• No results found

Pour plus de détails sur l’actualité congolaise, voyezwww.CongoForum.beEncore des questions? Mme Helène Madinda vous répondra:helene.madinda@gmail.com.

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Share "Pour plus de détails sur l’actualité congolaise, voyezwww.CongoForum.beEncore des questions? Mme Helène Madinda vous répondra:helene.madinda@gmail.com."

Copied!
14
0
0

Bezig met laden.... (Bekijk nu de volledige tekst)

Hele tekst

(1)

13-09-18/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE JEUDI (CongoForum) Chers Visiteurs et Abonnés,

Si vous désirez vous INSCRIRE (ou inscrire un ami) à notre Revue de la Presse, afin de la recevoir quotidiennement par courriel dans votre boîte, rien de plus simple !

Envoyez un courriel à l’adresseyigdrya@gmail.com en mentionnant simplement « Revue de presse » (et l’adresse, si ce n’est pas celle d’où vous écrivez). C’est tout !!!

Nous avons vraiment besoin de votre soutien financier. Comme vous le savez, nous avons failli devoir renoncer à la gratuité des envois. Ce serait regrettable, alors qu’il suffirait que chaque abonné verse 1€ par an pour perpétuer ce service de CongoForum, un site web unique qui existe

depuis octobre 2005. Nous préférons donc faire appel à vous pour que vous cotisiez librement. Merci de verser votre soutien sur le compte BE53 7380 1810 3353 EUR de l’asbl

CongoForum, ou d’utiliser sur notre site le bouton « Donate » et ses options « crédit » ou

« Paypal ».

Si au contraire vous souhaitez vous DESINSCRIRE, c’est encore plus simple. Cliquez sur le lien « ad hoc » ci-dessous,en fin de document.

Pour plus de détails sur l’actualité congolaise, voyez

www.CongoForum.be

Encore des questions? Mme Helène Madinda vous répondra:

helene.madinda@gmail.com.

SOMMAIRE

Les informations parues dans la presse congolaise en ce jeudi 13 septembre 2018 sont particulièrement riches en communiqués. Jean-Pierre Bemba, Adolphe Muzito, Moïse Katumbi, Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe ont tenu une importante réunion de l'Opposition ce mercredi 12 septembre 2018 dans la capitale belge. Objectif, faire le point sur le processus électoral en cours et prendre des décisions pour son avenir. Le gouvernement de Kinshasa se fend d’un communiqué dénonçant des « ingérences étrangères ». Pendant ce temps, la CUD pourfend la « machine à voter » dans un autre communiqué et, par le même moyen, la Société Civile se retire de la Conférence minière de Kolwezi. La presse

« rame » un peu pour faire face à cette avalanche ! Quant à nous, l’abondance de matière nous oblige à paraître en PDF…

Processus électoral : l'Opposition fait bloc à Bruxelles

Radio Okapi annonce que « six ténors de l’opposition conviennent de désigner un candidat à l’élection présidentielle »

« Les leaders de l’opposition ont convenu de s’accorder en vue de la désignation irréversible, dans les meilleurs délais, sur une vision partagée et un programme harmonisé du candidat commun de l’opposition à une élection présidentielle crédible, dans le souci de maximiser les chances de la gagner et répondre aux attentes de la population de vivre une véritable alternance », indique un communiqué signé ce mercredi 12 septembre à Bruxelles.

Jean-Pierre Bemba, Félix Tshisekedi, Vital Kamerhe, Moise Katumbi, Adolphe Muzito et Antipas Mbusa ont signé ce communiqué et promettent de mettre en commun leurs efforts ainsi que ceux de la société civile pour obtenir la tenue des élections crédibles, transparentes et inclusives.

Ces opposants demandent le déploiement d’une force régionale de la SADC pour sécuriser le processus électoral, les candidats et la population. Ils plaident aussi pour la participation de la MONUSCO au processus électoral pour le transport du matériel et les facilites logistiques.

Ces leaders de l’opposition réunis à Bruxelles rejettent aussi la machine à voter qui, selon eux, « viole la loi électorale ». Ils exigent le nettoyage du fichier électoral afin d’identifier et extraire les plus ou moins dix millions d’électeurs enrôlés sans empreintes digitales.

Les participants à cette réunion recommandent aussi la mise en œuvre immédiate des mesures de décrispation politique conformément aux dispositions de l’accord du 31 décembre 2016. Ils citent notamment la libération des prisonniers politiques, le retour des

(2)

personnalités politiques exilées, la réouverture des médias et l’accès aux médias publics, la fin des tracasseries policières et administratives contre les opposants ».

Mediacongo.net nous fait savoir que « A l'issue de cette réunion ces leaders de l'opposition, dans une déclaration commune, ont exigé notamment le rejet de la machine à voter, le nettoyage du fichier électoral, la décrispation politique (le retour de Katumbi et autres exilés politiques), le déploiement d'une force spéciale de la SADC pour sécuriser les élections et l'aide de la Monusco pour le transport des matériaux de la CENI.

Faute d'observer ces différentes exigences, ont-ils fait savoir dans la déclaration, "le gouvernement sera tenu responsable du chaos orchestré par une parodie d'élection". En outre, ont-ils indiqué, un candidat et un programme commun de l'opposition sera désigné et présenté dans les jours qui viennent.

Néanmoins, certains ténors de l'opposition comme Martin Fayulu et Freddy Matungulu étaient absents de cette réunion ».

Cheik FITA, sur L’info en ligne des Congolais de Belgique, estime que « Dans leur déclaration, les opposants ont aussi lancé un véritable avertissement et à Joseph Kabila, et à la CENI pour qu’il n’y ait pas parodie d’élections et surtout que la machine à voter soit abandonnée ».

