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05/01/15/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE LUNDI (CongoForum)

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05/01/15/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE LUNDI (CongoForum)

Le séjour de Joseph Kabila au Katanga intrigue la presse congolaise, de sorte que presque tous les journaux en parlent. JKK doit rencontrer les notables de cette province ce lundi. Il y a aussi une belle brochette d’articles de circonstance, qui concernent soit le Nouvel An, soit la célébration de Martyrs. Il y a aussi du « réchauffé » au menu, avec quelques commentaires tardifs sur le message de JKK au Nouvel An.

Meilleurs vœux…

Le Phare, tout en souhaitant une heureuse année 2015 à ses lecteurs sur fonds de feu d’artifice, intitule son article de circonstance « Après les fêtes, … les incertitudes »

« En l’espace d’une semaine, le Kinois s’est battu pour bien fêter la Noël et le Nouvel An. En plus de se souhaiter les vœux de bonheur, santé, réussite, longévité, etc., c’était aussi le moment pour plusieurs familles de faire le bilan de manière générale de l’année 2014. Au-delà de cet aspect festif, c’était l’occasion propice pour évaluer ce qui avait marché ou pas afin de prendre de bonnes résolutions pour que l’année 2015 qui vient de débuter commence sous de bons auspices et soit meilleure.

Dès le réveil ce lundi 5 janvier 2015, tous devront affronter le quotidien et un avenir incertain qui se présente à eux. Trois domaines sont particulièrement concernés, parmi lesquels l’éducation, économie et la santé.

De nombreux parents, devront faire face à leurs responsabilités, notamment payer les différents frais exigés par les écoles et les universités pour que les enfants ne soient pas renvoyés à la maison et continuent à apprendre normalement.

Et quant on connaît l’environnement économique morose dans lequel vit la République Démocratique du Congo et le niveau de paupérisation atteint par sa population, c’est avec un cœur serré et beaucoup d’inquiétudes que de nombreux ménages redoutent ce moment des retrouvailles avec les milieux scolaire et universitaire.

Car, le danger est que, sans ressources financières conséquentes et suffisantes, beaucoup de ces enfants ne puissent pas achever leur année scolaire et académique en cours. Ils finiront ainsi par aller grossir les rangs de tous les analphabètes, Kuluna de triste mémoire et autres marginaux qui ont raté leur scolarité et qui ne peuvent ni prendre le train ni le suivre. Dans ce chapitre scolaire, la paix doit absolument revenir à l’est du pays où des milliers d’enfants vivent dans une insécurité chronique depuis prêt de vingt ans. Sinon, ces enfants congolais seront exclus du système scolaire.

Pour les fonctionnaires et agents de l’Etat, c’est le moment attendu pour que le gouvernement Congolais améliore leurs conditions salariales pour qu’ils sortent de la précarité. Cela du fait que, jusqu’à la preuve du contraire, le fonctionnaire de l’Etat, clochardisé vit en dessous du seuil de la pauvreté. Et puisque le gouvernement parle de l’amélioration du cadre macro économique, il serait alors tout à fait normal que le premier palier du barème de Mbundi soit enfin appliqué.

Il faut compter avec le ras-le-bol des tous les syndicats de l’administration publique qui avaient déjà manifesté à plusieurs reprises de signes de mécontentements, particulièrement, celui du personnel scientifique, administratif et ouvrier, qui attend les cinq cent millions des francs qui avaient été promis par le gouvernement depuis deux maintenant, afin de gommer les écarts de salaires constaté dans le secteur universitaire.

Des soins de santé très coûteux ne permettent à la population Kinoise un accès à des soins de qualité. Faute d’aller voir des spécialistes dont les consultations ne sont pas à la portée de tout le monde, c’est le règne de l’automédication, de la débrouille et un recours systématique à tous les charlatans. La population espère que sa santé sera désormais prise en charge. Car, sans une population saine de corps et d’esprit, aucun développement n’est possible ».

Katanga

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« Le couple présidentiel offre un diner de cœur aux enfants du Katanga ». D’après l’ACP, c’est sous une tente géante installée en plein air de la ferme présidentielle « Espoir », située sur la colline du village Kashamata dans la périphérie de la ville de Lubumbashi que le Chef de l’Etat a offert ce diner aux enfants de toutes les couches sociales de la population katangaise.

