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Pour plus de détails sur l’actualité congolaise, voyezwww.CongoForum.beEncore des questions? Mme Helène Madinda vous répondra:helene.madinda@gmail.com.

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17 07 18/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE MARDI (CongoForum) Chers Visiteurs et Abonnés,

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Pour plus de détails sur l’actualité congolaise, voyez

www.CongoForum.be

Encore des questions? Mme Helène Madinda vous répondra:

helene.madinda@gmail.com.

SOMMAIRE

La presse congolaise parue en ce mardi 17 juillet 2018 évoque des documents ou déclarations du GEC, de l’Onu et de la diplomatie vaticane concernent le Kasaï ou le processus électoral. Celui-ci continue cahin-caha sa course sinueuse et titubante. Les journaux se penchent aussi sur la session extraordinaire du Parlement, où, à l’assemblée nationale, les députés examinent la loi sur les anciens chefs d’Etat. Un autre sujet encore, qui intéresse les médias, c’est la poursuite de la tripartite CNSA-CENI- Gouvernement.

Crise au Kasaï

Le Groupe d'étude sur le Congo (GEC) publie un nouveau rapport intitulé «Mettre le feu à sa propre maison: la crise au Kasaï, la manipulation du pouvoir coutumier et l'instrumentalisation du désordre». Vous pouvez télécharger le rapport à l’adresse http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=3&newsid=210990&Actualiteit

=selected

Le GEC annonce son rapport comme suit : « « Depuis août 2016, la région du Kasaï a vu l'une des escalades de violence les plus dramatiques de l'histoire congolaise. Une lutte localisée pour le pouvoir coutumier s'est rapidement répandue dans quatre provinces, alimentée par le ressentiment suscité par la marginalisation économique et politique, et aggravée par le recours disproportionné à la force par le gouvernement pour réprimer la révolte. En l'espace d'un an, 1,4 million de personnes ont été déplacées et des douzaines de milices armées ont été formées. L'église catholique a dénombré 3 383 décès dus à des conflits dans la grande région du Kasaï pour la seule période du 13 octobre 2016 au 17 juin 2017.

Alors que l'insurrection, surnommée Kamuina Nsapu, était extrêmement brutale, la réponse militaire étroite et disproportionnée du gouvernement a aggravé la crise. Au lieu de chercher une solution négociée aux griefs d'un chef coutumier provocateur, les forces de sécurité l'ont tué, puis ont fait usage d’une brutalité extrême pour tuer des centaines de miliciens dépenaillés – des enfants pour la plupart munis d’armes rudimentaires -- et de civils. L'armée et la police ont ensuite aidé à mettre en place des milices rivales, soutenues aux niveaux national et provincial par des politiciens. En revanche, il n'y a eu pratiquement aucune tentative sincère de la part du gouvernement pour s'attaquer aux causes profondes du conflit ou chercher à le résoudre de manière pacifique.

Bien que le conflit dans le Kasaï ait diminué, les niveaux de souffrance humanitaire restent extrêmement élevés, et le potentiel pour de nouvelles violences, en particulier

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dans la province du Kasaï, subsiste. Il est difficile d'envisager une solution globale à ces défis, ou d'empêcher de nouvelles violences, sans aborder les dynamiques nationales. Le gouvernement congolais devra mettre en place des initiatives, soutenues par des bailleurs de fonds, pour faire face aux conflits coutumiers et réformer les structures de pouvoir traditionnelles. Les efforts visant à rompre l'isolement économique des provinces du Kasaï et à promouvoir un dialogue inclusif devraient se poursuivre. Peut-être le plus important est-il que les agents du gouvernement, notamment les officiers de l’armée, soient tenus de rendre des comptes pour avoir encouragé la violence ou fait un usage disproportionné de la force pour la réprimer »

La Cité Africaine titre « L’ONU envoie une mission de suivi sur les violences au Kasaï »

« L’ONU ne prolongera pas le mandat de l’équipe d’enquêteurs sur les abus dans l’espace Kasaï, mais le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies a approuvé à Genève le principe d’une mission de suivi de deux spécialistes pour évaluer l’action du gouvernement, après que les crimes contre l’humanité ont été dénoncés.

La Suisse avait appelé à la prolongation de l’Equipe d’experts internationaux (EEI) nommés par le Haut-Commissariat aux droits de l’homme. Mais ceux-ci ont estimé que leur mandat devait être élargi à l’ensemble de la RDC.

Dans sa résolution, le Conseil condamne avec la plus grande fermeté » toutes les violences, notamment ethniques, perpétrées aussi bien par l’armée que les milices Kamuina Nsapu et Bana Mura depuis deux ans au Kasaï. Il cible aussi les violations dont ont été victimes les enfants.

