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Politique Politique Politique Politique

- Eloignement de la frontière avec la RDC des rebelles du M23 réfugiés au Rwanda - Signature d’un accord pour lutter contre les violences sexuelles

- Forte participation des Congolais au concours du sommet national du Protocole de la SADC sur le Genre

Société – Culture & Santé Société – Culture & Santé

- Inhumation au cimetière de Kintambo de la dépouille de la coordonnatrice de l’ONG/AOEA

- Des avancées en matière de connaissance des ressources dans le secteur forestier du bassin du Congo

Provinces Provinces

- Le gouvernement du Nord-Kivu salue l’arrivée annoncée en RDC de la brigade d’intervention des Nations Unies

- L’évêque de Boma prône le pardon mutuel

Economie Economie

- Participation positive de la RDC au forum des pays africains producteur du pétrole au Gabon

INTERNATIONAL INTERNATIONAL

- Egypte: Washington est "vraiment inquiet" de la situation, selon Kerry - Israël dit qu’il répondra à toute attaque venant de Gaza ou du Golan

SPORTS SPORTS

- Zamalek à Kinshasa depuis mercredi

Eloignement de la frontière avec la RDC des rebelles du M23 réfugiés au Rwanda

Kinshasa, 04/04 (ACP).- La ministre rwandaise chargée des réfugiés, Séraphine Mukantabana a annoncé, mardi, la délocalisation de 682 rebelles du Mouvement du 23 mars (M23), dans un centre d’internement dans le district de Ngoma, à une centaine de kilomètres à l’Est de Kigali. Selon la ministre, « La décision d’éloigner ces rebelles de la frontière avec la RDC émane de l’application des conventions internationales (…) qui disent que les réfugiés doivent être à plus de 50 km de la frontière». Après la scission du M23 en deux branches, les hommes fidèles à Sultani Makenga avaient délogé, le 16 mars dernier, ceux de Jean-Marie Runiga, proches de Bosco Ntaganda, de Kibumba, en RDC. Ils avaient retrouvé refuge au Rwanda. En réaction aux critiques de Kinshasa qui avait condamné l’accueil que le Rwanda avait réservé à ces rebelles, Mme Séraphine Mukantabana s’est défendu en soutenant que le Rwanda avait tout simplement répondu à un principe humanitaire. «A leur arrivée, ces rebelles ont été désarmés et soumis à une procédure d’internement. Cet accueil et ce désarmement étaient une preuve tangible que le Rwanda n’a rien à voir avec le M23», a indiqué sans convaincre la ministre.

Choix entre le statut de militaire et celui de réfugié

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Elle a également fait remarquer que «ce ne sont pas des prisonniers, ce sont des gens qui sont entrés dans un territoire en quête d’asile (…) ils ont une restriction de mouvements, mais à l’intérieur de leur camps d’internement, ils ont leur liberté. Ils pouvaient recevoir des visites et obtenir un soutien psychologique». Par ailleurs, « il est désormais demandé à ces rebelles s’ils veulent ou non renoncer à leur statut militaire de manière définitive et volontaire. S’ils y renoncent, une procédure débutera pour qu’éventuellement, le Haut commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR), leur accorde le statut de réfugié », a indiqué la ministre, soulignant que ceux qui refuseront n’auront pas droit à l’asile au Rwanda. Des experts de l’ONU et plusieurs ONG ont accusé le Rwanda de soutenir les rebelles du M23. Kigali a toujours démenti cette allégation. La rébellion du M23 créée, en mai 2012, au Nord-Kivu, revendique l’application de l’accord du 23 mars entre le gouvernement et l’ex-rébellion du CNDP dont les chefs du M23 sont issus. Plusieurs ténors de ce mouvement sont sous le coup des sanctions des Etats-Unis, notamment Jean-Marie Runiga, Baudouin Ngayure et Sultani Makenga.

Signature d’un accord pour lutter contre les violences sexuelles

Kinshasa, 04/04 (ACP).- La représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU, chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit, Zainab Hawa Bangura, a annoncé, mardi, la signature avec le gouvernement congolais d’un accord visant à prévenir et à résoudre le problème des violences sexuelles qui se posent dans le pays. Aux termes de cet accord qui devait être signé mercredi, Kinshasa s’engage notamment à « accélérer la mise en œuvre d’une stratégie nationale de réforme du secteur de la sécurité, y compris l’adoption de dispositifs spéciaux de prévention des violences faites aux femmes et aux enfants, surtout de prévention des violences en période de conflit». Cet accord devait être signé par le Premier ministre, Augustin Matata Ponyo et Mme Zainab Hawa Bangura, qui était en mission en RDC, du 20 au 30 mars dernier. Les deux parties ont « exprimé leur préoccupation devant la persistance des violences sexuelles commises par des hommes en armes principalement dans l’Est du pays ». « Je suis préoccupée par l’ampleur des violences sexuelles liées au conflit en RDC. Mais j’ai aussi été encouragée par les mesures prises par le gouvernement congolais et le travail effectué par l’ONU et ses partenaires, notamment pour la création d’une base de données nationale et l’élargissement de services auprès des survivantes», a déclaré Mme Bangura. Au cours de son séjour en RDC, Mme Zainab Hawa Bangura a visité les provinces du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et Orientale. Elle s’est aussi entretenue avec le Président Joseph Kabila, le Premier ministre, le Procureur général de la République ainsi que des représentants des autorités locales et des survivantes de violences sexuelles.

Elle a également rencontré des membres des Forces armées congolaises et de la police nationale, des leaders religieux, des personnels de santé et plusieurs ONG. L’accord intervient une semaine après l’ultimatum des Nations Unies qui a expiré, lundi, demandant à Kinshasa de prendre des mesures à l’encontre de ses soldats qui se sont rendus coupables de viols, en novembre 2012, au Nord-Kivu.

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2.500 victimes des mines anti personnels recensées de 2002 à ce jour

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Kinshasa, 04/04 (ACP).- Le ministre de l’Intérieur, sécurité, décentralisation et Affaires coutumières, Richard Muyej Mangeze, a souligné, mercredi, lors de son message à la nation, à l’occasion de la Journée internationale de la lutte anti mines qu’environ 2.500 victimes ont été recensées à ce jour, soit 10% des victimes sur l’ensemble du territoire national dont une grande étape reste à faire pour l’identification de 90% des victimes des mines anti personnel. Cette journée est célébrée sous le thème international : « Prêter votre jambe pour mettre un terme à la souffrance causée par les mines». Il a relevé que la RDC qui a ratifié la convention sur l’interdiction des mines anti- personnel depuis l’année 2002, se sent dans l’obligation de célébrer cette journée d’autant plus que l’utilisation des mines anti-personnel sur le territoire national a produit un impact négatif sur la vie des populations. Le ministre Muyej a indiqué que plusieurs défis sont à relever dans les milieux affectés de suite des obstacles majeurs que «ces engins causent à la population congolaise», selon lui, certains Congolais ne peuvent plus avoir accès à leurs champs, d’autres ne peuvent plus avoir accès aux points d’eau potable ou aux écoles, d’autres encore ne peuvent plus utiliser certaines routes, etc. Il a, par ailleurs, annoncé, au nom du gouvernement, le lancement d’une enquête nationale sur la contamination par mines anti-personnel en RDC. Cette enquête va consister principalement à la collecte des informations pour permettre une bonne planification des activités d’enlèvement de toutes les mines antipersonnel sur le territoire national. Il a invité la population à fournir des informations et renseignements nécessaires aux équipes qui vont être déployées en vue de disposer des données fiables sur la contamination par mines antipersonnel. Le ministre de l’Intérieur a déploré le fait que les conflits armés qui apportent les mines antipersonnel et d’autres restes explosifs de guerre continuent à tuer et mutiler les populations innocentes et les empêchent à mener leurs activités dans les zones affectées. Il a lancé un appel à une mobilisation tous azimuts en vue de décourager toutes les tendances aux conflits armés sur l’ensemble du territoire national.

