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28-10-15 / REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE MERCREDI (CongoForum)

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28-10-15 / REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE MERCREDI (CongoForum) La Presse d’aujourd’hui se présente comme un ensemble assez confus. La réplique du Premier ministre Matata Ponyo ce mercredi 28 octobre 2015 à l’Assemblée nationale reste la principale information du jour. Dans un Manifeste, des personnalités fortes de la Société civile mettent en garde contre le danger qui guette la RDC et prônent un dialogue national (distinct de celui qui concerne les élections). Les journaux parus à Kinshasa se sont aussi particulièrement intéressés aux propositions de diverses branches de la société civile pour un aboutissement apaisé du processus électoral. Il y a enfin des nouvelles économiques et un saupoudrage de « divers ».

Matata Ponyo

Le Bulletin de l’ACP rappelle que « Le Premier ministre Matata (est) appelé à rassurer les députés mercredi au Palais du peuple ».

A l’en croire, le chef du gouvernement est appelé à rassurer les députés mercredi, dans sa réplique aux préoccupations qu’ils ont soulevées lors du débat général relatif à la présentation de l’économie du projet de loi des finances de l’exercice 2016 lundi dernier.

Au cours du débat, a fait savoir l’ACP, certains députés ont émis des réserves quant à la réalisation du programme quinquennal 2012-2016, pour lequel le gouvernement avait été investi en 2012 par l’Assemblée nationale. Ils ont estimé que l’exécution dudit programme serait en dessous des prévisions fixées, en déplorant notamment les contreperformances récurrentes dans la mobilisation des ressources financières de l’Etat, l’évasion fiscale, la non diversification de l’économie, la mauvaise affectation du Budget ainsi que d’autres pesanteurs à la base du coulage des recettes publiques dont l’impunité.

Le Potentiel analyse le projet du budget 2016, principalement les arguments de la baisse des recettes publiques avancés par le Premier ministre, et titre en manchette «Au-delà de la baisse des cours des principaux produits d’exportation, l’ajustement politique plombe les recettes ». Selon le quotidien, si la chute brutale de principaux produits d’exportation ont eu une incidence négative sur la mobilisation des recettes publiques, le contexte politique qui prévaut depuis quelque temps n’est pas étranger à la mine grise qu’affichent les recettes publiques, estime-t-il. Si rien n’est fait pour améliorer le climat politique, la crise va se corser renchérit le confrère qui évoque «le désinvestissement qui s’observe déjà dans le secteur minier.»

Processus électoral

Un panel d’organisations de la Société Civile, vient de rendre public un projet de calendrier électoral global, rapporte Le Phare qui titre en manchette : « Présidentielle et législatives en décembre 2016 ».

« Un panel d’organisations de la Société Civile, notamment Groupe de Travail sur les Elections (GTE), Observatoire des Elections pour Toute l’Afrique (OETA), Comité des Observateurs des Droits de l’Homme) vient de rendre public un projet de calendrier électoral global. Ce document est émis à l’intention de la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante), des pays amis et organismes internationaux partenaires techniques comme financiers de la RDC.

On retient pour l’essentiel que le « glissement » du processus électoral est inévitable.

Compte tenu des retards enregistrés dans l’agenda de la CENI, ce groupe d’experts de la Société civile en questions électorales proposent de « faire glisser » les scrutins présidentiel et législatifs nationaux de novembre à début décembre 2016, soit un décalage d’une semaine. Une date précise est même avancée pour la tenue de ces doubles scrutins : 4 décembre 2016. Par conséquent, au lieu d’avoir lieu le 20 décembre 2016, la passation des pouvoirs entre le Chef de l’Etat actuellement en fonctions et son successeur pourrait intervenir le 28 décembre 2016, soit une semaine de «glissement».

Selon les différentes séquences imaginées par GTE, OETA et CODHO, le calendrier électoral global réaménagé pourrait avoir comme point de départ le mois de décembre 2015, avec le vote des députés provinciaux. Viendraient ensuite les votes des sénateurs, gouverneurs et vice-gouverneurs de provinces au mois de mars 2016. Quant aux élections les plus

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sensibles attendues par tous, à savoir la présidentielle et les législatives nationales, elles sont fixées au mois de décembre 2016.

