Politique Politique
- Le Chef de l’Etat demande une seconde lecture de la loi des finances 2013
- Le gouvernement sollicite l’ouverture des crédits provisoires pour une période de trois mois
CHRONIQUE CHRONIQUE
- UMP : Vaudeville et chienlit s’installent
SOCIETE, CULTURE & SANTE SOCIETE, CULTURE & SANTE
- 250 enquêteurs pour l’identification des problèmes de la population au Kasaï Oriental - Distribution des habits et vivres aux orphelins de Kinshasa P.6
PUBLI-REPORTAGE PUBLI-REPORTAGE
- Travaux de réhabilitation du bâtiment n° 1 sur le site de la Faculté des Sciences (UNIKIS Provinces
Provinces
- Plus de mille victimes de violences sexuelles réinsérées en 2012 dans leurs communautés au Sud-Kivu
- La communauté « Bembe » appelée à consolider son unité ECONOMIE
ECONOMIE
- L’aéroport international de N’Djili est en pleine transformation, selon le commandant Tabora Afata
InternationalInternational
- La force multinationale met en garde les rebelles centrafricains - Le Président Obama réussit à éviter le « mur budgétaire Sports
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- Douze Léopards locaux football à Oman
Le Chef de l’Etat demande une seconde lecture de la loi des finances 2013
Kinshasa, 03/01 (ACP)-Le Président de la République Joseph Kabila Kabange vient de demander une seconde lecture de la loi des finances 2013, en vue de réadapter certaines de ses rubriques aux priorités nationales du moment, indique un communiqué officiel du cabinet du Président de la République. Le communiqué précise qu’il s’agit principalement d’opérer des amendements susceptibles de générer des ressources liées à la défense nationale.
Le gouvernement sollicite l’ouverture des crédits provisoires pour une période de trois mois Kinshasa, 03/01 (ACP).- Le Conseil des ministres, réuni mercredi en session extraordinaire à la Cité l’Union africaine sous la direction du Premier ministre, chef du gouvernement Augustin Matata Ponyo, a décidé de solliciter auprès du Parlement, l’ouverture des crédits provisoires pour une période de trois mois.
Selon le compte rendu fait à l’issue de la réunion par le ministre des Médias et porte-parole du gouvernement, Lambert Mende Omalanga, le projet de loi des finances pour l’exercice 2013 déposé par le gouvernement auprès des deux chambres a été voté en termes identiques par les deux chambres législatives. Il n’a toutefois pas encore été promulgué du fait de son renvoi par le Président de la République, Chef de l’Etat, au Parlement pour une seconde lecture.
L’exercice budgétaire 2013 étant entamé sans que ce texte ne soit en état d’être mis en application et dans le but d’assurer la continuité de l’exécution du programme d’action du gouvernement ainsi que le fonctionnement normal et régulier des institutions, ministères et services publics, le Conseil des ministres a convenu de recourir aux dispositions de l’article 126 de la Constitution complétée par l’article 83 de la loi relative aux Finances publique.
Il s’agit de doter le gouvernement de la capacité d’exécuter les dépenses relatives à la dette publique, aux frais financiers, de personnel, de biens et matériels, de prestations, de transferts et d’interventions de l’Etat, d’équipements et de construction, de réfection, de réhabilitation, d’addition d’ouvrages et d’édifices, au prorata des montants mensuels des crédits budgétaires de l’année 2012.
Un émissaire de l’Union africaine à Kinshasa et à Kigali
Kinshasa, 03/01 (ACP).- M. Ramtane Lamamra, commissaire à la paix et à la sécurité de l’Union africaine (UA), effectue une tournée dans la région des Grands Lacs, notamment à Kinshasa et à Goma, en RDC, et à Kigali, au Rwanda, en vue de discuter avec de hauts responsables de ces deux pays de la situation sécuritaire dans cette région et d’y promouvoir la paix, la sécurité et la stabilité.
Selon un communiqué parvenu mercredi à la direction de la presse présidentielle, l’émissaire de l’UA séjournera en RDC les 2 et 3 janvier 2013 et au Rwanda les 4 et 5 janvier 2013. L’envoyé spécial de l’UA mettra à profit son séjour à Kigali pour procéder à un échange de vues avec les autorités rwandaises sur les modalités par lesquelles le Rwanda pourrait aider à promouvoir l’agenda « paix et sécurité » de l’UA, en sa qualité de nouveau membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies.
Le communiqué indique en outre que la présidente de la Commission de l’UA, Mme Nkosazana Dlamini Zuma, se propose de se rendre aussi dans les prochains jours dans la région des Grands Lacs, dans le cadre des efforts de l’UA visant à résoudre la crise dans l’Est de la RDC et de son appui aux initiatives de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL).
A cet égard, la même source annonce que la Commission de l’UA organisera, à Addis-Abeba, le 8 janvier 2013, une réunion au niveau ministériel sur le déploiement dans l’Est de la RDC de la Force internationale neutre et le renforcement du Mécanisme conjoint de vérification élargi (MCVE), dans le prolongement de la consultation sur le même sujet qui a eu lieu, au siège de l’U.A., les 27 et 28 décembre 2012.
La RDC a deux ans pour finaliser sa loi contre la discrimination envers les femmes et les enfants Kinshasa, 03/01 (ACP) -Les autorités congolaises ont deux ans pour parfaire et finaliser la loi portant sur les principes fondamentaux de lutte contre la discrimination envers les femmes et les enfants, compte tenu des us et coutumes du pays, indique une correspondance électronique de Gender Links parvenue mercredi à l’ACP.
Selon la source, la discrimination est proscrite dans la Constitution de la République Démocratique du Congo (RDC) qui est signataire du Protocole de la SADC sur le Genre et le Développement. Ce Protocole demande à tous ses Etats membres d'en finir avec la discrimination envers les femmes et les enfants d'ici 2015.
Gender Links, une organisation africaine de défense des droits de la femme, affirme qu’à Kinshasa, la capitale de la RDC, quelques us et coutumes qui alimentent la discrimination à l'égard des femmes et des enfants doivent être rejetés. Kinshasa où sont représentées toutes les tribus, dominent celles de l'Ouest, partisanes du régime matriarcal. Dans ces tribus, précise-t-on, les enfants de la sœur doivent plus de considération à l'oncle maternel qu'à leurs parents.
Cette pratique est tolérée à Kingasani, l'un des quartiers populaires de Kinshasa, dans la commune de Kimbanseke, à l'est de la ville, où un mari a tenté d'utiliser cette coutume pour échapper à son devoir parental.
Mais, le refus de son épouse de cautionner une fuite des responsabilités a failli donner lieu au divorce, rapporte la source. L’époux, un originaire du centre du pays -sa femme étant originaire de l'ouest – a exigé de cette dernière, Mado K, qu'elle envoie les quatre enfants nés de leur union à son jeune frère.
