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Politique Politique

- Les FARDC reprennent la localité de Sake dans le Nord-Kivu - Suspension du chef d’Etat-major de la force terrestre

- Le devoir de protection des publics vulnérables rappelé aux médias congolais Société – Culture & Santé

Société – Culture & Santé

- Evolution des travaux de construction du bâtiment M’Zee Laurent- Désiré Kabila à l’UNIKIN - La RDC dotée d’un réseau d’experts dans la lute contre les matières radioactives et chimiques communication

communication -SNCC

-SNCC : Avis d’Appel d’Offres inter/national ouvert Provinces

Provinces

- L’Assemblée du Kasaï Occidental recommande la réconciliation entre les habitants de Kamenga et Kankunku

- La population du Bas-Congo appelée à compatir au malheur des compatriotes du Nord-Kivu Economie

Economie

- Levée de la suspension de décaissements des fonds en faveur de la RVA International

International

- Un complot de l'opposition aurait été déjoué au Soudan- Les rebelles syriens s'emparent de la base militaire de Daïr az Zour

Sports Sports

- Etekiama de l’AS V.Club meilleur buteur du 17ème championnat de la LINAFOOT

Les FARDC reprennent la localité de Sake dans le Nord-Kivu

Kindu, 23/11 (ACP). Les Forces armées de la RDC (FARDC), ont repris, jeudi, la localité de Sake, conquise mercredi, par les rebelles du M23. Dirigées par le général Bauma, commandant de la 8ème région militaire, les éléments des FARDC ont réussi, après des âpres combats, à mettre en déroute les rebelles du M23. Sake est une localité située à une vingtaine de kilomètres de Goma, chef-lieu du Nord-Kivu.

Suspension du chef d’Etat-major de la force terrestre

Kinshasa, 23/11 (ACP)- Le Président de la République, Joseph Kabila Kabange a décidé, jeudi, la suspension de ses fonctions, le chef d’Etat major de la force terrestre, le général major Gabriel Amisi Kumba, a annoncé le même jour le porte-parole du gouvernement, le ministre des Médias, chargé des relations avec le Parlement et de l’Initiation à la nouvelle citoyenneté, Lambert Mende Omalanga au cours d’une rencontre avec la presse. La suspension de l’officier général s’inscrit dans le cadre d’une enquête ordonnée par le chef de l’Etat à la suite de la publication du rapport final du groupe d’experts des Nations Unies sur la RDC institué par la résolution2021(2011) pour évaluer les violations du régime d’embargo sur les armes voté par la résolution 1493 du conseil de sécurité. Le rapport mentionne que le général Amisi ainsi que certains autres officiers congolais sont impliqués dans la circulation d’armes de divers calibres en faveur de groupes armés assimilés aux forces négatives dans la région. « Les Forces armées congolaises continuent d’être la proie de réseaux criminels qui permettent aux officiers supérieurs de s’enrichir par l’emprise sur les ressources naturelles et la contrebande notamment par le trafic d’ivoires mené par des groupes armés. Le général Gabriel Amisi, chef d’Etat major de la force terrestre contrôle un réseau de distribution de munitions de chasse à des braconniers et des groupes armés dont le Raia Mutomboki. Le désarmement et la gestion d’armes sont également entravés par la progression de la demande d’armes en rapport avec le M23 sur le marché des armes légères. Les prix ont été multipliés par quatre », dit le rapport.

Virtuelles discussions entre protagonistes de la crise

Le porte-parle du gouvernement a annoncé « le réexamen par plusieurs partenaires » des revendications mises en exergue par les mutins du M23 qui se fondent sur les engagements antérieurs conclus entre le gouvernement et divers groupes armés avant que ne soient envisagées des discussions avec les protagonistes de cette crise. Lambert Mende a annoncé, dans ce contexte, la reprise par les FARDC au terme d’âpres combats de la cité de Sake, située à 17 kms de Goma qui était tombée mercredi aux mains du M23.

