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Politique Politique

- Le Président Joseph Kabila procède à l’ouverture de la 3ème session de la Conférence des gouverneurs de province

- Sénat : adoption du calendrier de la session ordinaire de mars 2013

- La concrétisation du Plan national genre recommandée par le Groupe thématique droits de la femme

Société – Culture & Santé Société – Culture & Santé

- La reconnaissance légale des radios de proximité du Congo réclamée par la FRPC

- 6.327 cas de choléra enregistrés au Katanga depuis le début de cette année

Provinces Provinces

- Le gouvernement du Katanga préoccupé par les coupures du courant électrique - La police de proximité pour un partenariat avec les institutions

d’enseignement supérieur de Matadi Economie

Economie

- Les cadres de la Direction générale des impôts initiés aux innovations du système OHADA

CHRONIQUE CHRONIQUE

- Des relations fructueuses entre Kinshasa et Tunis Sports

Sports

- La Libye, un gros morceau pour la RDC en éliminatoires de la Coupe du monde de football, déclare le sélectionneur Claude Le Roy

DOCUMENTS DOCUMENTS

- Ordonnance n°13/006 du 13 mars 2013 portant nomination des membres du conseil d’administration de l’Institut national de préparation professionnelle "INPP" en sigle..P.19 - Ordonnance n°13/007 du 13 mars 2013 portant nomination des membres

de la direction générale de l’Institut national de préparation professionnelle, « INPP » en sigle

Le Président Joseph Kabila procède à l’ouverture de la 3ème session de la Conférence des gouverneurs de province

Kananga, 19/03 (ACP)- Le Président de la République, Joseph Kabila Kabange, a présidé, lundi, à Kananga, chef-lieu de la province du Kasaï occidental, les travaux d’ouverture de la 3ème session de la Conférence des gouverneurs, conformément aux dispositions de la constitution portant organisation et fonctionnement de la Conférence des gouverneurs en République Démocratique du Congo.

Le Président Joseph Kabila entouré des gouverneurs de province

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La 3ème Conférence des gouverneurs a pour thème : « la cohésion nationale dans l’unité ». Elle a notamment pour sous-thèmes : Situation sécuritaire et développement des provinces ; mise en œuvre effective de la décentralisation et la poursuite du cycle électorale. Ce thème, qui répond au besoin de la cohésion nationale, tel que voulu par le Président de la République, va également réaffirmer la détermination du gouvernement central et des provinces d’aller jusqu’au bout avec le processus de la décentralisation et celui de la démocratisation pour le besoin de la population congolaise. Les préoccupations des provinces exprimées au cours des deux sessions antérieures se recoupent en insuffisance des éléments de la police dans toutes les provinces; la recrudescence des conflits de pouvoir coutumier; la persistance des barrières et autres tracasseries sur les voies de communication; l’insuffisance des tribunaux de paix; l’insuffisance des mission d’itinérance des gouverneurs de province dans leurs juridictions respectives; l’insuffisance des lois de mise en œuvre de la décentralisation et absence de vulgarisation des lois existantes; le faible taux de desserte en eau potable et électricité; l’inexistence du budget d’investissement des provinces et la retenue de 40% non encore prise en compte. Pour sa part, le gouvernement central déplore la non-rétrocession aux entités territoriales décentralisées de leur quotité; les conflits à répétition entre les institutions provinciales et la mauvaise utilisation des fonds rétrocédés aux provinces. La Conférence des gouverneurs de province, rappelle-t-on, est une instance de concertation et d’harmonisation entre le pouvoir central et les provinces.

Elle a pour mission d’émettre des avis et de formuler des suggestions sur la politique à mener et sur la législation à édicter par la République, conformément à la constitution. La 3ème Conférence des gouverneurs, réuni autour du Chef de l’Etat, le Premier ministre; le vice-Premier ministre, ministre du Budget; le ministre de l’Intérieur sécurité, décentralisation et Affaires coutumières; le ministre des ITPR-urbanisme et Habitat; le ministre de l’Agriculture et Développement rural; le ministre des Ressources hydrauliques et Electricité, le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel et celui des Affaires sociales, solidarité nationale et Action humanitaire.

Le Kasaï occidental en diagonal

La province du Kasaï-Occidental dont le chef-lieu, Kananga, qui abrite depuis hier lundi la 3èm conférence des gouverneurs de province, est située au centre sud de la République Démocratique du Congo .Elle compte plus de 7 millions d’habitants dont 54 pourcent sont des adultes productifs, 45 pourcent de jeunes de moins de 15 ans et un pourcent des personnes du 3e âge. En outre, la population de cette province comprend 50,7 pourcent d’hommes. Le Kasaï-Occidental est composé de deux villes (Kananga et Tshikapa) et deux districts (Kasaï et Lulua) comportant chacun cinq territoires subdivisés en 53 secteurs et 3 chefferies (Bakuba, Ndengese et Yaelima)

Mosaïque des peuples

La culture du Kasaï-Occidental est riche et diversifiée à la fois. Elle est caractérisée notamment par l’art Kuba, Pende et Tshiokue ainsi que les aires culturelles luba – Kasaï, Mongo Sud-ouest, lunda, songye, etc.

cette entité administrative étant une mosaïque des peuples et des langues, sa population habitant sur une superficie de 168.216 Km² vit essentiellement des activités agricoles, de l’exploitation artisanale du diamant et de l’or, ainsi que de la chasse, la pêche et la cueillette (chez les pygmées). Elle œuvre dans l’informel par manque d’énergie électrique et de grande entreprises tant publiques que privées. Outre ses 13.918.000 hectares des terres cultivables, cette province compte 2.632 écoles publiques et privées, plus de 17 établissements supérieurs et universitaires et deux grands séminaires.

Son développement est conditionné surtout par l’électrification de la province ainsi que la réhabilitation des voies de transport et de communication (5733km) dont moins d’1 pourcent est asphalté. Cette province partage près de 1.000km de frontière avec la République sœur d’Angola.

Kananga : des masques historiques

La ville de Kananga, Chef-lieu du Kasaï-Occidental, a imprimé les marques historiques à l’échelon national. Il a abrité du 7 au 12 avril 1959 le premier congrès de huit partis politiques déterminés à défendre l’unité géographique du pays après l’indépendance. Elle a été choisie également pour l’élaboration de la première constitution référendum (11 avril 1964) ayant adopté l’appellation de « République Démocratique du Congo » et la devise Paix, Justice, Travail. La ville de Kananga a hébergé la plus célèbre Ecole centrale née de la fusion progressive des nombreuses écoles militaires éparpillées dans le pays. A côté d’elle a fonctionné aussi l’Ecole des cadets fermée en 1964 avant de réouvrir en 1969 sous le nom d’Ecole de Formation d’Officiers (EFO) de laquelle est née l’Académie Militaire.

Sénat : adoption du calendrier de la session ordinaire de mars 2013

Kinshasa, 19/03 (ACP).- Quarante neuf matières constituent le calendrier des travaux de la session ordinaire de mars 2013 du Sénat adopté, lundi, au Palais du peuple, au cours d’une séance plénière présidée par Léon Kengo wa Dondo, président de la chambre haute du Parlement. Parmi les nouvelle matières, il y a la validation des mandats des remplaçants des sénateurs décédés ou ayant choisi l’Assemblée nationale, ainsi que 6 projets de loi portant notamment statut des notaires, celui portant statut des huissiers de justice, la proposition de loi portant prévention, contrôle et réduction des armées légères et de petit calibre, et des munitions, à l’activité et au contrôle des établissements de crédit. Au cours de cette session ordinaire, les sénateurs, selon une exhortation du président Kengo wa Dondo, devront travailler avec « célérité » pour

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terminer la panoplie des matières dont encore 12 projets de loi de ratification. Les membres de la chambre haute examineront également le projet de loi modifiant et complétant la loi du 07 mai 2002 relative à la constitution, à l’organisation et au fonctionnement de la Banque centrale du Congo (BCC). Quatorze projets de lois autorisant l’adhésion de la RDC aux conventions, protocoles et accords tels que le projet de loi autorisant l’adhésion de la République Démocratique du Congo à la Convention relative à la réparation des dommages causés aux tiers suite à des actes d’intervention illicite faisant intervenir des aéronefs, signée à Montréal (Canada), le 02 mai 2009, seront passés au peigne fin. Parmi les arriérés législatifs, il y a des textes en cours d’examen au Sénat tels que le projet de loi sur l’enseignement national, les projets de loi portant régime des zones économiques spéciales, la proposition de loi portant principes fondamentaux relatifs au régime pénitentiaire.