Forum des As titre « Des notables Katangais autour de Kabila ce lundi à Lubumbashi »,.

En séjour au Katanga depuis deux semaines, le Raïs entend mettre un terme au malaise dans sa province d’origine, note ce journal. Quand Joseph Kabila n’est pas dans sa ferme de Kundelungu, il séjourne à Lubumbashi. « Loin d’être une villégiature, la retraite du Raïs sur ses terres katangaises revêt une signification hautement politique. Si ce n’est pas une opération reconquête, ça y ressemble fortement », indique FdA.

Affaire fiscale Panzi/Mukwege

Le Phare titre « Dr Denis Mukwege en colère : les comptes de l’hôpital de Panzi saisis par la DGI » Au fil des années, Panzi s’est spécialisé dans l’accueil, le traitement médical et le suivi psycho-social des femmes victimes de violences sexuelles : 40.000 d’entre elles ont bénéficié des opérations, parfois très délicates, des soins et des secours matériels proposés par l’hôpital. Dans l’immédiat, le personnel de Panzi, lui, craint de ne plus pouvoir assurer les soins aux malades, acheter des médicaments et poursuivre le fonctionnement normal d’un hôpital où les femmes de la région retrouvent force et espoir…

« Le Dr Denis Mukwege, médecin Directeur de l’hôpital de Panzi a tenu ce vendredi 2 janvier 2015 une conférence de presse. Il a, à cette occasion, tenu à éclairer l’opinion sur l’affaire de la saisie des comptes de l’hôpital par la Direction générale des impôts (DGI).

Après la lecture du communiqué de presse de l’HGR Panzi dénonçant entre autre la discrimination, il a bien voulu répondre aux questions des journalistes afin d’éclairer l’opinion sur ce qui se passe actuellement ».

L’échange de questions et de réponse qui suit nous a semblé inutilement long et embrouillé. On peut en résumer l’essentiel commesuit :

1. Quel est le statut de l’hôpital de Panzi ?

L’institution créée en 1999 par la 8eme CEPAC (Communauté chrétienne des églises du Christ au Congo) possède le statut d’hôpital de référence pour la zone de santé d’Ibanda, au Sud de Bukavu. Au titre de médecin-chef, le Docteur Denis Mukwege, est donc un agent de l’Etat congolais, comme les autres membres du personnel.

2. Quelles sont les ressources de Panzi ?

Soixante pour cent des patients (femmes, malades du Sida, indigents) étant insolvables et soignés gratuitement l’essentiel des ressources de l’hôpital vient de contributions extérieures, coopérations étrangères ou dons. Ces apports permettent non seulement de fournir des soins de qualité auxquels s’ajoute un volet social, mais ils permettent de payer des primes qui s’ajoutent au salaire officiel du personnel, où un médecin perçoit 70 dollars par mois. Jusqu’à présent, dans aucun secteur de la fonction publique, ces primes ne sont pas taxées.

Grâce aux plaidoyers internationaux du Dr Mukwege, les soutiens extérieurs se sont multipliés et de nombreux prix ont permis le développement de la « Fondation Panzi », qui assure un soutien psychologique et matériel aux femmes victimes de violences.

Régulièrement audité par les bailleurs (Banque Mondiale, Union européenne..) qui vérifient la régularité des comptes, Panzi est devenu une référence médicale dans la région, au même titre que l’hôpital Heal Africa à Goma.

2. Quelle est la crise survenue fin décembre 2014 ?

Le personnel de l’hôpital de Panzi, le 31 décembre, a mené un « sit-in » devant le siège de la Division générale des impôts à Bukavu, afin de protester contre le non paiement des salaires, du au fait que les comptes de l’hôpital ont été vidés avec la complicité du siège local de la banque BCDC. Cette saisie n’est que l’un des éléments d’un recouvrement plus large, la DGI estimant que les impôts dus, depuis 2012, avec effet rétroactif, s’élèvent à un total de 600.000 dollars. Depuis deux ans en effet, une loi

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impose à toutes les structures travaillant pour l’Etat de s’acquitter d’un impôt portant sur les salaires du personnel. Cependant, tous les hôpitaux de référence du pays en ont été dispensés jusqu’à présent. Panzi considère comme discriminatoire le fait d’être le seul hôpital à devoir s’acquitter de cette taxe qui porte non seulement sur les salaires officiels mais aussi sur les primes rendues possibles par des contributions extérieures.

