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14/06/14/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE SAMEDI (CongoForum)

Le principal sujet auquel s’intéresse la presse de ce jour se rapporte à la convocation du Parlement en Congrès ce samedi pour désigner trois membres sur les 9 de la Cour constitutionnelle.

Congrès

Le Potentiel titre à la Une: « Le Congrès consacre les derniers instants de la CSJ ». Plus de mystère autour de la convocation du Congrès par les deux bureaux du Parlement, les deux chambres du Parlement se réunissent ce samedi 14 juin 2014 en Congrès pour désigner trois de neuf membres de la Cour constitutionnelle.

La précision est de Minaku Ndjalandjoko Aubin, président de l’Assemblée nationale. « …il n’y a pas de discours solennel du Président de la République devant le Congrès. Le Congrès concerne les députés nationaux et les sénateurs. Il ne s’agit pas d’un congrès solennel. C’est un congrès tout juste sur base des articles 119 et 158 de la Constitution », a déclaré le speaker de la Chambre basse qui vient ainsi de tordre le cou aux spéculations qui ont entouré l’annonce de la tenue du Congrès. La Cour suprême de justice, dans sa configuration actuelle, vit ses derniers jours, affirme ce journal.

La Prospérité fait remarquer que le chef de l’Etat n’effectuera pas le déplacement du Palais du peuple ce samedi. Aubin Minaku l’a affirmé vendredi devant l’Assemblée nationale. Peu de minutes, auparavant, Kin-Kiey, ministre des PT&NTIC et membre du bureau de la Majorité présidentielle, avait lui aussi démontré qu’un tel déplacement n’aurait aucun sens, au regard des prescrits de la Constitution. Selon lui, le Président de la République ne s’adresse aux deux chambres du Parlement, réunies en Congrès, qu’une fois l’An. D’ailleurs, pourquoi le ferait-il maintenant, alors qu’un discours solennel est attendu le 30 juin, s’est interrogé Kin-Kiey.

Relations extérieures

Sous le titre : « Sassou et Kagame : le duo suspect », La République note qu’après avoir transformé les Kivu en un gigantesque abattoir, Paul Kagame s’emploie à chasser les Hutu du Congo Brazzaville, où il aurait déjà tissé et renforcé des relations avec Denis Sassou.

Selon la consœur, qui cite des sources fiables, c’est de Brazzaville que partira une nouvelle catastrophe pour le régime de Kinshasa. Il y a des indices qui ne trompent pas : le jour où Brazzaville a déclenché l’opération « Mbata ya Bakolo », Sassou était à Kigali.

Société civile

Il faut faire mention encore d’une Conférence de presse des coordinations des Soc. civiles du Bas-Congo, du Katanga et du Nord-Kivu, tenue à Kin le 13 Juin 2014. Elle concernait la situation sécuritaire à l’Est du Pays, le processus électoral en cours, et le projet de révision constitutionnelle. Voici ce qui a été dit (Les soulignements sont d’origine. Nous n’avons touché au texte que pour supprimer le début, c'est-à-dire les remerciements, politesses et compliments d’usage)

I. APERCU SUR LE CONTEXTE SECURITAIRE :

Après la débâcle du M23 en novembre dernier, la rébellion ougandaise de l’ADF-NALU compte ses jours en rebours, suite aux revers que lui infligent les FARDC engagées dans les Operations SOKOLA 1 en Territoire de BENI.

Toute fois, le défi majeur qui reste à relever c’est la libération d’au moins 894 Otages (dont les 3pretres catholiques de MBAU, le médecin directeur de l’Hôpital General d’OICHA, les 4 agents de MSF-France, plus de 250 enfants et un nombre important de femmes) toujours entre les mains de rebelles ougandais. Notre Structure

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avait disponibilisé aux FARDC et aux Services spécialisés la liste avec précisions identitaires sur les victimes pour défier ceux qui pensaient que la Société Civile n’avaient aucun éléments sur l’impressionnant chiffre qu’elle avance par rapport aux otages détenus par les terroristes Adf-Nalu. Nous voudrions ici inviter le Gouvernement à donner comme objectif aux FARDC en dernière phase des Operations, la libération des otages dont très bonne majorité est encore en vie.

Sur un autre chapitre, celui relatif à une autre rébellion étrangère, les FDLR rwandais.

La Société Civile du Nord-Kivu salue leur initiative de « reddition volontaire», au cas où elle se révèle sincère. En jouant franc-jeu, les FDLR ne donneront plus la chance au régime KAGAME à continuer à les vilipender et à les diaboliser à travers le monde.