Le 04 avril 2013, une des dates les plus importantes de lutte antimines pour la RDC, selon Me Sudi Par ailleurs, Me Sudi Alimasi, point focal du gouvernement pour la lutte antimines en RDC, a fait savoir que le 04 avril 2013, sera une des plus importantes célébrations de la Journée internationale de lutte antimines pour la RDC, selon un communiqué de presse. En décembre 2005, l’Assemblée générale des Nations Unies a déclaré le 04 avril comme étant la journée internationale pour la sensibilisation aux mines et l’assistance à la lutte antimines. Par une déclaration votée suite aux recommandations des Etats membres, ces derniers désiraient créer une opportunité de sensibiliser le public aux problèmes des mines et Restes explosifs de guerre (REG) et aux efforts pour les éliminer. La lutte antimines concerne non seulement le déminage, la dépollution, mais également l’éducation au Risque des mines et REG, la destruction des stocks, l’assistance aux victimes, et le plaidoyer, précise la source. Tout en s’inscrivant dans la campagne internationale pour interdire les mines, le thème national retenu par le Centre coordination de la lutte antimines des Nations Unies (UNMACC) et le Centre congolais de la lutte antimines (CCLAM) et leurs partenaires, pour célébrer cette journée se décline comme suit : «Prêtez votre jambe pour une RDC sans mines ni restes explosifs de guerre».

L’année passée, le thème retenu par UNMACC et le CCLAM invitait le public à prêter leur jambe pour la ratification de la convention internationale relative aux droits des personnes vivant avec handicap.

Depuis, le projet de ratification a été transmis au Parlement et le projet de loi portant protection et promotion aux personnes vivant avec handicap est en cours de finalisation. Cette année l’UNMACC et le CCLAM ont lancé une enquête nationale de contamination par mines antipersonnel et déclarent officiellement la province du Bas-Congo dépolluée de mines terrestres.

Le ministre Richard Muyej informé de la tenue prochaine à Kinshasa du championnat mondial de lutte « KURASH »

Kinshasa, 04/04 (ACP).- Le ministre de l’Intérieur, sécurité, décentralisation et Affaires coutumières, Richard Muyez Mangeze, a été informé de la tenue prochaine à Kinshasa, du championnat mondial de lutte «KURASH»

qui connaîtra la participation d’au moins 80 pays en 2014. Le chef de la délégation USEC d’Ouzbékistan, Komil Yousupov qui était reçu en audience, mercredi, par le ministre Richard Muyej, a souligné avoir demandé au ministre de l’Intérieur de facilités dans l’obtention des visas de séjour des délégations d’au moins 80 pays pour participer à ce championnat mondial de lutte. C’est la première fois que la RDC va abriter un tel championnat, rappelle-t-on.

Le vice-ministre Magbengu s’est entretenu avec M. Komil Yousupov

Par ailleurs, le vice-ministre à la Coopération internationale et régionale, Dismas Magbengu, a évoqué, le même jour, à son cabinet de travail, dans la commune d la Gombe, avec M. Komil Yousupov, président de la

Richard Muyej Mangeze

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fédération internationale de Kurash, discipline proche du judo debout, dans le cadre des préparatifs du championnat de cette discipline, à Kinshasa, en 2014. Les deux personnalités ont échangé, au cours de leur entretien, des dispositifs sécuritaires que le gouvernement congolais pourrait garantir aux athlètes de 120 pays qui viendraient participer à ce championnat. Par ailleurs, notons que M Komil Yusupov, qui est arrivé, à Kinshasa, lundi, a rencontré auparavant le ministre de la Jeunesse, sport, loisir, culture et arts, Banza Mukalay Sungu, pour des dispositions techniques à l’organisation de ce championnat de lutte en RDC.

Fonction publique : les agents corrompus menacés d’arrestation

Kinshasa, 04/04 (ACP).- Le ministre de la Fonction publique, Jean-Claude Kibala, a appelé, mercredi, les 17 catégories socioprofessionnelles des agents publics de l’Etat à se mobiliser comme un seul homme derrière l’Observatoire du code d’éthique professionnelle (OCEP), pour débarrasser l’administration publique congolaise du virus des antivaleurs. Le ministre qui procédait, dans la salle des conférences internationales du ministère des Affaires étrangères, au lancement des activités du «Mois de l’éthique au sein de l’administration publique», placées sous le thème «Bâtissons ensemble une administration publique débarrassée d’antivaleurs et acquise aux pratiques de la bonne gouvernance», a déploré la résistance des cadres et agents publics de l’Etat au changement des mentalités et leur forte propension aux pratiques de corruption suite à l’impunité généralisée, telles que relevées dans le rapport de la direction générale de l’OCEP. La floraison et la persistance des antivaleurs au sein des services de l’Etat, a-t-il affirmé, est tributaire de la «démission» des cadres de commandement qui, selon lui, «s’accommodent de cette inversion des valeurs», avec pour conséquence «un déficit criant» dans l’application du Code de conduite de l’agent public de l’Etat à tous points de vue au sein de l’administration. Le ministre de la Fonction publique a annoncé, à cet effet, une série de mesures pour mettre un terme aux antivaleurs, notamment des réquisitions d’ouverture d’actions disciplinaires à charge des agents publics de l’Etat véreux et la saisine de la justice, en vue de sanctionner tous ceux qui persistent dans la corruption et la culture des antivaleurs de toutes natures. L’OCEP a été chargé de cette tâche, en vue d’accompagner le ministère de la Fonction publique dans sa double mission de non seulement doter l’Etat congolais d’un personnel travailleur, motivé et compétent, mais aussi de pourvoir l’administration publique d’agents «pétris des valeurs morales et républicaines». M. Jean-Claude Kibala a décidé, en outre, l’implantation, dans tous les services publics de l’Etat, d’une «Cellule d’éthique de proximité», une sorte d’Observatoire du comportement de l’agent public de l’Etat, en vue de veiller à l’observance des valeurs éthiques et de faire rapport directement au ministre, qui le transmettra à l’OCEP pour avis et considérations, dans la perspective des sanctions envisagées contre les agents malhonnêtes. Les secrétaires généraux et les directeurs des entreprises publiques ont été rendus responsables de la tenue régulière de la fiche de

«Baromètre de la bonne gouvernance», mise en circulation depuis 2008, et seront désormais évalués également en fonction de leur capacité d’organiser au moins deux séminaires éthiques par an à l’intention des agents publics de leur administration, a encore dit le ministre.

L’OCEP a été chargé, par ailleurs, de revisiter et de renforcer le Code de conduite de l’agent public de l’Etat par une clause additive, relative à la signature obligatoire de l’Acte d’engagement consacré par le décret-loi n°

017/2002. «En cas de refus de signer cet acte, l’agent public de l’Etat sera réputé démissionnaire», a prévenu le ministre de la Fonction publique. La cérémonie, à laquelle ont assisté des députés nationaux, des membres du gouvernement et des ambassadeurs accrédités en RDC, a été ponctuée de la signature de l’Acte d’engagement et la remise, à tous les secrétaires généraux de l’administration publique, de la Charte africaine sur les valeurs et les principes du service public et de l’Administration. Le directeur général de l’OCEP, Saint- Augustin Mwendambali, avait auparavant fait le bilan des dix ans d’existence de ce service, qui a réussi à doter la RDC d’une stratégie nationale de lutte contre la corruption, des lois sur la prévention et la répression de la corruption, d’une loi portant régime de déclaration du patrimoine et d’une Agence de lutte contre la corruption (ALC).

1.300.000 USD du Japon pour le projet d’éducation dans les camps des déplacés du Nord-Kivu

Kinshasa, 04/04 (ACP).- La République Démocratique du Congo, avec l’appui de l’Organisation des Nations- Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), vient de bénéficier du gouvernement du Japon, d’un financement de 1.300.000 USD pour soutenir le projet d’éducation en urgence dans les camps des déplacés de Kanyaruchinga, Mungunga III et du Lac Vert, à Goma, dans la province du Nord-Kivu, a fait savoir, mercredi, le porte parole de l’équipe Luis Vinyals, au cours du point de presse hebdomadaire de la MONUSCO. Ce projet, a-t-il précisé, vise la réhabilitation de 180 salles de classe de 30 écoles situées aux alentours des camps précités. Elle vise également l’équipement desdites salles en bancs-pupitres, la fourniture des manuels scolaires aux écoles ciblées, la formation des enseignants et du personnel de la division provinciale de l’éducation. Ceux-ci assureront sur le terrain, le suivi de la mise en œuvre du projet ainsi que la sensibilisation des membres de la communauté, en particulier des parents, en vue de leur engagement et leur implication dans la sauvegarde des infrastructures scolaires.

