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22-02-19/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE VENDREDI (CongoForum) SOMMAIRE

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22-02-19/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE VENDREDI (CongoForum) SOMMAIRE

Il serait trop simple de dire « Plus ça change, plus c’est la même chose ». Des changements sont perceptibles. Il est vrai que la liberté de manifestation est mieux garantie et que les policiers ne tirent plus sur les manifestants pacifiques. Il est vrai également qu’un souffle libéral anime les « services ». La DGM (Direction générale de Migrations) ne confond plus systématiquement les Congolais de la diaspora des « terroristes ». Il est vrai enfin que la RTNC, le média d’Etat, a amorcé une timide ouverture aux différents courants idéologiques et a relayé, par exemple, les meetings animés par Martin Fayulu Madidi de la coalition « Lamuka ». Mais c’est lent, c’est long et une impatience croissante se fait jour. En attendant, le climat au sein du regroupement politique Ensemble pour le changement de Moïse Katumbi, l’incompatibilité des ministres élus députés, la rencontre des députés du FCC prévue demain samedi à Kingakati et le reversement au trésor public du reliquat des frais de mission du Président Félix-Antoine Tshisekedi occupent le haut du pavé de la presse en ce matin du vendredi 22 février 2019.

« Ensemble pour le Changement »

La Prospérité affirme qu’« après Kyungu, Lutundula crève l’abcès, Lamuka : Katumbi sur le point de claquer ».

Pour ce journal, « la coalition Lamuka avait été créée à Genève sur base d’un Accord.

C’était pour la mobilisation autour des élections du 30 décembre 2018. A ce jour, Lamuka en tant que plateforme électorale n’existe plus.Mais si, par contre, Lamuka veut se muer en plateforme politique pour un combat permanent, il lui faudrait, dans ce cas-là, un nouvel Accord ». « Moïse Katumbi y réfléchit », écrit ce journal. Et, très bientôt, poursuit-il, il s’y prononcera. En attendant, enchaine le journal, au regard des signes avant-coureurs, le leader d’Ensemble pour le changement, après avoir tiré toutes les conséquences politiques, laissera tomber Lamuka comme un fruit mûr.

Mediacongo.net titre « Survie ou mort de "Lamuka" : "Ensemble pour le changement"

donne sa position ce dimanche »

Le vice-président de la plateforme "Ensemble pour le changement", Pierre Lumbi Okongo, informe l'opinion que sa plateforme donne sa position ce dimanche 24 février 2019 sur sa position actuelle à propos de la coalition "Lamuka".

Pierre Lumbi révèle néanmoins que plusieurs membres d'Ensemble ont fait des déclarations, ces derniers jours, qui n'engagent nullement cette plateforme, liberté d'expression oblige. "Des positions strictement personnelles", souligne-t-il dans un communiqué du 21 février 2019.

L'ex "Spécial" du Raïs rappelle toutefois que jusqu'alors, Ensemble a comme président Moïse Katumbi, "membre de Lamuka".

Ensemble pour le changement se prononce aussi, ce même dimanche, dans un point de presse, sur la crise post électorale "qui menace la stabilité et la paix en RDC".

D’après ce même site, « Si on veut garder une alliance politique Ensemble-Lamuka, il faut maintenant le dire clairement » (José Endundo Bononge)

« De plus en plus les langues se délient au sein d’Ensemble pour le changement plateforme politique dirigée par Moïse Katumbi au sujet de la position de la plateforme au sein de la coalition Lamuka.

Après Christophe Lutundula, José Endundo, un autre cadre d’Ensemble s’est exprimé à ce sujet. Selon lui, la coalition Lamuka était « une alliance électorale » et que si Ensemble et Lamuka envisagent s'allier politiquement, il est temps de le dire. Il appelle par la même occasion ces camarades à « regarder vers l’avenir ».