Contre toute attente, il se réalise cependant que toutes les fois que l’on s’achemine vers la solution du problème FDLR, le régime de KIGALI crée toujours la diversion, détourne l’attention du Gouvernement Congolais, voire de la Communauté Internationale en simulant un nouveau problème.

Je ne vous invente pas l’histoire, vous pouvez simplement vous rappeler le contexte dans lequel naquirent le CNDP et le M23 de triste mémoire.

Le RWANDA n’est pas encore fatigué de reprendre ses méthodes, son histoire et de poursuivre son plan diabolique d’occupation et d’exploitation perpétuelle des ressources de la RDC, en se servant d’une vieille chanson d’ailleurs démodé : les FDLR. Au delà de l’occupation de la localité de MURAMBI (Territoire de NYIRAGONGO) depuis fin 2013, occupation toujours dénoncée par notre Structure, l’armée rwandaise s’est décidée d’attaquer vers 6h30 le matin de mercredi 11 juin courant la position des Forces Armées de la RDC à KANYESHEJA, dans la localité de KABAGANA, Groupement de BUHUMBA, en Territoire de NYIRAGONGO, dans l’objectif d’occuper la colline stratégique de KANYESHEJA et de poursuivre son occupation sur l’ensemble du Territoire. Avant que la RDF n’extériorise formellement ses griffes mercredi dernier, la Société Civile du Nord-Kivu notait déjà des signes avant coureurs attestant le Pays de Mille Coline s’apprêtait à surprendre.

Tenez :

En date du 15 mai 2014, une réunion qui s’est tenue discrètement par les Caciques du régime KAGAME à RUSURA, District de RUBAVU (Rwanda) à la frontière rwando-congolaise, proche des localités CHABWATO (en Groupement KIBATI) et KABAGANA II ou encore KANYESHEJA (en Groupement de BUHUMBA).

A l’issue de cette messe noire, les localités RUSURA, RUGESHI et RWASHUNGWE et BUTAKA (District de Rubavu) ont été érigées en zone rouge et choisies pour abriter les troupes de la RDF devant servir de première ligne d’attaque contre les FARDC postées sur la zone frontalière dans les Groupements BUHUMBA, KIBUMBA et KIBATI (Territoire de NYIRAGONGO). La population rwandaise habitant ladite localité a été relocalisée de force dans le camp de MUDENDE et ailleurs. Pour contraindre les paysans qui ont résisté à la décision de KIGALI, l’adduction d’eau a été coupée par les autorités jusqu'à ce jour pour que ces derniers soient dans l’incapacité de tenir tête.

Le 25 mai dernier, quatre véhicules transportant les militaires, dont 3 Camions avec à leur bord des RDF et 1 camion des ex-M23, ont débarqué vers 16h00 locales sur: - La Colline BONDI (à BUSASAMANA vers CHANZARWE) en District de RUBAVU (Rwanda) ; et

- La Colline BUGESHI (allant vers le volcan de KARISIMBI à la 7e piste) ;

Une unité des Forces Spéciales rwandaise venue de KANOMBE est aussi déployée sur la colline de HEHU toujours au Rwanda, à diagonal avec la localité KASIZI (Groupement KIBUMBA, Territoire de NYIRAGONGONGO);

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En ces jours, plusieurs matériels de guerres sont déployés le long de la frontière par l’armée du RWANDA. Des minutions sont déposées à KASIZI (du Rwanda), à l’endroit appelé MUTOVU (KURI MBAGO), à coté de l'Eglise METHODISTE, à 200m de la localité KITOTOMA, en Groupement de BUHUMBA ;

Jeudi, le 22 Mai 2014, (à 20 h00) plus de 400 militaires RDF sont entrés en RD Congo à partir de la 7e Piste de NJERIMA, en Groupement de KIBUMBA (à face des Bambous, dans le Parc National de Virunga); ils avaient été surpris par nos FARDC en patrouille à KABARA (c’est à l'intersection des volcans KARISIMBI et MIKENO) où ils ont abandonné dans leur fuite leurs vivres, carburant et autres effets, freinant ainsi leur avancée ;

Il y a peu, nous avons appris le déploiement à KURIBUTAKA (Rwanda) d’un Bataillon-RDF commandé par le Colonel ex-M23 INNOCENT ZIMURINDA, à la frontière de KASIZI en perspective des prochains assauts et de l’occupation du Groupement de KIBUMBA, en Territoire de NYIRAGONGO (Nord-Kivu/RDC).

Nous déplorons toute cette barbarie dont l’issue est la déstabilisation permanente de la région, le bain de sang quotidien n’épargnant pas de civils innocents.

