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Actualité des secteurs de production 9 Conjoncture macroéconomique et climat des affaires 5 Sommaire

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Sommaire

Conjoncture macroéconomique et climat des affaires 5

Bref aperçu économique et financier 5 Le programme du gouvernement 6 Des experts se penchent sur la Cour constitutionnelle de la RDC 7 Diplomatie parlementaire 7 Lancement officiel des opérations d’attribution du nouveau numéro impôts 8

Actualité des secteurs

de production 9

Mines

CEEC pour la maximisation

des recettes de l’Etat 9

Agriculture

Le 1er gouvernement de la 3e République met l’accent sur l’agriculture 11

Transport

Ouverture du premier vol régulier chinois

à destination de l’Afrique 13 Protestation des transporteurs aériens contre la majoration de la taxe

de redevance d’embarquement 13 Construction de 5 villes modernes et 2 autoroutes en perspective 13

Energie/Eau

La République Tchèque accepte

de fournir des équipements à la Snel 14 Une drague et un bateau soudeur

pour le barrage hydroélectrique d’Inga 14 Opportunités d’investissements

dans les 2 Kivu 15

Des recherches scientifiques

sur les lacs Kivu et Tanganyika 16 Mise en place des stratégies

pour la gestion de l’eau du bassin

du Congo 16

Environnement

Ouverture d’une rencontre ministérielle sur l’environnement à Nairobi 17

Bois/Forêt

Processus de conversion des titres forestiers : désignation imminente des représentants des communautés locales 18

Finance/Bailleurs de fonds

Coopération : l’aide belge à la R.d.C.

va atteindre les 110 millions d’Euros en 2008, assure le ministre De Decker 19 La Grande-Bretagne apprête

450 millions de dollars d’aide

à la réduction de la pauvreté en RDC 20

(3)

Graphisme et Composition : Rodin Mulumba - 09 98 38 02 49 - pixifcreation@gmail.com

Echos des provinces 21

Bandundu

Des produits agricoles pourrissent

à Basengele 21

Kivu

Bukavu : le soufflé chinois retombe 21 Goma :La confiance renaît

dans les banques congolaises 21 Masisi : Mort des bananiers,

faim dans les villages 22

Nord-Kivu

Reboisement à Butembo et Lubero 23 Nord – Kivu : Regroupés les artisans valorisent leur travail 23 Nord-Kivu Vif succès

pour les jus de fruits locaux 24

Province Orientale

Kisangani : Un diamant de

140 carats ‘’bradé’’ à 1,4 million USD 24

Bas-Congo

30 millions d’euros pour réhabiliter

la centrale de Zongo 26

Kasaï Occidental

Appui du PMURR aux associations

paysannes 26

La culture de cannabis prend

le dessus sur la production agricole 26

Appels d’offres 27

Flash sur les Provinces de la RDC 28

PROVINCE ORIENTALE 28

Agenda de l’attaché 29

(4)

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Bref aperçu économique et financier

Le franc congolais connaît depuis quelques mois une grande instabilité, entraînant sur les marchés la hausse des pris intérieurs.

Alors qu’en novembre 2006, il s’échangeait à 510fc contre 1 dollar américain, le 19 février 2007, il fallait 563,5fc pour acquérir 1 dollar.

Selon le diagnostic établi dernièrement par le gouverneur de la Banque Centrale Jean-Claude Masangu et toute son équipe, cette situation est consécutive à l’excès des moyens de paiement en circulation.

En effet sur le marché de change, il a été enregistré une inflation consécutive au relâchement de la discipline budgétaire et monétaire. Aussi a-t-on constaté un déséquilibre important entre la forte demande de la devise américaine et l’offre du fc.

Face à cette situation, et en attendant l’ajustement budgétaire, la BCC a pris la décision d’aug- menter le coût de l’argent en accroissant son taux d’intérêt directeur de 10 points qui passe de 40%

à 50% l’an, selon un communiqué officiel de l’Institut d’émission.

Cette mesure a été bien accueillie dans les milieux financiers avec un certain soulagement, quand on sait que cette intervention vise essentiellement la bonne santé du fc facteur déterminant de la stabilité des prix intérieurs.

Les opérateurs économiques espèrent voir à très court terme les effets bénéfiques des mesures de la BCC.

La grille complète des taux d’intérêt pratiqué par la BCC se présente comme suit : taux d’intérêt sur les facilités permanentes : 55% l’an, taux d’intérêt pour la rémunération des billets de trésore- rie à 7 jours : 46% l’an, à 14 jours : 48% l’an et à 28 jours l’an : 50% l’an.

Cette mesure de la BCC rencontre les remarques et propositions faites dernièrement par la mis- sion du Fonds monétaire internationale (FMI) qui a séjourné du 7 au 12 octobre 2006 à Kinshasa lorsqu’elle a encouragé l’autorité monétaire à continuer ses efforts pour réduire l’inflation, et la poursuite des reformes structurelles du PRC (Programme relais de consolidation) qui sont essen- tielles au maintien d’une croissance soutenue de l’économie.

En effet, les dépenses budgétaires sur fonds propres ont dépassé de plus de 50 milliards de FC, soit plus de 1% du PIB, le niveau escompté au cours des 9 premiers mois de l’année. Ce dépassement reflète principalement des pressions au niveau de la masse salariale, les autres dépenses de fonc- tionnement et des subventions. Les observateurs osent espérer qu’en l’absence d’un ajustement budgétaire en bonne et due forme, toutes ces mesures que la BCC vient d’initier risquent de n’avoir aucun effet concret sur terrain.

Il faut noter que le déficit public chronique est la cause de l’emballement des taux de change, sur- tout dans un contexte où le soutien financier extérieur est gelé. Et ce déficit est lui-même dû au fait que les besoins financiers de l’Etat sont supérieurs aux moyens financiers générés par l’activité économique nationale. C’est ce qui a obligé le Gouvernement à recourir à la planche à billet. Les mesures prises par le Gouvernement et par la Banque centrale du Congo (BCC) n’étaient que des mesures palliatives dans la mesure où elles n’ont pas résolu dans le fond le récurrent problème de déficit public. Car des mesures monétaires et budgétaires que les institutions internationales dictent pour contrer l’inflation, et partant soutenir la monnaie nationale, ne sont pas conjoncturelles.

Beltrade Info 22.02.07

Conjoncture macroéconomique

et climat des affaires

(6)

Conjoncture macroéconomique et climat des affaires Conjoncture macroéconomique et climat des affaires

Le programme du gouvernement P

lusieurs contributions ont concourues à l’éla-

boration du programme du gouvernement.

En examinant attentivement les sept chantiers de l’Eglise catholique, l’on constate qu’ils constituent en d’autres termes un apport aux cinq chantiers du chef de l’Etat. Cinq chantiers qui portent sur :

1. Consolidation de la paix ; 2. Réforme de l’Armée

et de la Police ;

3. Désenclavement des populations ; 4. Lutte contre l’analphabétisme ;

5. Respect de la personne et de la dignité humaine ;

6. La mise sur pied du

« Conseil économique et social » ; 7. Diplomatie avec l’ouverture

à l’Afrique et au monde.

conditions primaires de toute relance du dévelop- pement et de tout programme de reconstruction nationale. Il revient donc au Premier ministre et à son gouvernement de mieux apprécier toutes ces contributions pour se doter d’un « Programme réa- liste et réalisable » avec effets immédiats sur les populations. Un « mixage », diraient les autres, qui permettrait de quitter le monde des illusions afin de s’attaquer à l’essentiel.

En effet, ces contributions, sont réparties dans cinq grands axes du Premier ministre. Il s’agit de « 5 Piliers », selon la terminologie reprise dans le pro- gramme :

- Pilier 1 : Promouvoir la bonne gouvernance et consolider la paix par le renforcement des institu- tions ;

- Pilier 2 : Consolider la stabilité macro-économi- que et la croissance ;

- Pilier 3 : Améliorer l’accès aux services sociaux et réduire la vulnérabilité ;

- Pilier 4 : Combattre le Vih/Sida ;

- Pilier 5 : Promouvoir la dynamique communau- taire.

