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08-06-15 / REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE LUNDI (CongoForum)

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08-06-15 / REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE LUNDI (CongoForum) JKK a entamé depuis lundi 1er juin des « consultations présidentielles » avec les différentes couches sociales, en vue de préparer un éventuel dialogue. Certaines organisations sont pour l’organisation d’un dialogue en vue d’amender le calendrier électoral. D’autres par contre s’y opposent et estiment que cela risque d’entraîner un “glissement” du mandat du Président de la République. Le dialogue proposé par Joseph Kabila n’est pas l’affaire des étrangers, a affirmé samedi 6 juin, le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende. La poursuite de ces consultations présidentielles, la motion en gestation contre le ministre Kalumba et le débat sur la répartition des sièges aux élections locales figurent parmi les grands titres développés dans les journaux parus ce lundi à Kinshasa. CF a par ailleurs le plaisir de faire état de ce qui s’est dit à propos de son 10° anniversaire, circonstance qui, par la présence de photos, nous oblige à paraître en PDF.

Dialogue

Forum des As titre « A la suite de sa rencontre avec le Chef de l’Etat, le coordonnateur du MNS est formel : François Muamba : Le dialogue est incontournable ».

D’après ce journal, comme dans une espèce de raisonnement par l’absurde rondement mené, François Muamba Tshishimbi démontre que toutes les hypothèques sur le processus électoral avec en ligne de mire l’horizon 2016 ont vocation à être débattues au dialogue.

Pour avoir vécu intensément les expériences électorales de 2006 et 2011, François Muamba rappelle la violence - y compris armée pour ce qui est de 2006- qui a marqué ces scrutins. Or, la spécificité de 2016, c’est qu’il y a un Président qui achève son deuxième et dernier mandat. Où alors, devrait-on se retrouver pour se prémunir d’éventuelles conséquences fâcheuses des élections à venir ? Telle est la question que se pose ce confrère.

Le Phare annonce «après la Monusco: l’UDPS et sa «feuille de route» à l’UE».

Après en avoir discuté avec les dirigeants de la Monusco le mardi 2 juin 2015, l’état-major politique de l’UDPS (Union pour la démocratie et le progrès social) est allé défendre sa

« feuille de route » le samedi 6 juin auprès de la représentation de l’Union européenne à Kinshasa. Bruno Mavungu, Bruno Tshibala et Joseph Kapika ont expliqué à leurs interlocuteurs les principaux axes de leur «feuille de route», dont des copies étaient déposées à la Ceni, à la Monusco, à l’Union européenne et finalement à la présidence de la République, par le biais de l’émissaire du Chef de l’Etat. «Il s’agit notamment de l’exigence du réexamen du contentieux électoral de 2011, d’une médiation internationale pour le Dialogue inclusif entre le camp du Président de la République et celui de l’Opposition, de l’organisation de ce forum sous un format réduit et pour une courte durée, du refus de tout glissement du calendrier électoral, de l’audit externe du fichier électoral, de la libération des prisonniers politiques, etc.», détaille ce quotidien.

Entre-temps, les consultations présidentielles se poursuivent à Kinshasa en vue de la tenue du dialogue national, rappelle Le Potentiel. La « nécessité du dialogue », le calendrier électoral consensuel », le « financement du cycle électoral 2015-2016 », la « libération des prisonniers politiques », la « réouverture des médias proches de l’opposition fermés » et la « nécessité d’un dialogue où les Congolais doivent se parler» ont été les principaux points abordés vendredi 5 juin à Kinshasa aux consultations menées par le président Joseph Kabila au Palais de la nation, décrit ce journal.

« Par la voix de son secrétaire d’Etat adjoint à la démocratie et aux droits humains : Washington encourage le dialogue entre Congolais » titre encore Forum des As.

Le Secrétaire d’Etat adjoint à la Démocratie et aux droits humains, Tom Malinowski, appelle toutes les forces politiques et sociales à prendre part au dialogue en gestation, pour le bien de tous, insiste-t-il, renseigne FdA. Tom Malinowski s’est exprimé au cours d’une conférence de presse qu’il a donnée hier jeudi 4 juin à la résidence de l’ambassadeur des USA à Kinshasa.

