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21 01 19/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE LUNDI (CongoForum) SOMMAIRE

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21 01 19/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE LUNDI (CongoForum) SOMMAIRE

La Haute-Cour a confirmé, ce dimanche 20 janvier vers 1h00 du matin, les résultats provisoires de l'élection présidentielle, publiés par la commission électorale, et proclamant Félix Tshisekedi comme président de la République élu aux élections du 30 décembre 2018 en République démocratique du Congo. Les deux requêtes de Martin Fayulu contestant la victoire de Félix Tshisekedi ont été déclarées recevables mais non fondées.

Selon l'arrêt de la Cour constitutionnelle, le candidat de Lamuka , Martin Fayulu, arrivé deuxième à la présidentielle du 30 décembre , n'a apporté aucune preuve de sa prétendue victoire avec 11millions de voix. Par conséquent, Félix Tshisekedi devient officiellement le 5 ème président de la RDC, étant donné que l'arrêt de la Cour constitutionnelle est sans appel et irrévocable. Pour sa part, la requête du candidat Théodore Ngoy, demandant l'annulation des résultats provisoires, a été jugée irrecevable. Ce sont bien sûr là les nouvelles principales de ce lundi 21 janvier 2019.

Dans le monde entier, on distingue, parmi les magistrats, ceux de la magistrature assise et ceux de la magistrature debout. La RDC en a qui relèvent d’une troisième catégorie : la magistrature couchée, aplatie et prosternée.

Dernier tableau de la Farce Electorale

MEDIA CONGO PRESS et Prunelle RDC , titraient, dès le 20.01.2019, « Félix Tshisekedi, nouveau président de la RDC: ce que la Cour constitutionnelle a déclaré »

« C’est désormais clair. Félix Tshisekedi est le nouveau président de la République Démocratique du Congo. C’est la Cour Constitutionnelle de la RDC qui le confirme dans son audience de ce samedi 19 janvier 2019, confirmant ainsi la décision de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI).

Bien avant, la Cour Constitutionnelle de la République Démocratique du Congo a balayé une à une les requêtes du candidat président Martin Fayulu sur les résultats de la présidentielle de décembre 2018.

Dans son arrêt sur le contentieux électoral la haute Cour de la République Démocratique du Congo s’est déclarée « compétente » pour examiner les deux requêtes de la Dynamique de l’opposition mais déclare la première irrecevable, en raison d’un défaut de qualité.

Sur les données portant la non compilation des résultats, la Cour Constitutionnelle considère que toutes les données ont été « consolidées », et estime que considère l’argument sur compilation comme non-fondé.

La haute instance judiciaire considère que la demande de correction des résultats faite par Martin Fayulu comme recevable mais « non-fondé faute de preuves ».

En clair, la Cour Constitutionnelle est formelle : Martin Fayulu n’a apporté aucune preuve des résultats. Pas donc lieu de passer au recomptage. Elle a tout de même relevé que tous les résultats à tous les niveaux (bureaux de vote, territoires, provinces, national) auraient été certifiés par le président de la CENI, Corneille Nangaa.

Les jugent considèrent que la demande de recomptage des voix est exceptionnelle, que la demande est « absurde » et que la « demanderesse » n’a apporté aucune preuve et rejette, par la même occasion la demande d’audition des missions d’observation « sans objet ».

Concernant la requête relative à l’annulation du vote pour la présidentielle à Beni / Butembo la Cour considère comme « recevable mais non fondée », car « cas de force majeure »

La cour a aussi rejeté le recours de Théodore Ngoy, la déclarant non recevable.

En effet, le candidat Theodore Ngoy demandait l’annulation des scrutins à cause de l’annulation du vote de la présidentielle à Beni, Butembo et Yumbi.

Les avocats de la Coalition Lamuka soutenant Martin Fayulu avaient déjà décidé de vider la salle en signe de protestation contre ces résultats de la haute Cour de la RDC.

Rappelons que les décisions de la haute Cour sont irrévocables et ne sont pas susceptibles de recours ».

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Des résultats malgré tout contestés tout de suite par plusieurs organisations nationales en tête desquelles la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO). L’Union Africaine avait également émis des doutes sur l’issu de ce scrutin en appelant les autorités congolaises à suspendre la proclamation des résultats définitifs en attendant des tractations entre acteurs politiques et une délégation de l’UA qui arrive en principe à Kinshasa dès le début de la semaine.