Radio Okapi se fait l’écho de Félix Kabange, qui se dit « déçu et surpris » par la déclaration des opposants à Bruxelles »

« Félix Kabange Numbi, ministre de l’Aménagement du territoire et rénovation de la ville et membre du comité stratégique du Front commun pour le Congo (FCC) affirme être

« déçu et surpris » par la déclaration faite par six opposants congolais à partir de Bruxelles pour notamment rejeter la machine à voter et demander l’assistance de la communauté internationale pour organiser les élections prévues en décembre 2018.

Jean-Pierre Bemba, Félix Tshisekedi, Vital Kamerhe, Moise Katumbi, Adolphe Muzito et Antipas Mbusa, les signataires de cette déclaration, promettent par ailleurs de mettre en commun leurs efforts ainsi que ceux de la société civile pour obtenir la tenue des élections crédibles, transparentes et inclusives.

« Personnellement je suis surpris après la lecture du communiqué des membres de l'opposition, des personnalités qui ont la confiance du peuple et qui demain voudraient diriger ce pays. Je me rends compte qu'il y a des personnalités congolaises qui n'ont pas encore réalisé que la RDC est un pays indépendant et souverain et 58 ans après, ils se réunissent pour un complot contre la Nation », dénonce Félix Kabange.

Selon lui, l’organisation des élections est un acte relevant de la souveraineté nationale. Il fait remarquer que la RDC n’est pas un pays en guerre pour accepter le déploiement d’une force de la SADC pour sécuriser les élections comme le réclament les opposants.

« Là où ça fait très mal c'est lorsqu'ils parlent de l'assistance de la communauté internationale sur le plan politique, financier et matériel pour l'organisation des élections.

Le processus électoral est un acte de souveraineté du peuple congolais. Comment pouvons-nous demander à la communauté internationale d'organiser les élections pour nous, alors que nous avons organisé les élections en 2006 et en 2011 et qu'aujourd'hui nous voulons vraiment exercer notre souveraineté », affirme M. Kabange.

En ce qui concerne le déploiement des observateurs, il demande aux opposants de consulter le calendrier électoral.

« On nous parle de l'accréditation et du déploiement des observateurs internationaux. Je ne sais pas s'ils ont eu le temps de lire le calendrier électoral. On n'a pas encore franchi l'étape d'accréditation des observateurs. Il faudrait qu'ils attendent. Je ne sais pas si la CENI a fait un communiqué disant que les observateurs internationaux ne seront pas accrédités », s’interroge Félix Kabange ».

Ci- dessous la déclaration lue à cette occasion au nom des cinq opposants présents.

(3)
(4)

L’Avenir titre en manchette sur la Réunion de l’Opposition à Bruxelles que c’est un complot mis à nu. Pour le quotidien de l’avenue Bas-Congo, les leaders de l’Opposition congolaise se sont réunis hier mercredi 12 septembre 2018 à Bruxelles en Belgique, en vue de statuer sur la situation politique de l’heure en République démocratique du Congo, particulièrement sur le processus électoral en cours.

Le journal écrit qu’en outre, Jean-Pierre Bemba (Mouvement de Libération du Congo), Vital Kamerhe (Union de la Nation Congolaise), Félix Tshilombo (Union pour la démocratie et le Progrès Social), Adolphe Muzito (Parti Lumumbiste Unifié et Nouvel Elan), Mbussa Nyamuisi du RCD/KML et Moïse Katumbi (Ensemble) ont aussi réfléchi autour de la candidature commune et programme commun de l’Opposition à la présidentielle du 23 décembre 2018.

Malheureusement dans leur lecture biaisée du processus électoral en cours en RDC, ils sont revenus sur les mêmes exigences qui témoignent leur volonté de ne pas aller aux élections.

De longs discours pour faire plaisir aux combattants d’Europe, alors que le fond reste vide, note L’Avenir.

La Tempête des Tropiques titre « Evaluant hier le processus électoral à Bruxelles : Six Leaders majeurs disent non à une parodie d’élections »

« Ils exigent du Gouvernement et de la CENI 9 préalables pour éviter le chaos en RDC Félix Tshisekedi, Jean-Pierre Bemba, Moïse Katumbi, Vital Kamerhe, Adolphe Muzito et Antipas Mbusa Nyamwisi se sont retrouvés hier mercredi 12 septembre 2018 à Bruxelles, la capitale belge, pour évaluer le processus électoral et prendre d’importantes décisions quant à son avenir. Une rencontre qui rappelle celle de Genval ayant accouché du

(5)

Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement (Rassop), dans lequel on a retrouvé quasi toutes les figures de l’Opposition, pilotées par Etienne Tshisekedi Wa Mulumba. Malheureusement, la majorité d’entre eux ont trahi le combat de l’instauration d’un Etat de droit, préférant le bifteck privé plutôt que le bien-être du peuple congolais tout entier.

C’est vers le coup de 15h00 de Kinshasa que tous les regards étaient tournés vers Bruxelles, lorsque cette réunion a commencé, malgré l’absence remarquée de certains autres ténors dont Martin Fayulu Madidi, Freddy Matungulu, tous candidats à la prochaine présidentielle du 23 décembre.

Cette rencontre, assortie d’un communiqué conjoint, a produit 9 points que le gouvernement et la Commission électorale indépendante doivent respecter pour qu’il y ait de bonnes élections en République démocratique du Congo. D’abord, ces leaders de l’Opposition ont réaffirmé la nécessité de voir les élections libres, crédibles, inclusives, apaisées et transparentes se tenir le 23 décembre prochain, conformément au calendrier électoral du 5 novembre de la Ceni et à l’accord de la Saint Sylvestre.

