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Politique Politique

- Assemblée nationale : Mise sur pied d’une commission d’information sur les événements de Lubumbashi

- La MONUSCO préoccupée par les événements de Lubumbashi

- Ouverture de la session d’évaluation de la production des recettes exercice 2012 Société – Culture & Santé

Société – Culture & Santé

- Atelier d’appui à la mise en œuvre de la politique nationale de l’emploi - Adoption des règles du fonctionnement de la Plate-forme « APV-FLEGT » de la société civile de la RDC

Provinces Provinces

- La table ronde sur l’EPSP/Katanga recommande le dialogue sincère

- La population de Kananga appelée au paiement de ses factures de consommation d’eau

Economie Economie

- Bientôt un plan national d’investissement agricole en RDC INTERNATIONAL

INTERNATIONAL

- Ouverture à Durban du 5ème sommet des BRICS

- La Corée du Nord a de nouveau menacé d’attaquer les Etats-Unis Sports

Sports

- Mazembe-Lupopo se jouera à huis clos à la LINAFOOT

Assemblée nationale : Mise sur pied d’une commission d’information sur les événements de Lubumbashi

Kinshasa, 27/03 (ACP).- Le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku, a annoncé mardi, au cours d’une séance plénière, la mise sur pied d’une commission d’information sur les événements survenus samedi et dimanche à Lubumbashi, qui ont causé des perturbations avec l’entrée dans la ville des quelques éléments Mai Mai actuellement aux arrêts. Cette commission, qui va effectuer une mission à Lubumbashi, aura pour tâche de réunir les éléments nécessaires pouvant permettre à l’Assemblée nationale de comprendre ce qui s’est réellement passé dans cette ville, a indiqué M. Aubin Minaku.

Le président de l’Assemblée nationale intervenait à l’occasion de la séance plénière ayant à son ordre du jour les points relatifs à l’examen et l’adoption du rapport de la Commission économico financière sur la proposition de loi portant organisation et fonctionnement du Conseil économique et social, initiée par le député Henri Thomas Lokondo, ainsi qu’à l’examen et l’adoption du rapport de la Commission aménagement du territoire et infrastructures portant sur le projet de loi relatif au secteur de l’électricité en RDC.

Il s’est appesanti sur la nécessité de rencontrer la préoccupation de l’Assemblée nationale à travers cette commission parlementaire qui va se rendre à Lubumbashi.

La MONUSCO préoccupée par les événements de Lubumbashi

Kinshasa, 27/03 (ACP) - M. Roger Meece, représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en RDC, s’est dit très préoccupé par les événements survenus à Lubumbashi le weekend dernier, à l’issue de l’entretien qu’il a eu au Palais du peuple avec le 1er vice-président de l’Assemblée nationale, Charles Mwando Nsimba.

Le diplomate onusien qui a évoqué avec son hôte la situation sécuritaire dans la région, a confirmé le transfèrement à Kinshasa de plus de deux cent quarante éléments Maï-Maï désarmés par la MONUSCO à

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Lubumbashi et remis aux autorités congolaises, avant de qualifier ces événements de « situation inquiétante

» au regard de la position économique de la province du Katanga pour la RDC.

M. Roger Meece, en réponse à une question sur la comparution du chef rebelle Bosco Ntanganda, s’est réjoui de son transfèrement à la CPI, tout en promettant la collaboration de la MONUSCO avec cette institution judiciaire internationale en cas de besoin.

Pour la consolidation des relations de coopération entre le Brésil et la RDC

Kinshasa, 27/03 (ACP).- Le vice-ministre aux Affaires étrangères, Célestin Tunda ya Kasende, s’est entretenu mardi avec M. Paclo A.V. Wolowski, envoyé spécial de la Présidente brésilienne Dilma Rousseff, de la coopération bilatérale entre le RDC et le Brésil. Les deux personnalités ont évoqué, au cours de leur entretien, la rencontre de Montevideo dans le cadre du suivi de ces assises auxquelles le vice-ministre Tunda a conduit la délégation congolaise. Ils ont, en outre, mis au point des projets qui pourraient se développer dans le cadre de cette coopération, notamment dans les domaines de la sécurité, de l’éducation, de la santé et de l’économie.

A l’issue de cette rencontre, le diplomate brésilien s’est dit satisfait de cette discussion et a souhaité un avenir meilleur à la coopération entre les deux pays.

70 milliards USD disponibles dans le cadre de la 9ème réunion de la Cia Exim-Bank à New Delhi Kinshasa, 27/03 (ACP) - Les participants aux travaux de la 9ème réunion de la Cia Exim-Bank tenus du 17 au 19 mars courants à New Delhi, en Inde, ont mis à disposition 70 milliards USD pour la réalisation de plus de 500 projets enregistrés par la Confédération des industries indiennes en faveur des pays de l’Amérique du Nord, d’Asie et d’Afrique.

Le vice-ministre à la Coopération internationale et régionale, Dismas Magbengu, qui a conduit une importante délégation interministérielle de la RDC à ces assises, y a présenté les différents projets de reconstruction des infrastructures routières, des barrages hydroélectriques et autres en cours d’exécution en RDC. Le ministre indien du Commerce a fait savoir que son pays a besoin de renforcer les liens commerciaux et d’affaires avec l’Afrique. Il s’est penché sur l’évolution et l’impact du partenariat Inde-Afrique dont des progrès sont observés dans les domaines de la médecine, de l’éducation, de la communication et des nouvelles technologies. Les prochains travaux de la Cia Exim-Bank se tiendront en mars 2014, signale-t-on.

Le ministre britannique des Affaires étrangères et l’actrice américaine Angelina Jolie en visite RDC

Kinshasa, 27/03 (ACP).-Le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague et l’ambassadrice du Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), Angelina Jolie, sont arrivés lundi à Goma, chef lieu de la province du Nord-Kivu, où ils viennent se rendre compte de la situation des réfugiés, des déplacés de guerre et des femmes victimes des violences sexuelles à l’Est de la RDC. Lors de ce déplacement, les deux personnalités qui viennent du Rwanda devraient rencontrer des victimes de violences sexuelles, des associations locales et des organisations de l'ONU car, a affirmé Angelina Jolie, les déplacés à l’Est de la RDC ont besoin d’aide et d’une assistance de la communauté internationale du point de vue sanitaire. Ils se sont félicités en outre de l’engagement du gouvernement congolais de réprimer toutes sortes de violences sexuelles à l’endroit des réfugiés et déplacés de guerre.

Procès Baende : La Cour suprême de justice prend l’affaire en délibéré

Kinshasa 27/03 (ACP)- La Cour suprême de justice (CSJ) a pris l’affaire en délibéré et dire droit dans le délai légal, au cours d’une audience de mise en accusation tenue lundi dans le procès qui oppose l’Assemblée provinciale de l’Equateur à l’ancien gouverneur Jean Claude Baende. Dans ses plaidoiries, le collectif des avocats de l’Assemblée provinciale de l’Equateur a soutenu que tout au long de l’instruction de cette affaire, certaines preuves ont été données pour démontrer les infractions de détournement, de haute trahison et d’outrage mises à charge de Jean Claude Baende. Il s’agit, selon ces avocats, des charges suivantes : le refus de répondre à la motion de défiance lancée contre lui par l’Assemblée provinciale de l’Equateur, l’existence d’une milice constatée par le rapport du bourgmestre de la commune de Mbandaka adressé au maire de la ville de Mbandaka, lors des échauffourées qui se sont déroulées au sein de l’Assemblée provinciale, la destruction méchante, le pillage des résidences des députés Epongo et Empele, la disparition de deux jeeps et de 43 motos, don du gouvernement japonais à la province de l’Equateur et les fermetures intempestives des activités de l’Assemblée provinciale de l’Equateur. Dans ses réquisitoires, le procureur général de la République a soutenu que l’Assemblée provinciale de l’Equateur a fait une mauvaise interprétation de l’article 68 de la loi portant libre administration de province et une erreur de procédure en saisissant la Cour suprême de justice faisant fonction de Cour de cassation, sans transmettre le dossier au parquet. La décision de mise en accusation doit provenir du parquet et non de la victime des faits et ce, conformément à l’article 102 de la loi portant procédure devant la Cour suprême de justice. Le fait pour l’Assemblée provinciale de passer outre le parquet général de la République rend nulle la déclaration de mise en accusation introduite devant la CSJ, a fait prévaloir le procureur général. Pour l’avocat de M. Baende, cette affaire devra être déclarée illégale par le fait que l’Assemblée provinciale de l’Equateur a sauté une étape de la saisine. Il a, par ailleurs, martelé que l’autorisation de poursuivre son client devrait provenir du Chef de l’Etat après la mise en accusation du parquet général de la République en matière pénale. La Cour suprême de justice est saisie par citation directe et par requête au fin de la fixation de la date d’audience, selon l’article 1er de la loi portant procédure devant la Cour suprême de justice. Prenant la parole en dernier lieu,

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l’ancien gouverneur de l’Equateur a dit que l’accusation de l’Assemblée provinciale contre sa personne n’est qu’une machination politique et se réserve le droit de poursuivre l’Assemblée provinciale pour imputations dommageables.