Et par cette occasion justement, nous dénonçons la tentative d’assassinat de notre brave Collègue, Mr JEAN CLAUDE MAMBO KAWAYA, le Président de la Société Civile du Territoire de NYIRAGONGO, qui a failli perdre sa vie vers 14H, mercredi dernier à KANYESHEJA, n’eut été l’action courageuse des vaillants combattants FARDC qui ont réussi à l’arracher des mains de l’ennemi, bien qu’ il s’en soit tiré blessé. Dans le même ordre d’idée, nous annonçons que l’autre collègue qui était avec lui en ce lieu, Mr Emmanuel MUHIMA ABBAS, Coordonnateur du Réseau d’Actions Citoyennes pour la Démocratie (RACID) au Nord-Kivu est porté disparu. Pour le dernier cas, nous alertons nos Partenaires du Gouvernement, de la MONUSCO et de la CIRGL afin qu’il soit retrouvé. Au cas où il est mort, que sa dépouille soit ramenée au pays et que l’Etat rwandais en soit tenu responsable.

Ce qui fâche d’avantage, c’est le stratagème utilisé par la RDF en simulant le cortège de la CIRGL, en empruntant les véhicules ressemblant ceux du MCV/CIRGL pour approcher et tirer sur les Officiers et les Animateurs de la Société Civile, non armés et en attente de la délégation de la CIRGL à KANYESHEJA (mercredi vers 14H). N’eut été l’expérience des FARDC les dégâts seraient insupportables ; hors c’est dans ce contexte qu’a disparu notre Collègue Emmanuel.

Pour clôturer ce point, le récent massacre ayant couté la vie à plus ou moins 38 personnes, la nuit du 05 au 06 juin courant, à MUTARULE, dans la plaine de la RUZIZI, en Territoire d’UVIRA au SUD-KIVU ainsi que les expulsions massives des Congolais de BRAZZAVILE après rencontre SASOU NGOUESSO-KAGAME ne nous ont pas laissés indifférents. Tous ces actes ignobles sentent l’odeur de l’agression voilée et dénotent de la conspiration de la déstabilisation. Nous en appelons au Gouvernement Congolais et à toute la population à plus de vigilance.

II. DU PROCESSUS ELECTORAL EN COURS :

Tous nous le remarquons, le Calendrier Électoral publié par la CENI il y a peu, a suscité des tollés dans les milieux politiques et même au sein d’une certaine Société Civile. Dans tous les cas, le vœu de toute la population congolaise c’est l’organisation des élections démocratiques et transparentes dans le délai constitutionnel. Pour bon nombre des Congolais, la logique voudrait que l’on parachève ce qui a été débuté en 2011 d’abord, c’est à dire clôturer avec les élections provinciales avant d’entamer les autres scrutins. Cela ferait qu’on en finisse avec les Assemblées provinciales, le Sénat et les exécutifs provinciaux illégitimes. Etant donné que la CENI avance un problème des moyens financiers, raison du reste légitime pour mener à bien tout le processus électoral, nous ne voudrions pas soutenir ceux qui rejettent à bloc le calendrier de la CENI sans apporter la moindre alternative pour contourner les défis. Pour ce qui

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nous concerne, nous proposons une alternative : nos Coordinations respectives appellent tous les Congolais à se cotiser pour mobiliser les moyens financiers avant décembre 2014, en sorte que toutes les autres élections se déroulent en 2015, à l’exception des présidentielles et législatives nationales qui doivent être tenues en 2016.

Nous allons initier l’opération ‘J’aime les Élections transparentes et démocratiques’, consistant à l’ouverture d’ici juillet par la Société Civile dans chaque Province et à Kinshasa des comptes où chaque congolais du pays comme de la diaspora devra loger au moins l’équivalent d’1 dollar, tel qu’il a été fait pour les FARDC en guerre contre le M23 au Nord-Kivu. Ce que nous allons mobiliser, ajouté à ce que consentiront le Gouvernent et la Communauté Internationale nous permettra de relever le défi et organiser les élections dans le délai et les conditions qui rassurent tout le monde.

III. DE LA POSITION DE NOS COORDINATION FACE AU PROJET DE REVISION CONSTITUTIONNELLE

D’ores et déjà, nous tenons à souligner que nos Coordinations ne sont pas opposées à toute révision Constitutionnelle ne touchant pas l’article 220 de l’actuelle Constitution (les dispositions verrouillées). Si c’est le mode de scrutins qui peut faire objet de cette révision, les Sociétés Civiles de nos Provinces respectives souhaitent que le vote des Gouverneurs, des Députés Provinciaux et Nationaux ainsi que des Sénateurs soit en mode direct. Cela en vue de renforcer la légitimité des Elus et rendre les Dirigeants plus redevables devant la population.

