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21 12 18/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE VENDREDI (CongoForum) SOMMAIRE

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21 12 18/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE VENDREDI (CongoForum) SOMMAIRE

La grande nouvelle en ce vendredi 21 décembre 2018, c’est que les élections « de juste avant Noël » sont repoussées à « juste avant le Nouvel-An ». Soucieux de bien vous informer à ce sujet, nous joignons d’ailleurs en annexe le texte officiel de la conférence de presse du Père Noël… pardon, de Corneille Nangaa sur ce sujet. La campagne électorale, rattrapée par la violence, s'arrête en revanche dès vendredi 21, a précisé le président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), Corneille Nangaa. Après les élections du 30, les résultats seront annoncés "le plus rapidement possible", a indiqué M.

Nangaa, sans autre précision. Plus question du délai d'une semaine pour la proclamation des résultats provisoires prévu initialement. Sera-ce comme dans la chanson de Marlborough,… « à Pâques, ou à la Trinité ». L’avenir nous le dira.

Report/Faits et annonces

Médiacongo annonçait dès hier soir « les élections reportées au 30 décembre ».

"Nous annonçons donc que les scrutins directs présidentielle, législative nationale ete provinciale auront lieu le 30 décembre 2018."

Le président de la commission électorale nationale indépendante (CENI), Corneille Nangaa, a officiellement annoncé ce report ce jeudi 20 décembre, au cours d'une conférence de presse organisée au siège de la CENI.

A cet effet, il a fait savoir que ce report est dû principalement au retard observé dans l'acquisition des bulletins de vote pour la ville de Kinshasa, après l'incendie de l'entrepôt de la CENI dans la capitale.

A ce sujet, il a indiqué que la CENI attend l'arrivée d'au moins 5 millions de bulletins de vote qui doivent être acheminés à Kinshasa le samedi 29 décembre.

Par ailleurs, Corneille Nangaa a fait savoir que 179 centres de compilation seront opérationnels au soir du 30 décembre, afin de centraliser les résultats comptés manuellement et donner les résultats présidentiels par circonscription.

Radio Okapi annonce aussi « les élections reportées au 30 décembre 2018 » mais apporte aussi quelques précisions supplémentaires.

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a annoncé ce jeudi 20 décembre à Kinshasa, le report des élections présidentielle et législatives initialement prévues le 23 décembre. Les élections sont reportées au 30 décembre 2018.

Le président de la CENI, Corneille Nangaa, a justifié ce report par les contraintes techniques qui ont empêché son institution d’organiser ces élections à la date annoncée. Il s’agit notamment du retard pris dans l’acheminement de 3,5 millions de bulletins qui devraient être utilisés dans les bureaux de vote. Le dernier stock de ces bulletins destiné pour la ville de Kinshasa arrive de la Corée du Sud dans la soirée de samedi 22 décembre.

Il s’agit notamment des machines à voter expédiées en provinces et ramenées à Kinshasa qu’il fallait reconfigurer et les bulletins de vote qu’il fallait importer de la Corée du Sud. Ce matériel électoral destiné à Kinshasa a été consumé dans l’incendie d’un dépôt de la CENI le 13 décembre dernier.

« La CENI a entrepris des consultations auprès de toutes les parties prenantes. Forte des contributions constructives des parties prenantes et étant donné le fait qu’on ne peut organiser les élections générales directes sans la province de Kinshasa et sans les électeurs kinois, soit 10% de l’électorat national, nous annonçons donc que les scrutins directs présidentiels, législatives nationales et provinciales auront lieu le 30 décembre 2018. Les ajustements occasionnés par ce décalage feront l’objet d’une décision qui sera rendue ce soir par la CENI », a expliqué Corneille Nangaa.

Compte tenu des pertes des matériels calcinés dans l’entrepôt de la CENI à Kinshasa, indique M. Nangaa, il est devenu impossible d’organiser ces élections avant le 25 décembre.

