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Joseph Kabila

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LA CITE AFRICAINE N° 1292 DU 19 SEPT 2017

Le Viseur

(suite en page 15)

26ÈME ANNÉE - N° 1292 DU 19 SEPT 2017 - BI-HEBDOMADAIRE - DIRECTION - RÉDACTION : 67, Av. Mont des Arts, Immeuble Golf View B - 5ème niveau - Local 5A - Kinshasa/Gombe B.P. 952 KIN 1 - RDC - E - mail : citafrdcongo@gmail.com - http: citaf.over-blog.com-Tél. : 0998 130 914 - 0820271613 - 0814927777 - 0999932655 - PRIX UNIQUE : 2000 FC

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« Les Occidentaux disent vouloir en finir avec Kabila. Mais pour mettre qui à la place ? »… « Nous voulons une passation de pou- voir normale, mais aussi une démocratie à la congolaise »… »Le président fera son choix à la dernière minute. Celui qu’il désignera comme successeur aura toutes les chances de gagner les élec- tions »… » La première condition est la loyauté. Cela ne veut pas dire l’imiter. Mais le protéger, lui et sa famille ». Ces propos fermes et clairs sont contenus dans un article paru en tout début de ce mois de septembre, dans le journal Le Monde, sous le titre ‘’RDC : Barnabé Kikaya, voix du président Kabila et pilier d’un régime qui ne veut pas finir’’ !

L’auteur de ces phrases qui veulent bien dire ce qu’elles disent est présenté dans ledit papier comme celui qui murmure à l’oreille

Libérer le processus électoral !

Ce samedi 23 septembre à la tribune de l’ONU

Joseph Kabila devant le Tribunal

des occidentaux

Rentrée parlementaire de septembre

Kengo évoque «  le devoir républicain  » de publier d’urgence le calendrier électoral

Minaku met en garde contre une « précipitation inconsidérée » dans l’organisation des élections

Justice

L’ancien Gouverneur du BDD Jean Kamisendu accusé d’escroquerie

Territoire de Luozi/secteur Kimbanza Apres 15 ans d’absence sur sa terre natale

Le SG Emérite LUFUNISABO BUNDOKI serait-il contraint par les siens à faire la politique ?

Des pseudo-étudiants ont créé

une panique hier à Kinshasa

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NATION

Page 2 LA CITE AFRICAINE N° 1292 DU 19 SEPT 2017

LA CITE AFRICAINE

La Plainte de Luzolo fait tou- jours parler d’elle au Parquet gé- néral de la République, bien que certains juges monnaient des dossiers pour se renflouer des poches, apprend-on dans les cou- loirs du Parquet General. Un seul juge fait la différence quant à ce.

C’est la dame de fer, «Os», très réputé pour son sérieux dans des dossiers importants de la Répu- blique. A son actif, Mme Os, al- lait jeter une autorité des institu- tions du pays en prison suite à un conflit parcellaire dont la CITAF tait le nom. Au Parquet général de la République, la dame de fer «la juge Os», garde la ré- putation d’une femme pas manipulable, soucieuse de faire son travail avec transparence.

Raison pour laquelle, des dos- siers aussi sérieux de la Répu- blique lui ont toujours été remis.

C’est le cas de l’affaire Muyambo l’opposant au Grec Stoupis et dans laquelle l’ancien bâtonnier de Lubumbashi est poursuivi de spoliation. Ce dossier que d’aucuns qualifient de politique

avait été traité par la dur à cuire

«Os». Au motif que seule la dame de fer «Os» remplissait les critè- res, parmi tant d’autres juges au Parquet général pouvant conduire

à bon port ce dossier. Ce qui fût fait. Au finish, Muyambo avait été reconnu de spoliation. Ce qui lui a valu une condamnation de cinq années. L’histoire risque de se répéter avec la Plainte de Luzolo.

La dame de fer «OS» a entre ses mains une partie de la Plainte Luzolo, impliquant l’Adg de la RVA, la Rawbank et l’imprimeur

de «go», accusés par le spécial du chef de l’Etat en charge de lutte contre les détournements et la fraude. Au moment où des ju- ges empochent de l’argent avec

cette plainte de Luzolo, la juge

«Os», elle, fonce. Elle fonce jus- qu’à établir les responsabilités des personnes et entreprises que Luzolo poursuit au nom du chef de l’Etat. L’intraitable «Os» a lar- gué sur le terrain des inspecteurs financiers pour contre-enquête sur la Plainte de Luzolo. Aux derniè- res nouvelles, les hommes de

«Os» sont entrés en possession de plusieurs documents gardés secrets lui permettant de poursui- vre ses auditions. «Os», de son côté, dit de ne rien lâcher dans ce dossier lui confié par le PGR- Flory Kabange Numbi afin que les coupables répondent de leurs actes. C’est la peur qui gagne du terrain au Parquet général, suite à l’esprit ferme de Mme «OS».

Le plus craintif est l’ADG de la RVA, Abdallah Bilenge et son Di- recteur financier, Sabiti, revenu d’Europe pour répondre à la dé- nonciation de Luzolo. Nonobs- tant cette peur qui a gagné du terrain au Bureau de «Os», Bilenge et son staff restent con- fiants. Dans l’idée selon laquelle, Bilenge et Sabiti disent détenir des documents illustrant à suffi- sance que la Plainte de Luzolo est biaisée. D’après un juge pro- che du dossier, Bilenge et Sabiti ont de fortes chances d’être la- vés dans ce dossier qu’ils quali- fient de la honte. Au vu du dos- sier, les inspecteurs des finances déployés par la juge «Os» à la

RVA et la Rawbank, n’ont déni- ché aucune trace des détourne- ments soit des contrats opaques scellés entre la RVA et la Rawbank, comme le renseigne la plainte de Luzolo. Pour cela, Bilenge et son staff pourront pousser un ouf de soulagement.

Les jours qui suivent, Bilenge et son financier Sabiti pourront en- fin fermer l’œil au vu des insom- nies qu’ils ont fait au lendemain du dépôt de la Plainte Luzolo. Si Bilenge et Sabiti étaient discul- pés par la justice dans ce dos- sier, ils pourraient poursuivre Luzolo en justice pour dénoncia- tion calomnieuse. Ce qui est à retenir, la juge «Os», fait l’excep- tion des juges au Parquet géné- ral. Elle est la seul juge à s’im- pliquer dans la Plainte Luzolo. Tel n’est pas le cas avec d’autres ju- ges en quête d’argent. Au PGR d’ouvrir l’œil et le bon dans ce dossier qui risque d’être rangé dans un placard à la suite des idées machiavéliques de certains juges. Wait and see.

Ya MAKIESE

Lors d’une activité samedi 16 septembre, organisée par le Parti Travailliste, PT, sur l’école nationa- liste destinée aux mamans de son parti, Steve Mbikayi s’est totalement inscrit en faux contre ceux qui pré- disent le chaos en décembre 2017 en cas de non tenue des élections.