La RDC a enregistré 2 458 victimes des mines antipersonnel en 10 ans

Kinshasa, 27/03 (ACP).- Le Centre congolais de lutte anti-mines (CCLAM) a annoncé lundi, au cours de la cérémonie de lancement de l’enquête nationale sur l’identification des zones contaminées par les mines, que la RDC a enregistré 2.458 victimes de mines antipersonnel de 2002 à 2012.

L’enquête se focalise sur une évaluation de la contamination par mines et sous-munitions afin de répondre aux exigences de la Convention d’Ottawa sur les mines antipersonnel. Ce traité international de désarmement interdit l’acquisition, la production, le stockage et l’utilisation des mines anti-personnel. Malgré dix années d’efforts combinés entre les autorités nationales de lutte anti mines, l’ONU et les ONG, le travail de déminage en RDC n’atteint que 30%, selon le CCLAM. M. Alimasi, coordonateur national de cette structure, a indiqué que «toutes les réalisations évoquées présentent un résultat en-deçà des objectifs réels attendus dans le cadre de la mise en œuvre des instruments juridiques relatifs à la lutte anti-mines ». Il a rappelé que les premières mines anti-personnel ont été larguées en RDC au lendemain de l’accession du pays à l’indépendance avec les événements de la sécession du Katanga.

La situation s’est empirée avec les conflits armés que connait le pays depuis 1996. Cette enquête financée par le gouvernement japonais sera coordonnée conjointement par le Centre congolais de lutte anti- mines (CCLAM) et le Centre de coordination des Nations unies pour la lutte anti-mines (UNMACC).

Bosco Ntaganda comparaît devant la chambre préliminaire de la CPI

Kinshasa, 27/03 (ACP).- Le chef rebelle Bosco Ntaganda, en détention, depuis vendredi, au quartier pénitentiaire de la Cour pénale internationale (CPI), à la Haye, a comparu pour la première fois, mardi, devant la chambre préliminaire de cette cour. Il s’agissait, à cette étape, de vérifier son identité et la langue dans laquelle il suivra les procédures ainsi que de l’informer des crimes qui lui sont imputés et des droits que lui reconnaît le Statut de Rome. « Je m’appelle Bosco Ntaganda, je ne porte que les deux noms, les noms qui m’ont été attribués par mes parents. Comme vous le savez, j’étais militaire au Congo : je suis né au Rwanda mais j’ai grandi au Congo. Je suis Congolais », a alors déclaré en kinyarwanda le chef rebelle qui s’est présenté à l’audience crâne rasé, vêtu d’une veste de couleur noire. « J’ai été informé de ces crimes, mais je plaide non coupable», a déclaré Bosco Ntaganda cité par l’AFP. Il a été interrompu par la juge Ekaterina Trendafilova qui lui a expliqué que l’objet de l’audience n’était pas de savoir s’il plaidait coupable ou non coupable. « L’objet de cette audience préliminaire est (..) de savoir si vous avez été notifié des crimes (…).

Nous n’évoquons pas ici quoi que ce soit lié à votre culpabilité ou à votre innocence », a expliqué la présidente de séance. Au cours de cette audience qui s’est ouverte vers 11H00 (heure des Pays-Bas), la juge s’est assurée que l’accusé a été bien informé des crimes qui lui sont reprochés et des droits que lui reconnaît le Statut de Rome, le traité fondateur de la CPI. Les juges de la chambre préliminaire ont fixé la date de l’audience de confirmation des charges au 23 septembre prochain. « La comparution de Bosco Ntaganda devant la CPI après des années d’errance offre aux victimes de crimes abominables un réel espoir de voir la justice rendue », a indiqué Geraldine Mattioli-Zeltner, membre de l’Ong Human Rights Watch. « Sa détention à La Haye démontre que personne n’est au-dessus des lois », a-t-elle ajouté. Bosco Ntaganda était visé par deux mandats d’arrêt internationaux, émis en 2006 et 2012 par la CPI qui le poursuit de crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis en Ituri en 2002 et 2003.

Le dernier mandat de la Cour l’avait amené à quitter furtivement la capitale congolaise pour former le Mouvement insurrectionnel du M23, après avoir organisé une mutinerie au sein des FARDC, en vue d’échapper aux griffes de la justice internationale. Mais sa cavale n’aura fait que confirmer un adage congolais qui réfère au « crocodile fuyant la pluie en se jetant dans l’eau ».

Remise à la CENI d’un kit de la boite à images sur la décentralisation et les élections locales Kinshasa, 27/03 (ACP).- La Direction de l’IFES, une ONG américaine spécialisée dans l’organisation et la sensibilisation aux élections, a remis mardi à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) un kit de la boîte à images sur la décentralisation et les élections locales. Le vice-président de la CENI, Jacques Djoli, qui a réceptionné ce kit, a fait savoir, à cette occasion, que ce kit constitue un support pédagogique et un important outil pour la campagne d’éducation civique et électorale de la population congolaise sur la décentralisation et les élections locales. « Cette initiative louable introduit en RDC la dynamique des prochaines élections urbaines, municipales et locales », a affirmé M. Djoli, avant d’émettre le vœu de consolider le plus rapidement possible la pyramide électorale en organisant les élections locales, municipales et urbaines. Pour M. Djoli, ces élections constituent une aubaine pour la population car, elles consacrent la démocratie à la base et l’administration de proximité, proche d’elle et particulièrement proche des populations rurales.

« Les prochaines élections locales sont les plus importantes et les plus difficiles à réaliser », a-t-il encore souligné, avant de rassurer que la CENI s’attèle dès aujourd’hui, à identifier les écueils qui pourraient perturber leur organisation.

Ouverture de la session d’évaluation de la production des recettes exercice 2012 Bosco Ntaganda lors de sa première comparution à la CPI

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Kinshasa, 27/03 (ACP).- La production de l’INSS estimée à 175 milliards de francs congolais reprise dans le budget 2013 doit être considérée comme le minimum à réaliser au regard des potentialités inexploitées, a déclaré mardi à Kinshasa, le ministre de l’Emploi, du Travail et de la Prévoyance sociale, Modeste Bahati Lukwebo. Le ministre Bahati qui s’exprimait à l’occasion de l’ouverture des travaux de la session d’évaluation de la production des recettes exercice 2012 et de la signature des contrats de performance exercice 2013 a fait savoir que le budget de l’INSS de l’exercice en cours affiche l’objectif de maximiser les recettes pour payer, à terme échu, les prestations sociales et moderniser la gestion. Le ministre de l’Emploi a également rappelé que l’exécution du projet gouvernemental de construire 10.000 maisons de rapport a été confiée à l’INSS et que ce dernier a conclu un contrat de partenariat avec la firme égyptienne « Arab Contractors » pour la construction de neuf immeubles modernes sur l’actuel site Tingi-Tingi dans la commune de Limete.

Selon le ministre Bahati, ces investissements exigent la maximisation des recettes et l’assainissement des dépenses en vue de dégager les marges nécessaires pour financer durablement lesdits investissements.

Il a, par ailleurs, exhorté les gestionnaires du régime général de sécurité sociale à mobiliser davantage des ressources financières et à s’employer à comprimer les dépenses relevant des services généraux au profit des dépenses strictement techniques pour sortir la population de la pauvreté afin d’atteindre les objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). Pour sa part, le directeur général a.i. de l’Institut nationale de sécurité sociale (INSS), Agnès Mwad Katang, a indiqué que les économies réalisées consécutivement aux mesures susvisées, ont permis à la Direction générale de réajuster, au moins de juillet 2012, la hauteur de la pension minimum qui est passée de 65.000 FC à 100.000 FC et de la payer régulièrement à terme échu et ce, à la grande satisfaction des prestataires et partenaires sociaux. Pour garantir la pérennité du régime général a-t-elle dit, la Direction générale a obtenu du Conseil d’administration l’autorisation de réaliser un placement bancaire en terme de réserve de sécurité sociale de l’ordre de quatre millions de dollars américains, cependant l’objectif étant celui d’atteindre le montant de dix millions de dollars d’ici la fin de l’année en cours.