La jeune femme a refusé catégoriquement portant l'affaire devant l'Etat. «Je ne pouvais pas comprendre que mon mari veuille confier les enfants dont il a l'obligation de prendre la charge à une autre personne. Ce sont nos
enfants et c'est à lui que revient la responsabilité d'assurer leur avenir,» dit- elle. Convoqué devant l'officier de police du quartier, l'homme a été incriminé. «Nous nous sommes basés sur le Code de la famille pour démontrer que la femme avait raison de placer l'homme devant ses responsabilités », déclare M. Kalala Kamande, chef de quartier adjoint de Kingasani.
«Le Code de la famille » dit clairement que chaque enfant doit avoir un père, souligne M. Kalala notant que le régime matriarcal ignore la loi en cette matière et donne de prétexte aux hommes irresponsables et incapables de prendre en charge leurs enfants. «De tels cas sont nombreux et nous déconseillons toujours aux couples d'envoyer leurs enfants ailleurs au risque d’ être exposés à beaucoup d'aléas dont la prostitution et même la sorcellerie, pratique ignorée par la loi», ajouté-t-il. Selon M. Kalala, l’administration communale et ses responsables privilégient la sensibilisation de la loi portant sur le Code de protection de l'enfant afin qu’il soit bien connu de tous.
Munor Kabondo, lauréat du prix journaliste pour les droits de l’homme pour l’édition 2012
Kinshasa, 03/01 (ACP).-M. Munor Kabondo, chef de la rubrique culturelle au sain du bihebdomadaire l’Objectif, paraissant à Kinshasa, a remporté le prix du concours « Journaliste de droits de l’homme » (JDH), pour l’édition 2012, dans la catégorie « résolution pacifique des conflits ». Le prix, constitué d’un ordinateur portable, lui a été décerné le 20 décembre dernier à Kinshasa. D’autres lauréats ont remporté le même prix dans d’autres catégories.
Munor Kabondo a retenu l’attention du jury dans son article intitulé : «Pour une dette de 650 USD, deux familles en viennent aux mains à Kimbangu». Il a été primé avec quatre autres journalistes congolais dont deux de la province du Sud-Kivu. Le prix JDH avait été lancé en 2010, sous la direction de M. Freddy Mata, directeur pays de cette ONG en République Démocratique du Congo. En organisant ce prix, le JDH entend pousser les journalistes congolais à rédiger davantage d’articles sur la démocratie, la bonne gouvernance et les droits humains.
UMP : Vaudeville et chienlit s’installent (Par Jeff Kalambaie)
Vaudeville, chienlit et charivari. Ces termes ne sont ni excessifs, ni exhaustifs pour expliquer la situation prévalant en ce moment à l’Union pour la Majorité présidentielle (UMP), première force de l’opposition française et alternative logique au pouvoir socialiste.
Depuis l’élection pour la présidence de ce parti voici plus d’un mois, entre Jean-François Copé et François Fillon, c’est le « je t’aime moi non plus ». La rupture est quasi consommée pour ne pas dire que la chienlit s’est installée à l’UMP, en dépit de quelques tentatives éparses de conciliation entre les deux personnalités. C’est dire, si l’on n’y prend garde, qu’il est arrivé le temps des reniements et de graves déchirements.
L’auront-ils compris et redouté que Copé et Fillon se sont-ils résolus de se rencontrer face-à-face pour se parler les yeux dans les yeux, fixement. Ils en étaient, il y a peu à leur quatrième tête-à-tête couvert d’un huis clos hermétique apparemment sans avancée significative. Parce que la fumée blanche attendue par tous les observateurs intéressés n’en était pas sortie.
L’origine du conflit entre les deux frères ennemis ? La contestation mutuelle des résultats de la présidentielle au niveau du parti. Auto-proclamé président comme dans les Républiques bananières, Copé est contesté par l’ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy. Fillon estime – à tort ou à raison – que les résultats rendus publics par la Commission d’organisation électorale (COMOE) n’avait pas pris en compte le vote des Français d’outre-Mer.
Depuis, le langage des sourds s’est installé entre les deux hommes. Et l’UMPR baignant dans le vaudeville, la chienlit et le charivari ubuesques. Embusquées parce qu’intéressées au plus haut point, la gauche et l’extrême droite ricanent.
La première qui voit sa position se renforcer dans la perspective des futures échéances électorales et la deuxième grappillant, déjà quelques militants de l’UMP désormais coupée en deux. Ni la tentative de médiation discrète du parrain Sarkozy, ni les quatre rencontres entre Copé et Fillon n’ont permis d’entrevoir les premiers rayons de soleil au bout du long tunnel UMP. Si les deux hommes sont d’accord pour l’organisation d’un second tour de scrutin, ils n’en divergent pas moins sur la manière d’y parvenir, la voie référendaire pour Copé et la justice pour Fillon.
« La démocratie n’est pas faite pour l’Afrique », avait déclaré – cela raisonna comme une insulte aux yeux des Africains -, un ancien Chef d’Etat français comme pour expliquer les balbutiements démocratiques pour le continent noir. Il avait oublié que la démocratie n’a pas de modèle figé. C’est plutôt un apprentissage permanent et donc perfectible.
On peut s’interroger à juste titre sur le sens de l’onction des pays du Nord et particulièrement celle de la France quelques fois sollicitée par des Africains lors d’élection sur le continent. On peut craindre que le spectacle désolant qu’offre en ce moment l’UMP ne gangrène la présidentielle à l’échelle nationale. D’autant que les deux présidentiables à l’UMP caressent, chacun, l’ambition de se porter candidat Président de la République en 2016. Une certaine France qui se place toujours en donneuse de leçon à bon dos.
Les deux frères ennemis ont pu enfin faire preuve de grandeur et de hauteur, sans doute, forts de leur stature, pour trouver une solution de compromis à « leur » crise. Ils sont tous les deux d’accords pour une nouvelle élection le 15 septembre prochain.
250 enquêteurs pour l’identification des problèmes de la population au Kasaï Oriental
Kinshasa, 03/01 (ACP).-Deux cent cinquante enquêteurs seront déployés au courant du mois de janvier dans les villes de Mbuji-Mayi et de Mwene-Ditu ainsi que les localités de Mwabi, Lubao et Lusambo au Kasaï Oriental pour collecter les informations afin d’identifier les problèmes que traverse la population dans son environnement immédiat.
Selon une source administrative, cette enquête qui se fait en collaboration avec l’institut National des statistiques (INS) sera focalisée sur les problèmes du secteur politique, sécuritaire, environnemental et social.
La population exhorte le gouvernement de la République à prendre des dispositions pour assurer la rétrocession aux autorités de la province du Kasaï Oriental afin de résoudre les problèmes de cette partie du pays, renseigne-t-on.
