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Actualité des secteurs de production Conjoncture macroéconomique et climat des affaires Sommaire

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Conjoncture macroéconomique et climat des affaires

Conjoncture macroéconomique 5

L’impact de la crise financière internationale

sur la RD Congo 6

Réaction de l’Afrique face à la crise financière 7

Climat des affaires 8

Nomination du nouveau Premier ministre 8

Nouveau gouvernement 8

La RDC autorisée à ratifier l’Accord de Cotonou 10

Coopération bilatérale et multilatérale 10

RDC - Chine 10

RD

C - Allemagne 13

RD

C - Liban 14

RDC - Turquie 15

RDC - Brésil 15

RDC - Inde 17

RDC - Belgique 17

Rapport de mission

‘Construction et infrastructures’

du 20 au 28 septembre 2008 en Belgique 20

De qui était composée la délégation ? 20

Comment la mission s’est-elle déroulée ? 22 Quels sont les résultats de cette mission ? 26

Actualité des secteurs de production

Construction 28

Coût d’investissement de la carrière de Kasangulu

fixé à 20 millions USD 28

Crise de ciment en RDC 28

Lancement de la Rimmokin pour l’urbanisation

de la ville de Kinshasa 32

Kinshasa : Evaluation des travaux de construction

et de réhabilitation des infrastructures de base 33 Dix millions de dollars US

pour un fonctionnement optimal de la CINAT 34

Mines 35

Revisitation des contrats miniers 35

Camec augmente ses avoirs en RDCongo 37

12 millions USD mobilisés en 2008 par le CAMI 37 Ipad, pour le développement des infrastructures

en Afrique- 37

Cuivre : Près d’un million de tonnes attendu

entre 2009-2011 38

Tourisme 39

Volcanoes safaris envisage la relance du tourisme des grands singes à l’Est

du pays 39

Sommaire

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Graphisme et Composition : Rodin Mulumba - 09 98 38 02 49 - pixifcreation@gmail.com

Situation des parcs nationaux en RDC 40

Echos des provinces

Bas-Congo 41

Agriculture 41

Projet de mécanisation de l’agriculture au Bas-Congo 41

Construction 42

La Société Générale Industrielle inaugurée dans le territoire

de Kasangulu 42

Nord-Kivu 43

Beni : les agriculteurs multiplient les plantations d’Aloe

vera aux multiples vertus 43

Transport sur le lac Kivu : une vingtaine de bateaux privés

mise à flots 45

Kasaï Occidental 46

Agriculture 47

Production du jus d’ananas au Kananga 47

Construction 48

Travaux de bétonnage de l’avenue Kambala 48 83 000 USD pour la construction d’un marché moderne à

Kabinda 48

Kasaï Oriental 49

Agriculture : 436 mille tonnes de maïs produites

lors de la saison culturale B. 49

Construction : Réhabilitation des infrastructures de base. 50

Katanga 51

Agriculture : Le gouverneur du Katanga félicite

le groupe Hyper- Psaro pour son investissement 51 Construction : Travaux d’asphaltage des artères

principales à Kolwezi 52

L’évolution des travaux de construction de l’usine « Tenke-

Fungurume Mining » au Katanga 52

La route Lubumbashi –Kasumbalesa

bientôt opérationnelle 53

Kinshasa 54

Construction : Chantiers et sources de financement 54

Province Orientale 55

Mines : 1.441 sites d’exploitation artisanale de diamant identifiés dans la province Orientale en 2007 56

Province Orientale 55

Flash sur la province de Maniema 57

Appels d’offres

Fourniture de matériel de laboratoire

pour le contrôle de semences 60

Mise en œuvre des projets RDC-chine

Avis de recrutement de firmes 60

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Conjoncture macroéconomique et climat des affaires

Conjoncture macroéconomique

Du 1er janvier au 03 octobre 2008, la situation provisoire des opérations du Trésor renseigne des recettes de 890.975,1 millions de CDF contre des dépenses de 857.533,8 millions soit un solde cumulé excédentaire de 33.442,0 millions de CDF. Il est à noter que pour les trois premiers jours du mois d’octobre, il s’affiche un solde déficitaire de 16.139,4 millions de CDF, induit principale- ment par les rémunérations. Cette rubrique a représenté 65,3% du total des dépenses rapporte la note de conjoncture du 08 octobre 2008 publiée par la Banque Centrale du Congo.

Pour la troisième semaine du mois d’Octobre, on assiste à une hausse record sur l’année du taux de l’indice hebdomadaire à 2.16%. Après presque un mois de baisse continue du même indice.

L’origine de cette hausse de prix provient de l’augmentation de 13.25% de la rubrique Matériaux de construction qui reprend les prix du ciment notamment et de la hausse de 3,03% de la rubrique Alimentation.

Les prix du carburant viennent de connaître une nouvelle baisse en République démocratique du Congo. Le litre d’essence à la pompe passe de 760 FC à 710 FC à Kinshasa. Dans cette même zone Ouest, le litre de gasoil revient à 700 FC alors qu’il coûtait 730 FC, tandis que la même quantité de pétrole passe de 730 FC à 680 FC.

Concernant la mission du Fonds monétaire internationale (FMI) qui vient de séjourner fin sep- tembre en RDC, cette dernière s’est déclarée satisfaite des performances réalisées par le gouver- nement au cours de la période récente (juin-septembre 2008) en ce qui concerne la consolidation du cadre macroéconomique.

Cependant, les experts du FMI ont noté qu’il ne reste à la RDC que quelques détails à apporter sur le dossier « contrats chinois » et aussi sur la soutenabilité et la concessionnalité, sans oublier la notion des créances privilégiées.

Au sujet de l’évolution du taux de change, au 07 octobre 2008, le taux de change indicatif a en- registré une appréciation de 0,50% comparativement à fin septembre 2008. Le taux indicatif à la date du 07 octobre 2008 est de 561,41 CDF le dollar.

Ce taux demeure élevé par rapport au repère de 535 CDF le dollar à la fin décembre 2008.

Concernant le taux d’inflation, l’objectif fixé est d’attendre 24% à fin 2008. Mais à la fin du mois septembre, celle-ci était de l’ordre de 20 % cumulé pour des raisons liées essentiellement à trois causes exogènes : l’augmentation du prix de carburant; l’augmentation des prix de transport;

ainsi que l’augmentation des prix des produits alimentaires. En clair, plus ou moins la moitié de cette inflation est importée.

Le taux de croissance économique national est de 6 %, l’objectif du gouvernement étant d’attein- dre le taux à 2 chiffres. L’économie congolaise repose sur les mines, les ressources forestières, les télécoms et les brassicoles.

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Conjoncture macroéconomique et climat des affaires Conjoncture macroéconomique et climat des affaires

Quelles sont les répercussions négatives de la cri- se dans le secteur financier en RDC ?

A cette prérogative, le Gouverneur de la BCC Jean-Claude Masangu a présenté ce qui suit :

« D’abord sur le plan global, nous disons d’une manière générale que nous subissons un impact indirect de la crise. Nous produisons du pétrole, et donc nous bénéficions des augmentations chaque fois que celles-ci se présentent. Nous bénéficions aussi de la hausse des prix des matières premières comme le cuivre et le cobalt.

Mais du côté alimentaire, nous ne bénéficions pas parce que nous importons plus que nous n’expor- tons. D’une manière générale, ça se neutralise plus ou moins mais lorsqu’on analyse la question sur le plan sectoriel, il y a des secteurs qui sont plus frappés que d’autres.

Prenons par exemple le secteur financier. Je vais citer deux banques. Sur le plan international, vous avez Citigroup et localement vous avez Citibank.

Citigroup, la maison mère, a perdu l’année passée huit milliards de dollars américains. Et je pensais que le fait d’avoir perdu une telle somme, on pou- Dans une interview accordée au journal Le Phare par le gouverneur de la Banque Centrale, Jean-Claude Masangu du Congo et publié dans Le Phare du 07 octobre 2008, il a expliqué les implications de la cri- se financière internationale sur la RDC soulignant tout d’abord que cette crise a commencé par une crise immobilière. Cette dernière a touché le secteur énergétique avec les effets sur les prix des produits pétroliers qui avaient sensiblement augmenté cou- plée avec la chute du dollar américain par rapport aux autres devises. Le secteur alimentaire a égale-

ment été touché avec le renchérissement continu des prix des produits alimentaires. Et enfin, les prix des matières premières comme le cuivre, l’or et le co- balt ont enregistré des hausses spectaculaires. Nous avons donc été affectés par ces différentes crises a-t-il précisé. L’augmentation des prix des produits pétroliers a eu pour conséquence l’augmentation des prix de transport en commun et de transport tout court. Avec un carburant plus cher, avec un trans- port plus cher, on augmente les prix d’une manière générale.

