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Politique Politique -Le président de l’Assemblée nationale invité en Côte d’Ivoire - Evaluation de l’action du CICR dans la région des Grands Lacs

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Politique Politique

-Le président de l’Assemblée nationale invité en Côte d’Ivoire - Evaluation de l’action du CICR dans la région des Grands Lacs

Société – Culture & Santé Société – Culture & Santé

- L’OIM salue les efforts de la RDC d’impliquer la diaspora dans les affaires du pays - Mise en terre d’un technicien retraité de l’ACP

Provinces Provinces

-44.000 finalistes du secondaire aux épreuves préliminaires de l’examen d’Etat édition 2013 au Nord-Kivu

- Bon déroulement des épreuves de dissertation édition 2012-2013 à Bandundu

Economie Economie

- La RDC présente à la 8ème édition du salon international de l’agriculture à Marrakech au Maroc

INTERNATIONAL INTERNATIONAL

-.Des affrontements entre armée et islamistes font des « dizaines de morts » au Nigeria -Le chef de la diplomatie sud-coréenne annule un déplacement au Japon

Sports Sports

-Sanga Balende à l’épreuve de Molunge mardi à la LINAFOOT

Le président de l’Assemblée nationale invité en Côte d’Ivoire

Kinshasa, 23/04 (ACP).- Le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku, effectue à partir de mardi, une visite d’amitié en Côte d’Ivoire, à l’invitation de son homologue ivoirien, Guillaume Soro.

Au cours de son séjour dans ce pays, M. Aubin Minaku prendra part à une séance plénière de l’Assemblée nationale de Côte d’ivoire, au cours de laquelle il adressera un message de solidarité au peuple ivoirien par l’entremise de sa chambre délibérante. La visite du président de l’Assemblée nationale à Abidjan est consécutive à celle effectuée au mois de mars dernier par Guillaume Soro en RDC, à la tête d’une forte délégation parlementaire de son pays.

Par ailleurs, l’Assemblée nationale a déclaré recevable lundi le projet de loi autorisant la ratification du protocole sur la finance et l’investissement de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), dont l’économie du texte avait été présentée par le vice-ministre des Finances.

L’examen de ce texte qui a été envoyé au niveau de la commission mixte des relations extérieures et économiques, financière et contrôle budgétaire pour approfondissement, permettra à la RDC de bénéficier des avantages économiques au sein de l’espace SADC, lorsque la loi de ratification sera votée par le Parlement.

Evaluation de l’action du CICR dans la région des Grands Lacs

Kinshasa, 23/04 (ACP).- Le président du Sénat, Léon Kengo wa Dondo et le président du Comité international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, Peter Maurer, ont évalué, lundi, au Palais du peuple, les actions de cet organisme dans le processus de la pacification de l’Est de la RDC et la stabilité dans la région des Grands Lacs. Les deux personnalités ont évoqué les défis internes du consensus national qui nécessitent la pacification et l’intégration de la région des Grands Lacs. Selon M. Maurer, le travail du CICR qui requiert le soutien du Parlement, sera plus aisé si la politique prenait forme et donnait plus de stabilité. Le président du CICR qui a accédé, cette même année, à ce poste, est arrivé à Kinshasa, dimanche, pour une mission de dix jours.

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Démarrage des épreuves hors session de l’examen d’Etat 2012-2013

Kinshasa, 23/04 (ACP).- Les épreuves hors session de l’examen d’Etat édition 2012-2013 ont démarré, lundi, par «la dissertation et la rédaction» sur l’ensemble du territoire national. La vice-ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel (EPSP), Maguy Rwakabuba, qui a visité, le même jour, trois centres de passation de ces épreuves dans les trois provinces éducationnelles de Kinshasa, a indiqué qu’au total 530.199 candidats finalistes repartis dans 1.546 centres dont deux établis au-delà des frontières nationales, prennent part à ces épreuves.

Selon Mme Maguy Rwakabuba, «tout se déroule bien y compris dans certains centres de l’Est de la République où on a requis l’aide de la MONUSCO pour sécuriser les lieux de passation des épreuves. Conformément au calendrier scolaire, les épreuves hors session débutées, lundi, vont se poursuivre, mardi, par «les épreuves traditionnelles des options techniques» qui se déroulaient jadis au premier jour de la session ordinaire, du mercredi 24 au vendredi 26 avril 2013 par «l’épreuve orale de français». Quant aux épreuves pratiques, elles se dérouleront du samedi 27 avril au samedi 04 mai 2013.

Les épreuves pratiques et les jurys du cycle court professionnel se dérouleront concomitamment avec les épreuves de français orales et de pratique professionnelle du secondaire général, normal et technique.

Les effectifs de participants augmentent de 6,5 %

Comparativement aux épreuves hors session de l’examen d’Etat 2011- 2012 qui avaient enregistré 497.738 candidats, la session en cours, avec 530.199 participants, connait un accroissement des effectifs de l’ordre 32.461 candidats, soit 6,5%. Il convient de noter que de tous ces effectifs, les provinces éducationnelles établies sur le territoire national présentent 529.750 candidats au secondaire général, normal et technique, soit 99,92 o/o pour 1.544 centres contre 449 candidats de la province hors frontière (Angola), avec deux centres : Luanda et Cabinda.

Selon une note de l’inspecteur général de l’EPSP, Michel Djamba Kaombe, remise à la presse, l’accroissement du nombre des effectifs au secondaire général, normal et technique «est lié d’abord au rythme de l’évolution de la population scolaire de notre pays, ensuite au mauvais score enregistré par quelques candidats à la dernière session de l’examen d’Etat».

Interdiction de chasser des candidats finalistes pour non paiement des frais de participation à l’examen d’Etat

De son côté, Mme Thérèse Olenga Kalonda, a récemment indiqué qu’il est formellement interdit d’empêcher les candidats finalistes de participer aux épreuves hors session de l’examen d’Etat 2012-2013 pour non paiement de frais de participation à ces épreuves sur toute l’étendue de la ville de Kinshasa.

Le juge congolais devant les conditions des règles de la déontologie de sa profession

Kinshasa, 23/04 (ACP).-Le juge qui ne remplit pas les conditions lui imposées par les règles de la déontologie de sa profession ne pourra jamais remplir correctement son travail, estime M. Jérôme Kitoko Kimpele, président du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) et premier président de la Cour suprême de justice. L’orateur qui s’exprimait devant les participants aux travaux de la session ordinaire du CSM sur la nature et les fonctions d’une déontologie, a fait ressortir à ce sujet les trois volets que contient le travail de juge, à savoir une profession, un office et un pouvoir. Ces trois volets, a-t-il martelé, génèrent chacun des devoirs dont le tissu peut constituer la déontologie des juges.

Dans son volet profession

La déontologie, a expliqué le président du CSM impose au juge de trancher des litiges selon le droit, en l’appliquant avec discernement et bon sens. En cela, elle fait du juge un technicien. Il ne sera donc pas étonnant qu’il ait en conséquence comme devoir de connaître le droit et de toujours actualiser ses connaissances, de savoir recueillir et interpréter les prétentions des uns et des autres, d’être disponible à la saisine des justiciables, d’être cohérent dans ses appréciations. Si le juge ne remplit pas ces conditions, il n’aura pas correctement fait son travail.

Des devoirs simples en résultent, en rapport étroit avec ce qu’on pourrait appeler une appropriation par les juges des règles de leur art, à la manière de tout professionnel consciencieux, a expliqué le responsable numéro un du CSM.

Quant au volet office

Le volet office de cette déontologie consiste à offrir au citoyen justiciable un recours contre les risques que font peser sur lui les rapports de force, les inégalités de fortune et de culture, à être un agent non seulement savant avisé, mais accessible et ouvert, doté, selon les nécessités d’humilité ou d’autorité, proche ou distant selon l’heure, disant le droit mais veillant aussi à son accessibilité et à sa mise en œuvre.

D’autres devoirs en résultent, au nombre desquels ceux se rattachant à l’impartialité, à l’intégrité et à la sauvegarde de la confiance, à la délicatesse ou à l’autorité. Horizon infini que celui du comportement ou du langage pour cet office consistant finalement à faire passer dans les faits, l’Etat de droit.