Un agent de la SNEL menacé pour relancer le courant électrique pendant la St Sylvestre au quartier Kimbangu III à Kinshasa/Kalamu
Kinshasa, 03/01(ACP).- Un agent de la Société nationale d’électricité (SNEL) dont le nom n’a pas été révélé, a fait l’objet des menaces dans une cabine électrique située au quartier Kimbangu III dans la commune de Kalamu à Kinshasa, de la part de deux groupes de jeunes venus de plusieurs avenues, qui s’attiraient les privilèges de bénéficier de l’électricité afin de ne pas passer la fête de fin d’année dans l’obscurité.
L’agent de cette entreprise qui se trouvait dans la cabine s’est vu obliger un moment de s’enfermer à l’intérieur par peur d’être lynché par ces jeunes venus différentes avenues de ce quartier. Il a été sommé entre deux demandes avant d’exécuter son travail en toute quiétude grâce à l’intervention des notables du quartier venus rétablir de l’ordre. Beaucoup de quartiers de la ville de Kinshasa qui ne connaissent que de délestages, ont été servis en électricité sans interruption depuis la Noël jusqu’au lendemain de la célébration de la fête de Saint Sylvestre, indique-t-on.
La consommation de la viande de bœuf accentuée avec la suspension des activités halieutiques à Kalemie
Kinshasa, 03/01(ACP).- La viande de bœuf a inondé les marchés et sa consommation a été remarquable dans beaucoup de ménages à Kalemie dans le district du Haut Katanga dans la province du Katanga, à la veille de la fête de Saint Sylvestre à la suite de la suspension par les autorités de la ville, des activités halieutiques, à cause de la présence de la pleine lune, a-t-on observé.
Selon une presse locale câblée lundi à Kinshasa, les marchés ont été achalandés de cette viande de bœuf dont plus de cent têtes ont été abattues à l’abattoir de la ville, en prévision de la fête de fin d’année et les fournisseurs en ont fait leurs affaires.Les consommateurs qui couraient derrière les vendeurs étaient obligés de se regrouper et se cotiser pour s’approvisionner de ces produits alimentaires. Le prix d’un kilogramme de la viande se vendait à huit mille francs congolais et la vache sur pied se négociait entre trois cents et mille dollars américains en cette période festive dans la ville.
Celle-ci qui se situe sur la côte occidentale du lac Tanganyika n’a pas connu son habituel engouement sur la plage entre les pêcheurs et les acheteurs. L’on attend la réouverture de la plage pour que les produits halieutiques puissent encore inonder les marchés de Kalemie, car la population du coin consomme en majorité les poissons de ce lac, indique-t-on.
Distribution des habits et vivres aux orphelins de Kinshasa
Kinshasa, 03/01 (ACP).-Le groupe ‘’Shalina’’, une firme pharmaceutique basée en RDC, a distribué des habits et vivres aux orphelins de Kinshasa dont ceux des communes de Kasa-Vubu, de Kintambo, de Kingasani et de Kinsenso, en marge de la fête de Nouvel an, indique un document de ce groupe parvenu mercredi, à Kinshasa. Pour une responsable de la firme, le geste s’inscrit dans le cadre des actions humanitaires pour venir en aide aux plus démunis. Le groupe ‘’SHALINA’’ affecte une partie de ces bénéfices en faveur des nécessiteux pour soulager leur misère.
L’Internet ne concentre pas la mémoire, selon une étude scientifique
Kinshasa, 03/01 (ACP).- L’Internet est une révolution technologique qui a transformé l’homme en quinze ans mais qui ne concentre pas la mémoire, selon une étude scientifique, a-t-on appris d’un magazine, mercredi à l’ACP. Des chercheurs observent, selon ce document, que la concentration s’en est allée du fait que l’homme a pris l’habitude de naviguer sur internet d’un sujet à l’autre, sans cesse interrompu par un mail, un mini- message (SMS), un appel téléphonique.
A ce sujet, l’essayiste américain, Nicholas Carr, soutient dans son ouvrage ‘’L’Internet rend-il bête ?’’, paru chez Laffont en 2011, qu’il y a « dispersion » de « l’homo internetus » au point même qu’il serait devenu « idiot ».
Par ailleurs, des chercheurs s’inquiètent du fait qu’avec le net, des zones se développent, d’autres s’atrophient et que la mémoire profonde, moins sollicitée est en friche. Comme conséquence, la mémoire analytique a laissé place à une foire d’associations d’idées, à l’image de Web où l’on évolue d’une page à l’autre au gré de liens.
Le psychiatre américain, Edouard Hallowell estime que parmi les jeunes générations, l’apprentissage serait fragilisé par un « déficit d’attention ». Une étude scientifique Néerlandaise assure que les adolescents qui révisent leurs devoirs avec leur profil Face book ouvert, obtiennent des résultats scolaires bien inférieurs aux autres. D’une manière générale, le quotient intellectuel des adeptes de l’Internet serait même en « chute », selon le British Institute of Psychiatry, qui souligne que les travailleurs distraits par des courriels, des appels téléphoniques voient leur performance intellectuelle plus affectée que les fumeurs du marijuana.
Cependant, pour les personnes âgées qui se mettent à l’internet, leurs « neurones sont régénérés » selon une étude des scientifiques de l’université de Californie. Une véritable cure de jouvence pour les séniors. C’est autant dire que du degré de l’utilisation de l’Internet et de l’âge résultent la performance et la contre performance de la mémoire. Pour rappel, chaque révolution technologique a engendré des craintes et suscité un débat en son temps, notamment, l’écriture, l’imprimerie, la radio et la télévision.
L’apôtre Aishi sollicite l’aide du gouvernement pour la fabrication de son produit contre le VIH/SIDA Kinshasa, 03/01 (ACP).-L’apôtre Philippe Aishi de la Communauté « Assemblée francophone du Christ au Congo (CAFCCO) a sollicité l’assistance du gouvernement congolais pour la fabrication de son remède contre le VIH/SIDA, au cours d’un entretien mercredi avec l’ACP.Le remède contre la pandémie du VIH/SIDA, issu d’une révélation divine, a-t-il précisé, est composé de 7 produits à base de fruits cacao, bananes figuiers..) et des plantes comme le cannabis, le moringa.
Selon M. Aishi, il s’agira de malaxer ces produits dont la pâte sera préparée sous forme de « chikwange » que le patient devra consommer 7 fois par jour pendant 49 jours. Il déclare avoir déjà écrit aux responsables du ministère de la Santé et d’autres autorités qui, jusqu’ici, ne lui ont pas encore répondu. Son souhait est que le gouvernement ou les hommes de bonne volonté s’impliquent dans ce projet pour sauver de milliers de vies humaines en RDC où beaucoup de malades du VIH/SIDA n’ont pas accès aux antirétroviraux.