« Cependant, face aux manœuvres du régime visant à organiser une fraude massive en vue de conserver le pouvoir, les leaders de l’Opposition ont réaffirmé leur refus de cautionner toute parodie d’élections », peut-on lire dans ce document. Et « prenant à témoin le peuple congolais qui a le droit de choisir librement ses dirigeants à la faveur des élections démocratiques dont les résultats seront opposables à tout le monde, les leaders de l’Opposition exigent de la CENI et du gouvernement le respect des points ci-après », posés comme autant de préalables.

(suit l’énumération des 9 points déjà cités. NdlR)

D’un ton menaçant, ces six leaders de l’Opposition préviennent que, « faute de respecter ces préalables, la CENI et le gouvernement seront tenus pour responsables du chaos et des conséquences auxquelles conduira l’organisation d’une parodie d’élections ».

Présidentielle : vivement un candidat commun de l’Opposition

Ces leaders de l’Opposition ont convenu de s’accorder en vue de la désignation

« irréversible », dans les meilleurs délais, sur une vision partagée et un programme harmonisé du candidat commun de l’Opposition à une élection présidentielle crédible. Ce, dans le souci de maximiser les chances de la gagner et répondre aux attentes de la population de vivre une véritable alternance.

Et pour arracher au « régime dictatorial » la mise en œuvre de toutes les exigences reprises ci-haut, les leaders de l’Opposition ont décidé de mettre en commun leurs efforts ainsi que ceux de la société civile pour obtenir la tenue des élections crédibles, inclusives et transparentes que le peuple attend depuis décembre 2016.

L’opinion nationale souhaite que cette unité de l’Opposition soit préservée jusqu’à la victoire finale, sans fracture, ni trahison. Ces leaders devront, quant à eux, conscientiser leurs bases respectives sur la nécessité de demeurer unis en vue de faire face à la machine diabolique et démoniaque en face. Car le Congo appartient à tous les Congolais, et non à une infime minorité de jouisseurs sans foi ni loi ».

Le Phare titre « Bemba, Katumbi, Tshisekedi, Muzito, Kamerhe et Mbusa contre toute parodie d’élections »

Il fait état d’une « grande messe politique de l’opposition » mercredi à Bruxelles au cours de laquelle Bemba, Katumbi, Tshisekedi, Muzito, Kamerhe et Mbusa se sont prononcés contre toute parodie d’élections. « Si chacun des partenaires politiques respecte les engagements pris, on peut affirmer, sans peur d’être contredit, qu’une nouvelle ‘union sacrée de l’opposition’ est née, avec la ferme intention d’obtenir le changement de gouvernance en République démocratique du Congo, par des voies démocratiques », commente le quotidien.

(6)

Selon Forum des As, les opposants Muzito, Tshisekedi, Bemba, Kamerhe, Katumbi sont tombés d’accord au sujet de la candidature commune de l’opposition à la présidentielle du 23 décembre. Cependant, fait remarquer le quotidien, ces leaders de l’opposition exigent du Gouvernement et de la CENI, neuf préalables à la tenue des élections, dont la mise en œuvre des mesures de décrispation, le rejet de la machine à voter et le nettoyage du fichier électoral.

A cela, 7sur7.cd ajoute « la participation effective des candidats exclus ou invalidés pour des raisons politiques ; l’accréditation et le déploiement des observateurs des instances internationales, l’ONU, l’UE, la SADC, l’OIF et autres ; l’assistance de la communauté internationale, le déploiement d’une force régionale de la SADC pour sécuriser le processus électoral, les candidats et la population ; la participation effective de la MONUSCO au processus électoral pour le transport du matériel et de la logistique ; la restructuration et l’audit de la CENI conformément au prescrit de l’accord de la Saint Sylvestre 2016 ».

La Prospérité titre « Elections 2018. Bruxelles : les opposants insistent sur neuf exigences »

« La réunion tant annoncée des opposants en Europe, plus précisément à Bruxelles, a, enfin, eu lieu ce mercredi 12 septembre 2018. C’est connu désormais, l’Opposition dans sa globalité, du moins dans sa masse critique acceptable, opte pour tout sauf le boycott des élections à ce stade. Oui, l’empêché Katumbi comme les exclus Bemba, Muzito n’optent pas de céder aux sirènes d’homme d’état préférant s’afficher en Homme d’Etat. Les états d’âmes ravalés, ces derniers aux côtés de deux poids lourds embarqués pour la présidentielle 2018, Kamerhe et Félix Tshisekedi, disent oui aux élections mais pas n’importe lesquelles ? Bien, à en croire le communiqué signé conjointement par les précités avec Antipas Mbussa, seules des joutes électorales crédibles, transparentes et apaisées devraient être organisées en décembre 2018. Ce, conformément à l’Accord de la Saint Sylvestre et les prévisions du calendrier électoral. Cependant, face à ce qu’ils qualifient de manœuvres du régime en place ‘’visant à organiser une fraude massive en vue de conserver le Pouvoir, les leaders de l’Opposition ont réaffirmé leur refus de cautionner toute parodie d’élections.