Comme on peut s’en rendre compte, les élections locales, à savoir celles des conseillers de secteurs, des conseillers de chefferies et des conseillers municipaux, elles pourraient avoir lieu en juillet 2017, tandis que celles des Chefs de secteurs et chefs de secteurs adjoints, de Bourgmestres et bourgmestres adjoints, des Maires et Maires adjoints ainsi que celle des Conseillers urbains, elles pourraient être organisées en décembre 2017.

Le processus électoral global, en ce compris l’examen des contentieux électoraux et les formalités d’investiture de différents élus, prendrait fin en 2018.

Depuis que l’on a commencé à palabrer autour des risques de « glissement » du calendrier électoral, c’est la seconde mouture produite par la Société civile. Cet outil de travail a le mérite de baliser la voie des élections, en ce sens que ses architectes ont pris en compte toutes les contraintes politiques, financières, techniques et logistiques liées à l’exécution du calendrier électoral diffusé en son temps (février 2015) par la Commission Electorale Nationale Indépendante mais aujourd’hui complètement dépassé suite à sa non exécution.

Le débat est ouvert à l’intention des forces politiques et sociales congolaises en vue de son amendement éventuel, dans le sens de la préservation de l’essentiel, à savoir les scrutins hermétiquement verrouillés par le législateur, à savoir la présidentielle et les législatives nationales.

Si la CENI, qui attend le go de la classe politique, présentement divisée entre pro et anti- Dialogue, peut déjà se saisir de ce projet de calendrier pour faire de nouvelles propositions des dates des élections, cela pourrait constituer un sérieux gain de temps pour le Congo démocratique, qui se trouve présentement face à un important challenge, celui de la passation civilisée de pouvoir, en décembre 2016 ; entre un Président sortant et son successeur ».

(Il faut rappeler que les élections de novembre-décembre 2011 ont donné des résultats qu'une personne avisée, réfléchie, d’esprit libre et critique devrait considérer comme nuls, donc sans gagnant. La suite aurait dû être l'annulation pure et simple, des enquêtes sérieuses pour déterminer les causes et origines des irrégularités, qu’on punisse les responsables, qu’on les écarte définitivement de toute responsabilité électorale et qu’on en tire les conséquences quant aux futures élections. Il aurait dû y avoir une protestation générale des démocrates de tous les partis, car un démocrate ne saurait accepter que son candidat gagne par la fraude, la corruption et le mensonge. Au lieu de quoi on n’a assisté qu’à des élucubrations pour défendre la victoire « officielle » de JKK, et à d’autres élucubrations pour défendre celle, tout aussi hypothétique, de Tshisekedi.

Les élections de 2011 avaient été organisées, tout comme celles de 2006, en faisant voter un « corps électoral inconnu », faute de recensement préalable de la population. Ce fait à lui seul suffirait à en « plomber » gravement la crédibilité. Elles ont, par-dessus le marché, été entachées de fraudes et de manipulations à un point tel qu’elles ont donné des résultats qui, en réalité, sont encore inconnus . Toute autorité prétendue ne relève plus que de la force, de l’intimidation, d’un coup d’état de fait. Le principal ressort de ce coup d’état consiste à progresser, comme si de rien n’était, dans les tâches qui suivent normalement une élection et à mettre le pays et le monde devant le fait accompli. Le fait que Malumalu, aujourd’hui démissionnaire, principal responsable de cette absurdité d’élections sans recensement préalable de la population, ait été remis un temps à la Présidence de la CENI, était une promesse de beaux jours pour les fraudeurs ! NdlR)

Dialogue

Forum des As commente la déclaration d’une autre branche de la société civile qui appelle la nation congolaise à «un dialogue citoyen». Ce dialogue est dit citoyen parce qu’il mettra l’intérêt général au centre des négociations et exigera un "compromis politique historique", assorti d’un "agenda électoral viable et accepté patriotiquement pour tous". C’est à ce propos que Forum des As titre à la Une « Pour le salut de la nation congolaise : Un dialogue citoyen s’impose ».
Il écrit :

« Dans un Manifeste, des personnalités fortes de la Société civile mettent en garde contre le danger qui guette la RDC.