Intitulé du marché : Travaux de réhabilitation du bâtiment N° 1 sur le site de la Faculté des Sciences (UNIKIS)
Référence de publication : REFORCO 0 14
Projet REFORCO (Appui à la Recherche forestière au Congo), Bâtiment 13, Faculté des Sciences à Kisangani (RDC) envisage d’attribuer un marché de travaux pour la réhabilitation du bâtiment n° 1 (bâtiment bleu) de la Faculté des Sciences, financé par la Convention de contribution n° (C.) 2009/219- 879.
Le bâtiment à réhabiliter sera doté d’une annexe sanitaire (toilettes).
Le dossier d’appel d’offres peut être consulté gratuitement ou acheté pour la somme de 100 USD au secrétariat du Projet REFORCO (Appui à la Recherche forestière au Congo), Bâtiment 13, Faculté des Sciences à Kisangani (RDC), ex-Concession Taba Congo, Commune de Makiso Tél : + 243 (0)99 103 94 94 ; + 243 (0)99 77 300 99
Adresse électronique : quentidocena@hotmail.com
Une réunion d’information et une visite de site obligatoires seront organisées aux dates et aux lieux ci-après : - Réunion d’information et visite de site à Kisangani : jeudi 10 janvier, rendez-vous au bâtiment 13, à 14 heures, heure de Kisangani ; et
- Réunion d’information et visite de site à Kisangani : jeudi 17 janvier, rendez-vous au bâtiment 13, à 14 heures, heure de Kisangani.La date limite de remise des offres est fixée au lundi 11 février 2013, à 14 heures, heure de Kisangani.
D’éventuelles clarifications au dossier d’appel d’offre pourront être publiées sur le site Internet d’EuropeAid à l’adresse suivante : http ://webgate.ec.europa.eu/europeaid/ou lire-services/index.cfm ?dopubli.welcome.
Ou envoyées aux soumissionnaires par courrier électronique.
Plus de mille victimes de violences sexuelles réinsérées en 2012 dans leurs communautés au Sud-Kivu Bukavu, 03/01(ACP).- Plus de mille victimes de violences sexuelles au Sud-Kivu ont été réinsérées dans leurs communautés respectives par CAMPS (Centre d’Assistance médico-psycho-sociale) en 2012, selon le rapport annuel de cette organisation relevant de la 5è CELPA (Communauté des églises libres de pentecôtes en Afrique). Pour le coordonateur national du CAMPS en République Démocratique du Confo, Justin Kabanga, les activités de son centre, ont été réalisées à 80% en 2012 dans la province du Sud-Kivu.
Il a également ajouté que ces activités ont été principalement axées sur la lutte contre les violences sexuelles faites à la femme avant de préciser que de juillet à décembre 2012, dix cas de viol ont été pris en charge dans sept territoires du Sud-Kivu. L’extension des activités dans d’autres sites figurent parmi les perspectives du CAMPS en 2013. Sur le plan qualitatif, les animateurs du CAMPS, ont constaté qu’il y a effectivement des résultats qui ont eu un impact au niveau de la communauté.
Enfin, ils ont noté que leur travail a été apprécié non seulement par les victimes, elles-mêmes, mais aussi par les autres organisations qui travaillent dans le même domaine que CAMPS. Le CAMPS compte poursuivre avec le suivi de tous les cas de viols se trouvant devant le tribunal ou à la police pour qu’ils soient jugés et que les victimes soient remises dans leurs droits.
La formation sur la gestion pratique des greffes saluée par la cour d’appel de Kananga
Kananga, 03/01(ACP).- Le premier président de la cour d’appel de Kananga, Alexandre Muhindo Kamasitha, a salué la tenue dernièrement à Kananga, chef-lieu du Kasaï Occidental, d’une session de formation sur la gestion pratique des greffes et secrétariats des parquets au profit de cinquante agents relevant des services de l’ordre judiciaire de son ressort.
M. Muhindo qui s’entretenait avec un journaliste de l’ACP, a laissé entendre que la tenue de ces assises est un aboutissement d’efforts déployés dans le but de mettre fin à la carence résultant du fait que toutes les juridictions du Kasaï Occidental ne disposaient pas d’agents formés ,exception faite du greffier divisionnaires de Luebo. Pour lui, l’appareil judiciaire du Kasaï Occidental peut désormais n ouf de soulagement dans la mesure où les agents formés vont devoir aider les autres en mettant à leur portée les techniques apprises dans l’exercice quotidien de leur profession.
Par ailleurs, le premier président de la cour d’appel de Kananga, a remercié le partenariat existant entre le gouvernement de la République et l’Union européenne (UE), grâce auquel plusieurs activités sont programmées notamment la formation des magistrats, du personnel pénitentiaire, des inspecteurs judiciaires, des avocats appelés à prendre en charge les dossiers des personnes vulnérables mais aussi la construction des infrastructures devant abriter les tribunaux de paix, les parquets secondaires et les tribunaux de grande instance.
2ème réunion ordinaire à Matadi du comité provincial de pilotage du secteur de santé
Matadi, 03/01(ACP).- Le Comité provincial de pilotage du secteur de santé du Bas-Congo (CPP-SS) a tenu vendredi à Matadi sa 2ème réunion ordinaire de l’année 2012, sous la houlette de la société civile santé, une structure fonctionnelle de concertation intrasectorielle et intersectorielle au niveau national dont le mandat est d’appuyer le ministère de la Santé publique.
Présidée par le ministre provincial de la Santé, Me Nicolas Mabeka ne Niku, cette réunion s’est résolue d’encourager l’ouverture des filières accoucheuses et assistants en pharmacie dans les Instituts techniques médicaux et d’enseignement médical (ITM et IEM), vulgariser toutes les recommandations prises au cours de ces assises, notifier les décès maternels des formations médicales de la province en les faisant suivre des investigations cliniques obligatoires, conditionner l’affectation du personnel de santé par besoin exprimé à la base et rappeler à l’ordre les médecins chefs de zone dans l’envoi à temps des rapports de services mensuels.
A l’ouverture tout comme à la clôture, le ministre provincial de la Santé a exhorté les participants (médecins, personnels non médicaux, société civile, partenaires) à prendre à cœur toutes les recommandations pour les évaluer au moment opportun. Un accent devrait être placé sur la santé dans sa dimension de décentralisation en cours de réforme intermédiaire et faire une réflexion sur la question pour dégager des propositions concrètes pour les couler sous forme d’édits. Tout en remerciant les partenaires pour leur appui technique et financier, le ministre provincial de la Santé n’est pas passé outre les activités de riposte relatives aux épidémies de choléra et de rougeole qui ont secoué la province.