Dans son rapport publié récemment, l’EEI avait estimé que plusieurs milliers de personnes, dont de nombreux enfants, avaient été tuées. Une situation qui « ne reflète qu’une petite partie des actes et crimes » perpétrés.

Selon l’ONU, les affrontements auraient fait plus de 3.000 morts dans cette région et près d’1,5 million de déplacés. Les violences avaient démarré après l’assassinat du chef Kamuina Nsapu par les militaires.

Les enquêteurs visaient l' « impunité ». Les deux personnes qui constitueront la mission de suivi devront évaluer les efforts sur cette question. Le prochain Haut-commissaire aux droits de l’homme devra publier un rapport dans un an avec leurs recommandations.

L’EEI avait également demandé au secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, de « suivre de près » les investigations congolaises sur le décès de deux experts onusiens, l’Américain Michael Sharp et la Suédo-chilienne Zaida Catalan, tués après avoir été enlevés avec leurs accompagnateurs »

Parlement

Forum des As titre « Kabila s’adresse à la Nation ce jeudi 19 »

La session extraordinaire du Parlement se clôture vendredi 20 juillet prochain. La veille, le président Joseph Kabila devra parler aux Congolais à travers les deux chambres réunies en congrès, annonce ce journal.

Selon FdA, la particularité de son discours tient au contexte politique congolais immédiat. Un environnement essentiellement caractérisé par plusieurs questions demeurées sans réponses, sur l’avenir politique du Président Joseph Kabila. Parmi ces questions, il y a entre autres la polémique autour de son éventuelle candidature à la présidentielle prévue le 23 décembre prochain. « Joseph Kabila sera-t-il candidat à sa propre succession ? » Si non, quel est son dauphin ? s’interroge le quotidien. Voilà un questionnement qui résume les préoccupations des Congolais, affirme le journal.

Dépêche.cd indique que l’annonce du discours du chef de l’Etat a été faite pendant que les députés débattaient de la loi sur le statut des anciens chefs d’Etat.

D’où l’appel du président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku, à traiter urgemment et avec célérité les matières alignées pour la session puisqu’il faut tout boucler à temps.

Ce média en ligne note aussi que le speech du président de la République devant le Congrès, prévu à l’aube du dépôt des candidatures à la présidentielle 2018 de fin juillet à début août, est très attendu par l’opinion tant nationale qu’internationale.

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Capsud.cd regrette le « rétropédalage » de la chambre basse dans l’examen de la loi sur le statut des anciens chefs d’Etat.

En effet, ce site déplore que la même loi votée au Sénat [sans qu’elle ne soit étendue aux corps constitués] soit « (re)étendue aux corps constitués du gouvernement par la commission Politique, administrative et juridique (PAJ) de l’Assemblée nationale ».

Suivant cette nouvelle proposition, explique ce site internet d’informations, les avantages accordés aux anciens présidents pourraient être étendus aussi aux anciens Premiers ministres, aux anciens présidents de deux chambres du Parlement, des anciens chefs d’État-major et des anciens présidents des institutions d’appui à la démocratie.

L’Avenir tempère ces craintes. Selon le quotidien, le président Aubin Minaku a plutôt

« recadré les députés nationaux par rapport à l’éthique ».

Il y en a certains qui estimaient que les avantages à accorder au chef de l’Etat élu devraient aussi s’étendre aux chefs de corps, aux députés, etc. Pour Minaku, tel n’est pas l’esprit de la loi, soutient le tabloïd.

Le Potentiel, plus tranchant sur le sujet, fait remarquer qu’Aubin Minaku n’est pas parvenu à imposer les avantages prévus aux anciens chefs d’Etat élus à tous les corps constitués. Et ce, malgré la supériorité numérique de la Majorité présidentielle à l’Assemblée nationale.

Le Potentiel titre : « Minaku mis en ballotage par les députés ».

Difficile pour Aubin Minaku de convaincre ses collègue’s quant à l’extyension des privilèges rattachés à cette loi à tous les caciques de la majorité au pouvoir.

La tendance de la majorité de députés nationaux est de faire triompher la version adoptée au Sénat, limitant la loi aux seuls anciens présidents élus. Difficile donc pour Aubin Minaku de convaincre ses collègues quant à l’extension des privilèges rattachés à cette loi à tous les caciques de la majorité au pouvoir, poursuit le journal.

La Prospérité titre : « Statut des Anciens Présidents élus. AN : le débat se poursuit aujourd’hui ! »

En effet, souligne ce journal, pour la plupart des Députés nationaux, l’extension de cette proposition de loi aux Chefs des Corps Constitués ne se justifie pas. Face à ces divergences des vues, l’Assemblée nationale a suspendu le débat sur l’examen et adoption de la proposition de loi portant statut des anciens présidents de la République élus. Le débat se poursuit ce mardi 17 juillet.