« C’était une alliance électorale. Aujourd’hui, il faut regarder vers l’avenir et faire en sorte que le pays se remette au travail… Si on veut garder une alliance politique, il faut maintenant le dire clairement qu’il y a une alliance politique post-électorale parce que

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Lamuka était une structure électorale avec les résultats mitigés que nous avons eus », a- t-il précisé à Radio Okapi.

Pour rappel, Christophe Lutundula avait déclaré la veille que la coalition Lamuka « n’existe plus » et que s’il souhaite continuer à exister après les élections « il faut un autre accord».

Dans un communiqué signé par le vice-président d’Ensemble, Pierre Lumbi, la plateforme précise que les déclarations faites par certains de ses cadres « n’engage pas la coalition ».

Un point de presse sera par ailleurs organisé ce dimanche pour « clarifier la position post- électorale » d’Ensemble.

Actualité.cd annonce « Ensemble va clarifier sa position sur la situation post-électorale le dimanche 24 février »

Actualité.cd relaie un communiqué de Pierre Lumbi, vice-président de cette plate- forme politique.

Selon ce média, Ensemble pour le Changement, piloté par Moïse Katumbi, se définit toujours comme membre de la coalition Lamuka et se désolidarise des positions prises notamment par Gabriel Kyungu et Christophe Lutundala. Ces derniers considèrent que Lamuka n’existe plus étant donné qu’il n’était qu’une plateforme électorale, précise Actualité.cd.

Ce qui fait dire à Politico.cd qu’il existe des fortes divergences au sein de la coalition Lamuka. Le site rappelle par exemple la dernière sortie médiatique de Christophe Lutundula, cadre d’Ensemble pour le changement qui a affirmé sur la radio Top Congo que « la coalition Lamuka, plateforme électorale n’existe plus depuis la présidentielle », avant d’expliquer que « Lamuka a été créé par un accord politique pour l’élection présidentielle. Le mandat de Lamuka est terminé ».

Politico.cd reprend par ailleurs la virulente réaction de Fidèle Babala, secrétaire général du Mouvement de Libération du Congo qui a dit sur la même radio que « Lutundula oublie que les élections continuent ». Allusion faite aux élections des sénateurs et des gouverneurs qui auront lieu dans quelques jours. Voilà « Toute la raison d’être d’une plate- forme électorale », conclut Fidèle Babala cité par le média.

Au regard de toutes ces contradictions, Cas-info.ca évoque la pagaille au sein d’Ensemble.

(En fait, Gabriel Kyungu et Christophe Lutundala d’une part et Fidéle Babala, de l’autre, ont tous raison et tort à la fois. La séparation entre CACH et LAMUKA tenait essentiellement au choix du candidat Président. Cette élection-là est passée, et il semble y avoir un certain consensus, national et international, pour accepter l’élection de Tshisekedi comme un résultat « frauduleux, mais satisfaisant ». Fayulu fait un peu figure de Don Quichotte chargeant contre les moulins à vent. Mais il n’est pas moins vrai que la présidentielle était l’élection vedette, mais qu’il y a eu aussi d’autres élections et qu’elles ne sont pas terminées. Outre les élections reportées de Beni, Butembo et Yumbi, il y a les sénatoriales, les élections des gouverneurs, etc…

D’autre part, il faut tout de même se méfier un peu de la propension congolaise à conclure des alliances tactiques à court terme et à les pérenniser ensuite, avec des résultats déplorablement négatifs. NdlR)

Médiacongo décrit « Kikwit: Martin Fayulu invite la population à l’unité et au patriotisme »

« La grande ville du Bandundu, située à 550 km à l'ouest de Kinshasa, a accueilli en héros Martin Fayulu, qui sillonne de nouveau la RDC après la campagne électorale pour remercier ses électeurs et demander "la vérité des urnes".

Martin Fayulu Madidi, un des candidats aux élections présidentielles du 30 décembre 2018 est arrivé à Kikwit, province du Kwilu, dans le sud-ouest de la République démocratique du Congo ce mercredi 20 février 2019 dans l’après-midi.