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Le médecin inspecteur provincial, le Dr Oscar Mavila Vilakana, qui a été le cerveau principal dans la présentation du Plan d’action opérationnel (PAO), a rappelé la mission de la division provinciale de santé qui est de contribuer à l’amélioration de la santé de la population du Bas-Congo par la mise en œuvre du document stratégique de la croissance et réduction de la pauvreté pour mieux évaluer les objectifs du millénaire pour le développement 2015.
Il s’est réjoui du travail abattu pour produire le Plan d’action opérationnel 2013.Les principaux points de cette réunion d’une journée étaient articulés sur la lecture des termes de référence, le procès-verbal de la première réunion d’avril 2012, la présentation de l’analyse situationnelle (diagnostic provincial), l’évaluation du PAO 2012, la présentation de celui de 2013, la société civile santé du Bas-Congo, l’élaboration des décisions et du procès- verbal de la 2ème réunion CPP-SS. Parmi les piliers développés par le médecin provincial, l’on peut citer le leadership et la gouvernance, les prestations, les infrastructures et équipements, les ressources humaines, la gestion des médicaments, l’information sanitaire et les finances du secteur.
La communauté « Bembe » appelée à consolider son unité
Kinshasa, 03/01(ACP).- Le député national, Jemsi-Mulengwa Jean-Kevin, élu de la circonscription électorale de Fizi, dans la province du Sud-Kivu, a ,au cours d’une cérémonie d’échange de vœux, appelé la communauté
« Bembe » à consolider son unité, aujourd’hui menacée, selon lui, par le comportement antisocial de certains de ses fils, en vue de leur positionnement politique, sacrifiant ainsi l’intérêt communautaire. S’adressant aux Bembe de Kinshasa, réunis pour la circonstance dans la commune de Kintambo, le député Mulengwa a fait savoir que le développement intégral de Bembe dépend d’eux -mêmes, soulignant que tout acte tendant à saper l’honneur et l’épanouissement de Fizi, trouvera une barrière sur son chemin .Fizi étant une terre sacrée pour les Bembe par leur ancêtre commun « M’mbondo », mérite de la considération sans équivoque, a-t-il dit.
S’agissant de ses perspectives d’avenir, l’élu de Fizi, appelé « Ngyoku en bembe (éléphant) », souhaite voir cette partie du pays devenir un pôle économique émergent où il fera beau vivre. Pour y parvenir, il a invité les Bembe de tous les horizons à regarder dans la même direction. Pour sa part, le député national Ambatobe Nyongolo, élu de la même circonscription électorale, a encouragé cette rencontre, précisant que ce genre des retrouvailles cimente la communion fraternelle et consolide des liens de fraternité entre les ressortissants d’une même contrée. Il a promis à son tour d’organiser une cérémonie analogue dans les tout prochains jours. De son côté, M.Selemani Mutambala Itete, deuxième vice-président honoraire de la mutualité Bembe de Kinshasa, a invité les membres du comité directeur actuel à privilégier l’intérêt de la communauté pour préserver celle-ci du naufrage.
Les représentants des mamans et papas Bembe à cette cérémonie, ont appelé leurs membres à apporter leur soutien aux élus de Fizi. Pour M.Roger Matiyabo, assistant-parlementaire du député Mulengwa, ce dernier a voulu par cette rencontre montrer son attachement à sa communauté d’origine. Une minute de silence a été observée en mémoire de l’ingénieur Joseph Kisubi, grand notable Bembe, décédé à Kinshasa en 2012.
Des veillées de prières pour le réveillon de la Saint Sylvestre à Kinshasa
Kinshasa, 03/01(ACP).- Plusieurs veillées de prières, organisées dans diverses églises, ont surtout marqué le réveillon de la Saint Sylvestre à travers la ville de Kinshasa où les principales artères étaient pleines des fidèles sortis tôt le matin du premier janvier 2013 de leurs lieux de cultes, a constaté l’ACP.
Des églises catholiques, protestantes et celles dites de réveil ont chacune à sa manière réuni tous les ingrédients de nature à rendre un culte agréable à Dieu Tout Puissant pour avoir préservé la vie à leurs adeptes, une année durant. Le lundi 31décembre2012, le Gouverneur de la capitale, André Kimbuta Yango, avait partagé un repas avec une brochette des serviteurs de Dieu des toutes obédiences qu’il a réunis à l’hôtel « Venus » dans la commune de la Gombe pour célébrer les fêtes de fin d’année.
La rencontre avait pour thème, « Ma vie avec Dieu ». Au même moment, La radio « Sango Malamu » a organisé une grande journée de prières de fin d’année au stade des Martyrs. Toutes ces rencontres constituent une preuve éloquente que la population de la ville de Kinshasa dans sa large majorité, place l’eternel au centre de leur vie, a commenté un croyant approché mardi par l’ACP.
L’aéroport international de N’Djili est en pleine transformation ; selon le commandant Tabora Afata Kinshasa, 03/01 (ACP)- Le commandant de l’aéroport international de N’Dili, Georges Tabora Afata, a affirmé mercredi au cours d’un entretien avec la presse, à Kinshasa, que ce grand aéroport du pays se trouve actuellement en pleine transformation, grâce aux travaux entrepris à l’initiative de la RVA (Régie des voies aériennes) avec l’appui du gouvernement.
Il a cité entre autres les travaux de réhabilitation de la piste sur une distance de 4 mille mètres de long et de 60 mètres de longueur. Il s’agit de la première phase des travaux, tandis que la seconde phase débutera après le travail de contrôle critique effectué par un bureau indépendant recruté par la RVA. Ainsi la première couche de 8 cm sera portée à 15 cm. Les travaux de réhabilitation de la piste vont aussi se poursuivre jusque sur le tarmac qui va être réuni en un seul au lieu de deux dont une autre partie est occupée par la MONUSCO.
Selon le commandant Tabora, le comité de gestion actuel de la RVA dirigé depuis le mois de février 2011 par le DG a.i. Abdala Bilenge, est déterminé à poursuivre les travaux de réhabilitation de cet aéroport et lui faire porter sa plus belle robe. Le financement des travaux est assuré par une entreprise chinoise pour un montant qui n’a pas été révélé. Et tout se passe selon les règles de l’art, a-t-il assuré.
D’ici deux ans, a annoncé Georges Tabora Afata, l’aéroport de N’Dili sera doté d’une nouvelle tour de contrôle, une nouvelle centrale de l’énergie et un centre anti-incendie. C’est la BAD (Banque africaine de développement) qui finance les travaux dont le marché, après l’appel d’offre international et national lancé par la RVA qui a financé les études de faisabilité, est gagné par l’entreprise chinoise SINOHYDRO.
Il a précisé que la RVA a financé ces études avec les fonds provenant de l’IDEF. Pour le no 1 de l’aéroport de N’Djili, la taxe IDEF payée par les passagers à l’occasion de leur embarquement est vitale, capitale et incontournable pour pouvoir assurer les travaux visant le développement et la réhabilitation des infrastructures aéroportuaires qui coûtent chers partout à travers le monde. A l’aide de l’IDEF, a-t-il dit, la RVA a pu réaliser notamment les travaux du salon présidentiel de N’Djili, et financé divers autres travaux importants de modernisation confiés aux entreprises qui ne peuvent attendre la lenteur administrative pour se faire payer par le gouvernement.