Ce programme se repartît en trois phases :

La première partie est de 100 jours qui seront con- sacrés aux premiers pas du gouvernement. 100 jours qui correspondent à la période de grâce. Se- lon le programme, ces 100 jours seront marqués par des réformes urgentes dans la perspective de conclure un nouveau programme avec le FMI et la Banque mondiale.

La deuxième phase est d’un an en rapport avec l’exercice annuel 2007. Et enfin, le programme global qui s’étend sur une durée de cinq ans. C’est- à-dire, de 2007 à 2011.

Le financement de tout ce programme est estimé à 14,345 milliards de dollars Usd dont 6.892 mil- liards représentant les ressources propres de l’Etat congolais et 7.335 milliards Us émanant des parte- naires extérieurs.

Il va de soi que le gouvernement Gizenga hérite d’une situation financière catastrophique. Sans ressources, il doit se tourner vers les institutions financières internationales pour la réalisation de certains projets prioritaires. Pas étonnant qu’il soit soumis lui aussi à des contraintes budgétaires par les institutions de Bretton Woods pour l’exécution de son programme.

Beltrade Info 23.02.07

1. Les Infrastructures, 2. L’Emploi, 3. Les Ecoles, 4. Les Hôpitaux et

5. L’Eau.

Toujours dans le cadre de la relance du développe- ment de la RDC, les milieux d’affaires belges ont identifié «trois clés» repris dans La Libre Belgique pour la reprise des affaires en RDC.

1. La sécurité des personnes et des contrats. Ce qui passe par le paiement des fonctionnaires afin qu’ils soient moins tentés de prélever leur part.

2. La disposition d’infrastructures valables (fleu- ve, ports, aéroports, chemin de fer et routes).

Dès que cela s’améliore quelque part, l’effet est immédiatement visible. Et cela crée un goulot d’étranglement plus loin, comme au port de Ma- tadi ou, au Katanga, pour évacuer les produits miniers dont l’extraction a repris.

3. Enfin, il faut que les entreprises publiques s’adaptent.

Ces différentes pistes sont liées aux besoins élé- mentaires des populations et à l’amélioration des

Quant à ceux de l’Eglise, ils gravitent autour de points suivants :

(7)

Conjoncture macroéconomique et climat des affaires Conjoncture macroéconomique et climat des affaires

L

e 13 février 2007, le Président de la chambre basse du parlement M. Vital Kamerhe a reçu tour à tour Monsieur Naceur Bouali, chargé d’Affai- res de la Tunisie en RDC, l’ambassadeur d’Algérie en RDC et celui du Pays-Bas.

Au terme de son entretien avec le diplomate tunisien, ce dernier a fait savoir que cette visite constitue le premier contact devant permettre l’examen des sec- teurs de coopération entre les deux institutions. Il a indiqué que les relations de coopération entre Kins- hasa et Tunis ont également été au centre de leur en- tretien. Et de préciser que ces relations datent depuis que les deux pays ont accédé à l’indépendance.

Il a aussi rappelé l’envoi d’un contingent des Cas- ques bleus tunisien au Congo, constitué de près de 500 hommes en 1998.

Il a affirmé que la Tunisie est disposée à apporter son expérience et son expertise à la R.d.C., dans le cadre de la reconstruction de ce pays dans la pers- pective de l’exécution du programme des cinq chan- tiers annoncés par le chef de l’Etat.

Parmi d’autres points abordés par les deux person- nalités, il faut signaler aussi celui de la diplomatie parlementaire qui constitue un levier important dans la promotion du développement des relations inter-

nationales. Enfin, Naceur Bouali et Vital Kamerhe ont convenu de mettre sur pied un groupe d’amitié Rdc-Tunisie pour redynamiser les relations d’amitié entre les deux pays.

Pour l’ambassadeur d’Algérie en R.d.C., Hocine Boussouara, il est venu transmettre les félicitations du président de l’Assemblée populaire d’Algérie pour son élection à la tête de la chambre basse de la DDC.

Au menu de leur entretien, les deux hommes d’Etat ont planché sur la coopération entre Alger et Kins- hasa et entre les deux institutions parlementaires. Ils ont souhaité à cette occasion le renforcement de la diplomatie entre les deux pays.

De son côté, l’ambassadeur des Pays- Bas en R.d.C., Mme Ellen Ch.W.Van Derlaan, a eu un tête-à-tête avec Vital Kamerhe, pour évoquer les différents as- pects des cinq chantiers déterminés par le chef de l’Etat, Joseph Kabila, dans son discours d’investitu- re. « Nous avons assuré le président de l’Assemblée nationale du soutien des Pays-Bas à ces chantiers », a-t-elle déclaré. Elle a, enfin, souligné l’importance que son pays ainsi que son gouvernement accordent à la chambre basse du Parlement de la troisième Ré- publique de la RDC.

Beltrade Info

Climat des affaires

Des experts se penchent sur la Cour constitutionnelle de la RDC

La Commission permanente de réforme du droit congolais (RDC), l’Université d’Anvers (Belgique) et l’Université de Liège (Belgique) ont organisé, le mardi 6 février 2007, à Kinshasa, un séminaire sur la Cour constitutionnelle de la République dé- mocratique du Congo. Parmi les 200 participants à ces assises, notons, les représentants des institutions d’appui à la démocratie, partis politiques, parle- mentaires, avocats, juges et magistrats, Société ci- vile, communauté internationale (membres du Ciat,

représentants des institutions internationales, etc.), journalistes, milieux académique et étudiants.

Les organisateurs de ce séminaire poursuivent un tri- ple objectif, à savoir: analyser les différentes compé- tences de la Cour constitutionnelle ; partager l’expé- rience d’autres Cours constitutionnelles en général et en particulier celle de la Cour d’arbitrage (la Cour constitutionnelle belge) ; proposition d’amélioration du projet.

Beltrade Info/LP 07/02/2007

Diplomatie parlementaire

(8)

Le ministre sortant des Finances, Marco Banguli, a procédé jeudi 1er février dans la salle de réunions de la Direction générale des impôts (DGI) au lancement officiel des opérations d’attribution du nouveau nu- méro d’impôt.

Ce nouvel identifiant fiscal unique, axe majeur du programme de réforme et de modernisation de l’administration fiscale congolaise, fait partie des objectifs contenus dans les mesures correctives de politique budgétaire prises en septembre 2006 par le gouvernement pour le compte de la DGI en vue d’insuffler un nouveau dynamisme dans le cycle de mobilisation des recettes fiscales.

Saluant les dernières performances de la DGI en ter- mes de mobilisation des recettes, Marco Banguli a fait remarquer qu’il y a encore beaucoup à faire pour améliorer la contribution de la DGI dans le budget de l’Etat.

Forum social mondial

Faire l’intégration par le bas

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Profitant de l’occasion, il n’a pas manqué de circonscrire les projets en chantier au ni- veau de la DGI. Il s’agit notamment du pro- jet RMA BANK, lequel vise la mise en réseau informatique des banques commerciales, de la Banque centrale, de la Direction du Trésor et des services de recouvrement des régies financières en vue de la comptabilisation en temps réel des recettes encaissées au profit du Trésor public ; du projet de la constitution d’une banque de données fiscales ; du projet de la souscription de la déclaration fiscale en ligne, autrement dit la télédéclaration.

Lancement officiel des opérations d’attribution du nouveau numéro impôts

Beltrade Info/LP 02/02/2007

de Nairobi

en Afrique

Conjoncture macroéconomique et climat des affaires

(9)

CEEC une institution

pour la maximisation des recettes de l’Etat Actualité des secteurs

de production

Mines

Le Centre d’évaluation, d’expertise et de certi- fication des substances minérales précieuses et semi-précieuses (CEEC) vient de bénéficier d’une disposition légale élargissant son champ d’opéra- tion. En effet, par arrêté ministériel N°2503/CAB.

MINMINES/01/07 du 5 février 2007 portant pro- cédure d’évaluation, d’expertise et de certification des substances minérales, le ministre des Mines, Mathieu Kalele Ka-Bila, a élargit les missions du CEEC en ajoutant d’autres minéraux devant faire l’objet d’évaluation et de certification.