L’impact de la crise financière internationale sur la RD Congo

Secteur financier

vait même envisager la fermeture de Citi Congo.

Ça n’a pas été le cas. Citigroup qui avait perdu huit milliards s’est refinancé sur le marché inter- national avec des fonds souverains en provenance des pays du Golfe, a reconstitué sa perte et a même augmenté son capital. Une entité étrangère d’Abu Dhabi est venue à la rescousse d’une entité amé- ricaine en apportant des fonds. Ici localement, la bonne nouvelle c’est que Citi Congo vient aussi d’augmenter son capital.

Bien plus, elle va étendre ses activités à l’intérieur du pays avec l’ouverture prochaine d’une agence à Lubumbashi. C’est un impact positif alors qu’on s’attendait à un impact négatif.

Deuxième banque, la BCDC dans laquelle il y a 25% d’actions de la Belgolaise qui est en liquida- tion. Et ces 25% là appartiennent à Fortis Banque S.A. Cette dernière a aussi fait des pertes de plu- sieurs milliards et pour la sauver, les gouverne- ments belge, hollandais et luxembourgeois sont intervenus avec onze milliards de dollars en début de semaine. On se retrouve ainsi, nous Congolais, avec la 1ère banque du pays dont 25% d’actions

Décisions du gouvernement

Le gouvernement a pris des décisions notamment sur le plan des tarifs douaniers en vue de protéger les consommateurs congolais contre la hausse des produits alimentaires importés. Il a également mis en place une Commission chargée de surveiller le prix de certains produits. Il a enfin baissé la parafiscalité sur les produits pétroliers.

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Conjoncture macroéconomique et climat des affaires Conjoncture macroéconomique et climat des affaires

Aux Assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale, qui ont eu lieux du 11 au 13 octobre 2008 à Washington les pays en développement, en général, et africains en parti- culier, ont pu lever leur ton face à la crise alimentaire, énergétique et financière qui menace le monde. A ces assises la RDC était représenté par le Gouverneur de la Banque Centrale Monsieur Jean-Claude Masangu qui a bouclé son mandat d’une année à la prési- dence du Groupe intergouvernemental des pays en développement (G24).Dans un point de presse qu’ils ont animé le 11 octobre 2008, rapporte Le Po- tentiel du 13 octobre 2008, les ministres des Finances du Kenya, du Cameroun et de la Gambie, n’ont pas caché leur

amertume face à cette crise dont les auteurs sont connus. Nous autres Afri- cains, avec nos économies peu intégrées dans le système financier international, ne ressentons pas cette crise de la même manière que les pays développés. Mais, cette crise doit être pour nous Africains une réelle opportunité pour nous ressaisir et réorienter nos économies vers la production, seule manière de faire face aux chocs ex- térieurs que pourrait amener cette crise financière », a fait savoir le ministre Kenyan des Finances. « Ce n’est pas nous qui avons créé cette crise», indique le ministre de la Gambie. Plus pragmatique encore, le ministre camerounais des Finances a dit ne rien attendre de ces assises pour aider l’Afrique.Par ailleurs l’Afrique pourrait tirer profit de ce handicap qui lui a permis d’échapper en grande partie à la crise financière, estiment des analystes cités par l’AFP. Conséquence directe de la crise, les investisseurs africains seront moins enclins à regarder vers les marchés américains, européens ou asiatiques, ce qui devrait se traduire par une diminution des évasions de capitaux et une augmentation des investissements locaux, selon ces experts.

Beltrade Info qui appartenaient aux privés sont aujourd’hui dé-

tenus par trois Etats: la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg. Cette situation intervient pen- dant que Fortis était engagée dans un processus de vente de ces 25%, un processus qui n’a pas ja- mais abouti plus de deux ans après !!! Dieu merci, la Fortis est sauvée et, par ricochet, la BDCD est aussi sauvée a indiqué le Gouverneur. »

« Le secteur bancaire se porte bien » a-t-il conclu soutenant qu’il y a onze ans, le total bilantaire de toutes les banques était de plus ou moins 175 mil- lions de dollars. Aujourd’hui, le total consolidé est à un milliard cinq cents millions de dollars.

Les dépôts étaient à quatre-vingt-dix millions de dollars il y a onze ans. Ils sont aujourd’hui à neuf

Réaction de l’Afrique face à la crise financière

cent-cinquante millions de dollars. Le volume de crédits est passé de cinquante millions à cinq cents millions de dollars. Il y a donc une augmen- tation très significative du total bilantaire, de dé- pôts, de crédits et même du capital. Aujourd’hui en moyenne, le capital des banques est de onze millions de dollars alors que nous étions aux alentours d’un million cinq cents mille dollars à l’époque.

Le Gouverneur a conclu son propos affirmant que

« dans le cas du Congo, nous devons nous occu- per, avec les autorités congolaises, de tout pro- blème éventuel, et en cas de crise, être en mesure d’aider les banques qui seront en difficulté ».

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Conjoncture macroéconomique et climat des affaires Conjoncture macroéconomique et climat des affaires

Le Président de la République Joseph KABILA KABANGE a nommé le nou- veau Premier ministre le 10 octobre 2008, en la personne de Monsieur Adol- phe MUZITO, ancien ministre du Budget du gouvernement GIZENGA.

L’actuel Premier ministre et l’homme du sérail de PALU est âgé de 51 ans.

Licencié en économie industrielle à l’Unikin, il a été successivement chef de marketing à la Renapi, Conseiller au ministère du Budget en I991, Inspecteur des Finances, Commissaire aux comptes à la CINAT avant d’être nommé ministre du Budget dans le gouvernement Gizenga. Discret, affable, il passe pour le cerveau moteur de Palu, l’idéologue ou l’éminence crise de ce parti et de Gizenga décrit Le Potentiel du 13 octobre 2008.

Le Gouvernement Muzito devra s’engager sur trois fronts poursuit Le Po- tentiel du 0511.08. Première mission, la réduction des poches d’insécurité et d’instabilité à travers le pays. Deuxième mission, l’accélération de la mise en œuvre des 5 chantiers. Troisième mission, la lutte contre la pauvreté.

Beltrade Info

Nouveau gouvernement

Le Président de la République, Joseph Kabila Ka- bange, a signé et rendu publique dimanche, l’or- donnance numéro 08/067 portant nomination des vice-premiers ministres, ministres et vice-ministres du nouveau gouvernement congolais dirigé par le Premier ministre Adolphe Muzito.

Parmi les innovations de cette ordonnance, on note la création des trois postes de vice-premier minis-

tre, la suppression du poste du ministre d’Etat près le Président de la République et celui de ministre près le Premier ministre ainsi que la scission de plu- sieurs ministères. En outre, le nombre des ministres est porté de 33 à 37. Huit ministres sont maintenus à leurs postes, d’autres sont permutés au sein de la nouvelle équipe gouvernementale qui est marquée aussi par l’entrée en son sein de seize nouvelles fi- gures.

Climat des affaires

Nomination du nouveau Premier ministre

- Vice-premier ministre chargé des besoins sociaux de base : François Joseph Mobutu Nzanga - Vice-premier ministre chargé de la reconstruction : Emile Bongeli Yeikolo ya Ato

- Vice-premier ministre chargé de la sécurité et défense : Mutombo Bakafwa Nsenda - Ministre de l’Intérieur et sécurité : Célestin Mbuyu Kabanga

- Ministre de la Défense nationale et des anciens combattants : Charles Mwando Nsimba - Ministre des Affaires étrangères : Alexis Thambwe Mwamba

- Ministre des la Décentralisation et aménagement du territoire : Antipas Mbusa Nyamwisi Le nouveau gouvernement se présente de la manière ci-après :

Adolphe MUZITO, Premier ministre de la RDC

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Conjoncture macroéconomique et climat des affaires Conjoncture macroéconomique et climat des affaires

- Ministre de la Coopération internationale et régionale : Raymond Tshibanda Ntunga Mulongo - Ministre de la Justice : Luzolo Bambi Lessa

- Ministre des Relations avec le Parlement : Adolphe Lumanu Mulenda Bwana N’Sefu - Ministres des Infrastructures, travaux publics et reconstruction : Pierre Lumbi Okongo - Ministres des Finances : Athanase Matenda Kyelu

- Ministre du Plan : Olivier Kamitatu Etsu - Ministre du Budget : Michel Lokola Elemba

- Ministre de l’Environnement, conservation de la nature et tourisme : José Endundu Bononge - Ministre de l’Economie nationale et du commerce : André Philippe Futa

- Ministre du Portefeuille : Jeannine Mabunda Lioko - Ministre de l’Agriculture : Norbert Basengezi Katitima

- Ministre des Transports et voies de communication : Matthieu Pita - Ministre des Mines : Martin Kabwelulu L.