« J’ai entendu les gens dire qu’en décembre le président Kabila ne sera plus là. On va le chasser, on mettra un nouveau président, ainsi de suite. En décembre nous aurons le même président, les mêmes députés, les mêmes sé- nateurs, parce qu’il n’y a pas élec- tions. Le schéma va se faire en fonction des élections. Alors c’est l’occasion de dire aux mamans

d’encadrer leurs enfants, nous de- vons attendre qu’on nous fixe une nouvelle date », a-t-il déclaré. Et de poursuivre : « Nous devons ap- prendre à être intelligent. Nous n’al- lons pas accepter de laisser le ter- rain aux autres en train d’organiser des marches, d’intoxiquer les jeu- nes. Nous sommes contre la dé- magogie, nous sommes là chaque semaine, nous sommes ici au bu- reau, au siège du parti en train d’en- seigner les mamans, les papas, les jeunes autour du nationalisme qui est contre l’intoxication véhicu- lée par nos collègues qui ne sont pas au gouvernement », a conclu Steve Mbikayi.

Ya MAKIESE

Alain Mbaya a quitté Vital Kamerhe. Sa démission a été mi- nimisée par un haut cadre de ce parti, contacté samedi 16 septem- bre par la Rédaction de La Citaf.

«C’est une tempête dans un verre d’eau », a déclaré ce haut cadre sous couvert de l’anonymat.

« L’UNC déplore juste la démarche de celui qui était considéré comme le premier des sages de l’UNC », marmonne-t-il. D’après lui, il n’y a rien d’étonnant dans la démarche de Mbaya d’autant plus que l’adhé- sion ou la démission dans un parti politique est libre. Mais à ceci près, précise-t-il, « la démarche doit être loyale ». « Il n’y a pas de fumée sans feu », lâche-t-il.

Selon lui, il y a peu, les nouvel- les du rapprochement de Mbaya avec un présidentiable se sont ébruitées jusqu’à parvenir à la hié- rarchie du parti. Les rumeurs une

fois parvenues au Président natio- nal de l’UNC, il a été arrêté de con- cert avec Mbaya que cette situation, qualifiée de « banale » par Vital Kamerhe, serait clarifiée dès qu’il regagnera Kinshasa, explique le haut cadre UNC. Au lieu d’attendre le retour du président Kamerhe, comme convenu, il se répand dans la presse pour annoncer sa démis- sion, déplore-t-il.

Tirant les conséquences de cette déloyauté, Vital Kamerhe a demandé au secrétariat de son parti d’accuser bonne réception de la lettre de démission de Mbaya.

« Les hommes passeront, mais contre vents et marées l’UNC se battra avec son Président national pour une alternance crédible pour un Congo fort et prospère », a con- clu ce haut cadre de l’Union pour la Nation.

Ya MAK

En prélude des travaux de la conférence sur la paix au Kasaï, le chef de l’Etat Joseph Kabila est arrivé depuis hier à Kananga où il va procéder au lancement de ces assises.

Auparavant, le président de la République, Joseph Kabila Kabange, a effectué une visite à Kalemie au Tanganyika. A son arrivée, samedi, il avait pris un immense bain de foule, avant de s’entretenir avec le gouverneur de

la province.

Pour accueillir le chef de l’Etat, la ville de Kalemie a arboré beau- coup de calicots, rapporte Radio Okapi.

Sur certains, on pouvait lire les messages suivants: «oui au réfé- rendum», «La population du Tan- ganyika initie une pétition pour la tenue du referendum, car les ter- giversations ont trop duré.» Ou

encore «L’UNADEF [Union natio- nale des démocrates fédéralistes]

Tanganyika ne trahira jamais le Raïs Kabila et demande le réfé- rendum.» Que ce soit à l’aéroport de Kahinda, tout comme au gou- vernorat de province, Joseph Kabila ne s’est pas adressé à la population.

Selon l’ACP, le président de la République a eu à visiter quel- ques infrastructures en cours de construction dans cette ville. Le

Chef de l’Etat s’est, à cette oc- casion, rendu successivement au port de Kalemie où il a visité ’un grand bateau en construction, d’une capacité de 3.500 tonnes avec plus de 500 places assises.

Exécutés par l’Entreprise congo- laise de construction ces travaux dureront huit mois.

Le président a ensuite ins- pecté le chantier d’un stade mo-

derne d’une capacité d’accueil de plus 15.000 places, dans le quar- tier Kichanga, dont l’exécution est confiée à l’entreprise chinoise

‘’CREER 9’’. Il s’est ensuite allé se rendre compte de l’évolution des travaux de construction du Boulevard Lumumba à 4 bandes et long de 6 kilomètres exécu- tés aussi par la même entreprise chinoise.

Les chantiers de construction de ces différentes infrastructures

ont été initiés et lancés person- nellement par le chef de l’Etat qui a réalisé un parcours d’un kilo- mètre à pied en compagnie de toutes les autorités provinciales et d’une foule immense scandant des slogans en l’honneur de l’ini- tiateur de la «Révolution de la modernité».

CITAF

Plainte Luzolo

Des magistrats camouflent des dossiers, la juge «Os» poursuit avec les instructions sur l’ADG et le Financier de la RVA

Mbikayi : « Il n’y aura rien en décembre »

UNC : Alain Mbaya claque la porte

Conférence sur la paix au Kasaï

Joseph Kabila séjourne

depuis hier à Kananga

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NATION

Page 3 LA CITE AFRICAINE N° 1292 DU 19 SEPT 2017

LA CITE AFRICAINE

www.marierose-kasavubu.net

C’est en principe ce samedi 23 septembre que le Président Joseph Kabila va prendre la pa- role à l’Assemblée Générale de l’ONU, devant ses pairs de la com- munauté mondiale, et surtout devant les Chefs d’Etat et de Gouvernement des pays occiden- taux qui pour certains, se sont érigés en censeurs du Chef de l’Etat congolais et de son régime, accusés de bloquer délibérément la machine électorale, de brimer l’opposition et de se livrer à des massacres systématiques des populations civiles notamment dans les Kasaï.

Une forte délégation diploma- tique congolaise a précédé le Chef de l’Etat dans la capitale écono- mique américaine, où devait se tenir hier lundi une réunion de haut niveau sur la Rdc, sous la hou- lette du Secrétaire Général de l’Onu, et qui devait se pencher entre autres sur le processus électoral en cours, sur l’applica-

tion de l’Accord politique de la Saint-Sylvestre et sur les mesu- res de décrispation politique.

Le discours de Joseph Kabila sera très attendu non seulement par la classe nationale qui sem- ble tourner en rond avec les mê- mes invectives proférées en bou- cle à longueur de journée, mais surtout par les capitales occiden- tales qui continuent à lui prêter les pires intentions, au point d’en- visager des scénarios politiques sans lui, au cas où les élections ne se tenaient pas aux dates sou- haitées.

A New-York, Joseph Kabila ne va pourtant pas se présenter en victime consentante. Le Chef d’Etat congolais, connu pour être avare de sorties médiatiques, a déjà prouvé sa forte capacité de résilience et son indéniable gé- nie à se sortir des eaux troubles.

