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13/06/14/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE VENDREDI (CongoForum)

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13/06/14/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE VENDREDI (CongoForum)

Les sujets dominants d’actualité traités par les journaux parus, ce vendredi, à Kinshasa se rapportent au Parlement dont les deux chambres se réunissent en Congrès, ce samedi 15 juin et aux tenants et aboutissants de l’incursion de l’armée rwandaise dans l’Est de la RDC.

Congrès

Le Potentiel annonce que le Parlement se réunit en congrès ce samedi 14 juin. Les deux chambres du Parlement ont choisi juste la veille de la clôture légale de la session ordinaire de mois de mars pour se réunir en Congrès. Si l’ordre du jour de cette séance reste encore secret, l’on sait néanmoins que le Congrès devait se tenir dans les limites des dispositions prévues à l’article 119 de la Constitution.

Toutefois, indique Le Potentiel, une surprise n’est cependant pas à exclure, compte tenu de la dynamique sur la scène politique. Des sources proches du Parlement précisent que le Congrès est essentiellement convoqué pour se décider de la composition des membres de la Cour constitutionnelle. Ces sources renseignent également que le Congrès pouvait se servir de l’occasion pour lever définitivement une option sur la composition de la Commission nationale des droits de l’Homme ainsi que du Conseil économique et social.

Selon La Prospérité, «Ce samedi devant le Congrès : Kabila parle!».

La nouvelle a été livrée, jeudi, par Léon Kengo, à ses collègues sénateurs, sans en préciser l’ordre du jour. A ce stade, le moins que l’on puisse dire, si Joseph Kabila confirmait son adresse demain devant le Congrès, il abordera tout un florilège de dossiers, dont ceux qui sont les plus brûlants dans le domaine de la diplomatie, du processus électoral, mais surtout de la politique, avec cette affaire de longue attente devenue, presque rébarbative, du gouvernement de cohésion nationale, estime La Prospérité. Certes, poursuit le quotidien, Kabila ne raterait pas cette occasion en or pour en appeler à plus de responsabilité, les parlementaires lors de l’examen, au cours de la toute imminente session extraordinaire, de trois projets de loi liées aux élections et, enfin, celui relatif à l’épineuse question de la révision constitutionnelle.

Forum des As annonce à propos de la Révision constitutionnelle: «le Parlement en congrès ce samedi.» L’heure de grands enjeux politiques a sonné. L’inévitable session extraordinaire du Parlement, dès la seconde moitié de juin en cours, s’annonce plutôt chaude. Sénateurs et députés se réuniront en congrès demain samedi 14 juin dans la salle des Congrès du Palais du peuple, précise le journal. L’ordre du jour du congrès n’est pas connu, mais dans les couloirs de l’hémicycle, les supputations sont allées dans tous les sens. Cependant, toutes ont eu le mérite de converger vers une constance : la révision constitutionnelle à examiner en session extraordinaire du Parlement qui pointe à l’horizon. Non sans raison. Ce sujet ayant été annoncé lors de la réunion du conseil extraordinaire des ministres de mardi dernier, continue à nourrir les conversations dans l’opinion. Pour ce journal, l’option d’une révision constitutionnelle en RDC est désormais irréversible. Ce sujet ayant déjà été annoncé lors de la réunion du conseil extraordinaire des ministres de mardi dernier, continue à nourrir l’électrochoc dans l’opinion publique kinoise. Mais un plus au sein des états-majors des partis politiques. Particulièrement, toutes les loges de l’opposition plurielle. Pendant que les débats à ce sujet n’ont pas encore commencé, certains leaders politiques populistes en ont fait un fonds de campagne anti-pouvoir. Même si la liste exhaustive des matières à traiter au cours de cette session reste encore inconnue, le projet de loi portant modification de la loi électorale semble être en bonne place.

(Le schéma des prises de décisions importantes et de leur annonce commence à être plus que connu : cela se passe toujours le samedi, de façon à en amortir le retentissement

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médiatique, et en un temps très court qui réduit les débats au minimum. Cela se situe aussi durant une période où les événements extérieurs qui en constituent le contexte sont de nature à favoriser des réflexes « patriotiques » d’union nationale. Dans le cas présent, il y a l’attaque rwandaise de l’Est, les incidents Kin-Brazza de « Mbata ya Bakolo » et même les pressions occidentales concernant les élections, présentées comme des « ingérences humiliantes », voire « néocoloniales ».