Cependant, ils restent d’accord pour la protection du Chef de l’Etat élu. Usant de sa sagesse, le Président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku, a tout simplement jugé de clore ce débat qui a, sur place, pris une allure de grande envergure avant qu’il n’accorde 24 heures à la Commission PAJ de la Chambre Basse du Parlement afin de revenir répondre aux préoccupations soulevées par les Députés.

Tripartite

On y a fait le point sur la décrispation politique. Dans son discours à cette réunion d’évaluation du processus électoral en RDC, le ministre de la Justice, Alexix Thambwe Mwamba affirme que Diomi, Diongo ou encore Muyambo, ne peuvent pas être libérés, rapporte 7sur7.cd

« On veut que je libère Diomi, Diongo, Muyambo. Je voudrais vous signaler ici que ce que vous considérez comme cas emblématiques, ne peuvent pas trouver une solution au niveau du ministère de la Justice. Ces individus ne sont pas libérables. Faites voter une loi d’amnistie pour Diomi, pour Muyambo et pour Franck Diongo, en disant qu’ils peuvent être libérés. Et le jour où cette loi est promulguée, dans l’heure qui suivra la promulgation ils sortent », a fait savoir le ministre de la Justice, que cite ce média en ligne.

Pour lui, le processus de décrispation avance, renchérit Actualité.cd.

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« J’ai libéré 4 109 personnes. Les conditions pour Muyambo, Diomi et autres ne sont pas remplies. On a libéré tous les prisonniers, il n’y a pas de prisonniers politiques.

Muyambo, Diomi et autres ne sont pas de prisonniers politiques, ce sont de crimes des droits communs (…) », a dit a dit Alexis Thambwe Mwamba.

Le Potentiel titre« Thambwe Mwamba enterre l’accord du 31 décembre et met une croix sur la decrisptation politique »

Forum des As, citant 7/7.cd., titre : « Thambwe Mwamba à la Tripartite :"E. Diomi, F.

Diongo et JC Muyambo ne sont pas libérables", sauf à la condition… »

Ce journal rapporte : « Évoquant la décrispation politique, spécialement la libération des prisonniers politiques, lundi 16 juillet à la Tripartite, le ministre de la Justice et Garde des sceaux n’est pas allé par quatre chemins pour ce qui est des "cas emblématiques" ».

Pour Alexis Thambwe Mwamba, ajoute FdA, qu’il s’agisse de Diomi, Diongo ou encore Muyambo, aucun d’entre eux ne peut être libéré. Le ministre de la justice a insisté sur le fait qu’il ne peut agir qu’en fonction de la loi. « L’Accord ce n’est pas la Bible ».

Pré-campagne électorale

« Présidentielles 2018 : JP Bemba candidat ! » clame le gros titre à la Une de La Cité Africaine.

« Jean-Pierre Bemba sera-t-il candidat à la Présidence? Oui, répondent en chœur tous les cadres de son parti le Mlc, qui viennent de le démontrer à la face du monde en l’investissant au terme de leur congrès qui vient de se terminer à Kinshasa. Mais au-delà de cette unanimité de façade, les caciques du Mlc et leurs militants les plus avisés doutent encore en privé de la matérialisation de ce vœu de voir concourir leur champion à la prochaine campagne électorale. D’abord, parce que pour concourir, il faut être présent au pays pour déposer sa candidature auprès de la Ceni qui a fixé la période des dépôts des candidatures aux élections législatives et présidentielles du 23 Juillet au 8 Aout 2018.

Il se fait pourtant que le Sénateur Jean-Pierre Bemba, bien que relaxé depuis le mois dernier des fourches caudines de la Cpi, se trouve momentanément assigné à résidence dans son pays d’accueil la Belgique, avec instruction formelle de ne pas en bouger jusqu’au prononcé de sa peine dans la deuxième affaire de subornation des témoins, dont la date n’a pas encore été fixée par le Tribunal de la Haye. La Cpi lui fera-t-il une fleur pour l’autoriser à faire une descente express à Kinshasa avant la date fatidique du 8 Aout pour se conformer aux prescrits de la loi électorale ? Dans l’affaire Bemba, tout est devenu possible depuis son rocambolesque acquittement qui a déjoué tous les pronostics, mais le doute persiste, même si l’homme est de nouveau détenteur d’un passeport diplomatique congolais lui délivré avec une étonnante célérité les autorités congolaises, qui n’ont jamais été si prompts à dérouler le tapis rouge au service d’un opposant au régime, de surcroit un ancien no 2 aux élections présidentielles de 2006, et qui ne s’était résolu à accepter le verdict des urnes qu’à l’issue d’une bataille rangée dans les rues de Kinshasa entre ses milices et les éléments de l’armée régulière.