Les 9 exigences

Prenant à témoin le peuple congolais, ces opposants exigent de la CENI et du Gouvernement, le respect de 9 points clés. Un, le rejet de la machine à voter. Deux, le nettoyage du fichier électoral afin d’identifier et extraire les plus ou moins dix millions d’électeurs enrôlés sans empreintes digitales. Trois, la mise en œuvre immédiate des mesures de décrispation politique conformément aux dispositions de l’Accord de la saint Sylvestre. Quatre, la participation effective des candidats exclus ou invalidés pour des raisons politiques afin d’assurer la tenue d’élections inclusives. Cinq, l’accréditation et le déploiement des observateurs des instances internationales UN, UE, SADC, OIF et autres au processus électoral. Six, l’assistance de la communauté internationale, à savoir les Nations unies, l’Union Européenne, l’Union Africaine, la SADC et la CIRGL, sur le plan politique, financier et matériel pour organiser des élections inclusives dans la paix. Huit, la participation effective de la Monusco au processus électoral pour le transport du matériel et la logistique puis, enfin, neuf, la restructuration et l’audit de la CENI conformément au prescrit de l’Accord de la Saint Sylvestre. ‘’Faute de respecter ces préalables, la CENI et le Gouvernement, avertissent ces leaders de l’Opposition, seront tenus responsables du chaos et des conséquences auxquelles conduira l’organisation d’une parodie d’élection.

Une réunion non-inclusive ?

Depuis Kinshasa, une série de candidats à la présidentielle, se voulant de l’Opposition, ont dénoncé la réunion de Bruxelles qui n’aura pas été, à leur avis inclusive selon certains dont Noël Tshiani Muadiamvita. Quelques communicateurs de la MP/FCC parlaient déjà de

(7)

l’Eglise qui se moque de la charité. Allusion faite à des opposants cherchant l’inclusivité électorale sans réunir les leur à l’inclusivité. Par contre, des proches de l’Opposition, quant à eux, parlent de la tentative d’éviter d’embarquer des candidats chevaux de Troie qui rouleraient pour le Pouvoir.

Candidature commune

Les leaders de l’Opposition, sur ce sujet, disent avoir convenu d’accorder leurs violons en vue de la désignation irréversible d’un candidat commun, dans les meilleurs délais, pour forger une vision et un programme aux fins de maximiser les chances de battre le Pouvoir en décembre dans les urnes. Ballotée entre attente de réinsertion des exclus et impératif de choisir suite au temps qui reste, les leaders de l’Opposition joueraient pour l’instant à la défensive selon certains observateurs. Car, le sujet a bien de détails aptes à les désunir au profit du régime de Kinshasa. Mais, seulement, vont-ils parvenir à les surmonter ? Mystère. »

Communiqué du gouvernement: la RDC dit « non » à toute ingérence étrangère Dans un "communiqué de mise au point", publié ce mercredi 12 septembre et signé par le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, Leonard She Okitundu, la République démocratique du Congo dit non à toute forme d'ingérence étrangère à propos du processus électoral en RDC. Kinshasa fait, sans nul doute, allusion au belge Didier Reynders qui a été à Pretoria, Lusaka et bientôt Brazzaville pour parler du processus électoral en RDC "sans la RDC", pour paraphraser le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende, remarque Médiacongo.net

A ce propos, 7/7.cd nous apprend que « Après l’Angola, la Belgique et le Congo ont évoqué les élections en RDC : « Nous souhaitons qu’il y ait un processus ouvert, transparent et inclusif », (D. Reynders)

Après l’étape Angola, le vice-premier ministre belge des Affaires Étrangères « Didier Reynders, était reçu mercredi 12 septembre dernier par le président congolais Denis Sassou Nguesso à Brazzaville.

Au cours de leurs échanges, les deux personnalités ont aussi évoqué le processus électoral en cours en République Démocratique du Congo.

« Ça nous a permis de faire un tour d’horizon de la situation en Afrique Centrale bien tendue, je pense au Burundi et aux élections qui devraient se préparer de manière inclusive, ouverte, transparente pour le 23 décembre prochain en République Démocratique du Congo », a indiqué le ministre belge des Affaires Étrangères.

Pour la Belgique et la République du Congo, il est impérieux d’organiser des élections qui soient réellement inclusives en République Démocratique du Congo, à en croire le ministre belge.

« Il y a déjà 2 ans maintenant qui se sont écoulés depuis la date normale des élections en 2016, et nous souhaitons vraiment qu’il y ait un processus ouvert, transparent, inclusif où on peut faire en sorte que les citoyens au Congo puissent s’exprimer et choisir leurs futurs dirigeants », a déclaré D. Reynders à l’issue de leur entretien.

Tout en reconnaissant qu’il y a eu des étapes qui ont été franchies dans le processus électoral congolais, les deux pays ont manifesté leur désir que cela se poursuive avec la région, les acteurs internationaux mais surtout avec les congolais eux-mêmes.

Le vice-premier ministre belge des Affaires Étrangères, Didier Reynders, était également en Afrique du Sud, où il avait été accueilli par Thabo Mbeki ».

(Le texte de la « mise au point » gouvernementale figure en page suivante.

NdlR)

(8)
(9)

Processus électoral : la société civile dénonce la «machine à tricher »

Le Phare titre « La DCUD explique clairement les mécanismes de tricherie de la machine à voter »

« La Dynamique Chrétienne pour l’Unité et le Développement, DCUD, redonne de la voix.

Après avoir lancé la pétition en faveur de la . candidature du Cardinal Monsengwo à la présidence de la République, la DCUD regroupement politique, fruit des prières des responsables des laïcats chrétiens (CALCC, MILAPRO, MLS, œcuménisme, et de laïcs pointsfocaux des églises pentecôtistes et évangéliques) invite le peuple deDieu à rejeter la machine à voter. Et pour cause : La machine à voter n’est pas une simple imprimante comme la CENI le prétend. C’est un ordinateur qui enregistre les votes, fait le dépouillement, dispose d’un port USB pour recevoir et/ou extraire des données.