3. La taxation de l’hôpital de Panzi a-t-elle un aspect politique ?

Les nombreux prix remportés par le Docteur Mukwege suscitent bien des jalousies : les uns s’inquiètent de sa notoriété croissante, d’autres s’interrogent à propos de la destination donnée aux fonds reçus par le médecin-chef de Panzi. La réalité est cependant très simple : le docteur Mukwege est rémunéré comme un agent de l’Etat congolais, tandis que les prix et récompenses qu’il reçoit servent à financer la Fondation Panzi, une fondation privée, dont les comptes sont régulièrement audités.

Les actions de la Fondation Panzi sont multiples : création de cliniques mobiles soignant les malades dans les régions reculées, de cliniques juridiques assurant la défense juridique des victimes, actions psycho sociales visant à réhabiliter les femmes sur le plan psychologique et matériel, campagnes d’opérations destinées à opérer les femmes souffrant de fistules vésico vaginales.

La « rage taxatoire » actuelle pourrait avoir un soubassement politique, depuis que les plaidoyers menés par le Dr Mukwege ont fait de lui le lauréat du prix Sakharov 2014 et un possible candidat au prix Nobel de la paix.

Mais surtout, le Docteur Mukwege s’est aventuré sur un terrain glissant : dénonçant l’impuissance de la communauté internationale, il a aussi critiqué l’autorité congolaise, estimant qu’elle était incapable de protéger efficacement les populations civiles. Estimant qu’il avait le droit de s’exprimer en tant que simple citoyen, le médecin-chef de Panzi a aussi critiqué les projets de modification de la Constitution et, sa notoriété aidant, il est devenu, presque malgré lui, un leader d’opinion, ce qui l’a exposé aux suspicions du pouvoir et au zèle des « petits chefs »…le

Y’a-t-il une relation entre cette mesure de confiscation des comptes de l’hôpital et la déclaration du Dr Mukwege contre la révision de la constitution ?

« Moi, je ne veux pas entrer dans des spéculations. Il faut poser la question à ceux là qui agissent s’il y a d’autres soubassements », a répondu Dr Mukwege.

« Vous me posez la question pourquoi seulement maintenant ? Je crois que cette question, il faut la poser à ceux là qui ont posé cet acte. Je parle des faits et ne voudrait pas aller au- dela des faits constatés », a souligné Dr Mukwege

Il a aussi insisté sur la responsabilité de l’Etat pour le fonctionnement de l’hôpital. « Je le dis et je le répète, dans le monde entier, le budget de santé de l’Etat, c’est pour soutenir et rendre les soins de santé accessibles à la population. Et jamais on ne peut espérer qu’un malade atteint du Vih sida, de la tuberculose, un malade alité puisse renflouer les caisses du trésor public. c’est l’inverse. Je crois que c’est plutôt le trésor public qui doit renflouer les caisses du service public pour que la population ait accès aux soins. Et moi je ne conçois pas du tout que l’argent des dons des particuliers, des dons de l’extérieur que nous recevons à l’hôpital de Panzi pour soigner les vulnérables soit ponctionné par le trésor public. Ca, c’est vraiment le monde à l’envers », souligne Dr Denis Mukwege.

Au de-là de tout, le médecin Directeur de l’hôpital de Panzi dit faire confiance à la justice pour dénouer cette situation et ouvrir des négociations. « J’aimerais seulement que le droit soit dit. Je vais continuer à faire confiance à ma justice. Je vais continuer à faire confiance à mon pays et à mon peuple. Je vais continuer à espérer que les choses peuvent changer et peuvent aller dans la bonne direction. Je crois qu’il faut avoir des hommes et femmes de bonne volonté qui peuvent comprendre l’appel que nous faisons et qui puissent se dire que le mal a trop duré et il faut l’endiguer», a ajouté Dr Mukwege.

Pour le Dr Mukwege, cette question devait être gérée entre congolais. « C’est pour cette raison que depuis le 31 octobre, vous n’avez rien entendu de cette question.

Effectivement, moi, j’ai espéré que les autorités de notre pays allaient prendre la décision qu’il faut et cette décision, c’est nous remettre dans nos droits ».

Dans un communiqué de presse du 1 janvier 2015, l’Hôpital général de référence de Panzi dénonce la discrimination dont il est victime, la violation des droits de l’homme entraînée par cette mesure, dont le droit à la santé, à la vie, aux salaires des agents, le

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dysfonctionnement de l’appareil judiciaire et les vices de procédures fiscales ayant conduit à la saisie de ses comptes.