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Le dialogue proposé par le Président Joseph Kabila n’est pas l’affaire des étrangers, a affirmé samedi 6 juin, le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende, d’après Radio Okapi. Il réagissait aux propos du secrétaire d’Etat américain adjoint à la démocratie et aux droits de l’homme, Tom Malinowski. De passage à Kinshasa, il a déclaré que ce dialogue ne devra pas retarder les élections.

Selon Lambert Mende, c’est là un procès d’intention et une ingérence inacceptable dans une affaire intérieure d’un pays souverain. « Ce dialogue n’est pas l’affaire des étrangers.

C’est une affaire des Congolais. C’est un cas type d’une affaire intérieure et domestique.

Nous nous pouvons que rejeter toute tentative d’immixtion des officiels étrangers de quelque pays que ce soit », a déclaré le porte-parole du Gouvernement. Lambert Mende se dit par ailleurs disposé à recevoir des conseils d’amis « mais pas d’injonctions 54 ans après l’indépendance ». « Ceci ne peut être accepté par aucun Congolais digne de ce nom », a-t-il soutenu.

(Il est compréhensible que Mende tienne à son numéro de « souverainiste sourcilleux ».

Tout acteur a tendance à rejouer un rôle dans lequel il a plu. Toutefois, on saisit mal où il y a immixtion ou injonction quand, par exemple, le conseil donné par « l’ami étranger » revient à rappeler une injonction donnée, non par lui, mais par la Constitution congolaise, comme par exemple la limitation de la présidence à deux mandats, ou par la CENI, en ce qui concerne le calendrier des élections. Serait-ce une « immixtion » inadmissible que de rappeler au gouvernement du Congo ce qui été décidé par les Congolais ? Bizarre, non ? Ce serait aussi, sans doute, une « immixtion inadmissible », que de rappeler que les élections de novembre-décembre 2011 ont donné des résultats qu'une personne avisée, réfléchie, d’esprit libre et critique devrait considérer comme nuls, donc sans gagnant. La suite aurait dû être l'annulation pure et simple, des enquêtes sérieuses pour déterminer les causes et origines des irrégularités, qu’on punisse les responsables, qu’on les écarte définitivement de toute responsabilité électorale et qu’on en tire les conséquences quant aux futures élections. Il aurait dû y avoir une protestation générale des démocrates de tous les partis, car un démocrate ne saurait accepter que son candidat gagne par la fraude, la corruption et le mensonge. Au lieu de quoi on n’a assisté qu’à des élucubrations pour défendre la victoire « officielle » de JKK, et à d’autres élucubrations pour défendre celle, tout aussi hypothétique, de Tshisekedi.

Les élections de 2011 avaient été organisées, tout comme celles de 2006, en faisant voter un « corps électoral inconnu », faute de recensement préalable de la population. Ce fait à lui seul suffirait à en « plomber » gravement la crédibilité. Elles ont, par-dessus le marché, été entachées de fraudes et de manipulations à un point tel qu’elles ont donné des résultats qui, en réalité, sont encore inconnus1. Toute autorité prétendue ne relève plus que de la force, de l’intimidation, d’un coup d’état de fait. Le principal ressort de ce coup d’état consiste à progresser, comme si de rien n’était, dans les tâches qui suivent normalement une élection et à mettre le pays et le monde devant le fait accompli. Malumalu, principal responsable de cette absurdité d’élections sans recensement préalable de la population, a été remis à la Présidence de la CENI, ce qui promet encore de beaux jours à l’avenir pour les fraudeurs !

Kalumba

«La motion de défiance [cotre le ministre des Transports et Voie de communications] est désormais imparable», estime Forum des As, annonçant le retour à l’hémicycle, depuis vendredi dernier, des députés de l’Opposition, qui ont mis un terme à leur boycott des

