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Conjoncture macroéconomique et climat des affaires p.3Actualité des secteurs de productions p.9Echos des provinces p.24Appels d’offres p.26 Sommaire

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Sommaire

Conjoncture

macroéconomique et climat des affaires p.3

Actualité des secteurs de productions

p.9

Echos des provinces p.24

Appels d’offres

p.26

(3)

BELTRADE N°7/JANV. 2007 3

Bref aperçu économique et financier

Le Programme relais de consolidation (PRC) appartient désormais au passé, car arrivé à échéance depuis fin décembre 2006. Il ne reste plus qu’à la RDC de se doter d’un gou- vernement pour en évaluer la réalisation avec les services du FMI et envisager la possi- bilité de négocier un deuxième Programme économique du gouvernement (PEG II).

Le dernier numéro des « Notes de conjoncture » de la Banque centrale du Congo (BCC) permet d’être fixé sur ce qu’a été le PRC à fin décembre 2006.

La situation économique, financière et monétaire de la RDC au 29 décembre n’a pas été du tout fameuse. Pour preuve, au mois d’octobre 2006, au regard des réserves interna- tionales situées à 172,48 millions Usd, l’objectif de 169,3 millions a été atteint. A fin no- vembre 2006, les réserves internationales se sont chiffrées à 169,4 millions Usd pour un objectif de 181,40 millions Usd, il se dégage donc un gap à reconstituer de 11,46 millions Usd. Au 28 décembre 2006, les réserves internationales se sont établies à 162,20 millions Usd pour un objectif de 246,90 millions Usd, soit un gap de 84,7 millions Usd.

Concernant les indicateurs quantitatifs du PRC, la BCC note que jusqu’à fin novembre 2006, aucun de ces critères sur les trois retenus n’a été respecté, à savoir les planchers des avoirs extérieurs et intérieurs nets ainsi que le plafond du crédit net à l’Etat. Ce- pendant, le reste des critères quantitatifs sous contrôle de la Banque ont été respectés. Il s’agit spécifiquement du non octroi de crédit aux entreprises publiques non financières ; du non octroi de crédit aux entreprises du secteur privé non financier ; de l’interdiction d’acheter des billets en monnaie nationale et en monnaies étrangères sur le marché con- tre des paiements en monnaie scripturale avec décote.

Pour l’année 2005, la RDC a respecté deux critères de premier rang du Programme de convergence monétaire en Afrique (PCMA) sur les quatre. A fin septembre 2006, seul un critère a été respecté. Sur ce point, la BCC rappelle que le non respect du critère sur le taux d’inflation en 2005 est consécutif à la résurgence des conflits dans l’Est du pays.

En isolant les autres premiers mois, le taux d’inflation annualisé se situe à 5,4%. Le taux d’inflation hebdomadaire s’est situé à -0,39% à la dernière semaine de décembre 2006 contre 0,22% une semaine plus tôt. La BCC explique cette baisse des prix par le fait de l’effet décalé des mesures budgétaires et monétaires prises quelques semaines aupara- vant aussi bien par le gouvernement que la Banque centrale du Congo.

Conjoncture macroéconomique

et climat des affaires

(4)

Conjoncture macroéconomique et climat des affaires Conjoncture macroéconomique et climat des affaires

Malgré la discipline budgétaire et le resserrement monétaire de septembre 2006, l’année 2006 s’est clôturée avec un dépassement de six milliards de Fc dans les opéra-

tions financières de l’Etat.

Inflation

L’année 2006 se clôture avec un taux d’inflation de 18,2% contre 21,3% en 2005 alors que l’objectif révisé fixé dans le PRC a été de 15%. Quoiqu’en léger recul par rapport à fin décembre 2005 où il était de 66,6 millions Usd, l’excédent net de l’offre des devises a subsisté au 28 décembre 2006 et s’est chiffré à 60,6 millions Usd. La situation cumulée au 28 décembre 2006 montre, indique la BCC, un excédent net de 60,6 millions Usd de l’offre des devises provenant des ventes de 391,7 millions Usd et des achats de 331,1 millions Usd. Du 1er au 28 décembre 2006, l’offre des devises s’est située à 42,0 mil- lions Usd contre une demande de 37,4 millions Usd, soit un excédent net de l’offre de 4,7 millions Usd.

Beltrade Info/LP 24.01.07

2005 2006

21,3%

18,2%

Budget

2006

Q

uant à l’année 2007, d’après certains analystes, précise la revue Entrepren- dre, le vide budgétaire est à l’horizon. En raison des engagements pris par la RDC, ce budget doit être pro pauvre poursuit la revue, avec une augmentation significative des dépenses à caractère social ainsi que cel- les des infrastructures. Toutes ces dépenses seront financées en partie par des ressources libérées par l’initiative PPTE. Le budget 2007 devra s’articuler en tenant compte de cinq priorités ou piliers du Document final de stratégie pour la croissance et la réduc- tion de pauvreté (DSCRP). Il s’agit de pro- mouvoir la bonne gouvernance, la paix, et le renforcement des institutions; consolider la stabilité macroéconomique et la crois- sance; améliorer l’accès aux services so- ciaux et réduire la vulnérabilité, combattre le VIH/SIDA et promouvoir la dynamique communautaire oeuvre du DSCRP.

Objectifs à atteindre

Accroître le taux de croissance du PIB réel actuel de 7,7 en 2007 et 8,4 % en 2008, réduire l’inflation par le cadrage macroéconomique des budgets à venir fin période à 6 % en 2007 et 6 % en 2008.

Dans ce registre, voici à titre comparatif, quelques budgets des pays Africains de la sous région :

Pays Population Budget en USD Observ.

Cameroun 16.380.000 4.3 milliards 2006

Angola 10.978.552 30 milliards 2007

Rép du Congo 2.900.000 4,2 milliards 2006 Gabon 1,5 millions 1.322,2 milliards 2006 RDC 52 771 millions 2 175 milliards 2006

Beltrade Info/PL 13 janvier 2007

(5)

BELTRADE N°7/JANV. 2007 5

Climat des affaires

Conjoncture macroéconomique et climat des affaires

BELTRADE N°7/JANV. 2007 5

Conjoncture macroéconomique et climat des affaires

Le gouvernement invite ses créanciers à renoncer à la dénonciation des accords

Le ministre des Finances, Marco Banguli, par sa lettre datée du 8 janvier 2007, a invité les opérateurs écono- miques dont les créances ont été programmées pour paiement durant l’exercice budgétaire 2006 mais non exécutées de renoncer à la dénonciation des protocoles d’accord y afférents. Pour ce faire, le gouvernement, dit le ministre des Finances dans sa lettre, prend l’en- gagement de prévoir au budget 2007 des crédits con- séquents pour le paiement des créances commerciales privées négociées en 2005 et programmées pour paie- ment en 2006. En effet, au cours de l’exercice budgé- taire 2006, les opérations de paiement de la dette publi- que intérieure n’ont enregistré qu’un taux d’exécution de 24,3%.

Au cours de l’exercice 2006, la Banque mondiale a ac- cordé au gouvernement un appui budgétaire de l’ordre de 42,5 millions Usd destiné au paiement de la dette publique intérieure. Cependant, suite à la suspension brutale, le 31 mars 2006, du Programme économique du gouvernement (PEG) du fait que l’Exécutif national n’a pas réussi les réformes nécessaires dans l’assainis- sement des Finances publiques et de l’amélioration du climat des affaires, les bailleurs de fonds ont suspen- du les appuis budgétaires de l’ordre de 180 millions Usd. La suspension de ces appuis budgétaires ont mis le gouvernement en difficulté d’exécuter certaines dé- penses pourtant inscrites au budget 2006.