Le principal résultat est de réduire très fort le temps consacré au débat, c’est à dire le nombre de minutes pendant lesquelles l’opposition aura le loisir de dire tout le mal qu’elle pense des mesures proposées et dont on sait à l’avance qu’elles passeront par un vote sans surprise « Majorité contre opposition ». Tout le problème, une fois de plus, trouve sa source dans le fait que l’on n’a pas réagi comme il eût fallu lors des élections de novembre-décembre 2011. Elles ont donné des résultats qu'une personne avisée, réfléchie, d’esprit libre et critique devrait considérer comme nuls, donc sans gagnant. La suite aurait dû être l'annulation pure et simple, des enquêtes sérieuses pour déterminer les causes et origines des irrégularités, qu’on en tire les conséquences quant aux futures élections. Il aurait dû y avoir une protestation générale des démocrates de tous les partis, car un démocrate ne saurait accepter que son candidat gagne par la fraude, la corruption et le mensonge. Au lieu de quoi on n’a assisté qu’à des élucubrations pour défendre la victoire « officielle » de JKK, et à d’autres élucubrations pour défendre celle, tout aussi hypothétique, de Tshisekedi.

Les élections de 2011 avaient été organisées, tout comme celles de 2006, en faisant voter un « corps électoral inconnu », faute de recensement préalable de la population. Ce fait à lui seul suffirait à en « plomber » gravement la crédibilité. Elles ont, par-dessus le marché, été entachées de fraudes et de manipulations à un point tel qu’elles ont donné des résultats qui, en réalité, sont encore inconnus1. Toute autorité prétendue ne relève plus que de la force, de l’intimidation, d’un coup d’état de fait. Le principal ressort de ce coup d’état consiste à progresser, comme si de rien n’était, dans les tâches qui suivent normalement une élection et à mettre le pays et le monde devant le fait accompli. Malumalu, principal responsable de cette absurdité d’élections sans recensement préalable de la population, a été remis à la Présidence de la CENI, ce qui promet encore de beaux jours à l’avenir ! NdlR)

Bien que la révision constitutionnelle soit le sujet le plus important de l’ordre du jour probable, il ne faut oblier que le Congrès devra peut être aussi se prononcer sur la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH). A ce sujet, Le Phare titre :

« CNDH : le Comité de pilotage des ONG des femmes récusé » et explique :

« Les militantes et défenseurs des Organisations non gouvernementales, plates-formes et réseaux de promotion et de défense des droits spécifiques de la Femme, constitués légalement, ont déposé, hier jeudi 12 juin 2014 au bureau du président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku, leur mémorandum portant récusation des membres du comité de pilotage de leur composante suite aux violations des Principes de Paris dans la désignation de leurs déléguées pour le Bureau de la Commission Nationale des Droits de l’Homme(CNDH). « Nous les accusons de persistance dans la rétention des informations en provenance de l’Assemblée nationale, informations liées au processus de désignation des délégués de la composante ‘femme’; de manque de considération à l’endroit des candidates proclamées « non élues », en ce qui concerne leurs revendications formellement soumises audit Comité après le vote calamiteux; de refus catégorique d’auditer le fichier électoral de la composante ; et de clientélisme et partialité notoires

1 Les fraudes les plus importantes ayant eu lieu au niveau des centres de compilation, on ne pourrait se rapprocher de la « vérité des urnes » qu’en se référant aux PV des bureaux de vote, dernière opération publique et vérifiée par des témoins. Les chiffres de la CENI ne s’accompagnaient pas de ces PV, les chiffres publiés par l’UDPS, non plus. L’Eglise n’a jamais publié les résultats partiels constatés par ses observateurs malgré cette déclaration du Cardinal Laurent Monsengwo, archevêque de Kinshasa : « Les résultats publiés ne sont conformes ni à la justice ni à la vérité “. On n’a donc que des résultats dont la crédibilité est nulle. Les législatives ont été dignes de la présidentielle, sinon pires. Mais la CSJ a entériné les résultats de la présidentielle et des législatives. Le temps s’est écoulé, les résultats des élections demeureront à jamais inconnus.

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affichés avant et pendant le scrutin entre décembre 2013 et février 2014 », ont-ils expliqué aux professionnels des médias, à l’issue du dépôt du document.