A cet effet, Kasongo Munganga l’Adg du CEEC soutient que cette institution va s’impliquer tota- lement pour permettre à ce que le président de la République puisse réaliser effectivement les cinq chantiers repris dans son programme quinquennal. « Avec la diversification des sources de revenu, autre que le diamant, le CEEC va maximiser les recettes afin de permettre à l’Etat d’intervenir efficacement et faire de la RDC la Chine de l’Afrique », affirme Kasongo Munganga.

GERMANIUM, COLTAN, MALACHITE,…

DANS L’ARENE DU CEEC

Désormais, en plus du diamant et de l’or, le CEEC va expertiser, selon l’arrêté 2503 du 5 février, des pierres et minéraux précieux suivants : Emeraude, Rubis, Saphir, Chrysobéryl et Topaze. De même, les métaux précieux, platine, palladium, iridium, rho- dium, ruthénium et argent devront être expertisés par le CEEC. Il en est de même des substances mi- nérales semi-précieuses dont les pierres et minéraux semi-précieux comme Agate, Améthyste, Aventu-

rine, Béryl, Calcédoine, Citrine, Coridons, Distnè- ne, Fluorine, Grenats, Hématite, Jade, Jaspe, Lapis Lazuli, Pierre de lune, Obsidian, Onyx, Quartz, Œil de tigre, Tourmaline, Turquoise, Unakite, Zircon.

Tout autant, les métaux semi-précieux et autres substances minérales de production artisanale et as- sociées comme Indium, germanium, Rhémanium, Vanadium, Cassitérite, Columbo-tantalite, Hétéro- génites, malachite, Pyrochlore et Wolfram devront, avant leur commercialisation ou exportation, avoir un certificat d’origine attribué par le CEEC.

LE FAMEUX DIAMANT DE KISANGANI EST PASSÉ AU CEEC…

Le mérite de cette disposition est de permettre au CEEC d’élargir en même temps son assiette des re- cettes et lutter ainsi contre la fraude au niveau des postes frontaliers.

Des informations livrées par le CEEC font état des exportations massives des matières premières sans paiement des droits dus à l’Etat. C’est notamment pour mettre fin à cette érosion fiscale que l’autorité politique a tenu à prendre cette disposition qui de- mande impérativement l’implantation des antennes du CEEC partout où se font les exploitations miniè- res de ces substances.

Désormais, avant que ces autres substances précieu- ses et semi-précieuses quittent le pays, elles doivent avoir un certificat d’origine délivré par le Centre d’évaluation, d’expertise et de certification des substances précieuses et semi-précieuses (CEEC).

Diamant : Le CEEC veut associer les comptoirs dans la lutte contre les tracasseries.

Conjoncture macroéconomique et climat des affaires

(10)

Le CEEC en campagne à Butembo

Une délégation du Centre d’évaluation d’expertise et certification des substances minérale précieuses et semi-précieuse (CEEC) conduite par Ntumba Mafu- ta, directeur de cette entreprise publique, a séjourné à Butembo la semaine dernière. Elle a procédé à la sensibilisation des autorités politico-administratives et des antennes des opérateurs miniers des substan- ces précieuses et semi-précieuses.

Avec l’autorité urbaine, la délégation a étudié les voies et moyens de sensibiliser ces opérateurs sur la maximisation des recettes de l’Etat et la canalisation de la matière précieuses vers la voie autorisée con- formément à la loi minière.

Elle s’est entretenue avec les opérateurs miniers de ce secteur, a qui les instructions relatives à l’exploi- tation et à la commercialisation des produits miniers ont été faites. Pour leur part, les opérateurs miniers ont soutenu qu’ils sont des négociants car l’exploita- tion des produits miniers s’effectue dans les carrières situées à plus de kilomètres de la ville de Butembo.

Ils ont plaidé auprès de la délégation pour que les taxes auxquelles ils sont assujettis soient revues à la baisse.

Pour le chef d’antenne du CEEC/Butembo, Kabila Kakule Wavungira cité par l’ACP, les opérateurs mi- niers se sont engagés à s’inscrire dans la logique de militer pour la prospérité de la République démocra- tique du Congo.

Beltrade Info Février 2007

Actualité des secteurs de production

Le staff dirigeant du Centre d’évaluation, d’exper- tise et de certification des substances minérales pré- cieuses et semi-précieuses (CEEC) s’est réuni, le mercredi 31 janvier 2007, avec les propriétaires des comptoirs des diamants de Kinshasa. L’objet de la rencontre était de faire un tour d’horizon du secteur de diamants pendant l’année 2006 et jeter les ba- ses d’une meilleure collaboration durant l’exercice 2007. Selon les propriétaires des comptoirs de dia- mants interrogés à l’issue de la réunion, la difficulté majeure est qu’ils sont victimes de tracasseries aussi bien administratives que policières. Des tracasseries qui découragent les investisseurs et affectent l’envi- ronnement des affaires.

En conclusion, nous avons convenu de créer une commission tripartite regroupant les délégués du ministère de Mines, ceux du CEEC ainsi que des comptoirs des diamants.» C’est en ces termes que l’Administrateur délégué général du CEEC, Cons- tantin, Kasongo Munganga, a circonscrit le sens de cette réunion avec les détenteurs des comptoirs des diamants.

Nous souhaitons qu’avec la création de cette com- mission tripartite convenue au cours de cette réunion les tracasseries seront stoppées de manière que, nous puissions de notre coté, envisager créer pourquoi pas d’autres comptoirs d’achat des diamants, a déclaré Mourad.

Le staff dirigeant du CEEC a demandé aux opérateurs économiques du secteur des diamants d’élargir leur champ d’action. C’est dans ce cadre que le CEEC envisage d’installer, en partenariat avec les respon- sables des comptoirs des diamants, dans d’autres centres de production des substances minérales précieuses et semi-précieuses dans le Nord-Kivu et dans la province orientale où il y a des exportations importantes de l’or, du coltan et de la cassitérite.

www.beltrade-congo.be Beltrade info

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au

(11)

Agriculture

A

vec un ministre d’Etat en charge de l’Agricul- ture, deuxième personnalité du gouvernement, Gizenga a donné un signal fort. Le développement de la R.d.C. viendra de l’Agriculture et non des mi- nerais.

La grande place donnée à l’Agriculture

Nzanga Mobutu ministre d’Etat, vient après le Pre- mier ministre en ordre de préséance. Il a reçu le por- tefeuille de l’Agriculture. C’est tout un symbole et un signal très fort donné par le gouvernement Gi- zenga. C’est aussi une différence énorme avec les gouvernements précédents. Ce gouvernement s’ins- crit donc dans la logique selon laquelle le dévelop- pement de la R.d.C. viendra de l’Agriculture. C’est une vieille préoccupation. Elle a été exprimée de plu- sieurs manières. Les circonstances sont différentes.

Le gouvernement Gizenga commence par donner de l’importance à ce ministère. En deuxième lieu, il l’y a affecté un homme qui sait à quoi s’attendre certes, mais qui a une idée claire du domaine qui lui est

confié. Car, pendant la campagne électorale comme après, jamais Nzanga Mobutu n’avait pris la parole sans souligner l’importance de l’Agriculture.

Des experts cogitent sur la biotechnologie et la biosécurité en agriculture

Le ministère de l’Agriculture, Pêche et Elevage et de la Fao, ont organisé à l’Alliance belgo-congolaise, un atelier sur la biotechnologie et la biosécurité en agriculture. Y participent, outre les experts natio- naux en la matière, les experts internationaux venus du siège de la Fao à Rome et de la France.

La cérémonie d’ouverture de cet atelier s’est tenue jusque vendredi 2 février et a eu trois temps forts, à savoir le mot du Coordonnateur du Service na- tional de semences (Senasem), M. Mota Bakajika, celui du représentant du Représentant a.i. de la Fao en Rdc empêché, M. Bruno Tellemans et enfin celui du ministre de l’Agriculture, Pêche et Elevage, M.

Romain Nimy.