IV. DES MENACES CONTRE LES ANIMATEURS DE LA SOCIETE CIVILE DU NORD-KIVU C’est avec très grande indignation que nous avons appris des actes d’humiliation dont a été victime notre Collègue THOMAS D’AQUIN MUITI, Président de la Coordination Provinciale de la Société Civile du Nord-Kivu de la part du Commissaire Supérieur JOSE MBANGI IZAKENTSHORA, Commandant de la Police District de GOMA. Nous réitérons et partageons la position des Forces Vives du Nord-Kivu, selon laquelle par cet acte l’auteur de ce forfait vient de se déclarer personne non grata à l’endroit de la population du Nord- Kivu. En vue de donner le temps nécessaire aux Autorités Provinciales et Nationales qui avaient promises sanctionner ledit Officier, les Coordinations de Sociétés Civiles d’autres Provinces ont suggéré que la Coordination sœur du NORD-KIVU observe une semaine avant de débuter la série des Journées Villes mortes exigeant le départ forcé au cas où cela ne serait pas fait ni de lui-même ni par sa hiérarchie. Ce délai va jusqu'à dimanche.

Si l’homme n’est pas bougé, toute la Société Civile Congolaise se mobilisera pour la cause, lundi prochain.

Par ailleurs, les Coordinations Provinciales de la Société Civile en RDC considèrent de menaces ouvertes le Communiqué des FDLR No 02/PP/JUIN/201, du 08 juin 2014, avec pour objet : OMAR KAVOTA COMBAT LES DROITS DE L’HOMME AU LIEU DE LES DEFENDRE, dans lequel ils s’écharnent contre le Vice-président et Porte-parole de la Société Civile du Nord-Kivu, à la suite de ses interventions du 07 juin courant sur la BBC dans lesquelles il avait soutenu que le vœu de la population c’est la relocalisation de ces rebelles vers leur pays d’origine.

Nos Structures invitent les FDLR de respecter la liberté d’expression garantie par la Constitution et les lois du pays et mettent en alerte le Gouvernement Congolais, la CIRGL, la SADEC, l’ONU, l’Union Européenne, les USA et les autres partenaires face à cette situation.

(Il faut rappeler que les élections de novembre-décembre 2011 ont donné des résultats qu'une personne avisée, réfléchie, d’esprit libre et critique devrait considérer comme nuls, donc sans gagnant. La suite aurait dû être l'annulation pure et simple, des enquêtes sérieuses pour déterminer les causes et origines des irrégularités, qu’on en tire les conséquences quant aux futures élections. Il aurait dû y avoir une protestation générale des démocrates de tous les partis, car un démocrate ne saurait accepter que son candidat gagne par la fraude, la corruption et le mensonge. Au lieu de quoi on n’a assisté qu’à des élucubrations pour défendre la victoire « officielle » de JKK, et à d’autres

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élucubrations pour défendre celle, tout aussi hypothétique, de Tshisekedi.

Les élections de 2011 avaient été organisées, tout comme celles de 2006, en faisant voter un « corps électoral inconnu », faute de recensement préalable de la population. Ce fait à lui seul suffirait à en « plomber » gravement la crédibilité. Elles ont, par-dessus le marché, été entachées de fraudes et de manipulations à un point tel qu’elles ont donné des résultats qui, en réalité, sont encore inconnus1. Toute autorité prétendue ne relève plus que de la force, de l’intimidation, d’un coup d’état de fait. Le principal ressort de ce coup d’état consiste à progresser, comme si de rien n’était, dans les tâches qui suivent normalement une élection et à mettre le pays et le monde devant le fait accompli. Malumalu, principal responsable de cette absurdité d’élections sans recensement préalable de la population, a été remis à la Présidence de la CENI, ce qui promet encore de beaux jours à l’avenir ! NdlR)

Presse et documents internationaux

Il convient de signaler que, ce samedi, il y a un supplément spécial (concernant surtout l’époque coloniale) sur le Congo dans la Libre, voir http://www.micmag.be/les- dossiers/belgique-rwanda-congo-la-memoire-qui-flanche/belgique-rwanda-congo-la- memoire-qui-flanche

Terreur à Kavumu: des fillettes aussi sont violées Blog de Colette Braeckman - 10 juin 2014