Accueilli par une foule très nombreuse et très opaque composée essentiellement des jeunes et des femmes, il a marché à pied de Kikwit 3 dans la commune de Nzinda jusqu’à la tribune du Camp Nsinga dans la commune de Lukolela près de deux kilomètres.

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Cris de joie, chants multidirectionnels, décors multiformes de la route principale etc.

« Vous devez vivre dans l’unité et le patriotisme. Pas de tribalisme »

Le meeting comme tel a eu lieu vers 20h00, heure locale dans un grand brouhaha.

« Vous devez vivre dans l’unité et le patriotisme. Pas de tribalisme. Ne cédez pas aux provocations de nature à amener des troubles et des violences. Nous continuons à revendiquer la vérité des urnes. Nous vous remercions infiniment pour m’avoir massivement élu. Mais la CENI (Commission électorale nationale indépendante) a fabriqué des résultats », a-t-il déclaré tout en regrettant des morts et dégâts enregistrés dans cette ville le 10 et le 11 janvier dernier après proclamation des résultats provisoires des élections présidentielles.

Fayulu a également affirmé que la plate-forme Lamuka avait déjà écrit à l’Union africaine afin de constituer une commission chargée de vérifier les résultats des élections présidentielles bureau de vote par bureau de vote.

« Nous n’avons pas besoin d’une guerre armée »

Lors de son passage sur la route principale, plusieurs jeunes ont demandé à Fayulu de leur acheter des armes afin de mener une lutte armée afin que la vérité des urnes soit mise au grand jour.

En réponse, Fayulu n’a pas mâché les mots : « Nous n’avons pas besoin d’une guerre armée. Nous devons suivre la voie légale. Merci beaucoup pour votre accueil », a-t-il martelé.

Il sied de signaler que lors du meeting dans la soirée à la tribune du camp Nsinga, plusieurs personnes, jeunes et vieux, ont perdu des téléphones portables et d’autres biens.

Incompatibilité Chambre / Gouvernement

Le Potentiel titre en manchette : « Frappé d’incompatibilité à l’Assemblée nationale, le gouvernement se vide de ses membres ».

C’est hier jeudi 21 février qu’a expiré le délai accordé aux députés nationaux frappés d’incompatibilité qui continuent à siéger au gouvernement. « Ils sont au total 28 (Vice- Premiers ministres, ministres d’Etat, ministres et vice-premiers) visés par cette procédure, du reste prévue à l’article 108 de la Constitution. Si tous devaient se soumettre à cette disposition constitutionnelle, il ne restera donc plus que 31 membres sur le 50 que compte l’actuel gouvernement ».

Et d’indiquer que le gouvernement se vide. « La nomination d’un nouveau Premier ministre devient une urgence pour ne pas bloquer la marche de l’Etat. », note ce journal.

L’Avenir: « Fin du moratoire, presque tous les ministres ont opté pour l’Assemblée nationale ».

A en croire ce journal, ils avaient à opérer le choix entre le mandat de député national et la fonction antérieure (ministres, gouverneurs de provinces, députés provinciaux, directeur de cabinet). Fort d’un avis de la Cour de cassation, presque tous les membres du gouvernement ont opté pour le mandat de député, en avisant par une lettre, dans le même délai, le Président de l’Assemblée nationale, renseigne ce tabloïd.

FCC

Forum des As annonce pour sa part qu’« après le renouvellement de l’acte d’engagement mercredi dernier, tous les députés FCC ce samedi à Kingakati ».

Joseph Kabila réunit demain samedi 23 février à sa ferme de Kingakati, tous les députés nationaux nouvellement élus et battant pavillon FCC. Des sources crédibles, contactées hier par FdA, renseignent que la rencontre de demain est la suite logique de celle de mercredi dernier, entre les présidents des regroupements politiques membres du FCC et l’ancien Président, Autorité morale de cette méga plateforme politique.

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Le Grognon axe sa manchette sur : « Election du gouverneur et corruption à grande échelle, les Kinois avertissent les députés provinciaux ».