1Les fraudes les plus importantes ayant eu lieu au niveau des centres de compilation, on ne pourrait se rapprocher de la « vérité des urnes » qu’en se référant aux PV des bureaux de vote, dernière opération publique et vérifiée par des témoins. Les chiffres de la CENI ne s’accompagnaient pas de ces PV, les chiffres publiés par l’UDPS, non plus. L’Eglise n’a jamais publié les résultats partiels constatés par ses observateurs malgré cette déclaration du Cardinal Laurent Monsengwo, archevêque de Kinshasa : « Les résultats publiés ne sont conformes ni à la justice ni à la vérité “. On n’a donc que des résultats dont la crédibilité est nulle. Les législatives ont été dignes de la présidentielle, sinon pires. Mais la CSJ a entériné les résultats de la présidentielle et des législatives. Le temps s’est écoulé, les résultats des élections demeureront à jamais inconnus. C’est d’autant plus certain que la CENI a fait incinérer tous les documents relatifs aux élections de 2006 et 2013 en octobre 2014, soit, en ce qui concerne les plus récents, après un délai de trois ans seulement, anormalement court pour ce genre d’affaires

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travaux en plénière sur la procédure d’une motion de défiance ou de censure contre les membres du Gouvernement.

La première victime risque d’être le ministre Justin Kalumba Mwana Ngongo. Plus de 100 députés auraient déjà signé la motion contre lui, pour outrage à la Chambre basse du Parlement. Son péché, c’est d’avoir écrit à Matata Ponyo pour décrier le ” rejet injustifié ” de son projet de loi sur la circulation routière. «Il fustige surtout le président Minaku sur la manière dont il avait conduit les travaux de cette plénière-là au cours de laquelle le projet de loi a été renvoyé par la motion incidencielle d’Henri-Thomas Lokondo, l’élu de Mbandaka», rapporte le journal.

Répartition des sièges

Toujours au Palais du Peuple, La Prospérité parle de vagues derrière la répartition des sièges aux locales: «Samy Badibanga en appelle à la Cour Constitutionnelle !»

« Pour son intervention du haut de la tribune de l’Assemblée nationale, lors du débat général sur le projet de loi portant répartition des sièges aux locales et municipales, Samy Badibanga n’a pas fait les choses à moitié. Il dénonce un projet de loi raté aussi bien dans la forme que dans le fond. Le caractère corrompu du fichier électoral biaise la répartition des sièges. Le 20 octobre prochain, la CENI a prévu d’organiser conjointement les élections municipales et les élections provinciales. Curieux que pour des élections censées se dérouler le même jour, la CENI utilise deux fichiers électoraux différents. Le projet de loi présente 63 groupements sans électeurs et d’autres, avec un seul électeur. Le territoire de Kamonia perd 40.000 électeurs, Idiofa dans le Kwilu (60.000 électeurs), Kabongo dans le Haut Lomami (50.000), Lisala (40.000). Samy Badibanga en appelle à la Cour Constitutionnelle, pour mettre fin à la duplicité du fichier électoral. Il exige également un audit externe impartial et inclusif, pour tirer au clair, toute la situation.

A peine déposé à l’Assemblée nationale pour examen et adoption, le projet de loi portant répartition des sièges aux élections municipales et locales soulève déjà des vagues. La première plénière organisée, le vendredi 5 juin, sur ce projet de loi a donné l’occasion aux Députés nationaux de délier leurs langues. En lui-même, le projet est porteur des germes de conflit. C’est la position exprimée publiquement par Samy Badibanga, Président du Groupe parlementaire UDPS et Alliés. Dans son analyse, il soutient, avec force, que le projet de loi portant répartition des sièges est totalement corrompu par le fichier électoral.