Kavumu, Sud Kivu - Recroquevillée dans les bras de sa maman, la petite Nema, 4 ans, ne sourit même pas à sa poupée préférée. Le regard vide, elle ne réagit pas lorsque les infirmières de l’hôpital Panzi l’emmènent puis la plongent dans l’anesthésie. Quelques instants plus tard, elle n’est plus qu’un corps minuscule dissimulé sous une toile verte, tandis qu’une mince échancrure laisse apparaître des chairs déchirées, informes, qui s’échappent par le vagin, ou par l’anus, on ne sait plus, puisque tout se confond dans un orifice sanguinolent. Le docteur Mukwege, médecin chef de l’hôpital Panzi, au sud de Bukavu, en a vu d’autres, et son ami belge, le Docteur Guy-Bernard Cadière, qui a passé une semaine à ses côtés avec toute son équipe de l’hôpital Saint Pierre, ne sont pas des novices. Mais avant de promener la mince caméra de la laparoscopie entre les chairs tuméfiées, avant de tenter d’opérer, de recoudre, avec le soutien d’images qui se reproduiront sur un écran placé en face d’eux, les chirurgiens de l’extrême s’accordent quelques instants de fureur. « Y a-t-il encore des hommes dans ce pays, capables d’empêcher de telles horreurs ? » laisse échapper Mukwege tandis que Cadière insiste : « j’ai promis une photo à la maman, elle croit que l’uterus de sa fille a été arraché… » Alors qu’avec des gestes tendres et précis, les deux médecins mesurent la profondeur de la plaie, la rage les reprend :les violeurs ont pénétré la gamine avec une telle violence que le bassin apparaît, que des points d’infection ont détruit les tissus… Avec une précision de dentellière, les deux hommes se relaieront pour nettoyer, suturer, recoudre mais, les larmes aux yeux, ils seront forcés de conclure que si la petite vivra, elle ne donnera jamais la vie.

Indigné, le Docteur Mukwege avait prévu de se rendre le lendemain à Kavumu, à 35 km de Bukavu, à la tête d’une délégation de « V Men », des hommes portant vêtements noirs et T shirts cerclés de rouge, bien décidés à protester contre l’incompréhensible épidémie qui ravage la paisible localité voisine de l’aéroport, d’un camp militaire et d’une base onusienne : depuis le début de cette année, quinze fillettes de moins de cinq ans

1 Les fraudes les plus importantes ayant eu lieu au niveau des centres de compilation, on ne pourrait se rapprocher de la « vérité des urnes » qu’en se référant aux PV des bureaux de vote, dernière opération publique et vérifiée par des témoins. Les chiffres de la CENI ne s’accompagnaient pas de ces PV, les chiffres publiés par l’UDPS, non plus. L’Eglise n’a jamais publié les résultats partiels constatés par ses observateurs malgré cette déclaration du Cardinal Laurent Monsengwo, archevêque de Kinshasa : « Les résultats publiés ne sont conformes ni à la justice ni à la vérité “. On n’a donc que des résultats dont la crédibilité est nulle. Les législatives ont été dignes de la présidentielle, sinon pires. Mais la CSJ a entériné les résultats de la présidentielle et des législatives. Le temps s’est écoulé, les résultats des élections demeureront à jamais inconnus.

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ont été emportées durant la nuit, violées et laissées pantelantes dans les champs de manioc ou même dans le jardin de leurs parents !

Lorsque le petit cortège venu de Panzi atteint la salle communale, déjà remplie d’hommes et de femmes très agités, un homme portant une parka verte se porte au devant des visiteurs. Les mains en avant, sur un ton presque atone, M. Kasigwa raconte que chez lui aussi, cette nuit même, le malheur a frappé : « alors que je dormais profondément, j’ai entendu, vers 5 heures du matin, ma cadette de 7 ans qui pleurait dans la cour. Je me suis aperçu que la porte des parents avait été bloquée par une pierre, et les autres enfants sont alors venus nous ouvrir. La petite Cikuru, du sang entre les jambes, m’a raconté qu’au milieu de la nuit, alors qu’elle dormait dans la même pièce que ses quatre aînés, un inconnu l’avait emportée dans ses bras et, dans un champ voisin, l’avait pénétrée violemment. Après qu’il ait disparu, elle se traîna jusqu’à la maison, où tout le monde dormait encore… »

Couchée en chien de fusil sur un lit du centre de santé de Kavumu, attendant l’ambulance qui l’emmènera à Panzi, la nouvelle victime des violeurs a le même regard vide que Nema, tourné vers un cauchemar intérieur qui risque de la hanter sa vie durant.

Et voilà une autre vie détruite, une de plus…

C’est plus que ce que les habitants de Kavumu ne peuvent supporter. Alors que les « V men » dont de nombreux médecins de Panzi, venus avec le Dr Mukwege, ainsi que les notables-le procureur, le chef de la police, le chef de la zone- assurent qu’ils n’ont pas d’explication et exhortent les habitants à dénoncer les suspects, à refuser les éventuels arrangements à l’amiable (une vache pour prix du silence…), à ne pas faire justice eux- mêmes, hommes et femmes se pressent pour prendre la parole au micro.