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Plus qu’un cri du cœur, un coup de gueule, il s’agit véritablement d’un manifeste. Toutes proportions gardées, comme celui de 1956. Des Congolais de tous bords décident d’initier un mouvement citoyen en vue de faire prendre conscience au pays tout entier de la menace existentielle qui pèse sur la RDC. C’est, à n’en point douter à cet exercice patriotique que se sont adonnées des figures qui portent dans ce que l’on appelle Société civile. Alors que le pays s’interroge sur son avenir et son devenir, des personnalités liées à des structures ayant pignon sur rue, interpellent le Président de la République, la classe politique, bref tout l’establishment congolais. Aux uns et aux autres, les initiateurs et autres signataires du Manifeste version 2015, demandent de se surpasser en vue de sauver le pays, de sauver la nation qui est en danger. Et l’antidote à cette menace existentielle s’appelle Dialogue citoyen. Un forum dont l’enjeu essentiel devrait être celui de créer les conditions du sauvetage collectif. Pour peu que l’on soit conscient des enjeux de l’heure, on ne peut que souscrire à cet appel. Car, l’avenir du pays est présentement sujet à plusieurs hypothèques. Même la perspective d’élections, paraît aléatoire sans un minimum de consensus national. De ce point de vue, la démarche de ces têtes couronnées de la Société civile mérite bien d’être soutenue par tous ceux qui sont attachés à la cohésion nationale, à la paix et surtout à l’existence de la RDC comme Etat.

Journaliste en danger (JED), Ligue du peuple, Association des Anciens Etudiants de Lovanium-UNAZA-UNIKIN) (ALMA), Conseil de l’Apostolat des Laïcs Catholiques du Congo(CALCC), Réseau d’Organisation des Droits humains et d’Education civique d’Inspiration chrétienne(RODHECIC)Asbl " Débout Congo ", Fondation Entreprendre, ont, au cours d’une rencontre, organisée hier mardi 27 octobre au CEPAS, présenté et signé le

" Manifeste de la Société civile congolaise pour le salut pour la Nation pour un dialogue citoyen ".

Dans leur déclaration, les initiateurs de Manifeste à savoir Tshivis Tshivuadi (JED), Didier Mumengi (Ligue du Peuple), Modeste Mbanigaba (ALMA), Crispin Nlanda Ibanda (CALCC), Père Rigobert (RODHECIC), Norbert Yamba-Yamba (DEBOUT CONGO), AL Kitenge Lubanda (Fondation Entreprendre)ont souligné qu’en tant que membres de la Société civileet Forces vives de la Nation, , sont témoins du drame que vivent au quotidien des millions de Congolais : parents, sœurs et frères. Ils déplorent notamment la paupérisation des fonctionnaires et des travailleurs qui, incapables de subvenir à leurs besoins les plus essentiels malgré leur travail, survivent, la mort dans l’âme par la mendicité, la corruption, les pots-de-vin et le petit vol quotidien au travail.

Dans leur déclaration, ils s’inquiètent fortement du désespoir des jeunes et de l’errance de ces enfants va-nu-pieds en guenilles qui envahissent les grands centres urbains en tant que mendiants professionnels, mais aussi en brigands, car ils ne trouvent rien à manger et sont sans avenir, s’exposant en même temps aux risques de violences, et de viol et prostitution. Et d’ajouter : "nous nous indignons contre la banalisation de la guerre et de l’insécurité à l’Est de notre pays , où des pans entiers du territoire national son occupés par des groupes militaires étrangers , qui massacrent à volonté nos compatriotes , pillent nos ressources stratégiques , incendient nos filles, ravagent nos récoltes, détruisent les forêts et les écosystèmes du pays, violent nos filles , sœurs, nos mères et mêmes des grands-mères, sans subir des sanctions à la hauteurs des horreurs qu’ils commettent jour après jour. Nous sentons notre humilité par la persistance de ces maux qui deviennent caractéristiques de la société congolaise, tels que : le génocide silencieux des maladies bénignes, les coupures intempestives du courant, le manque de fourniture d’eau potable, la prolifération des nids-de-poule sur nos routes, l’envahissement de la saleté et de l’insalubrité qui transforment nos rues et bon nombre d’espaces publics en dépotoirs sauvages, la razzia des moustiques dès le crépuscule, la ruée des mouches dès l’aube… "