Comme pouvoir

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Quand ce n’est pas aux prérogatives d’une structure super étatique, le juge doit porter à la fois le témoignage de la puissance, car, a affirmé le premier président Jérôme Kitoko Kimpele, la puissance publique est ce qui l’autorise à juger et avec l’indépendance. Ce qui le fait accepter des populations justiciables. De façon générale, l’une et l’autre construisent son indépendance légitime et préfigurent sa responsabilité. D’où des devoirs subséquents sur les terrains de la réserve, de la discrétion, du civisme et du courage.

C’est pour cela, a-t-il conclu, qu’à cette profession très particulière de juge, il faut une déontologie propre, qui soit la projection sur le terrain d’un comportement particulier et de valeurs particulières.

Les travaux de cette session ont débuté le week-end dernier aux installations de la Cour suprême de justice en présence des partenaires et organismes internationaux qui assistent le secteur judiciaire congolais. Les participants se sont éclatés en commissions.

CENI: Relance de l’opération de mise à jour de la cartographie électorale

Kinshasa, 23/04 (ACP)- La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a relancé à partir de lundi, l’opération de mise à jour de la cartographie des sites, centres et bureaux de vote commencée le 7 mars dernier, annonce un communiqué de cette institution électorale parvenu lundi à l’ACP.

Quatre équipes conjointes de la CENI, de l’Institut Géographique du Congo (IGC), et de la Division électorale de la MONUSCO (Mission de l’ONU pour la stabilisation du Congo) sont lancées sur le terrain en vue de la réalisation de cette opération qui va se dérouler en deux phases dans la ville de Kinshasa.

Le calendrier établi à cet effet, fixe du 22 au 28 avril 2013 l’opération dans Kinshasa rurale et aéroportuaire comprenant les communes de Maluku, N’Sele, N’Djili, Masina et Kimbaseke et du 29 avril au 6 mai 2013 dans le reste de la ville de Kinshasa urbain. La mise à jour de la cartographie est l’une des recommandations fondamentales de l’atelier d’évaluation à mi-parcours du processus électoral, organisé en avril 2012. L’objectif est de disposer d’une cartographie améliorée des bureaux de vote qui rapprocherait davantage les bureaux de vote des électeurs. L’opération s’inscrit parmi les activités opérationnelles à mener avant l’organisation des prochaines élections provinciales. Après Kinshasa, l’opération va se poursuivre dans le reste des territoires et villes du pays, souligne le communiqué de presse signé par le rapporteur de la CENI, Matthieu Mpita.

RTNC : Acquisition d’un lot du matériel technique ultra moderne

Kinshasa, 23/04 (ACP).-Le gouvernement vient de mettre à la disposition de la Radiotélévision nationale congolaise (RTNC), un lot du matériel technique ultra moderne destiné à équiper la chaîne nationale ainsi que les chaînes provinciales du pays.

Ce matériel fourni par TELECONSULT dispose de plusieurs options dont la radio numérique qui permet à la chaîne nationale d’être compétitive sur le plan international dans ce secteur d’activités. Un autre lot du matériel a été acquis par l’Institut congolais de l’audio-visuel (ICA) de la RTNC fourni par la Coopération française avec le concours de la Radio-France internationale (RFI).

Avec ces acquisitions, la RTNC a reçu la formation de 3 formateurs de formateurs à l’ICA, qui, à leur tour, procéderont à la formation de 12 autres formateurs. Il est à signaler que cette formation concerne essentiellement les opérateurs de prise de sons (OPS) de console pour le studio-école.

Mme Nicole Dibambu Kitoko a apprécié le partenariat entre TELECONSULT d’une part et la Radio-France internationale d’autre part. Le matériel acquis est composé d’une console numérique, d’un serveur audio et l’appareil pour la prise de sons sur l’ordinateur.

Pour Mme la Directrice générale ai de la RTNC, il est question d’acquérir les différents outils et techniques nécessaires au montage pour une meilleure audition.

S’adressant récemment aux participants à la cérémonie de remise du matériel, Mme Dimbambu les a exhortés à mieux s’appliquer pour la survie de ce précieux outil de travail de la nouvelle technique de l’information et de la communication. Ce qui du reste place la RTNC à la page, a-t-elle conclu.

La RDC refuse de signer l’accord sur la cessation de statut des réfugiés rwandais sur son territoire

Goma, 23/04 (ACP)-.Le gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku, qui a participé, le 18 avril à Pretoria, pour le compte de la RDC à une réunion ministérielle sur la cessation de statut des réfugiés rwandais vivant sur son sol , a déclaré dimanche à Goma, que « la RDC a refusé de signer un accord sur ce sujet parce qu’elle craint que le Rwanda ne puisse affirmer un jour qu’il n’y a plus de réfugié en RDC. Et que ces personnes revendiquent automatiquement la nationalité congolaise ».

La RDC n’est pas opposée à la signature de cette clause de cessation du statut de réfugié mais pose des préalables. Selon Julien Paluku, il faut d’abord réorganiser tous les réfugiés rwandais présents sur le territoire congolais dans les camps, les identifier et les enregistrer. « La gestion des réfugiés rwandais en RDC ne se fait pas de la même manière que ça se fait dans d’autres pays. Comme il n’y a pas de camp de réfugiés [rwandais en RDC, ndlr], si on signe cette clause, on ne saura pas à qui elle est destinée », explique le gouverneur du Nord-Kivu.

Selon lui, si cette première étape est accomplie, il faudra ensuite obtenir de ces réfugiés leur intention de rentrer au Rwanda. Si ces étapes ne sont pas franchies et que la RDC signe tout de même cette clause de cessation, estime Julien Paluku, le Rwanda peut à tout moment cesser de considérer ces personnes qui se trouveraient

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encore sur le territoire congolais comme ses ressortissants. « Si on accède à cette clause de cessation avec le Rwanda, à un moment donné, le Rwanda peut dire donc il n’y a plus de réfugié rwandais dans notre pays et que donc tous ceux qui s’y retrouvent risquent d’être globalement pris d’office comme des Congolais alors que la nationalité congolaise ne peut pas s’acquérir de manière collective », affirme-t-il.

Le gouvernement congolais exige en outre, l’évaluation de l’accord tripartite RDC-Rwanda-HCR signé en 2010 sur le retour des réfugiés. Cet accord définit les modalités pratiques du rapatriement des réfugiés rwandais vivant en RDC, a encore dit M. Paluku.

De son côté, le Rwanda estime que les conditions qui avaient conduit ses citoyens à s’exiler n’existent plus.

Pour Kigali, il n’y a plus de raisons pour que ces réfugiés continuent de rester dans les pays d’asile. Face aux réticences de la RDC, la signature de la clause de cessation du statut des réfugiés rwandais a été reportée à plus tard.

Le génocide au Rwanda en 1994 et les affrontements armés au nord-ouest de ce pays en 1997 et 1998 ont généré plus de 3,5 millions de réfugiés rwandais. La plupart des ces réfugiés sont rentrés au Rwanda. 127 537 d’entre eux vivent encore en RDC, d’après le ministre congolais de l’Intérieur, Richard Muyej.

La réunion ministérielle de Pretoria a été organisée par le Haut-commissariat des Nations unies aux réfugiés (HCR). Elle a réuni des représentants du Burundi, de la République démocratique du Congo, du Kenya, du Malawi, du Mozambique, du Congo, du Rwanda, de l’Afrique du Sud, de l’Ouganda, de la Zambie et du Zimbabwe. Elle portait sur la clause de cessation du statut des réfugiés rwandais vivant en RDC. Une disposition de la Convention de 1951 sur le statut des réfugiés et de la Convention de l’OUA de 1969 régissant les aspects propres aux problèmes des réfugiés en Afrique.

Cette clause permet de mettre fin au statut de réfugiés lorsque des changements à la fois fondamentaux et durables ont eu lieu dans le pays d’origine et que les circonstances qui ont entraîné la fuite des réfugiés n’existent plus.

La cessation du statut des réfugiés rwandais doit entrer en application le 30 juin 2013.

La stratégie mise en place par le HCR prévoit qu’à cette date, les réfugiés rwandais qui avaient fui leur pays avant le 31 décembre 1998 perdent leur statut de réfugié parce que la situation qui les avait conduits en exil a changé au Rwanda.