Beltrade Info/PL 18 janvier 2007

Dissolution de la brigade urbaine de mobilisation des recettes à Kinshasa

Le gouverneur de la ville de Kinshasa, l’Amiral Baudouin Liwanga Mata Nyamunyobo a rendu public jeudi un arrêté portant dissolution de la brigade urbaine de mobilisation des recettes souligne l’ACP. La mesure du gouverneur se justifie par le fait que cette brigade n’a pas répondu à l’impérieuse nécessité de mobili- sation accrue de recettes sous son mandat. La brigade urbaine de mobilisation des recettes, créée en 2004 par le gouverneur Jean Kimbunda, a été reconduite en 2006 par le gouverneur Kimbembe Mazunga dans le souci d’améliorer l’assiette financière de l’administration urbaine.

Beltrade Info 12 janvier 2007

Climat des affaires

La FEC demande le report du programme de vérification

des importations

Selon le ministère du Commerce extérieur, le programme de vérification des importations (PVI), destiné à contrôler, avant embarque- ment, toutes les importations à destination de la RDC, devrait entrer en fonction le 16 décembre 2006. De son coté, la Fédération des entreprises du Congo (FEC) sollicite le report du début de ce programme suite à la nécessité de sa vulgarisation notamment en provinces. Le PVI repose sur une étroite col- laboration entre l’administration des doua- nes l’OFIDA, l’Office congolais de contrôle (OCC) et la société BIVAC international qui en est l’opérateur. Ce mécanisme vise la réa- lisation des objectifs suivants : la maîtrise du flux d’importations et l’optimisation des re- cettes y afférentes, en particulier des recettes douanières; l’assise de l’assiette de rapatrie- ment des devises; l’assurance d’une bonne évaluation de la conformité, de la qualité, de la quantité et du prix des marchandises avant leur expédition avec les documents commer- ciaux; la modernisation et le renforcement des capacités de l’OFIDA et de l’OCC ainsi que de ses partenaires dans les opérations du commerce extérieur; le transfert du savoir- faire et des technologies au profit de l’OFI- DA et de l’OCC.

Le Potentiel du 05 janvier 2007

(6)

Conjoncture macroéconomique et climat des affaires Conjoncture macroéconomique et climat des affaires

Assemblée nationale

Vers la création d’une commission de contrôle des ressources naturelles

E

n cette 3ème République naissante, la gestion des res- sources naturelles congolaises doit répondre impérativement aux exigences de développe- ment durable. C’est la principa- le motivation qui guide l’idée, en chantier, de la création d’une commission permanente de ges- tion des ressources naturelles à l’Assemblée nationale.

Cette idée lumière est de Chris- tophe Lutundula, actuel premier vice-président du bureau de l’Assemblée nationale. « Tant que les Congolais ne seront pas en mesure d’exploiter les res- sources naturelles et dégager des revenus liquides à injecter dans les activités de développement du pays nous serons toujours dépendants », a déclaré Christo- phe Lutundula à ce sujet.

Beltrade Info/PL 10 janvier 2007

Le secrétaire général de l’Onu à Kinshasa

le 26 janvier

Présentation d’un condensé des études pratiques des actes uniformes de l’OHADA

Professionnels du droit et de la comptabilité, économiste ainsi qu’un groupe d’experts du Comité de pilotage de la réforme des entreprises publiques (Copirep) ont été conviés le jeudi 12 janvier à la présentation par le cabinet international Ernst&Young d’un ouvrage portant sur les

« Actes uniformes OHADA : les études pratiques d’Ernst&Young en Afrique ». Reprenant des cas pratiques traités dans les pays qui, depuis 1995, ont mis en œuvre le droit OHADA (Organisation pour l’harmo- nisation en Afrique du droit des affaires), cet ouvrage est une boussole dont la République devra se servir pour mieux se préparer à la mise en œuvre sur son territoire de ce droit des affaires unifié, applicable dans plus d’une dizaine des pays africains, a indiqué M. Claude Bouillot, di- recteur général de FFA Paris, filiale de Ernst &Young, dans son exposé centré sur un bref panorama du droit OHADA.

Le Potentiel du 12 janvier 2007

Coopération :

Le Brésil appuiera la capitale dans le domaines de l’agriculture

L’ambassadeur du Brésil accrédité en RDC, M. Flavio R. Bonzanini a manifesté la volonté de son pays d’appuyer la ville de Kinshasa dans les domaines de l’agriculture et de la santé. Le diplomate brésilien a donc rencontré le gouverneur de la capitale congolaise le 14 juillet 2006, pour réfléchir avec lui sur les modalités de cette collaboration.

Au cours de l’entretien, l’ambassadeur Flavio Bonzanini a indiqué que son pays était disposé à intervenir principalement dans deux secteurs, l’agriculture et la santé. Pour ce qui est du premier, il a estimé que le Brésil, qui a une agriculture très développée, pourra apporter un appui décisif à la ville de Kinshasa. Cette assistance à la fois matérielle et tech- nique, a-t-il souligné, permettra à la capitale de rentabiliser ses activités culturelles. Pour ce qui est du secteur sanitaire, le diplomate brésilien a proposé deux modalités d’intervention, la formation du personnel médi- cal et la mise à disposition d’équipements médicaux.

La RDC entretient de longue date de bons rapports avec le Brésil. Dans le domaine sportif, par exemple, plusieurs clubs de la capitale congolaise s’y rendent pour des stages de préparation aux compétitions nationales ou continentales. C’est le cas de l’Association Sportive Vita Cub (AS.

V.CLUB) qui s’est souvent déplacée dans ce pays ami pour le renforce- ment des performances de ses athlètes. De même, certains entraîneurs de l’AS.V. CLUB viennent du Brésil.

Avec l’installation de l’ambassade du Brésil à Kinshasa, située sur l’ave- nue de la Mongala, n) 9/A, dans la commune de la Gombe les deux pays renforcent leurs liens de coopération et d’amitié. Les projets dévoilés par l’ambassadeur Flavio Bonzanini en portent déjà témoignage.

Beltrade Info/Regards sur Kinshasa 26.01.07 Pour plus d’informations

à ce sujet, consulter le site web :

www.beltrade-congo.be

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BELTRADE N°7/JANV. 2007 7

Conjoncture macroéconomique et climat des affaires

BELTRADE N°7/JANV. 2007 7

Conjoncture macroéconomique et climat des affaires

Les propositions

Le gouvernement doit s’engager à :

1. Recenser toutes ces activités et à les classer par corps de métiers, car comme nous le savons, le re- censement des activités informelles et leur classifi- cation par corps de métiers permettront de recueillir des données fiables sur lesquelles le gouvernement Congolais pourra établir ses statistiques;

2. Remettre aux Artisans ou aux Acteurs de l’écono- mie informelle des cartes professionnelles;

3. Créer des bureaux d’information et d’orientation pour les acteurs du secteur informel et les artisans;

4. Créer des centres de formation pour donner des enseignements de base sur la gestion de petites uni- tés de production;

5. Créer des banques d’activités commerciales et artisanales pour l’octroi des micro -crédits qui per- mettront aux exclus actuellement du circuit bancaire et qui ont des bons projets d’avoir le financement nécessaire pour démarrer ou continuer leur activité.

Industrie

Le décollage du secteur industriel nécessite la mo- bilisation d’importantes ressources financières. En RDC, le taux d’épargne est moins important et ne pourra pas assurer la couverture de l’investissement total. Pour combler l’écart entre l’épargne nationale

Le développement du secteur industriel,

un atout pour

le décollage économique d’une nation

et l’investissement, il nous faut un financement exté- rieur qui se fait par des entrées de capitaux étrangers et qui prennent soit la forme d’emprunt privé ou pu- blic ou soit la forme d’investissement direct étranger (IDE).

L’IDE ou L’EMPRUNT ont chacun un impact différent sur l’économie d’une nation.

Pour le décollage de l’industrie congolaise, quelle est la meilleure option parmi ces deux modes de fi- nancement extérieur?

1. Le recours à l’investissement direct étranger est la meilleure solution puisqu’elle assure l’industrialisa- tion du pays grâce aux fonds propres investis par les firmes multinationales et ne pèse sur la balance des paiements que par le biais des profits rapatriés.

Les investissements directs étrangers constituent un moyen de transfert des savoirs, de compétences et des technologies entre la société mère et les filiales qui seront implantées au Congo.