D’autres textes sont en examen, à l’Assemblée nationale. Au chapitre du contrôle parlementaire, les membres de la chambre haute seront saisis du rapport de la commission d’enquête sur la Régie des voies aériennes (RVA) et sur la pollution à Moanda, au Bas-Congo. Il est prévu également l’audition du rapport synthèse national des rapports des vacances parlementaires et l’audition des rapports des missions. Toutes ces matières ont été réparties dans les commissions permanentes du Sénat.

RDC-Belgique : signature de huit conventions spécifiques d’un montant global de 56.783.179 Euros

Kinshasa, 19/03 (ACP).- Le ministre des Affaires étrangères, coopération internationale et Francophonie, Raymond Tshibanda et M. Jean-Pascal Labille, ministre belge de la Coopération au développement, des entreprises publiques, chargé des grandes villes, accompagné de l’ambassadeur du Royaume de Belgique en RDC, Michel Lastchenko, ont signé, lundi, à Kinshasa, huit conventions spécifiques dont le montant global s’élève. à 56.783.179 Euros. Ces conventions concernent plusieurs programmes à savoir : le renforcement des capacités organisationnelles par l’octroi de bourses de formation, l’appui au secteur semencier et de la production végétale et à la direction des Etudes et de Planification du ministère de la Santé, le renforcement du réseau électricité de la ville de Lubumbashi, appui à l’enseignement technique et la formation professionnelle au Katanga et l’appui au programme de développement agricole dans le district du Kwilu et du Kwango, au Bandundu. En décembre 2009, la Belgique et la RDC avaient signé le Programme indicatif de coopération pour la mise en œuvre des différents projets belgo-congolais, scellant le partenariat et l’avènement d’une ère nouvelle dans les relations de coopération entre la République Démocratique du Congo et le Royaume de Belgique. Dans son allocution, le chef de la diplomatie congolaise, Raymond Tshibanda a précisé que cette signature marque une ère porteuse d’espoirs, parce que fondée sur le respect mutuel des partenaires et par le souci constant de la pertinence et de l’efficacité dans le choix des priorités et de projets, mais aussi dans celui des modalités de mise en œuvre. Pour sa part, le ministre belge de la coopération au développement a réaffirmé l’engagement de son pays à accompagner la République Démocratique du Congo dans ses efforts de consolidation de la paix dans l’Est du pays et a salué la signature de l’accord cadre pour la paix dans la région des Grands Lacs signé le 24 février 2013, à Addis–Abeba. Le programme de visite du ministre belge de la Coopération en RDC, prévoit une visite de travail à Lubumbashi

Visite d’adieux de l’ambassadeur de Grande Bretagne

Arrivée fin mandat en RDC, Neil Wigan, ambassadeur de la Grande Bretagne en RDC, a été reçu, samedi, en audience par le ministre des Affaires étrangères, coopération internationale et Francophonie, à qui il a présenté ses adieux et s’est dit satisfait de son action en RDC. Le diplomate britannique a saisi cette occasion pour encourager le peuple congolais à l’unité et à lutter contre la pauvreté, peuple qui, a-t-il dit, l’a beaucoup marqué. La question sécuritaire dans l’Est de la RDC a été abordée durant cet entretien.

La situation sécuritaire dans l’Est de la RDC évoquée au ministère des Affaires étrangères Par ailleurs, le ministre Tshibanda s’est entretenu, en son cabinet de travail, avec Luc Hallade, ambassadeur de France en RDC. Les échanges entre les deux personnalités ont essentiellement porté sur la situation sécuritaire dans l’Est de la République Démocratique du Congo.

Ouverture du procès de l’ancien gouverneur de l’Equateur

Kinshasa, 19/03 (ACP)- L’ancien gouverneur de la province de l’Equateur, Jean Claude Baende, mise en accusation par l’Assemblée provinciale de ladite province, a comparu, lundi, devant la Cour suprême de justice, son juge naturel selon la constitution de la RDC. Devant cette haute juridiction qui a siégé en matière pénale au premier et dernier degré, le prévenu Baende doit répondre aux infractions de détournement des derniers publics, de haute trahison et d’outrage à l’endroit de l’Assemblée provinciale. A l’appel de la cause, le prévenu a comparu assisté de ses deux avocats. Tandis que l’Assemblée provinciale l’était par trois avocats. Après l’identification du prévenu Baende, la parole a été donnée à l’accusation (l’Assemblée provinciale) pour l’exposé de motif. Mais avant d’entrer dans le vif de l’instruction, la Cour a fait remarquer qu’elle est saisie par l’Assemblée provinciale et il ne s’agit pas d’un dossier ministère public, c'est-à-dire non instruit par le parquet. Dans ce contexte, la Cour a ensuite, fait remarquer, les faits reprochés au prévenu tel qu’exposés dans le dossier par l’accusation, ne déterminent pas les circonstances de temps et de lieu dans lesquels ils ont été commis. C’est pourquoi la Cour a concentré les débats sur les infractions de haute

Cérémonie de signature de huit conventions spécifiques entre la RDC et la Belgique

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trahison et celle de l’outrage, demandant ainsi aux élucidées à une meilleure compréhension. Quant aux faits de détournement, le prévenu estime ne pas y répondre puisqu’il n’a jamais été informé de ces infractions pour se défendre.

Le Rédacteur en chef du Desk/Internet de l’ACP victime d’une agression

Kinshasa, 19/03 (ACP).- Le Rédacteur en chef du Desk/Internet de l’Agence congolaise de presse (ACP), Gilbert Funga, a été agressé, vendredi, à 21 h00, par des bandits alors qu’il regagnait son domicile après le service, au quartier Mombele, dans la commune de Limete. Aussitôt arrivé non loin de chez lui, il a été cerné par des bandits munis des machettes, qui l’ont blessé au visage avant de lui arracher son sac, qui contenait des effets personnels : un peu d’argent et des documents importants. M. Funga qui a reçu par la suite le secours des jeunes de bonne foi du quartier, a été amené dans une formation médicale la plus proche où il est sorti avec quatre sutures après des soins anti inflammatoires. Son médecin exige, par ailleurs, des examens en radiologie. Gilbert Funga n’est pas le premier journaliste de l’ACP victime de ce banditisme urbain connu sous l’appellation de phénomène « Kuluna ». D’autres journalistes et agents de ce média public, avant lui, avaient subi ce genre de mésaventure et perdu des biens comme des téléphones portables et des salaires entiers, du fait des exigences de leur métier d’information qui les obligent à travailler non seulement tous les jours de l’année, mais aussi jusqu’à des heures avancées de la nuit , au service de la nation, bravant ainsi tous les dangers liés à l’insécurité créée par ce nouveau phénomène de banditisme urbain. L’ACP, l’un des trois médias officiels avec la RTNC et le RENATELSAT, était dotée de véhicules de reportage pour les journalistes et de transport pour le personnel technique et administratif d’appoint, qui les ramenaient en toute sécurité après le service. Aujourd’hui, l’ACP ne dispose d’aucun véhicule. Les journalistes réalisent leur travail à pied, mus par leur seul patriotisme et souvent dans des conditions les plus difficiles, afin de donner à l’opinion nationale et internationale l’information qu’elles attendent sur la marche du pays et de ses institutions. Le personnel de l’Agence en appelle à l’Etat propriétaire, représenté par le gouvernement, afin de doter l’ACP ne fut ce que d’un strict minimum pour son bon fonctionnement avant que le pire ne soit déploré.