Par contre, la seule femme candidate à l'élection présidentielle du 30 décembre, Marie José Ifoku, a félicité le président Félix Tshisekedi via son compte twitter.

"Incroyable, le peuple congolais pour la première fois de son histoire est entrain de vivre une alternance. Félicitation à Félix Tshisekedi le 5 président de la RDC", a déclaré madame Marie José Ifoku.

Martin Fayulu se déclare « Président légitime »

Martin Fayulu, le candidat de la coalition Lamuka, rejette la décision de la Cour constitutionnelle et demande à la population de s’opposer à la confirmation de Félix Tshisekedi comme président. Le candidat malheureux à cette élection, a réagi lors d'un point de presse en se déclarant comme étant le « président légitime de la République ».

« Je me considère comme le seul Président légitime de la RDC. Dès lors je demande au Peuple congolais de ne pas reconnaître tout individu qui se prévaudrait illégalement de cette qualité ni obéir aux ordres qui émaneraient de lui. », affirme-t-il.

Selon le candidat de Lamuka, l'arrêt rendu par la Haute Cour de justice n'a pas respecté « ni les lois de la République ni les règles les plus élémentaires de la démocratie et de la morale » mais que celle-ci, tout comme la Ceni, est au « service d'un individu et d'un régime dictatorial » puisque ces deux institutions ont falsifié les procès-verbaux le déclarant vainqueur afin de « servir une cause injuste afin de pérenniser un régime honni par le peuple. »

Il en profite également pour demander aux Congolais et à la communauté internationale de ne pas reconnaître Félix Tshisekedi comme président élu. « Dès lors je demande au Peuple congolais de ne pas reconnaître tout individu qui se prévaudrait illégalement de cette qualité ni obéir aux ordres qui émaneraient de lui.»

Avant de conclure en appelant le peuple à se prendre en charge « en organisant des manifestations pacifiques » sur toute la RDC afin de « défendre sa souveraineté. »

Même réaction du côté de Fred Bauma de la Lucha qui pense que comme la décision de la CENI, celle de la Cour Constitutionnelle l’est également.

« C’était injuste avant la décision de la cour, ça reste injuste après. Le deal entre deux groupes prime sur le choix populaire. C’est tout sauf la démocratie. Nous ne baisserons pas les bras, jusqu’à ce que justice soit faite. La lutte continue » dit-il sur son compte twitter.

(Cela rappelle étrangement la situation de 2011, lorsqu’Etienne Tshisekedi contestait la victoire de Joseph Kabila et se prétendait vainqueur (avec toutefois moins d’arguments que Fayulu aujourd’hui, puisque la Cenco avait alors été bien plus discrète sur ses observations, d’ailleurs moins complètes). Une élection doit être impeccablement libre, transparente et démocratique, ou alors elle est nulle. Il n’y a pas de milieu. Et il est évident que ‘une élection nulle, il ne peut sortir aucun vainqueur. Comme en 2011, il y a donc deux tentatives de coup d’état, l’une s’appuyant sur la forfaiture des tribunaux et les forces de répression, l’autre sur des convictions et du bluff. Ouattara avait réussi ce coup-là en Côte d’Ivoire en 2010, mais il s’appuyait sur les forces de Soro, les troupes françaises et celles de l’ONUCI. Quand on se met à confondre le papier et le blindage, on court au-devant des pires ennuis. NdlR)

Voici le communiqué de Martin Fayulu.

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Commentaires de la presse

Dans Le Potentiel, Isidore Kwandja Ngembo, qui se donne pour politologue, écrit

« Élection de Félix Tshisekedi : changement de leadership et de mentalité »

« Après 38 ans de bataille pour la démocratie en République démocratique du Congo (RDC), les scrutins présidentiels, législatifs et provinciaux qui se sont tenus le 30 décembre 2018, ont débouché sur l’élection du président de la République Félix Tshilombo Tshisekedi- fils de l’opposant historique, Étienne Tshisekedi, qui a combattu tour à tour les dictatures de Mobutu et des Kabila, père et fils.

Donné perdant, le candidat malheureux Martin Fayulu, qui s’est classé deuxième, a saisi la Cour constitutionnelle pour contester les résultats des élections présidentielles. La Cour constitutionnelle devra statuer dans les jours à venir sur les contestations et autres irrégularités relatives aux élections, conformément à la réglementation en la matière.