Se basant sur les différentes déclarations relatives à la dénonciation de l’organisation irrégulière du vote des candidates de la composante « Droits spécifiques de la femme » pour le bureau de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), vote tenu le samedi 8 février 2014, ces activistes ont soutenu que ces membres du comité de pilotage violent constamment les Principes de Paris dont a besoin une Commission Nationale des Droits de l’Homme, en vue de son accréditation au sein du Comité international de coordination des Institutions nationales des droits de l’homme (INDH). Ces principes, rappellent-ils, sont, entre autres, la création d’une Institution des droits de l’Homme par une loi ; la transparence, l’inclusivité et la participation larges dans le processus de désignation des animateurs d’une telle commission ; etc.

Face au déficit des critères de transparence, d’inclusivité et de participation larges dans le processus de désignation des animateurs d’une telle commission, tel que vécu tout au long du processus de désignation des déléguées au sein de la composante « Droits spécifiques de la femme » et craignant que la CNDH ne soit pas à même d’être accréditée au sein du comité international de coordination des INDH, tel que l’exigent les Principes de Paris, à cause des irrégularités criantes dues à la partialité manifestée par quelques comités de pilotage dont celui des droits spécifiques de la femme que nous avons et continuons à dénoncer, ces militantes et défenseurs des droits spécifiques de la femme, ont pris l’option de remplacer les membres du comité de pilotage par de nouveaux animateurs. Il s’agit de Bongeye W’Esongola Joachim de Action pour le Développement Intégral de la Femme(ADIFE), Kumanda Tecle( CAIDEFEC) et Songo Kotol Madeleine de EIPHRATA.

« Nous voulons rappeler ici que la RDC, soucieuse de doter le pays d’une Commission nationale des droits de l’homme proche des exigences des Principes de Paris, vient de franchir une étape considérable qui est celle de l’adoption et de la promulgation de la loi organique n°13/011 du 21 mars 2013, portant création, organisation et fonctionnement de la Commission nationale des droits de l’Homme, doit maintenir ce cap et éviter de violer les exigences de Principes de Paris » ont indiqué ces Ong des droits spécifiques de la femme.

A titre illustratif, on a relevé le refus d’intégrer, malgré la demande formulée et répétée par l’une des candidates, madame Kenneth Enim Ampi, dans ce comité de pilotage, les témoins de chaque candidate ; la non présentation des procès-verbaux (des rencontres précédentes) lors des réunions restreintes avec les candidates ; la non-conformité entre la liste des organisations inscrites pour la participation aux élections et la liste finale ayant servi au déroulement du vote ; l’obligation faite aux candidates de payer la somme de 100$US à titre de frais de participation au processus, alors qu’aucune disposition légale ne l’exige et qu’aucun autre groupe thématique impliqué dans la désignation des membres à la CNDH ne l’a pas fait ; etc.

Par ailleurs, pendant le scrutin, il a été constaté la remise le même jour de la liste du corps électoral aux candidates reprenant 159 organisations pourtant dans la soirée précédente (le 7 février 2014), d’après les déclarations du modérateur du Comité de pilotage, en échange téléphonique avec Madame Kenneth Enim Ampi, cette même liste reprenait 140 structures ; le refus de faire accéder dans la salle de réunion, les organisations, pourtant répertoriées et appelées sur la liste des votants, tout simplement parce qu’elles n’avaient pas auditionné leurs noms à l’appel nominal qui ne s’est fait qu’une seule fois ; la non transparence lors de la lecture de bulletins de vote, c’est-à-dire la vérification des noms mentionnés sur les bulletins n’a pas été faite à tour de rôle par les observateurs et les témoins de candidates ; l’écart considérable entre le nombre de votant dénombréet le nombre de bulletin de vote (Soit 113 votants après l’appel nominal et 123 bulletins de vote après le dépouillement) ».

Est / RDC - Rwanda

Le Phare titre à la Une « Nouveaux bruits de bottes à l’Est : RD Congo - Rwanda : les dessous des cartes » et en fait l’analyse suivante :

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« Les échauffourées que l’on enregistre depuis 48 heures entre soldats congolais et rwandais dans la partie Est de la RDCongo, selon les autorités de Kinshasa, ou à l’Ouest du Rwanda, selon les maîtres de Kigali, laissent craindre l’émergence d’une guerre directe, non déclarée, entre les deux pays. S’agissant du casus belli, Kinshasa accuse, par la voix de son ministre des Médias et porte-parole du gouvernement, Lambert Mende, des éléments de l’armée rwandaise d’avoir kidnappé et exécuté un soldat congolais. Quant aux autorités rwandaises, dont le porte-voix se trouve être Louise Mushikiwabo, ministre des Affaires Etrangères, elles parlent d’actes de riposte de leurs hommes contre des incursions congolaises en territoire rwandais.