Le Coordonnateur du Senasem a rappelé à l’auditoire l’importance de la biotechnologie dans le monde qui, dit-il, soulève plusieurs interro- gations de divers ordres. « Ce sont ces questions que nous allons exa- miner pendant ces quatre jours de réflexion... Je voudrais rappeler que la R.d.C. a déjà ratifié le Protocole de Carthagène (Colombie) qui de- mande aux pays adhérents d’assurer un degré adéquat de protection pour le transfert, la manipulation et l’uti- lisation sans danger des organismes vivants modifiés (OVM) », a-t-il dit en substance. M. Bruno Tellemans de la Fao/Rdc, quant à lui, est re-

Le 1er gouvernement de la 3ème République

met l’accent sur l’agriculture

(12)

Actualité des secteurs de production

venu sur le Protocole de Carthagène adopté en 2000 concernant la biosécurité des biotechnologies et que la Rd-Congo a ratifié en 2006. « C’est pourquoi, dit- il, il est apparu nécessaire que la R.d.C. soit en me- sure d’établir une position nationale dans la dynami- que de son développement propre, tant sur l’utilité, les risques potentiels sur la santé humaine et animale et sur l’environnement que sur l’acceptabilité éthi- que de la biotechnologie.

Enfin, le ministre Romain Nimy a, dans son mot, ex- horté les participants à cet atelier à concentrer leurs efforts de réflexion sur les éventuelles manières res- ponsables pratiques et abordables de gérer en agri- culture les différentes applications bénéfiques des biotechnologies modernes.

Avant de déclarer ouverts les travaux, il n’a pas man- qué d’attirer l’attention des participants sur l’aspect de la protection de végétaux qui constitue l’une des pré-

occupations de son ministère : « ...le ministère est par- venu à faire promulguer un décret sur la loi phytosani- taire et un autre portant création d’un Service national de quarantaine animale et végétale. Pour quelle finalité tous ces efforts louables ? », a-t-il conclu. Hier, sous la modération du Directeur Kembola, les participants ont deux exposés intéressants du Dr Sangwan « Objectifs et structure de l’atelier » et « Concepts de base de la biotechnologie en agriculture ». Le professeur Mbaya, lui, a planché sur « OGM et tendances globales couran- tes en agriculture ». M. Bulubulu a exposé « Gènes et techniques : méthodologies et équipements ( y compris la détection des OGM).

Le Dr Sangwan est revenu pour parler des « Aspects institutionnels et priorité réservée à la biotechnolo- gie en agriculture ». MM. Lukombo, Lema et Nsum- bu ont parlé respectivement de l’Etat de la R&D en biotechnologie du manioc à l’Inera et à la Faculté d’Agronomie.

(13)

ration de la taxe de redevance d’embarquement de passager instituée par la Régie des Voies aériennes(

RVA), dans la décision N° RVA/DG/011/2006 ren- due publique en date du 20 octobre 2006.

Selon cette décision, le taux de cette taxe varie entre six et quinze dollars américains (6 et 15 $) pour le passager en trafic domestique, tandis que le passager en trafic international paie vingt-cinq dollars (25$), soit plus de cent pour cent. Par ailleurs, précise-t- on, le coût de transport a été revu à la hausse il y a de cela six mois, par beaucoup de transporteurs aériens.

A ce jour, certains parmi eux ont baissé leurs tarifs sur le billet de passager en vue de permettre les con- golais, de se déplacer avec facilité sur toute l’éten- due du territoire national.

ACP 30/01/2007

Transport routier

Construction de 5 villes modernes et 2 autoroutes en perspective

Monsieur Kap LeeWoo, président du groupe Reho- both a dévoilé à la presse, un projet ambitieux qu’il entend réaliser en République Démocratique du Congo : C’était vendredi 24 janvier, au cours d’une audience lui accordée par le Président sortant du Sé- nat, Mgr. Marini Bodho.

M.Lee promet de réaliser deux auto-routes qui par- tiront du nord au Sud et de l’est à l’ouest. Au cours de cet entretient, le chairman du groupe Rehoboth a exposé différents projets sur le développement mul- tisectoriel du Congo.

Par ailleurs, ces investissements du groupe, feront de la RDC, le septième pays où les Coréens du groupe Rehoboth s’installent. « Nous allons développer ce pays dont l’importance géostratégique en Afrique est intéressante en utilisant ses ressources naturelles propres, parmi lesquelles l’eau , a déclaré M. Kap Lee Woo. En arrivant au Congo, nos idées se sont précisées sur ce que nous allons y réaliser, a ajouté le président du groupe Rehoboth tout en insistant sur la confiance des autorités du pays. Le groupe vient étaler ses capacités en technologie de pointe. Il compte aussi faire bénéficier à la RDC les ressour- ces financières dont il dispose.

Transport

Transport aérien

Ouverture du

premier vol régulier chinois

à destination de l’Afrique

Southern Airlines, une compagnie aérienne chinoi- se, lancera samedi soir le premier vol régulier re- liant Beijing à Lagos, ancienne capitale du Nigéria, a annoncé le bureau de la compagnie à Beijing.

Il s’agira du premier vol régulier opéré par une compagnie aérienne chinoise à destination du con- tinent africain, a indiqué Zhao Fengsheng, direc- teur adjoint du bureau de la compagnie à Beijing.

Le vol CZ331 va décoller samedi soir à 23H40 de l’aéroport international de la Capitale à Beijing, via la ville de Dubai aux Emirats arabes unis, et se poser à 11H10 (heures locales) à Lagos, et le vol prendra 16 heures.

L’Airbus 330, aménagé avec 260 sièges, assurera trois fois par semaine des vols entre Beijing et La- gos.

Le billet coûte au minimun 6 400 yuans (819 dol- lars) pour une place en classe économique et 16 000 yuans (1 126 dollars) pour siège affaire.

Ce vol permettra de faciliter les voyages de 5 000 ouvriers et ingénieurs chinois engagés dans la cons- truction de chemins de fer au Nigeria et il contri- buera à stimuler le tourisme et le commerce entre la Chine et les pays africains, a déclaré He Zongkai, directeur adjoint de Southern Airlines.

Xinhuanet 02/01/2007

Protestation des transporteurs aériens contre la majoration de la taxe de redevance d’embarquement

Les transporteurs aériens, oeuvrant en République Démocratique du Congo, protestent contre la majo-

(14)

Actualité des secteurs de production

Le programme de la construction des villes et auto- routes que nous apporte ce groupe, est selon son président conçu en fonction de 60 millions d’habi- tants que compte ce géant Africain. Il tiendra ensui- te compte de la montée démographique du Congo Kinshasa et de ses voisins vers lesquels ses produits seront exportés, en provenance des complexes in- dustriels de chaque, nouvelle ville, a conclu le chef de la délégation et hôte de Mgr Marini.

L’on a précisé à ce propos qu’avant d’arriver au Congo, le groupe a d’abord mené des études par satellite. Ces études constituent l’essentiel du plan qu’ils ont conçu et comptent réaliser en RDC.

Beltrade Info/La Référence Plus 30.01.07

Les travailleurs de l’entreprise Tabet ont interrompu le travail.

Ils réclament une augmentation de 50% des salaires.

Vous trouverez plus

d’informations à ce sujet sur www.beltrade-congo.be Energie/Eau

La République Tchèque

accepte de fournir des équipements à la Snel

La République Tchèque vient d’accepter de fournir des équipements électriques à la Société nationale d’électricité (SNEL), selon l’Administrateur délégué général de cette entreprise publique. La République

Suspension des travaux de réhabilitation de la route Kisangani - Beni

Tchèque offre de bonnes conditions de financement et de remboursement ne dépassant pas 5 %, a dit l’ADG de la SNEL qui a précisé que son entreprise a accepté les propositions des officiels tchèques.

Ces derniers n’attendaient que l’accord du gouver- nement congolais et toutes les conditions sont dé- sormais réunies pour le démarrage d’un partenariat entre la RDC et la République Tchèque, a renchérit l’Adg de la SNEL. La SNEL souffre des problèmes de vétusté des équipements de production, de trans- port et de distribution de l’énergie électrique qui ne lui permettent plus de fournir un produit de qualité à sa clientèle.