Même au cas toujours probable où le patron du Mlc était autorisé à faire un petit détour au pays avant l’énoncé de son verdict, il lui resterait à se conformer à la législation congolaise en matière d’éligibilité. La loi nationale stipule en effet que tout candidat à l’élection présidentielle doit séjourner régulièrement au pays pendant dix ans pour pouvoir se présenter à une élection présidentielle. Autant d’années pendant lesquelles le Sénateurs Bemba a été retenu contre son plein gré dans les geôles climatisées de la Cpi à la Haye. Mais son acquittement à la Zorro va peut-être lui valoir une exemption de cette conditionnalité par le législateur congolais. Après tout, l’homme remplit toutes les conditions requises pour revendiquer son inscription son inscription au tableau de ce que la classe politique congolaise appelle pompeusement « les cas emblématiques », autrement dit, toute cette faune politique qui peut tout se permettre, sans craindre un retour de bâton pour avoir violé la loi.

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Un autre élément légal pourrait aussi venir perturber les attentes légitimes des militants du Mlc. En effet, la loi électorale interdit le droit de se porter candidat à toute personne qui a fait l’objet d’une condamnation définitive d’une juridiction pour faits de corruption, ce qui s’avère être le cas pour JP Bemba, condamné à un an de prison ferme pour subornation des témoins. Sur un plateau de télévision, un analyste a déclaré la semaine dernière avec force conviction, qu’il existait une nette différence entre les mots

« corruption » qui est mentionné dans la loi électorale, et le vocable « subornation » que la Cpi impute à Bemba. On voudrait bien croire à sa manière de voir les choses, et même de laisser ce débat aux spécialistes de l’exégète du vocabulaire français, mais notre analystes avait oublié de nous préciser comment on peut alors qualifier un homme qui paie de l’argent à un autre pour qu’il ferme sa bouche ou pour qu’il torde le cou à la vérité des faits devant un tribunal pénal.

N’empêche que confronté à un paysage politique où chaque faction politique a désormais son candidat à la magistrature suprême, sauf peut-être la MP qui continue de jouer avec les nerfs des citoyens honnêtes, le Mlc était en droit lui aussi, de se doter de son propre candidat, même si celui-ci, n’est qu’un candidat virtuel, du moins jusqu’à plus ample informé. Au final, tout cela pourra s’avérer n’avoir été qu’une simple manœuvre de diversion, ou tout au plus, une posture en vue des négociations futures ».

Mediacongo.net et PrunelleRDC ironisent « De Bukavu à Kinshasa, les gentils et bienfaiteurs politiciens dans nos murs ! »

« Ces dernières semaines, il s’observe un comportement particulièrement compatissant entre les politiciens et le peuple. Après une période record, de total éloignement, les cœurs des uns et des autres s’approchent de la base, à la veille des prétendues élections de décembre 2018. Ce scrutin, dont tous les signaux affichent rouge, semble pourtant ne se profiler que dans l’imagination des divers acteurs politiques.

C’est depuis 2011 que la ville de Bukavu a senti la ferveur liée à la philanthropie subjective, œuvres des politiciens opportunistes, s’éteindre. Cette vieille routine a pourtant refait surface, de nos jours. D’éminentes personnalités, dont le peuple ne faisait qu’admirer les communications parfois fallacieuses sur les médias de la capitale, se sont rétrogradées à la taille de leur marchepied!

Qu’y a-t-il d’ordinaire, quand c’est au bout d’un mandat historiquement allongé que des super ministres, aux fortunes gigantesques et irrationnellement acquises, peuvent se redonner la paradisiaque volonté de redescendre dans les coins et recoins des quartiers reculés de la ville? Bravant les poussières caractéristiques de la saison en cours, les tout- puissants locataires des grands immeubles de Kinshasa font la ronde des bidonvilles, à la recherche du sésame d’un nouveau bail.

Que cela est devenu traditionnel ! La politique en RDC, cette profession assimilable à l’art de mentir, est exercée par des menteurs de talent indéniable ! Régulièrement malhonnêtes, les tenants du pouvoir en RDC n’ont jamais joui d’un seul iota de confiance, surtout en matière d’humanisme. Députés nationaux, députés provinciaux, ministres et autres, gouverneurs, sont imbattables quand il s’agit de tourner le dos au peuple en aval du processus électoral. Cependant, une conversion inattendue et compatissante les rattrape la veille d’un nouveau processus.

Ce peuple, les croient-ils aussi naïf pour espérer lui arriver, avec un chapelet de bonnes intentions anticipativement vouées à s’avérer démagogique, et espérer le mater, comme ce fut le cas dans le passé? Combien de promesses, tenue en 2011 peinent à être honorées ? Certains projets à vocation salutaire, initiés la veille des épisodes précédents se sont vus abandonnés par les initiateurs au lendemain de la période clé, et cela, quelle que soit l’issue de la compétition. On l’a vu, on l’a vécu, et tout le monde en est conscient ! Peuple et dirigeants, les deux camps reconnaissent à quoi ressemble le jeu, si beau, aucun acteur ne semble déroger à son rôle. La période pré-électorale est si jolie qu’elle constitue le seul moment où la souveraineté est reconnue au peuple.