L’administrateur directeur général de l’INPP place son nouveau mandat sous le signe de la continuité

Kinshasa, 19/03 (ACP)- L’administrateur directeur général de l’Institut national de préparation professionnelle (INPP), Maurice Tshikuya Kayembe, nommé par ordonnance présidentielle du 13 mars 2013, a placé son nouveau mandat sous le signe de la continuité de l’action entreprise. M. Maurice Tshikuya l’a déclaré, dimanche, à l’occasion d’une visite des agents et cadres de cet établissement public venus le féliciter, avant d’exhorter le personnel à redoubler d’efforts pour répondre aux attentes de la population en matière de développement des compétences. L’INPP doit relever le défi de la qualification professionnelle, en développant les compétences techniques et scientifiques de la population et des entreprises pour que la République Démocratique du Congo devienne un pays émergent, selon le vœu du Président de la République, Joseph Kabila Kabange, a dit le directeur général de l’INPP. Selon lui, le décollage de la RDC dépend de la mise en place des compétences techniques et scientifiques. Pour cela, l’INPP devra se déployer sur toutes les provinces du pays, avec des équipements et des formateurs de qualité dans le but de produire une main-d’œuvre de qualité. S’agissant de l’importation de la main-d’œuvre dans les entreprises minières et pétrolières en RDC, l’ADG de l’INPP a fait remarquer que le développement des compétences techniques et scientifiques de la population est une réponse à ce problème. Les pays qui se sont développés ont mis l’industrie au centre de leurs actions et l’industrie représentant ces personnes qualifiées ayant des compétences techniques et scientifiques capables de transformer la nature en richesses. Il a affirmé que la RDC ne deviendra riche que lorsqu’elle va créer un marché local de production et de consommation des intelligences, des compétences techniques et scientifiques, a conclu M. Tshikuya qui a rendu hommage au Président de la République et au gouvernement pour la confiance placée en lui. M. Maurice Tshikuya Kayembe est arrivé à la tête de l’INPP en novembre 2005.

La concrétisation du Plan national genre recommandée par le Groupe thématique droits de la femme

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Kinshasa, 19/03 (ACP).- La coordinatrice du Groupe thématique droits de la femme et violences sexuelles de la Maison des droits de l’homme du Centre Carter, Astrid Tambwe, a recommandé au ministère du Genre, de la Famille et de l’Enfant, la concrétisation du Plan national genre fixant les objectifs et les indicateurs de mise en œuvre de la représentation des femmes dans toutes les institutions ainsi que leurs échéances. Mme Tambwe, qui s’exprimait au cours de la journée de réflexion organisée en début du week-end par ce groupe, a également préconisé la redynamisation des structures d’appui du Plan national genre notamment la dotation institutionnelle d’AVIFEM (Agence contre les violences faites à la femme) et le FONAFEM (Fonds national pour la promotion de la femme). Elle a demandé aussi au ministère d’appuyer financièrement les ONG dans leurs activités de plaidoyer, de sensibilisation et suivi en matière d’application de la CEDEF (Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard de la femme). Au ministère de la Justice, Mme Tambwe a recommandé notamment l’accélération du processus d’installation de tribunaux de paix sur l’ensemble du territoire national, la mise en place d’un fonds d’indemnisation des victimes des violences sexuelles, la poursuite de la vulgarisation des lois sur les violences sexuelles. Et leur traduction en quatre langues nationales.

Pour sa part, la ministre du Genre, de la Famille et de l’Enfant, Geneviève Inagosi Bulo I. Kassongo, a appelé les femmes congolaises à s’impliquer davantage dans le processus de paix, car leur présence parmi les signataires de différents accords de paix est minime. Elle a invité les pouvoirs publics à associer les femmes dans tous les processus de paix car elles sont les premières victimes des conflits armés et des violences y afférentes. Le thème national intitulé « Ensemble contre la guerre et les violences faites aux femmes et aux filles, en consolidant la paix et la justice en RDC », a encore dit la ministre du Genre, est un choix porté par le gouvernement pour permettre une sensibilisation accrue sur la situation des violences faites à la femme en période de guerre. En ce qui concerne la mise en œuvre de la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard de la femme, elle a indiqué que son ministère développe toute une politique en vue d’assurer la conformité des lois nationales à cet instrument international. La ministre a ajouté que plusieurs réformes juridiques sont en cours, notamment le processus de révision du Code de la famille (qui contient des dispositions discriminatoires à l’égard de la femme), l’amélioration des lois sur les violences sexuelles ainsi que le processus d’adoption de la loi sur la parité homme-femme. Evoquant la question de la mise en œuvre de la Résolution 1325 du Conseil de Sécurité des Nations Unies, portant sur

« la femme, la paix et la sécurité », elle a rappelé que le gouvernement a adopté en 2010 un Plan d’action national pour son application, avec dix composantes ou thématiques et qu’un appel de fonds a été lancé, à l’issue de trois journées portes ouvertes sur cette résolution en octobre 2012, en vue de couvrir l’enveloppe de 59 millions de dollars estimée pour différentes actions et activités.

La reconnaissance légale des radios de proximité du Congo réclamée par la FRPC

Kinshasa, 19 /03 (ACP).- La Fédération des radios de proximité du Congo (FRPC) réclame la reconnaissance légale des radios associatives et communautaires, dans un mémorandum déposé lundi au ministère des Médias et au président du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la Communication (CSAC).

La FRPC demande la modification des textes légaux et règlementaires en intégrant des dispositions spécifiques relatives aux radios associatives et communautaires, la distinction entre celles-ci et les médias privés et commerciaux. Elle sollicite également la fixation d’un nouveau barème des taxes adapté au niveau des revenus des radios associatives et communautaires ainsi que la révision des conditions d’exploitation de la publicité commerciale avec une ouverture en leur faveur. La FRPC s’insurge contre les taxes exorbitantes dont les radios associatives et communautaires sont astreintes au même titre que les médias privés commerciaux. Elle demande que les droits d’exonération à l’importation soient accordés à ses membres en vue de leur garantir l’accès équitable aux équipements susceptibles d’améliorer la qualité de leur travail. La Fédération, qui regroupe plus de 450 radios associatives et communautaires à travers les onze provinces du pays, estime que les pouvoirs publics devraient plutôt encourager l’émergence de ce nouveau type des médias compte tenu de leur spécificité tout en indiquant qu’ils méritent un régime juridique particulier adapté à leur essence. Jean Bosco Bahala, président du CSAC, a encouragé l’initiative du comité de la FRPC et promis le soutien de son institution. Relevant l’importance de ces radios qui réalisent un travail énorme en matière d’éducation civique de la population de l’arrière-pays et de vulgarisation des programmes sur le développement rural, L’abbé Bahala a reconnu les difficultés auxquelles sont confrontés ces médias. « Le vrai développement d’un pays commence par la base », a-t-il dit. Les membres de la FRPC remettront mardi le même document au Président de l’Assemblée Nationale, Aubin Minaku.

Les membres d’une Ong affectés dans des travaux d’entretien routier à Watambolo

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Kinshasa, 19 /03 (ACP).- Plus d’une centaine de membres de l’ONG « Action communautaire pour le développement intégré » (ACEDI) ont été affectés dans les travaux d’entretien manuel et de réhabilitation de la route Etende-Konde-Djamba, long de 80 Km, dans le secteur de Watambolo, district de Sankuru, dans la province du Kasaï-Oriental, a annoncé lundi à l’ACP M. Jean-Paul Onakoy, coordinateur de cette organisation.

Il a indiqué que cet axe routier, devenu impraticable, handicape l’approvisionnement de la région en produits divers, notamment en denrées alimentaires. Les travaux consistent notamment à désenclaver le secteur de Watambolo, en vue de faciliter les échanges commerciaux et d’assurer le développement de la contrée. Appuyé par le ministère de l’Agriculture et Développement rural qui a remis des machettes, pelles, houes et râteaux, l’ACEDI envisage également de poursuivre les travaux sur l’axe Diowo - Okandjo, qui mène vers Lodja et Lomela. Il a, à ce sujet, sollicité l’aide du gouvernement pour parachever ce projet d’une grande utilité qui, selon lui, crée des emplois et stimule la population à produire pour satisfaire les besoins socio économiques.

Commémoration du 5ème anniversaire de la mort de Cyprien Rwakabuba Shinga

Kinshasa, 19 /03 (ACP).- La famille Rwakabuba Shinga a commémoré samedi, au cours d’une célébration eucharistique à l’église Ste Anne de Kinshasa, le 5ème anniversaire de la mort de Cyprien Rwakabuba, ancien homme politique, originaire du Nord Kivu. Dans son homélie, l’abbé Richard Lokombe a loué les qualités du disparu et mis l’accent sur le caractère fragile de la vie. « Nous sommes des pèlerins sur terre et nous sommes tous appelés à mourir un jour », a-t- il dit. Mme Maguy Rwakabuba, vice-ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel (EPSP) et présidente de l’Union de démocrates pour la concorde nationale (UDCN) a exprimé, au nom de la famille, sa gratitude envers tous ceux qui se sont souvenus de son défunt père. Ce dernier, a-t-elle rappelé, incarnait certaines valeurs dont l’humilité, l’altruisme, la solidarité, l’humanisme et la sagesse. M. Rwakabuba, décédé le 8 mars 2008 à Kinshasa, fut ministre, commissaire du peuple, sénateur, mandataire de l’Etat dans plusieurs entreprises publiques et a participé à la conférence de paix sur les Kivu, à Goma, en qualité de notable du Nord kivu, rappelle-t-on.