Personne ne comprend : se trouve –t-on en présence d’un rite fétichiste, qui dicterait de violer des gamines de moins de cinq ans pour s’assurer argent ou pouvoir sexuel ? Le village serait- il visé par des dépravés sexuels, des hommes rendus fous par l’abus de ces alcools frelatés venus d’Ouganda, assailli par des démobilisés qui campent autour du camp militaire et qui, après avoir connu et commis les horreurs de la guerre, ne savent plus que faire de leur vie ?

Alors que le procureur plaide sa propre cause et implore ceux qui savent quelque chose de livrer leur témoignage, les femmes se font menaçantes : elles crient qu’ici, en payant cent dollars on peut être acquitté de tout. Mais surtout, elles interpellent les hommes, dénoncent leur impuissance et menacent de faire la grève du sexe.

Lorsque le Dr Mukwege prend la parole, il demande, ne fois encore : « où sont les hommes, où sont les Congolais, où sont les valeurs de ce pays ? L’objectif de ceux qui vous frappent est l’anéantissement de toute une communauté… »

Il est vêtu de noir, il fait de grands gestes de pasteur, mais sa voix tremble lorsqu’il avoue :« je suis gynécologue depuis plus de trente ans, mais ça, je ne l’avais jamais vu…

» Pratique, concret malgré son désespoir, il harangue ses compatriotes en swahili : « mettez vous ensemble, organisez vous, faites des rondes. Chacun d’entre nous a la responsabilité de protéger les enfants de tous.. » Et il promet : «nous n’allons pas nous taire, il faut que cela cesse… »

Au nom des militaires, le colonel Beker adjure la foule de ne pas se diviser, de respecter le droit, de ne pas se lancer dans les vengeances individuelles mais il s’engage à la vigilance et promet que des patrouilles mixtes seront organisées, mêlant civils et forces de l’ordre, que des sifflets seront distribués…

Le Sud Kivu a connu les guerres à répétition, les invasions, les combats, le pillage de ses ressources. Aujourd’hui que les Interhahamwe rwandais ont reculé vers l’extrême sud de la province et que les groupes armés rendent les armes les uns après les autres, ce qui s’installe à Kavumu et peut-être ailleurs, c’est une terreur de proximité, magique et effroyable, qui frappe systématiquement des gamines de moins de cinq ans. Les limites de l’horreur auraient elles à nouveau reculé ?

Violents échanges de tirs entre les armées du Congo et du Rwanda Blog de Colette Braeckman - 11 juin 2014

Alors que la situation était stabilisée au Nord et au Sud Kivu depuis novembre dernier, de nouvelles violences viennent de rappeler la fragilité de la paix. Dans le territoire de

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Nyiragongo, au nord de Goma, des tirs ont été échangés jeudi matin entre des militaires congolais et leurs voisins rwandais. Selon le lieutenant-colonel Olivier Hamuli, porte parole de l’armée congolaise au Nord Kivu, « des soldats rwandais ont franchi la frontière vers 5 heures du matin et enlevé un de nos militaires. Nos troupes ont réagi avec force et les Rwandais ont été repoussés chez eux. »

Selon un observateur militaire présent sur les lieux, dès les premiers coups de feu, une délégation militaire congolaise a pris contact avec les forces de défense rwandaise mais ces dernières, au lieu de reculer, auraient envoyé des renforts et occuperaient une localité du côté de Kibumba, en territoire congolais. Ce témoignage est confirmé par la société civile de Goma, dont un membre a été blessé d’une balle dans l’épaule.

Dans le contexte actuel de tels incidents ne peuvent être pris à la légère. En ce moment en, effet, au Nord comme au Sud Kivu, on assiste à la reddition de centaines de combattants hutus membres des FDLR (Forces démocratiques pour la libération du Rwanda), présents dans la région depuis 1994. Talonnés et menacés tant par l’armée congolaise que par la Brigade d’intervention spéciale de la Monusco, ces hommes, des combattants aguerris, ont choisi d’autres tactiques : les uns ont publiquement rendu leurs armes, entre autres au cours d’une cérémonie qui a eu lieu au Sud Kivu, à 110 km au sud de Bukavu, d’autres ont accepté d’être relocalisés dans d’autres provinces du Congo, d’autres encore auraient entamé un mouvement de repli en direction du Katanga.

Cette relocalisation à Irebu, dans l’Equateur, de combattants aguerris, réputés pour les massacres commis contre les Congolais, est très mal acceptée par la société civile locale : des députés originaires de la province de l’Equateur redoutent que la présence de ces hommes, même désarmés, n’accentue l’insécurité. A Goma, un défenseur des droits de l’homme a été blessé par la police alors qu’il soutenait une manifestation de femmes congolaises, qui exigeaient que les FDLR soient désarmés et ramenés au Rwanda.