L’élection d’un gouverneur n’est pas une petite affaire qui se déroule entre 4 à 5 dizaines de personnes pouvant se permettre tout et n’importe quoi, écrit le journal satirique.

Derrière l’élection du Grand Manitou qui devra présider à la destinée de toute une province, se joue le destin des populations entières, rappelle le confrère. Et pour la capitale, ce rendez-vous met en jeu la vie de 10 millions de personnes, mentionne ce tabloïd.

Impatience

Sous le titre « Congo-Kinshasa: Y a-t-il deux Présidents aux commandes? » Baudouin Amba Wetshidécrit, surCongo Indépendant, une situation qui commence à lasser et à énerver la population :

« Qu’est ce qui a réellement changé un mois après l’investiture de Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo à la tête de l’Etat congolais? Ce serait faire preuve de mauvaise foi d’affirmer que rien n’a changé. Il n’empêche que l’opinion congolaise peine à percevoir les signes annonciateurs du « changement » avec un grand « C » pour lequel des filles et fils du pays ont payé le prix le plus fort.

Impatience? Sans doute. Reste que les Congolais ont de plus en plus l’étrange impression que leur pays est dirigé par deux Présidents. L’un, Felix Tshisekedi Tshilombo, détenant l’apparence du pouvoir d’Etat et l’autre, « Joseph Kabila », exerçant, en coulisses, l’effectivité de ce même pouvoir. L’opinion piaffe d’impatience de voir « Felix » « exister » et surtout s’affirmer en tant que chef de l’Etat. Il devrait désigner, sans délai, un

« informateur » chargé d’identifier une « coalition majoritaire » en vue de la formation du tout premier gouvernement.

Un mois après l’investiture du successeur de « Joseph Kabila », les Congolais continuent à scruter l’horizon afin de percevoir les changements intervenus. Il est vrai que la liberté de manifestation est mieux garantie et que les policiers ne jouent plus aux cow-boys face aux

« manifestants pacifiques » assimilés aux « peaux-rouges ».. Il est vrai également qu’un semblant d’ambiance libérale souffle sur les « services ». C’est le cas notamment à la DGM (Direction générale de Migrations) où les Congolais de la diaspora ne sont confondus avec des « Djihadistes ». Il est vrai enfin que la RTNC, le média d’Etat, a amorcé une timide ouverture de ses antennes aux différents courants idéologiques. Des meetings animés par Martin Fayulu Madidi de la coalition « Lamuka » ont été relayés.

Ce tableau plutôt idyllique risque d’être assombri par quatre actes récents.

Premier acte, la tournée africaine du nouveau chef de l’Etat.. Tout en « comprenant » la présence des ministres du gouvernement sortant – en expédition des affaires courantes – dans la suite présidentielle, nombreux sont les observateurs qui étaient éberlués de noter la présence de Barnabé Kikaya bin Karubi, l’ancien conseiller diplomatique de « Kabila » lors des rencontres et audiences entre Tshisekedi Tshilombo et les autres dirigeants.

L’homme passe, plus à raison qu’à tort, pour un des « faucons » de l’ancien pouvoir. Le nouveau chef de l’Etat ne pouvait-il pas demander au ministre des Affaires étrangères de désigner un fonctionnaire de la « direction Afrique » pour jouer le rôle confié à Kikaya? En tous cas, il y a de ces visages que l’opinion congolaise ne souhaite guère revoir de sitôt sur l’échiquier politique. La liste est longue. Moralité: on ne peut pas faire du neuf avec l’ancien.