6.327 cas de choléra enregistrés au Katanga depuis le début de cette année

Lubumbashi, 19/03 (ACP).- La province du Katanga a enregistré depuis le début de cette année jusqu’au 10 mars dernier 6.327 cas de choléra dont 181 décès, soit un taux de létalité de 3%. C’est ce qui ressort de la réunion que M. Yav Tshibal, vice-gouverneur du Katanga, a présidée vendredi dans la salle de banquet du gouvernorat de province à Lubumbashi, à l’intention des inspecteurs provinciaux de santé et des partenaires impliqués dans la lutte contre le choléra. Le ministre provincial de la Santé et des Affaires sociales, Augustin Ilunga Ndjoloko, a expliqué à l’assistance l’importance de cette réunion dans la lutte contre le choléra au Katanga par la mise en place d’une structure de lutte contre cette épidémie.

Il s’avère que le nombre de cas de choléra s’est accru dans la mesure où les 41 zones de santé sur les 68 reparties dans les 6 districts sanitaires que compte le Katanga sont touchées. Les populations riveraines sont les plus exposées, tandis que 64% de cas enregistrés en RDC proviennent du Katanga qui constitue à ce jour une menace pour tout le pays et les Etats voisins. La ville de Lubumbashi bat le record avec 3.600 cas.

La commune de Katuba enregistre, à elle seule, 800 cas.

C’est ainsi que les participants à la réunion ont décidé la mise en place d’un comité de pilotage pour la coordination de différentes interventions.

Un projet d’arrêté portant création du comité provincial multisectoriel de lutte contre la maladie a été présenté. L’observance des règles d’hygiène a été recommandée comme moyen de prévention de lutte contre le choléra.

La qualité de l’eau de boisson est essentielle à la santé humaine

Kinshasa, 19/03 (ACP).- La consommation par les êtres humains d’une eau contaminée provoque des maladies infectieuses d’origine hydrique qui font jusqu’à 3,2 millions de morts par an, ce qui représente environ 6% des décès dans le monde, indique le projet « Changement climatique et santé humaine » de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) dans un document intitulé « Eau et santé ». Selon la source, plus d’un milliard de personnes n’ont pas accès à une source d’eau sûre et 2,6 milliards de personnes ne disposent pas de moyens d’assainissement satisfaisants dans le monde. . La charge attribuable au manque d’eau, de moyens d’assainissement et d’hygiène équivaut à 1,8 million de décès et à la perte de plus de 75 millions d’années de vie en bonne santé. Le manque de moyens d’assainissement entraîne une contamination microbienne généralisée de l’eau de boisson. L’eau douce est donc essentielle à la santé et au maintien des écosystèmes qui fournissent l’alimentation aux êtres humains ainsi que d’autres biens et services essentiels. Environ 2,5% de l’eau présente sur terre est de l’eau douce, en bonne partie inaccessible. La disponibilité de cette petite partie d’eau douce (dans les cours d’eau, les lacs et le sous-sol) est de plus en plus menacée par l’utilisation des terres, la déforestation, les changements climatiques et la consommation accrue d’eau douce en raison de la croissance démographique et du développement de l’industrie. En outre, la qualité de cette eau est menacée par l’augmentation de la pollution, en particulier due à l’urbanisation et à l’agriculture intensive. En protégeant les ressources en eau douce, les êtres humains préservent aussi leur santé. Le manque de moyens d’assainissement entraîne une contamination microbienne généralisée de l’eau de boisson. Pour boire et satisfaire ses besoins d’hygiène, chaque personne a besoin, chaque jour, de 20 à 50 litres d’eau ne contenant ni produits chimiques dangereux ni contaminants microbiens. Il est prouvé que les investissements en faveur de l’eau de boisson salubre et de l’amélioration de l’assainissement améliorent la santé et la productivité économique. Beaucoup reste à faire pour fournir

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ces services fondamentaux à une large part de la population. En 20 ans, le nombre de personnes ayant accès à l’eau potable a progressé de plus de deux milliards, dépassant objectif fixé dans le cadre des objectifs du Millénaire pour le développement. Les Nations Unies espéraient réduire de moitié d'ici 2015 le pourcentage de la population n’ayant pas accès à l'eau potable. C'est chose faite depuis plus de cinq ans, révèle le rapport publié le 06 mars 2013 par l'OMS et l'UNICEF.

Condensé des réflexions sur la gouvernance et la refondation de l’Etat en RDC

Kinshasa, 19/03 (ACP).- Le directeur ‘’information et plaidoyer’’ de Pole Institute (Institut interculturel dans la région des Grands Lacs), Onesphore Sematumba, a présenté lundi, à Kinshasa, le condensé des travaux du colloque international consacré à la gouvernance et à la refondation de l’Etat en République Démocratique du Congo et tenu en juin 2012 à Goma, dans la province du Nord-Kivu (Est de la RDC).

Ce condensé fait l’objet de la publication intitulée ‘’Gouvernance et refondation de l’Etat en RDC’’ et portée dimanche aux fonts baptismaux, également à Kinshasa, par le Pr. Arsène Mwaka.

M. Sematumba a estimé, au cours de la conférence de presse où le condensé de ces travaux a été présenté, que le colloque avait atteint son but en mettant en lumière une vérité fondamentale ; ‘’le Congo sera construit par les Congolaises et Congolais ou il ne le sera pas’’, dans la mesure où l’objectif de ces assises de Goma était de réfléchir sur les enjeux de la gouvernance et de l’Etat en RDC ainsi que sur les défis à surmonter.

Ces défis doivent être surmontés pour que ‘’les Congolaises et Congolais puissent mieux qu’aujourd’hui et encore mieux que hier développer un être ensemble, un vive ensemble, un agir ensemble et un rever ensemble crédibles’’, a indiqué le directeur de Pole Institute.

La publication scinde en quatre points cette œuvre : ‘’l’hypothèse de base’’, les grands constats’’, de l’Etat réel à l’Etat possible’’ et cela veut dire quoi, concrètement ?.

En ce qui concerne le premier point, le colloque s’est articulé sur l’hypothèse que l’Etat, en RDC, est incarné par une élite coupée littéralement de la population ordinaire, a de la peine à convaincre de son existence et est aujourd’hui incapable d’assurer les services minima pour l’épanouissement des citoyens. Pour le deuxième point, divers constats faits ont confirmé l’hypothèse de base, tandis que pour le troisième point, il est signalé que ‘’

percevoir ainsi l’Etat congolais et sa gouvernance ne revient pas à s’enfermer dans un quelconque

‘’Congopessisme’’ et, encore moins à imposer une perception fataliste du destin du pays’’.

Enfin, le quatrième point souligne que ((cela veut dire que les Congolaises et Congolais devraient prendre conscience de certaines réorientations à imposer à leur vision d’eux-mêmes et s’engager dans les batailles de l’émergence d’un Congo nouveau’’.

Le colloque était organisé par Pole Institute, dont le siège se trouve à Goma, l’Obersvatoire gouvernance et paix (OGP), établi à Bukavu (Sud-Kivu), l’organisation ‘’Maniema Liberté’’ (MALI) de Kindu (Maniema) et le Réseau congolais d’éducation civique ‘’RECIC’’ (Kinshasa), grâce à un appui supérieur de la Délégation de l’Union européenne en RDC et de la OXFAM NOUIB (Pays-Bas).

Le gouvernement du Katanga préoccupé par les coupures du courant électrique

Lubumbashi, 19/03 (ACP).- Le gouvernement provincial du Katanga réuni dernièrement en conseil des ministres sous la présidence du gouverneur Moïse Katumbi Chapwe, se dit « très préoccupé » par le calvaire auquel la population de la province est soumise par la SNEL avec des coupures intempestives et prolongées du courant électrique. Dans un communiqué officiel remis lundi à l’ACP, M. Jean Marie Dikanga Kazadi, ministre provincial de l’Intérieur et porte-parole du gouvernement provincial, indique que le gouvernement dénonce le fait que la population semble être négligée au profit de certaines entreprises dans la distribution de l’énergie électrique.