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La traque de la LRA à l’ordre du jour de la rencontre entre le ministre de la Défense et une mission conjointe Union Africaine-ONU

Kinshasa, 04/04 (ACP).- La traque de la LRA par les pays affectés par les menées de cette force négative a constitué l’un des points à l’ordre du jour de la rencontre, mardi au Mont Ngalieme, entre le Vice Premier ministre, ministre de la Défense nationale et des Anciens combattants, Alexandre Luba Ntambo et une mission conjointe Union Africaine-ONU conduite respectivement par MM. Francisco Madeira, envoyé spécial de la Commission de l’Union africaine et Abou Moussa, représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique centrale. Selon M. Madeira, leur présence à Kinshasa entre dans le cadre de la tournée qu’effectue cette mission à travers les pays directement concernés par les méfaits de la LRA, dans le but de préparer la rencontre d’Addis-Abeba prévue le 24 avril prochain. Il a ajouté que la rencontre a également passé en revue l’impact de la situation actuelle à Bangui, à travers les pays de la région. Il a en outre déclaré avoir trouvé en M. Luba Ntambo un responsable totalement investi dans la recherche des voies et moyens d’éradiquer toutes les forces négatives écumant les pays de la région. Pour sa part, M. Moussa a précisé que 500 (cinq cents) officiers et hommes de troupe opèrent depuis plusieurs mois sur le terrain pour lutter contre la LRA qui a établi ses quartiers en République centrafricaine. Cela, a-t-il dit, constitue pour la RDC l’une des preuves pour combattre plus que jamais la LRA ainsi que toutes les forces négatives. Concernant la constitution de la force internationale neutre pour la paix dans la partie Est de la RDC, M. Moussa a affirmé que plusieurs pays africains, notamment la Tanzanie, le Malawi, l’Afrique du Sud et d’autres ont déjà exprimé leur disponibilité à envoyer des contingents à cette force.

Un état-major avancé de la Brigade d’intervention de l’ONU déjà à Goma

Kinshasa, 04/04 (ACP).- Un état-major avancé de la brigade d’intervention de l’ONU pour la RDC est déjà à pied d’œuvre à Goma, chef-lieu du Nord-Kivu, a indiqué, mercredi, à Kinshasa, le porte-parole militaire de la mission de l’ONU pour la stabilisation en RDC (MONUSCO), le lieutenant colonel Félix Prosper Basse. Les planifications sont faites, a-t-il dit, au cours de la conférence de presse hebdomadaire des Nations Unies, pour assurer la mission de cette brigade qui aura une intégration «douce» dans la Force de la MONUSCO et devra rechercher, traquer et désarmer les groupes armés pour les mettre hors d’état de nuire.

Le Conseil de sécurité avait adopté le 31 mars 2013, à l’unanimité, la résolution 2098, prolongeant ainsi jusqu’au 31 mars 2014, le mandat de la MONUSCO.

A travers cette résolution, le Conseil a décidé le déploiement «à titre exceptionnel et sans créer de précédent», d’une brigade d’intervention, chargée de neutraliser et de désarmer les groupes armés menaçant l’autorité de l’Etat et la sécurité des civils dans l’Est de la RDC. Cette brigade disposera pour une période initiale d’un an et dans les limites de l’effectif maximum autorisé de 19.815 hommes.

Elle comprendrait notamment trois bataillons d’infanterie, une compagnie d’artillerie, une force spéciale et une compagnie de reconnaissance. Son quartier général sera placé à Goma et elle est placée sous le commandement direct du commandant de la Force de la MONUSCO.

Renforcement de position de défense autour de Goma

Kinshasa, 04/04 (ACP).- La Force de la MONUSCO s’est redéployée autour des collines de Munigi, à près de 10 km de Goma, où les Casques bleus ont pris des positions de défense autour du chef-lieu du Nord-Kivu que les rebelles du M23 avait pris, le 20 novembre 2012, avant de se retirer. Selon le porte-parole militaire de la MONUSCO, ces stratégies permettent d’avoir une vue sur Goma et son aéroport où la situation sécuritaire

«demeure tendue et volatile». La brigade du Nord-Kivu poursuit la conduite de ses trois opérations unilatérales, notamment «Réveil total», «Formidable», «Armes silencieuses», dans le but de prévenir toute menace dans et autour de la ville de Goma, mais surtout protéger les populations civiles.

Les FARDC se sont opposées aux éléments de l’Alliance des patriotes pour un Congo libre et souverain (APCLS), à Kitchanga centre, tuant onze insurgés. 1.500 personnes sont sous la protection du poste opérationnel de la MONUSCO à Kitchanga.

Le sénateur Sulubika salue le déploiement de la brigade d’intervention de l’ONU en RDC

Kinshasa, 04/04 (ACP).- Le sénateur Sulubika a salué, dans un entretien, mardi, avec l’ACP, l’adoption par le Conseil de sécurité de l’ONU, jeudi, de la résolution 2098 créant la brigade spéciale chargée de combattre les groupes armés à l’Est de la RDC, «comme avant tout une grande victoire de la diplomatie congolaise dans la recherche de l’établissement d’une paix durable dans cette partie du pays». «Cette décision est un véritable hallali pour les groupes armés actifs à l’Est de la RDC, lesquels, pour ne pas être traqués et anéantis par cette brigade spéciale d’intervention de l’ONU, n’ont plus d’autre alternative que celle de déposer leurs armes», a estimé en substance le sénateur. Au sujet de l’argumentaire des dirigeants du M23 qui ont dénoncé cette décision en considérant que l’ONU vient d’abandonner sa mission traditionnelle de maintien de la paix et vient ainsi cette fois tuer directement les populations en RDC, le sénateur Sulubika a soutenu que « que le nombre des tueries et dégâts qu’occasionneraient les actions de la brigade spéciale d’intervention serait insignifiant par

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rapport aux 6 millions de morts durant des années des conflits armés à l’Est de la RDC et à l’ampleur d’autres dégâts causés par les groupes armés qui ont provoqué ces conflits (viol des femmes, propagation des MST et du Vih/SIDA). Parallèlement, faisant sien l’adage selon lequel «aides toi, le ciel t’aidera », le sénateur a, enfin, insisté sur la poursuite des efforts de la réforme de l’armée, appelant particulièrement à la réussite de l’opération d’enrôlement massif des jeunes dans les FARDC, qui doivent réellement devenir une armée républicaine et dissuasive pour la sauvegarde de l’intégrité territoriale et faire face à toute tentative de balkanisation de la RDC. Il envisage également la poursuite de la réforme des services de sécurité.

Signature de la convention de reconstruction des infrastructures scolaires entre la BCECO et le ministère de l’EPSP

Kinshasa, 04/04 (ACP).-.Le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel (EPSP), Maker Mwangu Famba et le directeur général du Bureau central de coordination (BCECO), Matondo Mbungu, ont signé, mardi, dans la salle des réunions du ministère, une convention de construction et de réhabilitation des infrastructures scolaires sur l’ensemble du territoire national. Selon le ministre de l’EPSP, son ministère a reçu du gouvernement, avec l’autorisation du Président de la République, Joseph Kabila Kabange, une première tranche de 40.000.000.000 FC (quarante milliards Franc congolais) pour reconstruire ou réhabiliter des infrastructures scolaires dans toutes les provinces.

Le ministère de l’EPSP, a-t-il souligné, a choisi le BCECO comme agence d’exécution. Pour Maker Mwangu, son ministère a le défi d’offrir aux enfants congolais, dans un court délai, de bonnes conditions d’apprentissage. Un autre défi, a poursuivi le ministre, est d’absorber rapidement par un travail bien fait, les 40 milliards de FC déjà «libérés» par le gouvernement qui promet d’aller jusqu’à 100 milliards de FC pour reconstruire des écoles dans toutes les provinces de la RDC.