Implication de la RVA
Par ailleurs, le commandant Tabora s’est félicité des travaux abattus réalisés en urgence dans le cadre de la tenue à Kinshasa du 14ème Sommet de la Francophonie au mois d’octobre 2012, afin de donner une nouvelle figure à notre aéroport. Il a aussi salué l’implication du comité de gestion de la RVA qui est parvenu à convaincre les bailleurs de fonds de faire confiance au gouvernement congolais quant au paiement de leurs dettes à l’instar de la Safricas qui assure les travaux d’habillage de l’aéroport ainsi qu’une autre entreprise française qui fournit des équipements nécessaires, notamment les panneaux fournissant les informations concernant les départs et les arrivées. ‘’Nous voulons rattraper le retard énorme par rapport à d’autres pays’’, a- t-il dit.
Après la partie internationale réhabilitée, les travaux vont se poursuivre du côté de la partie nationale. Et il y aura un changement avant la fin de cette année, a rassuré le commandant Tabora. Du point de vue de la sécurité de la navigation aérienne, il a laissé entendre que le taux de couverture aérienne qui était tombé à 20%
est remonté à l’heure qu’il est à 80% grâce aux équipements qui permettent d’entrer en contact avec des avions commerciaux dans notre espace aérien.
Il a, par contre, déploré la présence nombreuse des personnes en uniforme dans les installations de l’aéroport, dont certains se mêlent dans des opérations de contrôle des passagers devenant ainsi une source d’insécurité et des tracasseries auprès des passagers. Il s’est posé quelques questions sur la présence de la DGM à l’aéroport lors des vols domestiques alors que ce même service est absent sur les routes menant par exemple au Bandundu ou au Bas-Congo.
Pour lui, des militaires se trouvent également dans les parkings alors que ceux qui sont de service sont chargés uniquement de la protection des installations portuaires. Concernant les constructions anarchiques aux environs de l’aéroport, il estime que cela constitue un danger réel pour les habitants et perturbe la communication des avions au moyen des appareils de communication.
Réouverture du salon VIP de l’aéroport international de N’Djili
Kinshasa, 03/01 (ACP).- Le salon VIP de l’aéroport international de N’Djili a été rouvert au public en général et aux passagers en particulier, après les travaux de rénovation entrepris depuis quelques temps par la direction générale de la Régie des voies aériennes (RVA), indique un communiqué déposé mercredi à l’ACP.
Selon ce document, l’aéroport international de N’Djili dispose actuellement de 3 salons ultramodernes dont l’un, ex-.salon présidentiel, réservé aux hôtes d’honneur de la République, aux personnalités chefs des institutions, aux membres du gouvernement et aux ambassadeurs accrédités en RDC. Un salon officiel qui accueille toutes les personnalités officielles du pays, députés, sénateurs, PDG, officiers généraux ,gouverneurs de provinces…
et un salon VIP qui accueille tous les passagers souhaitant attendre leurs vols dans le confort moyennant paiement de 35 dollars américains.
La force multinationale met en garde les rebelles centrafricains
Kinshasa, 03/01(ACP).- La rébellion centrafricaine a été appelée à éviter toute tentative de prendre la ville de Damara, dernier verrou à 75 km de Bangui où est positionnée la FOMAC, car toute tentative serait considérée comme "une déclaration de guerre". Cet avertissement leur a été lancé mercredi par le général Jean-Félix Akaga, commandant de la Force multinationale d'Afrique centrale (FOMAC) déployée en Centrafrique. "Nous ne cèderons pas Damara, que ce soit clair.
Si les rebelles attaquent Damara, c'est une déclaration de guerre, cela veut dire qu'ils ont pris la résolution d'engager les 10 Etats d'Afrique centrale. Je ne pense pas sincèrement qu'ils en arriveront là", a déclaré lors d'un point de presse à Bangui, le général Akaga. Les pays d'Afrique centrale ont envoyé des renforts pour protéger la capitale centrafricaine menacée par les rebelles du Séléka positionnés à Sibut (160 km au nord), et qui, contrôlant une large partie du pays, réclament le départ du Président François Bozizé.
Les effectifs de la FOMAC, dont le gros des troupes est tchadien, devraient atteindre 760 hommes à la fin de la semaine, selon une source au sein de la FOMAC. Le chef de l'Etat tchadien, Idriss Déby Itno, président en exercice de la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC) et allié du Président Bozizé, qu'il a aidé à prendre le pouvoir en 2003, avait déjà prévenu lundi que Damara constituait "une ligne rouge à ne franchir par aucune des deux parties". Les troupes tchadiennes sont officiellement déployées dans le cadre de la FOMAC, mise en place en 2008 pour aider à la stabilisation du pays, et qui était dans un processus de retrait définitif au moment du début de l'offensive rebelle le 10 décembre.
Les "patriotes" élèvent des barrages
"Notre devise, c'est la patrie ou la mort. Nous vaincrons", crie un jeune du nord de Bangui. Il est un des nombreux "patriotes" qui, à l'appel du Président François Bozizé, élèvent dès la nuit tombée des barrages dans la capitale centrafricaine pour prévenir toute incursion rebelle. Dans le 4ème arrondissement, fief du Président, situé sur la route du Nord occupé par la coalition rebelle du Séléka, ces patriotes âgés entre 20 et 40 ans et qui témoignent tous sous couvert de l'anonymat, affirment travailler pour la patrie. En quelques semaines d'offensive, les rebelles sont parvenus à 160 km de Bangui et ont menacé de prendre la capitale. Même si le front s'est stabilisé grâce notamment à l'arrivée de renforts d'une force régionale et de soldats français, la ville reste sous tension. "Dans le contexte actuel, c'est une cause nationale. La rébellion occupe toute la superficie du territoire.
On ne peut pas demander à l'armée et la gendarmerie de sécuriser les quartiers", explique un jeune, à la musculature impressionnante, vêtu d'un maillot Michael Jordan. L'après-midi, ce quartier très pauvre de maisons en terre rouge aux toits de tôle ou de paille semble mener une vie paisible. Mais sur les routes de terre, on aperçoit des pneus, des piquets et des grosses pierres pour les barrages de la nuit.
"On fait ça pour déceler les rebelles qui entrent par les collines", raconte un jeune. "Il semble que les motos taxis font partie des pièces maîtresses de la circulation des munitions et des armes. Les motos taxis circulent librement sur les petites voies sans contrôle. Avec ces contrôles, nous sommes rassurés", dit l'un.