A ce titre, elle peut faciliter le bourrage et la falsification des résultats ». La DCUD a tiré cette conclusion à l’issue d’une retraite-atelier de travail, consacrée à l’examen approfondi du processus électoral au cours de laquelle elle a invité la CENI qui a fait la démonstration sur le fonctionnement de la machine à voter. Ce regroupement politique qui ne cache pas son origine religieuse avait pourtant affirmé à sa sortie officielle qu’avec ou sans machine à voter, il fallait aller aux élections. Qu’est-ce qui a évolué ? « Nos techniciens ont suivi à trois reprises les présentations de la machine par la CENI. Et chaque fois, ils notent une évolution. Au début nous avions vraiment cru que c’était juste une machine à imprimer.

Mais, après deux expériences successives, on se rend compte qu’il s’agit de plus qu’imprimer les bulletins. En plus, le protocole d’impression des PV d’ouverture et de fermeture de la machine n’indique ni l’heure, ni la date, ni le lieu de l’opération », explique le président sortant du CALCC.

En fait, dit-il, nos techniciens ont expliqué que tel que le dispositif se présente, il suffit d’avoir une machine en dehors du circuit pour avoir la possibilité de modifier les résultats.

Or, la CENI ne rassure pas du tout. Déjà, les chiffres avancés par le président de la CENI lui-même, varient selon les auditoires. Tantôt il avance le nombre de 80 000 machines, tantôt 90 000 machines et plus récemment encore 105 000 machines pour un nombre de bureaux de vote que personne ne maitrise et ne connaît, excepté la CENI dont la partialité n’est plus à démontrer. Pour la DCUD, la machine va faciliter la tricherie. Elle est conçue à cet effet. Et là, les hommes et femmes de foi, sont sans quartier. « La machine à voter est effectivement un instrument de tricherie qui signifie le non-respect du vote du citoyen, le vote du peuple. En fondant le scrutin sur la tricherie, la CENI et toutes les forces politiques qui soutiennent son action ne respectent pas la souveraineté du peuple ni sa liberté et sa dignité ». En conséquence, la DCUD appelle le peuple de Dieu à rejeter l’utilisation de cette machine. « Le recours à cet outil posera le problème du secret et de la confidentialité du vote, la majorité de notre population ne maîtrisant pas cette technologie et donc ayant besoin de se faire aider séance tenante.

C’est ici le lieu de rappeler à l’opinion qu’à ce jour, la CENI n’a atteint qu’un faible pourcentage, moins de 10% d’électeurs sensibilisés à l’utilisation la machine alors qu’elle en prévoyait au moins 80% à terme.

Ayant par ailleurs suivi les points de vue de diverses parties prenantes au processus électoral en cours dont le dernier épisode en date est l’invalidation de certains candidats de l’opposition ;

Fait les constats suivants : A. Du fichier électoral

1° La CENI a usé de tromperie en faisant une simple mise à jour du fichier de 2011 au lieu de la refonte totale du fichier recommandée par l’Assemblée nationale et pour laquelle elle avait sollicité et obtenu des fonds publics ;

2° Le fichier électoral présenté par la CENI ne rassure pas toutes les parties prenantes au processus, avec ses 16% d’enrôlés sans empreintes digitales, soit plus de 6 millions

(10)

d’électeurs ;

3° Plus de 2 millions de cartes d’électeurs émises par la CENI, et non distribuées aux intéressés, ont pris une destination connue de la seule centrale électorale qui en connaît l’usage à en faire ;

4° Le fichier électoral ainsi décrié par la clameur publique a déjà permis à l’Assemblée nationale de voter une loi de répartition des sièges qui ne reflète pas les données réelles de terrain ;

B. De la machine à voter La DCUD relève ce qui suit

1° La machine à voter n’est pas une simple imprimante comme la CENI le prétend. C’est un ordinateur qui enregistre les votes, fait le dépouillement, dispose d’un port USB pour recevoir et/ou extraire des données. A ce titre, elle peut faciliter le bourrage et la falsification des résultats ;

2° Le protocole d’impression des PV d’ouverture et de fermeture de la machine n’indique ni l’heure, ni la date, ni le lieu de l’opération ;

3° Le recours à cet outil posera le problème du secret et de la confidentialité du vote, la majorité de notre population ne maîtrisant pas cette technologie et donc ayant besoin de se faire aider séance tenante. C’est ici le lieu de rappeler à l’opinion qu’à ce jour, la CENI n’a atteint qu’un faible pourcentage, moins de 10% d’électeurs sensibilisés à l’utilisation la machine alors qu’elle en prévoyait au moins 80% à terme.

4°. Les chiffres, notamment sur le nombre des machines à voter effectivement commandées, avancés par le président de la CENI lui-même, varient selon les auditoires.

Tantôt il avance le nombre de 80 000 machines, tantôt 90 000 machines et plus récemment encore 105000 machines.

B. De la logistique La DCUD constate que :

1° A 100 jours du scrutin, on ne voit pas de véhicules 4 x 4 dans les entrepôts de la CENI encore moins les avions et hélicoptères annoncés 2°. Nonobstant cette carence, la CENI refuse obstinément toute assistance technique, logistique de la MONUSCO et de tous les partenaires, prétextant n’en avoir pas besoin. Ce qui accroit l’opacité des opérations en cours et entame sérieusement la crédibilité du processus.

De tout ce qui précède, Devant Dieu, devant la communauté nationale des vivants et des morts congolais, Consciente de sa responsabilité de conscience critique au moment où la Nation congolaise est menacée dans ses fondements, Engagée et déterminée à faire advenir dans notre pays le règne de vérité, règne de paix, de justice et d’amour,

La DCUD appelle 1° la CENI à dire la vérité sur la machine à voter et à confesser publiquement, avant qu’il ne soit trop tard, son incapacité à organiser les scrutins dans le délai annoncé.