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« En plus de 2676 machines qui ont échappé à l’incendie, les machines préalablement affectées au titre de stock tampon des entités administratives ont été ramenées vers Kinshasa. Ces machines ne contenaient pas des bulletins votes. Il a fallu en commander auprès du fournisseur en Corée du Sud. Ainsi 5 millions bulletins de vote ont été commandés. Le dernier lot ne peut arriver qu’au soir du samedi 22 décembre 2018.

L'arrimage de ces machines avec des nouveaux bulletins imprimés requiert non seulement la configuration, mais aussi l’initialisation de ces dernières en vue de les rendre compatibles avec les circonscriptions de Kinshasa. Il faut pour cette opération un minimum de 60 heures. Ce qui signifie qu’elles ne pourront être prêtes que les 25 décembre 2018 », a argumenté le président de la CENI.

La campagne électorale en revanche prendra fin le 21 décembre à minuit comme initialement prévu.

Ce jeudi avant-midi, Corneille Nangaa a eu une réunion à huis clos au Palais du peuple avec les candidats présidents de la République. Cette réunion a été précédée par la Tripartie CENI-CNSA-gouvernement.

Le Premier ministre Bruno Tshibala, le president du CNSA Joseph Olenga Nkoy et celui de la CENI Corneille Nangaa ont pris part à la réunion Tripartite.

Le Phare titre « Elections : 7 jours de sursis »

« Comme cela se chuchotait depuis 48 heures dans les salons politiques et diplomatiques de Kinshasa, Corneille Nangaa, président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (Ceni), a confirmé hier jeudi 19 décembre 2018, le report des élections présidentielle, législatives nationales et provinciales pour une semaine, soit le 30 décembre.

Il a indiqué, lors de sa conférence de presse, que ce report est dû à l’incendie qui avait ravagé près de 8.000 machines à voter le 13 décembre 2018 à Kinshasa. Plutôt que de décaler les scrutins d’une semaine pour la ville de Kinshasa, la Ceni a jugé plus équitable de placer toutes les provinces de la République sur la même longueur d’ondes.

Mais avant d’en arriver à l’annonce de cette décision, la Ceni a soumis les médias et l’opinion tant nationale qu’internationale à un vrai-faux suspense d’environ 2 heures (15 h-17 h), le temps de tenir une assemblée plénière qui a livré une information en circulation depuis la veille sur les réseaux sociaux.

Aussitôt après son annonce, le président de la Ceni s’est soumis au jeu des questions- réponses avec la presse.. A la question pourquoi ne pas recourir à l’Hôtel des Monnaies pour l’impression des bulletins de vote, Corneille Nangaa a reconnu que la Banque Centrale du Congo est capable de le faire mais le problème se pose à l’étape de leur configuration et de leur initialisation, qui ne peuvent être réalisées que par le fournisseur des kits électoraux basé en Corée du Sud.

S’agissant de la campagne électorale, il a rappelé que tout s’arrête, comme prévu dans le calendrier électoral, 48 heures avant la tenue des scrutins. .

Quant aux machines à voter et à la cartographie des bureaux des votes, le président de la centrale électorale a martelé que ‘’tout est prêt’’. Il n’y a aucune circonscription qui n’a pas encore reçu ses kits électoraux.

Pendant que Corneille Nangaa animait son point de presse, le public qui avait pris d’assaut le périmètre de la Ceni, sur le boulevard du 30 juin, protestait bruyamment contre le report des élections. La foule ne cessait de crier à son intention que ce report était en contradiction avec l’optimisme qu’il avait affiché une semaine plus tôt, après l’incendie qui avait ravagé plus de 8.000 machines à voter. Elle voulait savoir pourquoi il avait crié haut et fort qu’il organiserait les élections ce 23 décembre 2018 alors que les paramètres techniques indiquaient que ce n’était pas possible »

Le Potentiel, dans son titre, remarque une conséquence indirecte du report : « Elections reportées au 30 décembre : le dépouillement se fera au comptage manuel »

« Glissement dans le calendrier électoral. C’est finalement le 30 décembre prochain que les 40 millions d’électeurs enrôlés par la Céni seront appelés aux urnes pour la présidentielle, les législatives nationales et provinciales. Des impératifs techniques,

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notamment ceux liés à l’incendie de son entrepôt de Kinshasa et au retard dans la livraison des bulletins de vote, justifient ce report.