Que peut-on dire sur ces élections?

On note que les élections se sont déroulées, de manière pacifique, sans heurts ni beaucoup de violence, comparées à celles de 2006 et 2011.

On a tout de même observé des dysfonctionnements au niveau de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) qui, malgré les deux années supplémentaires de préparation pour ces scrutins, n’a pas été en mesure de relever les défis auxquels elle était confrontée sur les plans organisationnel et logistique.

Toutefois, il y a eu un réel engouement populaire des électeurs qui voulaient un changement de régime. Et, cette volonté s’est manifestée par les résultats obtenus par les deux opposants, Félix Tshisekedi et Martin Fayulu, qui se sont classés premier et deuxième, loin devant le dauphin de Joseph Kabila.

Mais au vu de résultats – provisoires – des élections législatives nationales et provinciales, on observe curieusement une tendance inverse de la volonté exprimée au niveau présidentiel. Les coalitions de partis politiques qui soutenaient Félix Tshisekedi et Martin Fayulu comptent chacune une cinquantaine des députés nationaux seulement.

Le Front commun pour le Congo (FCC), une coalition formée par le président sortant Joseph Kabila, a été donné largement gagnant aux législatives nationales et provinciales. Il est majoritaire à l’Assemblée nationale avec près de 350 députés sur 485 élus. Les 15 autres devant être élus en mars prochain, à cause de la maladie d’Ébola qui sévit dans cette région du pays. Au niveau provincial, le FCC rafle à lui seul la quasi-totalité des Assemblées provinciales, soit plus de 22 sur les 26 provinces que compte la RDC.

Ce qui veut dire que même si le peuple a voté contre ce régime en place en mettant l’opposition au pouvoir, la coalition que dirige Joseph Kabila restera aux commandes du pays encore pour les cinq prochaines années.

Les Assemblées et gouvernements provinciaux seront sous administration de pro-Kabila.

Étant donné que le Sénat est l’unique institution dont les membres seront élus au suffrage universel indirect, par les Assemblées provinciales, il est quasi certain que le Sénat sera également composé majoritairement des sénateurs issus du FCC.

Joseph Kabila, qui devient sénateur à vie comme le veut la Constitution congolaise, pourrait possiblement devenir le président, soit le numéro deux du pays qui, en cas de vacance pour cause de décès, de démission ou pour toute autre cause d’empêchement définitif du président de la République, c’est lui qui devait automatiquement le remplacer provisoirement.

Au niveau de l’Assemblée législative nationale, c’est encore le FCC qui aurait le contrôle de cet hémicycle, proposera le nom du futur premier ministre et formera le gouvernement central.

Il est tout à fait étonnant que la population congolaise, qui voulait à tout prix un changement radical de leadership et de gouvernance du pays, en s’exprimant massivement à l’élection présidentielle en faveur des candidats de l’opposition, ne puisse pas donner les coudées franches, au niveau des Assemblées nationales et provinciales, au nouveau président qui en aurait grandement besoin pour jouer pleinement son rôle, mener à bien des réformes nécessaires pour améliorer les conditions de vie de la population et réaliser son programme politique.

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Un président protocolaire?

Au moment où le président élu, Félix Tshilombo Tshisekedi, s’apprête à prendre le pouvoir politique en RDC – si son élection est confirmée par la Cour constitutionnelle -, plusieurs questions se posent sur la marge de manœuvre dont il dispose pour remplir ses promesses électorales.

Au vu des résultats nationaux et provinciaux, il est évident que le nouveau président ne pourra pas nommer le premier ministre de son choix. On devrait assister à une cohabitation difficile et sans précédent entre un président issu de l’opposition et un gouvernement issu de l’ancien régime, qui contrôle le Parlement et les Assemblées provinciales. Ceci annonce un climat de confrontation possible qui pourrait s’installer entre la présidence et le gouvernement aussitôt installés.

Il est vrai que dans ce contexte politique, le nouveau président aura non seulement du mal à faire passer son programme politique, mais il pourrait aussi se heurter à des difficultés et mêmes des obstructions systématiques pour mener des réformes politiques et économiques ambitieuses, parce que n’ayant pas le poids politique nécessaire dans les deux chambres du Parlement.