2° Le Peuple congolais, peuple de Dieu, à rejeter l’utilisation de la machine à voter parce qu’elle est effectivement un instrument de tricherie qui signifie le non-respect du vote du citoyen, le vote du peuple. En fondant le scrutin sur la tricherie, la CENI et toutes les forces politiques qui soutiennent son action ne respectent pas la souveraineté du peuple ni sa liberté et sa dignité.

3° Les forces politiques et sociales soucieuses du bien-être du peuple et engagées réellement à redresser la RDC pour qu’elle joue le rôle auquel Dieu la destine, à faire bloc ensemble pour qu’en cas de non-organisation des élections le 23 décembre 2018, ce qui n’est d’ailleurs plus qu’évident-, nous exigions et obtenions la démission de tous les animateurs des institutions actuelles, et mettions en place une Transition citoyenne et populaire qui honore la Nation et le peuple congolais.

Fait à Kinshasa, le 11 septembre 2018 ».

(11)

Conférence minière de Kolwezi

Mediacongo.net annonce également que « La société civile déplore le manque d'organisation et tient un forum parallèle »

« L'Asadho, la Licoco, Afrewatch et d'autres organisations de la société civile œuvrant dans le secteur des ressources naturelles en RDC ont publié un communiqué conjoint, ce mercredi 12 septembre, dans lequel elles se disent "déçues" de l'organisation de la conférence minière qui se tient du 12 au 14 septembre à Kolwezi, chef-lieu de la province du Lualaba, en présence du président de la république, Joseph Kabila.

"Nous saisissons cette occasion pour exprimer notre déception et désaccord quant à l'organisation chaotique de la conférence minière et du désordre observé dans l'enregistrement des délégués de la société civile nationale qui a abouti à leur exclusion pour des raisons inavouées", déclarent ces organisations signataires.

Pour ces dernières, il s'agit d'un obstacle à leur participation au débat sur la gouvernance des ressources minières de la RDC.

En réaction, elles tiennent une conférence parallèle du 13 au 14 septembre toujours à Kolwezi.

LE COMMUNIQUE DE PRESSE DE LA SOCIETE CIVILE :

Nous Organisations de la Société Civile œuvrant dans le secteur des ressources naturelles en RDC venues de Kinshasa, Nord Kivu, Sud Kivu, Maniema, Kasaï Oriental, Haut Katanga et de Lualaba, pour participer à la troisième édition de la Conférence Minière de la RDC prévue du 12 au 14 septembre 2018 à Kolwezi, saluons l’initiative prise par le Gouvernement central, de rassembler chaque année tous les acteurs du secteur minier de la RDC, pour dresser un état des lieux de la gouvernance minière en République Démocratique du Congo ;

Répondant à l’invitation lancée par le Gouvernement, nos délégués se sont fait inscrire en ligne à partir de nos provinces respectives en vue de prendre part active à cette Conférence et de contribuer de manière significative aux échanges en faisant valoir nos points de vue sur les défis de gouvernance des ressources minières de la RDC.

Après avoir reçu la confirmation des organisateurs, nous nous sommes déplacés de nos provinces respectives pour rejoindre Kolwezi, lieu de la conférence avec tous les sacrifices et risques possibles.

Nous saisissons cette occasion pour exprimer notre déception et désaccord quant à l’organisation chaotique de la Conférence minière et du désordre observés dans l’enregistrement des délégués de la Société Civile nationale qui a abouti à leur exclusion pour des raisons inavouées par les agents de la Présidence de la République commis à l’attribution des numéros et à la capture venus de Kinshasa ainsi qu’à l’indifférence des autorités compétentes.

Toutes les délégations venues de différentes provinces et de Kolwezi ont attendu pendant plusieurs heures jusque tard dans la nuit, avant de se voir refuser l’accès, parce que n’ayant pas obtenu leurs macarons de participation à la troisième Conférence minière.

Nous voudrons ainsi exprimer notre inquiétude quant à la mise à l’écart des délégués de la Société Civile qui sont toujours victimes de l’exclusion lors des Conférences minières organisées par le Gouvernement congolais alors que la Société Civile demeure une composante importante dans l’amélioration de la gouvernance minière notamment par son implication active dans la réforme minière.

Au regard de cette situation, la Société Civile en tant que partie prenante, dénonce les obstacles à sa participation au débat sur la gouvernance des ressources minières de la RDC et promet d’en tirer toutes les conséquences.

Par cette même occasion, la Société Civile prend la décision d’arrêter définitivement sa participation à la présente Conférence Minière du Gouvernement et annonce la tenue d’une Conférence alternative pendant deux jours, du 13 au 14 Septembre 2018 à Kolwezi ».

(12)

La Tempête des Tropiques commente « Conférence minière de Kolwezi : les déçus annoncent un forum alternatif »

« Dans un communiqué de presse conjoint daté d’hier mercredi 12 septembre 2018, les Organisations de la Société Civile œuvrant dans le secteur des ressources naturelles en RDC déclarent être déçues de l’organisation de la Conférence minière qui se tient à Kolwezi, le chef-lieu de la province de Lualaba, du 12 au 14 du mois en cours en présence du Chef de l’Etat, Joseph Kabila.

« Nous saisissons cette occasion pour exprimer notre déception et désaccord quant à l’organisation chaotique de la Conférence minière et du désordre observé dans l’enregistrement des délégués de la Société Civile nationale qui a abouti à leur exclusion pour des raisons inavouées par les agents commis à l’attribution des numéros et à la capture des délégués ainsi qu’à l’indifférence des autorités compétentes », déclarent les organisations signataires. Face à cette situation, la Société Civile en tant que partie prenante, dénonce les obstacles à sa participation au débat sur la gouvernance des ressources minières de la RDC et promet d’en tirer toutes les conséquences en décidant d’arrêter définitivement sa participation à ce forum minier.