Si d’anciens politiciens s’adonnent à des actions de repositionnement, certains novices de ce terrain, traditionnellement jugé de glissant ne sont pas du reste ! Lors des précédentes échéances, affluaient des clubs des amis de telle ou telle autorité « morale

» ! Sous ce label, les nouvelles recrues de la politique tentaient des tactiques drôles de

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fond et de forme, mais au rendement on ne peut plus juteux. Grâce à un restaurant, desservant riz au haricot, il a été possible de décrocher un siège à l’hémicycle tant national que provincial. De ce fait, à quoi servirait-il, à ces nantis, de se casser les nerfs en train de concevoir des projets de société !

A l’image de l’évolution technologique, certains concepts se sont désormais révolutionnés ! Des fondations, sans base rationnelle, poussent de part et d’autre ! Leurs initiateurs, des hommes riches voulant amorcer leurs premiers pas dans la politique, se montrent démesurément humanitaires, au point d’en abuser même. Des promesses et des actions philanthropiques éphémères peignent cette campagne de partage des biens longtemps égocentriquement amassés !

A quoi s’attendre dans la mesure où l’énorme ombre surplombe toujours la tenue des élections en décembre 2018 s’avérait phagocytaire des espoirs outrageux des aspirants des postes politiques ? Certainement, et sans surprise, la santé mentale des plus offrants n’en sortira pas saine.

Plus aucune voile ne plane sur l’aspect la subjectivité de toutes ces actions de bonne foi, conditionnée par les intérêts. Le jeu n’ayant pas sorti ses dernières vérités, il y a lieu de s’attendre à une arnaque plus complexe que tout scénario imaginable.

En même temps que des cadeaux s’offrent et se promettent, des candidatures se déposent, au même moment les élections s’annoncent de plus en plus imaginaires. Si les acteurs politiques, même les plus pessimistes, veulent afficher une image rationnellement conciliante, le piège que tous les camps veulent éviter ne s’est jamais mû de sa position initiale !

La période en cours se veut particulièrement anxieuse ! Pendant que certains politiciens donnent l’impression de s’apprêter aux élections, il s’observe une malhonnêteté criante dans le mécanisme d’organisation de cet exercice démocratique. Sans tenir compte de l’anxieuse innovation, née du génie de Corneille Nangaa, consistant à introduire l’usage de la très controversée machine à voter, des politiciens se font avoir en s’inscrivant dans une ligne paradoxalement correspondante de la position qu’ils défendent!

Cette manigance, montée de toute pièce, n’a-t-elle pas vocation à servir d’appui aux dirigeants actuels afin de se procurer d’un nouveau souffle? Cette volonté manifeste, toujours reprochée à Joseph Kabila de vouloir se représenter à un prochain mandat, risque d’être corsée par cette donne, naissant de l’incertitude de la suite du processus.

Le jeu étant complexe, les grands cadors du régime largués sur le terrain, viennent-ils conforter leur propre base? Si l’ambition de tromper la vigilance des citoyens ne fait l’ombre d’aucun doute, la nature du mensonge en incubation semble alterner hypothèse et antithèse. Serviteurs de ce système, qu’une bonne frange d’opinion de la société civile ne cesse, les notables largués sur le terrain sont conscients de l’improbité de leur perpétuité au sommet des institutions.

Qui aura vécu témoignera l’issue de ce jeu de cache-cache dans lequel les politiques veulent emballer les citoyens, s’en servant de pillons pour des intérêts relatifs à leur volonté liée à leur survie politique. Pendant ce temps, des vérités des non-dits politiciens ne font que se révéler du jour au lendemain. Et comme on dit: qui vivra, verra ! »

Selon La Cité Africaine, « La plateforme politique de Mokonda Bonza refuse de déposer ses candidatures »

« La Nouvelle initiative pour le Congo (NIC) ne déposera ses dossiers de candidatures à l’élection des députés provinciaux sur l’ensemble de la République démocratique du Congo. Dans une adresse dernièrement à la presse, cette plate-forme politique soutenant la candidature à la présidentielle du sénateur Mokonda Bonza dit refuser de cautionner « un processus électoral vicieux ».

« Nous avons pris la décision courageuse de ne plus présenter nos candidats à la députation provinciale. Le sénateur florentin Mokonda Bonza refuse de cautionner un processus qui va nous conduire inévitablement à la guerre et des conflits entre les Congolais », a expliqué le secrétaire général adjoint de la NIC, Jean-Louis Bisengilwa.

