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Encore des questions? Mme Helène Madinda vous répondra:

helene.madinda@gmail.com.

SOMMAIRE

Un Sommet régional va se tenir à Luanda et il y sera certainement question de la RDC.

JKK y assistera. Dans cette perspective, la presse joséphiste recourt à ses adjectifs les plus fleuri pour faire du « président jamais élu » la vedette ou le Messie attendu pour cette réunion. Ce sommet intervient six jours après que le président de la République Jospeh Kabila ait choisi un dauphin pour la prochaine présidentielle. Ce qui signifie qu’il ne briguera pas de 3e mandat comme le voulaient certains cadres de la Majorité Présidentielle.

D’autre part, dans une déclaration commune signée au siège du Mouvement de libération du Congo (MLC), ce lundi 13 août 2018 à l'issue d'une réunion, les leaders de l'opposition ont lancé un appel au peuple congolais à demeurer vigilant pour obtenir des élections dans le strict respect de la Constitution et de l'accord de la Saint Sylvestre. Le texte de cette déclaration figure à la fin de cette revue.

JKK superstar à Luanda ?

DigitalCongo proclame « Après la grande euphorie consécutive au tout récent acte démocratique et salutaire du Raïs du 8 août 2018 désignant Emmanuel Ramazani Shadary comme son Dauphin, le monde s’est mis en ébullition et tous les regards sont rivés ce 14 août vers Luanda. Six Etats mobilisés sur une diplomatie reposant principalement sur le Sommet régional axé essentiellement sur la RDC et le Soudan du Sud ».

L’Avenir titre : « Joseph Kabila, grande vedette à Luanda ce 14 août 2018 ».

Ce quotidien rappelle que l’évolution de la situation en République démocratique du Congo caractérisée par la désignation au dauphin du président Joseph Kabila Kabange, les accords signés dernièrement au Soudan du Sud pour la paix, mais aussi la situation politico- sécuritaire sur le continent occuperont ce mardi l’agenda des Chefs d’Etat dans la capitale angolaise.

La Prospérité s’exclame qu’après le choix du dauphin par Joseph Kabila, « Luanda : un rendez-vous de vérité s’annonce ! »

Ce quotidien annonce que le Président de la République Démocratique du Congo, Joseph Kabila Kabange, est attendu ce mardi 14 août à Luanda devant ses homologues Africains, entre autres, Joao Lourenço, Paul Kagame, Museveni, Edgard Lungu, et autres, afin de mettre au clair la situation qui prévaut dans la région notamment, en RDC.

A coup sûr, le Raïs devra parler à haute voix de l’évolution des élections prochaines au Congo-Kinshasa. Des stimuli se présentent sur sa présence, car c’était depuis le 17 juin dernier, qu’il était attendu, mais lui-même ne s’était pas présenté.

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S’il y sera cette fois-ci, que dirait-il à ses homologues ? Va-t-il répondre à leur attente ?, se demande La Prospérité. Car, souligne ce quotidien, ces présidents s’entendent à un discours verdict et de concession, c’est-à-dire, qu’ils attendent de Kinshasa un engagement ferme d’un non-report d’élections, à garantir la paix à son peuple en évitant des contradictions poignantes autour du processus électoral en cours.

Forum des As aligne son titre sur celui de L’Avenir : « Sommet régional en Angola, Joseph Kabila attendu en vedette à Luanda ».

FdA qui fait référence à diverses sources, note que le président de la République arrive ce mardi 14 août à Luanda pour prendre part à un sommet régional. Selon le ministre angolais des Affaires étrangères Manuel Agosto au cours d’une conférence de presse vendredi 10 août dernier, il sera question d’analyser l’évolution de la situation en RDC, les accords signés au Soudan du Sud pour la paix mais aussi la situation politico-sécuritaire sur le continent.

Les Dépêches de Brazzaville adopte un ton plus sobre « Joseph Kabila attendu ce 14 août au Sommet régional à Luanda ».

Ce trihebdomadaire annonce quant à lui que Luanda sera sous les feux des projecteurs ce mardi à l’occasion du sommet régional qui réunira, autour du président angolais Joâo Lourenço, une belle brochette de ses pairs africains. C’est autant dire que le Soudan du Sud et la RDC seront au centre des préoccupations.

Le site CasInfo.ca écrit pour sa part que Luanda abrite un sommet régional sur la RDC et le Soudan du Sud, ce mardi. Il découle des informations rapportées par Afrique.lalibre.be, que l’annonce de la tenue de ce sommet a été faite, le weekend dernier par le Ministre angolais en charge des affaires étrangères, Manuela Agosto, au cours d’une conférence de presse. Selon la même source, ces assises visent à analyser l’évolution de la situation en RDC, les accords signés au Soudan du Sud pour la paix et aussi la situation politico-sécuritaire de la région.

