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Joseph Kabila Kabange : Congolais cent pour cent Fils de Laurent Désiré Kabila et de Sifa Mahanya

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Journal spécial sur les origines du Chef de l’Etat, Joseph Kabila Kabange

En guise de réponse à tous ses détracteurs de la trempe de Honoré Ngbanda Zambo Ko Atumba et sa clique

Kinshasa le 15 septembre 2006

Joseph Kabila Kabange : Congolais cent pour cent Fils de Laurent Désiré Kabila et de Sifa Mahanya

AZA MWANA CONGO A FULA A TAZLA TE

1. Douze compagnons et amis de Mzee et autres confirment :

« Joseph Kabila est le fils aîné de Laurent Désiré Kabila. » Et apprenez comment Mzee lui-même a parlé de son fils Joseph !

Lukole Yedibuse Madoa Doa Le général Joseph Mwati Bumba Ramazani Dorothea Lokole

Onorate Zabibu, Présidente de l’Organisation des Femmes Révolutionnaires Congolaises Feu Général-major Sylvestre Lwetscha

Didier Kazadi Nyembwe

Un collaborateur du Président Nyerere

Dieudonné Kassongo, le frère de Mzee Kabila, parle de Joseph Kabila Kabange L’Union des Katangais pour le Développement « U.K.D. » en sigle

L’archevêque Etsou présente ses excuses au Président Kabila Kabange Zoé Kabila… comme une doublure de Joseph

Voka Makenda

Le Général James Kabarebe, (Chef d’Etat Major Général des Forces Patriotiques Rwandaises) parle des origines de Joseph Kabila

Mzee Laurent Désiré Kabila lui-même parle de son fils Joseph Kabila

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2 . « Joseph Kabila est un Rwandais »…

Le mensonge est la dernière arme politique de Ngbanda le Terminator

Voici une photo truquée, publiée sous le titre : « Joseph Kabila était un garde corps de Kagame ! » Ngbanda le Terminator fait parler un homme MORT depuis 2 ans : Eric Lenge…

EXTRAITS de la lettre écrite par NGBANDA et attribuée à Eric LENGE

Ngbanda « engage » un fasciste belge pour combattre le Président Joseph Kabila ! 3. Plus congolais et patriote que Joseph Kabila ça n’existe pas.

L’expérience de trois générations de Kabila’s

M’MOLELWA Justin : « A 19 ans, Joseph Kabila était déjà pleinement associé aux activités révolutionnaires de son père »

Joseph Kabila et la défense de Kinshasa en août 1998

4. Le discours-programme du 26 janvier 2001 : le serment de Joseph Kabila pour l’indépendance, la paix et la réunification

Le 16 janvier 2001, le grand patriote et révolutionnaire le Président Mzee Laurent Désiré Kabila est assassiné au Palais de Marbre.

Fidélité à l’héritage de Mzee

Nouvelle situation, nouvelle tactique. Nouveau Chef, nouvelle méthode.

Soutien décidé aux compatriotes qui subissent l’occupation rwandaises

5. Joseph Kabila, l’artisan de l’inclusivité et de la transition non conflictuelle

Joseph Kabila défenseur de la souveraineté nationale Joseph Kabila défenseur de l’inclusivité

A Sun City, Joseph se bat toujours pour l’inclusivité Joseph Kabila pour un Président et un Premier ministre.

Joseph Kabila a même accepte d’être réduit à un chef de composante…

Joseph Kabila tient mordicus aux élections

6. Le tournant décisif de la guerre. La résistance militaire et populaire à l’occupation de Bukavu en février - juin 2004

Le RCD fait une déclaration qui annonce une Troisième guerre Le "Mémo" des séparatistes rwandophones du Kivu

Joseph Kabila : « La population de l’Est a l’endurance digne de la Résistance. » Joseph Kabila : « Nous ramènerons la guerre d'où elle est venue : au Rwanda ! »

7. La crise de Kanyabanonga et l’échec total de l’occupation génocidaire rwandaise au Congo

2002 : Le RCD éclate. C’est le début de la fin…

L’armée nationale récupère le Nord Kivu, longtemps occupé par Kagame

Des fractions du RCD rejoignent le camp de la Patrie, le front Rwanda-Ouganda éclate.

La MONUC dénonce les agressions rwandaises

Parlement Européen : dénonciation catégorique de l’agression rwandaise

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1. Douze compagnons et amis de Mzee Laurent Désiré Kabila témoignent : « Joseph Kabila est le fils aîné de Laurent Désiré Kabila. »

Et apprenez comment Mzee lui-même a parlé de son fils Joseph ! Lukole Yedibuse Madoa Doa

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Joseph Kabila et Selemani Kanambe ont vécu ensemble à Dar Es-salaam. Lorsque la mère de Selemani est décédée, Mzee Laurent Désiré Kabila a adopté Selemani chez lui. Ce qui a fait que Selemani et Joseph ont évolué ensemble chez Mzee L. D. Kabila.

Ceux qui disent que l’Excellence J. Kabila est rwandais, ne sont rien d’autre que ses ennemis. Selemani Kanambe avait son père, Kanambe Adrien, et Joseph Kabila avait son père, Laurent Désiré Kabila.

Kabila est un congolais balubakat. Et Kanambe est rwandais. Et la mère de Joseph, c’est maman Sifa, congolaise aussi.

La mère de Selemani Kanambe est une mubembe, Musimwenda Christine.

Le général Joseph Mwati

Je suis arrivé à Hewa Bora en 1974, et on m’a présenté M. Adrien Kanambe à qui j’ai dit que j’étais Murega. Lui me dira que sa mère était aussi Murega, mais son père lui, était Rwandais.

Kanambe Adrien est le père de Selemani.

Lorsque je suis arrivé à Hewa Bora, Selemani Kanambe n’était pas encore né. Ce n’est qu’une année plus tard que Kanambe Adrien se mariera avec Christine, la mère de Selemani Kanambe. Celle-ci souffrait de la jambe et devait aller se faire soigner en Tanzanie. En traversant, elle s’est noyée lorsque la pirogue a chaviré. Lorsque la mère est décédée, son enfant Selemani est resté seul, sans personne pour veiller sur lui, puisque son père était tout le temps en mission. Alors, Mzee Kabila a préféré adopter l’enfant Selemani dans sa famille, à côté de ses propres enfants, Joseph et sa sœur Jaynet.

Puis le père Kanambe a trouvé la mort lors de la guerre de Moba en 1985.

Joseph et Selemani ne sont pas de la même famille. Selemani est le fils de Adrien Kanambe, qui est un rwandophone et un combattant. Sa mère Christine Musimwenda, était Mubembe.

Joseph est le fils de Mzee Kabila et sa mère est maman Sifa. Ce sont deux personnes tout à fait différentes.

Le camarade Général MWATI Joseph, qui avait une formation d’assistant médicale, supervisait un groupe de guérisseurs traditionnels. Il témoigne : « Les jumeaux, Joseph et Jaynet Kabila, sont les enfants de L.D. Kabila, nés à Hewa Bora. Leur accouchement a été fait par la sage-femme Mbeke-Mbeke qui était plus tard sous mes ordres. Ma propre épouse, Jeanne Balolwa, directrice du cycle maternel de l’institut Safi Maman Ndjenje, a été leur première préceptrice.

Comme tous les enfants du maquis, Joseph et Jaynet Kabila étaient membres de l’organisation des Pionniers. Ils avaient des armes en bois pour jouer. Je me rappelle comment le petit Joseph Kabila courait, son arme en bois à la main, se positionnant pour une "embuscade"… Ils apprenaient ainsi l'amour de la Patrie et l'amour de l'Armée du peuple.

Mzee Kabila ne tolérait pas le favoritisme, il ne fallait pas venir avec "ma famille", "mon clan », "ma tribu", ces mots l’écœuraient beaucoup. Kabila disait : notre famille, ce sont les révolutionnaires. Notre fraternité, c'est avec les ouvriers et les paysans, avec les révolutionnaires. »

« Mzee Kabila nous a aussi appris que, devant les pires difficultés, il faut tout faire pour trouver une solution. Chacun était armé de cette conviction. C'est Kabila qui a inculqué cet esprit. Ainsi, au maquis, j'ai pu sauver trois femmes enceintes grâce à cet esprit. Il s'agissait de femmes dont le bébé était mort dans leur ventre. J'avais appris pendant ma formation à sortir le petit cadavre du ventre en écrasant la tête avec des pinces. Au maquis, il n'y avait pas de pinces. J'ai pensé que je pouvais réussir l'opération à l'aide

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de fourchettes. C'est ainsi que j'ai sauvé trois vies.

Un jour, Kabila est venu me voir, il avait des lipomes, une ciste graisseuse. Il m'a dit que je devais l'opérer. Mais nous avions seulement une lame à raser et il n'y avait pas d'anesthésie. Je ne voulais pas faire l'intervention. Mais Kabila m'a donné un ordre militaire. J'avais peur, je me suis dit : Quand je vais inciser, il va crier et les ennemis vont l'entendre. J'ai enlevé la ciste avec la lame de rasoir sans anesthésie. Kabila n'a pas poussé un cri. »

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Bumba Ramazani

Je peux témoigner de la naissance de Joseph Kabila, comme du mariage de sa mère, Sifa, qui était l’amie intime de ma femme. Ma femme allait tout le temps chez son amie Sifa et chez Laurent Kabila. En 1971, ma femme mit au monde un garçon, et peu après, maman Sifa mit aussi au monde, c’était des jumeaux, une fille Jaynet et un garçon, Joseph.