Dès la semaine en cours, précise le communiqué, une grande rencontre va réunir autour du gouverneur les responsables de la SNEL pour tirer au clair cette situation qui constitue une véritable catastrophe pour la population. Le gouvernement du Katanga déplore, par ailleurs, la pollution de l’environnement et l’accroissement de l’insalubrité à travers la province en général et dans la ville de Lubumbashi en particulier.

Il a recommandé, à cet effet, que des mesures appropriées soient prises pour mettre fin à cet état de chose. Le ministre provincial des Infrastructures, urbanisme, habitat et affaires foncières a fait un bref commentaire sur la nécessité de désenclaver les populations usagères du pont Lusanze, en dégradation très avancée, par le financement des travaux de réhabilitation de ce pont. Le conseil des ministres a accordé le montant sollicité et recommandé que ces travaux puissent démarrer dans les meilleurs délais. Après avoir

Une attitude des intervenants pendant le point de presse

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suivi un rapport sur l’incursion des creuseurs miniers artisanaux dans les concessions minières privées à exploitation industrielle, qui met en relief les raisons à la base de cette situation et les dégâts causés, le gouvernement a pris une série de dispositions préventives pour y mettre un terme.

Le conseil des ministres a notamment recommandé des mesures sécuritaires de taille pour sécuriser les populations dans les carrières avec l’appui de la police des mines.

Les responsables de la SAESCAM et de la police des mines ont été invités à prendre des dispositions adéquates pour empêcher les exploitants miniers artisanaux d’envahir les concessions minières privées à exploitation industrielle dont les propriétaires enregistrent d’énormes pertes.

L’Assemblée provinciale du Katanga s’insurge contre les forces négatives Maï-Maï et Kata-Kata Lubumbashi, 19/03 (ACP)- Le bureau de l’Assemblée provinciale du Katanga s’insurge contre toutes les forces négatives Maï-Maï et Kata-Kata qui opèrent dans la province ces derniers temps, semant ainsi la mort et la désolation parmi la population. Dans une note circulaire dont le texte est parvenu à l’ACP, le bureau de l’assemblée provincial exhorte tous les habitants du Katanga à dénoncer tout mouvement suspect de ces aventuriers à travers la province. L’Assemblée provinciale appelle toutefois la population au calme et à la vigilance en tout lieu. La situation sécuritaire de la province du Katanga a fait l’objet de l’entretien que M.

Antoine Gabriel Kyungu wa Kumwanza, président de l’Assemblée provinciale du Katanga, a eu dernièrement avec M. Guiran Diayi, chef d’antenne de la MONUSCO au Katanga. Les deux personnalités ont évoqué les voies et moyens de mettre fin aux forces négatives Maï-Maï et Kata-Kata opérant au Katanga.

Le maire de Kisangani informé de l’implantation de la FOMAK dans cette ville

Kisangani, 19/03 (ACP)- Le maire de la ville de Kisangani, Augustin Osumaka Lofanga K’oyokenge a été informé de l’implantation prochaine, dans cette ville, de la Fondation Maman Kibawa (FOMAK), une organisation non gouvernementale qui lutte contre le chômage par l’organisation des activités génératrices de revenus et d’emploi chez les jeunes et les femmes. C’était au cours d’un entretien qu’il a eu dernièrement avec la coordonatrice de cette organisation, dans son bureau de travail. Créée en 2010 à Lubumbashi, la fondation FOMAK vient d’être implantée à Kinshasa et à Matadi, a révélé Mme Isabelle Monga, soulignant que son Ong compte organiser une collecte de fonds, de vivres et de non vivres en faveur des femmes victimes de violences dans la foulée de la guerre qui sévit au Nord–Kivu.

Restitution à la Cour d’appel de Lubumbashi du séminaire de formation sur la problématique de la non saisie des affaires

Lubumbashi, 19/03 (ACP)- La Cour d’appel de Lubumbashi a organisé samedi une réunion de restitution du séminaire de formation tenue dernièrement à la Cour suprême de justice à Kinshasa sur « la problématique de la non saisie des affaires, la gestion des dossiers judiciaires et l’exécution des décisions judiciaires » à l’intention des greffiers divisionnaires et titulaires et des huissiers de Lubumbashi, Kipushi et Kasumbalesa. M. Ildefonse Ngoy Tangyzea, greffier principal, a fait à cette occasion, un aperçu historique de la fonction de greffier et d’huissier à travers le monde, avant de signifier à tous ses collaborateurs que les huissiers ne doivent recevoir les exploits et les ordres que des greffiers. Il a indiqué que le travail du greffier et des huissiers sur l’exploitation des décisions judiciaires, notamment le déguerpissement, avait fait l’objet d’un examen approfondi lors du séminaire de Kinshasa, tandis que la rencontre de Lubumbashi portait essentiellement sur les saisies, les exécutions, les sommations, les frais judiciaires etc. Selon le greffier principal Ngoy, l’huissier ne doit s’en tenir qu’au dispositif sur l’arrêt ou le jugement pour exécuter la décision. Des sanctions disciplinaires ou pénales seront prises à l’endroit des fautifs, a-t-il averti, avant de les inviter à se conformer à la loi et aux instructions réglementaires.

Clôture à Bandundu du colloque de sensibilisation pour des élections apaisées

Bandundu, 19/03 (ACP).- Le colloque de sensibilisation pour des élections apaisées dans la province du Bandundu, organisé pendant trois jours par la MONUSCO à Bandundu, chef-lieu de province, en faveur des membres des partis politiques, des organisations de la société civile, de femmes, de jeunes et des médias venus des dix territoires des districts du Kwilu et du Kwango, a été clôturé dernièrement par Mme. Oulimata Diarra, chef du bureau de la MONUSCO dans cette province. Ce forum a visé la promotion du dialogue politique, de la médiation et de la culture politique dans les entités desdits districts où l’on enregistre un grand nombre de conflits multisectoriels. En organisant ce colloque, a dit Mme. Oulimata, la division des Affaires politiques de la MONUSCO a intensifié son soutien au processus électoral et contribué à la restauration de la confiance entre les différents partenaires impliqués dans ce processus afin de le crédibiliser davantage et d’avoir des élections apaisées dans la province. Le colloque a mis un accent particulier sur le dialogue politique entre la Majorité présidentielle et l’opposition dans ces entités de base dont les délégués, a-t-elle indiqué, ont été informés des mécanismes du contentieux électoral et de gestion des conflits pour la résolution pacifique des réclamations. Les communications ont insisté aussi sur la sensibilisation des jeunes, l’implication proactive des médias dans la sensibilisation électorale et la participation des femmes et des jeunes aux prochaines élections provinciales, urbaines, municipales et locales. Elles ont surtout plaidé pour la réduction des risques de manipulation des jeunes par les acteurs politiques pendant le processus électoral. Dix conférences ont été données à cette occasion par des cadres provinciaux suivies des débats et recommandations, notamment celle relative à la « réconciliation » développée par le directeur provincial de l’Agence Congolaise de Presse (ACP) du Bandundu, Michel Ntumba Efor-Kabong’, qui a édifié l’assistance sur les sources, les types et les caractéristiques des conflits ainsi que

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sur les méthodes et techniques de gestion, de médiation et de facilitation des conflits devant aboutir à la résolution pacifique des problèmes.

Les participants à ce colloque, à raison de cinq délégués par territoire, sont venus des territoires de Kasongo- Lunda, Popokabaka, Feshi, Kahemba, Kenge, Masimanimba, Bulungu, Bagata, Idiofa et Gungu. Un autre colloque qui portera plus sur l’éducation civique et électorale est prévu au mois d’avril prochain pour les territoires des districts des Plateaux et de Mai-Ndombe, a annoncé Mme Oulimata.

Des journalistes du Kasaï Oriental en session de formation sur les médias des droits

Mbuji-Mayi, 19/03 (ACP)- Des responsables des médias et journalistes de la presse écrite et audiovisuelle de la province du Kasaï Oriental ont suivi du 13 au 16 mars 2013 à Mbuji-Mayi, une session de formation sur

« les médias des droits », organisée par l’Ong « Journaliste pour les droits humains » (JDH), avec l’appui du Fonds canadien d’initiatives locales. La cérémonie d’ouverture de cette session a été présidée par le ministre provincial des Médias, Hyppolite Mutombo Mbuebue, qui s’est dit très satisfait du choix porté sur la province.