Les premières écoles réhabilitées seront livrées au mois d’aout prochain

Pour sa part, le directeur général du BCECO, après avoir remercié le gouvernement à travers le ministère de l’EPSP de la confiance placée dans son institution, a indiqué que les premières écoles réhabilitées seront livrées au mois d’aout prochain, avant la rentrée scolaire 2013-2014. Selon le ministre de l’EPSP, à ce jour, la RDC compte 400 écoles à réhabiliter ou à reconstruire.

Plus de 150 avocats admis à la formation professionnelle au barreau de Matete

Kinshasa, 04/04 (ACP)- Plus de 150 avocats sont admis à la formation professionnelle et de la déontologie au barreau de Matete, indique un communiqué du président de la Commission de formation, Me Coco Kayudi, précisant que cette formation sera dispensée chaque samedi dans la salle de promotion de l’Université catholique du Congo (UCC). Les récipiendaires admis à cette session de formation suivront des enseignements sur le comportement d’un avocat au prétoire, la prise de parole au cours d’une audience, la rédaction des exploits et des conclusions, les relations entre avocats et leurs clients, la nomenclature des honoraires d’un avocat, etc. Les candidats sélectionnés à cette formation sont des anciens défenseurs judiciaires qui deviennent des avocats, après cinq ans de prestation et les avocats stagiaires nouvellement inscrits au tableau de l’ordre, indique-t-on en subsistance.

Forte participation des Congolais au concours du sommet national du Protocole de la SADC sur le Genre

Kinshasa, 04/04 (ACP).- La ministre du Genre, de la Famille et de l’Enfant, Geneviève Inagosi Bulo, a salué la forte participation des Congolais au concours du Sommet national du Protocole de la Communauté pour le développement de l’Afrique australe (SADC) sur le genre qui se tient du 3 au 4 avril à Kinshasa, à l’ouverture de ces assises. « Le concours organisé, en marge du sommet régional qui regroupe les services étatiques, les médias et la société civile, est une opportunité pour que tous les pays membres de la SADC dont la RDC puissent s’approprier les 28 objectifs du Protocole de la SADC sur le Genre et le développement », a dit Mme Inagosi. Elle a ajouté que ce concours est un bon signal dans l’engagement pour l’atteinte de ces objectifs d’ici 2015. Chaque pays membres, a-t-elle poursuivi, sera appelé à faire le bilan dans l’application de ce Protocole à travers les différents thèmes, notamment les violences basées sur le genre, la résolution des conflits, les droits légaux et constitutionnels, la gouvernance, le droit à la santé de la reproduction, la santé et le VIH/SIDA, l’éducation, le développement économique, les changements climatiques et le développement durable. Elle a rappelé que la RDC a été parmi les premiers pays de cet espace à consacrer le principe de parité dans sa Constitution et qu’à ce jour, un projet de loi y relatif a été voté par l’Assemblée nationale et le Sénat, rassurant ainsi la volonté du gouvernement de tout mettre en œuvre pour que le genre devienne une réalité objective et que les objectifs fixés soient atteints. Elle a enfin encouragé les organisateurs et les participants d’être en mesure de proposer le moment venu les éléments objectifs d’appréciation des progrès réalisés au niveau du pays.

La directrice adjointe de Gender Links (GL), Kubi Rama.a indiqué que ce concours organisé dans 12 pays de la SADC précède le Sommet régional qui se tiendra à Johannesburg en Afrique du Sud du 22 au 24 avril 2013.

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Elle a affirmé que d’ici deux ans, les gouvernements signataires devront rendre des comptes quant aux actions prises pour remplir les 28 dispositions du Protocole de la SADC, qui combine les engagements pris au niveau global et continental à propos de l'égalité du genre en dehors des objectifs des OMD. Quant à Mme Anna Mayimona, facilitatrice de Gender Links, elle a fait savoir que ce concours sera sanctionné par la remise des trophées aux gagnants qui participeront au Sommet régional de Johannesburg.

Appel à l’homme de Kasangulu à protéger sa progéniture en temps de guerre

Kasangulu, 04/04 (ACP).- Le colonel Dr Nzuka Engale, coordonateur du Programme militaire de la santé de reproduction (PMSR), a lancé mercredi, à Kasangulu, une cité de la province du Bas-Congo, un appel à l’homme habitant ce territoire, à protéger sa femme et ses enfants, en sa qualité de chef de famille, pendant et après la guerre. Le Dr Nzuka, qui est intervenu au cours d’une conférence-débat sur le thème :« Le rôle des hommes dans la prévention des violences sexuelles et celles basées sur le genre à l’égard des femmes et des filles pendant et après la guerre ainsi que la consolidation de la paix et la justice », a préconisé la mise sur pied d’un plan de contingence pour mieux abriter la femme et les enfants et minimiser les effets néfastes de la guerre, en l’occurrence les différentes formes de violences. Il a souligné que la planification familiale (PF), à travers la régularisation des naissances, a un rôle très capital à jouer dans la réussite de cette action, car elle permet à l’homme de bien contrôler sa progéniture. Dans le mot de bienvenue de la directrice du Programme nationale de santé de la reproduction (PNSR) lu par le Dr Didier Kabing, l’accent a été mis sur l’appropriation par la population de la PF comme un des moyens sûr en vue de consolider la paix et la justice en RDC et de combattre les violences sexuelles et celles basées sur le genre. L’experte en PF à l’ONG internationale C.

change, Mme Flora Chirwisa, a, quant à elle, insisté sur les avantages de celle-ci (la P.F) dans la famille, socle de toute société et souhaité une présence massive des hommes aux prochaines assises. Un délégué de l’administrateur du territoire a pris part à cette rencontre organisée dans le cadre de la commémoration de la Journée internationale de la femme par le PNSR, avec l’appui de deux ONG internationales partenaires : C- change et USAID.

Inhumation au cimetière de Kintambo de la dépouille de la coordonnatrice de l’ONG/AOEA

Kinshasa, 04/04 (ACP).- La dépouille mortelle de la coordonnatrice de l’ONG, Association des orphelins et enfants abandonnés (AOEA), Mme Marie Thérèse Memey Bongeza, décédée le 28 mars dernier à Kinshasa, a été inhumée mercredi, au cimetière de Kintambo, en présence des membres de la Communauté famille chrétienne de la paroisse Saint François d’assise de la commune de Kintambo. Au cours de la célébration eucharistique qui a précédé l’inhumation, l’abbé Sese Manza a, dans son homélie, loué les qualités morales et intellectuelles de l’illustre disparue, en mettant un accent particulier sur son sens de relations humaines et son amour pour la justice. « La vie sur terre est courte, mais Dieu seul connait la véritable valeur de notre héroïne, Memey Bongeza », a dit l’abbé. Le mari de la défunte, a relevé le sens de responsabilité de son épouse, l’impuissance humaine face à la mort, indiquant que Memey fut une épouse sévère, calme, aimable mais une fervente chrétienne.

Née à Kinshasa en 1958, elle était mère de six enfants, coordonnatrice de l’Association des orphelins et enfants abandonnés, bergère à la communauté famille chrétienne et encadreuse à la paroisse Saint François d’assises à Kintambo.

Opération « Avenues propres » à Kingabwa

Kinshasa, 04/04(ACP).- L’opération « Avenues propres », initiée par l’ONG, Human People to People-Congo (HPP-Congo) dans le cadre de son projet d’assainissement lancé samedi, se poursuit sans relâche, au quartier Kingabwa dans la commune de Limete, a confié mercredi à l’ACP, M. Léonard Ndundu, chargé de programme au sein de cette organisation. L’avenue Opote, l’une des artères principales du quartier Kingabwa, est redevenue praticable et quatre autres grandes avenues du même quartier sont ciblées par l’ONG/HPP-Congo, a indiqué M. Ndundu.