Maman Syfa entourée de ses enfants.

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Photo faite en Tanzanie au début des années 80. On remarquera le fils adoptif Selmani Kanambe au n° 6 et le fils naturel Jospeh Kabla au n° 7.

De gauche à droite: 1. Umaneo Josephine Kabila 2. Cecile Mafika Kabila 3.Zoe Kabila 4. Maman Sifa Mahanya 5. Fifi Kabila 6. Selemani Kanambe 7. Joseph Kabila Kabange 8. Jaynet Kabila Kyungu 9. Anina 10. Tetia

Dorothea Lokole

Selemani Kanambe, le fils de Kanambe Adrien, est né à Wimbi Dira. Mais Joseph était déjà né et il est passé en Tanzanie en 1978. La maman de Selemani, est morte quand elle traversait le lac pour Kigoma pour se faire soigner.

Nous venions de la Tanzanie. C’est ainsi qu’on ramènera Selemani entre mes mains.

C’était moi qui avais reçu l’enfant au beach, après l’accident sur la rivière. L’enfant était chez moi avant d’aller à Dar Es Salam.

En ce temps, son père était parti en mission à Moba, de ce fait, on décida de l’amener chez Mzee à Dar Es Salam. Je suis allé le déposer de Udjidji à Dar Es Salam.

Mais je suis étonné qu’on puisse confondre Joseph et Selemani, puisque Joseph est plus âgé que Selemani.

Onorate Zabibu, Présidente de l’Organisation des Femmes Révolutionnaires Congolaises

Témoignage.

« Au maquis de Hewa Bora il y avait six organisations. La principale, qui dirigeait toutes les autres, était le Parti de la Révolution Populaire. Le Parti dirigeait cinq organisations de masse: 1. l’Armée de libération ; 2. l’Union des Travailleurs ; 3. l’Organisation des Femmes Révolutionnaires Congolaises ; 4. La Jeunesse du PRP et 5. les Pionniers.

Début juin 1971, quand nous avons appris que le président Kabila avait des jumeaux, il y a eu des fêtes partout, dans l’organisation de la jeunesse, dans l’organisation des femmes…

On chantait, on dansait, on mangeait et buvait. On buvait le « bondo », le vin de palme.

Ce gros palmier nous donnait aussi le raphia. Dans les périodes difficiles, quand nous n’avions plus de vêtements, nous portions alors des pièces de raphia.

C’est la plus grande fête qui a été organisée au maquis de Hewa Bora. Elle exprimait l’attachement de tous les combattants au chef de notre révolution, à sa femme et à ses jumeaux…

Notre organisation des femmes encadrait les pionniers. Jaynet et Joseph étaient chez les pionniers. Nous avions une commission militaire. Elle était chargée de protéger les enfants et de les encadrer quand il fallait fuir devant les militaires.

Feu Général-major Sylvestre Lwetscha

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Le groupe de personnes que vous voyez ici, ce sont des hommes sérieux, et les dames que voici, ce sont elles qui ont élevé Joseph Kabila. Ce ne sont pas des gens ramassés au hasard. Et les chefs que vous voyez ici sont ceux qui ont vu naître Joseph.

Ceux qui disent que Joseph et sa sœur sont rwandais, sont simplement des semeurs de désordre.

Moi-même, je suis de ceux qui ont vu naître Joseph et je dis la vérité, je dis que Joseph est congolais et que son père, c’est Kabila Laurent qui vient de mourir, et sa mère, c’est Sifa Mahanya, originaire de Kabambare, district de Kassongo dans la province de

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Maniema.

Tous ces gens qui ont parlé, leur témoignage est vrai, nous ne pouvons pas mentir.

Ce que les autres racontent est faux! Ce sont des jaloux et il y a quelque chose qu’ils cherchent.

C’est moi qui confirme ceci. Les dames que vous voyez sont celles qui ont élevé Joseph Kabila, c’est leur enfant ! Elles viennent de témoigner qu’elles étaient parties prendre Joseph qui était encore tout petit, et elles ont vécu beaucoup de choses ! Si vous voulez, Kambimbi peut venir témoigner, Théophile Kalimbi peut témoigner aussi.

Nous vous confirmons juste que Joseph est Congolais!

Et que Selemani Kanambe est une autre personne. Il a juste grandi chez Mzee

L.D.Kabila, il n’est pas congolais. Le président a préféré l’adopter à côté de ses enfants.

Et même les faire étudier ensemble. Telle était la façon d’être de Mzee L.D.Kabila, nous le connaissions comme ça, sans discrimination.

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Didier Kazadi Nyembwe

Sifa était une jeune fille quand elle est arrivée au maquis. Les jumeaux Jaynet et Joseph étaient ses premiers enfants.

A Dar Es Salaam, les deux enfants étaient très réservés. Les parents les avaient mis au courant des dangers qu’ils couraient : Mobutu pouvait organiser leur kidnapping en Tanzanie pour faire du chantage sur Mzee et l’obliger à capituler….

Les deux enfants allaient de l’école directement à la maison. Parfois je les cherchais à l’école pour les amener chez moi. C’est aussi pour des raisons de sécurité que les deux enfants ont été écartés à un certain moment de la capitale et envoyés à l’intérieur. Ils étaient en internat vers la frontière avec la Zambie.

Jaynet et Joseph ont fréquenté pendant un temps l’école française parce que Mzee tenait à leur retour au Congo. D’autres enfants de Mzee et Sifa, comme Cécile et Fifi, ne connaissaient pas le français.

Un collaborateur du Président Nyerere

Nous avons rencontré un responsable des services de sécurité de la Tanzanie du temps de Nyerere. Il assume toujours des responsabilités.

Il a été en charge de la famille Kabila pendant 13 ans. Il nous a donné son témoignage sur le séjour de Laurent et Joseph Kabila dans son pays.

« Une certaine opposition au Congo affirme que Joseph Kabila n’est pas Congolais. Ce genre d’allégations est bien connu en Afrique.

Julius Nyerere a été le Président de notre pays pendant de longues années. Puis, en 1985, il y a eu ce qu’on appelait ‘les premières élections multipartites’. Est-ce que vous savez que, tout à coup, des personnages ont clamé que Nyerere n’était pas un

tanzanien authentique, mais un Burundais ? De même en Ouganda, il y a eu des allégations que Museveni était un Rwandais… Le Président Kaunda de la Zambie a également eu des adversaires qui le combattaient en affirmant qu’il n’était pas d’origine zambienne… De Mobutu, certains de ses opposants ont dit qu’il n’était pas Zaïrois, mais Centrafricain…

C’est moi qui ai géré Laurent Kabila et sa famille pendant 13 années. J’ai toujours connu Joseph et Jaynet comme le fils et la fille de Mzee. Et puis, lors du mariage du Président Joseph Kabila, avez-vous regardé son frère Zoé ? Il est né de longues

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années après Joseph. Mais il a exactement la même figure que son frère aîné. Il marche exactement de la même façon que le Président Joseph Kabila. Qui peut nier qu’ils ont le même père et la même mère ?

Joseph Kabila Kabange à Dar Es Salaam en 1987.

A lépoque, j’ai été envoyé par le Président Nyerere au Congo pour visiter le maquis de Hewa Bora.

Laurent Kabila avait dit à Nyerere qu’il dirigeait une zone libérée au Congo.

Mais beaucoup de Congolais ont prétendu diriger des territoires libérés. Ils menaient une vie agréable dans les hôtels de Dar Es Salaam… C’est tout ce qu’ils cherchaient.

Ainsi, nous étions une délégation de trois à nous rendre au maquis de Hewa Bora.

Avec un bateau rapide, cela nous prenait 45 minutes pour arriver de Kigoma sur la rive congolaise du Lac. Tard le soir nous avons pris un petit sentier et nous sommes arrives la même nuit sur le plateau.

Nous avons séjourné pendant toute une semaine à Hewa Bora. Nous avons visité la base principale. Nous y avons trouvé des hommes et des femmes très motivées. Nous avons rencontré des commissaires politiques, des femmes, des combattants, des hauts responsables. Nous avons assisté à un cours de formation donné à une trentaine de combattants.

Nous sommes arrives à la conclusion que les affirmations de Laurent Kabila étaient exactes, qu’il contrôlait effectivement une partie du territoire congolais. Nous en avons fait rapport à Nyerere. Il a accepté notre rapport.

C’est pour cette raison que Laurent Kabila ne vivait pas en Tanzanie comme réfugié. Il avait un statut spécial en tant que combattant de la libération. En conséquence, notre système de sécurité prenait soin de lui et lui donnait protection.