Devant la presse, son président, Corneille Nangaa, a donné toutes les assurances nécessaires quant au respect de ce nouveau délai. Le plus important est que le 30 décembre prochain, c’est par le comptage manuel que se fera le dépouillement, a indiqué Nangaa. Dans les rangs de Lamuka, coalition qui soutien Martin Fayulu, on applaudit, tout en restant prudent. Pour autant que, depuis 2016, la CENI n’est pas à son premier report.

Il n’y aura plus de scrutins le 23 décembre 2018, comme prévu dans le calendrier électoral rendu public le 5 novembre 2017 par la CENI. Contrairement à toutes les assurances de son président, Corneille Nangaa, la Céni a fini par capituler en se pliant devant des évidences.

Pourtant, après l’incendie de son entrepôt de Kinshasa où plus de 8.000 machines à voter et d’autres kits électoraux sont partis en fumée, Nangaa était confiant de gagner son pari du 23 décembre. Hélas ! Jeudi devant la presse, la réalité du terrain l’a finalement dissuadé.

C’est finalement le 30 dé- cembre 2018, soit une semaine après la date prévue, que la CENI s’est dit prête à convoquer plus de 40 millions d’enrôlés pour l’élection du président de la République, de 500 députés nationaux et 715 députés provinciaux. Ce qui n’était donc que rumeur il y a quelques heures s’est donc avéré vrai.

Devant la presse, réunie au siège de la CENI sur la boulevard du 30 juin, Nangaa a dit avoir consulté préalablement toutes « les parties prenantes » au processus (institutions du pays, représentants de confessions religieuses, les candidats présidents de la République

…).Pourtant, plus rassurant sur la poursuite sans désemparer du processus électoral à la suite de l’incendie de l’entrepôt central de la CENI à Kinshasa, M. Nangaa s’est vite rebiffé, en invoquant des problèmes de logistique consécutifs à cet incendie. Kinshasa ne pouvait donc pas connaitre seul le décalage. C’est l’hypothèse qui a prévalu, explique Corneille Nangaa, à la suite des consultations entreprises avec les institutions de la République, les parties prenantes, les candidats président de la République et la Communauté internationale.

Nangaa, qui perçoit lui-même la gravité de sa décision au regard de ses propres assurances antérieures, a appelé le peuple congolais au calme et surtout à « éviter le quiproquo dans la perception de sa communication ».

Entretemps, rien ne change suivant le reste du calendrier électoral. C’est-à-dire, la campagne électorale prend fin bel et bien ce vendredi 21 décembre, a précisé le président de la CENI.

LES RÉSULTATS AU COMPTAGE MANUEL

Certes, toutes les parties au processus ont finalement optées pour le recours à la machine à voter aux scrutins du 30 décembre prochain, mais le plus important, c’est qu’au dépouillement, la CENI a d’ores et déjà rassuré de prendre en compte le comptage manuel.

Jeudi, devant la presse, Nangaa a donné toutes les garanties nécessaires quant à ce.

« Aussitôt le vote terminé, les bureaux de vote se transforment en bureaux de dépouillement pour transmettre les résultats aux Centres locaux de compilation des résultats. C’est sur base des résultats consolidés au niveau du Centre national de compilation que la Céni annoncera les premières tendances pour l’élection présidentielle », a indiqué Corneille Nangaa, répondant à une question de la presse.

Quoi qu’il en soit, la coalition LAMUKA peut se féliciter d’avoir réussi à amener la Céni à privilégier le comptage manuel dans le dépouillement des résultats. Ce qui constitue une étape importante pour des élections crédibles et transparentes à la nouvelle échéance du 30 décembre 2018.