- Ministre de l’Energie : Laurent Muzangisa Mutalamu - Ministre des Hydrocarbures : René Isekemanga Nkeka - Ministre des PTT : Louise Munga Mesozi

- Ministre de l’Industrie : Simon Mboso Kiamputu

- Ministre de la Communication et des médias : Lambert Mende Omalanga - Ministre de la Santé publique : Auguste Mupipi Mukulumania

- Ministre de l’EPSP : Maker Mwangu Famba

- Ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire : Léonard Mashako Mamba - Ministre des Affaires foncières : Kisimba Ngoy Maj

- Ministre de l’Urbanisme et habitat : Générose Loshiku Muya

- Ministre de l’Emploi, travail et prévoyance sociale : Ferdinand Kambere Kalumbi - Ministre de la Fonction publique : Michel Botoro Bodias

- Ministre de la Culture et des arts : Esdras Kambale Bahekwa - Ministre du Développement rural : Safi Adiki

- Ministre de la Jeunesse et sports : Patrick Sulubika Matchembera

- Ministre des Petites et moyennes entreprises : Claude Basibuhe Nyamulabu - Ministre de la recherche scientifique : Joseph Lititiyo Apata

- Ministre des Droits humains : Upio Kakura

- Ministre du Genre, de la famille et de l’enfant : Marie-Ange Lukiana Mufwankol - Ministre des Affaires sociales, action humanitaire et solidarité nationale :

Barthélémy Botswali Lengomo

- Vice-ministre de l’Intérieur : Zéphyrin Mungongo

- Vice-ministre de la Défense et des anciens combattants : Oscar Masamba Matemo - Vice-ministre des Affaires étrangères : Ignace Gata Mavita wa Lufuta

- Vice-ministre des Congolais de l’étranger : Colette Tshomba Ntundu - Vice-ministre de la Justice : Musonda Kalusambi

- Vice-ministre des Travaux publics : Gervais Ntirumenyerwa Kimonyo - Vice-ministre des Finances : César Lubamba wa Ngimbi

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Conjoncture macroéconomique et climat des affaires Conjoncture macroéconomique et climat des affaires

La signature des contrats d’exécution des travaux entre l’Ucop et l’entreprise chinoise ayant gagné le marché, 7ème groupement de chemin de fer de Chine, est intervenue le 06 octobre 2008 au ministère du Plan, en présence du ministre Oli- vier Kamitatu note l’Observateur du 07 octobre 2008.

Ce contrat s’inscrit, dans le cadre du Projet d’ur- gence à la réhabilitation urbaine et sociale (PU- RUS) ; un projet financé par la Banque Mondiale.

Placé sous l’autorité du ministre du Plan, l’Unité de coordination des projets (Ucop) est chargé de la coordination et du suivi des trois projets, en exécution en RDC sur financement de la Banque

Coopération bilatérale et multilatérale RDC - Chine

Réhabilitation de la voirie urbaine à Kinshasa La RDC autorisée à ratifier l’Accord de Cotonou

La loi autorisant la ratification de l’Accord de Cotonou révisé a été rendue publique le 24 sep- tembre 2008 à Kinshasa rapporte l’ACP du 02 octobre 2008. La République Démocratique du Congo est ainsi autorisée à ratifier l’accord conclu au Luxembourg le 25 juin 2005, lequel modifie l’accord de partenariat signé à Cotonou le 23 juin 2000 entre les membres du groupe des Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP) et la Communauté européenne et ses Etats membres.

L’Accord de Cotonou révisé, vise à promouvoir et à accélérer le développement économique, so- cial, culturel et politique des Etats ACP. Il contri- bue à la paix et à la sécurité des Etats ACP ainsi qu’à la réduction et, à terme, à l’éradication de la pauvreté. De même qu’il tient à promouvoir un environnement politique et démocratique stable, cet accord constitue une opportunité pour la RDC de bénéficier des apports financiers et matériels accordés par la Communauté européenne.

Beltrade Info - Vice ministre du Budget : Alain Lubamba wa Lubamba

- Vice-ministre de l’Agriculture : Kibibi Kamanzi - Vice-ministre des Mines : Victor Kasongo Shomari - Vice-ministre des Hydrocarbures : Gustave Beya Siku

- Vice-ministre de l’Enseignement professionnel : Arthur Sedea Zabuso - Vice-ministre de l’Enseignement supérieur : Bokele Djema

- Vice-ministre du Développement rural : Willy Mubobo Nzamba.

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Conjoncture macroéconomique et climat des affaires Conjoncture macroéconomique et climat des affaires

Les travaux de réhabilitation suspendus ont repris leur cours normal le 04 octobre 2008, par l’entrepri- se chinoise, Hydrochine indique l’Agence Congo- laise de Presse paru le 07 octobre 2008.

Une source proche de Hydrochine à Isiro a indiqué que son entreprise qui a déjà réalisé 4 Km des tra-

vaux à la satisfaction de plus d’un passant, entend exécuter ce contrat de réhabilitation de la route Niana – Bafwasende dans le délai imparti, afin, no- tamment de répondre au souhait des populations qui saluent la reprise de ces travaux et appellent aussi à la réhabilitation du tronçon routier Niana-Isiro afin de désenclaver la cité d’Isiro.

Réhabilitation du tronçon routier Niania - Bafwasende

L’entreprise China communication compagnie (CCC), est la troisième entreprise qui a mobilisé le matériel de génie civil après CREC et SINOSURE dans le cadre de la coopération sino-congolaise.

Un lot du matériel de génie civil de cette entrepri- se est arrivé le 28 août à Kinshasa par Mitendi en provenance de la République populaire de Chine indique l’ACP du 02 septembre 2008. Le lot du ma- tériel est composé essentiellement de bulldozers, de pelles poclin, de pelles chargeuses, d’engins de scarification, de camions Ben ainsi que de pick-up de liaison.

Il est destiné à la construction et modernisation des infrastructures de base dans le cadre du programme des cinq chantiers de la République. Dans un premier temps, l’entreprise China Communication Compa- gnie va construire l’autoroute Centre-ville-Aéroport international de N’djili ainsi que la modernisation

de l’aéroport international de N’djili.

A cet effet, l’ambassadeur de Chine en RDC, Wu Zexiam, a réaffirmé à la presse, le 05 septembre 2008 souligne l’ACP du 08.09.08 l’ouverture pro- chaine de différents chantiers par les entreprises chinoises pour exécuter les travaux de génie civile, notamment la construction d’une autoroute qui par- tira de l’aéroport jusqu’en ville, à Kinshasa.

Pour ce qui est du démarrage effectif des travaux, l’homme d’Etat chinois a souligné qu’il faut tenir compte de certaines contraintes parmi lesquelles le site pour l’exploitation de la caillasse, matière première pour la construction des routes. Il a noté qu’une carrière vient d’être mise à la disposition des entreprises chinoises. Par ailleurs, l’ambassadeur chinois a exprimé sa satisfaction d’apprendre du Premier ministre que son récent voyage en Chine où il est allé passer ses vacances a été fructueux.

Matériel de génie civil de l’entreprise chinoise C.C.C. à Kinshasa

mondiale. Il s’agit du Projet urgence à la réha- bilitation urbaine et sociale (PURUS), du Projet d’urgence de soutien au processus de réunifica- tion économique et sociale (Puspres) et le Projet d’urgence d’appui à l’amélioration des condi- tions de vie (Puaacv).