Ce sommet qui intervient au lendemain de la visite de travail, à Luanda du Président Kabila, qui vient de désigner son dauphin, synonyme de son retrait du pouvoir, devrait se pencher également sur le processus électoral en cours, en RDC, lit-on sur le site CasInfo.ca Toujours concernant le Sommet régional sur la RDC et le Soudan du Sud, le site 7/7 .cd titre : « J. Kabila et 5 autres Chefs d’État attendus à Luanda le 14 août ». Ce média en ligne cite Manuel Agosto, ministre angolais des Affaires Étrangères, qui a fait l’annonce dudit sommet. Il précise que les chefs d’État qui vont prendre part à ce sommet, devront globalement se pencher sur : 1. L’analyse de l’évolution de la situation en RDC ; 2. Les accords signés au Soudan du Sud pour la paix ; 3. l’évolution de la situation politique et sécuritaire en Afrique.

Selon le patron de la diplomatie angolaise Manuel Agosto, 6 chefs d’État devront normalement prendre part à ces assises. Il s’agit notamment de : – Ali Bongo du Gabon ; – Yoweri Museveni de l’Ouganda ; – Paul Kagame du Rwanda ; – Edgar Lungu de la Zambie

; – Joseph Kabila de la RDC ;– Denis Sassou Ngesso du Congo Brazzaville.

Élection présidentielle / Opposition

Le Phare titre « Loi électorale : faux débats sur Shadary, Bemba, Katumbi… »

Après la renonciation officielle de Joseph Kabila à un troisième mandat, plusieurs officines politiques tentent de distraire l’opinion nationale en lançant de faux débats sur l’éligibilité ou non de certains candidats à l’élection présidentielle du 23 décembre 2018, remarque Le Phare, qui indique que la loi électorale révisée en décembre 2017 « est claire, comme l’eau de roche, sur les critères de recevabilité et d’irrecevabilité des candidatures ».

Pour ce quotidien, ces officines font croire qu’Emmanuel Shadary, le dauphin du Chef de l’Etat actuellement en fonctions, serait inéligible pour avoir postulé comme « candidat indépendant » sans avoir, au préalable, démissionné de son poste de Secrétaire Permanent du PPRD (Parti du peuple pour la reconstruction et la Démocratie) et que Jean-Pierre

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Bemba le serait aussi pour avoir été condamné à une année de prison dans l’affaire de subornation de témoins, encore pendante à la Cour Pénale Internationale.

Le Phare dit se faire le devoir de préciser que l’incise relative à la démission préalable des candidats indépendants de leurs partis ou regroupements politiques avant de se porter candidats à un mandat électif a été évacuée du texte sus-évoqué. « Quant à Jean-Pierre Bemba, il n’est sous le coup d’aucune condamnation définitive dans le dossier de subornation de témoins. En attendant la décision du juge d’appel, sa candidature à la présidentielle ne souffre d’aucune irrégularité », écrit le quotidien.

Forum des As se penche sur la candidature commune de l’opposition et fait savoir que les opposants font bloc et rejettent la machine à voter et exigent le retour de Moïse Katumbi. Néanmoins, fait observer le quotidien, ils félicitent Joseph Kabila pour avoir respecté la limitation constitutionnelle du nombre de mandats présidentiels .

L’opposition a aussi exigé le remplacement du rapporteur de l’UDPS à l’UDPS à la CENI, renchérit 7sur7.cd

« Les leaders de l’opposition exigent l’extirpation des électeurs présumés fictifs estimés à près de 10 millions sur plus de 40 millions d’enrôlés du fichier électoral; l’opposition exige aussi la libération de tous les prisonniers politiques dont Muyambo…ainsi que les militants des mouvements citoyens Lucha et Filimbi », a déclaré Ève Bazaiba, citée par ce média en ligne.

Une autre exigence : le rapatriement de la dépouille du leader historique de l’Opposition, Etienne Tshisekedi, avant les élections, ajoute Actualité.cd

Au sujet de la candidature commune de l’opposition à l’élection présidentielle, Le Potentiel estime qu’Adolphe Muzito et Félix Tshisekedi ont une même vision, et un même idéal. » Pour lui, les deux hommes sont plus que jamais unis autour d’une même vision, venir à bout de la pieuvre de l’Est, et d’un seul idéal, l’alternance démocratique.