Dans un communiqué publié le mercredi 19 décembre, soit la veille de l’annonce du report des élections par la Céni, la coalition Lamuka avait déjà prédit ce scenario. LAMUKA s’était voulu plutôt tranchant, en estimant que « plus de deux ans après l’expiration des délais constitutionnels, aucun report n’est justifiable ». Et de poursuivre en ces termes : « En effet, la CENI et le gouvernement illégitime de Monsieur Kabila ont amplement eu le temps de préparer de bonnes élections, crédibles et apaisées. Ce qu’ils n’ont pas fait. Aussi bien Mr Corneille Naanga que M. Joseph Kabila, ont encore récemment menti publiquement, en affirmant que les élections du 23 décembre 2018 seraient parfaites (…). Pour la Coalition

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LAMUKA, ils seront tenus entièrement responsables de la manière dont le processus électoral se déroulera ».

Quoi qu’il en soit, la coalition LAMUKA peut se féliciter d’avoir réussi à amener la Céni à privilégier le comptage manuel dans le dépouillement des résultats. Ce qui constitue une étape importante pour des élections crédibles et transparentes à la nouvelle échéance du 30 décembre 2018.

Dépêche.cd titre « La CENI se déclare incapable d’organiser les élections le 23 décembre 2018 » !

Comme on le pressentait depuis quelques jours, les élections générales en République Démocratique du Congo ont été reportées d’une semaine, soit du 23 au 30 décembre 2018, informe Dépêche.cd

C’est Corneille Naanga, le Président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), qui l’a annoncé au cours d’un point de presse jeudi 20 décembre, devant les professionnels des médias nationaux et étrangers.

Congoprofond.net avance les trois raisons de ce report : primo. L’incendie à Kinshasa des 8 000 machines à voter. Elles ont été remplacées, selon le président de la CENI.

Secundo. La codification des bulletins de vote qui nécessite 60 heures de travail. Ils ne seront disponibles que le mardi. Tertio. Le déploiement des imprimés (procès-verbaux va nécessiter quelques jours de plus).

C’est pour la troisième fois que la CENI reporte les scrutins depuis la fin du deuxième et dernier mandat du président Joseph Kabila en 2016, rappelle Times.cd.

Report/Réactions

Ce report a suscité des réactions des acteurs concernés, notamment les candidats à la présidentielle. C’est le cas de Martin Fayulu candidat de la plateforme de l’opposition Lamuka, qui n’accepte pas la décision de la CENI de reporter les élections, indique Cas- info.ca.

« Le 23 décembre de cette année, qu’il vente, qu’il neige, qu’il pleuve, il [Nangaa]

organisera les élections », a déclaré, Martin Fayulu, cité par France 24 et relayé par le média en ligne qui estime que le président de la CENI a démontré ses limites.

Pour Marie-José Ifoku unique femme candidate à la présidentielle en RDC, les raisons avancées par la commission électorale, ne sont pas fondées et demande la démission de Corneille Nangaa et de son équipe, renchérit 7sur7.cd

« Je l’ai toujours dit et je ne cesserai jamais de le dire, la CENI n’est pas prête et ne sera jamais prête. Je pense que la CENI doit tout simplement démissionner, elle a failli à sa mission », a-t-elle déclaré.

Si le scrutin a été repoussé de sept jours, le même sursis ne profite pas à la campagne électorale. Selon Corneille Nangaa, celle-ci doit impérativement prendre fin dès

aujourd’hui vendredi 21 décembre à minuit, fait remarquer Forum des As.

Il n’y a donc pas de prolongation de cette campagne, d’autant plus que nombreux sont les candidats qui n’ont même pas battu campagne et d’autres sont même émoussés. Ils devraient au contraire rester calmes, se concentrer à l’essentiel, c’est-à-dire, l’élection du 30 décembre 2018, ajoute L’Avenir. Même si l’élection a été renvoyée au 30 décembre, la campagne électorale s’arrête le vendredi 21 décembre à minuit. Le quotidien estime que les candidats devraient rester calmes, se concentrer à l’essentiel, c’est-à-dire à l’élection du 30 décembre 2018.

Citant Corneille Nangaa dans ses explications devant la presse, le journal conclut que si l’incendie était survenu trois jours avant, on arrêterait le processus, car même le

matériel d’autres provinces était dans cet entrepôt qui avait pris feu.