2. Sachant que l’investissement direct étranger, bien orienté, est un facteur de croissance, Le gouvernement doit mettre en place une batterie d’incitations pour at- tirer les investisseurs étrangers et ainsi concurrencer nos voisins dans la course aux capitaux étrangers.

La gestion chaotique des entreprises publiques, les pillages des entreprises privées dans les années 90, commandités par les autorités politiques et militaires de la deuxième République, ainsi que l’absence d’une politique d’incitation à la création d’entreprises privées avaient aggravé la crise économique et

sociale qui avaient commencé depuis 1974.

A la fin de l’année 2006, plus de soixante-neuf pour cent de la population active était au chômage ou sans ressource vitale. Pour s’en sortir la population, depuis des années, s’était lancée dans les activités écono-

miques qui échappent à tout contrôle de l’Etat, activités que nous qualifions d’informelles.

De 1980 jusqu’à nos jours, aucun gouvernement n’a osé chercher des solutions à ces problèmes. Ne pouvant pas laisser la situation telle qu’elle est, les dirigeant de la troisième République doivent faire quelques propositions pour réintégrer le secteur informel dans l’économie nationale et revaloriser tous ces

corps de métiers, aujourd’hui, négligés.

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Parmi ces mesures, il y aura: un nouveau code d’in- vestissement; un nouveau code minier; une maîtrise des coûts salariaux; une stabilisation du pays par la réforme de l’armée et par la réorganisation de la vie politique; et assurer la sécurité des investissements (outils de production)

Sans oublier que notre pays est doté d’abondantes ressources naturelles et d’une main d’oeuvre quali- fiée et abondante.

3. Le gouvernement doit faire le nécessaire pour orienter l’ I.D.E vers les secteurs clefs de la recons- truction de notre pays, à savoir: l’industrie agroa- limentaire; la sidérurgie; l’industrie minière; la ci- menterie; le traitement et la distribution de l’eau; la production, le transport et la distribution de l’électri- cité; la chimie - pharmacie.

4. L’industrialisation du secteur agroalimentaire La création des usines de transformation des pro- duits agricoles et d’élevage, à côté des grandes plan- tations est indispensable pour éviter la détérioration des fruits et légumes (autres denrées rapidement pé- rissables), et surtout pour éviter les importations des produits alimentaires de première nécessité.

Exemple de quelques usines de transformation:

- huilerie à côté des plantations d’arachides

(fabrication de beurre d’arachide, de pâte d’arachi- de, d’huile d’arachide...)

- brasseries à côté des plantations de maïs, d’ananas, de mangues, d’orange.

(Fabrication de jus d’orange, de jus de mangue, jus d’ananas...)

- usine de torréfaction de cafés à côté des plantations de café;

- usine de traitement et conditionnement de thé et cacao à côté des plantations de thé et cacao;

- les charcuteries à côté d’élevages de porcs;

- les minoteries à côté des plantations de manioc et de maïs.

5. Le gouvernement doit s’engager à augmenter les crédits allouées à la Recherches -Développement en industrie car nos entreprises doivent importer des technologies et il faut entreprendre un processus d’apprentissage pour comprendre et imiter ces tech- nologies importées, et ces recherches nécessitent des fonds considérables.

Beltrade Info/Congo Tribune 19/01/2007

Vers une requalification des réformes de l’administration fiscale congolaise

Dans quel état se trouve aujourd’hui l’administration fiscale congolaise ? Qu’est-ce que l’Etat congolais peut attendre de la Direction générale des impôts (DGI) pour le financement des grands projets retenus pour les cinq années à venir ? A quel niveau se trouvent les réformes engagées au sein de l’administration fiscale, réformes qui, selon ses géniteurs, devaient conduire à la modernisation de l’appareil fiscal congolais ? Ce sont donc toutes ces questions qui ont été abordées le week-end par le directeur général des impôts, Sam Bokolombe, au cours d’un entretien avec la presse.

Pour Monsieur Sam Bokombe, il est temps, de se recentrer sur la philosophie de base de toutes les réformes engagées à la DGI, c’est la modernisation et la rationalisation de l’administration fiscale congolaise.

RECENTRER LES REFORMES

Les réformes entreprises jusque-là au sein de la DGI se sont plus concentrées sur les aspects techniques, marginalisant l’aspect humain. A cet effet, il a fait savoir que la prochaine réflexion devra s’orienter sur les stratégies à mettre en œuvre pour l’agent fiscal.

Dans le même cadre, une mission belge a été dépêchée à Kinshasa en décembre 2006 pour, entre autres, faire le point avec la direction de la DGI des réformes engagées depuis trois ans dans le cadre de la mo- dernisation de l’administration fiscale congolaise. S’inscrivant dans le cadre des réunions de concertation prévues pour les régies financières relevant du ministère des Finances, la délégation belge avait fait remar- quer que la séance de travail de la DGI a permis de dégager les grandes lignes de ce qui a été déjà engagé comme réforme au sein de l’administration fiscale. Il reste donc, a-t-il dit, de définir le cadre de l’appui belge au plan stratégique de la réforme du secteur des Finances. Il s’agira par exemple de l’implémentation de la partie congolaise pour la préparer à la mise en œuvre dans une brève échéance de la Taxe sur la valeur ajoutée pour laquelle la Belgique, a-t-il dit, a une expérience d’une trentaine d’années.

Beltrade Info/LP 22/01/2007

Conjoncture macroéconomique et climat des affaires

(9)

BELTRADE N°7/JANV. 2007 9

Dix milliards Usd

des chiffres records attendus dans le secteur minier de RDC

L’activité minière en RDC, dans les cinq ans à venir, sera principalement axée sur deux pôles. D’une part, l’implantation des joint-ventures créées sur base des contrats miniers issus de la restructuration des entre- prises minières publiques (GCM, SODIMICO, OKIMO, etc.), d’autre part, la réalisation des projets de recherches et d’exploitation liés à la mise en valeur des nouveaux droits miniers octroyés conformément au nouveau code. En termes d’investissements, on estime, d’ici à 2011, entre 8 et 10 milliards de USD, l’enveloppe destinée au développement du seul secteur minier, dont près de 5 milliards à consacrer au financement des joint-ventures issus des contrats miniers dont question plus haut, et la différence étant constituée par l’enveloppe à consacrer aux travaux de recherche et exploration ainsi qu’au développement des gisements neufs (nouveaux titres miniers).

Le Soft International du 13 janvier 2007

Actualité des secteurs de production

Conjoncture macroéconomique et climat des affaires

Mines

Les frères Momo détiennent un grand stock de cuivre et de cobalt dans la périphérie de

Lubumbashi

Installés au Katanga depuis belle lurette, les frè- res Momo sont de ceux qui avaient compris à temps que le nouveau Code minier est un atout de taille pour la relance du secteur économique.

Sur fonds propres, ils ont monté une petite et moyenne entreprise qui exploite les minerais.

Cette PME achète aussi la matière première auprès des creuseurs à des prix défiant toute con- currence.

A l’heure actuelle, ces jeunes entrepreneurs dis- posent d’un important stock de cuivre et de co- balt à l’état brut. Ces minerais sont gardés dans la périphérie de Lubumbashi. A y voir de plus près, ce sont les cours élevés actuels du cobalt qui justifieraient cette thésaurisation. Cet état de choses fait que de nombreux producteurs ayant pignon sur rue au Canada, en Afrique du Sud, et même de grandes entreprises telles BHP sont à la recherche du cobalt.

Beltrade Info/PL du 12/01/2007

Transport Transport fluvial et maritime

Visite de la délégation du port de Bruxelles en RDC :

du 06 au 11 Janvier 2007

La délégation du port de Bruxelles a effectuée une vi- site en RDC du 06.01.2007 au 11.01.2007 dans le ca- dre de la mise en œuvre du partenariat entre le port de Bruxelles et l’ONATRA pour le redéploiement des ports intérieurs de la RDC.