Toutes ces réalisations qui résultent d’une gestion rationnelle par la Direction générale des ressources disponibles, ne doivent nullement occulter la contre-performance réalisée par les centres de gestion au courant de l’exercice 2012, a souligné Mme Mwad. Un contrat de performance de l’exercice 2013 sera signé entre Le gouvernement congolais et l’Institut national de sécurité sociale (INSS) à l’issue des travaux de la session d’évaluation de la production et des recettes de l’exercice 2012.

Caritas-Développement sensibilise les femmes à une meilleure gestion des ménages au quartier Kingabwa

Kinshasa, 27/03 (ACP)- Caritas-Développement /Kinshasa prend en charge les frais de scolarité de 150 enfants de trois sites du quartier Kingabwa, dans la commune de Limete, a annoncé l’animateur principal du projet «Enfants dits de la rue », Mbembo Tito, au cours d’une causerie éducative tenue samedi, en faveur d’un groupe de femmes sur le thème : « Implication de la femme pour une meilleure gestion du ménage » à la paroisse St Kizito. M. Mbembo, qui a circonscrit cette rencontre dans le cadre de projet, a recommandé aux femmes d’être de bonnes gestionnaires de ménages. «Cela implique la gestion humaine, la gestion financière et matérielle», a-t-il expliqué.

En dépit de manque de moyens, les parents doivent prendre en charge leurs enfants et bien les encadrer, conformément à la loi portant protection de l’enfant, a ajouté M. Mbembo. « Les parents nantis ont des problèmes, ceux qui en manquent ont également les leurs. La non prise en charge des enfants a notamment comme conséquence chez ces derniers le choix de la rue », a-t-il dit. Pour éviter cela, cette structure de l’Eglise catholique assure la prise en charge de certains enfants, a-t-il indiqué, appelant enfin la femme à éviter la discrimination parmi sa progéniture.

Pour Mme Isabelle Manene, également animatrice de la rencontre, la maîtresse de la maison doit avoir un bon caractère pour bénéficier de la confiance de ses enfants et de son mari. Le projet « Enfants de la rue » est financé par la Banque Mondiale, en collaboration avec le ministère des Affaires sociales, indique-t-on.

Les femmes salutistes s’engagent à combattre les antivaleurs

Kinshasa, 27/03 (ACP).- Les femmes salutistes s’engagent à combattre les antivaleurs en faveur des valeurs africaines, aujourd’hui bafouées, a déclaré la Commissaire Madeleine Ngwanga, représentante légale de l’Armée du Salut. « Eduquer une femme, c’est éduquer toute une nation », et « une femme éduquée, a du cœur pour son prochain », a dit Mme Ngwanga, également présidente des femmes salutistes.

Elle a invité les femmes congolaises à transmettre aux jeunes filles les valeurs africaines acquises oralement auprès de leurs parents et grands-parents pour préparer la jeunesse féminine à ses responsabilités de demain. Elle a ensuite exhorté les femmes à garder leur dignité et leurs valeurs pour mériter le respect et la considération dans la société. S’agissant des activités du mois de mars, Mme la commissaire Ngwanga a dit que les femmes salutistes ont été sensibilisées à la lutte pour revendiquer leurs droits.

« La lutte de la femme tire son origine dans la bible où il est écrit que trois filles de la tribu de Siméon, dans l’Ancien Testament, avaient eu gain de cause en réclamant à Moïse l’héritage foncier qui n’était destiné qu’aux garçons », a-t-elle relevé.

A ce sujet, l’Eternel a parlé à Moïse en ces termes : « Ces filles ont raison », a souligné Mme Ngwanga.

Evoquant l’historique de la journée du 8 mars dont la commémoration a débuté en 1975, elle a salué le courage et la détermination des femmes américaines (USA) qui, au début du 20ème siècle, ont été les premières à déclencher un mouvement de revendications syndicales en dénonçant les mauvaises conditions auxquelles elles étaient soumises.

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Au regard du thème national : «Ensemble pour lutter contre les violences faites à la femme », Mme la commissaire a appelé les femmes à se lever comme un seul « homme » pour dénoncer toute discrimination à leur égard. «C’est en changeant réellement notre comportement et notre mentalité que nous, les femmes, allons changer effectivement la société », a conclu la présidente des femmes salutistes.

FINCA compte 85.000 clients dont 60% des femmes en RDC

Kinshasa, 27/03 (ACP).- La Fondation internationale pour l’assistance communautaire (FINCA) compte en République Démocratique du Congo (RDC) quatre-vingt cinq mille (85.000 clients) dont 60% des femmes, a révélé mardi, le chargé des relations publiques et communication de cette institution financière, Papy Tambwe, au cours d’un entretien avec l’ACP. Il a souligné l’importance qu’accorde FINCA aux femmes car, selon lui, « elles sont crédibles et fiables » pour le remboursement des crédits dans le délai et redistribuent facilement leurs revenus, en vue de soutenir leurs familles. « FINCA se préoccupe de l’autonomisation des femmes d’affaires congolaises notamment celles qui œuvrent dans le secteur du petit commerce, dans le cadre de la lutte contre la pauvreté », a dit M. Tambwe. Il a précisé que les bénéficiaires des crédits remplissent au préalable les conditions requises.

Présente dans 21 pays à travers le monde et installée depuis 2003 en RDC, cette fondation internationale basée à Kinshasa, a une succursale au Katanga et une autre au Bas-Congo.

Atelier d’appui à la mise en œuvre de la politique nationale de l’emploi

Kinshasa, 27/03 (ACP).- Un atelier national tripartite d’appui à la mise en œuvre de la politique nationale de l’emploi et de la formation professionnelle s’est tenu lundi à Kinshasa, à l’initiative du ministère de l’Emploi, travail et prévoyance sociale, en vue de favoriser l’emploi des jeunes de la province du Katanga.

Cet atelier, organisé avec le concours du BIT (Bureau international du travail) et du ministère du Plan et du suivi de la mise en œuvre de la Révolution de la modernité, avait pour but de contribuer à la lutte contre la pauvreté par l’adéquation du cursus de formation aux besoins du secteur privé et la promotion de l’entreprenariat. Il a consisté au renforcement des capacités entrepreneuriales des jeunes femmes et hommes, ainsi que des facilités financiers et non financiers des jeunes. L’atelier a permis notamment de faire la promotion de l’entreprenariat local et de restaurer l’agriculture comme une opportunité de création des emplois. Le projet pilote de l’emploi des jeunes a été lancé le 19 mars dernier à Lubumbashi dans le cadre du projet BIT et du programme d’activités de l’emploi des jeunes dans la province du Katanga (BIT-PAEJK).

Plusieurs thèmes ont été développés au cours de cet atelier, notamment sur le DCSRP II (Document de croissance et de stratégie pour la réduction de la pauvreté), la politique nationale de l’emploi, ainsi que sur les enjeux et programmes d’emploi pour les jeunes.

Dix personnes foudroyées à Gungu au Bandundu

Kikwit, 27/03 (ACP).- Dix personnes ont été foudroyées au cours des pluies qui se sont abattues pendant trois jours à Gungu, chef-lieu du territoire du même nom, dans le district du Kwilu, Province de Bandundu, a annoncé la Radio diocésaine Tomisa. Selon la source, qui n’a pas donné de détails sur les victimes et les circonstances de leur mort, la population est dans tous ses états suite à ce drame qui, dans les mœurs de cette contrée, n’arrive pas au hasard. Selon les croyances locales, en effet, une foudre qui frappe un individu est la manifestation extérieure d’un règlement de comptes. Et la population de s’inquiéter à s’imaginer à qui pourrait être le prochain tour en cette période d’abondantes chutes de pluies.