Il y a encore quelques mois, ses détracteurs le disaient lui et son régime, au bord du gouffre, avec

l’embrasement de l’espace Kasaï, et les massacres qui en ont dé- coulé, sans compter l’assassinat dans des circonstances troubles de deux experts des Nations-

Unies.

Des faits auxquels, il fallait ajouter les évasions ciblées des lieux de détention, les assassi- nats dans l’est du pays, ainsi que le lynchage médiatique orchestré dans les médias transnationaux.

Avant son déplacement de

New-York, Joseph Kabila a pris soin de désamorcer, lentement mais surement et parfois à la grande confusion de ses détrac- teurs, à désamorcer la bombe kasaïenne, au point qu’à ce jour, la Ceni peut tranquil- lement y enrô- ler ses élec- teurs, et que grâce aux en- quêtes judi- ciaires et aux procès en cour dans cette partie du pays, cer- taines accusations qui il y a quel- ques semaines encore passaient pour des certitudes avérées, com- mencent à avoir des prises d’air.

A New-York, Joseph Kabila aura également beau jeu à dé- montrer qu’en dépit de la conjonc- ture économique difficile pour les

finances du pays, le processus électoral est bel et bien financé, et que d’ici peu, la Ceni sera en mesure de publier un calendrier électoral qui tienne la route, même si ce dernier ne sera pas néces- sairement celui qu’exigent les for- ces de l’opposition et leurs men- tors extérieurs.

Le séjour américain de Jo- seph Kabila pourrait aussi con- forter l’image d’un Chef de l’Etat congolais qui garde plus que ja- mais le soutien de ses pairs du continent, tant au niveau des or- ganisations sous-régionales du continent avec la SADC et la CEEAC, que de l’ensemble du bloc africain avec l’Union africaine, des instances de plus en plus agacées des intrusions intempes- tives des capitales occidentales dans les histoires propres au con- tinent noir.

LOLO LUASU B.

Ce samedi 23 septembre à la tribune de l’ONU

Joseph Kabila devant le Tribunal des occidentaux

Grosse polémique en RDC : les anciens passeports congolais semi-biométriques encore en cir- culation ne seront plus valides à partir du 16 octobre prochain sur toute l’étendue de la République démocratique du Congo (RDC).

D’après un communiqué du minis- tère des Affaires Etrangères signé vendredi 15 septembre, les déten- teurs de ces passeports ne pour- ront plus être autorisés à franchir la frontière tant à l’entrée qu’à la sortie du territoire national.

Pour les Congolais vivant à l’étranger qui n’ont pas de passe- ports biométriques, s’ils veulent rentrer au pays, leurs passeports qui seront invalidés seront retirés au poste frontalier d’entrée. Il leur sera remis la photocopie de ces passeports invalidés et retirés, pour leur permettre de solliciter le nouveau passeport biométrique.

Le vice-ministre des Affaires étrangères, Aggée Aje Matembo, qui a signé ce communiqué, justifie cette décision par des raisons

«d’uniformisation de l’identifica- tion des citoyens liés à des consi- dérations sécuritaires.»

Lors de l’inauguration du pas- seport biométrique à puce le 10 novembre 2015 par le chef de l’Etat, Raymond Tshibanda, alors minis- tre des Affaires étrangères, avait affirmé que les détenteurs des an- ciens passeports allaient les gar- der jusqu’à leur expiration avant de se procurer le nouveau passeport biométrique.

D’où l’incompréhension que suscite cette décision qui est aujourd’hui interprétée par les op- posants, comme une astuce pour contrôler et réduire les mouve-

ments des ‘’ voyageurs’’ jugés sus- pects par le pouvoir en place.

Face à la levée de boucliers y compris au sein même de la ma- jorité au pouvoir, le gouvernement, dans un deuxième communiqué diffusé en week-end est revenu à la charge pour expliquer. «Les pas- seports semi-biométriques et biométriques circulent simultané- ment. Ce qui pose un réel problème au regard des autorités étrangères (ambassades, consulats, diverses chancelleries) quant à la fiabilité même du passeport congolais.

L’octroi des visas aux congolais désireux de se rendre en dehors du pays ou encore le contrôle opéré sur les passeports congolais à l’étranger fait l’objet de plusieurs controverses. A titre illustratif, cer- taines puissances étrangères ont déjà annoncé, qu’au mois novem- bre 2017, les détenteurs des pas- seports semi-biométriques ne pourront plus accéder sur leurs ter- ritoires; l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale a enjoint les Etats membres à opter pour le pas- seport biométrique, assorti d’une puce contenant les renseigne- ments nécessaires sur le déten- teur; alors que le passeport semi biométrique est simplement lisible à la machine et n’offre pas toutes les garanties sécuritaires», indi- que le gouvernement dans un communiqué.

Pour le gouvernement, la déci- sion d’invalider les passeports semi-biométriques vise aussi à lutter contre la contrefaçon ou les falsifications «à l’heure où tous les pays sont engagés dans la lutte contre le terrorisme».

Le Parlement se saisit de la question ! Un député national, en la per- sonne de Juvénal Munubo a an- noncé avoir déposé samedi dernier une question orale avec débat adressée au vice-ministre en charge des Affaires étrangères et intégration régionale, au sujet de sa décision portant annulation de la validité de passeports semi- biométriques à partir du 16 octo- bre 2017. L’élu du peuple argu- mente comme suit : «Les passe- ports concernés par cette décision ont été délivrés d’avril 2009 à dé- cembre 2015, ceux obtenus à la fin de 2015 devraient juridiquement expirer en 2020 car ils avaient une validité de cinq ans et pas moins.

Ces passeports dits semi- biométriques devraient donc circu- ler simultanément avec les passe- ports à puce ou biométriques, déli- vrés à partir de décembre 2015, jusqu’à l’expiration de leur validité.

C’est donc à la surprise générale que l’on vient ainsi de décider d’une interruption qui porte déjà préjudice à des nombreux compatriotes dé- sireux de voyager et auxquels tou- tes les conditions sociales actuel- les ne permettent pas de se procu- rer les nouveaux passeports, le coût actuel d’une pièce étant estimé à 250 dollars.

Une des questions que l’on se pose est celle de savoir pourquoi n’avoir pas lancé les passeports biométriques une fois pour toutes en 2009, au lieu de transiter par la délivrance de passeports semi-pro- fessionnels qu’il faut brutalement retirer de la circulation.

JFK

L’ancien Gouverneur de l’ex- Province du Bandundu Jean Kamisendu est dans de sales draps. Des personnalités du monde des affaires courent der- rière lui pour lui réclamer les comp- tes dans ce qu’ils considèrent déjà comme de l’escroquerie pure et simple. Certains d’entre eux ont déjà porté l’affaire devant les ins- tances judiciaires du pays et de- mandent réparation des préjudices subis.