Martyrs

« 04 janvier 1959 - 04 janvier 2015 : Les Congolais se souviennent des émeutes à la place YMCA ». D’après l’Agence Belga, citée par le journal L’Avenir, en 1959, une réunion de l’Abako, tenue dans un bâtiment de l’YMCA à Kinshasa, a donné lieu à des échauffourées entre les participants à la réunion et la police. L’incident se fut produit le 04 janvier dans la commune de Kalamu.

Message du Nouvel An / Processus électoral

La Prospérité titre en manchette « Elections locales : 2015, l’appel de Kabila aux

congolais ! ».

Comme il l’avait déjà dit, lors de son discours sur l’état de la nation, le 15 décembre dernier devant le Parlement réuni en Congrès, écrit la consœur, Joseph Kabila Kabange confirme la tenue, pour cette année 2015, des élections locales, municipales et urbaines.

En marge du message de vœux à la nation, il confirme également le lancement, au courant de cette même année, du recensement de la population, souligne le journal

Le Potentiel titre à la Une « Révision de la loi électorale, nationalité congolaise d’origine : la polémiqué électorale ».

« Nul ne peut être candidat à l’élection du président de la République s’il ne remplit les conditions ci-après : 1. Posséder la nationalité congolaise d’origine », stipule l’article 72 de la Constitution… L’avant-projet de loi électorale, ayant comme matrice la proposition amendée du député Delly Sessanga reprend, in extenso, cette disposition. Là n’est pas le problème. La grande crainte réside dans l’interprétation discriminatoire que des esprits malintentionnés pourraient en faire…

(Il s’agit d’interprétations restrictives qui exigent non seulement que l’on soit « Congolais de naissance » mais que l’on ait deux parents eux-mêmes congolais. Cela permettrait « à la tête du client », de repousser des candidats métis comme Kengo ou Katumbi, ou ayant un parent étranger. Il y a d’autre part l’énervante question de la double nationalité de certains politiciens, qui fait l’objet d’un moratoire de trois mois… depuis six ans ! NdlR) Il faut rappeler que les élections de novembre-décembre 2011 ont donné des résultats qu'une personne avisée, réfléchie, d’esprit libre et critique devrait considérer comme nuls, donc sans gagnant. La suite aurait dû être l'annulation pure et simple, des enquêtes sérieuses pour déterminer les causes et origines des irrégularités, qu’on punisse les responsables, qu’on les écarte définitivement de toute responsabilité électorale et qu’on en tire les conséquences quant aux futures élections. Il aurait dû y avoir une protestation générale des démocrates de tous les partis, car un démocrate ne saurait accepter que son candidat gagne par la fraude, la corruption et le mensonge. Au lieu de quoi on n’a assisté qu’à des élucubrations pour défendre la victoire « officielle » de JKK, et à d’autres élucubrations pour défendre celle, tout aussi hypothétique, de Tshisekedi.

Les élections de 2011 avaient été organisées, tout comme celles de 2006, en faisant voter un « corps électoral inconnu », faute de recensement préalable de la population. Ce fait à lui seul suffirait à en « plomber » gravement la crédibilité. Elles ont, par-dessus le marché, été entachées de fraudes et de manipulations à un point tel qu’elles ont donné des résultats qui, en réalité, sont encore inconnus1. Toute autorité prétendue ne relève

1 Les fraudes les plus importantes ayant eu lieu au niveau des centres de compilation, on ne pourrait se rapprocher de la « vérité des urnes » qu’en se référant aux PV des bureaux de vote, dernière opération publique et vérifiée par des témoins. Les chiffres de la CENI ne s’accompagnaient pas de ces PV, les chiffres publiés par l’UDPS, non plus. L’Eglise n’a jamais publié les résultats partiels constatés par ses observateurs malgré cette déclaration du Cardinal Laurent Monsengwo, archevêque de Kinshasa : « Les résultats publiés ne sont conformes ni à la justice ni à la vérité “. On n’a donc que des résultats dont la crédibilité est nulle. Les législatives ont été dignes de la présidentielle, sinon pires. Mais la CSJ a entériné les résultats de la

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plus que de la force, de l’intimidation, d’un coup d’état de fait. Le principal ressort de ce coup d’état consiste à progresser, comme si de rien n’était, dans les tâches qui suivent normalement une élection et à mettre le pays et le monde devant le fait accompli. Malumalu, principal responsable de cette absurdité d’élections sans recensement préalable de la population, a été remis à la Présidence de la CENI, ce qui promet encore de beaux jours à l’avenir !