Ces Organisations de la Société Civile œuvrant dans le secteur des ressources naturelles en RDC étaient venues de différentes provinces : Kinshasa, Nord-Kivu, Sud-Kivu, Maniema, Kasaï-Oriental, Haut-Katanga et Lualaba, pour participer à la troisième édition de la Conférence minière de la RDC à Kolwezi, mais regrettent le fait que certaines délégations du Lualaba et celles en provenance de différentes provinces ont dû attendre pendant plusieurs heures avant de se voir refuser l’accès, pour la simple raison qu’ils n’ont pas obtenu leurs macarons de participation à ces assises.

Tenue d’une conférence parallèle ce jeudi

Face à cette situation, la société civile œuvrant dans le secteur des ressources naturelles en RDC a décidé de tenir à partir de ce jeudi une Conférence alternative qui va durer deux jours, du 13 au 14 Septembre 2018 à Kolwezi. « Nous voudrons ainsi exprimer notre inquiétude quant à la mise à l’écart des délégués de la Société Civile lors des Conférences minières organisées par le Gouvernement congolais alors que la Société Civile demeure une composante importante dans l’amélioration de la gouvernance minière notamment par son implication active dans la réforme minière »,regrettent ces organisations.

Prévue du 12 au 14 septembre 2018 à Kolwezi, la conférence va rassembler tous les acteurs du secteur minier de la RDC, pour dresser un état des lieux de la gouvernance minière en République Démocratique du Congo. Répondant à l’invitation leur lancée par le gouvernement, les délégués de la société civile se sont fait inscrire en ligne à partir de leurs provinces respectives en vue de prendre part à cette Conférence et de contribuer de manière significative aux échanges en faisant valoir ses points de vue sur les défis de gouvernance des ressources minières de la RDC.

Après avoir reçu la confirmation des organisateurs, ces délégués se sont déplacés de leurs provinces respectives pour rejoindre Kolwezi, lieu de la conférence avec tous les sacrifices et risques consentis. Malheureusement, nombreux d’entre eux, n’ont pas eu accès au forum. Les organisations signataires du communiqué conjoint sont, entre autres, African Ressources Watch(Afrewatch), Ligue Congolaise de Lutte Contre la Corruption (LICOCO), Southern Africa Resource Watch (SARW), ASADHO, et la Coalition Publiez ce que vous Payez/RDC. Tous les efforts entrepris pour obtenir la version des organisateurs n’ont pas eu gain de cause .L’avenir ne manquera pas de nous édifier sur cette situation.

Cette volée de critiques ne sufit cependant pas à refroidir l’enthousiasme des médias officiels.

Pour DigitalCongo « A Kolwezi, le Chef de l’Etat a tenu parole hier. Il a exigé la mise en œuvre effective du nouveau Code minier après que les préoccupations des opérateurs du secteur aient été passées au prime des intérêts réciproques. Ce, après que des mesures de confiance soient mises en études par une Commission chargée de maintenir le dialogue constructif ».

(13)

Zoom-eco.net titre à la Une : « Joseph Kabila exige l’application effective du nouveau Code minier ».

En lançant ce message, explique ce media en ligne, le chef de l’État a voulu rappeler l’obligation de tous ceux dont les activités sont régies par cette loi de la respecter scrupuleusement. Dans le même panier les services de l’Etat, les opérateurs miniers ainsi que d’autres intervenants sont concernés.

L’Avenir aussi titre que « J. Kabila exige la mise en œuvre du code minier ».

Selon ce journal, JKK a ouvert hier les travaux de la 3e édition de la Conférence Minière à Kolwezi, chef-lieu de la province de Lualaba, sous le thème : « Exploitation minière face aux impératifs du développement durable des zones productrices : apport, rôle et responsabilité des parties prenantes à la lumière du Code minier révisé ».

A l’en croire, seule la synergie des apports entre l’Etat, l’investisseur, la main d’œuvre et la Communauté locale peut fournir une réponse adéquate à cette problématique.

Le Bulletin de l’ACP rapporte que « les ressources minières doivent profiter à la population congolaise, déclare le Chef de l’Etat».

Ce bulletin précise que Joseph Kabila, a déclaré, lors de l’ouverture mercredi à Kolwezi, chef-lieu du Lualaba, de la troisième édition de la conférence minière de la RDC, que les ressources minières ne doivent pas profiter seulement aux investisseurs, mais aussi et surtout à toute la population congolaise et à la modernisation des infrastructures du pays.

Selon l’ACP, dans son discours d’orientation des travaux de cette conférence minière placée sous le thème : « l’exploitation minière en RDC face aux impératifs du développement durable des zones productrices, apports, rôle et responsabilité de l’Etat, de l’industrie minière, de la société civile et des communautés locales dans une synergie transparente », le Chef de l’Etat a exigé la mise en œuvre effective du nouveau Code minier et demandé au Premier ministre ainsi qu’aux membres de son gouvernement de veiller à l’applicabilité de ce code, indique cette AGENCE.

JKK a invité les investisseurs à ne pas se concentrer sur les patrimoines reconnus, mais à découvrir d’autres zones à travers le pays. Il a précisé que la libéralisation du secteur minier n’avait pas pour objectif d’écarter les entreprises publiques, mais de leur faire bénéficier des appuis techniques, technologiques et financiers dont elles avaient besoin de la part des partenaires privés en vue de garantir leur compétitivité.

A ce propos, il a promis un appui à la GECAMINES et à d’autres entreprises du pays pour améliorer les conditions de vie de leurs travailleurs respectifs, écrit ACP

Il en va de même pour Forum des As, qui rapporte que donnant le go de la 3ème Conférence minière hier à Kolwezi « Joseph Kabila exige la mise en œuvre effective du nouveau Code minier ».