L’objet de cette mission à Kinshasa était d’évaluer les travaux et les prestations relatifs aux subsides accor- dées par La Belgique pour les exercices 2005 et 2006 ainsi que la signature d’un accord de Coopération pour l’exercice 2007. Ce dernier accord de coopération a été signé pour un montant de 900.000 euros.

Dans le cadre de l’extension de ce jumelage à d’autres ports intérieurs congolais, la délégation du Port de Bruxelles, en compagnie de l’Onatra , s’est rendu au port de Mbandaka et Bandundu, le mardi 9 janvier 2007, en vue de mieux saisir les problèmes réels de ces ports.

(10)

Actualité des secteurs de production

Composition de la mission :

Partie belge

-Philippe Matthis, Directeur commercial et juridi- que et Chef du projet de jumelage entre le Port de Bruxelles et Kinshasa ;

- Le Général Paelinck, Conseiller Transport du Mi- nistre belge de la Coopération ;

-Mr Thierry VanFrachen, Directeur Général du chan- tier naval MEUSE et SAMBRE ;

-Mr Swinnen, Ambassadeur de Belgique en RDC ; -Mr Manolo Demeure , Représentant résident de la CTB ;

-Mr Yves Galvez, Expert CTB , Conseiller Général auprès de la Direction Générale de l’Onatra ;

-Mr Jérôme Roux , Conseiller Economique et Commercial des Régions bruxelloise, flamande et wallonne ;

Partie Onatra

-Daniel Bikindu , ADG a.i ;

-Eugène Molisho Asumani, ADG adjoint a.i ; -Lewhis Banguka, Directeur Technique Port de Kinshasa et Chef du projet de jumelage entre le port de kinshasa et le Port de Bruxelles ;

-D’autres experts de l’Onatra.

D’une manière générale, les ports du Mbandaka et du Bandundu sont confrontés principalement à : -L’insuffisance et vieillissement du personnel ; -L’absence des unités fluviales et barges nécessaires pour la relance du trafic fluvial dans les affluents ; -L’absence d’engins de manutention ;

-La dégradation des infrastructures.

Le port de Mbandaka à mi-chemin entre Kinshasa et Kisangani est largement sous exploité. Il dispose d’un quai de 400m de long et 3200 m2 d’entrepôts.

Il est équipé de deux grues électriques Takraf : l’une de 28 tonnes et l’autre de 5 tonnes mais toutes deux sont immobilisées. Le port dispose également de deux élévateurs de 4 tonnes, le premier de marque Linde est en réparation à Kinshasa, le second de marque Clark est immobilisé.

Les travaux de réhabilitation

du port de Mbandaka sont en cours de réalisation par l’entreprise

Malta Forrest dans le cadre du PMURR.

D

epuis le 8 juillet 2006, l’entreprise a suspen- du les travaux fluviaux (rideau principal, enlèvement de l’épave) suite à la découver- te en pied de quai de sacs de munitions et d’engins explosifs de guerre.

L’enlèvement des munitions doit se faire par l’en- treprise MAG après acceptation de son offre par la Banque Mondiale.

Après la visite du Port, la délégation a également vi- sité l’école belge de Mbandaka avec l’ambassadeur et Philippe Matthis, qui en plus de ses activités au Port de Bruxelles, est aussi échevin de la commune de la Hulpe et Conseiller provincial du Hainaut. La Hulpe est jumelée avec une commune de la ville de Mbandaka depuis quelques années et a offert du

matériel scolaire à l’école belge de Mbandaka ainsi qu’une presse à brique, utile pour la construction de nouvelles salles de classe. L’école belge de Mbanda- ka est un institut privé, qui a développé des contacts avec l’école privée belge de Goma.

Une partie de la délégation a ensuite rencontré le Gouverneur et l’autre est allée voir la presse à brique offerte par la Commune de La Hulpe puis a rencon- tré le Président de l’Assemblée provinciale nouvel- lement élue.

Après Mbandaka, la délégation s’est rendue à Bandundu ville.

A Bandundu, ils ont d’abord rencontré le Gouver- neur, Madame le Maire et d’autres autorités avant de visiter le port.

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BELTRADE N°7/JANV. 2007 11 BELTRADE N°7/JANV. 2007 11

Le port de Bruxelles a déjà visité les ports de Ki- sangani et de Ilebo (ce dernier port fait la jonction entre le chemin de fer et la voie fluviale). Les ports de Kikwit (Bandundu) et de Lisala (Nord-Ubangui, en Equateur) sont encore à visiter.

Le mercredi 10 janvier la délégation belge a parti- cipé à la table ronde organisée au cercle de Kinshasa par l’attaché économique et commercial. Au cours de cette rencontre centrée sur la relance du secteur fluvial de la RDC, les milieux d’affaires belges et congolais ont proposé leur contribution quant aux revitalisations des activités dans ce domaine en proie à plusieurs difficultés. Outre la nécessité de l’impli- cation des opérateurs économiques, la viabilisation des ports le long du bief fluvial et le balisage des voies navigables demeurent indispensables.

Au nombre de participants à cette conféren- ce, on a noté la présence des acteurs du sec- teur de transport fluvial en RDC, notamment la Régie des voies fluviales (RVF), l’Office natio- nal des trans- port (Onatra), la

Fédération des entreprises du Congo (Fec), à travers sa section des armateurs, quelques ONG ainsi que quelques opérateurs économiques belges et congo- lais du secteur ou intéressés à investir dans la navi- gation fluviale.

Les conférenciers ont planché sur le thème « Quelle contribution du secteur privé belge et congolais pour la relance du transport fluvial en RDC ». L’objectif poursuivi était donc, en premier, de faire intervenir tous les acteurs du secteur afin d’en faire un diagnos- tic avant d’envisager toute opportunité d’investisse- ment. En second lieu, favoriser le partenariat ou les contacts d’affaires entre les opérateurs économiques belge et congolais du secteur de transport fluvial.

Alain Huart, Expert à la Coopération Technique Belge (CTB) auprès du ministère de l’agriculture. M.

Huart a relevé l’importance de l’agriculture comme activité essentielle pour la relance du transport flu- vial. Lors de son intervention, il a retracé l’évolution

de la production agricole congolaise de 1960 à nos jours. La production agricole qui s’élevait à 35.000 tonnes en 1960, atteint péniblement aujourd’hui les 5000 tonnes.

Seulement 10 % des terres sont cultivés au Congo, plus de 50 % du PIB du Congo provient de l’agri- culture. Il termine son exposé en disant que pour développer l’agriculture, il faut mettre en place un moyen de transport fluvial efficace.

Madame Mata a’ Nkumu, Vice-présidente du comité des transporteurs fluviaux de la FEC (Fédé- ration des Entreprises du Congo) et ancien Ministre des PTT dont la structure exploite le fleuve Congo et ses affluents, a exposé les difficultés auxquelles sont confrontées son comité : absence de route, dé- gradation avancée des moyens de transport, manque

de chantier navale, dégra- dation de sec- teur agricole, absence des bateaux ap- propriés aux passagers, ab- sence d’une politique de financement pour les voya- ges fluviaux.

Elle n’a pas manqué de proposer quelques solutions à savoir : - La révision de la législation fluviale et réhabilita- tion de certains ports à l’intérieur du pays.

- La mise en place des organismes compétents.

- Nouer un bon partenariat entre la Régie des voies fluviaux (RVF) et les partenaires fluviaux (arma- teurs).

- Accès aux crédits bancaires et la restructuration des entreprises de transports fluviaux.

Daniel Bottemanne, Administrateur de la Com- pagnie de Transport fluvial du lac Tumba et secré- taire général de l’ONG Europe Afrique Congo, a installé un Guest house, une base logistique et un atelier de réparation

 Prenant la parole, le Directeur d’armement, navi- gation/Département des ports et Transports fluviaux de l’Onatra, M. Mukunza, a déclaré que le transport fluvial se trouve intimement lié à l’exploitation agro-

Le port de Bandundu

Situé le long de la rivière Kwango, à la jonction des

rivières Kwilu et Kasaï dispose d’un quai de 100m

de long en béton armé et de 1.680 m² d’entrepôts. Le

port est confronté aux érosions et à l’encombrement

des épaves coulées le long du quai. Il faut signaler

aussi l’envahissement du port par les militaires et

leurs familles.