L’opération, a-t-il dit, consiste principalement, à la modernisation des installations sanitaires dans les parcelles, à la canalisation et drainage des eaux stagnantes, au remblayage et à la gestion des ordures ménagères. Il a indiqué que l’opération s’inscrit dans le cadre du projet, « Aide aux enfants de Kingabwa » dans son volet assainissement de l’environnement. L’opération lutte également pour protéger la population de Kingabwa des maladies liées à l’insalubrité, a-t-il par ailleurs relevé. Avant l’entretien de chaque avenue, une équipe de l’ONG/HPP sillonne les parcelles pour sensibiliser les habitants à l’importance de l’opération, en mettant à leur disposition du matériel de travail approprié.

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Monnayage de la circulation sur l’avenue de l’Ecole au marché central à Kinshasa

Kinshasa, 04/04 (ACP).- La circulation sur l’avenue de l’Ecole au marché central dans la commune de la Gombe se négocie actuellement à 50 ou 100 francs congolais, a constaté mercredi l’ACP. Selon les témoins des jeunes garçons barricadent la route et n’autorisent le passage qu’aux personnes et véhicules qui déboursent le montant exigé. Le manque de canalisation des eaux des pluies et de ménage rend l’avenue impraticable, a relevé une vendeuse du marché central qui s’est plainte que suite à cette dégradation, les clients accèdent difficilement aux étalages et cela constitue un manque à gagner pour les commerçants. Les vendeurs ainsi que les usagers de cette avenue en appellent à la vigilance de l’autorité urbaine pour rétablir l’ordre et la discipline sur ce tronçon avant que la situation dégénère.

Concours d’expression orale pour les femmes en quatre langues nationales

Kinshasa, 04/04 (ACP).- Un concours d’expression pour les femmes en quatre langues nationales, initié par le Centre international de formation et de développement inter-rural (CIFODI), a été organisé dans la commune de Lingwala dans le cadre de la clôture des activités du mois de mars, dédié à la femme, indique un document de cet organisme reçu mercredi à l’ACP. La présidente du centre, Mme Agnès Dany Lenge, a indiqué que l’objectif poursuivi par l’organisation de cette activité, consiste à détecter les talents des femmes congolaises dans la vulgarisation des langues nationales.

Les thèmes relatifs à la santé féminine, à la maternité responsable et d’autres sujets ont été exploités par les concurrentes. Plusieurs prix d’encouragement, ont été remis aux lauréates ainsi que des brevets de participation. C’est la première édition en RDC de ce genre de concours, indique-t-on.

Arrestation des présumés assassins d’un élément des services spécialisés de la Police nationale congolaise

Kinshasa, 04/04 (ACP).- Les présumés assassins d’un élément des services spécialisés de la Police nationale congolaise (PNC), abattu dans la nuit de dimanche à lundi au quartier Kasaï, dans la commune de Bumbu, ont été arrêtés mercredi par la Police, a-t-on appris de source proche de la famille de la victime. Selon la source, l’un des gangsters s’est livré lui-même à la justice, ce qui a facilité la tâche des agents de renseignements, qui ont appréhendé en un temps record les autres membres du groupe. Les habitants du quartier, signale-t-on, ont salué la bravoure des éléments de la PNC.

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La RDC connaît une absence des structures d’encadrement pour promouvoir l’art, selon Charles Tumba Kekwo

Kinshasa, 04/04 (ACP).- La République Démocratique du Congo connaît « une absence des structures d’encadrement pour promouvoir les œuvres d’arts et les artistes », a affirmé mercredi, M. Charles Tumba Kekwo, président de la section congolaise de l’Association Internationale des Critiques d’arts (AICA), lors d’une interview accordée à l’ACP. M. Kekwo a relevé cette absence notamment, « des galeries d’exposition d’œuvres d’art, des collectionneurs et des mécènes ainsi que du circuit économique, pour la promotion, la valorisation et la circulation de l’art ». Dans le même registre, il a estimé également, pour la RDC autant que pour l’Afrique, qu’il est nécessaire de mettre sur pied « des réseaux devant offrir aux artistes les opportunités de mobilité professionnelle pour leur visibilité ». A ce sujet, le critique d’art a souligné que la RDC « a connu l’isolement sur le plan international lors de la transition politique mais qui a été brisé car, les artistes congolais sont invités à des manifestations artistiques et représentent valablement le pays dans l’art moderne et contemporain à travers le monde ».

M. Kekwo a fait savoir que l’AICA/RDC a pour « fonction de promouvoir la compréhension et l’appréciation critique des arts visuels, dans la diversité de leurs histoires et de leurs manifestations et s’intéresse en priorité aux arts modernes et contemporains de toutes les cultures ». Par ailleurs, indique-t-il cette association « défend avec responsabilité la liberté d’expression et de pensée et de lutter contre l’arbitraire de la censure, outre qu’elle veut contribuer au développement des arts visuels et à l’éducation du public, à l’appréciation des œuvres d’art ». La critique ne répond pas à des canons comme dans le passé. L’AICA/RDC contribue à plusieurs niveaux notamment, intervenir dans les émissions, animer des expositions d’art, organiser des séminaires- ateliers, produire des textes, soutenir l’action du groupe, etc. Sur le plan de l’enseignement, l’AICA/RDC a apporté des reformes dans le programme à l’Institut National des Arts (INA), à l’Académie des Beaux Arts (ABA) et à l’Université Cardinal Malula. Pour l’année 2013, l’association a prévu une diversité d’activités entre autres, un colloque, des réflexions, une cérémonie d’hommage et une remise des trophées.

L’AICA/RDC a été installée en 1972 et en 1973, elle a organisé le congrès international à Kinshasa. M. Charles Tumba Kekwo est professeur, chef des travaux et chargé des relations internationales à l’académie des Beaux- arts.

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L’Académie des Beaux-arts organise les festivités de ses 70 ans d’existence

Kinshasa, 04/04 (ACP).- Le directeur général de l’Académie des Beaux-arts (ABA), M. Patrick Missassi Kabwith, informe le public que son institution organise au mois d’août prochain, les festivités de ses 70 ans d’existence, selon un communiqué reçu mercredi à l’ACP. L’ABA prévoit dans son programme, un panel d’activités sur le plan tant artistique, scientifique que sportif pour la visibilité de cet évènement, indique le communiqué.

Parmi les activités artistiques l’on note, d’expositions d’œuvres d’art, création des œuvres monumentales par les enseignants icônes en l’occurrence, maîtres Liyolo, Bamba, Makala, Pemba, etc. Il sera publié, sur le plan scientifique, un ouvrage titré ‘’Annales de l’ABA’’ et des colloques se tiendront pour réfléchir et échanger sur l’art congolais en plus des activités sportives pour marquer cet anniversaire.

Les femmes de la CBCO/Mpumbu Cité à Mont Ngafula sensibilisées au cancer de l’utérus et du sein

Kinshasa, 04/04 (ACP).- Le Dr Hélène Mambu, médecin pédiatre retraitée et ancienne représentante de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) au Mali, au Rwanda et au Cameroun, a sensibilisé, mercredi, les femmes membres de la Communauté baptiste du Congo (CBCO) de Mpumbu/Cité, dans la commune de Mont Ngafula, à Kinshasa, aux cancers de l’utérus et du sein. Selon le Dr Mambu, qui s’exprimait en marge des activités de clôture du mois de mars dédié à la femme, le cancer du sein ou de l’utérus est tout à fait guérissable, s’il est dépisté à temps. Aussi, a-t-elle exhorté les femmes membres de la CBCO à « veiller sur vos corps et à vous faire consulter par un médecin, chaque fois que c’est nécessaire ».