Deuxième acte, la controverse suscitée autour du texte du discours prononcé par le président Tshisekedi, samedi 16 février, lors de l’échange de vœux avec le corps diplomatique dans lequel a été glissé, non sans une certaine malice, un passage appelant l’Union européenne à lever les « mesures restrictives » prises à l’encontre de quelques

« zélateurs » du régime kabiliste. Quelques individus impliqués dans des cas de violations des droits et libertés. « Felix » a escamoté ce paragraphe. Ancien opposant pur et dur, ce dernier n’a pas oublié les abus commis par « Joseph Kabila » et ses sicaires. Des familles continuent à pleurer des êtres chers. D’autres, peinent à accomplir le travail deuil faute d’avoir vu les corps des proches disparus. Sans faire l’éloge de l’esprit revanchard, rares

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sont les Congolais qui approuvent les « hommages appuyés » rendus au « raïs » autant que la volonté du nouveau chef de l’Etat de fermer les yeux voire de « passer par pertes et profits » les crimes commis du 26 janvier 2001 au 24 janvier 2019. Au nom d’une prétendue paix. La paix ne passe-t-elle pas par la justice?

Troisième acte, la visite surprise effectuée par « Kabila », dimanche 17 février, à la

« résidence » du président Tshisekedi. La veille, l’inénarrable André-Alain Atundu Liongo, porte-parole de la mouvance kabiliste, a animé un point de presse au cours duquel il avait annoncé les couleurs en annonçant que l’ex-majorité présidentielle (MP) se nomme désormais tout simplement la « Majorité ». « Le président Tshisekedi peut compter sur la Majorité dans la gouvernance du pays », claironnait-il. Les observateurs avaient déduit, à raison, que « Kabila » s’est rendu à la l’ex-Cité de l’OUA pour parler essentiellement de la formation du gouvernement. Et surtout de la nomination du Premier ministre qui devrait, selon lui, être issu du FCC (Front commun pour le Congo). Le « raïs » et ses affidés estiment qu’il est sans intérêt de désigner un informateur. Au motif pour le moins discutable selon lequel le FCC détiendrait 340 sièges sur les 500 que compte l’Assemblée nationale.. En réalité, le FCC est un « grand bazar » où l’on trouve des individus unis par une seule ambition: le positionnement individuel.

Quatrième et dernier acte, la cérémonie de signature de l’ « acte d’engagement » au FCC organisée , mercredi 20 février, à la ferme de Kingakati. Devant « Joseph Kabila », les chefs de différentes organisations politiques ont défilé pour réaffirmer leur « fidélité et loyauté » à l’ancien Président. Ces derniers se seraient, par ailleurs, engagés à « demeurer unis et solidaires ». C’est un message subliminal aux allures de « mise en demeure » envoyé à Felix Tshisekedi...

Ce message pourrait être décrypté comme suit: « Vous êtes invité à nommer illico presto un Premier ministre étiqueté FCC ». Le nom le plus cité est celui du très sulfureux Albert Yuma Mulimbi, un gestionnaire-pirate dont le seul « haut fait » est d’avoir ruiné la Gécamines en sa qualité de… Président du conseil d’administration.

Notons qu’un mois après l’accession du nouveau président à la magistrature suprême, tous les services générateurs des recettes sont encore sous le contrôle des « hommes du raïs ».

Ici, rien n’a changé.

A Kingakati, des observateurs ont été surpris de constater que, bien que n’étant plus en fonction depuis un mois, « Joseph Kabila » continue à utiliser les symboles du pouvoir.

C’est le cas notamment de l’emblème national et des armoiries de l’Etat.

Questions: le Congo-Kinshasa serait-il dirigé par deux Présidents?

Qui est la marionnette de l’autre? « Kabila » va-t-il se servir de sa « majorité » pour le moins factice pour réaliser son rêve de restaurer son système prédateur et surtout de faire réviser la Constitution en introduisant l’élection du Président de la République au suffrage universel indirect?

Que doit faire le président Felix Tshisekedi Tshilombo? « Felix Tshisekedi doit nommer, sans délai, un informateur chargé d’identifier la coalition majoritaire, n’en déplaise à Kabila », commente un chercheur congolais en sciences po. Et d’ajouter: « Il n’y a pas deux Présidents de la République. Il n’y a qu’un seul. Felix doit s’affirmer en tant qu’arbitre suprême de la nation. Il doit tendre la main à ses anciens ‘camarades de lutte’ que sont les Fayulu, Katumbi, Bemba et consorts. Kabila qui a lamentablement échoué n’a ni titre ni droit pour lui imposer n’importe quoi. Il doit assumer ses responsabilités. Il doit agir vite avant qu’il ne soit trop tard… », conclut-il ».