ACP, 20 février 2007

Une drague et un bateau soudeur

pour le barrage hydroélectrique d’Inga

L’Administrateur directeur technique (ADT) de la Société nationale d’électricité (SNEL), Paul Mpu- tu, a présenté à la presse une nouvelle drague et un bateau-soudeur destinés au désensablement des barrages hydroélectriques d’Inga I et d’Inga II, au cours d’une cérémonie samedi au site d’Inga, dans la province du Bas-Congo. Acquis sur fonds propres

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de la Snel, en hauteur de quatre millions de dollars américains (4.000.000 $US) avec le bateau-soudeur, la nouvelle drague a une capacité de 1400 mètres cubes de « débit solide » par heure. L’ancienne dra- gue, quant à elle, n’avait que 230 mètres cubes par heure de « débit solide » et se trouve actuellement en arrêt.

La nouvelle drague est dotée d’un système satelli- taire qui lui permet d’aller là où se trouve le sable, contrairement à l’ancienne drague qui travaillait de manière aveugle, a dit l’ADT de la SNEL. Selon lui, la nouvelle drague résout le grave problème d’ensa- blement du canal d’amenée des barrages qui date de plusieurs années.

L’inexistence d’une drague a drainé quelque 30 mil- lions de mètres cubes de sables sur le canal d’ame- née des barrages. Cette présence du sable poussait la SNEL à réduire parfois de moitié sa production d’énergie en saison sèche, avec comme conséquence, le renforcement du système de délestage.

« Il faut, environ sept ans pour arriver à désensabler complètement le canal », a dit l’ADT de la SNEL, avant de rassurer que la production de la SNEL va connaître une amélioration dès la mise en service de la drague et sa clientèle ne souffrira plus du délestage dû à l’ensablement du canal d’amenée. L’argent dé- boursé par la SNEL (4 millions $US) couvre égale- ment le volet formation des agents de la SNEL, futurs gestionnaires de la drague et le suivi de l’engin par le Directeur du projet, Mpingayabu Muya, de la société belge marine Trading engineering, basée à Erpent, en Belgique, laquelle a fourni l’équipement à la SNEL.

Actuellement, quatre machines sur huit marchent à Inga II et quatre sur six à Inga I, a précisé l’Ingénieur de la SNEL avant de rassurer les consommateurs de l’énergie électrique de la SNEL qu’Inga tourne bien.

Beltrade Info/Acp 06/02/2007

Opportunités d’investissements dans les 2 Kivu

Projet de construction des centrales hydroélectriques

sur la rivière Ruzizi

Une délégation mixte Snel-Sinelac et Union euro- péenne a effectué jeudi dernier une visite d’explora- tion de deux sites choisis pour la construction de nou- velles centrales hydroélectriques sur la rivière Ruzizi.

La délégation s’est rendue dans les escarpements de Ngomo et Mumosho pour suivre les études de pré- faisabilité du projet des relance de la Communauté économique des pays des Grands Lacs (CEPGL). Le site de Rudaha, dans l’escarpement de Ngomo a été choisi pour la construction d’un barrage dont la ca- pacité de production s’élèverait à 82 mégawatts, ce qui permettrait de résoudre le problème de déficit énergétique dans la région des Grands lacs. Le coût du financement est de 200 millions d’euros, fond de l’Union européenne. Le second site nommé Sisi 5 près de Mumosho est encore dans la phase d’études et pourrait produire 205 mégawatts pour un coût de 300 millions d’euros. La construction de ces deux centrales hydroélectrique permettra au Rwanda, au Burundi et à l’Est de la RDC de ne plus connaître les problèmes d’énergie électrique. La coopération en matière d’énergie électrique pourra ainsi s’étendre en Tanzanie et en Ouganda.

Conférence

sur le gaz méthane du lac Kivu

Les professeurs, les étudiants et autres chercheurs de l’Université de Kinshasa (UNIKIN) ont échan- gé le samedi 17 février 2007 des informations sur les opportunités qu’offre l’extraction de gaz mé- thane du lac Kivu. C’était à l’occasion d’une con- férence-débat animée à l’UNIKIN par le Pr Michel

Energie :

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Actualité des secteurs de production

Malbwachss de l’Université de Savoie en France, sous le thème « La mise en valeur, l’extraction et les risques naturels de gaz méthane du lac Kivu ».

Les participants à cette conférence à laquelle avaient pris part certains membres du gouvernement ont été édifiés sur des enjeux de l’exploitation du gaz mé- thane en grande quantité dans les fonds de ce lac.

Sur le plan économique, l’extraction de ce gaz peut développer l’industrialisation de quelques provin- ces, notamment dans les secteurs de la cimenterie et de la brasserie, promouvoir d’autres industries en utilisant l’énergie produite par ce gaz pour se subs- tituer à l’importation coûteuse du fuel dans des pays voisins. L’exploitation de ce gaz a comme avantages la fourniture de l’énergie électrique aux populations de ces provinces essentiellement agricoles, la lutte contre la surexploitation de la forêt afin de prévenir la déforestation et les érosions du sol en substituant le gaz méthane du bois de chauffage.

ACP, 20 février 2007

Des recherches scientifiques sur les lacs Kivu et Tanganyika

Le Centre de recherches en hydrobiologie de la Ré- publique démocratique du Congo à Uvira (CRH/

Uvira) entreprend actuellement des recherches scien- tifiques sur la qualité d’eau des lacs Kivu et Tanga- nyika, ainsi que l’inventaire des espèces de poisons qui y vivent. Selon le directeur général dudit centre, M. Nshombo, cité par l’Agence congolaise de pres- se, ces recherches permettront de connaître les diffé- rentes espèces de poissons vivant dans les deux lacs et d’identifier, le cas échéant, ceux qui présentent le danger de disparition à cause de la forte pression de la pêche, notamment sur le lac Tanganyika. Le CRH/

Uvira dispose, à cette fin, d’équipements modernes ainsi que d’espèces animales vivantes. Il s’agit, entre autres, de deux crocodiles, de tortues marines et de dix espèces de poissons élevés dans des aquariums pour des observations ponctuelles. Spécialisé dans le domaine de biologie aquatique, le CHR/Uvira va gérer aussi des recherches scientifiques sur l’ensem- ble des eaux du fleuve Congo, des rivières et des lacs Kivu, Albert et Edouard. Il emploie soixante- dix unités dont vingt chercheurs parmi lesquels cinq plongeurs. Ces derniers sont capables de ramener à

recherches. Jadis dépendant du Centre de recherche en sciences naturelles de LWIRO, depuis sa créa- tion en 1994, le CHR/Uvira est devenu autonome quelque temps plus tard. Le directeur général de ce Centre souhaiterait voir le nouveau gouvernement, plus particulièrement le ministère de la Recherche scientifique, valoriser l’unique centre du genre dont dispose la RDC dans ce domaine précis.

Beltrade Info

Mise en place des stratégies pour la gestion de l’eau du bassin

du Congo

La Commission internationale du bassin du Congo - Oubangui- Sangha (Cicos) et la Banque africaine de développement à travers la Facilité africaine de l’eau organisent un atelier pour la mise en place du Plan d’action stratégique (PAS) pour la gestion du- rable de l’eau du Bassin du Congo.

Plus d’une cinquantaine de participants prennent part aux travaux qui_ se tiennent au Grand Hôtel Kinshasa.

Dans son allocution de circonstance, le secrétaire général de la Cicos, Benjamin Ndala a planché sur les défis de l’internationalisation des ressources en eau. Pour lui, une gestion déséquilibrée peut deve- nir source de conflits. D’où la nécessité de mettre en place une véritable éthique de l’eau pour faire de ce liquide vital un facteur de développement.

Quant au directeur de la facilité Eau de la Bad, Komje Bedoumra, il a insisté sur la vision commune des ressources en eau dans un contexte de l’intégra- tion régionale. Le numéro un de la Fae qui préside également le Département Eau et Assainissement à la Bad, a aussi salué l’apport des bailleurs de fonds en rapport avec la vision africaine de l’eau. Laquelle vision est conforme aux Objectifs du millénaire pour le développement (Omd).

Le PAS est le cadre de référence qui définit la straté- gie d’intervention pour la gestion durable du bassin du Congo ainsi que les modalités de son opération- nalisation. Il permet de déterminer les principales actions qui seront menées sur le terrain, les organi-

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Les effets des changements climatiques se ressentent dans

le monde entier,

résultant en un déclin de la santé humaine et en pertes

de l’écosystème.