Ancien Officier supérieur de la Police Nationale Congolaise (PNC), Jean Kamisendu est mieux connu dans la capitale comme un homme d’affaires à la tête d’éta- blissements hôteliers, comme le complexe hôtelier 3 Etoile l’Hôtel Venus sise Avenue de la Gombe dans la commune du même nom, et le complexe hôtelier et touristi- que le Village Venus situé dans la périphérie est de la ville de Kins- hasa. Elu Gouverneur de l’ex-Pro- vince du Bandundu en 2011 sous les couleurs du parti présidentiel le PPRD, Jean Kamisendu n’avait plus bénéficié de la confiance de son parti lors du démembrement de cette province en 2015 pour con- duire aux destinées de l’une des nouvelles provinces issues du dé- membrement, et s’était vu ainsi rendu à la vie civile et à ses affai- res.

A l’époque de son mandat de Gouverneur, il avait jugé bon de faire louer l’Hôtel Venus à un parti- culier, qui devait lui payer un loyer mensuel, après avoir versé la ga- rantie locative convenue. Ce qui fût fait avec une certaine Martine Moke, un opérateur économique belge

d’origine congolaise qui prit en- suite possession des lieux jusqu’à ce jour. Mais voilà qu’il y a huit mois de cela, la dame s’est retrouvée brusquement avec un avis de déguerpissement sur les bras, alors qu’elle s’acquittait régulière- ment de ses obligations et que sa garantie locative était toujours à jour. Sur ces entrefaites, pendant que ce litige était porté à la sagesse des juges, on apprenait que l’an- cien Gouverneur, sûr de son fait dans le déguerpissement forcé de son locataire Martine Moke, avait promis la location du même Hôtel Venus à un autre opérateur, en la personne du propriétaire de l’Hô- tel Selton, un nouvel établissement hôtelier situé dans les environs de l’Hôpital ex-Mama Yemo, qui lui aurait avancé au début de cette année, un montant de 350.000 usd en guise de garantie locative, avec promesse d’occupation des lieux au plus tard le 5 septembre der- nier.

Pire, selon des sources judi- ciaires, Monsieur Jean Kamisendu aurait souscrit des engagements similaires auprès de deux autres opérateurs qui lui auraient remis à leur tour des sommes d’argent pour garantir leur future location du même hôtel. En attendant, l’occu- pante des lieux Martine Moke exige de son bailleur indélicat, des dom- mages et intérêts de 2.000.000 usd pour trouble de jouissance, en at- tendant que les autres créanciers de Jean Kamisendu ne rentrent en danse, dans ce que les commen- tateurs qualifient déjà de scandale de l’année.

LLB.

Les anciens passeports semi- biométriques seront invalidés

à partir du 16 octobre

Justice

L’ancien Gouverneur du

BDD Jean Kamisendu

accusé d’escroquerie

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POLITIQUE

Page 4 LA CITE AFRICAINE N° 1292 DU 19 SEPT 2017

LA CITE AFRICAINE

« Je conseille vivement le Pré- sident de la République d’enjoin- dre le gouvernement à déposer avant fin septembre 2017 le projet de loi de ratification (de l’accord de Paris COP 21) et de solliciter au Parlement une procédure d’ur- gence. Il n’est pas normal que ce dossier traîne alors que le gouver- nement a besoin de ressources pour financer les projets dans le secteur de la préservation et de la conservation de l’environnement ».

Ces propos, à tout le moins inter- pellateurs, sont de Florentin Mokonda Bonza, sénateur. Il les a tenus à la veille de l’ouverture, le 15 septembre, de la session ordi- naire du Parlement. Surtout que les temps nous sont comptés, la RDC trainant les pieds alors qu’il y a urgence. Interview

Entamer procédure d’ur- gence

1.Lors de votre conférence de presse d’il y a quelques jours, vous avez appelé le gouverne-

ment à ratifier l’Accord de Paris COP 21, signé il y a bientôt deux ans. Quel sens donnez-vous à une telle démarche ?

Il sied de rappeler qu’à Paris, le 12 décembre 2015, 195 pays et l’Union européenne ont approuvé, à l’unanimité, les recommanda- tions de la COP 21 dont le principal objectif était de contenir l’augmen- tation de la température en deçà de 2 degrés ; mieux, d’en limiter l’augmentation à 1,5 degré afin de réduire les dégâts s u s c e p t i b l e s d’être causés par le changement cli- matique.

Il ressort des informations dis- ponibles que dès le 4 novembre 2016, l’Accord de- venait exécutoire, au motif que cin- quante-cinq Etats représentant 55%

d’Etats grands pollueurs l’avaient déjà ratifié. La République démo- cratique du Congo, malgré ses atouts reconnus et en dépit de ses

nombreux problèmes

environnementaux, ne donne pas l’impression de prendre la vraie mesure des avantages offerts par cet instrument juridique internatio- nal.

2. Il est vrai que vous avez re- commandé au gouvernement de considérer ce problème comme une priorité pour ne pas faire per- dre au pays plusieurs finance-

ments. Pourriez-vous être un peu plus explicite ?

Je considère que le gouverne- ment, conformément à l’article 125 de la Constitution, compte tenu de l’importance du projet de ratifica- tion car susceptible de drainer des ressources financières pour la réa- lisation du programme de gouver- nement, celui-ci peut solliciter du Parlement une procédure d’ur- gence.

A mon sens, le gouvernement aurait dû entamer cette procédure depuis la session de mars 2016.

Depuis Copenhague, en 2009, les pays développés, principaux pol- lueurs, avaient été astreints à mo- biliser annuellement une enve- loppe de 100 milliards de dollars pour lutter contre le réchauffement climatique.

La COP 21, en évaluant l’exé- cution des dispositions de Copen- hague, a constaté que, six ans après, la mobilisation n’a donné qu’une somme de 10, 3 milliards de dollars, pratiquement le dixième de la somme attendue au cours d’une année. Tout pays en déve- loppement ayant défini sa Straté- gie et capable de présenter des projets bancables peut bénéficier de ces financements.

D’ailleurs, la COP 21 estimait que l’enveloppe annuelle de 100 milliards de dollars constitue, en réalité, un minimum, compte tenu de la gravité des conséquences liées au changement climatique dans le monde. Or, la République démocratique du Congo ne peut logiquement pas manquer des projets bancables. L’absence des

zones vertes dans nos villes, la menace du littoral par l’avancée de l’océan Atlantique, la déforestation autour de la quasi-totalité de nos villes, le déboisement le long du fleuve, de ses affluents et des lacs, pour ne citer que ces cas, peuvent bien justifier l’élaboration des pro- jets bancables dans le cadre de la

Stratégie d’action

environnementale.

Turpitudes et absence d’orthodoxie 3. L’Accord de Paris COP 21 est un instrument juridique inter- national de très haute portée. Voir le Chef de l’Etat attirer l’attention du gouvernement sur cette ques- tion vous parait-il possible et por- teur ?

La Constitution confère au Pré- sident de la République les pou- voirs nécessaires pour assurer la bonne marche de la République et de toutes les institutions du pays.

Tenez, l’alinéa 3 de l’article 69 dis- pose notamment que le Président de la République est le garant du respect des traités et accords in- ternationaux.