Les membres de cette société civile pensent que ce drame n’est pas une malédiction. Par contre, il est le contrecoup du déficit de conscience citoyenne de chacun et de nous tous.

Mais surtout, soulignent-ils, il est le résultat à la fois de l’égoïsme des élites et des erreurs politiques chroniques.

Selon eux, sans un " dialogue des 4 vérités ", un avenir sombre profile à l’horizon en RDC.

Ainsi, ces membres de la société civile notent qu’à travers ce Manifeste, ils lancent un appel pour un " dialogue citoyen ". Ce dialogue est dit citoyen parce qu’il mettra l’intérêt

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général au centre des négociations. Il est citoyen du fait qu’il exigera un "compromis politique historique ", assorti d’un " agenda électoral viable et accepté patriotiquement pour tous ".

Ce dialogue est citoyen parce qu’il a vocation à donner à la société congolaise un " Pacte républicain ", qui imposera un cadre éthique et un modèle de société à bâtir auxquels aucun responsable politique ou économique ne pourrait et ne saurait déroger. Ce dialogue citoyen, précisent les initiateurs du Manifeste, c’est la voie royale pour sortir le pays de l’impasse où il se trouve à présent. " C’est notre seule chance au changement dans la paix et pour la paix " !, soulignent-ils. Avant d’ajouter : " En effet, à y regarder de près, la condition sine qua non du sursaut collectif pour le redressement économique et social de notre pays, c’est avant tout un consensus national courageux autour des grandes questions, des valeurs essentielles et des principes -éthiques susceptibles de féconder l’exercice du pouvoir politique et de fonder notre existence en tant que civilisé ".

Dans leur déclaration, les initiateurs et signataires ont exhorté le président de la République à se mettre à la hauteur de ses devoirs du moment, à entendre les cris du peuple en détresse, à mettre en avant, en sa qualité de chef d’Etat, les intérêts de la nation, dont l’existence même est menacée. Ils le prient de prendre des décisions politiques qui s’imposent. Ce, en vue de rediriger la RDC sur la voie de la cohésion nationale et de la construction du bien-être général.

Aux acteurs et organisations politiques, ils les prient d’assumer pleinement leur rôle des vigiles et gendarmes de l’action gouvermentale.

Outre les noms précités, Jean-Marie Ntantu Mey, Me Alfred Liyolo, Sukari Elombe sont également signataires dudit Manifeste »

La Prospérité souligne que les initiateurs de ce document souhaitent que les acteurs politiques, impliqués dans l’impasse du processus électoral, se retrouvent pour produire un

‘‘Pacte Républicain’’, dans le respect de la Constitution. Selon le journal, les initiateurs de ce document ne comprennent pas que les enjeux électoraux suscitent chaque fois des combats oratoires acerbes, plongeant la société dans la terreur et la peur. D’où, leur recommandation à tous les acteurs politiques d’œuvrer en vue de ramener la confiance dans tous les secteurs. Et le dialogue politique est le cadre idéal pour désamorcer la crise, indique le journal.

Economie

Dans la rubrique économique de Forum des As, parlant du secteur maritime africain, l’on apprend que la « République démocratique du Congo attendue au Sommet de Lomé »
 Experts et leaders du monde politique et économique vont définir une Feuille de route sur la sécurité maritime en Afrique, souligne ce journal, une autre occasion qui s’offre à la RDC de promouvoir son secteur maritime.

Du 2 au 7 novembre 2015, l’Union Africaine et la République du Togo organiseront le Sommet extraordinaire de l’Union Africaine sur la sécurité et la sûreté maritime et le développement en Afrique. Au final, il sera proclamé la Charte de Lomé.