Environnement

Ouverture d’une rencontre ministérielle sur l’environnement

à Nairobi

L

es ministres de l’Environnement du monde en- tier ont commencé lundi des discussions sur les moyens de s’adapter aux risques et aux opportunités écologiques dans un contexte de mondialisation et d’essor du commerce mondial, pour sauver la pla- nète.

Le Forum mondial des ministres de l’Environne- ment, représentant la direction du Programme des Nations unies pour l’environnement ( PNUE), doit durer cinq jours et comprend également au program- me la recherche de voies plus durables et intelligen- tes à donner à la mondialisation.

Dans un communiqué lu en son nom lors de cette réunion, le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-Moon a indiqué que le monde avait atteint une phase critique dans ses efforts pour exercer un pilo- tage environnemental responsable.

En dépit des bonnes intentions actuelles et de cer- tains efforts admirables, la dégradation de l’environ- nement naturel poursuit sa course sans frein, et les ressources naturelles mondiales sont utilisées d’une manière non-durable, a fait remarquer M. Ban.

«Les effets des changements climatiques se ressen- tent dans le monde entier, résultant en un déclin de la santé humaine et en pertes de l’écosystème», a-t-il mis en garde dans le communiqué, lu par le directeur exécutif adjoint du PNUE, Shafqat Kakakhel.

cune de ces actions et d’en fixer les échéanciers de réalisation.

Il est prévu à cet effet plusieurs interventions. Il s’agit des thèmes suivants : « processus de dévelop- pement de la gire dans le bassin du Congo », « défis à relever dans le cadre de la navigation intérieure dans le bassin du kongo », « défis à relever dans le domaines de la biodiversité », et « défis à relever se rapportant aux populations riveraines du bassin du Congo et du genre ».

LES ENJEUX DU PROJET

Le directeur de la Fae a retracé à cet effet les grandes articulations de sa structure. « L’Afrique s’est dotée d’un cadre de concertation unique dans le domaine de l’eau, à savoir le Conseil des Ministres africains de l’eau (Amcow). Elle a également adopté la vision africaine de l’eau avec des objectifs clairs et ambi- tieux, en conformité avec les objectifs du dévelop- pement du millénaire. Face au besoin immense de financement requis, Amcow a décidé de la création d’un fonds, la Fae, et a demandé à la Bad de gérer ce fonds », a-t-il dit. Dans la phase actuelle de la facilité, l’objectif est d’appuyer les pays africains afin de les aider à créer les conditions favorables pouvant attirer davantage de ressources financières dans le secteur de l’eau en Afrique. Les domaines d’interventions couvrent l’élaboration de politique de gestion intégrée des ressources en eau aussi bien au niveau national que transfrontalier, la préparation des projets et programmes, la promotion d’expérien- ces innovantes dans le domaine de l’eau.

A ce jour, et en moins d’un an, 14 projets sont déjà approuvés pour un coût total de 9 millions de Euros.

Dans le cadre de son mandat d’appui à la gestion des eaux transfrontalières et à l’intégration régio- nale, des appuis ont été apportés aux organisations suivantes : l’Autorité du bassin de la Volta, l’Orga- nisation pour la Mise en valeur du Fleuve Sénégal, l’Autorité du Bassin du Niger, l’Autorité intergou- vernementale pour le développement de l’Afrique de l’Est (Igad). Le soutien au Bassin du Congo se situe dans ce cadre.

Beltrade Info/LP du 25/01/2007

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Actualité des secteurs de production

changements dans les précipitations ont un impact direct sur la production alimentaire et l’agriculture, affectant ainsi la vie même de nos populations», a dit M. Kibaki dans un dicsours lu par le vice-prési- dent Moody Awori.

Cette réunion à Nairobi survient après la publica- tion la semaine dernière du rapport du Groupe in- tergouvernemental d’experts sur l’évolution du cli- mat, panel de l’ONU qui a confirmé qu’il était «très vraisemblable» que les émissions par l’humanité de dioxyde de carbone, de méthane, et d’autres gaz à effet de serre soient responsables de l’essentiel de la hausse de température mondiale observée depuis la moitié du 20e siècle.

Xinhuanet 06/02/2007

«Je suis encouragé de savoir que, dans les pays in- dustrialisés dont la direction est si nécessaire, pro- gresse la conscience que le coût de l’inaction ou de la lenteur d’action dépassera de loin les investisse- ments de court-terme nécessaires pour faire face à ce défi», a déclaré le chef de l’ONU.

Le président kenyan Mwai Kibaki a appelé les pays développés à prendre des mesures capables de ré- duire les émissions de gaz à effets de serre, auxquel- les on attribue les rapides changements climatiques actuels.

«Les effets négatifs des changements climatiques, en particulier sur les pays en développement, sont bien connus. Au Kenya et en Afrique en général, les

Bois/Forêt

Processus de conversion des titres forestiers : désignation imminente des représentants des communautés locales

Le Coordonnateur du REPEC (Réseau de partenariat environnemental au Congo) et porte parole du CRON (Coalition des réseaux des ONG nationales du secteur environnement), plate forme ayant en charge l’implication des communautés locales dans le processus de conver- sion des titres forestiers, Florry Botamba, a déclaré au Potentiel que dans les tout prochains jours, « probablement vers début mars 2007 », les animateurs descendront sur terrain d’abord pour la formation des formateurs. Ceci avant de superviser la désignation des représentants des communautés locales riveraines des zones forestières dans les différents territoires. Ces représentants devront siéger dans la Commission interministérielle, organe appelé à examiner les 156 titres forestiers concernés dans le processus de conversion des titres forestiers.

Le projet d’implication des populations locales dans le processus de conversion des titres forestiers est financé par la Banque mondiale à hauteur de 150.000 Usd, du moins dans sa première phase qui concerne 114 titres forestiers localisés dans 43 territoires. « A ce jour, il y a des correspondances entre CARPE/USAID et le secrétariat général de l’UCOP (Unité de coordination des projets), (Ndlr : une agence d’exécution de la Banque mondiale et qui est chargée de gérer les 150.000 Usd), pour débloquer 80% de budget nécessaire à la descente sur terrain des animateurs », a indiqué le porte parole du CRON. Il a, à cet effet, soutenu que ce n’est plus question de quelques jours pour que les animateurs descendent sur terrain. Et là il ne restera que 10% du budget concernant les frais de prestation des animateurs. La tâche des réseaux des ONG nationales de l’environnement sera en premier lieu d’organiser des sessions de formation des animateurs au niveau de 43 territoires concernés.

Par la suite, les animateurs locaux formés iront dans les sites où se trouvent des concessions forestières pour aider les communautés riveraines à désigner leur représentant. Il y aura un représentant pour chacun des 114 titres forestiers concernés dans la première phase. C’est ce représentant qui pourra siéger dans la Commission interministérielle chargée d’examiner la

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Finance/Bailleurs de fonds

Coopération : l’aide belge à la R.d.C. va atteindre

les 110 millions d’Euros en 2008 , assure le ministre De Decker

Arrivé le mercredi dernier à Kinshasa, le ministre belge de la Coopération au Développement, Armand De Decker a bouclé son séjour à Kinshasa jeudi en animant un point de presse à l’Hôtel Memling.

« Au cours de ma visite en République démocratique du Congo, j’ai participé à la journée de la coopéra- tion belgo-congolaise qui s’est tenue au Cercle de Kinshasa où j’ai rencontré plus de 150 belges impli- qués dans les projets de coopération au développement dans ce pays », a-t-il déclaré, avant de préciser que cette rencontre a permis non seulement de marquer un temps de réflexion, mais aux participants de réfléchir sur l’évolution de la politique belge d’aide au développement au Congo.

Beltrade Info/Uhuru 05/02/2007

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validité des anciens titres forestiers. La mission principale de ce représentant sera de veiller aux intérêts des communautés riveraines au moment de l’attribution de nouvelles concessions forestières et surtout lors de la rédaction des cahiers des charges des entre- prises forestières. Ce sont ces cahiers de charges qui reprennent toutes les réalisations sociales des entreprises forestières au bénéfice des populations riveraines.