Or, c’est depuis 2013 que le gouvernement a désigné un Coor- donnateur du Fonds Vert. Ce der- nier est victime de l’instabilité insti- tutionnelle. Cet important service qui doit préparer les projets ban- cables est pratiquement dans la rue, car délogé faute de paiement de loyer. Ce service aurait, d’après les informations en ma posses- sion, présenté un projet de 250 millions de dollars qui peine à être

financé du fait des turpitudes et de l’absence d’orthodoxie dans le chef du gouvernement.

Je demande au Président de la République de mettre fin à l’incu- rie, d’instruire le gouvernement à l’effet de loger décemment ce ser- vice et lui permettre ainsi de tra- vailler dans de bonnes conditions.

4. Et pourtant la session de septembre a déjà ouvert ses por- tes. L’accord de Paris a prévu des ressources importantes pour un pays au budget scandaleusement faible ; dans l’entretemps cela prend du temps sans qu’on n’ait rien vu venir. Qu’en dites-vous ?

Je conseille vivement au Prési- dent de la République d’enjoindre le gouvernement à déposer avant fin septembre le projet de loi de ratification et de solliciter du Parle- ment une procédure d’urgence. Il n’est pas normal que ce dossier traine alors que le gouvernement a besoin de ressources pour finan- cer les projets dans le secteur de la préservation et de la conserva- tion de l’environnement.

5. Pouvez-vous confirmer que la RDC est vraiment menacée au plan environnemental ?

Il n’y a aucun doute et plusieurs faits l’attestent. La RDC appartien- drait à un groupe de dix pays les plus menacés au monde par le changement climatique. Elle apparait comme le huitième gros producteur de gaz à effet de serre, sans une industrialisation signifi- cative. La situation du littoral, des lacs, du fleuve et de ses affluents en témoigne…

MLN

Quel que soit le bout par lequel on voudrait bien la prendre, la libé- ration d’Eugène Diomi Ndongala est non seulement d’actualité, mais plus que pressante. Elle est, à n’en point douter, incontournable.

Aujourd’hui, on en parle comme jamais auparavant : le curseur est placé sur la libération de cet oppo- sant politique. Libre comme de l’air, c’est effectivement dans cet état que l’on voudrait bien le voir. Et plus pré- cisément, depuis la décision de sa libération prise il y a peu par le Co- mité international des Droits de l’Homme des Nations unies.

Ces derniers temps, on cons- tate que les pressions exercées sur le pouvoir de Kinshasa, réclamant ou exigeant - c’est bien de cela qu’il s’agit, la libération de Diomi Ndongala, s’accentuent. Elles ne font que prendre de l’ampleur à tel point que l’on observe une forte agitation, surtout au niveau des ins- titutions de la République.

On ne se le chuchote pas, bien au contraire, on en parle presqu’à haute voix : le cas Diomi Ndongala est devenu sincèrement un cas de conscience que si cela ne dépen- dait que de moi, il y a longtemps qu’il aurait recouvré sa liberté, se désole un haut fonctionnaire de

l’Etat. « Nous avons le tournis. Le sommeil commence même à nous manquer, perturbés par le dossier de ce monsieur », regrette un autre dignitaire du régime, visiblement mal en point.

Il n’y a vraiment pas de raison objective de continuer à le mainte- nir en prison. Le moins que l’on puisse faire, c’est de classer le dossier de cet opposant et de le remettre en liberté. Au ministère de la Justice et dans bien d’autres services de l’Etat, on en est cons- cient. « Libérez Diomi Ndongala » ! Surtout que cette personnalité est victime d’un procès politique, lâche- t-il en fin de compte.

Rappel des faits Depuis la réélection de Joseph Kabila, en 2011, le président de Démocratie chrétienne, Eugène Diomi Ndongala, traverse des mo- ments difficiles. En toile de fond, des poursuites pour « viol sur mi- neures » qui ont abouti en mars à sa condamnation à dix ans de pri- son ferme. « La fin logique d’un procès politique destiné à faire taire un adversaire actif. L’opposant a commis deux péchés impardonna- bles aux yeux du pouvoir. Le pre- mier, c’est d’avoir appelé au boy-

cott des institutions après les der- niers scrutins controversés. Lui- même élu à l’Assemblée nationale, il a refusé de siéger à l’hémicycle.

Pis, il dénonce un « hold-up élec-

toral » du président sortant au dé- triment d’Etienne Tshisekedi. C’est là en fait son second péché ». En 2012, il crée la Majorité Présiden- tielle Populaire, une coalition de partis et d’associations proches de Tshisekedi, pour réclamer « la vé- rité des urnes ».

Tout est parti donc de ces deux éléments ; et, avec à la suite, tous les malheurs qui vont s’abattre depuis lors sur l’opposant politi- que. Enlèvements, séquestrations pendant plus de trois mois, tenu au secret. A sa libération, apprend- on, obligation lui est faite d’aller siéger à l’Assemblée nationale. Il

refuse, on lui impute un dossier de tentative de coup d’Etat, dossier Impérium. Sur la base de ce dos- sier, il fut arrêté le 8 avril 2013. Faute de preuves et levée d’immunité controversée, le dossier fut aban- donné ; tout est fait pour le mainte- nir en prison.

A la saisine du Comité interna- tional des Droits de l’Homme des Nations unies, le gouvernement organise la saisie de tous les biens de l’opposant Diomi Ndongala ainsi que de ses comptes bancai- res.

La RDC sommée de libérer Diomi

C’est depuis plusieurs mois que la sentence de la libération de l’opposant Eugène Diomi Ndongala est tombée en 2016. La décision est, en effet, du Comité international des Droits de l’Homme des Nations unies qui estime que les droits de ce dernier ont été bafoués par la justice con- golaise. La décision étant basée notamment sur la forme de la pro- cédure d’abord.

Au-delà du fait que l’opposant politique a toujours rejeté cette ac- cusation, à dix ans de prison ferme, il qualifie ce procès de politique.

Plus qu’une nécessité, une urgence

Le sénateur Mokonda Bonza appelle le gouvernement à vite ratifier l’Accord de Paris COP 21

Depuis lors, c’est de partout que l’on se réjouit de cette décision du Comité des Droits de l’Homme des Nations unies qui réhabilitait ainsi l’honneur de Diomi Ndongala sur le plan national et international, notamment du fait que ce Comité a totalement désavoué la manière dont la justice (congolaise).

Il a décidé que ce procès n’était pas équitable, comme l’avait d’ailleurs affirmé Me Georges Kapiamba, président de l’Associa- tion pour l’Accès à la Justice (ACAJ).

Et d’argumenter : « Il convient de constater d’abord que la RDC a violé les différents droits et que, par conséquent, elle doit être obligée d’annuler la décision de condam- nation de l’honorable Diomi Ndongala, de le remettre en liberté et aussi de pouvoir prendre des dispositions pour lui faire octroyer une réparation pour tous les dom- mages qu’il a subis du fait de ces poursuites irrégulières.

Il est important de savoir que le traité international relatif aux droits civils et politiques, signé en 1969 par Kinshasa, lie la RDC aux déci- sions de ce comité international des droits de l’homme.