Le journal fait remarquer que jusqu’aujourd’hui, l’espace maritime du continent n’est pas règlementé, laissé en pâture au bon vouloir des opérateurs et de grands trusts mondiaux.

Et pourtant, cet espace est, du point de vue économique, porteur de meilleures conditions de tirer les économies nationales africaines vers le haut.

Divers

De son côté, L’Avenir s’intéresse à la campagne de destruction des bâtiments construits sur des sites non lotis officiellement. Sur invitation du Chef de l’Etat, Matata Ponyo : « tous les sites anarchiques entre l’aéroport de N’djili et le Rénatelsat seront détruits », titre L’Avenir.

C’est ce qu’a indiqué hier le Premier ministre, alors qu’il visitait ces sites à problème situés dans la commune de la Nsele. D’une pierre deux coups, ajoute L’Avenir, Matata Ponyo est allé également assister à la démolition des constructions anarchiques. Le Premier ministre, Augustin Matata Ponyo a lancé cette campagne qui vise toutes les constructions anarchiques situées entre l’aéroport international de N’Djili jusqu’à la route qui mène vers

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la province du Bandundu, rapporte le quotidien. Seront également détruites, les constructions qui se rapprochent du site du Réseau national de télécommunication par satellite (Renatelsat) et celles qui se trouvent et dans l’ancien cimetière de Kasa- Vubu.

« Grâce à l’intervention du gouvernement : l’épidémie de choléra au Maniema maitrisée », rapporte L’Observateur.

D’après ce dernier, le ministre de la Santé publique, le Dr. Félix Kabange Numbi revient de la province du Maniema, où il s’était rendu pour coordonner la riposte contre l’épidémie de choléra déclarée il y a quelques jours. Arrivé sur le lieu, note le journal, le ministre a déployé tout un arsenal d’activités pour endiguer cette épidémie. Aune zone de santé où sévissait l’épidémie du choléra n’a échappé au ministre de la Santé publique.

La Tempêtes des Tropiques se fait l’écho de la dénonciation, par l’ONG Justicia Asbl, de

« la politique de deux poids deux mesures qui règne dans l’ancienne province du Katanga ».

A en croire La TdT, le député Dany Banza, dont le parti Avenir du Congo (ACO) est membre du G7, a été retenu durant près de 4 heures dans les locaux de l’Agence Nationale de Renseignement (ANR) mardi 27 octobre dernier à Lubumbashi pour avoir projeté d’organiser une réunion politique. Une interpellation qui, selon l’ONG, contraste avec la liberté dont jouit le secrétaire général du PPRD Henry Mova Sankanyi qui tient des meetings dans ce coin du pays sans être inquiété par les services de sécurité.

Enfin Forum des As a découvert le mode opératoire du réseau qui détourne les fonds destinés à la paie des fonctionnaires à Kinshasa. Ce réseau « établit des faux listings grâce à la complicité des services habilités des secrétaires généraux des administrations des ministères concernés et les introduisent au niveau des banques qui paient ensuite pour le comte de l’Etat congolais des agents fictifs », rapporte le journal qui se dit « inquiet » de constater un mode opératoire de fraude similaire à celui qu’utilisaient ces magouilleurs avant la bancarisation.

(Nous avions fait remarquer, dès le moment de la bancarisation, que cette mesure consistait à CONTOURNER les fraudeurs, mais ne les REPRIMAIT PAS, puisqu’il ne les identifiait pas, ne les arrêtait pas et ne les jetait pas en pâture aux crocodiles (mesure brutale, certes, mais favorable à une espèce protégée et certainement plus efficace que le recours à des tribunaux eux-mêmes corrompus). Il n’a donc pas fallu longtemps aux fraudeurs que l’on avait laissé courir pour trouver un autre point faible et de s’en servir pour soutirer à nouveau l’argent de l’Etat en faveur des fonctionnaires fantômes. CQFD.

NdlR)

© CongoForum, le mercredi 28 octobre 2015

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