Du côté du Rwanda, on soutient officiellement que tous les opposants, armés ou non, se trouvant à l’extérieur du pays devraient rentrer au pays, affronter éventuellement la justice puis être réinsérés. Mais il est évident que de tels retours, s’ils se confirment, représentent des risques à la fois sécuritaires et politiques. La situation sur la frontière congolaise suscite la nervosité de Kigali où l’on redoute des infiltrations et la perspective d’un « dialogue politique » avec les FDLR, suggérée par certains pays africains comme la Tanzanie, est catégoriquement écartée. En outre, Kigali accuse souvent les forces congolaises et même la Brigade d’intervention africaine (Tanzanie, Afrique du Sud, Malawi) d’avoir enrôlé des combattants hutus et redoute manifestement un coup fourré…

Par ailleurs l’émotion est toujours vive au Sud Kivu, dans la localité de Mutarule, où une attaque d’hommes non identifiés, mais soupçonnés d’être des Tutsis Banyamulenge, a fait 36 morts et 24 blessés parmi les civils. Ici aussi des rivalités entre autorités coutumières ou des conflits portant sur le bétail ou la terre ont été évoqués mais cette tuerie s’inscrit également dans un contexte politique tendu

Révision constitutionnelle: l’opposition craint le maintien au pouvoir de Kabila RFI – 12 06 14

Après l’annonce d’un projet de révision constitutionnel, en RDC, l’opposition craint que le président Joseph Kabila ne cherche à se maintenir après la fin de son mandat, en 2016.

Le gouvernement évoque un « procès d’intention » et assure qu’il s’agit de modifications techniques destinées notamment à faire des économies sur l’organisation des scrutins.

En RDC, les ministres ont annoncé avoir adopté un projet de loi pour réviser la Constitution et permettre l’organisation des élections à venir. L’idée est de modifier la Constitution pour se mettre en conformité avec une autre décision prise en conseil des ministres : celle d’adopter trois lois pour organiser les élections locales, provinciales et la présidentielle. Un projet assez technique, et surtout, très sensible, comme tout ce qui touche à la Constitution en RDC.

Le texte du projet de révision ne prévoit pas de modification de l’article 220, qui verrouille, entre autres, le nombre de mandats du président de la République. Il n'y aura pas de modification, non plus, du mode d’élection du président, qui reste au suffrage universel direct. Voilà ce qui devrait ne pas changer avec cette réforme de la

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Constitution, assure le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende.

Sénateurs et députés provinciaux seront élus au suffrage indirect

Par contre au moins deux articles vont être modifiés : ceux qui portent sur le mode d’élection des sénateurs et des députés provinciaux, qui seront désormais élus au suffrage universel indirect par des élus locaux. L’argument du gouvernement est financier, l’idée étant que des élections indirectes coûtent moins cher à l’Etat que de consulter tous les électeurs du pays.

Cette réforme ne devrait donc pas avoir d’impact sur un éventuel report de la présidentielle en 2016, assure le gouvernement. Mais, du côté de l’opposition, les inquiétudes sont tenaces. Le gouvernement prévoit-il d'autres modifications constitutionnelles ? Pour l'opposition, le flou demeure et elle estime de pas avoir obtenu de réponse satisfaisante à cette question jusqu’à maintenant.

Enfin, certains craignent que d’organiser trois scrutins distincts ne permette de repousser une échéance électorale plus facilement. A l’issue des élections locales, en 2015, l’Etat pourrait dire qu’il n’a pas les moyens d’organiser la présidentielle, et le président pourrait alors rester au pouvoir plus longtemps. Le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende, s’est voulu rassurant mardi, en dénonçant un « procès d’intention » de la part de l’opposition.

Tous contre les violences sexuelles BBC - 10 juin, 2014

Des milliers de personnes sont invitées à participer à un sommet contre les violences sexuelles, le plus grand rassemblement du monde sur la question, co-parrainé par le chef de la diplomatie britannique William Hague et l'envoyée spéciale de l'ONU Angelina Jolie.

Parmi les délégués à Londres, figurent plusieurs dizaines de personnes originaires de l’est de la RDC où le problème des violences sexuelles a pris des proportions dramatiques.

"Mon enfant de 8 ans a été violé par un voisin, les populations l’ont surpris et l’ont emmené à la police mais il a payé pour se libérer et quand il a su que nous étions ici à Goma, il a recommencé à nous menacer", a témoigné une congolaise qui pense que pour éradiquer les violences sexuelles en RDC, il faut poursuivre les auteurs. "Si tous les auteurs sont poursuivis dit-elle, ça règle le problème parce que quelqu’un viole aujourd’hui et demain il mange avec sa victime." "Moi j’avais 12 ans quand j’ai été violé", en témoigne une autre, ajoutant que pour mettre fin aux violences sexuelles, il faut augmenter la sensibilisation des hommes à travers la radio.