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Le Président Nyerere a donné deux passeports à Kabila, l’un au nom de Christopher Mlindwa Denge et un autre au nom de Francis Mutwale. Kabila les utilisait pour voyager en Angola, en Ouganda et en Europe.

Mzee Kabila menait une vie pas différente des autres. Il était à l’aise, il ne se montrait jamais arrogant. Joseph Kabila vivait en Tanzanie comme un citoyen ordinaire. Il avait le même style de vie que les jeunes Tanzaniens. Comme tout le monde, il a fait son Service national. Il n’était pas traité comme réfugié, donc il avait le droit de faire le service militaire. En Tanzanie, Joseph parlait le Swahili et l’anglais comme tous les étudiants tanzaniens.

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Dieudonné Kassongo, le frère de Mzee, parle de Joseph Kabila Kabange

Dieudonné Kassongo, né en 1950, est le frère cadet de Laurent Désiré Kabila.

Après la mort de ce dernier, il est devenu le chef de la grande famille Kabila.

Leur père était Taratibu, né en 1920. En 1930 il est arrivé à Ankoro.

Dieudonné Kassongo témoigne : « En 1950, Ankoro est devenu un territoire. Nous vivions là chez nous. En 1959, nous y avons construit une maison.

En 1964, j’avais 13 ans et je me trouvais à Kalemie.

En 1969, j’ai fini mes études secondaires au collège Saint Boniface à Kalemie.

Laurent s’était marié à Kashala Albertine. Ils ont eu un enfant, Jeanne Mafika.

Mais Kashala est morte dans un accident.

En 1970, Laurent et Sifa Mahanya se sont mariés selon la coutume au maquis de Hewa Bora.

A cette époque, je faisais la navette entre Hewa Bora et la Tanzanie, sur ordre du Parti.

J’ai vu naître Jaynet et Joseph à Hewa Bora. A cette occasion, il y a eu la plus grande fête que le maquis a connue… Avoir comme premiers enfants des jumeaux était une grande chance pour cette femme. Des salves ont été tirées à l’occasion de cette naissance.

Pour des raisons de sécurité, Mzee avait trois maisons en bois, couvertes de paille.

D’autres enfants de Laurent Kabila et de Sifa Mahanya son nés au maquis : Joséphine - Cécile - Mapenzi Josée Tumaleo Aimée, Zoé…

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Maman Syfa Mahanya a épousé Mzee Laurent Désiré Kabila en 1970 à Hewa Bora

Chez les Balubakat, c’est-à-dire les Baluba du Katanga, règne le patriarcat : les enfants appartiennent à la famille du père.

Si une fille est enceinte, elle devra dire qui est le père. On va chercher qui est le père, même s’il est mort. Il faut savoir qui est son père. Ce sont nos traditions.

Jadis, si vous ne connaissez pas votre père, vous deveniez esclave. On vous appelle « batumbula », on vous prend comme esclave.

Donc, chez les Balubakat, il est difficile de vous marier, si vous ne connaissez pas votre père. Vous êtes sans valeur, comme l’enfant d’une femme libre. Un enfant-esclave ne

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pouvait pas hériter le pouvoir d’un chef.

Si tu ne connais pas le père de la fille, tu ne peux pas la marier.

Quand Joseph s’est marié, l’ambassadeur Théodore Mugalu est allé à Tshela pour rencontrer la famille.

Chez les Balubakat, un enfant adopté n’a ni droit au chapitre, ni droit à l’héritage. Il reste un étranger…

Comment moi, le frère de Laurent Kabila, pourrais-je ignorer qui est le père de Joseph ? Chez nous c’est impossible qu’un père ne reconnaisse pas son fils ! Et qui d’autre que Laurent Kabila, a jamais revendiqué être le père de Joseph ? Personne ! »

L’Union des Katangais pour le développement « U.K.D. » en sigle témoigne :

Un grand nombre d’associations et de personnalités du Katanga ont protesté avec force contre les mensonges que Honoré Ngbanda Zambo Ko Atumba, mensonges selon lesquels Joseph Kabila Kabange est Rwandais, qu’il fut membre garde de corps de Kagalme…

Ngbanda a publié en 2006 une lettre « récente » de Eric Lenge. Or, Lenge a été abattu le 13 juin 2004, au moment même où il a fait son coup d’état monté et manqué.

La fausse lettre de Eric Lenge a été écrite intégralement par Ngbanda.

Le chef des services secrets de Mobutu y affirme entre autre ceci : « Joseph Kabila veut dissoudre le corps de Mzee Kabila dans de l’acide, ainsi il ne sera plus possible de prouver que Joseph n’est pas le fils de Mzee. » Ce mensonge nauséabond n’est pas sorti du cerveau d’Eric Lenge, mort depuis deux ans. Ce mensonge infâme est sorti de la tête diabolique de Honoré Ngbanda Zambo Ko Atumba.

Nous citons pour l’exemple une des nombreuses déclarations publiées par des personnalités et associations katangaises. Il s’agit de celle faite fin juillet 2006 par l’Union des Katangais pour le Développement « U.K.D. » : « Trop c’est trop ! »

« Le Président de la République Joseph Kabila Kabange est bel et bien Congolais à 100 %. Il est bien le fils de M’Zee Laurent Désiré Kabila et de maman Sifa Mahanya.

M’Zee Laurent-Désiré Kabila et son fils Joseph Kabila Kabange étant originaires de la Province du Katanga, nous nous sommes sentis blessés et insultés par tous les mensonges dont le chef de l’Etat est victime.

C’est à tord que des gens disent : « D’où Joseph Kabila a-t-il tiré le nom de Kabange ?

»

En République Démocratique du Congo, si chez les Bacongo, les jumeaux s’appellent Tsimba et Nzuzi. Chez les Baluba du Kasaï : Mbuyi et Kanku, chez les Bangala : Mboyo et Mpia. Chez les Balubakat les jumeaux s’appellent Kyungu et Kabange. C’est ainsi que la sœur jumelle du Président s’appelle Jeanette Kabila Kyungu, et le Président s’appelle Joseph Kabila Kabange. Chez les Balubakat, Kyungu est l’enfant jumeau qui sort le premier, tandis que Kabange est celui qui vient immédiatement après l’autre. En outre, dans une famille où les filles sont nées avant un garçon est et demeure le fils aîné quelque soit sa position biologique. Même si il est cadet, il reste et demeure chef de famille et donc fils aîné. Chez les Balubakat on l’appelle « Mwana Bute » patriarcat oblige. Cependant, ces noms de Kyungu et Kabange sont sacrées chez les Balubakat, on ne peut pas les donnés à des enfants adoptés. Pour prouver à l’opinion nationale et internationale que Joseph Kabila Kabange n’est pas le fils adopté de Mzee Laurent Désiré Kabila, les Balubakat à travers leurs chefs coutumiers ont investi Joseph Kabila

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Kabange Grand chef coutumier de tous els Balubakat au mois de juillet 2006 à Kamina- Kinkunki fief de l’empire Lubakat.

Honoré Ngbanda a déclaré un jour : « M’Zee Laurent Désiré Kabila n’a jamais été appelé Tata Mapasa (Père Double).

Moi qui ai travaillé avec M’Zee Kabila, j’affirme que les intimes de M’Zee Kabila, le Président Dos Santos, le Président Robert Mugabe, le Président Sam Nuyoma et même la propre grande sœur de M’Zee Kabila, maman Kibawa, voir aussi Monsieur Kabwe Séverin ancien administrateur Général en chef de l’Agence Nationale de Renseignements « A.N.R. » l’appelaient Double Père – Tata Mapasa. Kabwe Séverin, le deuxième administrateur général de l’ANR sous Mzee, appelait également le

Président Tata Mapasa. »

Signé : Jimmy David Kakima K.M. Munkana Ngando, Président de l’Union des Katangais pour le Développement.

L’archevêque Etsou présente ses excuses au Président Kabila

A un certain moment, l’archevêque Etsou avait été influencé par le déluge d’affirmations qui disaient que Joseph Kabila était un Rwandais. Il a eu alors sa phrase malheureuse sur « les étrangers qui dirigent le pays. » Honoré Ngbanda et sa clique avaient jubilés.

Les autorités les plus hautes de l’Eglise catholique se sont penchés sur la question et ont conclu que Joseph est bel et bien le fils de Laurent et de Sifa Mahanya…

Lors du mariage religieux du Chef de l’Etat, devant plus d’un millier de présents et devant des centaines de milliers de téléspectateurs, le cardinal Etsou s’est

publiquement excusé.

Il s’est excusé pour toutes les humiliations inutiles qu’on a fait subir au Président Joseph Kabila Kabange.

Dans la lettre écrite par Ngbanda et attribuée à Lenge, on lit aussi : « Joseph Kabila est un musulman comme son défunt père adoptif. » Le chef des services secrets de

Mobutu tenta ainsi de dresser les chrétiens congolais contre leurs frères et sœurs musulmans… Le mariage religieux du chef de l’Etat a été célébré par le cardinal Etsou et par monseigneur Pierre Marini Bodo président de l’église du Christ au Congo « E.C.C. » parce que Olive Lembe di-Sita épouse de Joseph Kabila est catholique, le Président est protestant…

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L'Archevèque Etsou a marié Joseph Kabila Kabange et Olive Lembe di-Sita

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Zoé Kabila… comme une doublure de Joseph.