Le PURUS comprend cinq composantes à savoir : le financement des dépenses de fonctionne- ment du secteur de l’éducation (45 millions Usd)

; l’apurement de la dette publique (50 millions Usd) ; la remise en état des routes urbaines (42 millions usd) ; l’accès à l’eau potable (25 mil- lions Usd) et la lutte contre le paludisme (13 mil- lions usd).

Dans ce cadre précis, il est prévu un volet de remise en état des routes urbaines de Kinshasa.

Dans le premier lot des travaux, l’Ucop (Agence d’exécution) a prévu trois avenues Komoriko (0,78 Km), Lukengu (0,8 Km) et du Militant (3,7 km).

Selon le ministre du Plan, l’Ucop va lancer pro- chainement le deuxième lot : avenues de l’Ecole, (3,6 Km), Assossa I et II, Landu-Shaba (4,1 Km).

Et de faire remarquer que dans tous ces travaux de voirie urbaine, le PURUS cherche à relier les quartiers populaires de Kinshasa au centre ville.

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Conjoncture macroéconomique et climat des affaires Conjoncture macroéconomique et climat des affaires

L’ambassadeur de la république populaire de Chine en RDC, Wu Zexian est revenu sur le contrat signé entre un groupe d’entreprises chinoises et le gouvernement congolais lors d’une conférence de presse tenu le 29 octobre 2008.

Il a expliqué que le premier accord-cadre stipu- lait qu’il s’agissait d’un accord entre un groupe- ment de banques et d’entreprises chinoises et les autorités congolaises a indiqué le Potentiel du 01 octobre 2008. Un accord d’une nature particu- lière comme l’avait aussi expliqué en son temps le ministre congolais des Travaux publics Pierre Lumbi, un accord qui visait justement à éviter l’endettement supplémentaire de la RDC.

Mais pour lui, cet accord représente une forme de coopération spéciale, qui est une forme de coopé- ration «gagnant-gagnant», mais qui n’exclut pas du tout les autres coopérations entre la RDC et d’autres partenaires. «Ca ne va pas empêcher la RDC de continuer à coopérer avec les partenai- res occidentaux. Cela ne va donc pas alourdir la dette de la RDC».

De quoi s’agit-il exactement ? S’est interrogé l’ambassadeur. Il est convenu qu’un groupement d’entreprises chinoises, avec l’argent de la ban- que chinoise, «Leximbank » va investir dans l’ex- ploitation des ressources naturelles de la RDC et dans la réalisation des travaux publics dans une joint-venture avec une entreprise congolaise.

A supposer que cette coopération tourne mal à la fin, c’est-à-dire que si ce qui sera produit par l’exploitation des ressources ne couvre pas les investissements des entreprises chinoises, qui est-ce qui va rembourser ? Selon, l’ambassadeur Zexian, ce n’est pas l’Etat congolais qui est tenu de rembourser, c’est la joint-venture. Et si la joint-venture ne sera pas capable à rembourser,

elle sera liquidée et Leximbank en encaissera le fruit pour récupérer son argent.

Ainsi, la RDC est totalement exclue de la res- ponsabilité. Selon l’accord, son rôle se limite à garantir le bon déroulement de cette coopération.

Mais garantir, a dit l’ambassadeur, ne signifie pas que l’Etat congolais doit débourser de l’agent en cas d’échec. Ce qu’il peut faire, c’est plutôt de proposer d’autres mines, si la mine qui est pro- posée n’arrive pas à couvrir les frais d’investis- sement.

Pour ceux qui pensent autrement, le diplomate chinois a indiqué que l’Etat congolais est heu- reux d’accorder les mêmes avantages à qui que ce soit, à condition de faire la même chose que les Chinois. Mais il semble que personne n’ose lever son doigt pour se lancer sur la même voie, puisqu’il s’agit d’un gros risque.

A l’occasion de la célébration du 59ème anniver- saire de la fondation de son pays le 30 septem- bre 2008, l’ambassadeur a souligné que la Chine continue à apporter des aides au développement à la RDC sous forme de dons, de prêts sans inté- rêts ou de prêts préférentiels, citant notamment la construction de trois écoles, la réhabilitation de la route de l’aéroport de Bukavu (Sud-Kivu), des travaux de télécommunications dont l’instal- lation des câbles optiques rapporté l’ACP du 01 octobre 2008.

Au sujet des échanges commerciaux Chine- RDC, il a révélé qu’ils s’élèvent à 860 millions de dollars américains pour le premier semestre de l’année en cours, représentant 1,6 % de volume Chine-Afrique, soit une augmentation de 239 % par rapport à la même période de l’année précé- dente.

Beltrade Info

Mot de l’Ambassadeur chinois sur le contrat controversé RDC-Chine

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Conjoncture macroéconomique et climat des affaires Conjoncture macroéconomique et climat des affaires

w w w . b e l t r a d e - c o n g o . b e

P o u r p l u s d ’ i n f o r m a t i o n s , c o n s u l t e z l e s i t e :

Le gouvernement allemand a pris l’engagement de soutenir le processus de reconstruction en RDC. La matérialisation de cette assistance se manifeste par la création d’un « Fonds pour la consolidation de la paix ». Son coût est de 50 millions d’euros pour la période de 2008 à 2011 rapporte Le Potentiel du 01 septembre.

L’annonce a été faite par le chargé d’affaires ai de l’ambassade d’Allemagne en RDC, Helmut Kulitz,

au cours du point de presse animé, le 30 août 2008 à Kinshasa. Cadre choisi : la résidence de l’ambas- sade de la République fédérale d’Allemagne de la Gombe. Témoin de l’événement, le ministre du Plan, Olivier Kamitatu.

Ce Fonds est destiné aux populations du Nord-Kivu, Sud-Kivu, Maniema et de la ville-province de Kins- hasa.

RDC - Allemagne

Paix : L’Allemagne accorde 50 millions d’euros à la RDC

La firme allemande spécialisée dans la formation technique « Turnell Devener Model » va bientôt in- vestir en RDC dans le secteur de formation en bâ- timent maçonnerie, forgeron, a indiqué le 15 sep- tembre 2008 son président Gerd Pelzef à l’issue de l’audience lui accordée par le ministre Matenda Kyelu des Finances indique l’ACP du 18 septembre 2008.

L’hôte du ministre Matenda a fait remarquer que la RD Congo sera le premier bénéficiaire de l’expé- rience de cette entreprise allemande, dans la mesure où celle-ci, qui a vu le jour dans la ville de Durener

(en Allemagne) n’a pas encore tenté d’investir dans un autre pays, en dehors de l’Allemagne.

Pour lui, la formation que sa firme compte assu- rer en RDC profitera à la jeunesse congolaise, en ce qu’elle concerne essentiellement la maçonnerie, l’architecture, le bâtiment, et la construction.

Bref, cette firme dispense une formation technique après le cycle secondaire et permettra ainsi aux bé- néficiaires de créer leurs propres entreprises.

Les initiateurs de ce projet (les deux parties) ont convenu de collaborer ensemble par le biais de l’Institut national de préparation professionnelle.

Beltrade Info

Education : La firme « Turnell devener Model » va investir en RDC

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Conjoncture macroéconomique et climat des affaires Conjoncture macroéconomique et climat des affaires

Le gouverneur du Bas-Congo, Simon Mbatshi Batshia, en mission de service dans le district du Bas-Fleuve, a reçu en audience le 16 octobre 2008 dans sa résidence privée de Lukula, une délégation de la société « Congo Oils and Derivated », une filiale de l’entreprise libanaise « Yousef Freiha &

Sons », venue s’entretenir de son projet d’implan- tation d’une usine de production et de raffinerie de l’huile de palme à Boma informe l’ACP du 21 oc- tobre 2008.

Le chef de la délégation, M. Ralph N. Freiha, vice- président et co-propriétaire de la Yousef Freiha and Sons, qu’accompagnait le député Pierrot Muanda Mvumbi, son associé, s’est confié à la presse au sortir de l’audience, indiquant que ce projet, dont l’investissement initial était évalué à 24 millions USD, était déjà entré dans sa phase opérationnelle avec l’engagement de quarante employés natio- naux.

« Nous disposons d’un capital de 24 millions de dollars américains et toutes les machines sont déjà là », a rassuré l’homme d’affaires libanais, ajoutant que lorsqu’elle aura atteint sa vitesse de croisière, la Congo Oils and Derivated sera en mesure d’utiliser plus de deux cents personnes, car, outre la huilerie proprement dite, le projet prévoit la construction d’un vaste entrepôt ainsi que d’un port maritime dans la périphérie de la ville de Boma, vers Tshin- ka.