Pour lui, cette session a rencontré les préoccupations du gouvernement provincial qui entend valoriser les droits humains dans tous les secteurs. L’atelier a permis d’amener les journalistes et responsables des médias à tenir compte des éléments fondamentaux du droit dans la production des reportages ayant trait aux droits humains. La session a également permis aux participants d’acquérir des connaissances sur les fondamentaux des droits humains.

Contestation à Kindu de la mort de 40 personnes dans la baleinière en provenance d’Ubundu Kindu, 19/03 (ACP).- M. Mugeni Amandi, propriétaire de la baleinière MV/Lowa assurant le transport des marchandises entre Kindu, au Maniema, et Ubundu, dans la province Orientale, a contesté jeudi les spéculations répandues dans la ville de Kindu par certaines chaines de radio de la place faisant état de la mort d’une quarantaine de personnes lors du voyage de son embarcation en provenance d’Ubundu. Il a affirmé que l’accident survenu à sa baleinière suite à une panne technique, n’a causé que la perte de 30% de marchandises, soit 18 tonnes chargées. Selon lui, le MV/Lowa transportait 32 personnes dont 25 passagers et 7 membres d’équipages, tous sains et saufs. A cette occasion, il a rassuré que le mécanisme de paiement des biens perdus a déjà commencé et que toute personne qui a perdu ses biens sera indemnisée.

La police de proximité pour un partenariat avec les institutions d’enseignement supérieur de Matadi

Matadi, 19/03 (ACP).- La police de proximité de la ville portuaire de Matadi a entamé pendant la semaine une tournée dans les institutions d’enseignement supérieur de la ville portuaire pour un partenariat en faveur des étudiants, a-t-on appris samedi de source proche du comité des étudiants de l’Institut Supérieur des Sciences Infirmières (ISSI) de Matadi.

Lors de cette ronde, la police explique aux étudiants sa mission principale qui consiste à sécuriser la population et ses biens. Quant à police de proximité, elle est une nouvelle formule rapprochant la police et la population, notamment dans le milieu estudiantin où sont constatés des débordements lors des manifestations, des activités sportives, culturelles et parfois dans des funérailles.

Le thème exploité par la police pour ce partenariat est « police qui protège, population qui collabore ».

Un cahier des charges des habitants de Matonge au gouverneur de la ville de Kinshasa Kinshasa, 19/03 (ACP).- Le gouverneur de la ville de Kinshasa, M. André Kimbuta Yango, a reçu samedi dernier, un cahier des charges des habitants de Matonge dans la commune de Kalamu, à l’occasion de la visite d’inspection qu’il a effectuée dans ce quartier en vue de se rendre compte de l’état d’avancement des travaux de réhabilitation de l’Avenue Mpozo.

Dans ce document, cette population regroupée au sein d’une Association sans but lucratif, dénommée

« Bana Matonge », a exprimé au gouverneur, l’ensemble des besoins liés à leurs conditions de vie. Quant aux travaux proprement dits, M. Kimbuta s’est déclaré satisfait de leur état d’avancement, tout en demandant aux ingénieurs chargés de la besogne de redoubler d’efforts afin que cette artère redevienne praticable. A une question, le gouverneur Kimbuta a fait savoir qu’en dehors de la voirie, l’intervention du gouvernement provincial de la capitale dans cette municipalité va s’élargir dans d’autres domaines, notamment, la santé, l’éducation et l’environnement. Financé par l’UCOP, une agence de la Banque mondiale installée à Kinshasa, ces travaux sont supervisés par le ministère provincial en charge des infrastructures, travaux publics et reconstruction.

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L’UNFPA remet un lot de médicaments et équipements médicaux à la maternité de Kintambo Kinshasa, 19/03 (ACP).- Le représentant du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) en RDC M. Ohashi Keita, à procédé le weekend dernier à la remise des médicaments et équipements médicaux à la maternité de Kintambo, a appris lundi l’ACP de cette formation médicale. Pour M. Ohashi, ce don constitué d’équipements, matériels médicaux et des médicaments, permettra d’améliorer l’accès des populations les plus démunis aux soins dont elles ont besoin. Car, ajoute-t-il, l’UNFPA œuvre en faveur du droit à la santé et à l’égalité des chances pour chaque femme, homme et chaque enfant. Il s’est déclaré confiant aux structures médicales confessionnelles quant à l’appropriation des problèmes de la santé maternelle, convaincu que ce matériel sera utilisé à bon escient. M. Ohashi a, par ailleurs, encouragé les efforts fournis jusque-là par les structures médicales confessionnelles. A ce jour, a-t-il souligné, 40% d’accouchements qui surviennent en République Démocratique du Congo sont pris en charge par les réseaux confessionnels. Ces derniers, grâce au personnel qualifié dont ils disposent, offrent une diversité d’expertise de services et fournissent 30 à 60% de services de santé et éducatif de qualité.

Ils prennent en charge des accouchements et grossesses à risque et travaillent sans but lucratif auprès d’une frange importante de la population. Pour sa part, Marie-Louise Mbo, coordonnatrice du Programme national de la santé de Reproduction, a indiqué que ce don permettra de renforcer les capacités des structures sanitaires et réduit, ainsi, le taux de mortalité maternelle et infantile. C’est depuis 2011 que l’UNFPA- a signé un partenariat avec l’ONG canadienne Collaboration Santé Internationale (CSI), pour mieux assister la RDC dans l’offre des soins de santé maternels et néonatals pour la réduction de la mortalité maternelle.

Notons que, 14 structures médicales des confessions religieuses ont déjà bénéficié de ce partenariat, avec le premier lot d’équipements et de médicaments de près de 17.654 Kg, d’une valeur de 150.715 USD.

Aujourd’hui, 11 autres structures sanitaires confessionnelles des provinces de Kinshasa, du Bandundu et du Bas-Congo vont être dotées des médicaments, fournitures et matériels médicaux, pesant 17.426 kg d’une valeur de 1.999.741, 85 dollars canadiens.

Une délégation belge compte former deux quartiers de Bandalungwa sur la bonne gouvernance Kinshasa, 19/03 (ACP).- Une délégation de la commune belge de Woluwe Saint-Lambert en mission à Kinshasa sous la conduite de Mme Véronique Dumoulin, compte former les cadres des quartiers Adoula et Bisengo dans la commun de Bandalungwa à Kinshasa, sur la bonne gouvernance en matière de gestion des registres et fichiers de la population de leur entité. Selon le chef de la délégation qui s’est confié lundi à l’ACP, la formation sera suivie par une descente sur le terrain pour la mise en pratique des matières acquises sur la constitution des registres et des fichiers en question, et les étapes à suivre. Après les deux quartiers précités, cette formation se poursuivra dans d’autres quartiers restants, a précisé Mme Dimoulin, qui a promis de rencontrer le personnel de la zone de santé de Bandalungwa en vue de les aider à améliorer la tenue des registres des naissances à partir de la maternité.

Accompagnée de M. Patrick de Mueleniere, chargé des relations extérieures auprès du bourgmestre de la commune belge, Mme Dumoulin séjourne dans la capitale dans le cadre des accords de partenariat existant entre Wolume Saint-Lambert et Bandalungwa dans les domaines de l’état civil et de la population.

La population de Bandalungwa invitée à sauvegarder les avenues réhabilitées

Kinshasa, 19/03 (ACP).- L’Office de voirie et drainage (OVD) et la société Powest master ont, au cours d’une séance de sensibilisation samedi, invité la population de la commune de Bandalungwa à Kinshasa, à la bonne tenue des artères déjà réhabilitées pour l’utilité communautaire. De son côté, M. Anicet Kizang, environnementaliste et représentant de Gauff, une entreprise allemande chargée du contrôle technique et de gestion financière des travaux, a indiqué que ces infrastructures réhabilitées ont une longue durée si elles sont bien entretenues régulièrement.

Les caniveaux servant de voies d’évacuation rapide des eaux de pluie ne peuvent être nullement transformés en décharge publique, a dit M. Kizang, recommandant une bonne gestion des ordures ménagères. Pour sa part, le bourgmestre de Bandalungwa, M. Adrien Longange, a invité ses administrés à l’autoprise en charge en matière d’assainissement et de gestion de ces infrastructures.