« Unikin: manifestation des étudiants réclamant les élections » titre Mediacongo.net

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« Une centaine d'étudiants ont manifesté ce jeudi 20 décembre à l'Université de Kinshasa, réclamant la tenue des élections prévues le 23 décembre 2018 selon le calendrier rendu public par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni).

Selon une source proche de la coordination estudiantine qui a requis l'anonymat, tout est parti d'une rumeur faisant état de la distribution des vivres aux étudiants internés au campus, un moyen devant leur permettre de bien passer les festivités de fin d'année.

Pour la communauté estudiantine, a renseigné la source, point n'est besoin de distribuer des vivres à une population qui n'attend que les élections devant apporter l'alternance.

"Ils ne marchent que dans l'enceinte de l'Université. Aucun incident n'est encore signalé.

Ils se disent non favorables à un report des élections tel que la rumeur publique l'affirme depuis quelques heures ", ajoute la source.

Le calme règne à la colline inspirée

Le calme est revenu à l'Université de Kinshasa (UNIKIN) après une manifestation de quelques centaines d’étudiants dans l’enceinte de cet alma mater. Ces derniers ont manifesté contre tout report des élections prévues pour ce dimanche 23 décembre.

Notons par ailleurs que des rumeurs faisant état d'un possible report des élections ne font que se propager depuis plusieurs heures. Une communication de la Ceni est attendue dans les heures qui suivent pour éclairer la lanterne à ce sujet ».

« Report des élections : " C’est un aveu d’échec de la part de Corneille Nangaa"», dixit JP Bemba.

Le président du Mouvement de libération du Congo( MLC), Jean Pierre Bemba considère le report des élections par la commission électorale nationale indépendante ( CENI) comme

" un aveu d'échec ".

Dans une déclaré faite ce jeudi 20 décembre, Jean-Pierre Bemba pense que le président de la CENI " n'est pas capable " d'organiser les élections.

" C’est un aveu d’échec de la part de Corneille Nangaa et de toute son équipe de la CENI.

Il n’y a pas une semaine, Nangaa nous promettait les élections le 23 décembre. Je pense qu’il n’est pas capable de les organiser" a déclaré Jean Bemba sur RFI.

Mediacongo.net annonçait hier que « Le CNSA s'oppose à tout report des élections »

« Des sources proches du Conseil national de suivi de l'accord et du processus électoral (CNSA), cette institution d'appui à la démocratie s'oppose à tout report des élections en République démocratique du Congo (RDC).

Le Cnsa précise que pareille décision ne peut être prise qu'à la suite d'une tripartite Ceni- Cnsa-gouvernement. Or, cette réunion n'a jamais eu lieu pour prendre une telle mesure.

Néanmoins, indique-t-on, le Cnsa tient une rencontre ce jeudi 20 décembre 2018 pour évaluer justement le processus électoral, à 48h des trois scrutins combinés, à savoir la présidentielle, les législatives nationales ainsi que les provinciales.

Pour rappel, des folles rumeurs circulent depuis mercredi 19 décembre dernier autour d'un probable report des élections, la Ceni n'étant pas en mesure d'acheminer les bulletins de vote dans tous les centres à travers l'ensemble du territoire national dans le délai ».

(La présence d’Olenghan’koy à la conférence de presse de Nangaa semble indiquer qu’il a, depuis, changé d’avis. Il y aura sans doute des rumeurs perfides à propos

d’enveloppes. Ah ! Les gens sont méchants ! NdlR)

« Pas de bouc émissaire au banc des accusés ! » titre Le Phare -

Les observateurs ont l’impression, après l’interminable bras de fer entre la CENI et l’Opposition au sujet de la « pollution » du fichier électoral avec la présence de plus de 10 millions d’électeurs sans empreintes digitales, de la machine à voter, de l’opacité de la cartographie des bureaux de vote, de la non publication des listes des électeurs, de l’invalidation de certains candidats à la présidentielle…que le pouvoir en place était à la recherche d’un bouc émissaire. Pendant un temps plus ou moins long, l’Opposition et la Société civile paraissaient répondre au profil, suite à leur rejet catégorique de la machine à voter et leur exigence formelle des bulletins-papiers.