Le mercredi 12 juillet 2006, Zoé Kabila a donné une preuve frappante et, nous dirions : vivante, que Joseph Kabila est bel et bien le fils aîné de Mzee Kabila, une preuve qui a convaincu même les plus sceptiques…

Ce jour, Zoé Kabila a rendu une visite-surprise au Grand Marché de Kinshasa.

Il s’est informé des difficultés rencontrées par les vendeurs. Et il voulait profiter de l’occasion pour faire campagne en faveur de la candidature de son grand-frère Joseph.

Mais, malheureusement, il n’a pas pu le faire, pour une raison simple : il a été pris par toute la population qui se trouvait au Grand Marché, pour le chef de l’Etat lui-même!

En effet, en voyant Zoë, beaucoup de vendeurs et d’acheteurs croyaient à une visite du chef de l’Etat ! De partout, des chants se sont élevés : « Motu bolukaka ye oyo, Joseph aye ».

Lorsque la foule a appris que ce n’était pas le chef de l’Etat, mais son jeune frère, elle n’a pas été déçue. Au contraire, presque tout le monde a fait la même réflexion

pertinente : « Si Joseph Kabila n’est pas le fils de son père, par quel miracle ressemble- t-il à la perfection à un fils « non contesté » de Mzee Laurent Désiré Kabila, né plusieurs années après Joseph. ? Par son visage, par la constitution de son corps, par sa

démarche, Zoé semble une doublure parfaite de son grand frère Joseph…C’est clair que Joseph et Zoé ont la même mère et le même père… ».

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Zoé Kabila… comme une doublure de Joseph.

Voka Makenda

Témoignage.

« En 1972, je travaillais au ministère des Affaires étrangères, que dirigeait Nguz-a-Karl- I-Bond. J’étais conseiller chargé des affaires politiques et diplomatiques.

Un jour, je feuilletais dans les dossiers de l’année 1971.

A un moment, mes yeux ont été frappés par un message « Top secret ».

Il venait de la Tanzanie et il avait comme entête : « Message Prési-Zaïre / répéter CND / répéter Minafet »

Le message, très bref, disait : « Le dérangeur a fait des jumeaux" . Le dérangeur était le nom utilisé pour indiquer Laurent Kabila… »

Mobutu était donc immédiatement informé de la naissance de Jaynet et Joseph… »

Le Général James Kabarebe (Chef d’Etat Major Général des Forces Patriotiques Rwandaises) parle des origines de Joseph Kabila.

« Avant la création de l’A.F.D.L (Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération), notamment au mois d’août 1996 à Kigali, je fus appelé d’urgence au Quartier Général de l’Armée Patriotique Rwandaise sur ordre du Président Paul Kagame, alors Vice- président de la République et Ministre de la Défense Nationale.

A mon arrivée au Q.G., on me présenta un papa costaud, accompagné d’un jeune homme. C’est fut Laurent Désiré Kabila alors Président du Parti de la Révolution Populaire (P.R.P.). Je lui présentais mes respects et à son tour, il me sera la main en me présentant le jeune homme qui était à ses cotés en disant : « C’est mon fils, il s’appelle Joseph Kabila. » Je répondais : « Enchanté ». C’était devant témoins. Il y avait le Président Paul Kagame, et Déogratias Bugera… puis le Président Paul Kagame m’a présenté officiellement auprès de Laurent Désiré Kagame et son fils Joseph Kabila.

C’était donc la première fois que j’ai vu Laurent Désiré Kabila et Joseph Kabila. Bref, il

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n’y a pas de doute, Joseph Kabila n’est pas

Rwandais, comme je l’entends par-ci, par-là. Joseph Kabila est le fils de Laurent Désiré Kabila. Si Joseph Kabila était Rwandais, il serait rentré avec nous le 2 août 1998, lorsque son père Laurent Désiré Kabila a rompu avec nous. Alors, de grâce, ne nous mettez pas dans la bouche ce que nous n’avons jamais dit, ni déclaré ni reconnu. »

Mzee Kabila lui-même parle de son fils Joseph

Extrait d’une émission de la RTB-F de fin novembre 1997 avec la participation de Colette Braeckman et Marie-France Grosz.

Lorsque Mzee était encore en vie, qui aurait osé prétendre que Joseph n’était pas son fils ?

Dans une interview que quatre journalistes belges ont réalisée avec Mzee pour la télévision belge, Marie-France Cros s’est efforcée de « coincer » le Président.

Mais elle n’a pas dit ou même insinué, que Joseph n’était pas son fils !

Cette « question » n’existait simplement pas, aussi longtemps que Mzee était en vie…

Par contre, Mzee lui-même a parlé dans cette émission sur son fils Joseph qui a dirigé la prise de Kisangani…

Voici des extraits de l’enregistrement.

« Marie-France Cros : Monsieur le Président, le massacre qui a eu lieu à Mbandaka était très récent, c’est la raison pour laquelle la commission d’enquête voulait se diriger vers cette région. Par Ailleurs le front Nord de l’armée de libération dirigé par vous- même, était très précisément à l’époque des massacres dirigés par votre fils.

Est-ce que cela a joué un rôle dans le fait que votre gouvernement a refusé l’enquête.

Mzee Kabila : Mon fils a dirigé le front Nord pour la libération de la ville de Kisangani.

… Mais ce n’était pas pour aller massacrer, il n’y avait pas de Hutus dans la ville de Kisangani qu’on a voulu massacrer.

Marie-France Cros : Mais les gens qui étaient là pour nourrir les réfugiés qui arrivaient de l’Est, disent qu’il y a eu des massacres, qu’on a attaqué les camps de réfugiés.

Mzee Kabila : Par qui ? Pas par les troupes congolaises. Ce n’est que lorsque les réfugies s’étaient dispersés dans les brousses et se sont dirigés vers les sections contrôlées par les forces rwandaises, que les massacres ont commencé. A l’ombre de toute attention des forces congolaises. »

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2 . « Joseph Kabila est un Rwandais »…

Le mensonge est la dernière arme politique de Ngbanda le Terminator

Voici une photo truquée, publiée sous le titre : « Joseph Kabila était un garde corps de Kagame ! »

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Mobutu, un jour face à face avec des journalistes étrangers, dit à un de ses collaborateurs : « Buka bango lokuta » - « Il faut leur mentir ».

Ngbanda et ses fidèles ont toujours observé cette consigne…

La photo que vous venez de voir, est un truquage, une photo falsifiée. Le falsificateur JB Labika est très actif pour le groupe Banacongo Belgique. Ce groupe opère en alliance avec l’Apareco de Ngbanda.

Les menteurs de chez Nbganda affirment que cette photo date de 1995. C’est

impossible. A ce moment, Kagame apparaissait toujours en public en uniforme militaire de l’APR !

Ce n’est qu’à partir de 1998 qu’il a été vu en costume.

Toute personne qui regarde attentivement cette soi-disant « photo authentique de la presse militaire rwandaise » découvre vite qu’il s’agit d’une photo truquée !!!

Voici la photo originale, qui était disponible depuis longtemps pour tout le monde, sur internet.

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http://jv.wikipedia.org/wiki/Paul_Kagame

1. D’abord, regardons la lumière de la photo truquée. Sur le visage de Kagame, elle vient de droite. Pour le garde corps, elle vient de gauche et de front. Est-ce qu’il y avait deux soleils dans le même ciel ?

2. Sur la photo vraie, la joue gauche du garde corps est dans l’ombre, sur la photo truquée, la droite du visage est bien illuminé.

3. Sur la photo originale, il y a une large bande d’ombre au-dessous de la barrette du garde corps. Sur la photo truquée de « Kabila », il n’y a aucune ombre en dessous de la barrette.

4. Sur la photo originale, le garde corps de Kagame a les yeux baissés. Sur la photo truquée, « Kabila » regarde droit devant lui.

5. Sur la photo falsifiée Joseph Kabla porte la montre à la main gauche. Or, Joseph Kabila porte toujours sa montre à sa main droite. Les falsificateurs ne connaissaient pas ce détail…. Une photo de Joseph Kabila portant sa montre à sa main gauche, est une photo truquée.…

La conclusion est claire : le groupe de Ngbanda a falsifié la photo de Kagame et son garde corps, en collant le visage de Joseph Kabila sur le corps du garde corps de Kagame…

Les Congolais se rappellent les crimes que Ngbanda-le-Terminator a commis contre la population qui aspirait à la libération.

Le mensonge « Joseph Kabila Rwandais » est la seule arme qui reste aux mobutistes endurcis. En effet, leur véritable programme est le retour à la dictature néocoloniale qui a sévi sous Mobutu. Et ce programme, ils n’osent pas le proclamer publiquement…

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A Victoire, au centre de Kinshasa, la photo falsifiée de « Joseph Kabila garde corps de Kagame », avait connu un succès de vente jamais vu. Beaucoup d’acheteurs étaient convaincus de connaître maintenant la « vérité » : Joseph Kabila était un Rwandais, garde corps de Kagame…

Mais lorsque la falsification a été démontrée, cette photo et la "Lettre de Lenge", écrite par Ngbanda, ont brusquement disparues du marché... Tous ceux qui ont été victimes de cette falsification ont compris : des anciens criminels comme Ngbanda n’ont plus que les mensonges comme dernières armes...