Des avancées en matière de connaissance des ressources dans le secteur forestier du bassin du Congo

Kinshasa, 04/04 (ACP).- Des avancées en matière de connaissance des ressources, dans le secteur forestier du bassin du Congo, en Afrique centrale, sont notables avec le recours à des outils modernes, à l’instar de la télédétection pour l’acquisition des données spatiales et les systèmes d’information géographique. C’est selon le bilan des initiations de gestion durable des forêts des pays de l’espace COMIFAC (Commission des forêts d’Afrique centrale) en lien avec la mise en œuvre de l’Agenda 21 de cette institution sous-régionale spécialisée de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC). La synthèse de ce bilan établi en 2012 et communiquée le mois à Kinshasa par la coordination nationale de la COMIFAC/RDC, indique que l’institutionnalisation de l’Observatoire des forêts d’Afrique centrale (OFAC), qui produit le rapport sur l’état de ces forêts, est remarquable de ce point de vue. Plusieurs pays de cette sous-région ont initié leur processus de planification de l’affectation des terres et zonage forestier. Environ 46% des 1,6 million de Km2 de la forêt dense humide d’Afrique centrale ont été alloués comme concessions forestières ou désignés comme aires protégées.

L’agenda indique que le processus d’aménagement forestier est résolument engagé : de zéro hectare aménagé en 2000, les pays de l’espace COMIFAC ont totalisé, en 2012, 13,8 millions d’hectares de concessions forestières gérées suivant des plans d’aménagement approuvés par les Etats. A cette date, 19,9 millions d’hectares de ces concessions étaient recensées comme d’ajouter les 6,3 millions d’hectares de concessions forestières certifiées.

Quelques données sur le bassin du Congo

Sur les 204 millions d’hectares de forêts humides que compte le bassin du Congo, soit 46 % de la superficie forestière (ressources naturelles les plus partagées), la RDC totalise, à elle seule, 155,5 millions (dont 99 millions de forêts denses humides), soit 67 % du territoire national, représentant la moitié des forêts tropicales humides d’Afrique.

Le bassin dispose également de plus de 400 espèces de mammifères (même chose particulièrement en RDC) ; 1.300 d’oiseaux, 336 d’amphibiens, 400 de reptiles et de 2.000 de plantes répertoriées, dont 8.000 environ sont endémiques. En ce qui concerne particulièrement la RDC, on y enregistre environ 352 espèces de reptiles, 1.086 d’oiseaux, 1,596 d’invertébrés terrestres et 1606 de vertébrés aquatiques, dont 1.423 d’eau douce et 183 marines et 544 d’invertébrés aquatiques. Sa faune ichtyologique compte une quarantaine de familles représentant plus de 1.000 espèces, dont près de 800 vivent dans le système du fleuve Congo. Le bassin du Congo comprend notamment la République du Congo, la République centrafricaine et la RDC, lesquels pays font la COMIFAC avec le Burundi, le Cameroun, le Gabon, la Guinée-équatoriale, le Rwanda, Sao Tome et Principe et le Tchad.

Plaidoyer du Canada en faveur des coordinations nationales de la COMIFAC

Kinshasa, 04/04 (ACP).- Les Etats membres de la Commission des forêts d’Afrique centrale (COMIFAC) ont un rôle- clé à jouer dans le processus de cette institution sous-régionale spécialisée de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC), estime la structure « Coopération canadienne en RDC ». Selon cette structure, cela se justifie par le fait que la force et le leadership de la COMIFAC ne peuvent reposer que sur une impulsion politique forte de ces Etats : ce qui devait se traduire par des actions concrètes pour renforcer sa légitimité et sa

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crédibilité. Selon M. Guy Mercier de la Coopération canadienne, il importe que la COMIFAC puisse bénéficier d’un financement pérenne et, pour ce faire, cette institution doit être soutenue par ses Etats membres via l’opérationnalisation du mécanique de financement autonome (MFA) de ladite institution. L’audit institutionnel et organisationnel réalisé en 2011 dans le cadre du projet « PACEBCO » du secrétariat exécutif de la COMIFAC et de ses institution partenaires » ADIE/OAB et OCFCA » avait souligné l’importance des coordinations nationales de la COMIFAC pour la mise en œuvre du plan de convergence de celle-ci. Ce qui implique, note la coopération canadienne, une meilleure intégration de ces coordinations dans les organigrammes nationaux et les processus de planification et de budgétisation de leurs ministères gouvernementaux de tutelle. Le Canada, souligne-t-on, est en soi fier d’avoir pu initier des actions dans cette direction, en appuyant les coordinations nationales de la COMIFAC au Tchad et en RDC. Au Tchad, l’appui canadien a atteint les résultats escomptés puisque la coordination de ce pays bénéficie d’une ligne budgétaire d’environ 100.000 USD (Cent mille dollars) pour l’année en cours.

Le gouvernement du Nord-Kivu salue l’arrivée annoncée en RDC de la brigade d’intervention des Nations Unies

Goma, 04/04 (ACP).- Les membres du gouvernement provincial du Nord-Kivu réunis lundi en conseil extraordinaire lundi à Goma sous la direction du vice-gouverneur Feller Lutayichirwa Mulwahale ont salué la résolution du conseil de sécurité des nations unies portant création de la brigade d’intervention appelée à mettre fin au cycle des violences dont est victime la population de l’Est de la RD Congo. Dans le compte rendu fait au public, le porte-parole du gouvernement provincial, Marie Shematsi Baeni a indiqué que le conseil appelle la population de cette province à soutenir cette mesure des nations unies qui, selon elle, témoigne de la solidarité internationale à l’égard de la RDC. La résolution 2098 votée le 28 mars dernier crée une brigade spéciale d’intervention à l’Est de la RDC sous mandat de l’ONU afin de traquer, neutraliser et mâter toutes les forces négatives qui écument cette partie et ainsi réinstaurer l’ordre et la tranquillité.

La brigade ainsi crée, une fois opérationnelle va assurer à coup sûr le retour des milliers de déplacés jetés hors de leurs milieux naturels afin de se remettre au travail. Dans un point de presse animé conjointement à Kinshasa avec son homologue en charge de la Communication et Médias, le chef de la Diplomatie congolaise Raymond Tshibanda avait rassuré du déploiement effectif de cette brigade d’ici fin avril en cours avec trois mille soixante-neuf (3.069) hommes sur laquelle se fondent les espoirs des congolais du Nord-Kivu assoiffés de la paix afin de se joindre aux efforts de reconstruction du pays. Le conseil extraordinaire de lundi, indique-t-on, avait adopté le projet du budget pour l’exercice 2013, sous réserve de prendre en compte le prescrit du protocole d’accords signé entre le gouvernement central et le gouverneur de province au sujet des investissements dans les matières qui relèvent des compétences exclusives des provinces notamment l’éducation, la santé et l’agriculture.

Présentation à Kisangani de douze hommes présumés infiltrés

Kisangani, 04/04 (ACP).- Douze hommes présumés infiltrés venus de la province du Nord-Kivu avec en tête le propriétaire de la boulangerie « Cinq chantiers » à Kisangani, ont été présentés lundi à la presse à Kisangani par le commandant de la 9ème région militaire, le général de brigade Jean-Claude Kifwa, a constaté l’ACP sur place. Six d’entre eux se déclarant être de nationalité rwandaise, détiennent à la fois des attestations de perte de pièces et cartes d’électeur congolais ainsi que des cartes d’identité rwandaise délivrées à Gisenyi au Rwanda. Les six autres se déclarant être congolais venus de Goma, appelés à Kisangani pour travailler comme pâtissiers pour le compte de M. Hemedi, propriétaire de la boulangerie.

Les infirmiers de Kabinda pour la paie des salaires sur la base des listings originaux

Kabinda, 04/04 (ACP).- L’Association des infirmiers du Congo (ANIC), section du district de Kabinda, au Kasaï oriental, exige que la paie des salaires se fasse sur base des listings originaux et non à la simple présentation des listes conçues localement, a appris mercredi l’ACP au siège de l’ANIC. Pour l’ANIC, cette pratique va mettre définitivement fin aux désordres qui ont caractérisé ce secteur à chaque paie profitant plus aux fantômes qu’aux vrais travailleurs. L’ancienne pratique a été à la base des cas de grève enregistrées dans les zones de santé, note-t-on. Un appel a été lancé aux autorités à tous les niveaux à s’impliquer dans l’acheminement des listings originaux en vue de mettre à nus les fraudeurs qui ont longtemps volé l’Etat congolais.