FDLR

« Les 15 et 16 janvier 2015 à Luanda : les dirigeants africains décident du sort des Fdlr », annonce AfricaNews qui dit que ces dirigeants vont sceller le sort des Fdlr en Angola car ces derniers n’ont pas pu respecter l’ultimatum leur imposé par la Cirgl et la Sadc.

Alors que l'on semble s'acheminer vers des opérations contre les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), le groupe d'experts des Nations unies pour le Congo devrait rendre publique dans les prochains jours son rapport annuel. Une dizaine de pages de ce rapport, dont RFI a obtenu copie, est consacrée aux FDLR.

Le constat des experts onusiens est sans ambiguïté : les FDLR n'ont pas démontré une volonté manifeste de désarmer. Les experts soulignent deux types de difficultés : les complicités locales entre l'armée congolaise et les FDLR, mais aussi la présence de réfugiés rwandais avec les combattants.

MLC

Le Phare titre « Luhaka rebondit avec le Comité Exécutif »

« Alors qu’on le donnait pour définitivement exclu du Secrétariat Général du MLC et de ce parti depuis le 08 décembre 2015, Thomas Luhaka vient de se signaler, le week-end dernier, avec un message de vœux adressé au « Chairman » Jean-Pierre, aux cadres et aux militants de base, dans un document daté du 03 janvier 2015, qu’il a cosigné avec 18 Secrétaires Nationaux. Selon les proches du Vice-Premier ministre et ministre des PTT/NTIC, il siège dans le Gouvernement Matata II avec la bénédiction du chef du Parti, qui avait du resté donné son aval à sa participation aux Concertations Nationales (septembre-octobre 2015).

Jusqu’à preuve du contraire, il bénéficie non seulement de la confiance et du soutien de Jean-Pierre Bemba, mais aussi de l’écrasante majorité des Fondateurs et des Secrétaires Nationaux (ministres du gouvernement MLC).

Selon les mêmes milieux, la nomination et l’investiture d’Eve Bazaiba comme Secrétaire générale du MLC seraient nulles et de nul effet, car décidées par des personnes qui auraient falsifié un document portant la signature du «Chairman». Comme preuve supplémentaire de la non déchéance de Thomas Luhaka, l’on signale que la prétendue remplaçante du précité au Secrétariat général n’a jamais procédé à la remise-reprise avec celui-ci. Par ailleurs, son bureau de travail au siège du parti n’est ni scellé, ni descellé. L’administration d’Eve Bazaiba, souligne-t-on, fonctionnerait dans la rue.

Très optimiste, l’entourage du Vice-Premier ministre et ministre des NTIC prévient que dans un avenir proche, celui-ci va mettre fin à ce qui paraît comme une épreuve de force au niveau du Secrétaire Général du MLC et sanctionner tous les perturbateurs de l’ordre institutionnel établi par les animateurs des instantes dirigeantes investies par le « Chairman » lui-même. Dès qu’il se sera libéré des taches de mise en place de son cabinet et de prise de contact avec les opérateurs du secteur des télécommunications, indique-t- on, Thomas Luhaka promet de mettre un terme à la confusion entretenue au niveau du

présidentielle et des législatives. Le temps s’est écoulé, les résultats des élections demeureront à jamais inconnus. C’est d’autant plus certain que la CENI a fait incinérer tous les documents relatifs aux élections de 2006 et 2013 en octobre 2014, soit, en ce qui concerne les plus récents, après une délai de trois ans seulement, un délai anormalement court pour ce genre d’affaires.

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Secrétariat général et mettre hors d’état de nuire tous ceux qui tentent de perturber son fonctionnement à partir du siège.

En cette année électorale, son souci est de remobiliser au plus tôt les cadres et les militants de base autour de la conquête du pouvoir à partir des entités de base (communes, secteurs, villes, provinces) avant de viser le Parlement (Sénat et Assemblée Nationale) ainsi que de la présidence de la République ».

© CongoForum, le lundi 5 janvier 2015

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