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Actualité des secteurs de production

Après les exposés des entreprises et experts, les membres de la délégation du port de Bruxelles sont intervenu également :

Philippe Matthis, Directeur de projets dans le cadre de la mise en œuvre des accords de partenariat en- tre le Port de Bruxelles et le Port de Kinshasa ainsi qu’avec d’autres ports intérieurs de la RDC, a été le premier à intervenir. Il a souligné que le port de Kinshasa était un port autonome. Ses principales activités se résumaient à :

-Un port trimodal d’éclatement vers l’intérieur du pays et les Ports de Mbandaka (à 700 km), Kisan- gani (à 1.733 km), Ilebo (à 798 km) et vers le Port de Matadi par chemin de fer (à 366 km)

- Un chantier naval de N’Dolo

- Une gare fluviale vers Brazzaville.L’ONATRA, est le principal opérateur public avec 22 grues sises à quai, avec 414.974 mètres carrés du domaine por- industrielle, forestière, minière et que la rentabilisa- tion de grands investissements de transport et d’ac- tivités repose sur l’exportation générant à son tour l’importation en termes de produits manufacturés, d’équipements et d’intrants agricoles et industriels.

Ainsi, la relance du transport fluvial ne peut être en- visageable sans les actions similaires aussi bien dans les infrastructures portuaires, les engins de naviga- tion, le développement agricole ainsi que dans les réseaux de transport connexes (rails, routes, air).

C’est dans ce sens que les opérateurs économiques belges et congolais ont proposé leurs concours qui consistera à apporter les nouveaux investissements dans le secteur. En effet, le transport fluvial ne peut être rentable que si les exploitants trouvent suffisam- ment des clients à transporter et que les activités con- nexes fonctionnent normalement. A l’ère actuelle, ne serait-ce que dans la partie Nord-Ouest du pays baignée par le fleuve Congo, des milliers d’hectares de terres cultivables sont abandonnées. « La relance à la fois du secteur agro-forestier et minier ainsi que de l’économie locale apporte au transport fluvial le soutien qui lui manque dans l’état actuel de léthar- gie. Le renouvellement des palmerais, des planta- tions de café, de coton, d’hévéa doit s’insérer dans les chronogrammes précis », a soutenu l’expert de l’Onatra.

Pour la RFV (Régie des voies fluviales) toutes deux entreprises publiques, l’Etat doit relancer le secteur fluvial en donnant des moyens aux entrepri- ses publiques oeuvrant dans le secteur, et en parti- culier remettre à l’état normal les voies navigables, leur doter du matériel adéquat (balisage, entretien,..), former les agents et tisser des partenariats avec les sociétés étrangères.

Yves Galvez, Expert portuaire auprès de l’ONA- TRA, est intervenu en soulignant qu’en 1800 le Con- go, comptait 10 millions d’habitant et aujourd’hui il en compte 60 millions, il conseille donc, logique- ment, d’accroître le trafic des ports de Kinshasa.

Pour lui le transport doit être une priorité et il permet aussi de développer les contacts entre la population.

Gilbert Nkuli de Vodacom Congo, l’une des en- treprises leader en télécommunications a présenté son projet pour la relance du secteur touristique au Congo en collaboration avec la société GH Invest- ment en Afrique du Sud.

Dad Marcantei de TMC (Transport-Manuten- tion-Commerce) a présenté des pirogues à moteur, adaptées à l’Afrique et à la RDC en particulier car le moteur résout le problème des eaux encombrées du fleuve Congo.

tuaire, 5 quais d’une longueur totale de 1,6 km, 10 entrepôts d’une superficie totale de 68.000 m² sis 25 mètres en arrière des quais, 363.097 tonnes en 2005, 186 bateaux dont 38 en exploitation et 126 bateaux stationnés à Kinshasa. Pour finir, il a énuméré les problèmes du Port de Kinshasa qui étaient de divers ordres :

Problèmes matériels

10 épaves coulées le long des quais, 79 bateaux sta- tionnés le long des quais, rendaient indisponibles 1.000 mètres de quai sur les 1.600 mètres de quai existants. Le matériel portuaire est vétuste et non entretenu ( sur 22 grues présentes, seules 6 grues fonctionnent ).

Les quais sont ensablés à cause de la présence des épaves.

De plus, une partie de terrains portuaires de stockage est indisponible, vu la présence de mitrailles.

Le Port de Bruxelles et le Port de Kinshasa,

un partenariat solide

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BELTRADE N°7/JANV. 2007 13 BELTRADE N°7/JANV. 2007 13

Beltrade Info

Le Général Claude Paelinck, Conseiller transport du Ministre belge de la coopération a intervenu en don- nant une leçon de bonne gouvernance et de gestion

«c’est bien de citer d’entreprendre des grands pro- jets, mais la question la plus importante est celle de bien gérer» a-t-il déclaré.

En marge de cette table ronde, le même mercredi, dans le cadre du partenariat entre le port de Bruxel- les et celui de Kinshasa, la haute direction de l’Ona- tra a signé un protocole d’accord avec la délégation du port de Bruxelles. Cette convention de 900.000 euros concerne la réparation de deux grues et la sé- curisation du port de Kinshasa. Rappelons qu’en 2006, le port de Bruxelles a disponibilisé 600.000 euros pour des travaux de nettoyage du port de Kins- hasa et 500.000 euros en 2005.

Beltrade Info

Problèmes de gestion

Il n’y a pas de structure propre, (conséquences : pas de trésorerie propre, pas de comptabilité distincte, pas de personnel propre, pas de plan de gestion, etc).

Pas de fonds disponibles pour entretenir l’outil. Une faible activité commerciale vu les prix prohibitifs pratiqués par l’ONATRA.

Quelques rétroactes du partenariat

En 2003, le Port de Bruxelles a souhaité conclure avec le Port de Kinshasa un partenariat sans but lu- cratif ayant pour objectifs :

1) Favoriser la reprise des échanges de marchandi- ses et, partant, de l’économie nationale au travers du fleuve Congo et de ses ports

2) Maintenir les infrastructures portuaires en état de fonctionnement

3) Mettre progressivement en place une structure effi- cace de l’exploitation portuaire

• Le 16 avril 2004 : signature d’un accord de partena- riat entre l’ONATRA et le Port de Bruxelles

• Avril 2004-décembre 2005 : missions d’expertise du Port de Bruxelles à Kinshasa, Mbandaka, Kisan- gani, Ilebo et Kalemie

• Le 12 avril 2005 : signature d’un protocole d’ac- cord de financement d’un subside de 500.000 euros octroyé par Monsieur le Ministre De Decker pour mettre en œuvre le partenariat

• Avril 2005-février 2006 : mise en œuvre du pro- gramme des travaux et prestations convenus. 5 con- trats signés, après adjudication

• Février 2006 : promesse d’octroi d’un 2ème sub- side de 600.000 euros par Monsieur le Ministre De Decker.

Le ministre de l’Economie pour la réduction des taxes dans les ports fluviaux de Kinshasa

La multiplicité des taxes influent sur le prix de vente des produits agricoles en provenance des différentes provinces de la RDC, a déclaré mercredi 10 janvier dernier le ministre de l’Economie, M. Nyarugabo.

Le ministre qui exprimait à l’occasion de sa visite dans quelques ports fluviaux de Kinshasa, a indiqué qu’il était important pour lui de palper du doigt les tracasserie auxquelles sont confrontés les transpor- teurs fluviaux congolais. Il a précisé qu’il fera de tout son mieux pour réduire la multiplicité des taxes dans ces ports pour encourager les transporteurs flu- viaux à ravitailler de manière régulière la capitale congolaise en produits de première nécessité. Au to- tal, 22 services fonctionnent dans différents ports de Kinshasa.