Bien qu’elles soient considérées comme des crimes de guerre, les violences sexuelles continuent en toute impunité selon la plupart des victimes qui ont souffert du viol, de tortures sexuelles et d'autres formes de violence dans les zones de conflit. De la République démocratique du Congo au Soudan du Sud, plusieurs victimes peuvent témoigner des horreurs qu'elles ont subies.

"Je trouve que le thème est très fort, il est très touchant mais en 2 jours pour plus de 3000 personnes, j’ai comme l’impression qu’on ne va pas atteindre les objectifs parce que c’est sûr qu’on n’aura pas le temps de discuter", a regretté Prisca Bwihangane, une avocate a l'american Bar association.

Ce mardi, débutent 4 jours de discussions intenses entre des ministres, des activistes des droits des femmes, des ONG et des particuliers à Londres qui veulent mettre fin au fléau.

"Je pense que le véritable problème que nous avons est de savoir comment transformer les résolutions des Nations Unies en solutions", a plaidé Zainab Hawa Bangura, Représentant spécial de l'ONU pour les violences sexuelle dans les conflits.

Elle a soutenu que "des actions doivent être entreprises sur le terrain dans les pays où les violences sexuelles ont été perpétrées et que les victimes ne doivent rien payer à l’Etat qui doit établir les besoins et poser des actes concrets."

En Côte d’ivoire où une crise postélectorale a engendré des milliers de morts, plusieurs centaines de femmes ont également été violées ou ont subi des violences sexuelles.

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Dans la région de Daloa où une soixantaine de victimes ont été recensées, les procédures judiciaires suivent leur cours mais à un rythme relativement lent selon les proches des victimes.

"Il faut comprendre qu’il y’a eu l’enquête judiciaire en même temps que la commission vérité dialogue et réconciliation qui prenait en compte toute les victimes de la crise postélectorale et donc avec des relents politiques et ça traîne", a précisé Ouattara Ben Yaya, magistrat et responsable à Daloa du mouvement ivoirien des droits de l’Homme.

Il a également expliqué qu’en Côte d’ivoire, les viols font l’objet de crimes qui doivent être jugés devant des cours d’assises.

RDC/élections : l'UE espère un "véritable dialogue" pour créer la "confiance"

AFP 13/06/14

La Mission de suivi électoral de l'Union européenne a appelé vendredi à un "véritable dialogue" en République démocratique du Congo afin de créer un climat de "confiance"

entre toutes les parties impliquées dans les élections.

Il est nécessaire d'"instaurer un véritable dialogue", a déclaré à l'AFP la députée européenne Mariya Gabriel, à la tête de la délégation qui séjourne à Kinshasa depuis une semaine. "Un dialogue qui soit régulier, qui soit ouvert, qui soit inclusif. Un dialogue qui permettra d'avoir un consensus sur les décisions qui sont prises, et une fois que le consensus est à la base des décisions, c'est la confiance qui prend la surface", a-t-elle précisé.

Dans une table ronde vendredi, la délégation a présenté des recommandations préliminaires pour favoriser des élections apaisées: en 2011, la présidentielle et les législatives avaient été très critiquées par des observateurs locaux et étrangers, dont ceux de l'UE. L'opposition avait rejeté les résultats donnant vainqueur le président sortant Joseph Kabila et les partis qui le soutiennent.

Face à cette crise, une nouvelle Commission électorale nationale indépendante (Céni) a été mise en place, mais l'opposition doute de l'indépendance de son chef, l'abbé Apollinaire Malu-Malu.

La date des élections locales sont fixées en 2015, mais celles des autres scrutins n'ont pas encore été arrêtées - dont la présidentielle, prévue en 2016 et à laquelle M. Kabila ne pourra pas se présenter, selon la constitution actuelle.

Lundi, le Conseil des ministres a adopté des projets de révision constitutionnelle et de nouvelles lois électorales. Il a souligné, sans plus de précision, que seuls "quelques articles" de la loi fondamentale seront concernés. Cependant, l'opposition soupçonne un complot pour maintenir M. Kabila au pouvoir après 2016.

Outre l'ouverture d'un dialogue, la Mission de l'UE "encourage" notamment la "publication d'un calendrier électoral complet, consensuel et assorti d'un budget détaillé". La semaine dernière, des envoyés spéciaux internationaux et l'ONU avaient aussi appelé à publier un calendrier global.

© CongoForum, le samedi 14 juin 2014

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