Pourquoi la RDC et le Rwanda, signataires de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba et d’une multitude de textes préconisant la coexistence pacifique, se trouvent-ils au bord de la guerre, sept mois après la déconfiture des rebelles du M23 et une semaine après les opérations de reddition volontaire des FDLR (Forces Démocratiques pour la Libération du

Rwanda) ?

Le trafic illicite des minerais menacé…

Lorsque l’on examine les dessous des cartes, le premier constat à faire est que l’homme fort de Kigali, Paul Kagame, ne veut pas que la RDCongo retrouve une paix durable. Et, ce n’est pas sans raison. En effet, si le Congo démocratique, délivré de l’insécurité et de la balkanisation de fait, renaît comme un Etat « normal », il va reprendre le contrôle de l’intégralité de son territoire et, partant, de ses ressources minières. Et si Kinshasa parvient à éradiquer le trafic illicite de son diamant, de son or, de son coltan, de sa cassitérite…le Rwanda cesse automatiquement d’être un Etat « minier » qu’il est devenu à la faveur de la mainmise de ses « rébellions » sur le coffre-fort de la RDC à l’Est.

Point n’est besoin de rappeler que le Rwanda et l’Ouganda, son tristement célèbre allié dans la déstabilisation de notre pays, se sont reconstruits ces deux dernières décennies grâce au pillage organisé des ressources naturelles congolaises. La paix et la stabilité politique du grand Congo représentent ainsi une menace directe sur le trafic illicite de ses minerais que parrainent Kampala et Kigali.

Ces deux Etats, spécialisés dans le sponsoring des forces négatives sur le sol congolais, se sont implicitement sentis encouragés dans leur basse besogne par des théoriciens de l’idéologie du partage des richesses entre pays voisins des Grands Lacs, considérée comme un des remèdes aux tensions qui déchirent cette sous-région africaine. Mais dès que l’on gratte le vernis qui la recouvre, l’on se rende compte que les fameuses richesses à partager à la manière d’une loterie sont en réalité la propriété exclusive du peuple congolais.

D’où, l’autre constat à faire est qu’il existe, au sein de la communauté des Nations, de nombreux partisans du bradage des richesses du Congo, sous prétexte de les mettre gracieusement à la disposition de tous les peuples des Grands Lacs. Cela veut clairement dire que le prix à payer le peuple congolais pour retrouver une paix durable au Nord-Kivu et au Sud-Kivu, c’est de transformer ses ressources naturelles en patrimoine commun du Rwanda, de l’Ouganda et du Burundi.

Ce qui est malheureux est qu’il se trouve, dans les rangs des décideurs et acteurs politiques congolais, des compatriotes qui soutiennent pareille démarche, estimant que la survie de la RDCongo devrait passer par l’arrimage de ces trois Etats voisins à ses richesses.

Mais la question que de nombreux se posent, face à la théorie de la mise en commun des ressources naturelles congolaises au bénéfice de l’Ouganda, du Rwanda et du Burundi, est celle de savoir si cela devrait se faire par la force, sans l’avis du propriétaire. Dans l’histoire des Nations, on n’a jamais vu ça nulle part.

Le tracé des frontières à l’ordre du jour

Les Congolais ont été surpris d’apprendre, par le biais d’un communiqué de la Monusco, que le tracé de la frontière entre la RDCongo et le Rwanda poserait problème, au motif que sa délimitation ne serait pas très claire. Si tel serait le cas, ce serait là un contentieux à créer de toutes pièces. Car, lorsque l’on remonte le cours de l’histoire, l’on note que les limites territoriales de l’Etat Indépendant du Congo datent de la Conférence de Berlin, en 1885.

Ce n’est pas en 2014 que Congolais et Rwandais vont se remettre à débattre de l’état de

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leur frontière commune. S’il y a vraiment un débat à organiser autour des frontières héritées de la colonisation, il devrait impliquer tous les Etats d’Afrique ou presque.

Remettre enquestion les dimensions de la RDCongo aujourd’hui est une voie très dangereuse, qui cache des velléités d’expansion territoriale du Rwanda. Face à l’état d’esprit qui prévaut de l’autre côté de la frontière, les Congolais n’ont d’autre alternative que de se tenir prêts à défendre l’intégrité de leur territoire, en maintenant leur armée en état d’alerte maximale ».