Organisation d’une enquête judiciaire sur le bois congolais saisi en Belgique

Kinshasa, 23/04 (ACP)-.Le ministre de l’Environnement, Bavon N’Sa Mputu, a annoncé dimanche l’ouverture d’une enquête judiciaire auprès du Parquet général de la République sur le dossier de 40 mètres cubes de bois sciés Afrormosia, saisis depuis le 10 avril à Anvers (Belgique), à la demande de Greenpeace qui soupçonne cette cargaison d’avoir une origine illicite.

Bavon N’sa Mputu estime que la justice congolaise doit éclairer l’opinion sur ce bois d’une valeur estimée entre 60 000 et 70 000 euros exporté par la société d’exploitation forestière Tala Tina et que les autorités belges ont saisi. «Nous avons hérité d’une situation où il y a eu des centaines de permis d'exploitation distribués dans tous les sens. Le cas du bois saisi à Anvers tombe dans le lot de ces différents permis distribués », a expliqué le ministre.

Bavon N’sa Mputu, qui s’étonne que l’opérateur forestier qui a exporté ce bois n’ait pas l’Afrormosia dans sa concession, promet de prendre des «mesures rigoureuses qui s’imposent» au terme de l’enquête du parquet général de la République.

L’exportation illicite de ce bois a été dénoncée par Greenpeace international qui demande au gouvernement belge d’appliquer la loi adoptée en mars dernier interdisant la commercialisation du bois d’origine illégale dans l’Union européenne. Dans un rapport de 12 pages publié en mars dernier, Greenpeace avait dénoncé l’exploitation illégale du bois en RDC qui fait perdre au trésor public beaucoup d’argent.

447.493 réfugiés congolais établis dans différents pays africains

Kinshasa, 23/04 (ACP).- 447.493 (quatre cent quarante sept mille quatre cents quatre vingt treize) réfugiés originaires de la RDC sont établis dans différents pays africains, indique un document rendu public lundi, par la représentation régionale du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) dont une copie est parvenue à l'ACP. L’Ouganda héberge une importante communauté des réfugiés congolais constitués de 133.153 (cent trente trois mille cent cinquante trois) personnes, suivi de la République du Congo, du Rwanda et de la Tanzanie qui ont accordé leur hospitalité respectivement à 69.155 (soixante neuf mille cent cinquante cinq), 68.354 (soixante huit mille trois cent cinquante quatre) et à 63.615 (soixante trois mille six cent quinze) personnes. 18.437 (dix huit mille quatre cent trente sept) congolais ont trouvé refuge au Sud Soudan, tandis que le Burundi, la Zambie et l’Angola en hébergent respectivement 39.713 (trente neuf mille sept cent treize), 15.466 (quinze mille quatre cent soixante six) et 7.082 (sept mille quatre vingt deux) personnes. Par contre, de 2004 au 31 mars 2013, 333.979 (trois cent trente trois mille neuf cent quatre vingt dix neuf) réfugiés congolais étaient rentrés au pays, révèle le document du HCR dont 81.871 (quatre vingt un mille huit cent soixante un) dans la province du Sud Kivu.

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Sensibilisation à l’application des lois sur les violences sexuelles en RDC

Kinshasa, 23/04 (ACP).- La Synergie provinciale de lutte contre les violences sexuelles dans la ville de Kinshasa va s’employer davantage, à sensibiliser et à faire appliquer les lois sur les violences sexuelles en RDC, en faveur des victimes de ces fléaux, a déclaré lundi à Kinshasa Philomène Eale, chef de division provinciale du Genre, famille et enfant.

Pour elle, les violences sexuelles en RDC particulièrement dans la ville de Kinshasa sont alimentées par certaines coutumes, tel que le viol rituel « kikumbi » qui a comme pénalité 5 à 20 ans de SPP (servitude pénale).

Mme Eale a indiqué que le mariage forcé, la mutilation, la zoophilie ainsi que la transmission volontaire du VIH/SIDA sont punies respectivement de 1 à 12 ans de SPP ainsi que de 2 à 5 ans de SPP..

Elle a également signifié que les pesanteurs sociologiques enracinées dans les coutumes et le silence des victimes (tabous sur le sexe, la crainte de représailles, le rejet par la communauté et la famille de la victime), ainsi que la tendance au règlement à l’amiable et la non implication de l’autorité coutumière constituent des contraintes auxquelles est soumis le justiciable à cause de son ignorance des lois.Au niveau de la justice, l’accent a été mis sur la problématique des évasions multiples, les questions liées à l’absence de réparation ainsi que la complaisance dans l’octroi de la liberté provisoire et de la libération conditionnelle. Le chef de division provinciale du Genre, famille et enfant, a noté que cette synergie créée depuis le mois de février 2005 et qui se veut un cadre de coordination provinciale de concertation en vue de répondre aux besoins de lutte contre les violences sexuelles, a comme objectif général la mise en place d’une coordination provinciale multisectorielle de prévention et de réponses aux violences sexuelles faites aux femmes, aux jeunes et aux enfants.

Elle a souligné, par ailleurs, que les défis majeurs que connait cette structure sont liés à la mobilisation des ressources nécessaires en faveur de la lutte, la non application des lois sur les violences sexuelles, les droits de l’enfant et la protection des personnes vivant avec le VIH/Sida, ainsi que le renforcement des capacités des acteurs sur terrain.

Mme Betty Mulumba primée « Femme de valeur » par l’ONG « OASP »

Kinshasa, 23/04 (ACP).- Mme Betty Mulumba, propriétaire du centre de formation Paumubert, a été primée le week-end à Kinshasa comme « Femme de valeur » pour ses nombreuses œuvres rendues à la communauté par l’ONG « L’Observatoire africain de la sanction positive (OASP) ».

La lauréate, munie d’une coupe et d’un diplôme de mérite, a demandé à ses congénères de travailler dur pour être excellentes et de se resserrer les coudes afin de se compléter et de bien exploiter l’intelligence dont Dieu a doté l‘être humain notamment la femme. Le centre de formation Paumubert situé dans la commune de Kintambo, a-t-elle précisé, est un creuset pour le renforcement des capacités et la remise à niveau de la jeunesse en vue d’un emploi rémunérateur.

A cette occasion, trois autres dames parmi lesquelles Joëlle Nyota Mbadu, présidente du Collectif des femmes de la Majorité présidentielle, ont également ont été primées. Basée dans la capitale et totalisant 19 ans d’expérience, « OASP », décerne ses prix selon 22 critères parmi lequel le leadership communautaire, la générosité et la solidarité ainsi que la bonne gouvernance et le détachement au matérialisme.

La jeune fille congolaise invitée à faire les études de médecine

Kinshasa, 23/04 (ACP).- Dr Singa Nyota, dermatologue à la clinique Ngaliema, a invité la jeune fille congolaise à faire les études de médecine jusqu’au bout afin d’apporter sa pierre dans la résolution des problèmes de santé en RDC. Dr Singa qui s’exprimait samedi à Kinshasa au cours d’un entretien avec la presse, à l’occasion de la distribution des véhicules aux médecins membres du SYNAMED (Syndicat national des médecins), a fait savoir que la femme notamment la jeune fille en sa qualité de génitrice, est naturellement attirée par cette science dont l’importance dans la préservation de la vie humaine est capitale.

Elle a exhorté cette dernière à tenir ferme pour réussir les études de médecine bien que celles-ci soient longues pour jouir les avantages comme ce qu’elle est en train d’expérimenter.

L’OIM salue les efforts de la RDC d’impliquer la diaspora dans les affaires du pays

Kinshasa, 23/04 (ACP).- L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) salue les efforts que ne cessent de déployer les autorités de la RDC pour améliorer les mécanismes de mobilisation et d’implication de

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la diaspora dans les affaires économiques, sociales et culturelles du pays, a déclaré samedi Laurent Boeck, chef de mission de l’OIM/RDC.

M. Boeck, qui s’exprimait à l’occasion de la clôture du programme Migrations pour le développement de l’Afrique (MIDA)/ Grands Lacs IV en RDC, a fait savoir que le soutien technique et financier de l’OIM a permis aux responsables congolais d’initier ce mécanisme, de le tester, de le soutenir afin de son fonctionnement intégré. Il s’est également félicité de la vision stratégique sur l’intégration de la migration dans le domaine de travail et de l’emploi en RDC, avant d’affirmer que cette politique permet d’assurer la mise en place de la cellule de gestion MIDA.