Ngbanda le Terminator fait parler un homme MORT depuis 2 ans : Eric Lenge…

Via les canaux de l’Apareco, Ngbanda diffuse massivement un document intitulé « Eric Lenge parle ». Ce document, faussement attribué à Lenge, a été écrit du premier au dernier mot par l’ancien chef des services secrets de Mobutu, Honoré Ngbanda.

Luther Bisongo a bien connu Eric Lenge. Il témoigne : « Lenge avait des difficultés à écrire. Plusieurs fois, j’ai moi-même dû écrire des lettres qu’il voulait adresser à une personne. »

Or, la lettre attribuée à Lenge est écrite dans un français impeccable et elle comprend de longues phrases bien tournées, que Lenge était absolument incapable de produire.

Pour Luther, cette lettre est indiscutablement un faux.

Cette lettre écrite par Ngbanda et attribuée à Lenge est particulièrement dégoûtante pour une raison très simple : Eric Lenge est mort depuis longtemps, depuis les jours de son coup d’état manqué.

En effet, après la première tentative de coup d’Etat, le vendredi 11 juin 2004, la bande de Lenge a pris la fuite dans le Bas Congo et elle a tenté de passer en Angola. Mais à la frontière, ils ont subi des tirs nourris et ils sont retournés vers Kasangulu.

La P.I.R. a réussi à arrêter huit compagnons de Lenge, groupe dirigé par l’adjudant Kyupgu Lokese. La PIR a saisi une quantité importante d’armes lourdes et légères.

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Selon les témoignages des pêcheurs opérant le long du fleuve Congo, Lenge, entouré d’éléments fortement armés, est arrivé à un poste de pêche, vers 15 heures, à bord d’une jeep Land Cruiser. Il s’est dirigé vers un poste de garde tenu par un adjudant de la Force navale, assis dans son hors-bord. Lenge sollicita les services du marin pour traverser le fleuve. Le militaire refusa. C’est alors que Lenge a été abattu à bout portant par l’adjudant Bukasa de la Force navale. Lenge tenta ensuite sans succès de mettre en marche le hors-bord.

Lenge a trouvé finalement un petit bateau rapide. Il a abattu deux militaires pour s’en emparer.

Il tenta de fuir, mais il a été abattu par les militaires qui le poursuivaient.

Des témoins directs qui travaillent actuellement à la Présidence, nous ont confirmé que c’est bien ainsi que Lenge est arrivé à sa fin, le 13 juin 2004.

Ngbanda ose utiliser le nom d’un homme qui est mort depuis plus de deux ans pour donner « crédit » à son intoxication mille fois répétée : « Kabila Rwandais ! ». C’est tout ce qu’il a dans sa bouche jour et nuit.

Qui peut encore avoir la moindre confiance en Ngbanda, un individu qui était longtemps l’homme clé des services secrets de Mobutu, l’homme des sales coups, et qui utilise maintenant un homme mort pour donner une crédibilité à son mensonge mille fois répétées.

Mentir et mentir encore est décidément la religion de celui qui aime se faire appeler « le Frère Honoré » et « l’Evangéliste Honoré Ngbanda… »

Cette fois le « Terminator » a exagéré et même les Congolais qui lui accordaient encore un peu de crédit, se détourneront de lui avec dégoût.

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EXTRAITS de la lettre écrite par NGBANDA et attribuée à Eric LENGE 1er Extrait.

Je suis le Major Eric Lenge de la GSSP, ancien garde corps de Joseph Kabila. Je suis en exile suite au deuxième faux coups d’état du 11 juin 2004 dont je réserve au

Procureur Luis Moreno Campo de la Cour Pénale Internationale. J’ai décidé de me constituer prisonnier en qualité d’exécutant des crimes politiques et crimes de guerres commis sous les ordres de Joseph Kabila, et en tant que témoin à charge.

Réfutation.

Nous savons maintenant de façon indiscutable, de la bouche de ceux qui l’ont abattu le13 juin 2004, que Lenge est mort depuis deux ans. Lenge aurait écrit qu’il veut se constituer prisonnier et qu’il va faire des révélations au procureur de la Cour Pénale internationale. Mais qu’est-ce qu’il attend ?

En fait, le Terminator est pris au piège de ses propres mensonges.

Un mort ne vient pas témoigner. » 2e Extrait.

« Vous avez appris dans les médias le mariage de mon ancien patron avec

mademoiselle Olive Lembe Disika pour ce 04 juin 2006. … C’est un mariage à visée électoraliste. Joseph Kabila pense qu’il pourra ainsi faire taire tous ceux qui pensent que lui et sa jumelle sont d’origine Rwandaise.

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J’avais écrit au Cardinal Etsou afin de le dissuader de célébrer ce mariage qui est un vrai piège tendu par l’imposteur Joseph Kabila pour mettre le Cardinal Etsou en

contraction avec ces dernières déclarations concernant les étrangers qui dirigent notre pays. »

Réfutation.

Lenge a été abattu le 13 juin 2004. Deux ans plus tard il aurait écrit une lettre où il affirme avoir appris que Joseph Kabila va se marier avec son ancienne copine Olive Lembe Disika. En réalité, l’auteur de cette lettre est Nbganda. Mais le super-flic de Mobutu a mal fait son travail : il montrequ’il ne connaît même pas le nom de sa soi- disant « ancienne copine » ! La femme du Président s’appelle Olive Lembe di-Sita, et pas : Disika

3e Extrait.

« Je me demande toujours pourquoi Joseph Kabila avait fait commander par mes soins 100 litres d’acide sulfurique et 100 litres d’acide chlorhydrique une semaine avant le dernier faux coups d’Etat? Je pense que ce monsieur a l’intention de faire disparaître le corps de Laurent Désiré Kabila en le faisant dissoudre dans cette grande quantité d’acide, effaçant la possibilité de démontrer que lui et sa jumelle ne sont absolument pas les enfants biologiques de L D Kabila… »

Réfutation

Dans cette phrase du super-flic de Mobutu, éclate toute la haine de cet individu pour les combattants nationalistes que sont Laurent-Désiré Kabila et Joseph Kabange Kabila…

Eric Lenge est mort depuis 2004. Deux ans plus tard, Ngbanda écrit une lettre qu’il attribue, en véritable escroc et faussaire, au cadavre de Lenge. Le cerveau détraqué de Ngbanda a produit cette ignominie qu’il attribue à Eric Lenge : Joseph Kabila a

commandé 100 litres d’acide sulfurique et 100 litres d’acide chlorhydrique pour dissoudre le cadavre de son propre père !

Le Président Joseph Kabila ne doit pas être le seul président au monde contre qui n’importe quel faussaire peut cracher les mensonges les plus révoltants.

Il y a des tribunaux en France et en Belgique qui respectent les règles de la démocratie et qui peuvent être saisis de ces insanités de Ngbanda!

Ngbanda « engage » un fasciste belge pour combattre le Président Joseph Kabila

!

Honoré Ngbanda Nzambo Ko Atumba a écrit une lettre au Premier ministre belge Verhofstadt.

Ngbanda y affirme que des « des voies officielles s’élèvent parmi les personnalités politiques belges pour dénoncer … un complot contre le peuple congolais. » Et Ngbanda de citer monsieur Patrick. Cocriamont, un élément fasciste qui est entré via des combines au parlement belge…

Ce Cocriamont, élu en octobre 1994 au conseil communal d’Anderlecht, a fait le salut hitlérien lors de sa prestation de serment !

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L’homme de Ngbanda, le néo-fasciste Cocriamont, faisant le salut hitlérien au conseil communal d’Anderlecht

Rappelons que le parti fasciste de Hitler a été le principal instigateur de la seconde guerre mondiale qui a fait 50.000.000 de morts, dont 25 millions dans la seule Union Soviétique !

Et Ngbanda ose s’afficher publiquement à côté d’un individu aussi lugubre…

Cocriammont a déclaré : … « Monsieur Joseph Kabila est connu par nos services de renseignements comme un sujet d’origine rwandaise ». Ngbanda ajoute, pour

impressionner les gens naïfs, que « Cockriamont a accès aux archives de l’état belge ».

En réalité, Cockriamont n’a accès à aucune « archive secrète» où il serait question de la « nationalité rwandaise » du Président Kabila. Comme les archives dont parle le néo- fasciste Cockriamont sont du domaine public, il est évident que si une « révélation » aussi sensationnelle s’y trouvait, elle aurait été publiée depuis longtemps… Une fois de plus, nous avons à faire avec de l’intoxication signée par Ngbanda-le-Terminator.

Les Congolais doivent savoir que les fascistes et néo-fascistes sont les pires ennemis de l’Afrique.