Lancement de la 2ème édition du prix de la liberté de presse Lucien Tshimpupu

Kinshasa, 27/03 (ACP).- L’Union nationale de la presse du Congo (UNPC) et l’Observatoire des médias congolais (OMEC) viennent de lancer le prix de la liberté de presse Lucien Tshimpupu, indique un communiqué de ces structures remis mardi à l’ACP. Selon la source, le prix vise à récompenser le goût du risque, la rigueur dans le traitement de l’information, l’objectivité, l’indépendance d’esprit, la responsabilité aussi que le professionnalisme dans le traitement de l’information. Parmi les objectifs poursuivis à travers l’organisation de ce prix, figurent entre autres, la vulgarisation de la culture d’intériorisation des règles d’éthique et déontologie voire d’autres textes régissant la presse, l’instauration d’un esprit d’émulation et d’innovation au sein de la profession des médias et l’assurance de la promotion du journalisme d’investigation. Outre ces objectifs, le prix de la liberté de la presse Lucien Tshimpupu, entrevoit de pousser les pouvoirs publics à avoir une meilleure perception des risques qu’encourent les professionnels des médias dans le collecte, le traitement et la diffusion de l’information, d’améliorer la qualité des productions des journalistes sans oublier qu’il entend, susciter l’intérêt de la communauté internationale sur la question de la liberté de la presse en République Démocratique du Congo. L’organisation de ce prix est assurée avec le concours de la Fédération Française internationale sur la liberté de presse.

Le Club des Amis Damiens réclame un apport significatif du gouvernement pour éradiquer la tuberculose en RDC

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Kinshasa, 27/03 (ACP).- Le Club des Amis Damiens (CAD), une association des anciens tuberculeux, réclame un apport significatif du gouvernement pour éradiquer la tuberculose en RDC, a déclaré mardi, M.

Patric MATA, secrétaire national adjoint de cette organisation, en marge de la Journée mondiale de la tuberculose célébration (JMT), célébrée le 24 mars de chaque année. Il a, à cet effet, dit que la contribution du gouvernement dans le cadre du programme de lutte contre la tuberculose est minime au regard de l’apport des partenaires impliqués. La quote-part du gouvernement, a-t-il indiqué, mérite d’être revue à la hausse, considérant le fait que la tuberculose constitue un problème majeur pour la santé en RDC.

Concernant les statistiques des malades sous encadrement du CAD en 2012, leur nombre va toujours croissant a relevé M. Mata, précisant que les visites à domicile s’élèvent à 5014 personnes, les abandons récupérés à 240, les décès à 162 et les cas suspects orientés à 4988 soit un total de 9121 personnes. En évoquant les difficultés, le secrétaire national adjoint du CAD a relevé les facteurs socio-économiques qui constituent un des motifs d’abandon du traitement gratuit contre la tuberculose, car le malade sous cure est obligé de manger régulièrement. Pour une meilleure prise en charge, cette situation, a-t-il indiqué, nécessite, comme dans certains pays, l’accompagnement d’une ration alimentaire. Une difficulté, a-t-il dit, qui mérite d’être contournée, précisant qu’en RDC, seuls les malades présentant une forme de tuberculose multi- résistante ont droit à cette ration. Souvent, a déploré M. Mata, faute de ration, il y a rupture de prise de médicaments, ce qui amplifie la multiplication des cas détectés.

Adoption des règles du fonctionnement de la Plate-forme « APV-FLEGT » de la société civile de la RDC

Kinshasa, 27/03 (ACP).- Un atelier d’adoption des règles de fonctionnement de la plate-forme « APV- FLEGT» (Accord de partenariat volontaire avec l’Union européenne) de la société civile environnementale de la RDC (DRAFT) s’est tenu lundi au siège de la plate-forme des organisations de cette société « RRN »(Réseau ressources naturelles) dans la commune de Barumbu à Kinshasa. Les travaux de cet atelier, qui se poursuivront encore bientôt, ont connu pour la journée de lundi des débats fructueux des participants, membres de la société civile, sous la direction de l’Abbé Willy Loyombo et de M. Mathieu Yela, délégué technique et coordonnateur de l’ONG ‘’CODELT’’, en vue de l’amendement du texte portant sur la création de l’APV-FLEGT de cette société. La RDC avait officiellement demandé depuis le 4 février 2010, par le biais du Premier ministre, l’ouverture des négociations avec la commission européenne, qui porteront sur la légalité du bois produit dans ce pays et vendu sur les marchés européens, en vue de la signature d’un APV avec l’Union européenne.

La signature de la déclaration commune d’ouverture des négociations entre le ministre de l’Environnement, de la Conservation de la nature et du Tourisme et le chargé du développement au sein de l’Union européenne en octobre 2010 avait pour ambition la signature d’u n APV en mi-2013, rappelle-t-on à la société civile environnementale de la RDC. Une commission technique des négociations APV, composée de trente trois membres représentants de toutes les parties prenantes du secteur forestier a été mise en place par la RDC.

Les acteurs de la société civile, prenant ainsi conscience de la participation timide de celle-ci dès le début du processus, sont alors décidés, après plusieurs séances de réflexion, de s’organiser pour une influence positive du processus en faveur de la légalité et des droits des communautés locales et des peuples autochtones. Les organisations de la société civile environnementales œuvrant ou intéressées d’œuvrer dans la thématique APV-FLEGT ont ainsi mis en place un cadre de concertation et d’échange d’expériences de la société civile dans l’objectif de renforcer la participation de cette société au processus et contribuer à la gouvernance forestière en RDC. C’est ainsi qu’a vu jour une plate- forme APV-FLEGT regroupant tous les acteurs de la société civile intervenant dans le secteur de la gouvernance forestière, principalement ceux intéressés par la thématique APV-FLEGT. Les organisations constituant cette nouvelle dynamique se sont donc engagées et se sont prononcées pour la dénomination de cette plate-forme.

La remise du ‘’Prix Nzita Mabiala’’ prévue en juillet 2013

Kinshasa, 27/03 (ACP).- Le ‘’Prix Nzita Mabiala’’ pour la promotion de la culture africaine millénaire sera remis le 6 juillet 2013 à Kinshasa en vue de récompenser et d’encourager les chroniqueurs culturels tant des médias audio-visuels que de la presse écrite, a annoncé lundi à Kinshasa, M. Lucien Kelani, préfet de l’Institut des Arts du Spectacle (INAS). M. Kelani l’a annoncé lors d’une conférence de presse animée au nom du président du Comité d’organisation de ce prix, M. Akim Kenya de l’ONG ‘’Art et développement’’ et de Bana Saint Jean Lingwala de Paris (France). Par ailleurs, il a indiqué que le jury composé notamment du Pr. Ndundu Kivuila de l’INA, du journaliste Nzazi Mabidi et de Nshula Masiula rendra public le 27 mai 2013 la liste définitive des nominés de différentes catégories. Le préfet de l’INAS a également saisi cette opportunité du lancement du projet ‘’Prix Nzita Mabiala’’ pour confirmer la mise sur pied de différentes commissions dont celles de la presse, de la technique et du protocole chargées de l’organisation matérielle dudit prix. La période choisie par le jury couvrira les dates du 27 mai 2012 jusqu’au mois de mars 2013. En effet, décédé le 5 juin 2006 à Kinshasa, Joseph Nzita Mabiala a collaboré de son vivant, avec les artistes plasticiens, musiciens, comédiens et metteurs en scène.

Les organisateurs comptent construire une pierre tombale viable et respectable en mémoire de l’illustre disparu qui a travaillé au journal ‘’Elima’’. La conférence s’est tenue dans la salle Mobyem de l’Institut National des Arts (INA).

Atelier de sensibilisation et d’information sur le processus COMIFAC en RDC

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Kinshasa, 27/03 (ACP).- Un atelier de sensibilisation et d’information sur le processus ‘’COMIFAC’’

(Commission des forêts d’Afrique centrale) en RDC se tient mercredi à Kinshasa.

Cet atelier, organisé par la coordination nationale de la COMIFAC de la RDC, a, pour objectif principal, la vulgarisation du processus COMIFAC à l’intention des directions du ministère de l’Environnement, de la Conservation de la nature et du Tourisme et des réseaux de la société civile impliqués dans le secteur forestier et la conservation de la biodiversité. Les objectifs spécifiques sont de partager les informations sur ce processus avec ces directions et toutes les parties prenantes, de clarifier les rôles et les responsabilités de la coordination nationale de la COMIFAC en RDC, de définir l’engagement de la RDC comme membre de la COMIFAC et les retombées de cet engagement ainsi que d’assurer la visibilité de cette commission dans ce pays. Selon la coordination nationale de la COMIFAC, l’organisation de cet atelier reflète la conscience de la responsabilité des Chefs d’Etat d’Afrique centrale vis-à-vis de l’humanité, lorsque ces derniers s’étaient mobilisés le 17 mars 1999 à Yaoundé, au Cameroun, lors du premier sommet sur la conservation et la gestion durable des forêts tropicales.