La RDC, a dit M. Boeck, a été le premier pays africain, avec le Rwanda et le Burundi, à accepter le processus de mobilisation de sa diaspora. Avec le soutien de la Belgique et d’autres bailleurs de fonds, le gouvernement de la RDC a rapidement intégré les processus de gestion, d’identification des besoins et des secteurs, de dialogue avec sa diaspora, en vue de favoriser les ponts nécessaires entre les filles et les fils de la RDC restés au pays avec celles et ceux qui vivent à l’étranger.

Le programme MIDA est né en RDC en 2001 et a permis de tester une série d’initiatives prometteuses, mais également empreintes de succès.

Il a enfin annoncé que la RDC sera présente à New York, pour soumettre et débattre avec d’autres nations de la planète, les résultats probants de l’intégration des migrants comme acteurs de développement ; de croissance et de stabilité.

Mise en terre d’un technicien retraité de l’ACP

Kinshasa, 23/04 (ACP).- La dépouille de Gaby NGbenga, technicien retraité à l’Agence congolaise de presse (ACP) a été inhumée samedi au cimetière de Kintambo dans la commune du même nom en présence des membres de la famille du défunt, des amis et connaissances. Auparavant, une messe de suffrage a été célébrée en sa mémoire, en l’église St Joseph de Matonge dans la commune de Kalamu. Né en 1937 à Libenge dans la province de l’Equateur, le disparu avait œuvré en qualité de technicien en télécommunication au sein de l’armée nationale avant d’être engagé à l’ACP en 1978. Après des loyaux services au siège de l’ACP, il fut muté au bureau provincial de Bandundu jusqu’à sa retraite. Veuf, Il laisse une dizaine d’enfants.

Une pluie diluvienne fait des dégâts matériels dans certaines communes de Kinshasa

Kinshasa, 23/04 (ACP).-De nombreuses parcelles se sont retrouvées sous eaux pendant plusieurs heures dans certaines communes de la ville de Kinshasa, des suites des pluies diluviennes qui s’étaient abattues le week-end dernier sur toute l’étendue de la capitale. Dans le quartier Kingabwa, commune de Limete, des toitures des maisons ont été emportées, des mûrs écroulés, des appareils électroménagers et autres ustensiles de cuisine enfouis dans les eaux. Au quartier Mpila, dans la commune de Ngaba, l’avenue Bokala s’est transformée en une rivière inondant toutes les parcelles le long de son parcours. Plusieurs maisons ont été emportées au quartier Kindele dans la commune de Mont Ngafula, après l’éboulement qui s’est produit dans cette entité. Aucune perte en vie humaine n’a été déplorée, a-t-on rapporté des bonnes sources. Dans la commune de Kisenso , au quartier Ngomba, des maisons ont été également emportées. Trois enfants d’une même famille ont été blessés. Des biens domestiques sont perdus ainsi que des objets de valeurs, ont déploré les victimes qui lancent un cri d’alarme à l’endroit des autorités publiques et des organismes philanthropiques pour une assistance.

Appel à l’unité de toutes les associations des PVH pour soutenir la loi en leur faveur

Kinshasa, 23/04 (ACP).- Un appel à l’unité de toutes les associations des Personnes vivant avec handicap (PVH) pour soutenir la loi en leur faveur, a été lancé lundi par Shungu Lelo, directeur du Centre professionnel pour handicapés et invalides (CPHI). M. Shungu, qui l’a indiqué au cours d’un entretien avec l’ACP, a fait savoir que l’unité de toutes les structures d’encadrement des PVH constitue une force sociale pouvant soutenir la ratification par l’Assemblée nationale de la Convention internationale sur les personnes vivant avec handicap. En agissant d’une manière disparate, a-t-il dit, les PVH ne peuvent ressentir les effets positifs de cette loi qui pourtant, revalorise les bénéficiaires, longtemps négligés, oubliés et laissés pour compte. Dans certains pays africains, notamment au Cameroun, a-t-il poursuivi, toute insulte ou moquerie envers une personne handicapée ou invalide constitue une infraction, punissable.

Le coupable s’expose à la rigueur de la loi, a indiqué M. Shungu qui a salué par ailleurs, la détermination du ministre des Affaires sociales, Charles Nawej, qui s’est personnellement investi pour l’aboutissement de cette loi. Il a également rappelé les efforts déployés en son temps par l’ancien ministre de Justice et Droits humains, Luzolo Bambi Lessa, visant à l’adoption de la même loi par le Parlement. Il a soutenu qu’une PVH est une personne qui mérite respect et considération dans la société au même titre que les valides. L'exemple du Directeur général de l’Institut Supérieur d’Informatique, Programmation et d’Analyste (ISIPA), Martin Ekanga, handicapé de son état, est assez explicite à ce sujet.

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Le quartier Mbandaka à Bumbu dans l’obscurité depuis plus de 10 mois

Kinshasa, 23/04 (ACP).- Le quartier Mbandaka dans la commune de Bumbu, à Kinshasa se trouve dans le noir il y a plus de dix mois, à cause du phénomène « délestage » au niveau de la cabine électrique de

« Mayulu », ont rapporté lundi à l’ACP quelques habitants de cette municipalité.

La population de ce quartier situé entre les avenues Mafuta et Landu se plaint des coupures répétées du courant à longueur de la journée comme la nuit, indiquant qu’elle paye régulièrement ses factures à la Société nationale d’électricité (SNEL). Elle signale que malgré les coupures intempestives du courant dans cette contrée, la Société nationale d’électricité n’hésite pas de majorer les factures de consommation du courant, soulignant qu’elles varient entre 10.000 à 25.000FC par ménage tandis qu’avant ce système de « délestage » la facture n’atteignait pas 15.000Fc.

Cette population demande aux autorités compétentes à s’investir pour trouver des solutions au problème récurrent de fourniture d’eau et de l’électricité et à faire le nécessaire pour qu’une solution soit trouvée à cette situation, étant donné que l’électricité figure parmi les priorités du Chef de l’Etat.

Une bande de criminels terrorise les habitants de la commune de Ngaba

Kinshasa, 23/04 (ACP).- Une bande de criminels, appelée communément « kuluna », a profité de la pluie qui s’est abattue sur Kinshasa dans la nuit de samedi à dimanche, pour perpétrer des actes barbares à l’endroit des habitants de cette municipalité, ont rapporté lundi à l’ACP les témoins. Selon ces derniers, ces délinquants qui opéraient sous la pluie ont surpris les paisibles citoyens qui rentraient à leurs domiciles. Ils ont ravi tout ce qu’ils avaient sous la main : argent, bijoux, téléphones et autres biens de valeurs. Les habitants de l’avenue Mopulu, théâtre de ces actes de violence, ont déploré les agressions dont leurs compatriotes sont souvent l’objet de la part de ces inciviques qui opèrent dès 18 heures sans être inquiétés par la police. Ils en appellent à la responsabilité des autorités municipales et urbaines pour les sécuriser.

Trois avenues du quartier Mombele à Kinshasa sans électricité depuis deux mois

Kinshasa, 23/04 (ACP).- Les avenues Bateke, Kimbambula et Mombele du quartier Mombele dans la commune de Limete, à Kinshasa, sont privées du courant électrique depuis deux mois, ont rapporté lundi à l’ACP, les habitants de cette entité. Mme Esther Kulanda, l’une des habitantes dudit quartier déplore cette situation et relève « qu’elle est la source de l’insécurité qui favorise les viols, les vols et autres crimes de droit commun ». Par ailleurs, le chef d’agence de la Société nationale d’électricité/Mombele (SNEL), Alain Lokoli, a indiqué que « les câbles de sortie de la cabine sont dans un état défectueux, à tel point qu’ils provoquent des coupures intempestives récurrentes, ne supportant pas la tension du courant ». I

l s’avère nécessaire de « remplacer ou de poser des câbles neufs et d’acquérir des nouvelles cabines en vue de mettre fin aux surcharges ». Pour sa part, le chef du quartier Mombele qui a requis l’anonymat, a affirmé

« qu’il avait déjà posé le problème auprès des autorités de la SNEL afin de trouver rapidement une solution ».