MLN

A la suite de la décision du Comité international des Droits de l’Homme de l’ONU

La libération de l’opposant Diomi

Ndongala se fait de plus en plus pressante

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DOCUMENT

Page 5 LA CITE AFRICAINE N° 1292 DU 19 SEPT 2017

LA CITE AFRICAINE

Mesdames et Messieurs, Depuis la mémorable journée du 31 décembre 2016 où est in- tervenue, en pleine nuit tropicale, la signature de l’Accord politique dit de la St Sylvestre entre les si- gnataires et les non signataires de l’Accord de la cité de l’Union Africaine, toute la nation vit au rythme de la mise en œuvre dudit Accord.

Dans cette ambiance, la signa- ture de l’arrangement particulier est apparue comme une avancée ma- jeure dans le processus du règle- ment du malentendu politique sur la volonté du Président KABILA d’or- ganiser les élections conformé- ment aux dispositions de la Cons- titution en vigueur en République Démocratique du Congo. Ainsi, l’Ar- rangement particulier, signé quel- que mois plus tard grâce à l’enga- gement personnel du Président KABILA, devrait couronner la cohé- sion de la classe politique congo- laise autour de l’organisation des élections. Malheureusement, cer- tains leaders du Rassemblement aux aguets ont profité de la dispari- tion inopinée de leur leader Etienne TSHISEKEDI pour torpiller cette œuvre commune et en modifier la mission.

Seuls la détermination du Pré- sident KABILA et l’engagement de la Majorité, aidés en cela par les patriotes passionnés du Congo et de la démocratie véritable, ont pu sauver les meubles.

La déclaration du Président de la CENI sur la fin imminente de l’en- rôlement avec l’opération dans les 2 Kasaï est une véritable lueur de l’aurore annonçant la levée pro- chaine et certaine de la Journée électorale. Au lieu de réjouir, cette nouvelle agace les leaders de l’op- position radicalisée et les

négationnistes du G7.

LA MAUVAISE FOI DE CER- TAINS ACTEURS EURO-

PEENS

Ne sachant comment continuer leur opération de déstabilisation et de désinformation du peuple con- golais pour atteindre leur objectif d’installer en RDC un régime puts- chiste en faveur de leurs alliés et poulains, certaines personnalités Européennes de premier plan prennent la relève en menant de basses manœuvres au plan inter- national pour obtenir la condamna- tion de la RDC à l’occasion de la session des Nations Unies du 18 septembre au motif fallacieux que le Président KABILA n’a pas res- pecté la mise en œuvre de l’Accord de la St Sylvestre et de l’Arrange- ment particulier.

Et pourtant tous les faits en pré- sence contredisent leur folle pré- tention et vident de son sens leur argumentation caractérisée par une mauvaise foi manifeste.

1. La normalisation de la situa- tion à Kinshasa et au Kasaï après les attaques de la prison de MAKALA par des éléments de BUNDU DIA KONGO et de KAMUENA NSAPU ainsi que l’ar- restation des principaux chefs de bandes ;

2. La nomination d’un Premier Ministre du Rassemblement con- formément à l’Accord du 31 dé- cembre 2016 ;

3. La mise à disposition sans faille par le gouvernement des fonds nécessaires pour organiser et achever l’opération de l’enrôle- ment électoral sur l’ensemble de la République à la satisfaction de la CENI.

Ainsi est remplie la condition

sine qua non pour élaborer un chronogramme et un calendrier électoral dès lors que les contrain- tes législatives seront éliminées.

La preuve est donc faite que le Président KABILA, Garant de la Nation, qui a reçu de façon démo- cratique mandat du peuple de vou- loir et d’agir en son nom, a tenu compte de l’aspiration profonde du peuple congolais à des élections crédibles et apaisées.

Malgré tout, certains personna- ges de la Communauté Internatio- nale vont à contre sens des lea- ders africains, réunis au sein des organisations continentale et régio- nales comme l’Union Africaine, la SADC ou la CIRGL qui soutiennent les efforts et les initiatives du Pré- sident KABILA. Ils n’hésitent pas à torpiller, contre toute rationalité dé- mocratique, les efforts de tout un peuple pour sortir du tunnel de l’in- certitude politique et éloigner le spectre de la violence grâce à des élections fiables.

L’on est alors en droit de se poser au moins deux questions :

1. Des telles personnalités oc- cidentales visent-elles réellement l’intérêt de la démocratie et du peu- ple congolais ?

2. Est-il raisonnable de cher- cher à imposer une solution euro- péenne à un problème purement congolais ?

En tout état de cause, la Majo- rité Présidentielle soutient sans réserve les efforts du Président KABILA à instituer avec tous les Etats des relations de partenariat basées sur une solidarité respon- sable et non sur la crainte d’un châ- timent infondé et qui pénalise la population congolaise qui se bat légalement pour sa souveraineté.

Enfin, aujourd’hui, on ne peut nier sans mauvaise foi que le Pré- sident Joseph KABILA KABANGE est résolument engagé dans la mise en œuvre intégrale de l’Accord du 31 décembre 2016 et de l’Ar- rangement particulier, contraire- ment aux leaders du G7 et du Ras- semblement qui tentent en vain par toutes sortes de manège et manœuvre d’éloigner la perspec- tive des élections sous l’œil com- plaisant de leurs complices au sein de la Communauté Internationale.

INSTRUMENTALISER LA JEUNESSE POUR RENVER-

SER ...

Mesdames et Messieurs des médias,

Dans tous les pays du monde et ce depuis les temps immémo- riaux, chaque communauté hu-

maine a toujours considéré la jeu- nesse comme la prunelle de ses yeux. Un soin particulier a toujours été accordé à son sort et à son édu- cation. Cette logique a conduit Charlemagne à créer l’école ; poussant la même logique jus- qu’au bout, les Athéniens n’ont pas hésité à condamner Socrate à mort au motif de corrompre la jeunesse.

Il en est de même en Républi- que Démocratique du Congo où cette préoccupation est traduite par l’apophtegme « LA JEUNESSE C’EST L’AVENIR DU CONGO, LA JEUNESSE C’EST LE CONGO DE DEMAIN ».

L’on comprend dès lors la prompte et légitime réaction des Autorités congolaises lorsque des groupes de jeunes comme LUCHA ou FILIMBI agissent contre l’intérêt de la communauté nationale sous l’emprise et la direction d’un génie du mal.

UNE SOLUTION EURO- PEENNE AU PROBLEME

CONGOLAIS ? L’on ne peut, en effet, qualifier autrement l’américain SOROS qui instrumentale la jeunesse du Congo pour atteindre le véritable objectif de son action à savoir, ren- verser le pouvoir légalement et ré- gulièrement élu, par des moyens insurrectionnels.

En l’espèce, la République Dé- mocratique du Congo n’est pas le seul pays soucieux de sauvegar- der sa souveraineté.

Pour preuve : le succès récolté par la pétition sur le site de la Mai- son Blanche pour La forcer à me- ner des investigations sur SOROS et les organisations qu’il finance comme Global Witness et Human Rights Watch.