L’homme d’affaires a soutenu que son entreprise avait l’ambition de réhabiliter la RDC dans son rôle d’exportatrice d’huile de palme comme à l’époque coloniale et dans les premières années de l’indépendance. « C’est ainsi, a-t-il ajouté, qu’au

volet industriel correspond un volet agricole avec la création, dans le Bas-Fleuve, de vastes étendues de plantations de palmiers qui pourront générer plus de mille emplois en faveur des paysans ».

Ralph Freiha a invoqué, outre l’énorme potentiel qu’offre cette province en termes de ressources naturelles (produits et terres arables) et humaines (capacité de travail et d’accueil), le fait que le Bas- Congo occupe une position stratégique sur l’échi- quier national congolais, grâce à ses ports mari- times et à la possibilité d’exporter le surplus de la production vers les pays voisins, notamment le Congo-Brazza et l’Angola.

L’homme d’affaires libanais s’est dit conforté dans son projet par l’appui qu’il a trouvé auprès de l’Exécutif provincial, en particulier en la per- sonne du gouverneur de province, Simon Mbatshi Batshia, qui, a-t-il dit, lui a garanti la protection de ses biens et de sa personne. «Je suis heureux de pouvoir contribuer à la concrétisation des cinq chantiers du chef de l’Etat, notamment dans le do- maine de l’emploi», a-t-il ajouté.

Toute l’équipe de la presse locale tant écrite qu’audio-visuelle s’est retrouvée vendredi sur le chantier de la Congo Oils, au bord du fleuve Congo, sur la route Boma - Muanda, où les journalistes ont pu se rendre compte de l’existence de ce chantier où hommes et machines (excavateur, niveleuse, bétonneuses…) étaient déjà à pied d’œuvre.

« Dans 29 jours, cet endroit ne sera plus le même », a lancé avec assurance aux journalistes cet homme d’affaires libanais d’à peine quarante ans.

Beltrade Info/ACP

RDC - Liban

Projet d’implantation d’une usine de production

et de raffinerie de l’huile de palme à Boma

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Conjoncture macroéconomique et climat des affaires Conjoncture macroéconomique et climat des affaires

Le ministre des Affaires foncières, Edouard Kabuka- pua Bitangila vient de mettre à la disposition d’une ONG turque un terrain dans la périphérie de la ville aux fins d’y construire l’université turco-congolaise note l’ACP du 10.10.08.

L’ambassadeur de la Turquie en RDC, Mehmet Özyildiz qui a été reçu en audience le 09 octobre 2008 par le ministre des Affaires foncières, s’est dé- claré satisfait de la réponse positive à la demande de terre formulée en son temps par cette ASBL. La construction de cette université renforcera la coo-

pération entre les deux pays, a dit le diplomate turc, précisant que cette ASBL turque est déjà dans sa 3ème année en RDC avec une école primaire et se- condaire à l’actif.

L’ambassadeur de Turquie a également annoncé à la presse le projet d’une autre ASBL de son pays composée d’hommes d’affaires et de médecins sur la construction en RDC d’un centre hospitalier de 150 lits. Ce projet a aussi fait l’objet d’une demande de terre pour sa concrétisation.

Beltrade Info

RDC - Turquie

Un terrain pour la construction d’une université turco-congolaise

RDC - Brésil

Croissance des échanges commerciaux entre le Brésil et la RDC

Les échanges commerciaux entre le Brésil et la Ré- publique démocratique du Congo (RDC) connais- sent une croissance remarquable, a déclaré le 08 septembre 2008 l’ambassadeur de Brézil à Kinsha- sa, Flavio Bonzanini.

Le diplomate brésilien a révélé que le volume du commerce bilatéral, qui était à peine de 17 millions de dollars américains en 2005, a atteint le seuil de 210 millions de dollars en 2007, soit une augmenta- tion spectaculaire de 1235% .

Exploitation pétrolière

Dans le domaine pétrolier, il a indiqué que l’entre- prise brésilienne HRT-Petroleum, spécialisée en ex- ploration du pétrole et du gaz a signé un contrat avec le gouvernement de la République démocratique du Congo, par le biais du ministère des Hydrocarbures.

Ce contrat consiste à l’exploration du pétrole et du gaz dans le bassin de la cuvette centrale. Les études menées ont pour but d’évaluer la quantité du pétrole et du gaz et renseigner les futurs exploitants sur les risques d’exploration. C’est un travail de longue ha- leine qui nécessite la présence des techniciens rôdés et du matériel approprié.

spécialisée en exploration du pétrole et du gaz a si- gné un accord avec le ministère des Hydrocarbures de la RDC, qui vis l’évaluation des gisements pétro- liers dans la Cuvette centrale congolaise.

«Les travaux sont en cours depuis le mois de mars, avec un financement de plus de 50 millions de dol- lars», a souligné M. Bonzanini.

La société brésilienne HRT, spécialisée en explora- tion du pétrole et du gaz a signé un contrat avec le gouvernement de la République démocratique du

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Conjoncture macroéconomique et climat des affaires Conjoncture macroéconomique et climat des affaires

Congo, par le biais du ministère des Hydrocarbures.

Ce contrat consiste à l’exploration du pétrole et du gaz dans le bassin de la cuvette centrale. Les études menées ont pour but d’évaluer la quantité du pétrole et du gaz et renseigner les futurs exploitants sur les risques d’exploration présente l’Observateur du 01 octobre 2008. C’est un travail de longue haleine qui nécessite la présence des techniciens rôdés et du matériel approprié.

Les résultats de ces études seront mis à la disposi- tion des sociétés d’exploitation pétrolière. Comme un guide, ils leur faciliteront la tâche sachant au préalable la quantité et la qualité du pétrole et du gaz que renferme le bassin de la cuvette centrale.

Avec les résultats de ces études, il est un fait indé- niable que les sociétés d’exploitation pétrolière et du gaz vont bientôt affluer la République démocra- tique du Congo pour exploiter cet or noir.

Pour le géologue Nélio, qui a travaillé pendant long- temps au Brésil dans l’exploitation du pétrole et du gaz au sein de la société « Pétro-Gaz «, dans l’Ama- zonie, la superficie totale à explorer dans le bassin de la cuvette centrale est de 500.000 km².

A la question de savoir à quoi peut s’attendre la Ré- publique démocratique du Congo à l’issue de ces études, le géologue Nélio da Mata Rezende a souli- gné que l’avenir pétrolier en RDC est radieux. Elle pourra, à la longue rivaliser certains pays produc- teurs du pétrole.

D’autre part, le directeur des opérations en RDC a déclaré que HRT va s’occuper de la formation des experts congolais. Il envisage également d’organi- ser des séminaires à l’intention des étudiants, axés essentiellement sur l’exploitation et l’exploration du pétrole et du gaz.

Très prochainement, HRT va disposer de son propre siège à Kinshasa sur fonds propre, a-t-il conclu.

Education

Parlant de l’éducation, M. Bonzanini a souligné que dans le domaine de la coopération éducationnelle, il

a initié un programme d’octroi de bourses dans les universités de son pays à des étudiants de RDC.

Le programme qui a commencé avec l’octroi de 10 bourses d’études en 2006, s’est poursuivi en 2007, avec 95 bourses d’études dans des domaines de connaissance les plus divers.

Le Brésil promet une participation dans plusieurs autres domaines en vue de contribuer à la recons- truction de la RDC.

Transport ferroviaire

Une firme brésilienne, Groupe international Sebas- teaum, spécialisée dans la construction ferroviaire, compte développer ses activités en RDC. M. Sin- fronio, directeur international de cette société a pré- senté le 03 septembre 2008, au ministre des Trans- ports et voies de communication, Charles Mwando Nsimba un projet de construction de voies ferrées devant relier la partie Sud-Est du pays à la Républi- que d’Angola, la Zambie et le Mozambique.

La construction de ce chemin de fer, a soutenu M.

Sinfronio, est d’une portée capitale car, elle permet- tra à la RDC d’évacuer sa production interne notam- ment les produits miniers et agricoles vers le Sud de l’Afrique rapporte l’ACP du 04 septembre 2008.