Les difficultés des ménages agricoles de Lubao expliquées au commissaire de district de Kabinda

Kabinda, 04/04 (ACP).- Les ménages agricoles du territoire de Lubao, dans le district de Kabinda au Kasaï Oriental, éprouvent d’énormes difficultés dans la production champêtre à cause des conflits de terre à l’allure inquiétante présentées mercredi au commissaire de district, Germain Ukumu. L’inspecteur de l’agriculture du

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district, Kalenga Lukasu a présenté ces difficultés lors de sa visite d’inspection dans le territoire de Lubao. Une autre difficulté concerne le vol à répétition des produits de champ et des poissons dans les étangs ainsi que la rareté des pluies dans cette partie de la province du Kasaï Oriental. Le commissaire de district s’est dit préoccupé par cette situation et instruit l’administrateur du territoire d’encadrer des chefs des villages.

Plus de quatre-vingts enseignants du primaire en atelier d’initiation à la calligraphie

Mbuji-Mayi, 04/04 (ACP).- Plus de quatre-vingts enseignants du primaire relevant de la sous-division éducationnelle de Mbuji-Mayi II se sont réunis du 1er au 3 avril au collège Bukasa Nsenda, à Mbuji-Mayi, en atelier d’initiation à la calligraphie, a constaté l’ACP. Le chef de sous-division de l’EPSP de cette entité éducationnelle, Jeef Miya a affirmé que cette rencontre a été initiée pour pallier à une carence constatée dans la formation des élèves qui n’arrivent pas à lire et à écrire correctement et lisiblement. Pour lui, cette difficulté résulte du manque de maîtrise de l’écriture et des lettres par l’ignorance dans ce secteur des enseignants appelés pourtant à transmettre des connaissances aux enfants. Le constat sur le terrain révèle que les enfants ne savent pas faire la différence entre les lettres majuscules et minuscules en écriture normalisée, tandis que les enseignants ne possèdent pas du matériel didactique approprié. Cet atelier de l’initiation à la calligraphie a été dicté par l’une des résolutions des travaux de la promotion scolaire qui a exigé une formation permanente des enseignants pour une meilleure formation de la jeunesse. L’atelier a regroupé des enseignants des trois degrés du primaire et des directeurs des écoles ciblées.

Effets indus de la gratuité de l’enseignement primaire au Kasaï Oriental

Mbuji-Mayi, 04/04 (ACP).- Les travaux de la promotion scolaire de l’EPSP/Mbuji-Mayi II tenus dernièrement au collège St Léon dans la province éducationnelle du Kasaï Oriental I, ont relevé beaucoup d’effets indus sur la pratique de la gratuité de l’enseignement primaire décidée par le gouvernement de la République. Les travaux ont d’abord fait un constat heureux selon lequel l’annonce de la gratuité de l’enseignement primaire a drainé un grand nombre d’enfants et que les écoles publiques ont enregistré jusqu’à 200 élèves par classe Cette augmentation du ombre entraînant ipso facto celui d’enseignants et de salles de classe, avec comme conséquence, le non payement de nouvelles unités. Au SECOPE (Service de contrôle de la paie des enseignants), son directeur provincial, Pascal Kabamb-a-Tshibang attribue cette situation au gouvernement central qui, indique-t-il, doit allouer au ministère de l’EPSP un budget conséquent pour faire face à cette difficulté qui exige d’importants moyens financiers.

L’évêque de Boma prône le pardon mutuel

Boma, 04/04 (ACP).- L’évêque de Boma, Mgr Cyprien Mbuka di Nkuanga a invité les fidèles de son diocèse ainsi que l’ensemble de la population de la République Démocratique du Congo à un esprit de pardon les uns envers les autres, dans son message de pâque, en l’église cathédrale notre Dame de l’Assomption.

« Célébrer la fête de la résurrection du Seigneur c’est prendre conscience de l’histoire de celui qui nous a pardonné et qui nous a invité à nous pardonner les uns aux autres », a expliqué Mgr Mbuka. Pour lui, tout homme qui croit en Jésus-Christ reçoit par lui le pardon de ses pêchés et que si la notion du pardon est intériorisée et mise en pratique, elle peut aider à accroître un climat de paix, de joie et de fraternité parmi les peuples vivant ensemble et autour de celui-ci. « De toute façon, a-t-il ajouté, il n’y a pas de paix sans justice, il n’y a pas aussi de justice sans le pardon », souhaitant au peuple de Dieu de célébrer la pâque dans la joie et l’espérance.

La Cour d’Appel du Bandundu déclare irrecevable l’appel du collectif des avocats de l’ADIVB

Bandundu, 04/04 (ACP).- La Cour d'Appel de la province du Bandundu a rendu mardi son arrêt sur l'irrecevabilité de l'appel interjeté en pleine audience publique du tribunal de grande instance de la ville de Bandundu, par le collectif des avocats des douze prévenus, membres de l'Association pour la défense des intérêts de la ville de Bandundu (ADIVB), a constaté l’ACP. La Cour d’Appel a également mis les frais de justice payables dans les huit jours qui suivent à charge de M. Roger Kitambala, président de cette association. Ce dernier sera soumis aux contraintes par corps à défaut du paiement desdits frais dans le délai imparti. Cet appel avait été interjeté vendredi dernier par Me Papy Nyango, responsable du collectif des avocats de la défense après qu'il ait inculpé et récusé l'officier du ministère public (OMP) pendant cette audience du tribunal qui siégeait au premier degré, en matière répressive en chambre foraine, dans une procédure de flagrance.

Selon ce dernier, l'OMP incriminé serait en intelligence avec les auteurs des tracs la semaine dernière dans cette entité.

Ces tracs, rappelle-t-on, fustigeaient la mégestion du gouverneur du Bandundu Jean Kamisendu Kutuka. La défense, a-t-on remarqué à la dernière audience du tribunal, a opté pour la voie de recours à la juridiction au second degré en vue d'obtenir la réformation ou l'annulation de la prévention supplémentaire de jet des tracs que le réquisitoire de l'OMP cherchait à ajouter aux cinq premières préventions contre lesquelles il poursuit déjà ces prévenus placés sous mandat d'arrêt provisoire dans la prison du cinquantenaire de Bandundu depuis le 26

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mars dernier. Les douze membres de l'ADIVB avaient été arrêtés tard dans la nuit de lundi à mardi 26 mars dernier pendant qu'ils sensibilisaient la population locale à l'aide des mégaphones, à une participation massive à la marche pacifique programmée le 27 mars par l'ADIVB pour obtenir le départ du gouverneur Jean Kamisendu, en dépit de l’interdiction de cette marche par la mairie de Bandundu.

Le conseil des ministres provinciaux du Bandundu, rappelle-t-on, avait décidé le 18 février dernier le retrait de l'autorisation provisoire de fonctionnement de l'ADIVB dont certains membres sont poursuivis pour atteinte à la sécurité intérieure de l'Etat, rébellion, 'incitation à la haine, 'association de malfaiteurs et tentative d'évasion. La date de la reprise des audiences publiques de ce procès au niveau du tribunal de grande instance n'est pas encore connue.

Des produits pharmaceutiques remis aux hôpitaux et centres de santé de Matadi

Matadi, 04/04 (ACP).- L’épouse du gouverneur du Bas-Congo, Yvette Mbadu a fait mercredi don d’un important lot de produits pharmaceutiques et de matériels sanitaires aux hôpitaux et centres de santé publics de la ville de Matadi pour une prise en charge efficace des malades et autres indigents internés dans ces formations hospitalières. Ce lot dont le coût n’a pas été révélé a été remis aux médecins directeurs qu’accompagnaient les administrateurs gestionnaires de ces institutions sanitaires, en présence de Mmes Georgine Ditshekedi et Didienne Bunga, respectivement coordonnatrice de la maison de la femme et chef de division provinciale Genre et famille ainsi que de la présidente de l’Association des femmes entrepreneurs du Bas-Congo. Ce geste de l’épouse du gouverneur de province se poursuivra dans d’autres villes et agglomérations à forte concentration humaine de la province en vue d’assurer des soins de santé de qualité à la population. Les médecins directeurs des hôpitaux et centres de santé bénéficiaires ont, au nom de leurs malades respectifs, remercié Mme Mbadu pour ce geste qualifié de générosité et de charité avant de l’assurer que ce don sera géré en bon père de famille au bénéfice des malades.