Les deux documents sont liés. Pour qu’une critique sur la répartition des sièges aux locales et municipales tienne la route, il faudrait commencer par analyser, au préalable, le fichier électoral présenté par la CENI. Or, ce fichier électoral est entaché de nombreuses irrégularités. Toutes les opérations de fiabilisation du fichier électoral se sont déroulées dans l’illégalité, affirme Samy Badibanga. Le caractère corrompu du fichier électoral biaise la répartition des sièges. Le 20 octobre prochain, la CENI a prévu d’organiser conjointement les élections municipales et les élections provinciales. Curieux que pour ces élections, la CENI utilise deux fichiers électoraux différents. Tout est raté aussi bien sur le plan de fond que de la forme. Samy Badibanga trouve la terminologie employée par la CENI non conforme à la loi de 2004 portant identification et enrôlement des électeurs. L’article 38, en effet, stipule qu’à tout moment et dans le délai, les listes électorales peuvent être mises à jour en vue de constituer le fichier électoral dans les cas, ci-après : un citoyen à inscrire a atteint la majorité électorale ; un citoyen a recouvert le droit électoral par la perte de la qualité et du statut qui avait empêché son enrôlement ; un citoyen inscrit est déplacé, muté, malade ou décédé». L’article 31 précise que les témoins surveillent toutes les opérations. Ils surveillent la fiabilité des programmes des ordinateurs. Ils ont le droit d’exiger la consignation de toute observation au procès-verbal, avant que celui-ci ne soit placé sous pli scellé». Samy Badibanga poursuit que l’article 38 susvisé précise même la nature de l’opération et les différents cas devant faire partie de l’activité de la mise à jour du fichier électoral. A l’article 2.3 de la loi précitée, le législateur congolais a défini ce qu’il entend par mise à jour des listes électorales. Dans sa définition, il ressort l’expression Révision du fichier électoral en ces termes : mise à jour des listes électorales : l’opération de révision des listes électorales. Samy Badibanga voit dans l’emploi de l’expression

«fiabilisation du fichier électoral», un stratagème destiné à éviter la mise à jour du fichier électoral qui, elle, exige forcément l’enrôlement de nouveaux conformément à l’article 38

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de la loi portant identification et enrôlement des électeurs.

Une mauvaise répartition des sièges

S’attaquant au fond, l’élu de Mont-Amba/Kinshasa évoque ce qu’il qualifie de caractère corrompu du fichier biaisant la répartition des sièges. Ici, il relève que le fichier dit fiabilisé en 2014-2015, base de référence dans le calcul pour le projet de répartition des sièges, est largement corrompu. Le projet de loi présente 63 groupements sans électeurs et d’autres, avec un seul électeur, présumé donc n’être constitué que de son chef, alors que l’entité Groupement, selon la loi n° 10/011 du 18 mai 2010 portant fixation des subdivisions territoriales à l’intérieur des provinces, stipule qu’un Groupement est toute communauté traditionnelle organisée sur base de la coutume et érigée en circonscription administrative sous l’autorité d’un chef désigné selon la coutume, reconnu par le pouvoir public. Il est subdivisé en villages. Donc, le Groupement est composé d’un certain nombre de villages réellement habités par une population réputée électrice», ajoute M. Badibanga.

Qui aborde également la question des Communes à très peu d’électeurs. Il cite, à titre d’exemple, le cas de la Commune de Ndu dans la province de Bas-Uele, avec seulement 16 électeurs, alors que la loi précitée ne confère le statut de Commune qu’à une agglomération à une entité disposant d’au moins 20.000 habitants.

Réduction du nombre d’électeurs

Samy Badibanga ne s’arrête pas là. Il enfonce davantage le clou. Il épingle la non- finalisation de l’opération de fiabilisation du fichier électoral, la désorientation des électeurs du fait de la relocalisation automatique avant et après la fiabilisation, la non- homogénéité des enregistrements dans le fichier électoral, l’intégration dans le fichier électoral des électeurs fictifs ou des bénéficiaires des cartes d’électeur produites en dehors du circuit normal, ainsi que la baisse du nombre total d’électeurs après fiabilisation.

Pourtant, l’opération de fiabilisation s’était assignée comme objectifs, entre autres, la récupération d’un maximum d’électeurs dits «omis» dont le nombre est estimé à 3.262.725, soit 17,98% sur un total de 18.911.572 votants. Ceci suppose, normalement, l’augmentation du nombre initial d’électeurs. Mais, l’on observe une diminution du nombre d’électeurs de 32.024.640 à 30.682.599. Comment expliquer ce paradoxe ? Des territoires perdent ainsi des électeurs. C’est le cas de Kamonia (Lomani, 40.000 électeurs de moins), Idiofa (Kwilu, 60.000), Kabongo (Haut Lomami, 50.000), Lisala (Mongala, 40.000), etc.