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Les cadres de la Direction générale des impôts initiés aux innovations du système OHADA Kinshasa, 19/03 (ACP).- Une cinquantaine de cadres de la Direction générale des impôts viennent d’être initiés aux innovations introduites par le système comptable de l’OHADA (Organisation pour l’harmonisation des droits des affaires) au cours d’un atelier de formation sur la maîtrise du système comptable OHADA en RDC dont la clôture est intervenue lundi à Kinshasa. Le Directeur général adjoint en charge de la formation, Kabwa Kanyampa Vincent, a pris l’engagement de capitaliser les connaissances acquises par des participants pour être en phase avec les différentes dispositions de l’OHADA.

Ces derniers ont suivi des exposés axés sur la présentation du système OHADA ainsi que sur des actes uniformes, le droit commercial général et le droit des actes commerciaux, l’analyse, le traitement comptable des stocks, des comptes des tiers et de trésorerie, l’analyse et le traitement comptable des charges et des produits des activités ordinaires.

Des recommandations pour l’amélioration du climat des affaires dans la Province Orientale Kinshasa,19/3 (ACP)- Des participants à un atelier sur la vulgarisation des mesures relatives à l’amélioration du climat des affaires et des investissements, tenu du 13 au 14 mars à Kisangani, dans la Province Orientale, ont recommandé de mettre à la disposition des administrations des moyens tant matériels que financiers en vue de matérialiser la mise en œuvre de la vulgarisation des mesures prises pour l’amélioration du climat des affaires sur toute l’étendue de la province.

Dans leurs recommandations, ils ont souhaité la signature par le Premier ministre de deux décrets dont l’un interdit aux territoriaux de toucher à la terre et l’autre relatif à la récupération des biens zaïrianisés et gérés par des Congolais qui ne disposent d’aucun titre, la mise en place des mécanismes de sécurisation des aéroports et des ports et la réduction du nombre des services administratifs et militaires. Les recommandations concernent également la réglementation et l’opérationnalisation des services devant œuvrer dans les postes frontaliers.

Ils ont recommandé à la Banque centrale du Congo de faciliter l’installation des institutions bancaires sur l’étendue du territoire national. Dans son intervention, le ministre du Plan et suivi de la mise en œuvre de la révolution de la modernité, Célestin Vunabandi, a indiqué que le gouvernement est en train de réformer tous les secteurs clés en termes de croissance et du développement, avant de souligner la nécessité de mettre en place un comité de pilotage pour l’amélioration du climat des affaires et des investissements (CPCAI).

Il s’agit aussi, selon lui, d’assainir l’environnement des affaires et de permettre aux investisseurs et à d’autres opérateurs économiques de s’installer au pays et d’y développer facilement leurs activités. Ces réformes visent la simplification des formalités dans la pratique des affaires, la réduction des délais dans le traitement des dossiers par les administrations publiques, l’allégement des coûts des opérations par la baisse des taux d’impôts, des droits, des taxes et d’ autres redevances et la transparence des procédures administratives dans les relations entre les opérateurs économiques et l’Etat.

Le délégué principal du CPCAI, Alexis Mangala Ngongo, a dans son exposé, évoqué des réformes relatives à l’amélioration du climat des affaires, notamment des solutions y afférentes, la position « Doing Business », la mise en place du CPCAI et des réformes ciblées ainsi que leur mise en œuvre.

Appel aux mécanismes d’éducation et de lutte contre la consommation des produits altérés Kinshasa, 19/03 (ACP).- Le président de l’Association de consommateurs des produits vivriers (ASCOVI), Patrice Musoko Mbuyi, a appelé le gouvernement de la RDC à créer davantage des mécanismes d’éducation et d’information en faveur de la population congolaise afin de lutter contre la consommation des produits altérés et périmés non conformes, lors de la célébration lundi de la journée internationale des consommateurs sous le thème « la justice pour le droit de consommateurs, c’est maintenant ». Il a, à cet effet, dénoncé des pratiques illicites en la matière dont les producteurs, les distributeurs et les prestataires des services sont coupables en RDC, avant de stigmatiser la présence des produits avariés sur le marché congolais, la perturbation dans les réseaux des télécommunications, l’instabilité des prix de biens et services de consommation, l’absence et la coupure intempestive de l’électricité et de l’eau dans plusieurs quartiers de Kinshasa. Il a souligné la nécessité pour les institutions de la République d’accélérer le processus de la promulgation par le Chef de l’Etat du projet de loi sur la protection du consommateur, indiquant que le développement du mouvement consumériste de même que l’adoption des textes législatifs réglementaires en faveur de la promotion du droit de consommateur, constituent une réalité que l’on vit tout les jours dans le monde et particulièrement en RDC. L’absence de cette loi, a dit le président de l’ASCOVI, est à la base de la pollution de l’environnement par des pays du Sud et fait de la RDC un dépotoir des produits non seulement polluants mais aussi non en règles avec les normes prescrites. L’ASCOVI, a-t-il ajouté, réaffirme son engagement à demeurer dans les principes énoncés par le défunt Président des Etats-Unis, John F.

Kennedy, lesquels sont fondés sur la promotion des droits à la sécurité, droits à l’information ainsi que du droit de choisir et d’être entendu.

Pour une loi-cadre sur la protection des consommateurs

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Par ailleurs, le président de l’ASCOVI a , dans un communiqué remis dimanche à l’ACP, plaidé pour la promulgation par le Chef de l’Etat d’une loi-cadre sur la protection des droits des consommateurs et la mise sur pied du Conseil économique et social, conformément aux articles 208, 209 et 210 de la Constitution de la RDC.

M. Musoko a également émis le vœu de voir le gouvernement mettre sur pied un bureau d’études et des stratégies relatives à l’émergence de la situation des consommateurs pour une échéance d’ici à 2020. Il a indiqué que cette démarche justifie plusieurs contacts pris par l’ASCOVI avec les institutions de la République notamment l’Assemblée nationale où cette ONG a salué les efforts fournis par les députés pour l’instauration de la paix en RDC et la cohésion nationale.

Le Katanga ne produit pas d’uranium, selon le DG du Commissariat à l’énergie atomique Lubumbashi, 19/03 (ACP).- La province du Katanga ne produit pas d’uranium et ne trafique pas de produits miniers à radioactivité plus élevée, a déclaré à Lubumbashi, Victor Lukanda Mwamba, directeur général du Commissariat à l’énergie atomique, à l’issue d’un entretien avec le gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi Chapwe. Il a félicité son interlocuteur pour avoir permis à son institution d’être opérationnelle au Katanga, avant de lui rassurer que celle-ci travaillera toujours pour l’intérêt général de la province, indiquant à ce sujet que le Katanga est un modèle à suivre par d’autres provinces.

Le gouverneur du Katanga a remercié son hôte pour le travail abattu dans ce secteur, avant de lui promettre son soutien total.

Vers l’assainissement des finances publiques en Province Orientale

Kisangani, 18/03 (ACP).- Le gouverneur de la Province Orientale, Jean Bamanisa Saidi, a pris l’engagement de doter l’exécutif provincial d’un outil professionnel pour la perception et la gestion de ses ressources financières. Il se propose surtout d’élargir l’assiette financière de la province en mettant en place des mécanismes de contrôle appropriés pour éviter l’évasion fiscale.

Le gouverneur qui s’exprimait lors de la présentation de son programme d’action à l’Assemblée provinciale, a souligné la nécessité de remplacer la Direction des Recettes de la Province Orientale par la mise en place de la Direction du Trésor de la Province Orientale (DTPO).

Il a relevé que la cellule financière du gouvernorat est présentement inadaptée au contexte actuel de la décentralisation et que la DRPO s’est caractérisée et distinguée par la contre performance scandaleuse marquée par de mauvaises pratiques à l’origine de l’évasion fiscale et du détournement des deniers publics.

La RVA/Katanga sommée de réhabiliter l’aérogare de Lubumbashi endéans deux semaines Lubumbashi, 19/03 (ACP).- Le Gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, a sommé vendredi, au cours d’une visite d’inspection, la direction provinciale de la Régie des voies aériennes (RVA) de réhabiliter l’aérogare internationale de Lubumbashi qui se trouve dans un état de délabrement très avancé et qui ne reflète pas l’image de la province. Il a interpellé le commandant de la RVA/Lubumbashi de tout faire pour que l’aéroport de Lubumbashi change d’image, dans le cas contraire, le gouvernement provincial prendra ses responsabilités pour réhabiliter l’aérogare suivant l’option levée par le gouvernement de confier les travaux aux privés pour leur financement moyennant des perceptions de taxes pendant une durée déterminée.