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Tout portait à croire qu’on s’acheminait vers le boycott des élections, ce qui n’était pas pour déplaire à la famille politique du Chef de l’Etat, qui voyait s’ouvrir devant elle un large

« boulevard » pour son candidat à la magistrature suprême. Le premier grain de sable, dans l’engrenage, était venu de l’UDPS, dont le staff avait décidé, peu après le dépôt de la candidature de son leader, d’aller aux élections avec ou sans la machine à voter.

Selon les responsables de ce parti, il fallait mettre la CENI à l’épreuve pour savoir si elle allait réellement tenir la date du 23 décembre 2018.

Personne n’ignore le tollé soulevé, dans le camp de l’Opposition, par une prise de position assimilée, alors, à une collusion avec le pouvoir en place, sur fond de prébendes libellées en millions de dollars américains. Mais, à une semaine des scrutins, la coalition « Lamuka

» a fini, à son tour, par rejoindre l’UDPS, même si elle a tenu à nuancer sa position en insistant sur le comptage manuel des bulletins de vote.

Comme si le scénario du boycott était déjà intégré dans le plan de travail de la CENI, le revirement du camp de Martin Fayulu, a installé un terrible malaise du côté du pouvoir.

Tout le monde pressentait, à travers l’accident d’un véhicule transportant des kits électoraux sur la route de Bandundu, l’incendie du dépôt central de la Ceni à Kinshasa, l’attaque avortée de son dépôt par les Mai-Mai à Beni, le destruction de toute la logistique électorale à Yumbi (province du Mai-Ndombe), l’impossibilité d’accès à plusieurs de ses antennes sous le contrôle des forces négatives en Ituri, au Nord-Kivu et au Sud-Kivu, la suspension de la campagne électorale pour la présidentielle à Kinshasa… que le report des élections était en l’air.

A défaut de faire porter le chapeau à l’Opposition, le pouvoir en place est contraint de s’accrocher aux « pyromanes » non identifiés pour leur imputer l’impasse technique du processus électoral. Mais, est-elle sûre de surmonter, en l’espace d’une semaine, les obstacles logistiques sans nombre qui se présentent encore à elle dans un pays sans routes et sans électricité, où les forces négatives n’ont pas encore dit leur dernier mot ? »

7/7.cd annonce « Report élections, Marie-José Ifoku appelle à la démission de Nangaa et son équipe : « la CENI n’est pas prête et ne sera jamais prête »

« Après l’annonce par la CENI du report des élections pour une semaine supplémentaire, les réactions fusent de partout.

Pour Marie-José Ifoku unique femme candidate à la présidentielle en RDC, les raisons avancées par la centrale électorale, ne sont pas fondées.

« Je l’ai toujours dit et je ne cesserai jamais de le dire, la CENI n’est pas prête et ne sera jamais prête. Je pense que la CENI doit tout simplement démissionner, elle a failli à sa mission », a-t-elle déclaré.

Par ailleurs, elle se dit « surprise de voir la CENI aller parler report des élections avec les ambassadeurs alors que l’on a refusé le soutien extérieur ».

« Je suis surprise aujourd’hui de voir qu’on peut aller voir les ambassadeurs aujourd’hui pour parler du report des élections alors qu’on a refusé à la communauté internationale d’être observateur à ces élections. Je pense qu’il ne faut pas qu’il y ait deux poids deux mesures quand on parle de la souveraineté. Quand sa nous arrange on permet de s’ingérer dans nos problèmes et quand sa ne nous arrange pas on refuse », a-t-elle déploré.

Alors que les congolais attendaient les élections le 23 décembre conformément au calendrier électoral, la CENI a, à 3 jours de la date du 23, annoncé le report des élections pour une semaine supplémentaire ».

L’Info en ligne des Congolais de Belgique publie Report des élections, sept jours pour mieux éradiquer le système Kabila »

« Corneille Nangaa le Président de la CENI, Commission Electorale Nationale Indépendante de la RD Congo a annoncé le jeudi 20 décembre 2018 le report des élections pour le 30 décembre 2018. Cela était-il prévisible ? Quelle attitude le peuple congolais doit-il adopter ?