Selon lui, la NIC avait déjà réuni 208 candidatures et était prête à envoyer les cautions en provinces. Jean Louis Bisengilwa indique que sa plateforme a pris la décision de se

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passer des législatives provinciales notamment à cause du recours à la machine à voter et le non remboursement des cautions de 2015.

Pour la NIC, il y a absence de consensus politique sur tous les plans et le processus est corrompu. « Nous voyons la composition de la Cour constitutionnelle. Telle qu’elle est ficelée, on se rend compte qu’elle est au service de la majorité présidentielle », soutient le secrétaire général adjoint de la NIC.

Selon le calendrier de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), l’opération des dépôts des candidatures prend fin le 8 juillet prochain ».

ONU

« Baisse de 6% du budget des opérations de maintien de la paix » annonce La Cité Africaine.

« Les Etats membres de l’ONU ont finalement réussi à trouver un compromis sur le budget des opérations de maintien de la paix au bout de semaines de négociations et de plusieurs nuits blanches.

Au total, 6,689 milliards de dollars seront alloués aux 13 opérations actuellement déployées dans le monde. Ce sont 241 millions de moins que l’année passée.

Chaque année, indiquent les observateurs, la négociation du budget des opérations de maintien de la paix vire au psychodrame entre les Etats membres qui veulent aboutir à des coupes substantielles et les Russes et les Chinois qui entendent supprimer les postes dévoués aux droits de l’homme.

Mais cette fois encore, souligne-t-on, l’essentiel est préservé, selon les diplomates, qui assurent que la réduction du budget de 6%, soit 241 millions de dollars, représente des ajustements à la marge et que les postes-clés n’ont pas été touchés.

Toutes les opérations de paix verront toutefois leurs finances réduites. Les trois plus importantes dont le budget dépasse le milliard de dollars - au Mali, au Soudan du Sud, et en République démocratique du Congo - seront les plus touchées, avec respectivement 18, 23 et 32 millions de dollars en moins.

L’année dernière, les Etats membres avaient déjà réduit de 600 millions de dollars le budget sous la pression des Américains qui veulent chasser le gaspillage financier.

Les experts craignent toutefois que ces baisses ralentissent la réforme en cours du maintien de la paix pour rendre les missions plus efficaces et moins vulnérables ».

Radio Okapi cite Leila Zerrougi à propos des élections « Si les autorités congolaises envisagent seules l’organisation et le financement des élections par des moyens propres, sans la MONUSCO, cela ne nous gêne absolument pas », a déclaré la cheffe de la mission onusienne en RDC, Leila Zerrougi, lundi 16 juillet dans un entretien à Radio Okapi. La MONUSCO n’a pas pour mandat d’organiser les élections en RDC, mais celui d’appuyer les autorités dans le processus électoral, a-t-elle précisé.

« Le gouvernement envisage d’assurer l’organisation et le financement des élections par ses moyens propres, je pense que s’il y arrive, c’est une excellente chose. Ça veut dire d’abord qu’on a maitrisé le processus d’organiser seul les élections. C’est important ! », a affirmé la Représentante spéciale du Secrétaire général de l’Onu en RDC.

Pareille décision de la part de Kinshasa, a-t-elle estimé, signifie « qu’il y a volonté de mettre les moyens pour organiser des élections. C’est aussi une bonne chose! »

« Nous n’avons pas un mandat d’organiser les élections, nous avons un mandat d’appui aux autorités dans l’organisation des élections. Si elles peuvent le faire sans nous, ça ne nous gêne absolument pas », a poursuivi Leila Zerrougui, avant de souligner :

« Si les autorités de la RDC, dans ce grand pays continent, peuvent organiser leurs élections seules, si elles peuvent mettre les moyens qu’il faut, si elles y arrivent et ça marche, nous devons être contents. »

A la question de savoir si elle y croit sincèrement, la Cheffe de la MONUSCO a réagi :

« Jusqu’à présent, des choses ont été déjà faites ».

Certains intervenants à la réunion tripartite CNSA – CENI - Gouvernement avaient évoqué jeudi 12 juillet l’indifférence du gouvernement quant à l’aide de MONUSCO dans l’organisation des élections ; alors que l’accord du 31 décembre 2016 donne à la Mission

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onusienne une certaine responsabilité dans la tenue des élections. En réaction, le ministre des Finances, Henri Yav, avait confirmé la volonté du gouvernement de financer seul les élections prévues le 23 décembre 2018 ».