Victimes au quotidien des actes criminels des inciviques et autres malfrats, les habitants résidant dans les trois avenues du quartier Mombele plaident pour le rétablissement rapide du courant électrique en vue de mettre un terme à l’insécurité qui y a élu domicile.

Semaine de la vaccination : l’UNICEF relève des progrès dans ce domaine en RDC

Kinshasa, 23/04 (ACP).- Les efforts déployés en RDC dans le cadre d’un partenariat stratégique en faveur de la vaccination et qui lie le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination (GAVI) avec le gouvernement congolais, ont permis de réduire le taux de mortalité chez les enfants de moins de cinq ans de 213 en 2001 à 158 décès pour mille naissances vivantes en 2010 (Enquête MICS 2010), annonce un communiqué de l’UNICEF publié à l’occasion de la Semaine mondiale de la vaccination qui a commencé lundi.

Grâce aux campagnes de masse et à la vaccination de routine, précise la source, la RDC n’a enregistré aucun cas de polio depuis décembre 2011. Au moins 77 % d’enfants ont reçu les trois doses recommandées par le Programme élargi de vaccination (PEV), en vue de les protéger contre la diphtérie, la coqueluche et le tétanos. Suite aux déplacements massifs des populations dus aux conflits au Nord- Kivu et au Sud-Kivu ainsi qu’au Katanga, des campagnes de riposte ont permis de protéger près de 1,5 million d’enfants contre la rougeole.

L’UNICEF et ses partenaires appuient les gouvernements à travers le monde pour optimiser la chaîne d’approvisionnement, y compris la logistique et le matériel de la chaîne du froid, afin que les vaccins gardent la même température à toutes les étapes de l’entreposage et du transport, jusqu’à ce qu’ils parviennent aux enfants.

L’UNICEF s’efforce également d’améliorer la sensibilisation des communautés aux bienfaits de la vaccination et leur acceptation. En situation d’urgence, les enfants sont plus vulnérables et les campagnes

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de vaccination revêtent une importance cruciale. La rougeole est l’une des premières maladies hautement contagieuses à faire son apparition lors d’une crise humanitaire. Des épidémies se sont récemment déclarées en Syrie, au Pakistan, au Nigéria et en République démocratique du Congo.

Des efforts concertés visant à vacciner les enfants ont permis de réduire l’incidence de certaines maladies catastrophiques dans le monde, voire de les éliminer : la variole a été éradiquée en 1980 ; la polio a été récemment éliminée en Inde et n’est plus endémique que dans trois pays que sont le Pakistan, le Nigéria et l’Afghanistan ; les décès dus à la rougeole ont chuté de 71 % dans le monde entre 2000 et 2011 ; 29 pays ont éliminé le tétanos néonatal entre 2000 et 2013.

La tuberculose continue à faire plus d’1,5 million de victimes chaque année dans le monde

Kinshasa, 23/04 (ACP).- La tuberculose est l'une des maladies infectieuses les plus meurtrières au monde qui continue à faire plus d’1,5 million de victimes chaque année dans le monde et représente aujourd'hui la deuxième maladie la plus meurtrière au monde, juste derrière le SIDA, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Existant depuis plusieurs milliers d'années, la tuberculose est une maladie infectieuse qui contamine chaque année plus de 8 millions de personnes à travers le monde, principalement en Asie du Sud-Est, en Afrique et au Moyen-Orient. Si son taux de mortalité a drastiquement chuté au cours des 30 dernières années, elle représente aujourd'hui la deuxième maladie la plus meurtrière au monde, juste derrière le SIDA. Elle connaît une recrudescence ces dernières années en raison de l'apparition de résistance chez le micro-organisme responsable de la tuberculose, Mycobacterium tuberculosis. Egalement connue sous le nom de bacille de Koch, la bactérie a été découverte en 1882 mais existe depuis plus de trois millions d'années et elle est particulièrement fréquente. Selon les scientifiques, près d'un tiers de la population mondiale serait ainsi infecté par ce bacille, sans pour autant forcément développer la maladie. Parmi ces individus, seuls 10 % d'entre eux souffriront un jour d'une forme active de tuberculose. Un risque plus important chez les individus immunodéprimés.

Le risque est donc plus important chez certaines personnes que d'autres et en particulier, chez celles dont le système immunitaire est affaibli ou moins efficace. C'est notamment le cas des individus souffrant de maladie du système immunitaire ou de pathologies chroniques (diabète, cancer, etc.), des enfants de moins de cinq ans, des personnes âgées ou touchées par la malnutrition.

L'alcoolisme et la consommation de tabac et de drogues sont également des facteurs qui augmentent le risque. Cependant, il n'existe pas qu'une seule forme de tuberculose.

En effet, la mycobactérie s'attaque dans la majorité des cas aux poumons mais peut aussi se disséminer dans d'autres parties du corps telles que les os, les reins ou encore les ganglions lymphatiques. La tuberculose est une maladie bactérienne pouvant toucher plusieurs organes dont les poumons.

Lancement de la 3

ème

édition de la semaine africaine de la vaccination en RDC

Kinshasa, 23/04 (ACP).- Le ministre de la Santé publique, le Dr Félix Kabange Numbi, a procédé lundi, à Kinshasa, au lancement de la 3ème édition de la semaine africaine de la vaccination (SAV) en RDC.

Cette édition, placée sous le thème » Sauvons des vies. Prévenons des infirmités. Vaccinons » et qui a, comme slogan, « Communautés vaccinées- communautés en bonne santé », a pour mission de contribuer à la réduction de la morbidité et de la mortalité liées aux maladies évitables par la vaccination. C’est par l’éveil de la conscience des dirigeants et des communautés sur l’importance de la vaccination.

Selon la représentante de l’inter-agences des Nations Unies, Mme Barbara Bentein de l’UNICEF/ RDC, ce thème et ce slogan répondent aux défis auxquels est confronté ce pays actuellement. Parmi ces défis, elle a cité le maintien du statut sans polio et l’arrêt des épidémies de rougeole, à travers notamment le renforcement de la vaccination de routine et la mise en œuvre de campagnes de meilleure qualité. Mme Barbara Bentein a révélé que les maladies évitables par la vaccination demeurent parmi les causes importantes de morbidité et de mortalité en RDC et qu’elles méritent l’attention de tous. Cela, non seulement parce que les couvertures vaccinales sont encore insuffisantes avec un grand nombre d’enfants, 600.000, non vaccinés à la 3ème dose de vaccin pentavalent, protégeant contre la diphtérie, la coqueluche, le tétanos, l’hémophilus du type B et l’hépatite B, mais aussi du fait des disparités dans les couvertures vaccinales entre les provinces, entre les zones de santé, souvent au détriment des populations les plus pauvres. Pour cette 3ème édition, la RDC organise la SAV du 22 au 28 avril 2013.Cette année, elle sera axée essentiellement sur les activités de plaidoyer et de sensibilisation.

La première édition de la SAV s’était déroulée du 28 avril au 2 mai 2011. Elle était marquée par des journées nationales de vaccination contre la polio, accompagnés de la supplémentassions en vaccination contre la polio, accompagnées de la supplémentassions en vitamine A, du déparasitage au mebendazole,

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de la récupération des enfants non vaccinés en routine et des activités de sensibilisation à la vaccination et au lavage des mains.

La 2ème session, du 30 avril au 5 mai 2012, a aussi connu ces journées nationales de vaccination et ces autres activités précitées ainsi que la sensibilisation aux pratiques familiales essentielles dans ce cadre dans toutes les provinces.