Des relations fructueuses entre Kinshasa et Tunis (Par Joseph Kimba)

Kinshasa, 19/03 (ACP).- Le peuple tunisien commémore mercredi 20 mars le 57ème anniversaire de l’indépendance, acquise à cette date en 1956. Il s’agit d’une date mémorable, célébrée chaque année, pour rendre un hommage mérité à tous ceux qui ont donné du soi pour s’affranchir du joug colonialiste, à la faveur d’une lutte héroïque de tout un peuple épris de paix et de liberté. C’est un événement majeur dans la vie d’un peuple et une occasion pour jeter un regard rétrospectif sur le chemin parcouru sur la voie de la modernité et de développement d’un pays et pour mesurer l’ampleur des défis à relever afin de gagner le pari du futur et répondre aux aspirations du peuple tunisien pour davantage de progrès et de prospérité.

Le peuple tunisien a vécu sous le règne de Ben Ali une dictature humiliante qui a favorisé la corruption à grande échelle et confisqué des libertés individuelles et publiques. La révolution déclenchée en janvier 2011, a mis fin à la dictature et donné au peuple tunisien l’espoir de vivre en tant qu’un peuple libre, jouissant de toutes les libertés et des droits. Il se heurte actuellement à certaines difficultés d’ordre politique, et surtout économique.

La communauté internationale qui a promis d’aider l’économie tunisienne à redécoller, ne l’a pas fait. Le pays se bat par ses propres moyens pour soulager tant soit peu un peuple assoiffé de bénéficier rapidement des avantages de la révolution.

Les dernières difficultés qui ont provoqué une crise politique au sein du gouvernement de coalition, viennent d’être aplanies avec la formation d’un nouveau gouvernement dirigé par M. Ali Larayedh et où des postes ministériels régaliens ont été confiés à des personnes indépendantes, ne relevant pas de partis politiques.

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Un pays en pleine transition , la Tunisie entretient avec la RDC des relations de fraternité et d’amitié qui datent depuis l’aube de l’indépendance et ne cessent de se renforcer davantage au rythme de l’évolution de la situation dans les deux pays.

Les deux pays ont établi en 1962 des relations diplomatiques avec des représentations résidentes à Tunis et à Kinshasa pour développer des liens bilatéraux. La Tunisie a été parmi les premiers pays à reconnaitre l’indépendance du Congo en 1960, et en signe de solidarité avec le peuple congolais dans sa quête d’indépendance et de sauvegarde de son intégrité territoriale. Elle a participé à la première opération de maintien de la paix au Congo. Elle a également envoyé un contingent militaire dans le cadre de la deuxième opération onusienne (MONUSCO) en RDC.

La coopération tuniso-congolaise demeure largement en deçà des potentialités dont disposent les deux pays dans divers domaines, malgré l’excellence des liens politiques qui remontent aux premières années de l’indépendance.

Une dizaine d’accords régissent les relations entre la Tunisie et la RDC dans différents domaines, mais la plupart d’entr’eux doivent être réactivés pour concrétiser la coopération entre les deux parties. Il ya lieu de signaler la présence sur le sol congolais de bureaux d’études et de certains experts tunisiens qui contribuent au développement économique de la RDC. De même, l’on a noté, ces dernières années, un flux important d’étudiants congolais qui portent leur choix sur les universités privées et les centres de formation professionnelle tunisiens pour poursuivre leurs études ainsi que les déplacements pour la Tunisie de beaucoup de Congolais pour des soins médicaux. La Tunisie octroie chaque année au gouvernement congolais des bourses d’études universitaires.

Le Chef de l’Etat tunisien, Mohamed Moncef Marzouki, a effectué en octobre 2011 une visite en RDC où il a participé au 14ème sommet de la francophonie. Cette visite lui a permis, en tant qu’un militant des droits de l’homme, attaché aux valeurs de liberté et de dignité, de témoigner à la République Démocratique du Congo, à son peuple et au héros national Patrice Lumumba son estime et son admiration.

La Libye, un gros morceau pour la RDC en éliminatoires de la Coupe du monde de football, déclare le sélectionneur Claude Le Roy

Kinshasa, 19/03 (ACP).- La Libye constitue un gros morceau pour la RDC dimanche prochain pour le compte du 2ème tour éliminatoire de la Coupe du monde de football-Brésil 2014, a prévenu le sélectionneur des Léopards, Claude Le Roy lors de sa conférence de presse lundi à la FECOFA (Fédération congolaise de football association). M. Le Roy qui a, à cette occasion, rendu publique la liste de 23 joueurs retenus pour cette rencontre, a indiqué qu’il a reconduit la plupart des joueurs de la campagne sud-africaine auxquels s’est ajouté Nzuzi Toko et Distel Zola. Les autres joueurs convaincus de venir ont été mal influencés par des appels de Kinshasa et d’Europe. Le noyau existe, il y a même un socle, il faut déceler des jeunes talents, mais on ne peut pas le faire, raison pour laquelle on s’est tourné vers les jeunes joueurs expatriés, a-t-il expliqué en faisant savoir que la RDC est tenue de profiter de l’instabilité du Cameroun pour engranger les points, car le Cameroun qui est le seul pays à posséder deux joueurs à chaque poste jouant dans les championnats européens, pourrait se réveiller s’il retrouvait sa solidarité et son unité. L’idéal est de se qualifier et de voir la fédération avec tous les pouvoirs sportifs avec l’aide de l’Etat. Le sélectionneur des Léopards a confié qu’il a été ébranlé par des critiques injustes en rapport avec la participation des Léopards à la CAN (Coupe d’Afrique des nations) en Afrique du Sud, alors que la RDC a gagné jusque-là 58 places au classement FIFA (Fédération internationale de football association). « Je suis très loin de partir en retraite comme certains le souhaitent », a-t-il tranché affirmant que ses rapports avec son adjoint Muntubile Santos sont au beau fixe. A une question sur le fait de favoriser son adjoint Sébastien Migné qui a coaché le match Gabon-RDC en Algérie dimanche dernier à la place du Congolais Baudouin Lofombo, Claude Le Roy a répondu que l’opération de regroupement des jeunes talents a été lancée à partir des Seychelles par lui. Des centaines de jeunes ont par la suite été regroupées à Kinshasa et à Lubumbashi pour conduire à l’actuelle sélection des juniors qui disputent leur première phase finale d’une CAN en Algérie. La même opération a été faite pour les cadets qui, malheureusement, n’étaient pas à même de recevoir le Gabon à Kinshasa faute de moyens. La liste de 23 joueurs se présente comme suit : 1) Parfait Mandanda, 2) Kidiaba Muteba Robert, 3) Issama Mpeko, 4) Nzuzi Toko, 5) Mongongu Cédric, 6) Zakuani Gabriel, 7) Mbemba Chancel, 8) Kasereka Thierry, 9) Kasusula Kilisho, 10) Mulemo Landry, 11) Mulumbu Yousouf, 12) Cédric Makiadi, 13) Kisombe Mankutima, 14) Luvumbu Nzinga, 15) Kaluyitukadioko Alain, 16) Bolasie Yannick, 17) Mbokani Bezua Dieumerci, 18) Mputu Mabi Trésor, 19) Yves Diba Ilunga, 20) Ndonga Hervé, 21) Mutombo Kazadi, 22) Ungenda Muselenge, 23) Distel Zola.

La RDC matche le Mali mercredi à la CAN U-20 football Algérie 2013

Kinshasa, 19/03 (ACP).- Les « Léopards » juniors de la RDC matcheront les « Aigles » du Mali, mercredi à Oran, en match de la 2ème journée du groupe B de la 18ème CAN (Coupe d’Afrique des nations) de football- Algérie 2013. Les jeunes fauves congolais seront obligés de s’employer pour arracher les trois points face aux carnassiers maliens auteurs d’une victoire (1-0) devant le Nigeria, tenant du titre lors de la 1ère journée.

Ils ont partagé (0-0) avec les « Panthère » du Gabon en deuxième match du groupe. Après RDC-Mali, le Gabon sera aux prises avec le Nigeria. Mardi en groupe A, le Bénin en découdra avec le Ghana, tandis que

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