Diplomatie vaticane

Le Saint Siège a retenu l’attention de La Cité Africaine qui lui consacre deux articles :

« Mgr Ettore Balestrero nommé chargé d’affaires à la nonciature à Kinshasa »

Le Vatican a annoncé l'envoi de Mgr Ettore Balestrero comme chargé d'affaires à la nonciature de Kinshasa. Le Saint-Siège précise dans un communiqué que le diplomate italien est nommé « chef de mission pour expédier les affaires courantes à la nonciature apostolique à Kinshasa ». Il ne s'agit donc pas pour l’instant de nommer un nouveau nonce, avec statut d'ambassadeur. Mgr Ettore Balestrero remplace l'Argentin Luis Mariano Montemayor, rappelé à Rome.

Âgé de 52 ans, Mgr Balestrero est l'une des figures montantes de la diplomatie du Saint- Siège. Ancien-sous-secrétaire pour les relations avec les Etats (c'est-à-dire vice-ministre des Affaires étrangères du Saint-Siège), il était jusqu'ici nonce en Colombie et l'une des chevilles ouvrières de l'accord de paix signé avec la guérilla des Farcs en novembre 2016. Il est considéré par d’aucuns comme un homme des missions difficiles.

Le second « Mgr Montemayor, un diplomate qui n’avait pas la langue dans sa poche » fait l’éloge du nonce sortant.

« Mgr Montemayor n’avait pas hésité à soutenir les manifestations des catholiques du Comité laïc de coordination était connu pour son ton critique vis-à-vis du pouvoir.

Intervenant sur Radio Okapi, ce nonce apostolique jettera le pavé dans la mare, en annonçant qu’il n'y aura pas de visite du Pape François en RDC tant qu'il n'y a pas eu d’élections présidentielle et législatives dans le pays. Il ne faut pas que la visite du pape puisse être comprise comme un soutien à « la continuation du pouvoir illégitime », a expliqué Luis Mariano Montemayor, ou encore comme un encouragement à manifester pour expulser le régime en place.

Mais le représentant du Vatican à Kinshasa a aussi fortement critiqué l'attitude des autorités congolaises et de la classe politique tout entière face à la crise humanitaire qui secoue les Kasaï depuis plus d'un an. « Pourquoi le pape doit-il appeler à sauver des enfants au Kasaï ? », s'est interrogé le nonce fustigeant le manque d'implication ou de mobilisation du pouvoir et des partis politiques congolais pour venir en aide à cette région.

Le nonce a aussi dénoncé une « tradition d'Etat prédateur de son peuple » et appelé à faire acheminer au plus vite de la nourriture et des médicaments aux milliers de déplacés du Kasaï, notamment dans le territoire de Luiza au sud de Kananga où aucune aide humanitaire n'était encore arrivée.

En janvier 2018, Mgr Montemayor avait déploré "la réaction disproportionnée des forces de sécurité congolaises" pour disperser la manifestation des catholiques en réaction au nouveau report des élections présidentielles.

"Malheureusement, la réaction disproportionnée des forces de sécurité congolaises n'a pas respecté le caractère pacifique de cette manifestation", avait alors affirmé le nonce ».

Journalisme

La Cité Africaine titre « 1ère Edition du Trophée « LUTAY KANZA » : L’ACOFEPE prime des femmes journalistes ayant totalisé plus de 25 ans de carrière »

« En marge de la célébration de la Journée Nationale de la Presse en République Démocratique du Congo, L’Association Congolaise des Femmes Journalistes de la Presse Ecrite, ACOFEPE en sigle, en partenariat avec le Ministère du Genre, Enfant et Famille, et de la Délégation Générale Wallonie-Bruxelles, organise ce jeudi 19 juillet 2018 au Centre

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Wallonie-Bruxelles de Kinshasa, la 1ère Edition de remise du Trophée « LUTAY KANZA », décerné aux femmes journalistes de la presse écrite.

En effet, dans un communiqué signé par sa présidente Grâce Ngyke, l’Acofepe indique que l’organisation de cette 1ère Edition du Trophée « LUTAY KANZA » s’inscrit dans le cadre de la vision de son association, qui consiste à revaloriser le statut de la femme journaliste particulièrement de la Presse écrite.

Le Trophée sera principalement décerné aux femmes journalistes de la Presse écrite ayant totalisé plus de 25 ans de carrière dans ce métier et produit plus ou moins 9000 articles de différents genres journalistiques.

Le critère de sélection qui porte sur l’ancienneté et la régularité dans le métier, a été sanctionné essentiellement par les membres du jury, composé d’éminents professeurs de l’Institut Facultaire des Sciences de l’Information et de la Communication (IFASIC) et autres responsables des organisations professionnelles des médias congolais.