Au terme de ce sommet, ces Chefs d’Etat avaient signé une déclaration dite ‘’Déclaration de Yaoundé’’. Cette déclaration proclame solennellement leur attachement au principe de conservation de la biodiversité et de la gestion durable des écosystèmes forestiers ainsi que le droit des peuples à compter sur les ressources forestières pour soutenir leurs efforts de développement économique et social.

La coordination nationale indique que ‘’la RDC, pays de méga biodiversité avec ses plus de 60% des forêts du bassin du Congo, constitue un poids lourd au sein des pays membres de la COMIFAC. Elle ajoute que la sensibilisation et l’information sur le processus COMIFAC consiste à faire connaitre davantage en RDC cette institution sous-régionale de référence en matière d’harmonisation des politiques forestières et environnementales en Afrique centrale. La sensibilisation et l’information portent notamment sur l’historique de la COMIFAC, le Traité de cette Commission ratifié par la RDC, le Plan de convergence de la Commission, les décisions et recommandations des différentes sessions ordinaires et extraordinaires des conseils des ministres de la COMIFAC, celles des sommets des Chef d’Etat de cette institution…

A cet effet, précise-t-on, l’appropriation du processus COMIFAC, d’abord par les ministères en charge des forêts et, ensuite, par toutes les parties prenantes à la gestion durable des écosystèmes forestières et à la conservation de la diversité biologique, est l’un des leviers majeurs pour l’atteinte des objectifs du Traité de Yaoundé.

La table ronde sur l’EPSP/Katanga recommande le dialogue sincère

Lubumbashi, 27/03 (ACP).- La table-ronde sur l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel du Katanga organisée du 19 au 22 mars ,a clos ses travaux vendredi à Lubumbashi sous la supervision de Mme Maguy Rwakabuba, vice-ministre national de l’EPSP, par une série de recommandations axées sur le dialogue sincère et exhaustif pour inciter les décideurs nationaux et provinciaux à veiller à la performance et la rentabilité de l’éducation. Dans son mot de clôture, Mme Ruakabuba a salué les résolutions issues de ces travaux et émis les vœux de mettre en place un cadre de suivi à la direction provinciale de l’EPSP/Katanga.

Elle a félicité le gouverneur du Katanga pour ses œuvres réalisées dans le cadre de la réfection des infrastructures scolaires. Pour sa part, le gouverneur de province, Moïse Katumbi Chapwe a épinglé le paradoxe entre la qualité de l’enseignement et les structures scolaires.

Il a recommandé au ministre provincial en charge de l’Education, de répertorier tous les problèmes soulevés par les différentes assises des promotions scolaires pour permettre au gouvernement provincial d’étudier les voies et moyens de les résoudre dans la limite de ses possibilités. Ces assises avaient pour thème « enjeux et défis de l’EPSP au Katanga ». Les experts de l’EPSP et les différents partenaires éducatifs ont passé au crible les multiples virus qui gangrènent le système éducatif au niveau de l’EPSP. Quatre grands points ont constitué les ateliers. Il s’agit de l’accès à l’école, la qualité et la pertinence de l’éducation, l’employabilité et la gouvernance. Outre les recommandations ayant trait au dialogue, plusieurs autres recommandations ont été formulées par les participants notamment encourager les enseignants par un salaire décent, octroyer les bourses d’études aux filles, réhabiliter les écoles et transformer les sections générales en sections technique et professionnelle.

Le vol des câbles électriques évoqué à l’hôtel de ville de Lubumbashi

Lubumbashi, 27/03 (ACP).- Le vol à répétition de câbles électriques aériens et souterrains de la SNEL/

Lubumbashi a été évoqué au cours de l’entretien que le maire de Lubumbashi, Jean Oscar Sanguza Mutunda, a eu samedi avec le directeur provincial de la SNEL/Katanga, Fridolin Nkumbu Ilunga. Les deux parties ont déploré cette pratique qui, selon eux, freine la vision du gouvernement provincial d’améliorer la desserte en énergie électrique à Lubumbashi. A l’issue de cet entretien, l’hôte du maire de Lubumbashi, a indiqué que des dispositions sécuritaires ont été prises par le conseil urbain de sécurité pour combattre le vol du patrimoine de la SNEL. Il a sollicité le concours de la population, première bénéficiaire de la desserte en énergie électrique dans cette action.

La journée mondiale de l’eau célébrée à Matadi sous le signe « carence d’eau potable »

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Matadi, 27/03 (ACP).- La journée mondiale de l’eau, célébrée le 23 mars de chaque année, a été célébrée à Matadi sous le signe « de carence d’eau potable » desservie par la REGIDESO dans plus ou moins trois quart de la ville de Matadi depuis bientôt six mois.

Pour permettre à la population de Matadi de s’approvisionner en eau potable desservie par la REGIDESO, cette dernière doit débourser 200 FC pour puiser un bidon de 30 litres, ajouter à cela le transport qui s’élève à 100 FC par bidon. D’autres habitants de la ville ne disposant pas des moyens financiers se contentent de recourir aux puits et autres sources d’eau au mépris du respect des normes d’hygiène requises, d’où des maladies d’origine hydrique, notamment la diarrhée, le choléra, la typhoïde et la verminose.

A la REGIDESO, on indique que cette situation est consécutive à l’état de vétuste des motos pompes d’aspiration et de refoulement d’eau du fleuve, de l’usine de traitement d’eau de la REGIDESO avant de souligner que le non paiement des créances de cette société d’Etat par les services publics, évaluées à plusieurs millions de dollars américains justifient le non renouvellement d’outils de travail de cette régie. A ce jour, le seul salut de la population de Matadi est l’achèvement des travaux de réhabilitation des installations de la REGIDESO, entièrement financés par la Banque mondiale pour un montant de 20 millions de dollars américains.

Un cultivateur abattu dans son champ à Lupatapata au Kasaï Oriental

Bakwa Nsumpi (Lupatapata), 27/03 (ACP).- M. Pierre Mputu, cultivateur de son état habitant la ville de Mbuji-Mayi, mais ayant choisi le groupement de Bakwa Nsumpi pour ses travaux champêtres, a été abattu samedi par des inconnus dans son champ, a-t-on appris mardi de source policière à Bakwa Nsump.

Pour la source, les premiers résultats de l’enquête révèlent que les assassins se recruteraient parmi les autochtones de Bakwa Nsumpi, mécontents de la qualité de travail abattu par le défunt. Quelques suspects parmi lesquels une femme, ont été arrêtés pour des raisons d’enquête.

Plaidoyer pour le désenclavement du territoire de Dekese au Kasaï Occidental

Kananga, 27/03 (ACP).- Le territoire enclavé de Dekese dans le district du Kasaï mérite, à l’instar d’autres entités administratives, l’attention de l’exécutif provincial pour son développement endogène, a déclaré à l’ACP le député provincial Jacques Mfuto Ntikole, élu de cette circonscription électorale.

Selon lui, la diversité de la recherche agricole et culturelle de cette partie de la province du Kasaï Occidental est une interpellation pour le décideur local à tous les niveaux face à ce potentiel économico-culturel restait longtemps inexploité. M. Mfuto a cité à titre exemplatif, la portée touristique du parc de Salonge, l’état poissonneux de la rivière Lukenie et la fertilité de son sol en plus de la richesse de son sous sol.

La population de Kananga appelée au paiement de ses factures de consommation d’eau Kananga, 27/03 (ACP).- Le gouverneur du Kasaï Occidental, Alex Kande Mupompa, a appelé la population de la ville de Kananga, chef-lieu de la province, au paiement régulier des factures de consommation d’eau potable lors de sa récente visite aux installations de la REGIDESO à Kananga.