Le cauchemar que vit la RD Congo aujourd’hui dont le report d’une semaine des élections, n’est qu’une énième conséquence de la volonté d’un homme et de son clan de ne pas lâcher les manettes du pouvoir.

Cette volonté remonte au moins à janvier 2011. Le peuple congolais doit la combattre et

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l’éradiquer grâce à une arme : son seul bulletin de vote.

Pourquoi janvier 2011?

Cette année-là, sur instruction de Joseph Kabila via son gouvernement de l’époque, l’assemblée nationale modifia à la hussarde certains articles de la constitution en instaurant une présidentielle à un tour.

Il y aurait eu deux tours, même en bourrant les urnes, Joseph Kabila n’aurait jamais gagné au second tour suite à un report massif des voix sur le candidat de l’opposition qui serait arrivé parmi les deux premiers. Il y aurait eu une présidentielle à deux tours, Joseph Kabila aurait été écarté de la présidence.

Joseph Kabila évincé, la présidentielle suivante aurait eu lieu en 2016, et la RD Congo n’en serait pas là.

Toutes les victimes de la démocratie en RD Congo depuis ces dernières années, sont les victimes de ce changement de la présidentielle de deux tours en un tour.

En se rendant aux urnes le 30 décembre 2018, chaque Congolaise et chaque Congolais devrait avoir à l’esprit ce grave gâchis humain.

En se rendant aux urnes le 30 décembre 2018, chaque Congolaise et chaque Congolais devrait honorer la mémoire de toutes ces victimes innocentes.

Le 30 décembre 2018, le bulletin que l’électeur congolais aura entre les mains sera une très grande arme ayant le pouvoir non seulement de sanctionner le clan Kabila, mais aussi de l’éradiquer : à la présidentielle, aux législatives nationales et aux provinciales.

Avoir poussé le régime Kabila a organiser les élections, sans la participation du Président sortant est une très grande victoire du peuple congolais.

Les élections prévues le 23 même reportées au 30 décembre 2018 sont le dernier acte de ce combat, un tournant vital pour les Congolais et pour la RD Congo. Tournant qui ne doit être ni raté, ni hypothéqué.

Ce jour-là, contre le bulletin de vote, le régime finissant ne pourra absolument rien.

Ce jour-là, ce sera un des rares jours où le peuple congolais aura l’occasion d’imposer sa volonté sur ceux qui confisquent encore les manettes du pouvoir ou ceux qui voudraient s’y maintenir ou y accéder malicieusement.

Le peuple congolais a sept jours de plus pour intérioriser cet impératif : éradiquer le système Kabila, renouveler le personnel politique.

Le peuple congolais veut le changement, le changement est à ce prix ».

Le Bulletin de l’ACP rapporte que le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Corneille Nangaa Yobeluo a annoncé le report des scrutins initialement prévus le 23 décembre 2018 au 30 décembre 2018, au cours d’un point de presse tenu jeudi au siège de la centrale électorale à Kinshasa/Gombe.

Selon Corneille Nangaa, indique le média officiel, la perte de matériels électoraux à la suite de l’incendie survenu le 13 décembre dernier, dans l’un des entrepôts principaux de la CENI à Kinshasa, est à la base de ce report.

La Prospérité indique, pour sa part, que dans cette impasse, deux hypothèques étaient à explorer. La première c’est d’organiser les élections dans le reste des provinces de la RDC le 23 décembre 2018 sans Kinshasa. La deuxième et celle qui a été finalement choisie, c’est d’attendre que les conditions soient réunies pour organiser, en une séquence et en un seul jour, les élections, le 30 décembre 2018.

Selon Forum des As, après cette décision de report, les regards sont désormais tournés vers Lamuka et Cash.