Cockriamont, l’allié de Ngbanda, a osé écrire ceci : « Je confirme mon point de vue concernant le bien fait de la colonisation belge, …le fait que Lumumba était un bandit, Kasavubu un incompétent, … Laurent Désiré Kabila et Joseph Kabila deux dictateurs sanguinaires. … Il est facile de sortir un nègre de la jungle, mais il est très difficile de sortir la jungle qu’il y a dans sa tête. … Mon parti souhaite que les conditions sociales des Congolais s’améliorent en R.D.C. afin que les 25 à 30.000 Congolais vivant en Belgique puissent retourner dans leur pays. La Belgique ne peut pas indéfiniment supporter toute la misère de Congo. »

Les nazis et néo-fascistes ont toujours été des racistes de la pire espèce. Ils veulent une Europe « racialement pure » où il n’y a pas de place pour des Noirs, ni pour des Chinois, ni pour des Arabes…

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Les 25.000 Congolais qui vivent et travaillent en Belgique, contribuent, par leur travail sous-payé, à la richesse de la Belgique. La droite et l’extrême droite belge, appuyés par les Cocriamont’s, veulent chasser ces Congolais de la Belgique… Pour cette salle besogne, ils inventent un « bon » argument : bientôt les conditions s’améliorent au Congo, et nous pourrons chasser de la Belgique, tous ces « nègres» dont nous n’avons jamais voulu….

Ngbanda, qui faisait jadis de la démagogie sur « l’authenticité zaïroise », est tombé si bas qu’il doit avoir recours aujourd’hui à un fasciste et raciste anti-noir…

Ngbanda n’a plus aucun avenir.

Qu’il se retire en paix là où il peut trouver l’âme de son cher ami Eric Lenge…

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3. Plus congolais et patriote que Joseph Kabila ça n’existe pas.

L’expérience de trois générations de Kabila’s

Le Président lui-même a dit un jour : « Plus congolais que moi, ça n’existe pas. Plus patriote, non plus ! » Et cette phrase résume en effet l’expérience de trois générations de Kabila’s…

Né en 1900, Taratibu, le grand-père de Joseph Kabila, a été un homme remarquable.

Il est entré en 1927 à la Poste d'Elisabethville comme commis. En 1952, il était commis principal de deuxième classe, le degré le plus élevé qu'un Noir pouvait atteindre à la poste et dans l’administration. Faisant aussi du commerce, il a atteint un standard de vie très élevé pour un Congolais.

Lors de la création du Secteur Kamalondo, chef-lieu Ankoro, Taratibu est devenu le premier chef de secteur. Ayant compris l'importance décisive de l'instruction dans le monde moderne, Taratibu donnait à ses enfants une éducation sur le modèle des Blancs. A la maison, il les habituait à parler le français. Le jeune Laurent Kabila était un lecteur assidu qui fréquentait les bibliothèques publiques. Jeune, il y lisait les meilleurs auteurs français.

Laurent est aussi devenu président de plusieurs Associations Sportives de jeunes et il montrait déjà ses talents de dirigeant. Selon un témoin, "le jeune Kabila n'acceptait pas la défaite, il était tenace et déterminé et il avait un ascendant sur nous tous".

Monsieur Rosy était gouverneur du Katanga en 1958. Sendwe lui a demandé en 1958 :

"Monsieur Rosy, ne voudriez-vous pas mettre au bloc cette jeune crapule de Kabila ? C'est un agitateur, il ameute les jeunes de la Balubakat !" Pour se faire remarquer dans la colonie comme agitateur politique à 17 ans, Laurent devait être exceptionnel !

Lors de la lutte pour l’indépendance et contre la sécession katangaise, l'administration coloniale est remplacée par des "Sénats", des comités formés par des nationalistes.

L'opération décisive des nationalistes au Nord Katanga est la prise de Kabalo, réalisée début octobre 1960, par trois colonnes de la Jeunesse de Kamalondo, une colonne étant dirigée par Laurent Kabila, appelé "général d'Ankoro".

Laurent a 19 ans !

Joseph Kabila est né le 4 juin 1971 dans le maquis de Hewa Bora dans une famille révolutionnaire.

Son père a été, à côté de Pierre Mulele, le deuxième responsable de la révolution

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populaire de 1964, révolution qui fut noyé dans le sang par des interventions de l’armée belge et américaine, appuyées par des mercenaires.

Son père Laurent Kabila a eu en 1965 l’honneur extra-ordinaire de recevoir le grand révolutionnaire Che Guevara, venu soutenir la lutte de libération au Congo. La mère de Joseph Kabila était une jeune militante de Kabambare au Maniema qui avait rejoint le maquis de Hewa Bora.

Les Congolais qui répètent les mensonges de Ngbanda : « Joseph Kabila Rwandais », ne se rendent pas compte qu’ils se couvrent de ridicule.

Joseph Kabila peut, plus facilement que n’importe quel autre Congolais, prouver qu’il est congolais à 100 % et nous l’avons démontré dans ce document.

Laurent Kabila dirigeait en 1970 le maquis de Hewa Bora et il y a marié Sifa, une jeune militante mubango bango de Kabambare. Elle n’avait pas encore mis au monde.

Toute la communauté révolutionnaire de Hewa Bora connaissait leur union.

Tous les militants et cadres du PRP avaient le plus haut respect pour leur chef. En plus, pour des raisons de sécurité, Laurent et sa femme vivaient un peu à l’écart des autres combattants. Quel maquisard aurait pu faire un enfant à la jeune épouse du chef ? Tous les maquisards ont vu les deux bébés de Laurent et Sifa à leur naissance. Dans toutes les organisations du maquis, il y a eu une fête à cette occasion. Tous les partisans et partisanes ont vu grandir Jaynet et Joseph, puis s’engager chez les Pionniers.

Fort de l’héritage de son grand-père Taratibu et de son père Laurent Désiré Kabila, Joseph Kabila, né à Hewa Bora, le berceau de la révolution congolaise, a donc raison de clamer haut et fort : « Plus congolais que moi, et plus patriote, ça n’existe pas ! »

M’MOLELWA Justin : « A 19 ans, Joseph Kabila était déjà pleinement associé aux activités révolutionnaires de son père »

Justin M’Molelwa a participé à toutes les entreprises révolutionnaires de Laurent Kabila de 1968 à Hewa Bora jusqu’à la guerre de libération de 1996-97.

Les ennemis de la révolution congolaise prétendent que les Rwandais sont aller « chercher » Kabila en 1995 pour le mettre à la tête d’une entreprise manipulée par Kagame.

Le témoignage de Justin M’Molelwa montre que Laurent Kabila n’a jamais été « cherché » par qui que ce soit : il a été constamment aux cœur de la lutte politique et armée au Congo et cela de 1964 jusqu’au triomphe de la guerre de libération le 17 mai 1997…

A chaque étape, c’est Laurent Kabila qui a cherché des alliés et qui les a convaincus de rallier le combat qu’il dirigeait. Laurent Kabila a une place unique dans l’histoire

révolutionnaire du Congo.

Justin M’Molelwa témoigne : « En 1964, Adrien Kanambe, était déjà dans la révolution muleliste dirigée à l’Est par Laurent Kabila. Kanambe luttait dans un groupe dirigé par Kalukula, un Murega.

Après la révolution de 1964-65, Lwetscha est resté au maquis. Des combattants de Kisangani, de Kabambare et de Ngandji, près de Fizi, l’ont rejoint. C’est Lwetscha qui a uni tous ces groupes. Il était le principal chef sur le terrain quand Laurent Kabila a créé PRP en 1967.

Kalukula ne voulait pas l’unité. Il y a eu une guerre avec son groupe. Nous avons fait des prisonniers de guerre et beaucoup se sont ralliés à Mzee, et notamment Kanambe.

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C’était un homme courageux et discipliné et convaincu que la ligne indiquée par Mzee était correcte.

Adrien Kanambe a été un grand révolutionnaire congolais, depuis 1964 il est resté fidèle au combat révolutionnaire de Mzee jusqu’à sa mort au front de Moba II en 1984…

Après l’échec de la révolution de 1964-65, des combattants se sont retirés sur le plateau de l’Itombe. Chaque groupe avait « son » chef ! Nous nous sommes dit : nous sommes des combattants, des militaires, il faut un seul commandant ! En 1966, nous avons élu Lwetscha comme notre chef.

Plus tard, à Hewa Bora, le commandant Kilenda Saleh a rejoint le PRP avec 56 armes.

Il est devenu le premier chef d’état-major, c’était au village Kitoga.

Vieux Kabila était en Ouganda et il connaissait le président Obote qui a donné son accord pour que les révolutionnaires congolais ouvrent un front dans le Ruwenzori.

A ce moment, Museveni combattait déjà le régime d’Obote vers Lwezo, en Ouganda.

A Kanyampala Kasese, un des nôtre a été responsable pour la fuite d’information et l’état-major d’Obote été au courant…Et Obote a rompu avec Kabila…

Kabila a alors dit à ses hommes qu’ils retournent à Kampala. Beaucoup se sont dirigés ensuite vers l’ancienne base de Wimbi Dira.