GARANTIR LA GESTION PARTICIPATIVE

Rappelons que le processus de conversion des titres forestiers ne prendra sa vitesse de croisière que quand la Commission interministérielle commencera les travaux de valida- tion ou de rejet des titres conformes au nouveau Code forestier. Cependant, cette com- mission ne pourra siéger que si tous les constituants sont désignés et représentés. Cet organe regroupe outre le ministère de l’Environnement qui le pilote, celui des Finances, la présidence de la République, plusieurs institutions publiques dont la DGRAD ainsi que des représentants des communautés locales et des exploitants forestiers. Tous les re- présentants de toutes les autres institutions sont déjà désignés sauf ceux des populations riveraines.

Appui financier du CARPE/USAID et la GTZ

Le secrétaire général à l’Environnement, Conservation de la nature, Eau et Forêt, re- présentant le ministre de l’Environnement, a donné le coup d’envoi, le mardi 30 janvier 2007, à la hall, de la Gombe, de l’atelier de lancement du projet « Implication des popu- lations riveraines et locales dans le processus de conversion des titres forestiers ». Cet atelier, organisé avec l’appui financier du CARPE/USAID et de la GTZ (Coopération technique allemande), a été l’occasion de définir et de préciser les missions accordées à CRON, Coalition des réseaux des ONG nationales du secteur environnement, structure chargée de descendre sur terrain pour aider les populations riveraines des concessions forestières à désigner leurs représentants.

Beltrade Info/LP, Février 2007

La Grande-Bretagne apprête 450 millions de dollars d’aide à la réduction de la pauvreté en RDC

M. Dave Fish, envoyé spécial du Premier ministre britannique, Tony Blair et Directeur au département Afrique équatoriale à DFID, une institution de la Coopération internationale avec le gouvernement britan- nique pour le règlement des questions de la pauvreté, a fait cette déclaration à l’issue de l’audience que le Président de la République, Joseph Kabila Kabange lui a accordée vendredi en son cabinet de travail de la Gombe.

L’officiel britannique a précisé que Londres s’engage ainsi à déployer ses efforts aux côtés d’autres bailleurs de fonds, afin d’aider la République démocratique du Congo a accroître son développement dans divers domaines. Il a ajouté que son pays est déterminé à aider le peuple congolais à atteindre la prospérité dans plusieurs domaines notamment la Santé et l’éducation gratuite. La Grande-Bretagne veut de même aider la RDC à bien canaliser les recettes de l’Etat, grâce à un système fiscal beaucoup plus efficace.

M. Fish était accompagné auprès du Chef de l’Etat par MM. Andrew Sparker et Phil Marker, respective- ment ambassadeur de la Grande Bretagne en RDC et Chef de FDI à Kinshasa.

Actualité des secteurs de production

Actualité des secteurs de production

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Des produits agricoles pourrissent à Basengele

Plusieurs tonnes de produits agricoles, constituées notamment de riz, de haricots, d’arachides et de bananes plantains, sont actuellement invendues dans le secteur de Basengele, district du Maï-Ndombe dans la pro- vince du Bandundu. Cette situation est constatée dans les quatre groupements de ce secteur où la population éprouve de grandes difficultés pour l’évacuation des produits agricoles vers les centres de consommation dont les cités de Nioki, d’Inongo (Bandundu) et Lukolela (Equateur).

Beltrade Info/LP du 13/02/2007

Kivu

Bukavu :

le soufflé chinois retombe

A Bukavu, la médecine naturelle, comme la phy- tothérapie (traitement par les plantes) a fait telle- ment de chemin qu’elle est enseignée en faculté de médecine. Le laboratoire Sodiphar fabriquait des médicaments selon les principes de cette méthode traditionnelle, avant de fermer ses portes durant la guerre. En 1999, les habitants de Bukavu et ses environs découvraient le Tianshi, du nom d’une so- ciété chinoise qui voulait combiner des savoirs tra- ditionnels et la technique moderne pour créer des produits nouveaux. La pratique de la médecine dite chinoise semble cependant s’essouffler aujourd’hui en raison du coût des médicaments et de leur com- position jugée «occulte» par les patients. L’un des trois bureaux installés par les Chinois à Bukavu a dû fermer.

Syfia grands lacs 26.01.07

Goma :

La confiance renaît

dans les banques congolaises

″40 à 60% d’opérateurs économiques, associations, Ong et entreprises, qui avaient jadis fermé ou cessé d’approvisionner leurs comptes dans les institutions

bancaires de Goma, les ont rouverts, ou les approvi- sionnent à nouveau″, constate Shamamba Samvura, économiste qui mène une étude sur la viabilité et la fiabilité des institutions bancaires au Nord-Kivu.

C’est l’organisation des premières élections démo- cratiques de l’histoire de la RD Congo qui a rendu possible cette évolution, visible depuis un an envi- ron. Auparavant, et malgré la fin de la guerre et la réunification du pays, nombre de ces détenteurs de comptes hésitaient toujours à rouvrir ceux qu’ils dé- tenaient dans les banques congolaises, faute de con- fiance dans l’avenir politique du pays.

″Les banques de Goma n’avaient plus de contact avec leurs sièges établis à Kinshasa, par où les fonds étaient transférés. Les transactions n’étant plus possibles entre Kinshasa et Goma″, raconte Muhima Janvier, ancien agent d’une Ong interna- tionale. Or, ″avec les activités que nous menons, il faut un compte dans une banque capable d’assurer le transfert de Goma vers l’extérieur et vice versa″, souligne Maman Anifa, commerçante qui fait des navettes Goma – Dubaï.

Banques rwandaises

proches et viables

Pour contourner cette difficulté, les particuliers, Ong et autres entreprises se sont tournés vers les banques étrangères les plus proches, au Rwanda. ″Il fallait à tout prix trouver une solution au plus vite. Les ban- ques rwandaises, plus proches et viables nous ont attirés″, précise Muhima Janvier. ″C’était notre seul

Echos des provinces

Bandundu

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Echos des provinces

moyen d’épargner nos fonds et de faire des transac- tions aisément, bien qu’il n’y avait pas possibilité d’y obtenir du crédit″, explique un opérateur écono- mique ayant investi dans l’hôtellerie à Goma. Les difficultés étaient aussi énormes pour les Ong inter- nationales qui devaient recevoir des fonds de leurs sièges via des institutions bancaires. Elles furent les premières à recourir aux banques rwandaises, seul moyen pour elles de recevoir et conserver avec sé- curité leurs ressources.

Le recours aux banques rwandaises a constitué un frein supplémentaire pour leurs homologues congo- laises, qui se voyaient du jour le jour privées de leurs

clients. Conséquence : l’argent ne circulait plus, et elles se retrouvaient sans liquidité ni possibilité d’octroyer des crédits aux demandeurs. ″Le retrait de fonds posait problème. Il fallait parfois attendre deux jours, une semaine voire plus avant de voir l’ar- gent arrivé, se souvient Muhima Janvier. Seuls les mouvements rebelles avaient les moyens de verser et retirer de l’argent sans trop attendre, à n’importe quelle heure″, précise-t-il. Et un autre agent d’ajou- ter : ″A cette époque, entre 1998 et 2002, on pouvait facilement croire que ces institutions bancaires ap- partenaient aux seuls mouvements rebelles″.

Beltrade Info/Syfia Grands Lacs 25.01.07

Mort des bananiers,

Le long de la route qui relie Goma à Kitshanga, à 100 km au nord ouest, c’est la désolation. Toutes les bananeraies ont séché sur pied, décimées par le flétrissement bactérien qui sévit dans la région depuis plus de deux ans. Plus de bananes à bière à vendre en ville, plus de bananes séchées pour faire le foufou, aliment de base dans la région… Les habitants ne savent plus quoi manger.

L’an dernier la FAO avait distribué des boutures de ma- nioc aux paysans pour remplacer la banane. Mais ceux-ci ne connaissent pas cette culture et dans certains villages, le sol n’est pas propice. La production attendue n’est pas au rendez-vous. Les habitants se rabattent sur le taro (co- locase) qu’ils n’utilisaient pas jusqu’à présent pour faire leur foufou. «Ca ne rassasie même pas, dit Augu Ndoole, un enfant de 10 ans. Même si le soir je prends une grande quantité de ce foufou, déjà à 9 h le lendemain, j’ai très faim et je ne comprends plus ce que dit notre maîtresse à l’école.» Pour certains parents, il n’est plus possible d’as- surer aux enfants deux repas par jour. «Si rien n’est fait lors de la prochaine saison culturale, estime Bashali Bo- kalos, responsable d’une famille de plus de 10 personnes à Kitshanga, on risque d’enregistrer des décès».