La récente publication intitulée

« LES RESEAUX SOROS EN AFRI- QUE » a mis à nu et dénonce l’ac- tion nocive de Monsieur SOROS en Afrique ; dans ce contexte, ont été révélées les relations troublantes entre Monsieur SOROS et Mon- sieur Moïse KATUMBI qui ne recule décidément devant aucune compro- mission pour trahir son pays.

Ce vent, venu de l’occident, a mis la puce à l’oreille de la Nogec qui a saisi la justice congolaise en demandant au Procureur Général de mener des investigations sur l’origine des fonds qui financent le G7, le RASSOP, la LUCHA, FILIMBI et ACAJ.

Pendant ce temps, le Garant de la Nation poursuit imperturbable- ment son œuvre d’assainissement de la vie politique congolaise no-

tamment en autorisant, ce 05 sep- tembre à Brazzaville, l’adhésion de la République Démocratique du Congo au GABAC -Groupe d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique Centrale- et en organisant à Kinshasa le Forum national sur la réforme du système fiscal en RDC.

Quant à la République Démo- cratique du Congo, le peuple est avisé : le Garant de la Nation n’est pas prêt à baisser la garde dans sa croisade pour le bonheur du peuple congolais, la sauvegarde de la souveraineté nationale sur la base de son statut et son rôle cons- titutionnels.

En conclusion, la Majorité Pré- sidentielle saisit cette occasion pour rappeler publiquement à l’opi- nion que depuis le 31 décembre 2016, il existe un consensus sur deux Instruments Juridique et poli- tique pertinents à savoir la consti- tution en vigueur pour garantir la continuité de l’Etat dans l’exercice du pouvoir et l’Accord politique du 31 décembre 2016 qui trace une feuille de route consensuelle sur le renouvellement de la classe po- litique par la bonne fin du proces- sus électoral.

En démocrate, le Président KABILA se conforme aux disposi- tions de ces deux instruments juridico-politique.

Dès lors, il est évident que ceux qui parlent de la crise de légitimité, évoquent la perspective d’une Tran- sition, envisagent d’écarter le Pré- sident KABILA du pouvoir sans élec- tion ne visent qu’à remettre en cause la Constitution et l’Accord de la St Sylvestre pour déstabiliser tout le processus électoral.

Le comportement paradoxal de G7 et de l’aile radicalisée du RASSOP, pourtant chantres du res- pect de la Constitution et signatai- res de l’Accord du 31 décembre 2016, n’est pas étonnant. Il met à nue l’intention véritable de leurs auteurs, à savoir se passer des élections pour accéder au pouvoir par putsch.

Heureusement pour notre peu- ple et notre démocratie, la Consti- tution a prévu des dispositions en pareil cas pour faire barrage à ce projet cynique des leaders radica- lisés du RASSOP et à leur fringale du pouvoir.

Je vous remercie de votre aima- ble attention.

Fait à Kinshasa, le 13 septembre Ambassadeur André-Alain2017

ATUNDU LIONGO Porte-parole

Mise au point du Rassemblement : Ni dialogue, ni négociations !

Ancien secrétaire exécutif de la Conférence Internationale pour la Région des Grands Lacs, Prof. Al- phonse Ntumba Luaba, coordon- nateur du mouvement citoyen «De- bout Congolais Bâtissons», et can- didat déclaré à l’élection présiden- tielle, plaide pour la tenue des états généraux de la Nation si les élections ne sont pas organisées le 31 décembre 2017.

Interrogé par Radio Okapi, Prof Ntumba Luaba indique que ce «fo- rum inclusif » devrait être sanc- tionné par la désignation des ani- mateurs neutres de toutes les ins- titutions de la République, capa- bles de conduire le pays vers les élections, dans une courte période de transition.

«Dans la pire des hypothèses où les élections ne sont pas orga- nisées au 31 décembre 2017, ‘’De- bout Congolais bâtissons’’ encou- rage la tenue, sous les auspices

des Nations Unies avec le con- cours de l’Union africaine, des états généraux de la nation aux fins de designer des animateurs neu- tres des institutions de la Républi- ques lesquels avec un mandat fort limite dans le temps seraient char- gés d’organiser les élections sans y concourir», a précisé Alphonse Ntumba.

Pour rappel, toutes les institu- tions du pays sorties des élections sont actuellement hors mandat.

L’accord de la Saint Sylvestre, con- clu sous l’égide de la CENCO, avait octroyé une légitimité consen- suelle à toutes ces institutions, pourvu de tenir à fin décembre 2017, les élections présidentielle, législatives et provinciales en une séquence unique. Vu que ce ne sera pas le cas, des voix s’élèvent pour envisager plusieurs scéna- rios. Notamment la fixation à l’una- nimité par le CNSA, la CENI et le

Position de la MP : Pas de solution européenne à un problème purement congolais !

Gouvernement, d’une nouvelle échéance pour la tenue de ces élections, comme prévu par ledit accord, en cas de force majeure.

D’aucuns considèrent pourtant que la force majeure se constate après coup et ne s’anticipe pas, et qu’il y a eu de la mauvaise foi des autori- tés compétentes de conduire le peuple congolais vers les élections en 2017. A la suite de quoi, plu- sieurs déclarations suggèrent qu’il faille mettre hors d’état de nuire les responsables de l’impasse du pro- cessus électoral, notamment le président de la République en exer- cice et le gouvernement, pour ins- taller consensuellement d’autres structures de la transition devant conduire à la tenue des élections.

Le débat politique ne fait que se corser à ce sujet.

CITAF

Ntumba Luaba préconise la tenue

des états généraux de la Nation

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ECONOMIE

Page 6 LA CITE AFRICAINE N° 1292 DU 19 SEPT 2017

LA CITE AFRICAINE

C’est à l’unisson que notables et citoyens lambda ont fêté sa- medi dernier au début de l’après- midi la remise en service du pont Mangola II situé dans les fau- bourgs de Kinzau-Mvuete sur la route de Seke-Banza dans la pro- vince du Kongo-Central.

La tribune officielle érigée sur le trop plein du pont côté Kinzau avait a accueilli environ deux cents personnes parmi lesquel- les les députés provinciaux et nationaux, les véritables héros du jour, mais aussi les autorités ter- ritoriales et locales sans oublier les notables et les responsables des églises.

La population en faveur de la- quelle les travaux sont supposés avoir été réalisés en ordre princi- pal avait délégué la jeunesse qui s’est acquitté de sa tâche en en- cadrant les invités de drapeaux jaunes et or de la républiques et ceux des partis RCO et MLC aux- quels appartiennent les élus na- tionaux et provinciaux qui ont mis la main à la poche pour faire exé- cuter les travaux de réhabilitation de ce pont de Mangola II qui n’existait plus que de nom. Au grand désespoir des paysans de l’arrière-pays de Seke-Banza qui ne vivent que des produits des champs qui risquaient de pourrir

faute d’acheteurs et de route. Et des commerçants qui risquaient de chômer ou de travailler à perte ou avec trop de risque pour leurs véhicules.