Justin M’Molelwa : « En 1981, j’étais à Ruwenzori, à Kanyampala Kasese. Il y avait aussi Simon Maboko et Jean Mugimba du PRP.

En 1984, j’étais à nouveau à Ruwenzori, toujours à Kanyampala Kasese, avec Katuta Oscar, qui était de ce coin. Mais nous subissions beaucoup d’attaques et ce garçon a quitté.

A cette époque, Mzee faisait la navette entre Kampala et Das Es Salaam.

De 1984 à 1995, je vivais en Ouganda. Joseph Kabila Kabange s’y trouvait déjà. La police de Mobutu avait traqué Mzee et sa famille en Tanzanie. Joseph a terminé l’école secondaire en Ouganda, comme sa sœur Jaynet.

Laurent Kabila permettait que Joseph, des l’age de 13 ans, reste dans la maison, lorsque les cadres du PRP venaient discuter. Joseph écoutait les discussions que nous avions. C’est le cadre familial qui l’a très tôt poussé à s’intéresser à la politique

révolutionnaire. »

En Ouganda, Selemani Kanambe vivait chez Mzee, tout comme les enfants du

combattant Jean Mugimba qui avait été tué. Après la mort de Oscar Katuta, ses enfants ont aussi été pris en charge par Mzee. Des membres du PRP comme Kambale

Barnaba et Salomon Kasereka du Nord Kivu et Philippe Banyaye étaient avec Mzee en Ouganda. »

Fin 1986, Kabila, accompagné de Justin M’Molelwa, a relancé le maquis dans la région de Ruwenzori. Ngbanda protesta en 1987 auprès de Museveni contre les opérations militaires lancées contre le Zaïre à partir de Ruwenzori.

En août – septembre 1988, des membres du PRP, dirigés par M’Molelwa et Katuta, ont gagné la zone contrôlée par le Parti de la Libération du Congo (PRL) de Marandura.

Jusqu’en 1988, une centaine de combattants du PRP ont maintenu le maquis de Wimbi Dira.

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(25)

A 19 ans, Joseph Kabila est associé aux préparatifs de la Guerre de libération...

A partir de 1990, Joseph Kabila avait des réunions avec des combattants qui visitaient la Tanzanie. Il était déjà associé à tout le travail révolutionnaire de Mzee. Quand des combattants de Wimbi passaient à Dar Es Salaam, Joseph organisait leur séjour et mettait une voiture à leur disposition.

En 1991, Mzee Kabila a fait une tentative pour implanter des combattants PRP dans la zone frontalière Zaïre-Zambie. Il y a recrute des jeunes dans région Kasenga, au sud du Lac Moëro. Les cadres PRP ont rencontré, à Kashikishi, en Zambie Laurent Kabila et son fils Joseph qui avait juste 20 ans. Sikatenda et Bondho Pascal se sont dirigés alors vers Kilwa-Pweto et y ont recruté un grand nombre de jeunes.

Justin M’Molelwa : « En 1992 également, j’étais à Ruwenzori. Mzee nous visitait de temps en temps, parfois accompagné de son fils Joseph.

Kissasse Ngandu opérait là-bas dès 1990-92. Mzee Kabila lui a envoyé Sikatenda pour prendre contact en vue de coordonner les actions. Kissasse Ngandu a remis 12 armes pour Kabila. »

Il y a eu une réunion importante à Dar Es Salaam en 1995 du 17 au 24 août. Mzee y était, Joseph aussi, Lwetscha, Sikatenda, Katota Oscar, Kanefu Gervais et M’Molelwa Justin. On y préparait déjà ce qui va devenir l’AFDL… L’objectif était de monter une opération pour prendre Uvira.

Laurent Kabila et Joseph, accompagnés de M’Molelwa, étaient à Kigali 11 novembre 1995. Dan Munyoza était responsable pour leur séjour. Le projet d’une opération

congolaise pour éliminer le régime dictatorial et anti-africain de Mobutu, appuyé par des régimes de la région qui ont souffert du mobutisme, y est né.

Lors de la préparation de la guerre de libération en 1995, Sikatenda proposa de

commencé la lutte à Kasenga, près de Pweto. Il argumentait : « Je peux y réunir 1.000 combattants, je suis bien connu là-bas. » Mais c’est finalement Lwetscha qui a rallié la majorité pour lancer la guerre à partir d’Uvira. La population y était acquise à la cause et le Rwanda et le Burundi étaient déjà en confrontation avec Mobutu. En mai 96, Sikatenda lui-même a recruté 397 jeunes à Lueba, au nord de Baraka. Il était en contact avec Nyangoma.

Justin M’Molelwa : « Je veux affronter n’importe quel individu qui prétend que Joseph n’est pas le fils de Laurent Désiré Kabila. Si je suis une vache, le crapaud dans l’eau ne va pas m’empêcher de faire ce que je veux. Quand j’arrive près du crapaud, il se tait.

Depuis la naissance de Joseph et Jaynet, à Hewa Bora, en Tanzanie ou en Ouganda, personne, mais alors personne n’a jamais dit qu’ils n’étaient pas les enfants de Mzee ! J’ai entendu ce mensonge pour la première fois après la guerre de libération, ici à Kinshasa… »

Joseph Kabila et la défense de Kinshasa en août 1998

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Le général-major Lwetcha en concertation avec le général-major Joseph Kabila Kabange

Au Rwanda, Mzee a appris à connaître les talents militaires de deux officiers supérieurs particulièrement doués : Kagame et Kabarebe.

Au début de la guerre de libération en 1996-97, Kabarebe a reçu le commandement des troupes de l’Alliance. Mzee a placé son fils aux cotés de Kabarebe pour qu’il apprenne à commander une armée moderne. Mzee Kabila a toujours estimé que la meilleure école militaire est la pratique sur le champ de bataille.

Le 2 août 1998, les troupes rwandaises et ougandaises attaquent le Congo de Mzee Kabila.

Peu après, ayant survolé tout le territoire congolais, des troupes aéroportées prennent la base de Kitona, à 2.000 km de la frontière rwandaise.

Mais elles seront encerclées et battues par les forces angolaises.

Les survivants marchent à pieds sur Kinshasa. Ils foncent aussi sur Inga, occupent le site et coupent l’électricité pour les 8 millions d’habitants de la capitale. Un crime de guerre dont Kagame et Kabarebe répondront un jour.

Le 22 août, la ville stratégique de Kisangani tombe...

Le 26 août, tôt le matin, des centaines d’agresseurs et rebelles entrent à Kimbanseke et Masina. Le même jour, Abdoulaye Yerodia annonce le couvre-feu dans la capitale.

C’est le début de la résistance populaire héroïque de la population de la Tshangu et des autres communes de la capitale contre l’agression – rébellion…

Au moment de l’agression, Joseph Kabila suivait une formation dans une Académie militaire en Chine. Il a été rappelé d’urgence par le Président Mzee Laurent Désiré.

Joseph Kabila a étudié pendant six mois en Chine.

De retour au pays, le commandant Joseph Kabila reçoit, dans les circonstances

dramatiques où les agresseurs et rebelles veulent s’emparer de la capitale congolaise,

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la lourde tâche de chef d'état-major des Forces armées congolaises. Il succède au général Kifwa.

A ce moment, Joseph Kabila est face à face avec son ancien maître en art militaire, Kabarebe, dont il connaît parfaitement les tactiques et les ruses…

Le premier objectif de Kabarebe est la prise de l’aéroport de Ndjili, qui permettra l’envoi de troupes fraîches du Rwanda et de l’Ouganda.

C’est Joseph Kabila qui dirige la défense de l’aéroport dans des combats très rudes qui durent trois jours. Kabarebe doit décrocher, battu par son élève…

Récemment, des intoxicateurs qui suivent Ngbanda et Bemba, ont prétendu que

"Joseph Kabila a insulté les Kinois." L’accusation est ridicule. A un des moments les plus dramatiques de la guerre, lorsque les agresseurs et rebelles avaient déjà pénétré dans la Tshangu, c’est Joseph Kabila qui dirigeait les Forces Armées Congolaises pour défendre la capitale et c’est lui qui organisait le soutien à l’autodéfense populaire à Masina, Ndjili, Kimbanseke…

Joseph Kabila, qui n’a jamais insulté qui que ce soit, pourquoi insulterait-il une population courageuse dont il a appuyé la résistante en dirigeant les Forces Armées Congolaise de la capitale ?

En plein combat pour la Tshangu, le 28 août, Joseph Kabila fait une déclaration à la radio. « Nous lançons un appel patriotique aux soldats congolais impliqués dans cette aventure rwandaise contre notre pays à déposer les armes immédiatement et à

regagner les rangs de l'armée régulière ».

Au même moment, à Luanda, dos Santos, Kabila et Sam Nujoma discutent du danger de déstabilisation de la région. Les ministres de la Défense du Zimbabwe, de l'Angola, de la Namibie et du Congo se rencontrent à Harare dans le cadre de la SADC.