(La documentation historique du Phare doit être un peu déficiente car les frontières dont question ne datent PAS de 1885. L’Acte de Berlin attribuait TOUTES les rives du lac Kivu et une partie du Rwanda au Congo. Mais cela se fondait sur une « ligne de partage des eaux entre les bassins du Congo et du Nil » qui s’avéra très difficile à tracer. Une commission mixte entre l’EIC, puis la Belgique à partir de 1908, l’Allemagne et l’Angleterre travailla aux frontières jusqu’en 1910. Le tracé frontalier actuel résulte de son travail. La guerre éclata en 1914 et la colonie allemande du Tanganyika fut conquise par les forces coloniales belges et britannique et le « Ruanda –Urundi » en fut détaché pour être mis sous occupation puis sous mandat belge. Jusqu’en 1960, cette frontière ne fut plus qu’une ligne de démarcation à l’intérieur de l’ensemble « Congo belge/Ruanda- Urundi » et ne bénéficia donc pas de l’attention et des mises à jour dont jouit une frontière internationale. Exemple frappant : le premier aérodrome de Bukavu fut établi en territoire rwandais et il fallut improviser en hâte l’actuel, à Kavumu, lorsque l’indépendance changea la ligne de démarcation en vraie frontière. Il n’est donc pas du tout exclu que la frontière établie en 1910 avec les moyens de l’époque – donc notamment sans recours à la photo aérienne - , paraisse aujourd’hui « imprécise ». Mais il ne faut pas oublier non plus que l’existence même du Rwanda et du Burundi ne datent pas de Berlin, mais bien de partages entre les vainqueurs de la Première Guerre Mondiale. Si l’on veut se référer à Berlin, précisé par les travaux de la commission mixte qui a donné les frontières de 1910, ces deux états ne seraient que des provinces de la Tanzanie. NdlR)

L’Avenir rapporte que dans un communiqué de presse émanant du gouvernement, il est constaté la multiplication de provocations de la part des forces régulières rwandaises depuis le lancement de l’opération de désarmement des FDLR. Il constate une multiplication de provocations de la part des forces régulières rwandaises depuis le lancement de l’opération de désarmement des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR). «Ce qui donne l’impression qu’au sein du leadership rwandais, certains tiennent à perturber tout processus susceptible de garantir la paix durable dans la région

des Grands Lacs », note le journal.

Le gouvernement de la RDC condamne ces tentatives récurrentes de maintenir l’Est de la RDC dans une instabilité chronique qui profite aux entreprises prédatrices des fauteurs de guerre. Il engage les Etats membres de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL) à prendre les mesures nécessaires pour y mettre un terme conformément à l’Accord-cadre pour la paix dans la région des Grands Lacs.

Dans cette nouvelle escalade, «Kigali veut forcer la main à la communauté internationale pour obtenir le lâchage des FDLR», estime pour sa part La Tempête des Tropiques.

Mais, la Monusco multiplie des appels au calme en direction de la RDC et du Rwanda.

Soco

L’ Agence Ecofin annonce que « la Diplomatie belge salue la fin de la visée pétrolière de Soco sur le parc des Virunga »

Le vice-Premier ministre et chef de la Diplomatie de la Belgique, Didier Reynders, s’est félicité du récent accord entre le Fonds mondial pour la nature (WWF) et SOCO International pour mettre fin à l’exploration pétrolière dans le parc national des Virunga en RDC. Dans un communiqué publié mercredi, le chef de la Diplomatie de la Belgique s’est réjouit de ce qu’il a qualifié d’« excellente » nouvelle suite à la signature de cet

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accord par le pétro-gazier britannique. Saluant ce dénouement, Didier Reynders a indiqué que « des alternatives existent à l'exploitation du pétrole pour le développement durable de la région » avec des bénéfices économiques et sociaux qui seraient bien supérieurs pour les populations locales et l'Etat congolais. La Belgique, a-t-il annoncé, est prête à soutenir ce type de projets, comme elle l'a déjà fait à travers le financement de centrales hydroélectriques.

Le Parc national des Virunga, créé en 1925, regorge d’une exceptionnelle biodiversité qui a motivé l’UNESCO à le classer, en 1979, patrimoine mondial de l’humanité.

La compagnie pétrolière britannique a passé outre la désapprobation des organisations de la protection de l’environnement pour y démarrer des activités d’exploration sur le pétrole. SOCO International a dû céder face à la montée de la pression qui s’est diversifié ces derniers temps, en signant avec WWF un accord mettant fin à ses opérations d’exploration dans ce parc.

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© CongoForum, le vendredi 13 juin 2014

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