Le paiement de la facture de consommation d’eau, a-t-il soutenu, est une exigence citoyenne à laquelle chaque abonné doit s’acquitter pour permettre à cette entreprise publique de maintenir le cap. Auparavant, le directeur provincial de la REGIDESO/Kasaï Occidental, Banza Shamba avait remercié le gouverneur de province pour avoir versé à son entreprise une somme de 17.400.000 FC représentant 50 % de la dette que la province doit à cette dernière. Avec le paiement de cet acompte, la REGIDESO peut améliorer la desserte en eau potable.

Le nouveau gouvernement du Kasaï Occidental s’engage à accompagner la REGIDESO à résoudre les problèmes ayant trait à la desserte en eau potable par le paiement des factures de consommation.

Un agent de l’ANR blessé lors d’une altercation avec un policier à Badibanga

Mbuji-Mayi, 27/03(ACP).- Un agent de l’Agence national de renseignement (ANR), basé dans le groupement de Badibanga, secteur de Ndomba, en territoire de Kabeya Kamwanga, au Kasaï Oriental, a été blessé lors d’une altercation samedi avec les éléments de la Police nationale congolaise, selon Radio Télé Debout Kasaï (RTDK). Selon la source, les policiers s’opposaient aux actes de tracasserie posés par l’agent de l’ANR qui infligeait des tortures corporelles aux populations de ce groupement, même pour des faits bénins qui sont de la compétence de l’administration ou des agents judiciaires.

Cet agent percevait des amendes exorbitantes. Saisi du dossier, l’administrateur de territoire a ordonné d’ouvrir une action disciplinaire à l’endroit de l’agent incriminé qui est admis dans une structure médicale pour des soins approprié en attendant la suite du dossier disciplinaire ouverte à sa charge.

La mairie de Mwene-Ditu sommée de payer 8.000.000 FC au Trésor public

Mwene-Ditu, 27/03 (ACP).- La ville de Mwene-Ditu, au Kasaï Oriental, a été sommée samedi de payer au trésor public, une somme de huit millions de francs congolais, à titre des sommes versées par cette entité aux tierces personnes durant la période fiscale allant de 2009 à 2012, indique une sommation du Centre d’impôt de cette ville ferroviaire. Pour le responsable de la DGI/Mwene-Ditu, cette sommation est conforme à la loi portant réforme des procédures fiscales en RDC. La mairie de Mwene-Ditu dit n’être pas concernée par cette disposition financière pourtant légale.

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Elle affirme cependant être dans le besoin de l’argent pour financer des projets de développement de son entité.

Le tribunal et le parquet de grande instance de Tshilenge installés dans leurs propres bâtiments Tshilenge, 27/03 (ACP).- Le tribunal et le parquet de grande instance du ressort du district de Tshilenge, fonctionnent désormais dans leurs propres bâtiments construits dans la cité de Lukalaba grâce au financement de la MONUSCO/Kasaï Oriental, a constaté l’ACP.

La population bénéficiaire salue cette action de développement menée par la Mission des Nations Unies dans cette entité longtemps marginalisée dans ce secteur. Pour eux, ces bâtiments permettent désormais aux justiciables de voir leurs dossiers évoluer rapidement sur place, au lieu de se rendre comme avant à Mbuji- Mayi.

Traitement inhumain des malades mentaux par les tradi-praticiens

Mbuji-Mayi, 27/03 (ACP).- Des malades mentaux sont victimes des traitements inhumains au centre tradi- praticien Modeste, situé au quartier Misesa, dans la commune de Dibindi à Mbuji-Mayi, où ils sont amenés par les membres de leurs familles respectives pour des soins traditionnels qui déplorent en retour ce mauvais traitement, a appris l’ACP de ces familles. Henri Masaka, parent d’un enfant malade qui a livré cette information à l’ACP, indique que les patients sont battus à coup de fouet comme des chiens chaque jour par le responsable de ce centre et ses assistants. Ensuite, ils administrent par voie nasale aux patients, des produits nocifs qui les poussent à toujours crier.

En dehors de cela, la nourriture apportée aux malades par la famille, leur bain et leur coiffure sont conditionnés au payement des frais allant de 1000 à 2000 FC, en dehors des frais de consultation et internement évalués à 4000 FC. Un autre constat révèle que les fous passent nuit à même le sol dans une pièce exiguë. Ce parent témoigne également qu’avant l’internement, la famille du malade doit remettre en nature un sac de farine de maïs, la cossette de manioc, du riz, haricot, huile de palme, sucre, sel, lait, poule ou coq, natte, drap et pigeon. Pour ce qui est des résultats des soins, il affirme que la thérapeutique appliquée ne produit aucun effet sur la santé du malade, et que par contre, l’état de santé ne fait qu’empirer.

Face à cette situation, certains parents ont décidé de retirer leurs malades pour des soins modernes. Les médecins eux rendent responsables les parents des malades qui les font traumatiser dans ces centres des charlatans où aucune condition exigée n’est respectée.

Mise sur pied à Mbuji-Mayi d’une cellule d’amélioration du climat des affaires et des investissements

Mbuji-Mayi, 27/03 (ACP).- Le ministre provincial de Plan, Jean-Claude Musas Manyong, a rendu public lundi l’arrêté provincial portant création de la cellule d’amélioration du climat des affaires et des investissements au Kasaï Oriental. Cette cellule placée sous la tutelle du ministre provincial du Plan, aura pour mission d’identifier les divers obstacles et entraves rencontrés par les investisseurs dans l’exécution de leurs obligations vis-à-vis de la province et des tiers. Elle s’occupera également de définir une politique de l’amélioration du climat des affaires et proposer des orientations spécifiques en la matière. La cellule va faire accélérer la mise en œuvre des reformes pouvant permettre une grande sécurité physique et judiciaire des investissements. Concernant les taxes qui asphyxient l’amélioration du climat des affaires et des investissements, le ministre provincial Musas indique que des mesures seront prises pour leur diminution ou leur annulation, l’objectif étant de rendre favorables les investissements. Les membres de cette cellule viennent des ministères de Plan, de l’Economie et de la Justice, les délégués de la société civile, du gouvernorat et du secteur privé.

Création de 146 hectares de forêt artificielle au Kasaï Oriental

Mbuji-Mayi, 27/03 (ACP).- Une forêt artificielle d’environ 146 hectares vient d’être créée dans la partie sud de la province du Kasaï Oriental, a déclaré à la presse M. Charles Kamanga, coordonnateur du Projet Makala.

Ce projet permet d’accompagner les communautés paysannes locales dans sa lutte contre le déboisement et le réchauffement climatique. La mise sur pied de ce programme permet également aux populations de s’organiser en coopérative pour créer des forêts artificielles dans le but d’améliorer le rendement agricole.

Projet Makala met également en place un programme de sensibilisation des populations à la lutte contre l’abattage systématique des arbres pour la fabrication de la braise. La culture de vivre avec l’arbre est ainsi inculquée aux populations rurales, renseigne-t-on.

L’ONG « Educate a child » s’engage à réduire le taux des enfants analphabètes en RDC Kinshasa, 27/03 (ACP).- L’ONG «Educate a child » envisage de collaborer avec Caritas Congo ASBL pour réduire, d’ici 2015, au moins 10 % du taux des enfants congolais analphabètes en âge de fréquenter l’école au niveau primaire, annonce un document de cette structure du Qatar parvenu mardi à l’ACP.

Selon la source, 7,6 millions d’enfants congolais sont déscolarisés, dont 3,5 millions qui ont l’âge de fréquenter le niveau primaire. 61 millions d’enfants d’âge scolaire du niveau primaire dans le monde n’ont pas accès à l’éducation, précise le même document. Educate a child (du français éduquer un enfant) est une nouvelle initiative mondiale lancée par le Qatar pour réduire le nombre d’enfants privés du droit d’éducation.

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Une dizaine de filles désœuvrées initiées aux métiers manuels

Kinshasa, 27/03 (ACP).- L’Eglise « Armée du Salut » encadre depuis le week-end dernier une dizaine de jeunes filles désœuvrées aux métiers manuels notamment la coupe-couture afin de les aider à ne pas céder à la prostitution pour vivre, a déclaré à l’ACP le major Thérèse Mabuidi. Elle a expliqué que les jeunes filles désœuvrées s’adonnaient jadis à la prostitution et au mariage précoce pour subvenir à leurs besoins. C’est pour mettre fin à ces pratiques avilissantes que l’Eglise Armée du Salut les encadre pour les aider à s’épanouir. « Nous devons aider notre gouvernement à lutter contre toute forme de violence basée sur le genre », a indiqué le Major Thérèse Mabuidi, à l’occasion de célébration du mois de la femme. La femme doit supplanter la mauvaise conduite pour se donner aux bonnes mœurs.