L’objectif poursuivi à travers la remise de ce trophée, est de créer des modèles de leadership féminins dans la presse écrite ; encourager les femmes qui ont excellé dans ce métier depuis des décennies dans l’anonymat, contrairement à leurs collègues consœurs de l’audiovisuel. Il est aussi question de motiver les jeunes femmes journalistes de la Presse écrite à non seulement aimer ce métier, mais aussi à chercher à briller à tout prix’ »

Fiasco du Parc agro-industriel de Bukanga-Lonzo

La Cité Africaine annonce que ‘La société sud-africaine qui gérait Bukanga-Lonzo porte plainte contre la RD Congo’

« La société sud-africaine qui gérait le parc de Bukanga-Lonzo au Kwango vient de porter plainte contre le gouvernement congolais, après avoir quitté le projet depuis l’année dernière. Partenaire du gouvernement congolais de 2014 à 2017, la société demande à la RDC de rembourser 20 millions de dollars d'impayés. Christo Grobler, le directeur de la société Africom Commodities a saisi à cet effet la Cour internationale d'arbitrage de la Chambre de commerce internationale à Paris. Il demande le remboursement de près de 20 millions de dollars par Kinshasa.

Le parc agro-industriel de Bukanga-Lonzo, dans l'Ouest congolais, avait été lancé en grande pompe en 2014. Avec ses 800 kilomètres carrés d'exploitation et l'expertise de fermiers sud-africains, il devait être le fer-de-lance de 22 autres parcs agro-industriels dans le pays.

Mais trois ans plus tard, le projet trébuche. Les récoltes ne sont pas aussi bonnes que prévu et Africom Commodities plie bagage, assurant ne pas avoir été payé par le gouvernement.

Le directeur Christo Grobler pointe du doigt la difficulté de travailler avec les autorités congolaises, qui auraient trop souvent changé d'avis sur la direction à donner au projet.

Il a déclaré que sa société a subi plus de 50 millions de dollars de pertes à Bukanga Lonzo. En cause, des dépenses colossales, comme pour une nouvelle fabrique d'engrais, tout cela alors que les récoltes de maïs ont été 20 fois inférieures aux prévisions »

Rappel : Les 7 conditions à défaut desquelles une élection sera NULLE.

L’élection est un processus complexe, une machine aux multiples rouages, et il faut que chacun de ceux-ci fonctionne impeccablement pour que l’élection puisse être valable.

Si un seul de ces rouages est défectueux ou grippé, cela met à néant la validité de tout le processus et les élections sont nulles. Schématiquement, ces conditions sont au nombre de sept:

1 – Le corps électoral doit être correctement connu et identifié. Là où, comme en RDC, le dernier recensement remonte au Déluge, ce recensement doit avoir lieu avant que l’on n’envisage d’organiser des élections .

2 – L’organisation pratique et matérielle des élections doit être confiée à une institution neutre

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et apolitique. C’est actuellement un point d’achoppement en RDC.

3 – Lorsque l’obstination d’un Président, jamais élu comme en RDC, ou simplement arrivé en fin de mandat, rend une Transition indispensable, celle-ci ne peut être présidée que par une personne consensuelle et qui s’engage à ne pas être candidate.

4 – La certification des résultats doit être confiée à un pouvoir judiciaire parfaitement indépendant.

5 – Toutes les opérations, depuis les bureaux de vote jusqu’à la proclamation finale, doivent être parfaitement transparentes, soumises à l’observation, tant des témoins désignés par les candidats que des observateurs nationaux ou internationaux. En particulier, les opérations électroniques doivent être, soit évitées, soit soumises à une surveillance particulièrement scrupuleuse. (Même si elles ne

concernent que la transmission des résultats des bureaux locaux au bureau central. Le souci affiché de « gagner du temps »peut cacher une intention de gagner l’élection… en trichant).

6 – Les élections doivent être organisées par ordre d’importance croissante : régionales et locales, d’abord, provinciales et législatives ensuite, présidentielle en fin de parcours.

7 – Là où, comme en RDC depuis les élections de 2011, l’on vit sous un régime illégitime, il ne saurait être question d’impunité. Il faut des enquêtes sérieuses pour déterminer les causes et origines des irrégularités, qu’on punisse les responsables, qu’on les écarte définitivement de toute responsabilité électorale et qu’on en tire les conséquences quant aux futures élections. Il aurait dû y avoir une

protestation générale des démocrates de tous les partis, car un démocrate ne saurait accepter que son candidat gagne par la fraude, la corruption et le mensonge.

Il est indispensable que TOUTES ces conditions soient réalisées EN MEME TEMPS. Sans quoi l’on s’expose aux pires aventures telles celles dont la RDC donne, pour son malheur, le triste exemple à l’Univers entier. Dans ce pays, en effet, aucune de ces sept conditions n’a jusqu’ici été respectée.

L’on pourrait ajouter une huitième condition aux sept énumérées ici : le soutien ferme et sélectif de la «communauté internationale » aux démocraties en construction. Mais cela ne dépend pas des pays africains eux-mêmes.

© CongoForum, le mardi 17 juillet 2018

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