La 3

ème

Semaine africaine de la vaccination au Bandundu

Bandundu, 23/04 (ACP).- - La campagne de la 3ème Semaine africaine de la vaccination (SAV) contre 12 maladies évitables dans le monde a été lancé officiellement samedi dans la province du Bandundu, au cours d'une cérémonie qu'à présidée le ministre provincial de la Santé, Didier Tsikisa, représentant le gouverneur de province. Cette campagne, qui va du 22 au 28 avril, est organisée par la coordination provinciale du Programme élargi de vaccination (PEV)/Bandundu avec l'appui des partenaires de la santé, notamment UNICEF et OMS. Elle est inscrite dans le cadre de la mise en œuvre des activités de lutte contre ces maladies, notamment la tuberculose, le tétanos, la poliomyélite, la diphtérie et la fièvre jaune, a-t-on indiqué. Le médecin-inspecteur provincial du Bandundu, le Dr Léopold Bolatey, a indiqué, dans son mot de circonstance, que cette campagne consiste à identifier pendant cette semaine les enfants non ou insuffisamment vaccinés dans des aires de santé, afin de les récupérer et de prévenir des infirmités, en vue de sauver des vies humaines. La campagne, a-t-il souligné, vise à promouvoir et accroître l'immunité contre ces maladies par la vaccination et la sensibilisation des services de vaccination à augmenter la fourniture des antigènes et mobiliser plus des ressources pour les activités vaccinales.

A son tour, le représentant des partenaires de la santé et chef du bureau de l'UNICEF/Bandundu, le Dr.

Franck Ndaye, a rappelé aux uns et aux autres leurs devoirs de respecter ou faire respecter les droits des enfants et des femmes, notamment les décideurs, les prestataires et les parents. Ceux-ci sont appelés à donner les moyens suffisants pour la vaccination et l'organisation des séances de vaccination de qualité ont l’obligation de vacciner leurs enfants de moins de 5 ans.

Le représentant du chef de l'Exécutif provincial, M. Tsikisa, avait auparavant souligné que vacciner les enfants est le devoir des parents et l'obligation de l'Etat, avant d'exhorter les parents à faire vacciner 5 fois leurs enfants avant les premiers anniversaires de ceux de moins de 5 ans. C’est en vue de les protéger contre ces maladies évitables." Sauvons des vies. Prenons des infirmités. Vaccinons " est le thème de la SAV 2013 ».

Les grossistes du secteur pharmaceutique en RDC rappelés au respect des dispositions légales

Kinshasa, 23/04 (ACP).- Le Conseil national de l’Ordre des pharmaciens (CNOP) de la RDC lance un appel à la présidence du Comité professionnel des grossistes du secteur pharmaceutique de ce pays à conseiller ces derniers de respecter les prescrits des textes légaux concernant l’exercice de leurs activités dans ce secteur.

Selon le président du conseil, Chandende Enzun Loberi, dans un document remis lundi à l’ACP, il s’agit notamment des ordonnances- lois du 30 mars 1991 portant création d’un ordre des pharmaciens et du 14 septembre 1972 sur l’exercice de la pharmacie et de l’ordonnance de la même année relative aux mesures d’exécution de cette dernière ordonnance-loi.

L’arrêté ministériel du 14 mars 2000 portant respectivement sur les conditions d’octroi des autorisations d’ouverture et de fonctionnement des établissements pharmaceutiques ainsi qu’un autre relatif aux dispositions relatives à l’enregistrement et à l’autorisation de mise sur le marché des produits pharmaceutiques sont également concernés.

Le président du CNOP indique que c’est en vue d’encourager ces grossîtes à continuer à opérer légalement dans le secteur pharmaceutique que cet appel leur est lancé.

Ces derniers doivent également, leur rappelle le CNOP, se référer aussi à l’arrêté département du 31 mars 1986 déterminant la liste des emplois interdits aux étrangers, à l arrêté ministériel du 27 juillet 1970 sur la réglementation du travail des étrangers ainsi qu’à l’arrêté départemental du 21 janvier 1987, déterminant les conditions d’engagement des expatriés.

L’arrêté ministériel du 14 mars 2000 précise que « les expatriés ne peuvent être autorisés que pour les laboratoires de production ou lorsqu’ils sont importateurs répartiteurs des médicaments et, cela, moyennent une attestation de bonne moralité délivrée par leurs ambassades respectives, sauf pour ceux inscrits au tableau de l’Ordre des pharmaciens.

Selon l’économie de l’arrêté départemental du 21 janvier 1987, « il faudrait épuiser la main d’œuvre étrangère que lorsqu’il y a carence des spécialistes nationaux, en dehors des exceptions (convention, coopération entre Etats, dérogation dument sollicitée et obtenue auprès d’une autorité compétente, investissement dans l’industrie ou l’importation- répartition).

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C’est à la suite d’une réaction du président du Comité professionnel des grossistes du secteur pharmaceutique, à une lettre du Conseil régional de l’Ordre des pharmaciens du Katanga du 11 février 2013 sur la promotion des produits pharmaceutiques que le CNOP a tenu à rappeler ces quelques dispositions légales à ce comité.

Le CNOP fait savoir qu’il ressort des investigations menées que certains opérateurs économiques du secteur pharmaceutique établis au Katanga et ailleurs ont fait venir des expatriés pour faire la promotion des médicaments, moyennant rémunération, alors qu’ils n’ont pas toujours des visas appropriés car, porteurs des visas touristiques, de visite ou familial, voire qu’ils ne sont pas en règle de séjour en RDC.

44.000 finalistes du secondaire aux

épreuves préliminaires de l’examen d’Etat

édition 2013 au Nord-Kivu

Goma, 23/04(ACP).- Environ quarante-quatre mille élèves finalistes du secondaire sont attendus aux épreuves de l’examens d’Etat édition 2013 dans les deux provinces éducationnelles que compte le Nord-Kivu. Le gouverneur Julien Paluku Kahongya a donné le coup d’envoi officiel des épreuves de dissertation à l’Institut technique industrielle de Goma, (ITIG). Dans son allocution de circonstance, le chef de l’exécutif provincial a exprimé sa profonde gratitude pour le dévouement, l’engagement et l’abnégation qui caractérisent les enseignants qu’il a qualifiés « des héros dans l’ombre, lesquels, a-t-il dit, s’acquittent au quotidien de leurs taches de géniteur intellectuel ».En plus de l’accompagnement des partenaires, Julien Paluku a placé une mention spéciale en saluant les sacrifices consentis par les parents pour leur intervention ponctuelle à la scolarisation de leur progéniture appelée à bâtir le Congo de demain. L’autorité provinciale a assuré du déploiement des malles sur toute l’étendue de la province y compris les zones occupées par les groupes armés. Aux finalistes, Paluku a recommandé l’observance des consignes et surtout de compter sur Dieu et sur eux-mêmes. La gestion correcte du temps, la lecture attentive des sujets, le remplissage correct de la grille des consignes, le travail dans la discipline et le calme sont en substance les orientations faites aux participants appelés à la réussite massive et qualificative afin d’embrasser les études supérieures. Il faut signaler qu’en Province éducationnelle du Nord-Kivu étendue sur la ville de Goma, les territoires de Rutshuru, Nyiragongo, Masisi et Walikale, les statistiques indiquent un taux de régression de 8,2% suite à l’instabilité dans cette partie marquée par des guerres et autres troubles à répétition.

Bon déroulement des épreuves de dissertation édition 2012 - 2013 à Bandundu

Bandundu, 23/04(ACP).- Le coût d'envoi des épreuves de dissertation pour l'examen d'Etat édition 2012 - 2013 a été donné lundi au chef-lieu de province du Bandundu par le gouverneur de cette province, Jean Kamisendu Kutuka.Dans la province éducationnelle de l'EPSP/Bandundu1, (Nord de la province ), 19.240 candidats ont été inscrits auxdites épreuves dans 101 centres organisés, parmi lesquels, quelques abandons ont été enregistrés à la suite des problèmes de santé et de manque des frais scolaires , a indiqué à l'ACP, M.

Richard Bwango Tete, directeur de cette province éducationnelle.. L'autorité provinciale qui a été accompagnée du président de l'Assemblée provinciale du Bandundu, a visité symboliquement à cette occasion, six centres dans la ville de Bandundu, où elle a réconforté les finalistes à qui il a souhaité une bonne réussite. Aucun incident n'a été enregistré au cours de ces épreuves.