Une femme doit se vêtir décemment, doit apprendre un métier, doit être moins dépendante, et doit travailler pour l’émergence de sa famille pour être utile à sa société, a exhorté le major Thérèse Mabuidi.

Bientôt un plan national d’investissement agricole en RDC

Kinshasa, 27/03 (ACP).- La République Démocratique du Congo sera bientôt dotée d’un Plan national d’investissement agricole pour l’exercice 2013-2020.

L’atelier de validation de ce plan a été lancé mardi à Kinshasa par le ministère de l’Agriculture et du Développement, Rural, Jean Vahamwiti, Chrysostome en présence des ministres provinciaux de l’Agriculture et du Développement Rural, des représentants des organismes internationaux et des partenaires au développement, de la société civile ainsi que ceux des producteurs agricoles. Le Plan national d’investissement agricole (PNIA) qui sera validé, selon le ministre de l’Agriculture et du Développement Rural, aidera la RDC à disposer d’un cadre stratégique et guidera les actions du gouvernement sur toutes les questions relatives au développement du secteur agricole. Il comprendra des plans provinciaux permettant aux provinces de disposer d’un cadre de planification stratégique pouvant leurs permettre de bien planifier leurs actions futures.

Ce cadre permettra aussi à la RDC, de canaliser les actions de ses partenaires au développement et d’éviter de ce fait la dispersion des actions afin d’assumer ainsi un meilleur suivi des impacts sur l’amélioration du niveau de ses populations. Il aidera le pays de faire un lobbying, pour une mobilisation accrue des ressources au niveau international et de plaider la cause du monde agricole et rural. La validation du plan national d’investissement agricole, a indiqué le ministre Jean Chrysostome Vahamwiti, arrive à point nommé, au moment où le gouvernement de la République a décidé de reprendre l’initiative louable des campagnes agricoles à travers toutes les provinces du pays, précisant que ledit plan, une fois validé, constitue un outil de travail en commun entre le gouvernement et toutes les autres parties prenantes œuvrant pour le développement du secteur agricole et rural. Le ministre de l’agriculture a, à cette occasion remercié tous les partenaires qui accompagnent la RDC depuis le début de ce processus, notamment l’Ambassade de la Belgique, l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), l’Institut International de Recherche sur les politiques alimentaires (IPPRI), la Banque mondiale, la Banque Africaine de Développement (BAD) et le COMESA. L’assistance technique et financière de tous ces partenaires, a souligné le ministre, a contribué à l’avancement de ce processus, avant de demander aux participants de travailler avec assiduité durant les deux jours de l’atelier pour qu’à la fin de travaux, la RDC puisse disposer, à l’instar d’autres pays africains de son plan national d’investissement agricole, qui servira désormais de cadre fédérateur de toutes les actions de développement agricole et rural du pays.

La République Démocratique du Congo, a rappelé le ministre, a lancé, depuis le 07 juin 2010, la mise en œuvre officielle du Programme détaillé pour le développement de l’agriculture africaine « PDDAA ». A l’issue de cet atelier, une feuille de route fixant les étapes à suivre par le pays avait été adoptée de commun accord avec tous ses partenaires impliqués dans la mise en œuvre dudit programme. Cette feuille de route comprend les étapes suivantes : la revue des politiques et programmes déjà mis en œuvre et leur impact sur le développement du secteur agricole et rural, l’analyse des options stratégiques et futures pour le développement du secteur agricole et rural, l’l’organisation de la Table- ronde pour la signature de la Charte, qui est un acte d’engagement du gouvernement et de l’ensemble de ses partenaires au développement ainsi que la proposition d’un Plan national d’investissement agricole « PNIA ».

DGI : Les contribuables invités à souscrire des déclarations sincères

Kinshasa, 27/03 (ACP).- Le directeur général des Impôts, Dieudonné Lokadi Moga, a invité les responsables des entreprises à souscrire une déclaration sincère de l’Impôt sur le bénéfice et profit à l’échéance du 29 mars 2013. Cette déclaration devra refléter et traduire la comptabilité tenue au courant de l’année 2012. Le patron du fisc en RDC a fait cette déclaration mardi au cours d’un point de presse, à l’hôtel des Impôts dans la commune de la Gombe, au cours duquel il a demandé aux responsables des entreprises de s’impliquer personnellement dans l’accomplissement de cette tâche pour éviter d’être l’objet des redressements fiscaux déclarant que l’administration fiscale souhaite avoir un partenariat tout aussi sincère avec les opérateurs économiques. Le DG Lokadi a indiqué que cette ‘’très grande échéance fiscale de dépôt de la déclaration de l’impôt sur le bénéfice et profit (IBP) pour l’exercice comptable 2012 devra être souscrite au plus tard le 31 mars 2013, étant donné que cette date tombe un dimanche, tous les

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contribuables concernés devant ainsi la souscrire et payer les droits correspondants au plus tard le 29 mars 2013.

Selon lui, toutes les dispositions ont été prises pour que les guichets des services de la Direction générale des Impôts ainsi que les banques commerciales puissent restés ouverts jusque tard dans la soirée, pour permettre à tous les contribuables de s’acquitter de leurs obligations fiscales. S’agissant des contribuables qui relèvent du régime de droit commun, le Directeur général des Impôts a noté qu’il n’y a pas que la déclaration à déposer, il y a également des annexes qui l’accompagnent avant de distinguer deux catégories : les contribuables de grande taille ou de taille moyenne qui relèvent de la Direction des grandes entreprises, du Centre des Impôts ou encore des sièges modélisés et modernisés, censé avoir un chiffre d’affaires passant de 10 à 80 millions FC.

Ces entreprises sont soumis à « l’IBP » impôt sur le bénéfice et profits à un taux de 35%, sauf celles qui relèvent des secteurs particuliers où le taux est de 30%. La deuxième catégorie concerne les entreprises qui relèvent du régime des entreprises de petite taille regroupées elles aussi en deux catégories et dont le chiffre d’affaires va de 10 à 80 millions FC. Celles-ci a souligné le directeur général des Impôt auront à souscrire un bordereau sur lequel elles vont mentionner les chiffres d’affaires réalisés en 2012 et seront imposés dans les opérations de vente à un taux de 1% et à 2% pour celles qui sont dans les opérations de prestation des services. Quant aux micro-entreprises, elles sont soumis à un IBP de 50 mille FC, à payer au plus tard le 31 juillet 2013.

La journée mondiale de l’eau célébrée à Matadi

Matadi, 27/03 (ACP).- La journée mondiale de l’eau, célébrée le 22 mars de chaque année, a été commémorée à Matadi sous le thème « carence d’eau potable » desservie par la REGIDESO dans plus ou moins trois quart de la ville de Matadi depuis bientôt six mois.

La population de Matadi débourse actuellement plus ou moins 200 FC pour un bidon de 30 litres d’eau et 100 FC comme frais de transport, soit un total de 300 Fc par bidon. D’autres habitants de la ville ne disposant pas des moyens financiers se contentent de l’eau de puits et de l’eau des sources aux mépris des normes d’hygiène requises avec comme conséquence la recrudescence des maladies d’origine hydrique, notamment la diarrhée, le choléra, la typhoïde et la verminose, etc. A la REGIDESO, on indique que cette situation est consécutive à l’état de vétuste des motos pompes chargées d’aspiration et de refoulement d’eau du fleuve, de l’usine de traitement d’eau de la REGIDESO, avant de souligner que le non paiement des créances de cette société d’Etat par les services publics évaluées à plusieurs milliards des dollars américains justifient le non renouvellement des outils de travail de cette entreprise. Le salut de la population de Matadi reste à ce jour l’achèvement des travaux de réhabilitation des installations de la REGIDESO, entièrement financés par la Banque mondiale pour un montant de 20 millions de dollars américains.

Distribution gratuite des semences améliorées du riz à Mpenga (Kananga)

Kananga, 27/03 (ACP).- Les semences améliorées de riz d’une variété intéressante pour les paysans en raison de sa propriété germinatif ont été distribuées gratuitement aux cultivateurs des localités de Kasekele, Mikoma et de Kabatuka au quartier urbain de Mpemba, dans la commune de Kananga, au Kasaï Occidental, a-t-on appris des sources proches de l’église méthodiste.