ACP 12 janvier 2007

Contre performance des chantiers navals de l’Onatra au 1er semestre de 2006

Plusieurs facteurs justifient cette situation de contre performance. Notamment, la vétusté de l’outil de pro- duction, l’insuffisance des intrants de base dans les différents chantiers navals. Les chantiers navals de l’Office national des transports (ONATRA), notam- ment N’dolo, Boma et Bayera dégagent par rapport aux prévisions budgétaires, une contre performance de 64,20% pendant les six 1ers mois 2006, relève le bulle- tin mensuel de cet office parvenu mardi à l’ACP.

La même source indique que le département des chan- tiers navals a réalisé au 1er semestre de l’année 2006, dans ses différents chantiers, une production globale estimée à 89,773 heures des main-d’œuvres directes (HMOD) dont la palme d’or revient au chantier naval de N’Dolo avec une réalisation de 53.167 heures, soit 53,22% contre 31.410 HMOD. (34,99%) pour l’autre chantier de Boyera.

Dans l’ensemble, précise-t-on, les chantiers navals de l’ONATRA ont réalisé 69,42% d’essentiel de leurs prestations au bénéfice des entités ONATRA contre 30,58% au service des tiers.

Beltrade Info/ACP 11.01.07

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Actualité des secteurs de production

La CMDC et son agent maritime belge harmonisent leur partenariat

La Compagnie maritime du Congo (CMDC) et son agent maritime belge « MARINVEST » tiennent depuis mercredi une réunion paritaire à huis clos, à Kinshasa, en vue d’harmoniser les vues sur leur partenariat, a-t-on appris jeudi de bonne source. Se- lon cette source, la délégation de « MARINVEST

» est venue avec un agenda fouillé dont l’un des points porte sur l’utilisation, à l’échelle mondiale, du nom commercial de l’armement de l’Etat de la RDC. Entreprise du groupe du portefeuille de l’Etat congolais, la CMDC ne se contenterait plus que des royalties qui lui sont versées sur l’exploitation de son label ainsi que des rémunérations du personnel.

Cette réunion qui intervient cinq mois après la mise en faillite de la succursale de la CMDC/Europe, fait suite à la mission ministérielle du gouvernement congolais, qui s’était rendue en octobre dernier à An- vers, en Belgique. D’après la source, des présomp- tions pèseraient sur l’agent maritime belge quant à sa responsabilité dans la faillite de la succursale de la CMDC/Europe.

ACP 22/01/2007

Transport routier

La nationale n° 4 :

réhabilitation totale de l’axe Beni-Niania

L

es travaux de réhabilitation de la route nationale n° 4 reliant notamment la ville de Kisangani, (province Orientale) à celle de Butembo au Nord- Kivu, en passant par Bunia est en voie d’être com- plètement réhabilitée, selon des témoignages relayés par la radio onusienne en République démocratique du Congo. Dans son axe Beni-Niana notamment, les sources signalent que plus de 280 kilomètres de cette route de desserte agricole sont déjà réhabilités sur les 400. Les travaux de cette voie sont exécutés depuis plus d’une année par une société chinoise, la Sino hydro. Les responsables de cette entreprise se disent confiants pour la poursuite des travaux et es- timent que dans plus ou moins quatre mois ils seront terminés, selon l’échéance prévue. Ce qui, à terme, assurerait la réunification touristique et économique des territoires de la province Orientale à ceux de la province voisine du Nord-Kivu, entre autres.

Pour rappel, le Projet d’urgence et de soutien au processus de réunification économique et sociale (PUSPRES) a démarré le 5 décembre 2003 pour une échéance devant aller jusqu’en mars 2008. Son coût est évalué à 214 millions de dollars américains, soit 50 millions sous forme de crédits et 164 sous forme de dons. Ces fonds sont répartis en cinq vo- lets dont le plus important (90 millions) est consacré à la réhabilitation des axes routiers prioritaires : la route nationale n°1 entre le Pont Mpozo et le port de Matadi ; la route nationale n° 2 entre Bukavu et Kasongo (Maniema) ainsi que la route nationale n°4 entre Kisangani et Beni.

Beltrade Info/LP 10/01/2007

Transport ferroviaire Démolition des constructions anarchiques dans le complexe ferroviaire de l’ONATRA à Limete

L’hôtel de ville de Kinshasa, a démarré samedi, l’opération de démolition des constructions érigées anarchiquement dans le complexe ferroviaire « de l’Office national de Transport (ONATRA) dans la commune de Limete au moyen de cinq Bulldozers.

Des éléments de la Police nationale, des Forces ar- mées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et de l’ONATRA avaient été déployés tôt le matin sur le site pour veiller au bon déroulement de l’opération.

ACP, 18/01/2007

Communication Un nouvel opérateur de téléphonie

cellulaire Tigo prend date en RDC

Jeudi 18 janvier en milieu de matinée à Kinshasa, il y avait du beau monde à l’entrée de l’avenue Mon- djiba, sur l’esplanade de « l’Espace Tigo », le nou- veau réseau et la nouvelle marque commerciale de Oasis sprl - dont c’était le lancement. « L’Etat doit accompagner le seul secteur dont la contribution à la formation du produit national brut est en cons- tante évolution en dépit d’une conjoncture difficile

», avait insisté le président du Conseil d’Administra- tion. Son discours a permis de retracer, à l’intention des invités, le cheminement d’une société qui a

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BELTRADE N°7/JANV. 2007 15 BELTRADE N°7/JANV. 2007 15

Partenariat :

L’OCPT s’emploie à implanter un réseau autonome de téléphonie à Kins- hasa

L’OCPT s’emploie activement à rendre opéra- tionnel un réseau de téléphone moderne autono- me dans la ville de Kinshasa, en partenariat avec des opérateurs chinois. Selon l’Administrateur délégué général de l’OCPT Balford Wetshi Koy, son office va concrétiser dans les touts prochains mois ce projet estimé à 5,2 millions Usd. Il a confié à l’OCPT que cette institution, a d’ores et déjà disponibilisé 10% du coût total de cet investissement sur fonds propres pour l’acquisi- tion d’un premier lot d’équipements auprès des partenaires chinois.

Beltrade Info/LP 20/01/2007

trois : l’OCPT (l’opérateur historique), Sogetel, et Congo Korea Télécom. Dans la téléphonie mobile qui connaît un boum, il y a six opérateurs réperto- riés à l’ARTPC à savoir : Celtel, Vodacom, Oasis, CCT, Simbatélécom et Supercell. Il existe d’autres sociétés qui ont obtenu des licences qu’elles n’ex- ploitent pas pour diverses raisons. Entre autres, le secteur des télécommunications exige de gros inves- tissements et beaucoup de moyens. Par ailleurs, le marché solvable (le marché de consommateurs qui ont un pouvoir d’achat) est déjà conquis.

Des opportunités existent encore

Toutefois, il existe aujourd’hui des opportunités avec le téléphone de troisième génération qui consiste à combiner sur un même support plusieurs services (téléphone, internet, télévision, …) Ces technologies de troisième génération peuvent être déployées. De même, il y a de nouvelles formules de téléphonies comme la VOIP qui se développent progressivement par rapport aux formules traditionnelles et attirent beaucoup d’entrepreneurs à travers le monde.

Selon notre source, les opportunités existent d’autant plus qu’il se précise des perspectives de reprise éco- nomique. Il est utile de se positionner déjà sur le marché et beaucoup d’endroits en RDC ne sont pas encore couverte à cause de la faible télédensité ± 6

%. Ces opportunités doivent être encadrées par une bonne politique nationale des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) en synergie avec d’autres secteurs. Cela doit se faire en veillant à un développement organisé des télécoms qui tient à préserver les intérêts de tous les acteurs (l’Etat, l’organe de régulation, les opérateurs, les consommateurs,...).

Beltrade Info/L’observateur 18/01/2007

laprétention d’être le leader dans le secteur de la téléphonie et qui a en les moyens. SAIT et ORAS- COM appartiennent au passé. C’est désormais le tour de Millicom International Cellular SA. Ce dernier est un pionnier de la téléphonie au niveau mondial, coté dans le top 100 de l’indice Nasdaq et spécialiste du développement des réseaux cellulaires dans les pays émergeants.