Ce quotidien précise que c’est hier mercredi que le chef de l’Etat a donné le go de la 3ème Conférence minière à Kolwezi.

Des assises qui mobilisent aussi bien les plus hautes instances du pays que les opérateurs miniers, nationaux comme étrangers, dans la capitale du Lualaba, au moment où la République démocratique du Congo assiste à un boom minier, marqué par la hausse des cours du cobalt, indique le tabloïd.

Le Potentiel ajoute sur le même sujet qu’à l’ouverture à Kolwezi de la conférence minière,

« Joseph Kabila soumet les opérateurs miniers au strict respect du Code minier révisé ».

Il ressort du Potentiel que présent à l’ouverture, mercredi à Kolwezi, de la 3ème édition de la conférence minière de la RDC, le président Joseph Kabila a appelé les entreprises minières à se soumettre scrupuleusement aux dispositions du Code minier révisé. Les instructions du Chef de l’Etat surgissent au moment un moment où un front de refus gagne le secteur minier, piloté essentiellement par les principaux majors miniers présents en RDC, estime le quotidien de l’avenue Bas-Congo.

(14)

Rappel : Les 7 conditions à défaut desquelles une élection sera NULLE.

L’élection est un processus complexe, une machine aux multiples rouages, et il faut que chacun de ceux-ci fonctionne impeccablement pour que l’élection puisse être valable.

Si un seul de ces rouages est défectueux ou grippé, cela met à néant la validité de tout le processus et les élections sont nulles. Schématiquement, ces conditions sont au nombre de sept:

1 – Le corps électoral doit être correctement connu et identifié. Là où, comme en RDC, le dernier recensement remonte au Déluge, ce recensement doit avoir lieu avant que l’on n’envisage d’organiser des élections .

2 – L’organisation pratique et matérielle des élections doit être confiée à une institution neutre et apolitique. C’est actuellement un point d’achoppement en RDC.

3 – Lorsque l’obstination d’un Président, jamais élu comme en RDC, ou simplement arrivé en fin de mandat, rend une Transition indispensable, celle-ci ne peut être présidée que par une personne consensuelle et qui s’engage à ne pas être candidate.

4 – La certification des résultats doit être confiée à un pouvoir judiciaire parfaitement indépendant.

5 – Toutes les opérations, depuis les bureaux de vote jusqu’à la proclamation finale, doivent être parfaitement transparentes, soumises à l’observation, tant des témoins désignés par les candidats que des observateurs nationaux ou internationaux. En particulier, les opérations électroniques doivent être, soit évitées, soit soumises à une surveillance particulièrement scrupuleuse. (Même si elles ne concernent que la transmission des résultats des bureaux locaux au bureau central. Le souci affiché de « gagner du temps »peut cacher une intention de gagner l’élection… en trichant).

6 – Les élections doivent être organisées par ordre d’importance croissante : régionales et locales, d’abord, provinciales et législatives ensuite, présidentielle en fin de parcours.

7 – Là où, comme en RDC depuis les élections de 2011, l’on vit sous un régime illégitime, il ne saurait être question d’impunité. Il faut des enquêtes sérieuses pour déterminer les causes et origines des irrégularités, qu’on punisse les responsables, qu’on les écarte définitivement de toute responsabilité électorale et qu’on en tire les conséquences quant aux futures élections. Il aurait dû y avoir une protestation générale des démocrates de tous les partis, car un démocrate ne saurait accepter que son candidat gagne par la fraude, la corruption et le mensonge.

Il est indispensable que TOUTES ces conditions soient réalisées EN MEME TEMPS. Sans quoi l’on s’expose aux pires aventures telles celles dont la RDC donne, pour son malheur, le triste exemple à l’Univers entier. Dans ce pays, en effet, aucune de ces sept conditions n’a jusqu’ici été respectée.

L’on pourrait ajouter une huitième condition aux sept énumérées ici : le soutien ferme et sélectif de la «communauté internationale » aux démocraties en construction. Mais cela ne dépend pas des pays africains eux-mêmes.

© CongoForum, le jeudi 13 septembre 2018

Referenties

GERELATEERDE DOCUMENTEN

Dans une déclaration datée hier jeudi 11 octobre, lue à la presse par Martin Fayulu, écrit le journal, l’Union pour la Nation Congolaise (UNC), le Mouvement de Libération du

Lambert Mende, porte-parole du Gouvernement congolais: « Nous félicitons Dénis Mukwege pour cette reconnaissance par l’académie Nobel de Suède du travail remarquable qu’il fait

Pour les sociétaires d’Ensemble, comme ce fut le cas avec feu Étienne Tshisekedi wa Mulumba qui, à un moment de l’histoire de la RDC a symbolisé le retour

Ces invalidations en cascade, à propos desquelles la Cour Constitutionnelle devra statuer d’ici le 19 septembre, ont immédiatement fait remonter la tension et alimenté les

D’autant que dans l’opposition, certains membres comme Moïse Katumbi continuent toujours d’espérer d’être repris pour la course à la présidentielle malgré le fait que le

Ce quotidien rappelle que l’évolution de la situation en République démocratique du Congo caractérisée par la désignation au dauphin du président Joseph Kabila Kabange, les

Accusé de vouloir passer outre la Constitution pour se représenter à la présidentielle de décembre, le président Joseph Kabila a finalement décidé de passer la main en

Joseph Kabila n’a pas l’éloquence d’un tribun, et lorsqu’il invoque sa « passion pour le Congo », il préfère aligner des chiffres : 23.000 km de routes et pistes