L’implication de la Cour constitutionnelle

Pour mettre fin à la duplicité du fichier électoral, Samy Badibanga lance un vibrant appel à la Cour constitutionnelle. L’idée est que la Cour constitutionnelle se penche très rapidement sur cette question afin de proposer une issue, pour éviter la violation des libertés et droits fondamentaux des citoyens, en matière de participation à la direction des affaires publiques. Il a, enfin, exigé qu’un audit inclusif et impartial soit mené sur ce fichier électoral de manière à tirer au clair, toute la situation ».

Dans un communiqué, l’ONG Aprodec abonde dans le même sens. Cette organisation dit ne pouvoirf que « s'étonner du fait que le Ministre de l'Intérieur Monsieur Evariste BOSHAB, un constitutionnaliste, ai pu déposer devant la représentation nationale un tel projet de Loi se caractérisant par une violation flagrante des articles 5, 11 et 12 de la Loi fondamentale.

Les personnes ayant atteint l'âge de 18 ans révolus depuis la clôture au mois de juillet 2011 des dernières opérations d'identification des électeurs n'ont pas pu s'inscrire sur la liste électorale. En effet, la CENI n'a pas prévu l'ouverture de centre d'inscription et d'enrôlement pour cette catégorie de citoyens.

Comment sans avoir réalisé l'audit externe du fichier électoral la CENI a t-elle fixée le nombre d'électeurs réellement enrôlés par elle et qui sert de référence pour établir le quotient électoral ainsi que le nombre de sièges à pourvoir au niveau des assemblées provinciales et locales ?

Comment est ce que le ministre de l'Intérieur Monsieur Evariste BOSHAB sachant que la carte d'électeur sert de facto de carte d'identité peut il cautionner une telle méthodologie qui favorise la falsification grossière du nombre d'électeurs par la CENI ainsi que la circulation de documents qui ne permettent pas d'établir avec certitude l'identité de leur détenteur ?

Le ministre de l'Intérieur devra également s'expliquer sur l'existence d'entités locales ne

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répondant pas aux normes définies dans la Loi portant fixation des subdivisions territoriales à l’intérieur des provinces.

A ce propos, nous observons que contrairement à ce que la CENI laisse entendre - en raison des distances à parcourir pour atteindre les différents centres d'inscription qu'elle et l'ex-CEI ont ouverts en 2010- 2011 - de nombreux citoyens dans l'arrière pays ne s'y sont même pas rendu. Ainsi, il n'est pas surprenant que dans certaines de ces contrées qu'il n'y ait tout simplement aucun électeur ! »

Divers

« Kongo central : le 44ème anniversaire du Chef de l’Etat fêté avec faste », titre à la Une L’Observateur. Selon ce dernier, Matadi la capitale de la province du Kongo central, étaot en ébullition ce 4 juin 2015. Et pour cause écrit-il, cette date a marqué comme chacun le sait, le 44ème anniversaire de naissance du Président Joseph Kabila Kabange, et bien entendu, de sa sœur Jumelle, l’honorable Jaynet Kabila Kiungu.

ACP titre « Nord-Kivu : Près de 11 milliards USD nécessaires pour le financement de 16 projets de développement de la province »

Le gouverneur de la Province du Nord-Kivu, Julien Paluku Kahongya a estimé à 11 milliards de dollars américains les besoins de sa juridiction pour financer 16 projets de développement à réaliser dans les 10 prochaines années en vue d’améliorer le bien-être de ses administrés, selon l’agence.

Cette projection a été faite au cours de la cérémonie de clôture samedi 06 juin des travaux de la 2ème Edition du forum économique de cette province qui a regroupé à Goma, du 02au 06 juin 2016, les opérateurs politiques, les délégués de la société civile et les hommes d’affaires congolais et étrangers venus de quatre coins du monde afin de plancher sur les possibilités de booster le développement du Nord-Kivu grâce à la paix qui s’y recouvre progressivement.

10° anniversaire de CongoForum

Sur son site d’Info en ligne des Congolais de Belgique, et sous le titre « Média.

L’urgence d’un meilleur Congo s’invite aux dix ans de congoforum.be » , Cheik Fita donne de l’événement les compte-rendu suivant.