Le Phare du 19 janvier 2007

Malgré le boum de la téléphonie cellulaire, la télédensité en RDC s’élève à 5,8 %

D

ans le secteur des services en RDC, les télé- communications occupent une place de choix et ont eu un impact sur le produit intérieur brut avec l’expansion de la téléphonie mobile.

De quelques milliers d’abonnées avant 2 000, il y a actuellement plus de 3 500 000 abonnés sur une population de ± 60 millions d’habitants, soit une té- lédensité de 5,8 %. Avant 2 000, la télédensité était de 0,06 %. C’est ce qu’on apprend de bonne source auprès de l’autorité de régulation de la poste et des télécommunications en RDC (ARPTC).

En ce qui concerne le téléphone, il y a aujourd’hui neuf opérateurs. Pour le réseau fixe câblé, il y en a

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Actualité des secteurs de production

Agriculture

Attaché économique et commercial

des Régions bruxelloise, flamande et wallonne

Jérôme Roux :

« le développement de la RDC doit partir de l’agriculture qui est une richesse certaine et durable »

M

. Jérôme Roux est Attaché économique et commercial des Régions bruxelloise, flamande et wallonne. Sa mission est d’identifier les opportunités d’affaires en RDC au profit de mi- lieux d’affaires belges en vue d’éventuels partenariats avec les opérateurs économiques congolais. Dans le cadre de sa mission, il a déjà organisé plusieurs missions économiques d’entrepreneurs belges vers la RDC. Il projette d’organiser une prochaine mission économique en RDC du 29 avril au 13 mai 2007. Cette prochaine mission sera centrée sur l’agriculture mais aussi l’énergie, l’eau, le transport et le tourisme. Ce fonctionnaire belge est convaincu que le développement de la RDC doit commencer par l’agriculture qui est, selon lui, une richesse importante du pays, moins sujette aux fluctuations des cours mondiaux que le secteur minier, lui aussi très porteur.

Le Potentiel : Vous êtes Attaché économique et commercial des Régions bruxelloise, flamande et wallonne, de quoi s’occupe exac- tement votre département ?

Jérôme Roux : Je suis Attaché économique et commercial des trois régions du Royaume de Belgique : la région bruxelloise, la région wallonne et la région flamande. Mon rôle consiste essen- tiellement à faire connaître aux entreprises belges le potentiel du marché congolais province par province. Une fois que j’ai iden- tifié une opportunité d’affaires justifiant l’intervention d’un par- tenaire étranger, je me tourne vers la Belgique pour voir quelle entreprise pourrais le mieux apporter une solution adaptée. La re- lation avec les bailleurs de fonds est par ailleurs très importante étant donné que beaucoup d’affaires se font encore aujourd’hui par appels d’offre.

Le Potentiel : Plusieurs missions économiques belges vers la RDC ont été organisées par votre département. Quelles sont les retombées de ces voyages d’affaires à ce jour ?

J. Roux : Conscient de critiques formulées lors des précédentes missions économiques, je voudrais, organiser de missions plus

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BELTRADE N°7/JANV. 2007 17

je voudrais, organiser des missions plus ciblées, plus sectorielles, avec moins de monde et davantage

axées sur l’intérieur du pays

BELTRADE N°7/JANV. 2007 17

ciblées, plus sectorielles, avec moins de monde et davantage axées sur l’intérieur du pays et pas seule- ment sur Kinshasa et Lubumbashi. Pour revenir aux retombées des précédentes missions économiques, je dirai qu’il y a certainement eu des réalisations. Il faut voir mission par mission. Par exemple, la mis- sion économique de mars 2004 à laquelle j’ai parti- cipé, il y a une société spécialisée dans la fabrication du matériel électrique, qui dit avoir participé à toutes les missions précédentes sans avoir une seule affaire concluante. Et puis, tout à coup, lors de la mission économique de 2005, elle a décroché de nombreux contrats. Cette société a maintenant un chiffre d’affai- res de 400.000 Euros sur le Congo. Voilà un exemple.

Il y a en a d’autres. Par exemple un bureau d’études, ARCADIS Fally, qui a créé une structure en RDC qui a fait des nombreuses réalisations à commencer par le Consulat de Lubum-

bashi et des travaux ici dans la capitale ainsi que des études pour la réfection des murs des quais des ports de Mbandaka et de Kins- hasa. Il y a aussi le bu- reau d’études congo-

lais FIGEPAR qui a accompagné le président Kabila en Belgique en Février 2004 et qui,à l’issue de ce voyage, a noué des nombreux contacts en Belgique, et notamment avec un Cabinet d’avocat belge avec lequel ont emporté de nombreux appels d’offres dans le cadre du COPIREP ou du BCECO. On peut également citer l’exemple d’un chantier naval wal- lon, qui a réalisé l’audit du chantier naval de l’ONA- TRA à Ndolo. Une autre société belge a réhabilité plusieurs barges avec des privés sur le port. Le pont de Nyemba, dont on parle beaucoup aujourd’hui, a été réalisé par les Ateliers Poncin en partenariat avec des privés congolais.

Dans le domaine de l’agriculture, une société fla- mande SOMERS, productrice des semences, qui n’était jamais venue en RDC avant la mission de 2005, a remporté des nombreux contrats au Katanga.

Dans le domaine du tourisme et de la formation, une société katangaise de plantations et d’élevage et qui fait aussi de l’écotourisme avait besoin de former son personnel et est aujourd’hui en relation avec le CERIA, un centre de formation bruxellois pour les métiers du tourisme et de l’HORECA.

Le Potentiel : Vous préparez une mission économique belge vers la RDC en mai 2007. Quelle sera la parti- cularité de cette prochaine mission économique ? J. Roux : La particularité de cette mission est d’être axée sur le développement rural durable en impli- quant toutes les provinces du Congo et non pas seu- lement Kinshasa et Lubumbashi.

Je suis en train de recruter les participants à cette mission qui devraient idéalement être actifs dans plusieurs domaines.

Pour le secteur de transport, il s’agit de la construc- tion de ponts, de pistes d’aéroports, de routes y com- pris celles de desserte agricole, de chantiers navals, de sociétés de transport public, de sociétés de signa- lisation routière, aéroportuaire et fluviale, d’amé- nagement des voies d’eau, de sociétés ac- tives dans le transport ferroviaire…Bref tout entrepreneur capable d’apporter une solu- tion par rapport au problème de la mobi- lité.

Pour l’agriculture, je cherche à contacter des socié- tés flamandes, wallonnes ou bruxelloises produc- trices de semences (notamment semences de pom- mes de terre et semences utilisées pour les cultures maraîchères) ; des entreprises spécialisées dans la culture in vitro (multiplication in vitro dans le do- maine de la banane, manioc, etc.…) ; des fabricants de machines de transformation agricole (moulins à manioc, décortiqueuse, petit outillage agricole, usi- ne de transformation de la tomate, mise en bouteille ou usine de fabrication de jus de fruit, séchage du poisson et mise en valeur des produits de la pêche et de la pisciculture). Nous avons aussi pensé aux sociétés actives dans l’horticulture, la mise en va- leur du pyrèthre, des produits dérivés du lait et de la viande (charcuterie) ainsi qu’aux entreprises spé- cialisées dans le secteur des biocarburants, à cheval entre l’agriculture et l’énergie.

Pour le secteur de l’énergie, les entreprises contac- tées sont plutôt actives dans la production de l’hy- droélectricité (micro et mini centrales hydroélectri- ques), ainsi que dans certaines énergies alternatives comme les panneaux solaires et les biocarburants.

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...il faut commencer par l’agriculture car seulement

10% de terres sont exploitées...

Actualité des secteurs de production

En plus de la production d’énergie, nous sommes en contact avec des sociétés de distribution et commer- cialisation d’électricité.

En ce qui concerne le secteur de l’eau, nous recher- chons des entreprises capables de purifier, distribuer et commercialiser l’eau. De même que celles spécia- lisées dans la mise en bouteille.