Toutefois, le président de la République dispose d’un certain nombre de pouvoirs qui lui sont conférés par la constitution. Il est le Chef de l’État et le commandant suprême des forces armées. Il est le garant de la souveraineté et de l’unité nationale, de l’intégrité du territoire et du respect des traités et accords internationaux. Il assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics et des institutions ainsi que la continuité de l’État. Il est également le garant de l’indépendance de la magistrature et a donc le pouvoir de nommer et de révoquer les juges qui représentent une menace pour l’indépendance des magistrats.

De toute évidence, tout dépendra de comment il entend mener sa présidence. On peut, dans un premier temps, lui accorder le bénéfice du doute et attendre de le voir à l’œuvre sur la façon dont il s’y prendra pour combler les attentes immenses des citoyens congolais.

Nous espérons néanmoins que l’élection Félix Tshisekedi va ouvrir la voie à une nouvelle impulsion en faveur de la paix et la sécurité, à la création d’un environnement favorable aux investissements étrangers et des conditions favorables à l’émergence d’une nouvelle donne démocratique en faveur du bien-être socio-économique de la population.

Mais une chose est vraie, les résultats des élections législatives nationales et provinciales accroissent les suspicions sur les intentions réelles du président sortant qui, il ne faut pas perdre de vue, n’a jamais voulu quitter le pouvoir et a déjà exprimé son intention de faire un retour. Plus encore, ces résultats suscitent beaucoup d’inquiétudes et de craintes pour le nouveau président, mais aussi pour l’avenir de ce pays qui a tant souffert de guerres civiles, longues et dévastatrices, depuis plus de deux décennies ».

Après la confirmation de Félix Tshisekedi comme président de la République par la Cour constitutionnelle, Forum des As annonce la passation civilisée de pouvoir mardi 22 janvier à Kinshasa, sauf ultime changement de calendrier.

La cérémonie devrait avoir lieu à la Cité de l’UA, dans la commune de Ngaliema, en présence des Hauts Magistrats. Sans surprise, dans la mesure où ce sont eux qui reçoivent le serment du Chef de l’Etat, avant son entrée effective en fonction. « Une grande première dans l’histoire du pays depuis son accession à l’indépendance en 1960 », écrit ce journal.

Pour ce tout premier transfert pacifique du pouvoir en RDC, l’opposant Kenyan Raila Odinga félicite Félix Tshisekedi et le Président sortant Joseph Kabila, renseigne Cas-info.ca Cependant, Odinga reconnaît que le nouveau Président de la RDC se lance dans une difficile tâche « de mettre la RDC sur la voie de la démocratie ». Quant au Président sortant Joseph Kabila, Raila Odinga le félicite, pour le tout premier transfert pacifique du pouvoir en RDC.

« Le succès des Congolais est le succès des africains », a-t-il ajouté.

Politico.cd nous transmet l’avis de Jean Marc Kabund a Kabund, S.G. de l’UDPS, évidemment favorable à Fatshi.

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RDC/UA

RFI annonce que « l'UA annule sa visite prévue lundi à Kinshasa » à propos des Elections en RDC

L'Union africaine (UA) annule sa visite de très haut niveau, prévue lundi 21 janvier, à Kinshasa, selon plusieurs sources au sein de l'organisation. Cinq présidents africains étaient attendus (les présidents rwandais, sud-africain, angolais, tchadien et namibien), aux côtés du président de la Commission de l'UA Moussa Faki Mahamat. Dans un communiqué, jeudi, l'UA avait estimé que les résultats provisoires de l'élection étaient entachés de «doutes sérieux». Elle avait demandé la «suspension» de la proclamation des résultats définitifs de l'élection et souhaitait s'entretenir avec le président Kabila et d'autres acteurs. Mais entre-temps et sans les attendre, la Cour constitutionnelle de RDC a validé, les résultats proclamés par la Céni confirmant ainsi l'élection de Félix Tshisekedi, cinquième président élu de RDC depuis l'indépendance du pays

Cependant, l’Union africaine avait demandé l’arrêt de la proclamation des résultats électoraux, et avec elle, les pays de la sous-région. « L’information est tombée en plein soir comme une bombe. », pointe Cas-Info, après que les dirigeants de ces pays aient émis des « doutes sérieux » sur les résultats provisoires des récentes élections

congolaises avant d’en appeler à la « suspension » de la proclamation des résultats définitifs.