Réouverture de la Maison Schengen

Mediacongo.net annonce que « le gouvernement et l’UE ont signé un accord ce vendredi »

Après 13 mois de fermeture, la Maison Shengen va de nouveau ouvrir ses portes en République démocratique du Congo. En effet, un accord vient d’être signé ce vendredi 22

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février 2019 entre le gouvernement congolais et l’Union Européenne à la Cité de l’Union Africaine.

Lors d’une rencontre qu’il a eu avec les ambassadeurs accrédités à Kinshasa, le Président de la République, Félix Tshisekedi, avait annoncé avoir « instruit » la partie congolaise de

« finaliser rapidement » les discussions pour la « réactivation » de la Maison Shengen.

Fin janvier 2018, la RDC avait demandé aux Etats de l’espace Schengen de mettre fin aux accords internes de représentation en vigueur et de démanteler le dispositif mis en place au travers de la Maison Schengen Kinshasa.

De la part d’un Président, l’honnêteté étonne

L’autre sujet qui a intéressé les médias de Kinshasa, c’est la remise au trésor public du reliquat des frais de mission du Président Félix-Antoine Tshisekedi. 163 000 dollars, c’est le montant que Félix Tshisekedi a reversé au trésor public, après sa tournée sous-régionale, renseigne un document de la banque centrale du 19 février dernier lu par Cas-info.ca.

Ce document intitulé « reversement des frais de représentation de la présidence de la République » indique qu’il s’agit des frais de mission et de représentation de Félix Tshisekedi en Angola, Kenya, Éthiopie et République du Congo, précise ce journal en ligne.

7sur7.cd affirme que le nouveau président RD Congolais, Félix Tshisekedi, a fait de la lutte anti-corruption l’une de ses priorités, et a posé un geste fort qui a fait réagir l’acteur

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politique Adam Bombole. Ce dernier a déclaré sur Twitter disant que c'est « du jamais vu depuis l’époque du président Kasa-Vubu. Un exemple à suivre ! »

« Tshisekedi reverse 163.300 USD au Trésor public », s’exclame Eric TSHIKUMA sur Zoom Eco

Le président de la République, Félix Antoine Tshisekedi a effectué le reversement des « frais de représentation » évalués à 163 300 USD au trésor public. Cette opération est intervenue le 19 février 2019, d’après la copie du Borderaux de versement parvenue à Zoom Eco. Cet argent reversé constitue la différence des frais de mission et de représentation que le président de la République avait reçu pour effectuer sa récente tournée qui l’a conduit en Angola, au Kenya et en République du Congo. Ainsi qu’à Addis- Abeba où il a pris part au sommet de l’Union africaine.

Cet acte que vient de poser Félix Antoine Tshisekedi confirme sa ferme volonté de prêcher par l’exemple pour moraliser tous les commis de l’Etat. Objectif : les pousser à observer scrupuleusement les règles de bonne gouvernance dans la gestion des deniers publics.

Dans les couloirs de la Banque centrale du Congo (BCC), nombreux sont ceux qui saluent cette initiative du chef de l’État. Ils se rappellent qu’au sein du gouvernement congolais, le ministre des Finances Henri Yav Mulang est parmi les rares à reverser au trésor public les fonds publics non utilisés. Plus loin, d’autres se souviennent que cette pratique était la règle de gestion du premier président de la République, Joseph Kasavubu. « Depuis l’époque du président Mobutu, les excédents perçus ne sont jamais reversés », a déclaré à TOP CONGO FM, un membre du personnel de la banque centrale. En rappel, les frais de mission et de représentation sont mis à la disposition de l’autorité ou de l’agent au service de l’état pour lui permettre d’effectuer une mission, à l’intérieur du pays et à l’étranger.

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© CongoForum, le vendredi 22 février 2019

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