Pour le tourisme enfin, il ne s’agit pas de tourisme de masse mais plutôt d’attirer des tours operator ou agences de voyage spécialisés dans l’écotourisme ou le tourisme équitable.

Le Potentiel : Dans le cadre de vos fonctions, vous avez beaucoup circulé à travers la RDC. Quelles sont les opportunités d’investissement que vous avez pu déceler ?

J. Roux : Dans un pays post–conflit comme le Con- go, on dit souvent que tout est à faire et on ne sait par où commencer. A mon sens, il faut commencer par l’agriculture car seulement 10% de terres sont exploitées alors que ce secteur occupe 60% de la population et participe à plus de 50% du PIB. Des études récentes de la Banque mondiale ont montré que pour les cultures pérennes, surtout le cacao mais aussi le caoutchouc, l’huile de palme et le café, le Congo a un avantage comparatif indéniable.

Le bio-carburant pourrait également être un secteur intéressant. Déjà quelques sociétés établies au Con- go en font un usage fréquent. La Sucrière de Kwilu- Ngongo par exemple, fonctionne avec les déchets de la canne à sucre, qui fournissent suffisamment d’énergie pour faire fonctionner l’usine et alimenter en électricité la ville de kwilu-ngongo. Les différen- tes activités de transformation des produits agrico- les offrent également toute une série d’opportunités d’affaires intéressantes. En dehors de l’agriculture il y a le secteur minier offre bien sûr une multitude d’opportunités que ce soit au niveau des études to-

pograhiques et de cartographiques, des activités de forage, de transport et de mise en valeur des produits miniers. Certains secteurs considérés aujourd’hui comme moribonds peuvent s’avérer des véritables opportunités d’affaires dans la mesure où ils peuvent

attirer les financements des bailleurs de fonds. C’est notamment le cas des infrastructures de transport, de l’eau et de l’électricité. Dans tous ces secteurs, l’entrepreneur congolais a besoin d’un partenaire en Belgique pour mieux répondre aux conditions d’éli- gibilité des bailleurs tandis que l’entrepreneur belge préférera s’associer à un partenaire locale plutôt que de s’aventurer seul sur un marché à risques.

Le Potentiel : Envisagez-vous d’organiser un jour une mission économique congolaise vers la Belgi- que ?

J. Roux : De telles missions ont déjà eu lieu en fé- vrier 2004, en marge de la visite du Président Kabila en Belgique et en octobre 2006 avec la Chambre de Commerce Belgo-Congolaise.

Une mission économique d’hommes d’affaires con- golais vers la Belgique est effectivement le complé- ment naturel d’une mission d’hommes d’affaires belges vers le Congo. Cela permet un meilleur suivi des dossiers et une plus grande connaissance de part et d’autre.

Je suis bien sûr favorable à l’organisation d’une telle mission mais cela ne dépend pas que de moi.

Beltrade Info/Le Potentiel du 06/02/2007

La Région wallonne

apporte son soutien à la relance de l’agriculture congolaise

L

a salle Brel du Centre Wallonie- Bruxelles a ac- cueilli près d’une cinquantaine d’experts et ac- teurs oeuvrant dans le secteur agricole et d’élevage.

Ils sont venus échanger autour des perspectives qui s’offrent dans le secteur agricole appelé à jouer un rôle important dans le développement du pays.

Après le mot de bienvenu du délégué de la Région wallonne en RDC, Fredy Jacquet, le secrétaire gé- néral à l’Agriculture, Ali Ramazani, a planché sur le rôle vital du secteur agricole dans la reconstruc- tion de la RDC. Après avoir rappelé les potentialités du secteur, les différents intervenants sont revenus sur différents défis du secteur. Le plus grand défi du Gouvernement reste la création d’un contexte sécuritaire, juridique et fiscal incitatif pour le déve- loppement d’une agriculture commerciale forte et compétitive, qui passe nécessairement par un nou-

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BELTRADE N°7/JANV. 2007 19 BELTRADE N°7/JANV. 2007 19

Stratégie nationale

de lutte contre l’insécurité alimentaire

A l’issue de l’atelier organisé récemment à Kinshasa par le Syndicat d’entraide chrétien ( SEC) sur le Programme d’appui aux initiatives des Eglises ( PAIE) avec l’appui technique de la FAO, du PNMLS (Programme national multisectoriel de lutte contre le Sida) et de Caritas-Développement, les partici- pants ont mis en place une stratégie nationale destinée à combattre l’insécurité alimentaire en RDC.

Cette stratégie, indique l’ACP, tient compte de cinq composantes qui interviennent dans le domaine de la sécurité, à savoir : la production agricole, la transformation des produits agricoles, leur évacuation, leur commercialisation et leur conservation. Elle intègre également la relation entre la production et la santé de celui qui produit, dont les conditions sociales doivent être améliorées pour accroître la production. A ce sujet, les experts définissent le rôle de chaque intervenant à savoir, l’Etat, l’opérateur économique, les églises, les enseignants et les paysans dans le processus de production. Par ailleurs, les participants à l’atelier ont reconnu que le milieu rural, le véritable centre de production , est con- fronté actuellement à beaucoup de difficultés que sont la recrudescence des MST, du paludisme, du Vih/Sida et d’une pauvreté criante.

Le Potentiel du 19/01/2007 veau cadre fiscal et une régulation des importations

alimentaires permettant l’émergence d’un climat de concurrence loyale. Un code agricole est en chantier, il s’agit dans un premier temps, de créer un cadre fiscal incitatif pour le secteur agricole et de réduire toutes les tracasseries dont font l’objet les opérateurs économiques petits et grands.

Le directeur général de l’Anapi, M. Buabua wa Kayembe a planché sur l’apport de son agence dans la promotion des investissements en RDC.

« L’agriculture katangaise : état des lieux et perspec- tives d’avenir » était au centre du débat. Ce thème était co-animé par l’ingénieur Mwamba Muloy de l’Inspection provinciale katangaise de l’Agriculture et Annie Kabeya, département économie - ONG à la Délégation Wallonie Bruxelles. Au Katanga tout comme dans les autres provinces, les opérateurs économiques du secteur agricole font tous face aux mêmes contraintes. Pour sa part, le chercheur de l’INERA Phemba Phezo a planché sur le « marché potentiel de la pomme de terre à l’Est de la RDC ».

Le clou de la journée était incontestablement l’in- tervention de Jérôme Roux, conseiller économique et commercial à l’ambassade de Belgique qui a axé son intervention sur les partenariats possibles entre entreprises belges et congolaises ». Il a épinglé cinq secteurs qui semblent être prometteurs pour les en- treprises belges dans une optique de développement

durable. Il s’agit de l’agriculture, des transports, l’énergie, de l’eau et du tourisme. Il a salué en pas- sant le grand travail abattu par le professeur Alain Huart, expert au ministère de l’Agriculture dans le processus de table ronde qui a déjà commencé au Katanga. En sa qualité de conseiller économique et commercial, sa mission consiste également à sensi- biliser les opérateurs économiques belges pour in- vestir en RDC au regard des opportunités d’affaires offertes par le pays.

Auparavant, le secrétaire général du Centre Agro vétérinaire de Kinshasa (CAVTK), Max Muland et Fabienne Bontyes de la même structure ont animé les participants à travers une projection photos des fermes et activités agricoles au Katanga. Au cours des échanges qui ont suivi, les participants ont salué le modèle agricole katangais qui s’inspire de plus en plus du modèle des pays de l’Afrique australe pro- che de la province cuprifère. Il s’agit de la Zambie, du Zimbabwe et de l’Afrique du Sud. Il a été prouvé qu’avec une meilleure organisation, la RDC peut re- lever le défi de la sécurité alimentaire et quitter la zone rouge des pays pauvres bien que potentielle- ment riche.

Trouver plus d’informations sur la relance de l’agri- culture en RDC dans le journal La Voix du Congo Profond disponible sur le site web : www.beltrade- congo.be

Beltrade Info/ LP 05/01/2007

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