Le quotidien annonce que Cach va se prononcer demain, à l’occasion de la conférence de presse que cette plateforme électorale va donner au siège de l’Udps à Limete alors que Lamuka, selon des sources qualifiées, va se prononcer formellement dans la journée.
« Toujours est-il que rejeter cette décision pourrait paraître comme une posture ferme et légaliste parce que la date du 23 décembre était actée, en accord avec la classe politique et la communauté internationale. Donc, ne pas tenir ce délai pourrait s’apparenter à un manquement d’organiser les scrutins à cette même date. Au jour d’aujourd’hui, l’ajournement des élections apparaît comme une décision technique et non politique. Par

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conséquent, rejeter cette décision risque de s’apparenter à une politique de la chaise vide.

Si on a attendu pendant deux ans pour organiser les élections, on ne comprend pas pourquoi on perdrait de la patience pendant sept jours. Une semaine n’est pas trop », commente FdA.

Instant News rapporte que le candidat président de la République, Théodore Ngoy a déposé une plainte contre le gouverneur de Kinshasa, André Kimbuta, après sa décision de mercredi de suspendre la campagne électorale des candidats à la présidentielle. Le journal ajoute que Théodore Ngoy s’est référé à l’article 81 de la loi électorale qui dit :

« Quiconque entrave ou tente d’interdire ou de faire cesser toute manifestation, rassemblement ou expression d’opinion pendant la campagne électorale, est puni d’une servitude pénale principale de douze mois au maximum et d’une amende de 100 000 à 200.000 francs congolais ».

Rappel : Les 7 conditions à défaut desquelles une élection sera NULLE.

L’élection est un processus complexe, une machine aux multiples rouages, et il faut que chacun de ceux-ci fonctionne impeccablement pour que l’élection puisse être valable.

Si un seul de ces rouages est défectueux ou grippé, cela met à néant la validité de tout le processus et les élections sont nulles. Schématiquement, ces conditions sont au nombre de sept:

1 – Le corps électoral doit être correctement connu et identifié. Là où, comme en RDC, le dernier recensement remonte au Déluge, ce recensement doit avoir lieu avant que l’on n’envisage d’organiser des élections .

2 – L’organisation pratique et matérielle des élections doit être confiée à une institution neutre et apolitique. C’est actuellement un point d’achoppement en RDC.

3 – Lorsque l’obstination d’un Président, jamais élu comme en RDC, ou simplement arrivé en fin de mandat, rend une Transition indispensable, celle-ci ne peut être présidée que par une personne consensuelle et qui s’engage à ne pas être candidate.

4 – La certification des résultats doit être confiée à un pouvoir judiciaire parfaitement indépendant.

5 – Toutes les opérations, depuis les bureaux de vote jusqu’à la proclamation finale, doivent être parfaitement transparentes, soumises à l’observation, tant des témoins désignés par les candidats que des observateurs nationaux ou internationaux. En particulier, les opérations électroniques doivent être, soit évitées, soit soumises à une surveillance particulièrement scrupuleuse. (Même si elles ne

concernent que la transmission des résultats des bureaux locaux au bureau central. Le souci affiché de « gagner du temps »peut cacher une intention de gagner l’élection… en trichant).

6 – Les élections doivent être organisées par ordre d’importance croissante : régionales et locales, d’abord, provinciales et législatives ensuite, présidentielle en fin de parcours.

7 – Là où, comme en RDC depuis les élections de 2011, l’on vit sous un régime illégitime, il ne saurait être question d’impunité. Il faut des enquêtes sérieuses pour déterminer les causes et origines des irrégularités, qu’on punisse les responsables, qu’on les écarte définitivement de toute responsabilité électorale et qu’on en tire les conséquences quant aux futures élections. Il aurait dû y avoir une

protestation générale des démocrates de tous les partis, car un démocrate ne saurait accepter que son candidat gagne par la fraude, la corruption et le mensonge.

Il est indispensable que TOUTES ces conditions soient réalisées EN MEME TEMPS. Sans quoi l’on s’expose aux pires aventures telles celles dont la RDC donne, pour son malheur, le triste exemple à l’Univers entier. Dans ce pays, en effet, aucune de ces sept conditions n’a jusqu’ici été respectée.

L’on pourrait ajouter une huitième condition aux sept énumérées ici : le soutien ferme et sélectif de la «communauté internationale » aux démocraties en construction. Mais cela ne dépend pas des pays africains eux-mêmes.

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Referenties

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