Le gouverneur du Bandundu invite à la 13

ème

édition du festival de Gungu à Lubumbashi

Bandundu, 23/04(ACP).- Le gouverneur du Bandundu, Jean Kamisendu Kutuka, est invité à prendre part à la 13ème édition du festival de Gungu, prévu au mois de juillet prochain à Lubumbashi, chef-lieu de la province du Katanga, a annoncé vendredi à la presse, Mme Anne Gizenga, présidente de cette association culturelle à son arrivée à Bandundu. Cette dernière a procédé peu, après à la remise des équipements de cette manifestation culturelle à l'autorité provinciale. Contacté par la presse, le gouverneur Kamisendu a manifesté un sentiment de joie et émis le vœu de voir se revaloriser les richesses culturelles qu'il a qualifiées de facteur d'union des peuples. Mme Anne Gizenga a regagné Kinshasa dimanche.

Le patrimoine naturel en péril au Kasaï Occidental

Kananga, 23/04 (ACP).- Le patrimoine naturel du Kasaï Occidental est en péril, a déploré mercredi le coordonnateur de l’ASBL « Rencontre des opérateurs culturels du Kasaï Occidental « ROC », M. Blaise Esinyalanga, dans un entretien avec l’ACP. La mauvaise gestion de la faune et la flore suite aux différentes guerres, au braconnage, au déboisement, au feu de brousse, à l’excès de la chasse et à la surpêche, sont à la

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base de destruction à grande échelle des réserves naturelles, des aires protégées et des espèces animales protégées par la loi, a fait remarquer M. Esinyalanga. Face à cette menace de la disparition du patrimoine naturel au Kasaï Occidental, le coordonnateur de la ROC a plaidé pour une bonne politique de gestion de la faune et de la flore au niveau des décideurs, et la prise de conscience nationale par tous les habitants de cette province, pour la protection du patrimoine naturel conformément aux lois y relatives.

Le ministre des Finances évoque les difficultés rencontrées par les régies financières au Kasaï Occidental

Kananga, 23/04 (ACP).- Le ministre national des Finances, M. Patrick Kitebi, a présidé dernièrement à Kananga une séance de travail avec les responsables des régies financières, de la Banque centrale du Congo et de quelques services générateurs des recettes en vue d’évaluer les difficultés auxquelles ils sont confrontés dans la perception des taxes sur le terrain. Evoquant à la presse locale les problèmes qui opposent les différentes régies financières au Kasaï Occidental, le ministre Kitebi a indiqué que ceux-ci sont dus à l’incompréhension par les uns et les autres du cadre légal qui les régissent ainsi qu’au manque de dialogue et de coopération au niveau des responsables des régies financières en province. Il a préconisé, à cette occasion, la vulgarisation des textes qui définissent les compétences et les limites de chaque service, dans la perception des taxes auprès des contribuables et l’instauration d’un cadre d’échange.

Le conseil communal de la jeunesse de Bandalungwa doté d’un bureau

Kinshasa, 23/04(ACP).- Le conseil communal de la jeunesse de Bandalungwa est désormais doté d’un bureau constitué de quatre membres, installés la semaine dernière dont la présidence est confiée à M. Yves Kalele, a annoncé lundi à l’ACP, le chef de service de cette entité en charge de la jeunesse, M. Lucien Ngoshi Kandjali.

Ce bureau a pour mission notamment, d’assurer la coordination des activités du conseil communal de la jeunesse en vue de garantir un bon encadrement des jeunes à travers la municipalité et de canaliser certains projets d’intérêt communautaire en leur faveur. Créé par arrêté ministériel en 2003 au niveau du gouvernement central, le conseil de la jeunesse congolaise a été réactivé récemment dans la ville de Kinshasa par le ministre provincial en charge de la Jeunesse, transports et sports, M. Godard Motemona, rappelle-t-on.

La FENAPHACO vole au secours de 25 élèves finalistes du primaire à l’ISMK

Kinshasa, 23/04(ACP).- Le coordonnateur de la Fédération nationale des personnes vivant avec handicap (FENAPHACO), M.Patrick Pindu, a remis le week-end dernier, une enveloppe dont le contenu n’a pas été révélé, à la direction de l’école primaire de l’Institut pour sourds-muets de Kinshasa (ISMK) au profit de vingt- cinq finalistes du primaire, non en règles de paiement de frais de participation au test national de fin d’études primaires (TENAFEP). A cette occasion, M. Pindu a dit avoir posé ce geste parce qu’il est lui-même handicapé physique et coordonnateur national de la structure précitée.

D’où son oreille attentive aux doléances des encadreurs des sourds- muets, a-t-il dit. Parlant des objectifs poursuivis par la FENAPHACO jusqu’en 2025, il a dit que celle-ci vise à voir un grand nombre des personnes handicapées terminer leurs études secondaires, voire universitaires. Jouissant d’un bon niveau d’instruction, il a estimé avoir l’obligation morale de contribuer tant soit peu à l’épanouissement intégral de cette catégorie des personnes. Auparavant, le directeur de l’école, M. Aimé Lasana, avait remercié le coordonnateur pour ce geste de haute portée humanitaire, invitant d’autres personnes de bonne fois à lui emboîter les pas.

La grève des conducteurs des véhicules poids lourds entraîne la hausse les prix à Kinshasa

Kinshasa, 23/04(ACP).- La récente grève des véhicules poids lourds exploitant la ligne Matadi –Boma- Kinshasa a entrainé la hausse des prix de certaines denrées alimentaires de base sur le marché de la capitale, a constaté lundi l’ACP. Il s’agit notamment du sac de farine de froment de 50kgs dont le prix est passé de 35.000fc, soit 38dollards américains à 45.000fc, soit environ 50dollards américains .Avec la reprise du trafic sur ce tronçon routier, les prix pourront baisser, ont estimé certains opérateurs économiques, exprimant leurs craintes de voir les vivres subir le contre coup, si ce mouvement de grève se poursuivait. C’est depuis le 8 avril 2013 que les conducteurs susmentionnés sont allés en grève pour réclamer le strict respect par leurs employeurs du nouveau barème salarial arrêté par le gouvernement, fixant à 300.000fc le salaire mensuel, soit 326 USD pour les conducteurs, et 150.000fc, soit 162 USD pour les convoyeurs. Pour l’instant, les véhicules poids lourds appartenant aux opérateurs économiques ayant respecté la mesure du gouvernement ont été autorisés à reprendre le service, renseigne-t-on.

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La RDC présente à la 8

ème

édition du salon international de l’agriculture à Marrakech au Maroc

Kinshasa, 23/04(ACP).- Le ministre de l’Agriculture et du développement rural, Jean-Chrysostome Vahamwiti, représentera la République démocratique du Congo (RDC) à la 8ème édition du Salon international de l’agriculture prévu du 24 au 28 avril à Marrakech, au Maroc sous le thème : « Commerce agricole », indique un communiqué de ce ministère parvenu lundi à l’ACP. Le communiqué précise que le ministre Vahamwiti qui a quitté Kinshasa le lundi, participera également aux assises de la 6ème édition de l’agriculture placées sous le thème : « Agri Business et Sécurité alimentaire : une meilleure valorisation du potentiel agricole ». Ces deux grands rendez-vous annuels des sommités agricoles constituent une occasion pour la RDC de faire le bilan de la campagne agricole et vont militer aux choix opérés en termes des politiques agricoles. Ces assises du Maroc, poursuit le communiqué, visent principalement à créer un espace d’échange d’expériences entre les professionnels, chercheurs et opérateurs du secteur agricole où ils exposent toutes les spécificités, les dernières technologies des productions agricoles, toutes les techniques de machineries agricoles ainsi que tous les résultats scientifiques que le Maroc utilise pour pouvoir développer son agriculture.

Le patron de l’Agriculture en RD Congo profitera de sa participation à ce Salon agricole pour palper du doigt les réalités marocaines du secteur et voir dans quelle mesure les deux pays peuvent mener des projets de partenariat. Le même document précise que l’agriculture constitue un secteur clé pour l’économie marocaine, soulignant que ce domaine connait une avancée significative grâce aux importants investissements opérés par le gouvernement marocain.