Bien que l’enveloppe globale des travaux n’ait pas été révélée, M. Sinfronio a, par ailleurs, rassuré de la détermination de son groupe à exécuter ses acti- vités en RDC, les études de faisabilité de ce projet étant presque terminées. Il a, en outre, précisé pour ce qui est du secteur de voies ferrées, leur entreprise est opérationnelle en Afrique australe, notamment en Angola et au Mozambique depuis 5 ans.

M. Sinfronio a, en outre, relevé que, hormis le secteur de transport, son groupe développe aussi d’autres activités, telles que la pêche et l’agricul- ture. Il possède des grandes entreprises industrielles agricoles au Brésil et à ce titre la RDC qui dispose de plus de 80% de terres fertiles et 40% des eaux douces, des potentialités qui les intéressent.

Beltrade Info

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Conjoncture macroéconomique et climat des affaires Conjoncture macroéconomique et climat des affaires

La ville de Kinshasa sera prochainement dotée d’un nouveau train urbain, fruit de la coopération entre la RDC et l’Inde, a annoncé le 18 septembre 2008 à l’ACP, un expert indien. Une délégation indienne spécialisée dans la réalisation de ces travaux et qui venait de séjourner à Kinshasa, a indiqué que des fonds ont été débloqués par l’Inde pour la concréti- sation de ce projet. Leur visite intervient après celle d’autres investisseurs indiens du secteur de l’agri-

culture, de la pêche et des mines au mois d’août der- nier souligne l’ACP du 19 septembre 2008.

L’Inde veut apporter une nouvelle technologie et as- sister les Congolais dans le domaine des transports urbains, a-t-on précisé de même source. La réalisa- tion du projet du nouveau train urbain sera précé- dée par les études de faisabilité qui interviendront immédiatement après la seconde visite des experts indiens à Kinshasa prévue au mois d’octobre 2008.

Beltrade Info/ACP

RDC - Inde

Installation d’un nouveau train urbain dans la ville de Kinshasa

La Coopération technique belge (C.T.B) a annon- cé l’ouverture dans les prochains jours au trafic de l’avenue Mama Yemo qui relie la route de Matadi au quartier pompage, dans la commune de Ngaliema , indique un document de cette structure remis le 24 septembre 2008 à l’ACP. Cette avenue donne accès aux carrières qui pourvoient la capitale en sable, caillasses et autres concassés pour le secteur du bâ- timent et de la construction des routes. La Coopéra-

RDC - Belgique

Kinshasa : Réhabilitation de l’avenue Mama Yemo

tion technique belge a réhabilité cette avenue en vue d’améliorer notamment les conditions de vie des populations pauvres de cette partie de la commune de Ngaliema. Les travaux sont financés sur fonds propre du Royaume de Belgique pour un coût éva- lué à un million trois cents mille Euros (1.300.000

$), dans le cadre du programme post électoral d’ur- gence en RDC.

AMABEL : Relations économiques et commerciales belgo-congolaises

L’Amicale des Congolais anciens de Belgique (AMABEL), association que préside M. Heva Mua- kasa, a organisé une conférence-débat le 11 octobre 2008 au Centre Wallonie-Bruxelles. « Les relations économiques et commerciales belgo-congolaises : bilan et perspectives », tel a été le thème exposé

par M. Jérôme Roux et le professeur Evariste Mabi Mulumba, respectivement conseiller économique et commercial de l’ambassade de Belgique à Kins- hasa et sénateur indique Le Potentiel du 13 octobre 2008.

Cet échange s’inscrit dans les objectifs de l’AMA-

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Conjoncture macroéconomique et climat des affaires Conjoncture macroéconomique et climat des affaires

veloppement de l’entreprise (CDE) offre également des financements pour les études de faisabilité et la formation lors d’un transfert de technologies. Il y a aussi la Banque de développement belge (BIO), les partenaires privés belges ou étrangers, y compris le réseau des congrégations religieuses et les micro- crédits.

Pour le professeur Evariste Mabi Mulumba, rien de durable n’est possible dans ce qu’on entrevoit, si on ne prend pas en compte les relations politiques et historiques qui unissent la Belgique et la Républi- que démocratique du Congo.

Surtout que, depuis longtemps, la situation évolue en dents de scie, avec comme motifs : la nationali- sation de l’ex-Union minière du Haut-Katanga, la zaïrianisation et la rétrocession qui est presque im- possible, parce que les acquéreurs ont tout pillé de ce qu’ils ont hérité.

Le professeur Mabi s’est alors posé la question de savoir si l’homme d’affaires belge est prêt à se lan- cer dans une opération sans se référer à son gouver- nement comme parapluie.

Enfin, il a invité la RDC et la Belgique à faire un effort surhumain pour transcender leurs sautes d’hu- meur.

BEL dans son volet social qui consiste à créer un cercle de réflexion au sein duquel ses membres cherchent à discuter et à réfléchir sur les questions culturelles, scientifiques et toutes autres ayant trait à la vie nationale.

S’attardant sur le présent et les perspectives d’avenir, Jérôme Roux a indiqué que les relations belgo-con- golaises sont asymétriques. Pour la Belgique, a-t-il précisé, ses exportations vers la République démo- cratique du Congo sont de l’ordre de 300 millions d’euros. Quant à l’importation, elle est très infine.

S’agissant des investissements belges en République démocratique du Congo, il a cité quelques entrepri- ses, notamment Orgaman, Groupe Forrest, Chanic, Brussels Airlines, les Transitaires, etc. Mais, du fait que les produits belges proviennent des petites et moyennes entreprises, la présence de la Belgique en RDC est limitée, a-t-il fait savoir.

Dans les perspectives, Jérôme Roux estime que la Belgique doit surtout promouvoir l’investissement direct étranger en RDC. Et ceci, dans une optique de développement durable.

Comment financer son activité en RDC ? Il y a, avance le diplomate belge, les appels d’offre émis par les bailleurs de fonds publics ; le Centre de dé-

A Kinshasa, La Coopération technique belge (CTB) en collaboration avec le PAIDECO (Programme d’appui aux initiatives de développement des com- munes) va construire dans un proche avenir cinq écoles primaires et secondaires ainsi qu’une école infirmière, dans la commune de Kisenso, a confié le 02 septembre à l’ACP, le bourgmestre de cette municipalité, Mussa Abdul Razak.

Outre ce projet, a indiqué M. Mussa, les mêmes structures vont également s’atteler à la lutte anti- érosive, le long de la rivière N’Djili notamment aux quartiers Nsola et Dingi-Dingi, longeant ce cours d’eau. Ces travaux dont les coûts de réalisation sont estimés à 200.000 euros pour les écoles de l’EPSP et à 60.000 euros pour l’école infirmière seront exé- cutés par une ONG locale.

Par ailleurs au Bas-Congo, l’inauguration des E.P.

Nkama et Tshinka réhabilitées par la CTB/PAIDECO

à Boma a été présidé par le ministre provincial de l’Intérieur, administration et affaires coutumières du Bas-Congo, Me Nicolas Mabeka, rapporte l’ACP du 23 octobre 2008. Selon la fiche technique de ces ouvrages, les travaux effectués par cette agence de coopération au développement ont porté essentiel- lement sur la construction de six salles de classe et d’un bureau pour un montant global de 41.900 Euros pour la première école (EP Nkama) et de six classes et d’un bureau également pour un coût total 40.900 Euros pour l’autre école (EP Tshinka). Quant aux travaux de réhabilitation du bureau de la mairie, y compris la construction des sanitaires, ils ont coûté 23.100 Euros, indique la même source.

La CTB/Paideco a été représentée à cette triple cé- rémonie par MM. Manolo Demeure, Erwin Dickens et Marcel Muyamba, respectivement représentant résidant, manager technique et coordonnateur pro- vincial de la CTB.

Projets de construction d’écoles par la CTB

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Conjoncture macroéconomique et climat des affaires Conjoncture macroéconomique et climat des affaires

Ce que c’est le PAIDECO

Le Programme d’appui aux initiatives de dévelop- pement des communes est un projet de coopération entre le gouvernement de la RDC et le Royaume de Belgique, avec un budget total de huit millions (8.000.000) d’euros, entièrement fournis par la par- tie belge, a défini M. Manolo Demeure, représentant de la CTB en RDC rapporte l’ACP du 08 octobre 2008.