MédiaCongo annonce que « les ténors de l'opposition poursuivent les discussions en vue d'une candidature commune »

« Dans une déclaration commune signée au siège du Mouvement de libération du Congo (MLC), ce lundi 13 août 2018 à l'issue d'une réunion, les leaders de l'opposition ont lancé un appel au peuple congolais à demeurer vigilant pour obtenir des élections dans le strict respect de la Constitution et de l'accord de la Saint Sylvestre.

En outre, a-t-on appris, Moïse Katumbi, Jean Pierre Bemba, Félix Tshisekedi, Vital Kamerhe, Martin Fayulu et Freddy Matungulu, tous candidats présidents de la république, poursuivent les concertations en vue de désigner un candidat commun à la présidentielle autour d'un programme commun.

En outre, au cours de cette réunion, ils ont, à l'unanimité, rejeté l'utilisation de la machine à voter et exigé le nettoyage du fichier électoral avant les élections du 23 décembre.

Par ailleurs, les acteurs de l'opposition ont exigé le retour de Moïse Katumbi en RDC en vue de sa participation aux élections.

Sur un autre registre, ils ont estimé que le retrait de Joseph Kabila de l'élection présidentielle n'est qu'une étape car le combat demeure pour la tenue des élections démocratiques, crédibles et transparentes ».

(Cette conclusion énergique rachète un peu le paragraphe inutile et flagorneur qui félicite JKK de finalement respecter la Constitution. Le respect de la Loi est une obligation pour tout le monde. On ne félicite pas les piétons pour traverser dans les clous ou les boucher qui ne vendent pas de viande avariée et toxique ! Il n’y a pas davantage de raison de mêler à des exigences politiques essentielles la question du retour et des obsèques de la dépouille de Tshisekedi. Par contre, les signataires ont grandement raison de rappeler que pour arriver à des élections simplement VALIDES, il y a encore du pain sur la planche ! NdlR)

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Rappel : Les 7 conditions à défaut desquelles une élection sera NULLE.

L’élection est un processus complexe, une machine aux multiples rouages, et il faut que chacun de ceux-ci fonctionne impeccablement pour que l’élection puisse être valable.

Si un seul de ces rouages est défectueux ou grippé, cela met à néant la validité de tout le processus et les élections sont nulles. Schématiquement, ces conditions sont au nombre de sept:

1 – Le corps électoral doit être correctement connu et identifié. Là où, comme en RDC, le dernier recensement remonte au Déluge, ce recensement doit avoir lieu avant que l’on n’envisage d’organiser des élections .

2 – L’organisation pratique et matérielle des élections doit être confiée à une institution neutre et apolitique. C’est actuellement un point d’achoppement en RDC.

3 – Lorsque l’obstination d’un Président, jamais élu comme en RDC, ou simplement arrivé en fin de mandat, rend une Transition indispensable, celle-ci ne peut être présidée que par une personne consensuelle et qui s’engage à ne pas être candidate.

4 – La certification des résultats doit être confiée à un pouvoir judiciaire parfaitement indépendant.

5 – Toutes les opérations, depuis les bureaux de vote jusqu’à la proclamation finale, doivent être parfaitement transparentes, soumises à l’observation, tant des témoins désignés par les candidats que des observateurs nationaux ou internationaux. En particulier, les opérations électroniques doivent être, soit évitées, soit soumises à une surveillance particulièrement scrupuleuse. (Même si elles ne concernent que la transmission des résultats des bureaux locaux au bureau central. Le souci affiché de « gagner du temps »peut cacher une intention de gagner l’élection… en trichant).

6 – Les élections doivent être organisées par ordre d’importance croissante : régionales et locales, d’abord, provinciales et législatives ensuite, présidentielle en fin de parcours.

7 – Là où, comme en RDC depuis les élections de 2011, l’on vit sous un régime illégitime, il ne saurait être question d’impunité. Il faut des enquêtes sérieuses pour déterminer les causes et origines des irrégularités, qu’on punisse les responsables, qu’on les écarte définitivement de toute responsabilité électorale et qu’on en tire les conséquences quant aux futures élections. Il aurait dû y avoir une protestation générale des démocrates de tous les partis, car un démocrate ne saurait accepter que son candidat gagne par la fraude, la corruption et le mensonge.

Il est indispensable que TOUTES ces conditions soient réalisées EN MEME TEMPS. Sans quoi l’on s’expose aux pires aventures telles celles dont la RDC donne, pour son malheur, le triste exemple à l’Univers entier. Dans ce pays, en effet, aucune de ces sept conditions n’a jusqu’ici été respectée.

L’on pourrait ajouter une huitième condition aux sept énumérées ici : le soutien ferme et sélectif de la «communauté internationale » aux démocraties en construction. Mais cela ne dépend pas des pays africains eux-mêmes.

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© CongoForum, le mardi 14 août 2018

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