L’évêque Tshilonda Maolimba, de l’église méthodiste épiscopale du Kasaï Occidental, initiateur de cet acte de bienfaisance, entend par ce geste contribuer à la lutte contre l’insécurité alimentaire dans cette contrée.

Une délégation de la FIBANK à Kananga

Kinshasa, 27/03(ACP).- Le gouverneur du Kasaï-Occidental, Alex Kande Mupompa, a encouragé, le projet d’ouverture de l’agence de la FIBANK, dans sa province, au cours d’un entretien avec Nelson Ifeka, responsable du développement des agences au sein de cette institution financière internationale, en mission d’exploratoire à Kananga.

La matérialisation de cette initiative a dit le gouverneur est une réponse aux préoccupations de l’exécutif provincial dont le programme d’action place l’emploi au nombre des priorités. Pour sa part M. Nelson Ifeka, a déclaré qu’il salue l’empressement avec lequel le chef de l’exécutif soutien la démarche de son entreprise, estimant que cet esprit d’ouverture constitue une garantie pour le développement du Kasaï Occidental.

Campagne de commercialisation des produits agricoles au Kasaï Occidental

Kananga, 27/03 (ACP).- Le gouverneur du Kasaï-Occidental, M. Alex Kande Mupompa, a lancé dernièrement à Kananga, la campagne de commercialisation des produits agricoles pour l’exercice 2013- 2014 au terme d’un arrêté provincial publié récemment à Kananga. Cette campagne consiste en l’organisation et à l’encadrement de la production et à la commercialisation des produits vivriers d’origine agricole notamment le maïs, le riz, le nyebé, l’’arachide, et le café. Selon cet arrêté, toute sortie de maïs en dehors de la province du Kasaï-Occidental est soumise au contrôle de l’autorité provinciale tandis que sa vente est interdite, souligne la même source.

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Ouverture à Durban du 5ème sommet des BRICS

Kinshasa, 27/03 (ACP).- Le 5ème sommet des pays émergents (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) connus sous le nom de BRICS, s’est ouvert mardi 26 ùars à Durban en Afrique du Sud, les cinq pays, en plein boom, étant décidés à peser encore davantage sur les institutions mondiales. La coopération avec l’Afrique est le thème de ce sommet de deux jours des Brics, rapporte RFI. Le choix de Durban n’est d’ailleurs pas un hasard : l’Afrique du Sud, qui est le dernier pays à avoir rejoint le groupement, a pu entrer dans ce groupe parce qu’elle joue le rôle de porte-parole du reste du continent. L’Afrique est le continent où la montée en puissance des Brics est la plus ressentie. Elle pourrait même dépasser les partenaires traditionnels Europe- Etats-Unis-Japon d’ici quelques années. Un accord sur la création d’une banque internationale de développement, un peu sur le modèle de la Banque mondiale, a rapidement été trouvé. Il s'agissait d'une des décisions les plus attendues de ce sommet.

Création d’une banque de développement

Les pays émergents du groupe des Brics se sont donc mis d'accord pour créer une banque de développement commune destinée à financer d'importants projets d'infrastructures, a indiqué mardi à l'AFP le ministre sud-africain des Finances. "C'est fait", a sobrement déclaré Pravin Gordhan, quand l'AFP lui demandait s'ils étaient parvenus à un accord sur la création de cette banque, qui pourrait faire concurrence à la Banque mondiale, lors d'un sommet du groupe des Brics, qui regroupe le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud, à Durban (est). "Les dirigeants annonceront les détails" de l'accord, a indiqué le ministre sud-africain des Finances, refusant d'en dire plus. Le sommet des chefs d'Etat et de gouvernement des Brics a officiellement débuté mardi soir, et le programme officiel prévoit signature d'accord et messages à la presse mercredi à la mi-journée. La nouvelle banque, que l'Afrique du Sud aimerait accueillir, devrait être dotée d'un capital de départ de 50 milliards de dollars. Soit 10 milliards par pays. Elle doit permettre le financement de projets d'infrastructures, notamment en Afrique, un continent où la Chine --le poids lourd des Brics-- est déjà très présent. Les Brics devraient aussi mettre en commun une partie de leurs fabuleuses réserves de change --4.400 milliards de dollars, selon Pretoria, aux trois quarts détenus par Pékin-- pour s'entraider en cas de choc conjoncturel. Ce pot commun devrait être doté d'une centaine de milliards de dollars, selon le gouverneur de la banque centrale Alexandre Tombini.

Centrafrique : le nouveau pouvoir fait déjà face aux sanctions internationales

Kinshasa, 27/03 (ACP).- Le chef de la rébellion de la Séléka qui a renversé le Président François Bozize dimanche en Centrafrique ainsi que certains de ses membres sont déjà soumis à des sanctions internationales, signe que personne n’a accepté cette prise de pouvoir par la force à Bangui. Réagissant au coup d’Rtat de la Séléka, vingt-quatre heures seulement après le renversement du président Bozizé, l'Union africaine a dit lundi suspendre la Centrafrique et imposer des sanctions à sept responsables de la Seleka, dont son chef Michel Djotodia. Celui-ci qui s’est autoproclamé Chef de l’Etat, a dissout le Parlement et suspendu la Constitution. Il va diriger le pays pendant trois ans par décrets, mais a promis de respecter l'esprit de Libreville, notamment en gardant comme Premier ministre Nicolas Tiangaye désigné à ce poste conformément aux accords de Libreville. Quant au Chef de l'Etat renversé par la rébellion, François Bozizé, il se trouverait au Cameroun, selon Yaoundé et personne ne semble véritablement s’apitoyer sur son sort, ou même demander son retour. Son nom n'apparaît souvent même pas dans les communiqués des chancelleries. Cette page est donc bel et bien tournée pour la communauté internationale. Pour autant, on ne cesse de s’interroger sur l'avenir et la forme que va prendre la transition centrafricaine, face aux mesures que le nouvel homme fort de Bangui vient de prendre et qui s’apparentent à des dérives annonciatrices d’une dictature qui ne dit pas encore son nom. D’où des mesures préventives coulées sous forme de sanctions. L’Union européenne juge inacceptable le changement par la force intervenue en Centrafrique. Elle appelle au dialogue les protagonistes, afin de mettre fin à la crise ayant provoqué la fuite du Président Bozizé. De son côté, Abdou Diouf, secrétaire général de l'OIF, condamne « la prise de pouvoir par la force » en Centrafrique, qui constitue une « violation flagrante » des accords de paix de Libreville. Le Conseil de paix et de sécurité de L'Union africaine s'est réuni lundi 25 mars en urgence. Il a décidé la suspension de la Centrafrique comme membre. Bien plus, l'Union africaine a appelé ses autres membres à isoler les chefs de la rébellion et à imposer des sanctions telles que le gel des avoirs et restrictions de voyager. L'ONU, la France et le Tchad, pays clef lorsque l'on parle de l'avenir de la Centrafrique, ont choisi une autre stratégie. Tous ont appelé aux respects des accords de paix de Libreville, signés en janvier. Autrement dit, ce qui s'appliquait à François Bozizé, s'appliquerait aujourd'hui à Michel Djotodia. En vertu de ces accords, s'il reste à ce poste, celui de président de la transition, il ne pourra pas se présenter aux prochaines élections.

Le pape François reste pour l'instant à la résidence Sainte-Marthe

Kinshasa, 27/03 (ACP).- Le pape François entend pour l'instant demeurer à la résidence Sainte-Marthe, au Vatican, plutôt que s'installer dans les spacieux appartements pontificaux du palais apostolique, a fait savoir mardi le Saint-Siège cité par Reuters. La résidence Sainte-Marthe (Domus Sanctae Marthae, en latin) a été construite sous le pontificat de Jean Paul II et achevée en 1996. Avec environ 130 chambres, elle sert d'hôtel pour les visiteurs du Saint-Siège et pour les cardinaux quand ils se réunissent en conclave. Depuis son élection à la tête de l'Eglise catholique le 13 mars, François a quitté la petite chambre qu'il y occupait pour une suite plus spacieuse, afin de pouvoir travailler et recevoir des visiteurs. Les appartements du pape au palais apostolique comprennent une dizaine de pièces mais le pape ne montre aucun empressement à s'y installer, a dit le porte-parole du Vatican, le père Federico Lombardi. Le pontife apprécie apparemment

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