Ce projet a démarré en janvier 2006 et se clôture à la fin de ce mois d’octobre 2008, avec un objectif global de contribuer à la reconstruction institution- nelle, économique et sociale en RDC. Il s’agit en particulier d’améliorer les conditions de vie des po- pulations des zones d’intervention par une meilleure accessibilité des services administratifs, sociaux et économiques à travers la promotion de la bonne gouvernance locale et du renforcement du capital social.

Le ministre du Plan, Olivier Kamitatu a appelé, le 18 septembre 2008 au cours d’une rencontre avec la presse, le Royaume de Belgique à s’aligner sur les priorités de la RDC et à intégrer la nouvelle donne internationale en matière de l’efficacité de l’aide au développement à la RDC a indiqué l’ACP du 22 septembre 2008. « Le Président de la République et le gouvernement souhaitent que l’aide soit d’une plus grande efficacité, qu’elle soit orientée vers les préoccupations de la population congolaise. L’aide doit être bien ciblée et agir plus vite quand il s’agit des Etats post-conflit », a déclaré en substance le ministre du Plan.

A cet effet, le ministre a fait savoir qu’une analyse objective de la structure de l’aide bilatérale entre 2001 et 2007 révèle que sur une moyenne de décais- sements d’environ 206 millions d’euros par an sur la période, la répartition de ce montant se ventile en 144 millions d’euros, soit 70% de l’enveloppe des- tinée à la gestion de la dette extérieure congolaise et aux régularisations auprès des Institutions inter- nationales. « Cet argent important ne transite ni par le gouvernement encore moins par l’administration congolaise », a-t-il précisé. Et d’ajouter : «62 mil- lions d’euros, soit 30% de l’enveloppe vont au pro- jet de développement et à l’aide humanitaire». Là encore, si l’on analyse uniquement ce montant, on note qu’en dehors de la coopération institutionnelle classique (Coopération technique belge, Nations unies, Universités, etc.) les ONG tant nationales

il a été relevé l’existence de 79 agences d’exécution parallèles financées par le gouvernement belge en RDC sur les 146 qui existent. Ce qui ne concourt pas au renforcement des capacités nationales.

« L’appui du Royaume de Belgique, ainsi que ce- lui des autres partenaires doivent s’aligner sur les priorités du pays et intégrer la nouvelle donne in- ternationale en matière d’efficacité de l’aide », a déclaré Olivier Kamitatu. « La requalification du Programme Indicatif de Coopération (PIC) s’avère incontournable », a-t-il conclu.

L’efficacité de l’aide :

La RDC propose à la Belgique un nouveau cadre de coopération

Olivier Kamitatu Ministre du plan qu’internationales ont

reçu en moyenne plus du tiers de cette enve- loppe, soit 20 millions d’euros. Bien qu’ab- sorbant des montants significatifs, les dé- penses de fonctionne- ment de ces structures n’ont pas été exami- nées; cependant elles méritent une attention particulière.

Enfin, au terme d’une enquête fouillée, de- puis mars 2008 à ce jour, en vue de dresser une évaluation de la Déclaration de Paris,

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Conjoncture macroéconomique et climat des affaires Conjoncture macroéconomique et climat des affaires

Réaction de la Belgique

M. Charles-Michel, ministre belge de la Coopéra- tion au développement, a jugé le 19 septembre 2008 positives les déclarations du ministre congolais du Plan, Olivier Kamitatu sur la requalification du Pro- gramme indicatif de coopération (PIC) conclu avec la Belgique, en vue de rendre plus efficace l’aide belge au développement a soulevé l’ACP du 23 sep- tembre 2008.

Le ministre belge a également indiqué que son pays souhaite aussi lutter contre la fragmentation de son

aide au Congo et sélectionner les projets pour une plus grande efficacité. Mais, a-t-il fait observer, une évaluation de la coopération bilatérale, souhaitée par les deux pays, devrait avoir lieu au cours d’une réunion des deux partenaires. Il estime aussi que la confrontation des points de vue ne devrait pas se dé- rouler dans un environnement diplomatique problé- matique ». Pour cela, Charles-Michel a émis le vœu que les autorités congolaises et belges renouent le dialogue et parviennent à un climat diplomatique « normalisé ».

La Représentation économique et commerciale des Régions bruxelloise, flamande et wallonne, a orga- nisé en collaboration avec Bruxelles-Export, Awex et FIT, une mission d’hommes d’affaires congolais en Belgique du 20 au 28 septembre 2008 dans le secteur de la construction et des infrastructures.

L’organisation logistique de la mission ainsi que l’élaboration du programme des visites de terrain ont été réalisées avec l’aide de Madame Jacqueline Brou, Directrice de l’Agence de voyage OMNIA de la banque KBC à Bruxelles.

Le but de cette mission était double :

- présenter aux hommes d’affaires belges les op- portunités d’affaires et des partenaires potentiels dans ce secteur en RDC;

- permettre aux hommes d’affaires belges et congo- lais du secteur de mieux se connaître.

Après avoir décrit la composition de la délégation, nous évoquerons le déroulement de cette mission ainsi que ses premiers résultats.

Rapport de mission

‘Construction et infrastructures’

du 20 au 28 septembre 2008 en Belgique

De qui était composée la délégation ?

La délégation était composée de 25 personnes is- sues essentiellement du monde des affaires mais aussi des universités, centres de recherche et déci- deurs politiques. Elle était accompagnée par Jérôme Roux, Attaché économique et commercial des Ré- gions bruxelloise, flamande et wallonne près l’Am- bassade de Belgique à Kinshasa.

Parmi les décideurs politiques, on comptait au ni- veau national le représentant du Cabinet du Ministre Pierre Lumbi en charge des infrastructures, travaux publics et reconstruction (ITPR) ainsi que Martin Balikwisha, rapporteur adjoint de la commission in-

frastructures et aménagement du territoire au Sénat.

Les provinces étaient représentées par le Gouver- neur du Bandundu, SE Richard Ndambu et le Minis- tre des ITPR, SE Maurice Castel Balimaka et l’ho- norable Kasuwa Mupangi Soki, député provincial en charge des infrastructures.

Du coté des associations d’entrepreneurs actifs dans la construction, étaient présents la Chambre des En- trepreneurs du Congo représentée par son Secrétaire Général Léon Gaston Mulaba ainsi que le Syndicat National des Entrepreneurs et Experts en Bâtiments et Travaux publics- SEBTP représenté par Monsieur Bonaventure Mutonji.

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Conjoncture macroéconomique et climat des affaires Conjoncture macroéconomique et climat des affaires

Les architectes étaient représentés par le Président National de la Société des architectes du Congo, Monsieur Claudien Mulimilwa.

Dans le domaine de la formation, participait éga- lement Monsieur Tshisuaka, Directeur Général de l’Institut de Bâtiment et de Travaux Publics (IBTP).

Un magazine spécialisé en architecture, bâtiment et travaux publics, MConstruct, représenté par Mada- me Mampia a couvert l’événement.

Parmi les sociétés privées membres de la délégation qui ont participé à cette mission, on distingue : - les promoteurs immobiliers : GH Investment - les bureaux d’études spécialisés en construction : le Directeur National du Bureau d’Etudes et d’Amé- nagement et d’Urbanisme – BEAU- (Gabriel Kan- konde), le Bureau d’Etudes et de Développement- BED (Bernard Mulumba), le Cabinet d’Etudes et d’Assistance Technique – CEAT- (Robert Muwata, Administrateur directeur, architecte et expert immo- bilier), le bureau de topographie Alpha-Topo RDC, le bureau d’études de MCK représenté par Ignace Kitangu,

- les architectes : Archiplan International DRC (Claudien Mulimilwa, Directeur Général),

- les sociétés de construction : Afritec (Pierre Muamba), House Construction (Bonaventure Mu- tonji), Edil Construction (Jean-Jacques Yseboot), Batech (Jean – Jacques Futa), Bacom(Bernard Mpemwangi), Shekinah Engineering and services (Arthur Ilunga), NAVTEL (Pierre Kasambakana), FNMA spécialiste en menuiserie aluminium et fa- bricant de portes, fenêtres, cloisons, murs-rideaux ; - les sociétés de matériaux de construction : Sode- for qui souhaite se spécialiser dans la construction des maisons en bois, la CILU- Cimenterie de Lukala (Stanislas Mutamba, Directeur de division produc- tion et carrière), CIMENKAT (Martin Balikwisha, Administrateur), Congo Roche et Imec Congo deux carrières de pierres (concassés) près de Lubumbashi, Carro-Congo spécialiste de la fabrication de carre- lage en ciment et de pavés pour les trottoirs ;

- enfin les sociétés de décoration d’intérieur et d’ameublement : Shiexco (Madame Marie José Tshibangu) et Da Safi Decor (Madame Nyamu- hundwa Safi).