1° rang de G à D. : Thierry Delforge, Denis Bouwen (CF), Guy De Boeck (CF), Rina Rabau (Bana Leuven), Nadia Nsayi (Bana Leuven)

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« Samedi 6 juin 2015 au KVS ( Koninklijke Vlaamse Schouwburg = Théâtre Royal Flamand) à Bruxelles, le site Internet congoforum.be a célébré ses 10 ans d’existence. Pour commémorer cet anniversaire, les responsables du site ont organisé une journée conviviale d’échanges autour du rôle de l’information dans les relations belgo-congolaises.

Après les mots de bienvenue par Hélène Madinda, présidente et Denis Bouwen, vice- président, deux communications ont été données : "Dix ans de travail de CongoForum", par Suzanne Monkasa, et «Relations belgo-congolaises" par Nadia Nsayi, Policy officer Central Africa, Pax Christi Vlaanderen & Broederlijk Delen.

Suivra un débat : l’information, (via congoforum.be notamment) a-t-elle suffi à rapprocher les populations belges et congolaises en vue d’un décollage durable de la RD Congo ?

Thierry Michel et Peter Verlinden

Après la pause-café, ce sera au tour de deux grands hommes de média belges de jeter un regard sur la RD Congo de ces dernières décennies : Peter Verlinden, journaliste à la VRT et Thierry Michel, cinéaste réalisateur, auteur de plusieurs films sur le Congo.

Actualité oblige, à la fin de la manifestation, parole sera donnée à deux membres du mouvement citoyen Filimbi : Franck Otete et Floribert Anzuluni. Ils ont fait part de leur expérience d’engagement citoyen qui a bizarrement provoqué en mars 2015, le courroux du régime de monsieur Joseph Kabila avec des arrestations et des embastillements aveugles au point que certains membres du mouvement se retrouvent aujourd’hui en exil

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forcé. Pourquoi ? Pince sans rire, les autorités de Kinshasa les poursuivent pour

« terrorisme » ! La raison ? Avoir utilisé la symbolique du sifflet et du carton rouge.

MM. Franck Otete et Floribert Anzuluni

Autant durant les exposés que dans les différentes interventions du public, quelques gros traits ont émergé :

• Depuis son indépendance jusqu’à ce jour, la RD Congo va mal et est mal dirigée ;

• Dans l’esprit de beaucoup de Congolais, le cordon ombilical avec l’ancienne métropole ne semble pas avoir été coupé alors les paramètres internationaux ont changé complètement, la Belgique n’ayant plus le poids politique qu’elle avait dans le temps par rapport au Congo.

Les intérêts belges en RD Congo ont fortement diminué.

À défaut d’être hypocrites, les relations entre officiels de la Belgique et du Congo font un effort pour rester polies.

S’il y a nécessité et urgence que les Congolais prennent en main leur destinée grâce à l’activisme des jeunes et des femmes notamment, des voix s’élèvent pour dénoncer la présence d’une main cachée qui ne veut toujours pas qu’à la tête du pays, il y ait un homme que les Congolais se seront eux-mêmes souverainement choisi, et pas un dirigeant imposé de l’extérieur.

Par rapport aux milliards de dollars qui disparaissent par la fraude minière, forestière ? La corruption des dirigeants… Le montant de la coopération belge apparaît bien dérisoire au point que le journaliste Peter Verlinden lancera : « Le Congo est plus riche que la Belgique ! »

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Et l’information dans tout cela ? Est-elle conséquente sur congoforum.be ? L’est- elle autant dans les grands médias et l’image qu’ils donnent de la RD Congo ? Tant en Belgique qu’en RD Congo, il y a aujourd’hui une nouvelle génération de citoyens : des jeunes tous moulés dans une grande mondialisation. Le

traitement et la diffusion de l’information devrait

désormais tenir compte d’eux. Pour le Congo, ici et là-bas, ces jeunes veulent un nouveau Congo.

Anniversaire oblige, la

journée s’est terminée par la dégustation de quelques mets typiquement congolais ».

(Pour toutes les photos : © Cheik Fita)

© CongoForum, le lundi 8 juin 2015

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d’avance! Encore des questions? Mme Helène Madinda vous répondra:helene.madinda@gmail.com.

Referenties

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Il s’agit essentiellement des matériels et des documents électoraux relatifs aux scrutins de 2006 et de 2011 et dont certains ont été utilisés, alors que

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