Vers une rencontre au sommet entre Béchir et Kiir à Addis Abeba
Kinshasa, 03/01(ACP).- Le Président soudanais Omar el-Béchir a accepté de participer vendredi à un sommet avec son homologue sud-soudanais Salva Kiir sur la mise en œuvre des accords économiques et sécuritaires conclus en septembre entre les deux pays, mais restés lettre morte, selon un média officiel. Cette réunion, qui se tiendra dans la capitale éthiopienne selon l'agence Suna, serait la première entre les deux Chefs d'Etat depuis la signature en septembre d'accords qui devaient permettre de régler de nombreux différents entre les deux pays mais qui n'ont pas été appliqués.
M. Béchir "a accepté l'invitation" du Premier ministre éthiopien Hailemariam Desalegn à rencontrer M. Kiir à Addis Abeba, a rapporté mardi soir tard l'agence Suna. Le secrétaire de la présidence chargé de la presse Emad Sayed Ahmed, a indiqué à l'agence que la réunion aborderait les "moyens d'accélérer l'application des sujets sur lesquels les deux Présidents s'étaient mis d'accord" en septembre. Ces accords prévoient la mise en place d'une zone tampon démilitarisée le long de la frontière commune, une reprise des exportations du pétrole sud-soudanais via les infrastructures du Soudan et la réouverture des points de passage pour le commerce.
Mais les tensions ont persisté depuis septembre le long de la frontière.
L'armée soudanaise a notamment affirmé la semaine dernière, que des affrontements avaient opposé des
"groupes armés" du Soudan du Sud et une tribu arabe à Samaha, l'une des cinq régions que se disputent Khartoum et Juba. Les deux pays s'accusent mutuellement de soutenir des rebelles de l'autre côté de la frontière. Le Soudan du Sud est devenu indépendant en juillet 2011, en vertu d'un accord de paix ayant mis fin à une longue guerre civile (1983-2005, deux millions de morts), mais les questions restées en suspens enveniment les relations entre les deux pays, que des combats au printemps ont conduits au bord de la guerre.
Le Président Obama réussit à éviter le « mur budgétaire »
Kinshasa, 03/01(ACP).- Grâce au vote du compromis trouvé entre républicains et démocrates par la Chambre des représentants, le "mur budgétaire", avec sa cure d'austérité drastique, est évité pour les Etats-Unis. Pour Barack Obama (et surtout pour Joe Biden, indispensable artisan du compromis trouvé avec les républicains), c'est une victoire à la Pyrrhus, mais victoire tout de même, souligne l’AFP . En pleine nuit, le Président américain a salué depuis la Maison Blanche, dans une courte allocution, le dernier vote enfin obtenu à la Chambre des représentants, à majorité républicaine, et qui entérinait notamment des hausses d'impôts pour les plus hauts revenus.
"L'un des piliers de ma campagne présidentielle était de changer un code des impôts qui était trop favorable aux riches aux dépens de la classe moyenne", a commenté Barack Obama. "Ce soir, nous l'avons fait grâce aux voix des démocrates et des républicains au Congrès". Jusqu'au bout, et même un peu au-delà de la limite, chacun a brandi l'arme de dissuasion ultime : la menace de voir les Etats-Unis plonger dans la récession grâce à un savant cocktail de coupes budgétaires et de hausses d'impôt. Un ensemble de mesures qui seraient entrées automatiquement en vigueur en cas de collision avec le tristement célèbre "mur budgétaire" - une traduction d'ailleurs approximative, puisque les Américains parlent plutôt de "fiscal cliff" ("falaise fiscale"), ce qui témoigne en soi de la différence de perception du problème entre Europe et Etats-Unis. Comme l'an dernier, le bras de fer politique entre républicains et démocrates a été dramatisé à l'extrême.
Comme l'an dernier, il a fallu tricher un peu sur les heures et les dates, puisque les discussions s'étant un peu trop prolongées, l'accord va entrer de fait en vigueur après la date fatidique du 1er janvier. Théoriquement donc, on pourrait dire que la collision avec ce fameux "mur" a déjà eu lieu ; mais le 1er janvier étant férié, la procédure a pu se poursuivre jusqu'au vote des deux chambres du Congrès, avant la promulgation du compromis par Barack Obama.
Un nouveau "mur budgétaire" à éviter
Tout irait donc pour le mieux, si ces blocages à répétition, et les psychodrames représentés par ces bras de fer récurrents, n'étaient le symptôme d'un système politique sclérosé. Dans le cas présent, et comme le suggérait dès ce week-end un élu républicain, le compromis est plutôt favorable à Barack Obama. Le marché obtenu entre le vice-président Joe Biden et le chef de la minorité républicaine au Sénat Mitch McConnell prévoit une hausse des taux d'imposition pour les foyers aux revenus supérieurs à 450.000 dollars par an et une extension de l'assurance-chômage. Barack Obama avait défendu pendant sa campagne de réélection un seuil à 250.000 dollars, mais il a dû transiger sur ce chiffre. Reste le symbole : la hausse des impôts des plus riches. L'accord ne règle cependant pas tout, loin de là.
Le Président Chavez est "conscient" de la "complexité" de son état
Kinshasa, 03/01(ACP).- Le Président vénézuélien Hugo Chavez est "conscient" des difficultés de sa situation post-opératoire, a assuré mardi son vice-président et successeur désigné Nicolas Maduro, qui s'est efforcé de démentir les rumeurs alarmistes deux jours après avoir fait état d'une détérioration de sa santé. Hospitalisé depuis trois semaines à Cuba, où il a été opéré pour la quatrième fois d'un cancer, le Président est "conscient
de la complexité de son état", a indiqué M. Maduro depuis la Havane lors d'un entretien avec la chaîne de télévision vénézuélienne Telesur. "J'ai pu le voir à deux reprises, parler avec lui (...) Je lui ai serré la main droite, puis il m'a embrassé avec une force gigantesque", a-t-il raconté, sans toutefois être véritablement rassurant sur l'évolution de l'état de santé du président qui est censé prêter serment pour un nouveau mandat le 10 janvier.
"Il est toujours sous surveillance, poursuit ses traitements, c'est une situation complexe (...) Il y a parfois de légères améliorations, parfois une situation stationnaire", a poursuivi M. Maduro. Le Venezuela retient son souffle depuis que le vice-président a interrompu dimanche les préparatifs pour le Nouvel An en annonçant à la télévision, depuis Cuba, une aggravation de l'état de M. Chavez, 58 ans, opéré le 11 décembre pour traiter un cancer dans la zone pelvienne détecté en juin 2011.