Soulagement Au vu de tous ces paramètres, on peut comprendre pourquoi,

tout au long de la cérémonie, le sentiment dominant chez tout le monde était le soulagement, comme on a pu le noter dans les

discours prononcés par tous les intervenants qu’il s’agisse de l’abbé Arthur Mumpasi, curé de Kinzau-Mvuete ; de Diakola Ntiama, président des notables ; de l’Hon. Roger Manuana Makayi, représentant les élus ou encore et enfin, de Daniel Nsita Kinkahi, administrateur de Seke-Banza.

L’abbé Mumpasi a évoqué les larmes et les pleurs déversés par la population pour essayer d’ob- tenir auprès de qui de droit le fi-

nancement de ces travaux et les déceptions qui s’en sont suivi. Il a par conséquent remercié les élus qui ont pu traduire leurs pa- roles en actes pour que la réha- bilitation qui fait la fierté du terri- toire arrive à terme. Il a demandé à Dieu de continuer à bénir les initiateurs de ces travaux afin qu’ils continuent à avoir les moyens qui devaient leur permet-

tre de s’occuper de cet ouvrage et de la population.

Il n’y a pas d’agriculture pros- père sans routes bien entrete- nues, a-t-il rappelé en conclusion.

Pour sa part, le président Diakola, après avoir rappelé les pleurs de la population et son scepticisme devant les promes- ses à la base de la fête de jour s’est réjoui du fait que ces pro- messes sont enfin réalité.

Appel à l’Etat pour

l’asphaltage Prenant le dernier la parole, l’administrateur du territoire de Seke-Banza, après avoir écouté ses prédécesseurs déplorer la non intervention de l’Etat a émis l’espoir que la mobilisation des élus pourra réveiller enfin cet Etat qui pourra alors se rattraper en amenant l’asphaltage de l’axe complet Kinzau-Mvuete Seke- Banza long de 22 km.

Réhabiliter tous les passages les plus abimés de la ceinture

Un appel qui a été bien ac- cueilli. Mais l’appel de Hon.

Manuana Makayi qui avait l’avait précédé l’a été aussi bien puis- qu’il s’agit d’un nouvel engage- ment pris par le groupe des élus Il s’est tenu du 11 au 14 sep-

tembre, sous le haut patronage du président de la République, Joseph Kabila Kabange, le pre- mier Forum national sur la réforme du système fiscal de la RDC, avec la coordination du ministre des Finances, Henri Yav Mulang.

Quelque 450 participants venus de Kinshasa, des provinces et de l’étranger y ont pris part. Ils re- présentaient l’Etat, les milieux d’affaires, la société civile, le monde scientifique, les organisa- tions socioprofessionnelles, les cabinets d’audit et fiscalité, sans oublier les experts en fiscalité tant nationaux qu’étrangers.

Sous le thème central ‘’ Quel système fiscal pour la croissance et le développement de la RDC ?

‘’. Quatre ateliers ont été consti- tués. Le premier Atelier devait ré- fléchir sur les perspectives en matière de prélèvement des im- pôts ; le second Atelier : perspec- tives en matière de droits de doua- nes et accises ; le troisième Ate- lier : Perspectives en matière de prélèvement des droits, taxes et redevances au niveau du pouvoir central, des provinces et des En- tités territoriales décentralisées.

Le quatrième Atelier devait se pencher sur l’organisation des

administrations fiscales et décen- tralisation fiscale.

Au terme des travaux, il a été décidé la mise sur pied d’un co- mité de pilotage de la réforme fis- cale en RDC. Il s’agit là d’une commission chargée d’assurer le suivi et l’application des recom- mandations issues du Forum.

Près d’une centaine de re- commandations ont sanctionné ces travaux dont voici les princi- pales :

- la rationalisation des nomen- clatures des impôts et taxes à percevoir à l’initiative du pouvoir central, des provinces et des ETD ;

- la revisitation de la nomen- clature des actes générateurs des recettes non fiscales du pou- voir central, des provinces et des ETD ;

- la globalisation de l’impôt sur le revenu ;

- la suppression de certaines taxes et perceptions sans fonde- ment légal ;

- la rationalisation et la baisse des taux de certains impôts, taxes, droits et redevances ;

- la revisitation des régimes fiscaux d’exception et l’intégra- tion de certaines de leurs dispo- sitions dans le code des impôts

ou des douanes ;

- la mise en conformité de politiques économique, budgé- taire, financière et fiscale ;

- la poursuite et le renforce- ment de l’informatisation des ser- vices des administrations fisca- les et leur interconnexion ;

- la fusion progressive des administrations fiscales actuelles en une administration unique ;

- la création d’un guichet uni- que de perception des taxes ;

- l’instauration de la TVA à plus d’un taux, moyennant renforce- ment de la capacité de l’adminis- tration fiscale d’en assurer la ges- tion ;

- le renforcement de la forma- tion et des capacités des agents et cadres des administrations fis- cales ;

- le renforcement des sanc- tions, positives comme négatives, tant contre les agents et cadres des administrations que contre les opérateurs économiques.

A la fin des travaux, une con- viction est faite que le train de réforme vient d’être mis sur les rails en vue de doter la RDC d’un système fiscal moins asphyxiant et prohibitif mais plus attractif et compétitif.

Mas M.

Résolutions du Forum national sur la réforme du

système fiscal de la RDC

Quelques officiels pendant la cérémonie

du territoire de Seke-Banza à savoir les Hon André Massumbu Baya, député national et les dé- putés provinciaux Antoine Vangu Payadu, Simon Mvumbi Vidi Kinkela et Manuana Makayi en faveur des 250 km des routes de la Ceinture Territoriale qui va de l’entrée de Vunda sur la nationale n° 1 jusqu’à sa sortie sur INERA Gimbi.

Cette route sera réhabilitée sur les tronçons les plus abimés a-t-il précisé avec modestie tout en soulignant cependant que ce nouvel effort qui vient après les 19.734 dépensés pour Mangola II s’expliquait pleinement par le fait que « l’agriculture constitue le socle du développement de

tous les pays du

monde ».Néanmoins , a-t-il ajouté, les effets de cette agricul- ture ne peuvent être bénéfiques

« que lorsque les routes qui mè- nent vers les champs sont prati- cables ». Et ce qui vient d’être fait à Mangola n’est qu’une goutte d’eau, a-t-il rappelé. Et se défen- dant de vouloir s’accaparer des tâches dévolues à l’exécutif, l’Hon. Manuana a expliqué que ce qui fait se lever les élus de Seke- Banza, c’est de voir que la mi- sère et la pauvreté de la popula- tion se faisaient que s’accroitre chaque jour davantage. Une vé- rité qui a mis tout le monde d’ac- cord et sur laquelle doit avoir médité l’Hon Massumbu lorsqu’il coupé le ruban symbolique ouvrant de nouveau le pont Mangola à la circulation.

Luc MABIALA

Seke-Banza

Sur le pont Mangola II, danses et réjouissances à l’occasion de la fin des travaux de réhabilitation

Coupure du ruban symbolique

Le pont Mangola II réhabilité

Referenties

GERELATEERDE DOCUMENTEN

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