Cette année, des semences de sorgho et de maïs vont être distribuées dans les villages.

Syfia Grands Lacs 26.01.07

faim dans les villages

Masisi :

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Nord-Kivu

Reboisement

à Butembo et Lubero

L’antenne du Fonds de reconstitution du capital forestier (FRCF) basée à Beni, dans la province du Nord-Kivu, procède au re- boisement des forêts des territoires de Bu- tembo et Lubero dans la même province.

Ce, dans le but de reconstituer les essences exploitées abusivement. Surtout pendant les guerres que la RDC a connues, signale une source du ministère de l’Environne- ment. Cette antenne, selon cette source, abat un travail appréciable dans la mesure où elle est parvenue à sensibiliser les ex- ploitants forestiers et à les convaincre du bien-fondé du respect de la réglementation en matière de la gestion forestière. Sans oublier les modalités de l’exportation du bois d’œuvre. Ces efforts ont abouti à la normalisation des dossiers des exploitants vis-à-vis de services techniques du minis- tère de tutelle à Kinshasa. Les entreprises paient dorénavant leurs taxes grâce aux- quelles des sites de reboisement sont créés grâce auxquelles des sites de reboisement sont créés. La même source rapporte que la désertification de certaines parties de la forêt pousse l’antenne Frcf de Beni compte limiter le nombre d’exploitants.

Le Potentiel du 17/02/2007

Nord – Kivu : Regroupés les artisans valorisent leur travail

L’Association des jeunes peintres décorateurs (Ajpd) est l’un des derniers groupements d’artisans à avoir vu le jour dans la ville de Goma, au Nord-Kivu. Elle a été créée fin 2006, à l’initiative de jeunes qui, au chômage ou sortant de l’école, se sont reconvertis dans l’artisanat. «Nous avons constaté que de plus en plus des jeunes s’adonnent à l’arti- sanat, mais ils manquent généralement d’encadrement. En raison de leur âge, ils ne sont pas les bienvenus dans cer- tains ateliers. Nous avons dès lors décidé de mettre sur pied notre association», explique Patrick, l’un des fondateurs de la dite organisation.

Aujourd’hui, l’Ajpd compte près d’une centaine des mem- bres. Elle vient d’ouvrir un bureau – atelier. «Ce local nous permet de nous réunir. C’est notre adresse, qui nous donne de la crédibilité». De nombreuses œuvres (bandes dessi- nés, masques, statuettes,…) y sont exposées. «Nombre de nos clients connaissent déjà notre bureau. Ils viennent pour acheter et contempler nos réalisations», confie l’un des ar- tistes.

L’union fait la force

Aucune loi ne régissant encore formellement l’artisanat, la majorité des artisans se débrouillent comme ils le peuvent, dans l’informel. La plupart n’ont pas assez de moyens pour développer leur activité, ce qui limite leur production, en qualité et en quantité. Arnold, vingt-six ans, diplômé d’étu- des secondaires, et ses collaborateurs sont dans ce cas. Sans moyens pour étendre leur atelier de peinture, ils sont obli-

gés de refuser certaines commandes d’expatriés ou d’Ong présents à Goma.

D’où l’idée de créer des associations, nombreuses à être apparues ces derniers mois dans la ville. «C’est pour faire face aux multiples demandes de services que ces artisans décident de se regrouper en secteur d’activités», reconnaît Kasereka, président de l’Ajpd. Et d’ajouter : «Les tâches sont bien réparties entre les membres et les ressources sont canalisées pour le bien-être de tous».

Un artisan sculpteur confirme : «Les gens ont plus confiance en des structures organisées. Seul, il est difficile voire impossible d’obtenir du crédit. Mais depuis que nous nous sommes réunis en association, nous avons ouvert un compte dans une coopérative d’épargne et de crédit, car celle-ci a confiance en notre structure, ce qui nous réjouit».

«Nous sommes sollicités chaque jour par des Ongs, des privés,… et certains travaux demandent d’engager des fonds avant de commencer. Dans ces cas-là,

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Echos des provinces

nous recourons à notre caisse. Si la caisse ne suffit pas, nous allons solliciter du crédit auprès de la coo- pérative, ce qui aujourd’hui est devenu possible», précise Patrick, de l’Ajpd.

Accès difficile aux débouchés

Certains groupements disposent d’un point de ven- te où les membres exposent leurs articles. Ceux-ci sont libres de fixer leur prix mais ils doivent à l’as- sociation un pourcentage sur les gains, fixé par les membres, pour le fonctionnement de l’association.

Des Ong les soutiennent, comme l’Apiba (Appui aux Initiatives de Base). «Notre appui se situe dans l’identification et le regroupement des artistes selon leur secteur d’activité. Après quoi nous facilitons pour eux l’organisation des assemblées générales et constitutives, jusqu’à ce que l’organisation se struc- ture formellement, explique Jerry Shungu, coordi- nateur de l’Apiba. Des sessions de formations et de renforcement des capacités sont organisées en fa- veur des artistes, enfin de faciliter l’écoulement des leurs œuvres.»

Le jeune Ignace en est un des bénéficiaires. En 2004, après avoir achevé ses études secondaires et raté une année à l’université, cet orphelin de père, fils aîné de sa famille, a commencé à fabriquer quelques statuet- tes, des petits véhicules, des vélos et bien d’autres objets avec du câble électrique, des boites métalli- ques, du caoutchouc et du fil de fer provenant de vieux pneus… Des débuts difficiles jusqu’à ce que l’un de ses voisins, réceptionniste dans un hôtel de la place, lui ouvre un nouveau débouché, en obtenant du gérant de l’hôtel l’autorisation d’exposer ses ar- ticles à la réception. Les quelques rares touristes et expatriés qui y séjournent ont été séduits.

Depuis, Ignace ne s’en sort pas mal : avec une di- zaine d’articles vendus par mois, il gagne 200 $ en moyenne, ce qui lui permet de subvenir aux besoins de sa famille, tout en devant parfois travailler toute la semaine. Ce dont certains se plaignent : «Le travail demande trop de temps mais rapporte peu d’argent, affirme Claudine, une brodeuse. Une douzaine de nappes de table nous accapare pendant une dizaine des jours, mais nous assure seulement trois jours de vivres». Les associations ouvrent des portes, mais ne résolvent pas tout.

Syfia Grands Lacs 26.01.07

Des dizaines de sacs de maracuja, des paniers d’ana- nas et des prunes, et d’importante quantité de pou- dres broyées de tangawisi (une racine cultivée au Kivu) : c’est la liste d’achats d’Anicet Paluku, lors- qu’il se rend chaque début de semaine aux marchés de Sake et de Minova, près de Goma. Il transforme ensuite ces fruits en jus, grâce à son savoir-faire.

«Nous épluchons ces fruits avant de les broyer pour obtenir un liquide, que nous mélangeons à d’autres ingrédients et à de l’eau, en proportion bien calcu- lée″, explique-t-il.

La méthode reste artisanale, tout comme le matériel de fabrication. Anicet l’a apprise dans les pays est- africains (Tanzanie, Kenya) où il a vécu jusqu’en 2005. De retour au pays, il n’a pas hésité à tenter l’expérience, dont les résultats sont prometteurs.

Au début, reconnaît-il, ″les conditions financières et techniques ne m’ont pas permis de fabriquer d’importantes quantités, mais avec du courage et un petit soutien financier des amis, je suis arrivé à en fabriquer aujourd’hui de dizaines de milliers de litres par semaine. Il y a un an, je n’imaginais pas gagner autant d’argent.″ La petite entreprise d’Ani- cet, installée à Mabanga, un quartier populeux de Goma, compte une vingtaine d’employés. Au dé- part, sa production était limitée à un maximum de

Nord-Kivu

Province Orientale

Kisangani :

Un diamant de 140 carats

‘’bradé’’ à

1,4 million USD

Vif succès pour les jus de fruits locaux

Referenties

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