Photo du groupe lors de la visite chez Sibelco

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Conjoncture macroéconomique et climat des affaires Conjoncture macroéconomique et climat des affaires

Partis de Kinshasa le samedi 20 septembre 2008 par le vol régulier de Brussels airlines, nous som- mes arrivés à Bruxelles le dimanche 21. Avant de nous rendre à l’hôtel Brussels Louise, nous avons été accueillis par la société de fabrication métalli- que bruxelloise Declerck-Bexen, spécialisée dans la fabrication de matériels agricoles ainsi que de maté- riaux de construction (presse à briques de terre pour la construction de murs sans ciment ou avec peu de ciment, pavés, parpaings, tuiles de toiture en ciment, claustras etc).

Le repas de midi au restaurant Palais des Indes fut l’occasion pour chacun de se présenter devant les autres membres de la délégation et pour l’Attaché économique de rappeler les objectifs et le program- me de la mission.

La journée du lundi a commencé par un séminai- re organisé au siège de Bruxelles-Export et de la Chambre de commerce de Bruxelles (BECI) au 500, avenue Louise. Chacun des membres de la déléga- tion a pu brièvement présenter son entreprise devant les entrepreneurs belges du secteur qui étaient pré- sents à cette réunion. Le Directeur de la Rawbank au Katanga, Monsieur Michel Notebaert, a ensuite dit quelques mots sur le climat des affaires en RDC, en particulier au Katanga. Michel Moll, Adminis- trateur des sociétés et animateur de conférences, a enfin évoqué la question des contrats chinois en Afrique.

Après le déjeuner, des entretiens individuels B2B entre sociétés belges et congolaises étaient organi- sés par Bruxelles-Export.

La journée s’est achevée par un dîner au Cercle de Lor- raine en présence d’hommes d’affaires belges de haut niveau dans le secteur de la construction et des infras- tructures.

Le mardi 23 septembre, nous avons commencé par visiter les carrières et l’usine de pierres ornementales de la Pierre Bleue Belge à Soignies dans le Tournesi.

Étant donné le nombre de sites de pierres ornemen-

Comment la mission s’est-elle déroulée ?

Declerck-Bexen

PierreBleueBelge extraction - sciage et utilisation

tales en RDC (par exemple : carrières de marbre, de granit noir et rose au Bas-Congo), l’objectif de cette visite était de voir si un partenariat est possible entre une société belge et congolaise d’exportation de roche ornementale.

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Conjoncture macroéconomique et climat des affaires Conjoncture macroéconomique et climat des affaires

Ensuite, nous avons vu les carrières d’argiles et la briqueterie Ceratec à Mouscron.

Sa gamme d’équipements couvre la production de briques creuses, de briques de façade, de briques de pavement, de tuiles, carreaux, de tuyaux en grès et de produits réfractaires. Ceratec existe depuis 75 ans et emploie 300 personnes. Ses machines en technologie adaptée pour le Congo ont été spéciale- ment développées pour une utilisation intensive en milieu rural par une main-d’œuvre non spécialisée.

Les presses de CERATEC servent à la fabrication de produits en terre cuite. Elles se caractérisent par leur robustesse, leur fiabilité, leur simplicité d’emploi et leur polyvalence.

compagnés du professeur Tshibangu, Ingénieur en mines, chef de service de Génie Minier à la Faculté de Mons et Recteur a.i. de l’université de Mbuji Mayi et de Jean-Marie Bontems, directeur techni- que de Technord (groupe industriel tournaisien spé- cialiste en automation industrielle) et représentant de la Confédération de la construction wallonne (CCW) en Province du Hainaut. Monsieur Bertrand, propriétaire des carrières d’Antoing, est également très intéressé à nouer un partenariat avec une société congolaise dans le domaine des explosifs.

Le mercredi 24 septembre, nous avons visité de la station expérimentale du Centre Scientifique et Technique de la Construction (CSTC) à Limelette près de Wavre. Le CSTC est un véritable centre d’excellence dans le domaine de la construction avec un département de recherche et d’innovation, différents laboratoires et un centre de formation et de documentation particulièrement riche. Le CSTC a comme vocation de fournir un support techni- que spécialisé à toutes les entreprises de construc- tion et de ce fait aux autres partenaires de l’acte de construire, tels que architectes, experts, fabricants de matériaux, consommateurs, tant en Belgique qu’à l’étranger. Ses compétences incluent le bâtiment et le génie civil à l’exception des routes, du ressort du Centre de recherches routières.

Nous nous sommes ensuite rendus à Duffel près de Malines pour visiter ‘Reynaers Aluminium’ spécia- liste des solutions en aluminium pour le bâtiment.

L’après-midi, nous avons été reçus chez Eternit à Kapel op den Bos, spécialiste en toiture et en étan- chéité.

Visite de la carrière d’Antoing

L’après-midi fut consacré à la visite des carrières d’Antoing, spécialisées dans la production du gra- vier, Ballast, granulats et concassés. Nous étions ac-

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Conjoncture macroéconomique et climat des affaires Conjoncture macroéconomique et climat des affaires

La journée du jeudi a commencé par la visite des maisons ‘témoin’ préfabriquées en acier et en terre de la société bruxelloise Belgium Housing Tech- nology qui développe le procédé Telluria créé par Bruno Stoppa.

Le système de construction architecturé et ingénieux breveté par Telluria se distingue par sa qualité, son faible coût et la rapidité de sa mise en œuvre. La structure des bâtiments est en acier galvanisé, avec des parois creuses remplies de terre ou de sable (un matériau gratuit et disponible sur place).

La gamme Telluria comprend des maisons indivi- duelles, des logements collectifs, des bâtiments pu- blics et des constructions spécifiques (kiosques à journaux, toilettes publiques, etc.). Le prix au mè- tre carré, finition standard, est d’environ 250 euros.

Un atelier de préfabrication pourrait éventuellement être monté en RDC.

Nous nous sommes ensuite rendus à la cimenterie de Lixhe située dans la Province de Liège, à la frontière de Pays-bas, à proximité d’un important réseau fer- roviaire et autoroutier et riveraine du Canal Albert.

Depuis 1950, les installations de Lixhe comportent deux carrières (Loën et Romont), une clinkérerie et un centre de mouture. Implanté sur le banc géologi- que de Visé, l’ensemble s’étend sur une superficie de 16 hectares. La capacité de production annuelle de Lixhe est de 1,4 million de tonnes de clinker et de 1,6 million de tonnes de ciment de tous types, li- vrés sous divers conditionnements. L’usine compte 224 collaborateurs. Depuis 2003, Lixhe dispose des certifications ISO 9001 (qualité) et 14001 (environ- nement), ainsi que de la certification OHSAS 18001 (sécurité).

L’après-midi fut consacré à la visite de la sablerie de Sibelco à Mole aux confins des Provinces de Lim-

Cimenterie de Lixhe du groupe CBR-HeidelbergCement bourg et d’Anvers. Sibelco, qui compte plus de 245

unités de production de par le monde, compte parmi les pionniers et leaders sur le marché de l’extrac- tion, du traitement et de la distribution des princi- paux minéraux industriels: le quartz, la cristobalite, la néphéline syénite, l’argile plastique et l’olivine.

Par ailleurs le groupe Sibelco produit quasi l’ensem- ble des minéraux industriels: la barite, la bentonite, la calcite, la dolomite, l’hydromagnésite, le kaolin, le talc, la wollastonite, le feldspath, la huntite, …

Ces minéraux, que l’on retrouve en RDC notam- ment dans la rivière Ndjili, au Kasaï et au Bas-Con- go, sont utilisés dans la fabrication de vitrage isolant mais également les vitres de voiture, la vaisselle, les dalles en céramique, les blocs-moteurs en acier cou- lé, les bijoux, la poudre à lessiver, le dentifrice, … Sibelco Belgique peut se prévaloir d’une expérience de plus de 130 années et d’un savoir-faire unique.

Le vendredi 26 septembre, nous nous sommes ren- dus au centre Espace Formation PME à Bruxelles,

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