Ils déclarent : « Nous avons pris une décision collective que toutes sortes d'aides doivent être accordées au Président Kabila, y compris un soutien militaire. Il y a une guerre là-bas qui doit être arrêtée. Les ministres de la Défense de la SADC ont décidé d'intervenir et cela doit être fait. » Avec à cette phrase, le destin du Congo bascule. Les agresseurs ne pourront jamais occuper le Congo…

Mzee a tracé alors la stratégie à suivre pour vaincre des agresseurs disposant d’une grande expérience militaire et de puissants alliés sur le plan international.

Mzee déclara : « Nous devons être préparés à une guerre longue, très longue, une guerre prolongée, une guerre populaire où le peuple tout entier devra défendre sa Patrie et sa souveraineté. Le peuple devra s'armer pour repousser l'agresseur. Il devra refuser toute coopération avec les envahisseurs. Une force de défense appelée

"autodéfense populaire" va être mise sur pieds et les armes seront distribuées à ceux qui pensent encore pouvoir se défendre au lieu de s'aliéner. »

Mzee envoie son fils sur tous les fronts décisifs. Joseph Kabila dirigera le front de Mbandaka en Equateur et celui de Mbuyi Maji au Kasaï. Il participe à la bataille cruciale pour la ville stratégique de Kabinda…

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4 . Le discours-programme du 26 janvier 2001

Le serment de Joseph Kabila pour l’indépendance, la paix et la réunification

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Le 16 janvier 2001, le grand patriote et révolutionnaire le Président Mzee Laurent Désiré Kabila est assassiné au Palais de Marbre.

A ce moment, les groupes rebelles, créés, armés et soutenus par le Rwanda et l’Ouganda, contrôlent de larges parties du territoire national.

Le Président défunt avait galvanisé la population pour la défense du territoire national et pour la création d’un nouveau pouvoir nationaliste et populaire.

L’assassinat de Mzee a été le signal pour les rebelles et les mobutistes pour réaffirmer leur volonté de prendre le pouvoir grâce à un « coup d’état parlementaire, grâce à un « dialogue intercongolais » où ils auraient la majorité.

Il faut rappeler que Mzee Kabila avait accepté le principe d’un débat national

intercongolais, qui se ferait sous la direction du gouvernement légitime et qui réaliserait une plus grande inclusivité. En 2000, d’anciens cadres de la « rébellion » avait déjà été cooptés au Parlement de Mzee à Lubumbashi.

Dans la situation de faiblesse et de désarroi dans laquelle se trouvait le camp

nationaliste après l’assassinat de Mzee, Joseph Kabila a décidé de changer de tactique : il a choisit la lutte politique comme la principale forme de combat et la lutte militaire comme forme secondaire.

Choisir la lutte politique signifiait accepter le dialogue inter-congolais comme forum où les décisions essentielles seront prises.

Joseph Kabila a décidé en même temps une ouverture politique vers la principale force qui s’est acharnée contre Mzee Kabila : les Etats-Unis. Puis il a dialogué avec l’Union Européenne et particulièrement avec la France et la Belgique, qui s’opposaient aux aventures militaires du Rwanda et de l’Uganda au Congo.

Dix jour après l’assassinat de son père, Joseph Kabila fait un discours-programme remarquable qu’il va mettre en pratique de façon conséquente, sans déviation, pendant toute la durée de la transition… Nous pouvons dire que, engagé dans la carrière

militaire, Joseph Kabila a mûri politiquement à l’école de son père. Et ce qui frappe d’emblée dans ce discours programmatique du jeune président, c’est sa détermination à rester fidèle à l’héritage politique de Mzee Laurent Désiré Kabila, son père.

Fidélité à l’héritage de Mzee

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En effet, Joseph Kabila déclare : « Des circonstances tragiques ont conduit à la disparition inopinée du Président de la République Mzee Laurent-Désiré Kabila,

circonstances qui laissent inachevée l’œuvre combien exaltante de reconstruction et de consolidation de la Nation congolaise.

L'ignoble assassinat du Chef de l'Etat a fait que les hautes charges de la magistrature suprême me soient confiées, à un moment où la Nation, déchirée par la guerre, avait encore besoin de l'illustre disparu, artisan de sa libération, du réveil de sa conscience nationale, ainsi que de la fierté et de la dignité retrouvées. Visionnaire et précurseur, Homme d'Etat de grande envergure, Mzee Laurent-Désiré Kabila a consacré toute sa vie à la lutte pour le triomphe des valeurs sacrées que sont : la liberté, la justice, l'égalité des citoyens dans un Congo uni, indépendant et souverain.

Il a gouverné en comptant essentiellement sur ses ressources aussi bien humaines que naturelles. Mzee Laurent-Désiré Kabila, est parmi les rares dirigeants dans l'histoire du monde contemporain à avoir exercé le pouvoir pendant plus de trois ans, sans avoir contracté de dettes extérieures à la charge de l'Etat, ni accumulé de fortune

personnelle.

Le Chef de l'Etat, Laurent-Désiré Kabila, a toujours demandé au peuple congolais de se prendre en charge lui-même. »

Après ces paroles, on est étonné que dans le camp nationaliste, des voix se soient immédiatement élevées pour dire : « Joseph Kabila suit une politique radicalement différente de celle qu’appliquait son père… »

Cette phrase exprimait surtout la volonté de pas mal de « kabilistes », poussés par intérêt, de rompre avec les « sottises » du pouvoir populaire. Ce reniement exprimait leur espoir de remettre en place la démocratie « traditionnelle » qui a connu son heure de gloire lors de la transition mobutiste…

Il est vrai aussi que pas mal de nationalistes honnêtes n’avaient pas compris les changements dans la situation politique provoqués par l’assassinat de Mzee et la

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nécessité qui s’en suivait de changer de tactique pour réaliser les mêmes objectifs.

Dès qu’il est devenu président, l’objectif essentiel de Joseph Kabila a été de mettre fin à l’agression et à l’occupation par les troupes rwandaises et ougandaises et d’obtenir de tous les partis un engagement ferme pour aller aussi vite que possible aux élections.

Est-ce que Joseph Kabila a jamais réprimé des forces nationalistes qui défendaient le credo de Mzee? Est-ce que Joseph Kabila a jamais dénoncé des groupes mzee- kabilistes pour avoir défendu la souveraineté congolaise, la révolution populaire, l’indépendance économique et le pouvoir populaire ? Jamais.

Pourquoi Joseph Kabila aurait-il affronté les nationalistes révolutionnaires, alors qu’il ne réprima pas le RCD, lorsqu’en juin 2004, ce parti accusait le Président d’avoir « un comportement qui frise le terrorisme d’Etat digne d’un Etat-voyou ou d'une dictature noire et sanguinaire » ?

Joseph Kabila ne pouvait pas être au four et au moulin.

Le Président ne pouvait pas guider une transition inclusive et s’engager à fond pour la défense du kabilisme révolutionnaire. C’était à d’autres, qui n’avaient pas les mains liées par l’accord global et inclusif, de le faire.

Nouvelle situation, nouvelle tactique.

Nouveau Chef, nouvelle méthode.

Mzee Kabila avait dénoncé en son temps l’Accord de Lusaka parce qu’il niait

l’agression. Cet Accord servait à maintenir l’agression et l’occupation et à imposer un dialogue entre le pouvoir nationaliste de Mzee Kabila et ses pires ennemis qui auraient la majorité au « dialogue ». Mzee combattait à juste titre cet accord qui a été fait

explicitement pour éliminer le pouvoir nationaliste.

Joseph Kabila a dû accepter cet accord dans des circonstances toutes nouvelles. Il n’avait ni le prestige, ni la maîtrise de la scène politique qu’avait son père et le rapport de forces avait radicalement changé.

Le dirigeant historique Laurent Désiré Kabila assassiné, Joseph Kabila devait reculer, pour pouvoir revenir à la charge par d’autres moyens. Joseph Kabila était obligé de changer la tactique dans la lutte contre l’agression et contre les collaborateurs.

Joseph Kabila décida de placer le combat principalement sur le terrain politique, tout en préparant des contre-offensives militaires quand la situation l’exigerait.

Joseph Kabila changeait aussi de tactique en prêchant l’unité de toutes les forces congolaises qui refusaient l’agression et l’occupation rwandaises et ougandaise…. En effet, dans les groupes rebelles, le mécontentement de la domination rwandaise et ougandaise et l’opposition aux massacres des populations congolaise, s’amplifiaient.

Après plus de trois années d’agression, d’occupations, de massacres, après trois millions de morts, même les puissances occidentales, qui avaient donné leur fiat à l’agression, voulaient que cela cesse.

Joseph Kabila a compris tous ces changements objectifs et il a adopté une nouvelle tactique.

Le 26 janvier 2001, Joseph Kabila disait au peuple congolais : « Ensemble, sans exclusion, nous devons nous armer de courage, …pour affronter les défis de l'heure : l'instauration de la paix et la consolidation de la communion nationale, face à une Nation déchirée par une guerre d'agression inacceptable. Ce défi repose

essentiellement sur le retrait immédiat et sans conditions des Etats agresseurs, en l'occurrence, le Rwanda, le Burundi et l'Ouganda.

Nous allons … examiner les voies et moyens pour relancer l'Accord de Lusaka afin qu'il

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