Bientôt la mise en place d’une coopérative caféière à Kabare

Kabare, 04/03 (ACP).- Une coopérative caféière sera bientôt mise en place en territoire de Kabare a déclaré dernièrement à la presse l’inspecteur territorial de l’Agriculture, Pêche et élevage de cette entité, Albert Masumuko en vue de lutter contre la fraude à l’exportation du café produit localement dans les secteurs de Birava et Katana .Il a annoncé la culture du café à travers les nouvelles plantations à initier dans cinq groupements qui composent ce territoire : Kabare-Nord. L’insuffisance du matériel et d’intrants agricoles mais aussi le manque de recyclage des agronomes et des moniteurs agricoles en techniques d’agricultures constituent aussi également quelques difficultés rencontrées dans e secteur. Pour sa part, le directeur provincial de l’Office national du café (ONC), Albert Nkunizala Bola, a encouragé les cultivateurs à vulgariser les avantages qu’offre le secteur du café dans la réduction de la pauvreté.

L’ONG "SOS, Kinshasa" condamne la spoliation partielle de la concession de l’UPN

Kinshasa, 04/04 (ACP).- L’ONG « SOS, Kinshasa » condamne avec la dernière énergie la spoliation partielle de la concession abritant l’Université Pédagogique Nationale (UPN), a déclaré mercredi son président, M. Leni Ilondo au cours d’un point de presse axée sur cette question.

L’UPN est un patrimoine public et la loi en matière de bien relevant du domaine de l’Etat dispose que

« tout bien ou domaine public de l’Etat, soit inaliénable, inaccessible et imprescriptible », a souligné M. Ilondo, indiquant que la spoliation du site de cette Université est une aventure pure et simple qui nécessite un contrepoids. Il a invité les anciens de l’UPN , partout où ils se trouvent, à se liguer comme un seul homme pour barrer la route aux personnes mal intentionnées, désireuses de poursuivre cet acte ignoble, contraire à la philosophie du développement durable qui passe par une formation solide de la jeunesse, avenir du pays.

A en croire cette ASBL, pour que l’Etat rentre dans ses droits, l’Assemblée nationale devra rappeler au gouvernement central, sa résolution du 18 mai 2008, exigeant l’annulation des titres des propriétés émis sur ce terrain du domaine public. Une synergie s’est également constituée entre différentes structures pour faire rentrer l’Etat dans ses droits, a annoncé le président qui a fait état des démarches amorcées auprès du Procureur Général de la République afin qu’une enquête soit ouverte à ce sujet.

Ayant pour mission de défendre les intérêts de la population de la ville de Kinshasa, cette ONG compte initier une pétition pour obtenir de l’Assemblée Nationale, l’application de la résolution du 18 mai 2008.

Participation positive de la RDC au forum des pays africains producteur

du pétrole au Gabon

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Kinshasa, 04/04 (ACP).- Le ministre des Hydrocarbures, Crispin Atama, revient de Libreville, au Gabon, où il a représenté la RDC au Forum des pays africains producteurs du pétrole tenu, du 26 au 28 mars 2013, sur le thème « les perspectives pour les hydrocarbures en Afrique, équilibre entre production et développement durable». Les participants à ces assises ont saisi cette occasion pour réfléchir sur les défis à relever dans ce secteur notamment en matière de maitrise des opérations pétrolières par des sociétés nationales et de transfert des technologies, en vue d’optimiser et de croitre les revenus de l’Etat et améliorer les conditions de vie des populations. Le Premier ministre gabonais ainsi que les différents participants à ces assises ont visité le stand congolais montés à cet effet, dans lequel les géologues congolais ont présenté les différentes opportunités qu’offrent le secteur des hydrocarbures congolais notamment le gaz et le pétrole encore inexploités. Il ressort de ces assises de Libreville une série de recommandations dont la mise en œuvre permettra certainement de promouvoir des activités de recherches, d’exploration, d’exploitation, de développement et de production du pétrole et du gaz dans les différents pays membres de l’Association des producteurs du pétrole africain (APPA), à savoir promouvoir le « local content » dans ces Etats membres et de l’exploration dans les zones frontières offshore et onshore. Les participants ont recommandé également la promotion de l’industrie gazière, des projets régionaux et sous-régionaux, la création d’un cadre légal et contractuel attractif, le développement des programmes de formation et de renforcement des capacités locales, l’optimisation de l’utilisation de gaz naturel et améliorer les infrastructures et le circuit de distribution des produits pétroliers. La prochaine édition se tiendra, en 2016, au Nigeria.

L’UNICEF appelle des partenaires à aider la RDC pour atteindre les objectifs du millénaire pour le développement

Kinshasa, 04/04 (ACP).- Le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) appelle les partenaires techniques et financiers à aider le gouvernement de la RDC en dédiant davantage de ressources et d’appui à des reformes engagés en vue de faire avancer le pays vers l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement(OMD), indique un communiqué de cette structure spécialisée des Nations Unies remis mercredi à l’ACP. Se référant aux indicateurs multiples de l’enquête MICS 2010, la source indique que malgré quelques progrès en cours, la RDC est loin d’atteindre, à l’horizon 2015, les objectifs fixés en termes de santé, d’éducation, de l’eau potable, de l’assainissement et de la nutrition, précisant que cette situation aurait des conséquences chez les enfants. Le document exhorte par ailleurs tous les acteurs, notamment les partenaires et les décideurs politiques à saisir ensemble les opportunités en vue de construire sur les tendances positives en cours.

L’UNICEF, a enfin exprimé sa détermination d’appuyer conjointement avec les autres partenaires techniques et financiers la tenue de l’enquête démographique et de santé EDS 2014, encours de préparation au Ministère du Plan.

Doublement des recettes : la DGI et la DGRAD félicitées

Kinshasa, 04/04 (ACP).- La Direction générale des impôts (DGI)et la Direction générale des recettes administratives domaniales judiciaires et de participation (DGRAD), deux régies financières concernées par les échéances du mois de mars 2013, ont été félicitées par le ministre délégué auprès du Premier ministre en charge des finances, Patrice Kitebi pour avoir réalisé des performances dans le cadre du doublement des recettes ,au cours de la réunion hebdomadaire d’évaluation des recettes tenue chaque mercredi au ministère des finances.

Le ministre Kitebi a, au cours de cette rencontre instruit ses collaborateurs à faire encore un peu plus d’efforts pour atteindre les objectifs de doublement des recettes fixés par le gouvernement avant d’ exhorter les responsables des régies financières en provinces à suivre l’exemple de leurs collègues du Katanga qui ont produit 65 millions de FC au profit du trésor public.

« C’est une performance dans le cadre d’augmentation des recettes mais on est encore en deçà de notre objectif », a-t-il déclaré. Le ministre des finances a annoncé l’envoi à traves la République de plusieurs missions d’experts de son ministère pour booster et l’améliorer les recettes notamment celles produites par la DGDA.

Egypte: Washington est "vraiment inquiet" de la situation, selon Kerry

Kinshasa, 04/04 (ACP).- Le secrétaire d'Etat John Kerry a déclaré mardi 2 avril, lors d'une conférence de presse aux côtés de son homologue sud-coréen Yun Byung-se, que les Etats-Unis sont "réellement inquiets" de la situation politique, économique et des droits de l'homme en Egypte. "Nous espérons qu'il soit encore temps de changer de direction. Mais les dernières arrestations, la violence dans les rues, le fait que l'opposition n'est pas incluse (dans le processus politique), tout cela est une source de préoccupation", a insisté le secrétaire d'Etat. Son ministère avait dénoncé lundi les restrictions de plus en plus fortes à la liberté d'expression dans ce

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Kananga, 28/12 (ACP).- La création d’un jardin botanique dans la périphérie de la ville de Kananga aura un impact important et réel dans le développement socio-économique de

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