"Nous avons été informés de nouvelles complications apparues à la suite de son infection respiratoire" , et ces complications "doivent être soignées avec un traitement non dénué de risques", avait révélé M. Maduro. Arrivé le 29 décembre à La Havane, le vice-président, qui est également ministre des Affaires étrangères et a été désigné comme héritier par le président avant son départ, a précisé mardi soir qu'il rentrerait mercredi à Caracas. Alors que même ses partisans ont quasiment exclu que Hugo Chavez soit en état de prêter serment à la date prévue, les réseaux sociaux bruissent de rumeurs annonçant sa mort tandis que d'autres multiplient les témoignages de solidarité avec le Président.
Douze Léopards locaux football à Oman
Kinshasa, 03/01(ACP).- Douze joueurs locaux de l’équipe nationale A de la RDC, les « Léopards », ont effectué mercredi le voyage d’Oman, dans le Golfe, où ils vont poursuivre la préparation de la phase finale de la 29ème Coupe d’Afrique des nations de football, prévue du 19 janvier au 10 février 2013 en Afrique du Sud.
Après avoir passé une dizaine de jours d’acclimatation à Port Elizabeth, ville sud-africaine où ils seront basés lors du tournoi internations, ils ont mis cette fois le cap sur Mascate où un match amical aurait été conclu contre les Panthères du Gabon. Bakala Landu (MK), Isama Mpeko Djo (V.Club), Kasereka Thierry (V.Club), Mutombo Kazadi (V.Club), Kisombe Makuntima (Motema Pembe), Manzia Budje (Shak XI), Luvumbu Nzinga Héritier (Rojolu) ainsi que Kanda a Mukok (Mazembe) et Kabangu Mulota (Mazembe) sont partis de Kinshasa ensemble avec les professionnels Mbemba Mangulu Chancel (Anderlecht) et Mongongu Cédric (Evian TG/France), tandis que Kidiaba Muteba Robert (Mazembe), Kasusula Kilisho Jean (Mazembe), Ndonga Hervé (Mazembe) se sont embarqués directement de Lubumbashi. Mputu Mabi Trésor (Mazembe) n’est pas du voyage pour des raisons encore ignorées. Les « Léopards » sont dans le même groupe que les « Black Stars » du Ghana, les Aigles » du Mali et le « Mena » du Niger, rappelle-t-on.
Majita Yav 34ème au 57ème semi-marathon de Luanda
Kinshasa, 03/01(ACP).- Majita Yav de la République Démocratique du Congo a terminé, mardi, à la 34ème place de la 57ème édition du semi-marathon de la « Saint Sylvestre » de Luanda, capitale de l’Angola, en couvrant le parcours en 32 min 28 sec. Tumbu Mambanga, également de la RDC, n’a même pas été classé, étant accrédité hors délai.
Chez les dames, Ilunga Sankuru de la RDC a franchi la ligne d’arrivée en réalisant 36 min 47 sec, soit cinq minutes après la gagnante de l’épreuve. Boyibala Pasi, l’autre Congolaise, s’est positionnée à la 42ème place. Il est à retenir que l’Ethiopien Atsedu Tesfaye Tesfave a remporté l’édition 2012 après avoir parcouru les 10 km du trajet en 28 min 17 sec et devancé au sprint deux Kenyans. Chez les dames, la Kenyane Jeptoo Priscah a occupé la première position en 32 min 31 sec. Les classements de la course s’établissent comme suit : Messieurs : 1. Atsedu Tesgay Tesfaye (Éthiopie) 28’17’’, 2. Alex Olomptip Korio (Kenya) 28’30’’, 3. Kibet Stephen Kosggei (Kenya) 28’32’’23, 4. Rafael Epesse (Angola) 31’24’’; dames : 1. Jeptoo Priscah (Kenya) 32’31’’, 2. Kipkoech Paskalia Chepkorir (Kenya) 32’44’’, 3. Mercy Jerotich (Kenya) 32’59’’, 4. Ernestina Paulino (Angola) 35’18’’16. Le vainqueur, chez les hommes, a reçu une enveloppe d’un million 500 mille kwanzas soit 15.625 USD, contre 1.200.000 mille kwanzas soit 12.500 US chez les dames.
Aucun pays de la Zone IV n’a confirmé sa participation aux éliminatoires de la CAN U-17 volley-ball Kinshasa, 03/01(ACP).- Aucun pays de la zone IV n’a encore confirmé sa participation aux éliminatoires de la Coupe d’Afrique de moins de 17 ans dans les deux versions qui se dérouleront à Kinshasa, selon un communiqué de la Fédération de volley-ball du Congo (FEVOCO) remis à l’ACP. Ce championnat de la Coupe d’Afrique des nations de volley-ball se dérouleront au stade des Martyrs de la Pentecôte du 9 au 13 janvier 2013 pour les cadets garçons et du 20 au 24 février 2013 pour les cadettes filles. Les équipes des cadets garçons qui se qualifieront, disputeront la phase finale du 20 au 30 janvier 2013 en Algérie pour obtenir le billet de la Coupe du monde, prévue au Mexique en 2014 tandis que pour les cadettes filles la finale aura lieu en Egypte du 20 au 30 mars 2013 pour la Coupe du mande en République Tchèque en 2014.
La Zone IV est composée du Gabon, du Cameroun, du Congo, du Tchad, de la Centrafrique, de la Guinée Equatoriale, du Sao Tomé et Principe et de la RDC, rappelle-t-on
Ronaldo ne veut pas parler de son contrat au Real
Kinshasa, 03/01(ACP).-Cristiano Ronaldo (27 ans, 17 matchs et 14 buts en Liga cette saison), l'attaquant du Real Madrid, n'a pas souhaité s'attarder sur son contrat en conférence de presse, mardi, alors que les rumeurs vont bon train concernant son avenir dans le club madrilène. L'international portugais ne veut pas se focaliser sur la prolongation de contrat qu'il aurait décidé de refuser. "Ce que j'avais à dire sur ce sujet a été dit. Je ne vais plus parler de ma prolongation. Ce n'est pas le plus important", a déclaré CR7 devant les journalistes. Le Madrilène est notamment annoncé du côté de Manchester United, en Angleterre, et du Paris Saint-Germain, en France, pour l'été prochain.
ACP/Fédé
Message de vœux
A Son Excellence Monsieur le gouverneur de province, A l’honorable président de l’Assemblée provinciale, A l’honorable vice-président de l’Assemblée provinciale, Aux honorables députés provinciaux,
Aux membres du gouvernement provincial, A toute la population du Bas-Congo,
Le Comité de direction, les cadres et agents de l’Office congolais de contrôle/Bas-Congo ont l’honneur de vous présenter leurs meilleurs vœux de bonheur, de prospérité, de longévité et de santé à l’occasion des fêtes de Noël 2012 et de Nouvel An 2013.
Que le Très-Haut daigne vous combler de toutes ses bénédictions pour que l’année qui s’ouvre soit pour vous- même et toutes vos familles une année de succès et de réussite.
Le chef de direction provinciale Camille ENGWANDA TUABU