Signature du protocole d’entente pour la relance de l’agriculture en RDC

Kinshasa, 23/04(ACP).- Le ministre de l’Agriculture et du développement rural, Jean Chrysostome Vahamwiti et M. Annan, président de l’entreprise « China-Africa Investiment Federation(CAIF) » ont signé dimanche 21 avril 2013 à Kinshasa, un protocole d’entente pour la relance de l’Agriculture en RDC en vue de définir les modalités de collaboration entre les deux parties prenantes. La signature de ce protocole d’entente vise à baliser la voie vers la signature d’un contrat de collaboration après des études de faisabilité par le ministère et CAIF pour la réalisation des projets de relance agricole et la mise en place d’un système de production, de transformation et de la commercialisation des poissons. A cette occasion, le ministre de ce secteur s’est engagé à fournir à « China-Africa Investment Federation » les documents et informations nécessaires, notamment les dossiers techniques et les sites où seront exécutés les différents projets. Pour sa part, CAIF promet de fournir les équipements de qualité conformément aux définitions techniques qui lui seront remises par le ministère.

Le ministre des Hydrocarbures satisfait des travaux d’exploration du lac Albert

Kinshasa, 23/04(ACP).- Le ministre des Hydrocarbures, Crispin Atama Tabe Mogodi, s’est déclaré satisfait de l’avancement des travaux de la deuxième phase de l’acquisition sismique sur les blocs I et II du Graben Albertine du lac Albert, à l’issue d’une visite effectuée le week-end dans la localité de Kasenyi, district de l’Ituri dans la province Orientale. Le président directeur général de la société britannique « Oïl of DR Congo », Giuseppe Ciccarelli, qui exécute cette campagne sismique, a, dans son mot de circonstance, précisé que les activités d’exploration faites jusqu’à ce jour rencontrent les attentes de la RDC, relevant que la République démocratique du Congo est en passe de devenir une nouvelle et importante nation pétrolière en Afrique et dans le monde.

Il a indiqué que le pays, déjà riche en nombreuses ressources naturelles, possède un potentiel énorme en hydrocarbures (pétrole et gaz) répartis dans différentes régions. Oïl of DR Congo, a-t-il dit, créera d’emplois en général en RDC et en particulier dans la région du lac Albert avant de laisser entendre qu’elle conduira à la création des nouvelles activités, des nouvelles expériences professionnelles, de l’emploi à long terme pour la population locale, et par conséquent, le bien-être de tous.

Le Responsable d’Oil of DR Congo a également rassuré que l’exploration se fera dans le respect strict de l’environnement tel qu’exigé par les textes réglementaires en vigueur non seulement en République Démocratique du Congo mais aussi à travers le monde. Pour sa part l’expert consultant d’Oïl of RD Congo, le Prof. Malufwa Ngyukulu, a indiqué que le programme d’exploration dans le lac Albert est bien engagé par rapport au chronogramme contenu dans le contrat public-privé, précisant qu’il n’y a pas de souci majeur car le calendrier sera respecté.

50 millions USD, dette héritée du gouvernement provincial précédent au Bas-Congo

Matadi, 23/04(ACP).- Le gouverneur du Bas-Congo, Jacques Mbadu Nsitu,a informé les membres de son gouvernement, avoir hérité du gouvernement provincial précédent une dette évaluée à cinquante millions de dollars américains, dans sa communication au cours d’un conseil hebdomadaire qu’il a présidé le week-end à Matadi. Le porte-parole du gouvernement provincial, le Pr. Elie Ngoma Binda, qui l’a indiqué dans le compte rendu à l’issue du conseil, a souligné que le gouverneur a fait part aux membres du gouvernement d’un certain nombre de recommandations et d’informations, avant de rappeler leurs obligations morales et déontologiques

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et l’engagement patriotique dont ils doivent faire montre dans l’exercice de leurs fonctions en faveur de la province.

La Société minière Anglogold Kilo en difficultés financières

Kisangani, 23/04(ACP).- La société minière Anglogold kilo (AGK) est confrontée aux difficultés financières qui l’empêchent d’exécuter son projet d’exploitation de l’or dans la concession 40 à Mungwalu à 80 km au Nord de Bunia en Ituri. Le ministre provincial des Mines l’a indiqué, vendredi 19 avril, de retour d’une mission dans ce district de la Province Orientale. Cette situation pourrait bloquer la phase de production du premier lingot d’or annoncée pourtant pour la fin 2013 par cette entreprise. La société minière Anglogold kilo (AGK) a entamé, depuis fin 2012, les travaux de construction des mines souterraines pour débuter la phase de production de l’or, après plus de huit ans d’exploration. Selon des cadres de l’AGK, tout le matériel était déjà déployé pour ces travaux. Mais, à ce jour, ce projet est presque bloqué, d’après les mêmes sources.

Le ministre des Mines de la Province Orientale, Paulin Odian, a précisé que l’AGK éprouvait des difficultés financières qui ont ralenti ses activités, indiquant que la société a connu du retard à cause de la crise qu’a connue l’Afrique du Sud dans la domaine minier. [Anglogold kilo] évolue, mais à une vitesse ralentie. Les choses n’évoluent pas comme nous le souhaitons.

«Nous avons déjà débuté la construction et posé la première pierre de cette construction à la localité de Nzebi- Sodoma. La production est de 400 kg par an et ça va continuer jusqu’à ce qu’on trouve des moyens d’augmenter la production», avait expliqué Alain Mulumba, le chargé de programme de la Compagnie minière Ashanti anglogold kilo.

Formation en gestion du petit bétail dans les zones d’intervention du Projet PANA-ASA

Ngandajika, 23/04(ACP).- Le Projet PANA-ASA organise du 22 au 24 avril prochains, un atelier en faveur de trente membres des ONG paysannes et associations féminines du territoire de Ngandajika, dans la province du Kasaï Oriental, sur la gestion du petit bétail dans les zones d’intervention de cet organisme international, ont annoncé dernièrement à l’ACP les organisateurs de ce forum. Cette formation permettra de former les leaders des associations paysannes, de faciliter l’accès de la population rurale au capital bétail et de leur apprendre à élever les animaux selon les techniques résilientes d’élevages, en assurant le suivi sanitaire des animaux. Les participants devront à l’issue de l’atelier, être capables de maitriser les techniques résiliences et développer ainsi les stratégies pour le développement de l’élevage.

Les communautés ecclésiastiques vivantes mobilisées pour l’entretien de la route Bulungu-Luebo

Kananga, 23/04(ACP).- Les membres des communautés ecclésiastiques vivantes (CEV), de la diocèse de Luebo, au Kasaï Occidental ont démarré il y a quelques jours, les travaux d’entretien de la route Bulungu- Luebo 240 km dans le cadre de l’auto-prise en charge, a-t-on appris samedi des membres de ces communautés .Les travaux qui se déroulent les jours impairs de la semaine consiste en remblai des bourbiers et en ouvertures des saignés en vue de permettre l’évacuation des eaux de pluies loin de la chaussée.

L’organisation non gouvernementale de développement-Caritas qui s’est impliquée dans l’exécution de ces travaux, a saisi l’opportunité pour demander au gouvernement provincial de soutenir l’action de cette communauté afin d’améliorer les conditions de trafic sur cette route qui figure déjà au programme 2013 du gouvernement provincial. La route Bulungu-Luebo, rappelle-t-on, est d’une importance capitale dans l’évacuation des produits agricoles des centres de production vers les centres de consommation.

Des affrontements entre armée et

islamistes font des "dizaines de morts" au Nigeria

Kinshasa, 23/04(ACP).- Des affrontements entre l'armée nigériane et des islamistes ont causé la mort des

"dizaines" de personnes le week-end, a déclaré lundi une source gouvernementale à l'AFP. Les violences survenues vendredi à Baga -village de pêcheurs situé sur le Lac Tchad dans l'Etat de Borno où le groupe islamiste nigérian Boko Haram est basé- ont fait "des dizaines de morts", selon cette source s'exprimant sous couvert de l'anonymat. Ces violences, qui ont poussé de nombreux habitants à fuir la localité, ont éclaté quand des soldats ont encerclé une mosquée où des islamistes armés se seraient réfugiés, selon des habitants. Dans le village, d'importants dégâts ont été constatés, plusieurs maisons et un marché y ont été détruits par le feu, selon un représentant des autorités qui a inspecté les lieux dimanche avec le gouverneur régional Kashim Shettima. Ce responsable, qui a requis l'anonymat, a expliqué que selon des témoignages d'habitants, il y avait eu des morts parmi les insurgés, parmi les soldats mais aussi parmi les civils. Le porte-parole militaire de l'Etat

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