« Coup de tonnerre à Addis-Abeba », lance Le Congo libéré, « c’est une décision historique. Pour la RDC comme pour le reste de l’Afrique », estime ce journal.

Le Bulletin de l’ACP titre « L’Union africaine renonce à sa visite prévue lundi à Kinshasa » L’Union africaine a renoncé au programme de la visite lundi 21 janvier à Kinshasa de sa délégation de haut niveau, selon un communiqué de cette organisation panafricaine.

La mission de l’Union africaine est reportée à une date ultérieure, après que la Cour constitutionnelle a proclamé les résultats définitifs du scrutin présidentiel, confirmant M.

Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président élu de la RDC.

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Paul Kagame et ses pairs africains se rétractent, poursuit La Prospérité, qui rappelle que cinq chefs d’Etat africains ainsi que le Président de la Commission de l’Union Africaine (UA) auraient dû atterrir à Kinshasa, « en vue de solutionner la crise postélectorale opposant Félix Tshisekedi Tshilombo, proclamé officiellement Président de la République par la Cour Constitutionnelle, à Martin Fayulu Madidi, le challenger malheureux de la Coalition Lamuka, qui conteste le verdict des urnes ».

Avec à sa tête le Rwandais Paul Kagame, Président en exercice de l’UA, cette délégation de haut niveau devrait comprendre aussi les présidents Hage Geingob de la Namibie, Cyril Ramaphosa de l’Afrique du Sud, Joâo Lourenço de l’Angola, Idriss Deby du Tchad et Moussa Faki de la Commission de l’UA.

Citant des analystes, Zoom-eco.net évoque deux principales raisons qui ont conduit à l’annulation de la visite de l’UA à Kinshasa. Le média en ligne parle de la proclamation des résultats définitifs de l’élection présidentielle du 30 décembre 2018 par la Cour constitutionnelle, sans tenir compte de la recommandation de l’organisation régionale de

« suspendre » la publication des résultats définitifs.

La deuxième raison, toujours selon Zoom-eco.net, ce sont les critiques acerbes, notamment du Secrétaire général de l’ONU, sur le caractère « informel » de la réunion tenue par ce groupe de chefs d’État jeudi dernier à Addis-Abeba, à l’initiative de Paul Kagame. Ce qui aurait affaibli la démarche de ce dernier. Car, estiment certains analystes, il devenait difficile pour le groupe de faire exécuter la décision prise au nom de l’Union africaine.

Episode suivant

Après les trois scrutins combinés (présidentiel, législatifs nationaux et provinciaux), la Commission électorale nationale indépendante (CENI) ouvre, ce lundi 21 janvier, les bureaux de réception et traitement des candidatures (BRTC) des candidats sénateurs, gouverneurs et vice-gouverneurs, annonce pour sa part Actualité.cd

Ces élections auront lieu le 6 mars pour les sénateurs et le 18 mars pour les gouverneurs et vice-gouverneurs. Les candidatures seront réceptionnées aux secrétariats exécutifs provinciaux (SEP) dans les chefs-lieux des 26 provinces que compte le pays avant la publication des listes provisoires le 31 janvier, selon le calendrier électoral.

Reste de l’Afrique / A la Une: des doutes sur la démocratie élective en RDC Anticipant un échec d’Addis Abeba, L’Observateur Paalga craint que la montagne accouche d’une souris, du fait des « mésententes entre ses chefs d’Etat de la région à propos de la situation politique en RDC ».

Pourtant, soupirait ce quotidien, « il n’y a plus de doute qu’une vaste escroquerie électorale a été orchestrée sur le dos des Congolais avec les résultats proclamés par la Commission électorale nationale indépendante. Le système Kabila, en intelligence avec la galaxie Tshisekedi, a cornaqué Corneille Nangaa, le président de la CENI, dans un

gangstérisme électoral dont seules les républiques bananières ont le secret, bûcheronnait L’Observateur Paalga. Dans un hold-up savamment planifiée, ces disciples de

Machiavel ont fait mentir les urnes et mis la SADC et les pays des Grands Lacs dans une situation diplomatiquement embarrassante », estime ce quotidien ouagalais, en plaçant la SADC face à ce que ce qu’il appelle les « 3 voleurs de suffrages ».

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© CongoForum, le lundi 21 janvier 2019

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