Fin du mini Sommet de la CIRGL sur la situation sécuritaire et humanitaire dans l’Est de la RDC Kinshasa, 23 novembre(ACP)-Le président de la République, Joseph Kabila Kabange, a regagné Kinshasa, jeudi, en début d’après-midi, venant de Kampala, en Ouganda, où il a pris part, aux côtés de ses pairs de l’Ouganda, Yoweri Museveni et Paul Kagamé du Rwanda, du 20 au 21 novembre derniers, au mini sommet

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extraordinaire de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL), relatif a la situation sécuritaire et humanitaire combien préoccupante dans la province du Nord-Kivu, plus spécialement dans la ville de Goma et ses environs. Aussitôt rentré au pays, le Chef de l’Etat a tenu une réunion de sécurité, au salon présidentiel de l’aéroport international de N’Djili, en rapport avec la situation sécuritaire et humanitaire dans le Nord-Kivu, laquelle a réuni autour de lui notamment le Premier ministre, Augustin Matata Ponyo, le Président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku, le ministre des Affaires étrangères, coopération internationale et Francophonie, Raymond Tshibanda Ntungamulongo et celui des Médias, Lambert Mende Omalaga. Rien n’a filtre de cette rencontre. Les Présidents Yoweri Museveni, président en exercice de la CIRGL, Joseph Kabila de la RDC et Paul Kagamé du Rwanda ont, au cours de ces assises, examiné les voies et moyens pour arrêter la détérioration de la situation sécuritaire et humanitaire dans l’Est de la RDC, après la prise de la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord Kivu, par le groupe rebelle M 23. Les trois Chefs d’Etat ont, à cette occasion, salué l’appui du secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-Moon, pour avoir dépêché à Kampala, son directeur de cabinet, Mme Suzana Malcora, qui a rang de secrétaire-général adjoint des Nations Unies , avec des messages personnels adressés à chacun des trois Chefs d’Etat, en rapport direct avec la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC, « Solidaires avec le peuple congolais ainsi qu’avec leur homologue, Joseph Kabila », les présidents Yoweri Museveni et Paul Kagamé, ont fait savoir, au cours de cette rencontre, qu’ils ne pourront jamais accepter l’expansion géographique de cette guerre ni tolérer l’idée de renverser le gouvernement légitime de la RDC ou de miner son autorité. Ils ont, à cet effet, sommé le groupe rebelle M23 d’arrêter immédiatement son offensive armée et de se retirer de la ville de Goma. Un canevas a été communiqué à cette fin au M 23, de même qu’un plan exhaustif et opérationnel visant à garantir durablement la paix et la stabilité dans l’Est de la RDC sera mis au point de toute urgence.

Répondant à une question de la presse, le Président Rwandais, Paul Kagamé a affirmé, en marge de la rencontre de Kampala, que face à la situation qui prévaut dans l’Est de la RDC, « il n’est pas question de s’étendre dans les accusations, passer des années dans des débats, mais il s’agit plutôt d’essayer de trouver de solutions à la préoccupation commune. Pour le Président Kagamé, sa présence à Kampala prouve sa volonté de travailler avec ses homologues congolais et ougandais pour parvenir à des solutions durables face à la situation sécuritaire qui prévaut dans l’Est de la RDC. Il a affirmé, par ailleurs, avoir donné des idées et participé, de concert avec ses pairs de la RDC et de l’Ouganda, en vue d’aller de l’avant dans la recherche des solutions à la crise dans la sous-région.

Kampala 4 doit être considéré comme la rampe de lancement pour plus d optimisme, estime le ministre Raymond Tshibanda

Par ailleurs, le ministre des Affaires étrangères, coopération internationale et Francophonie, Raymond Tshibanda, a fait savoir, quant à lui, que « Kampala 4 » doit être considéré comme une rampe de lancement à partir de laquelle « nous pouvons envisager l’avenir avec plus d’optimisme». ’agissant du calendrier relatif au retrait des troupes du M 23 de la ville de Goma, a-t-il poursuivi, il est stipulé, dans le communiqué conjoint, que celui-ci doit intervenir immédiatement. Pour le ministre Tshibanda, entre le moment où le communiqué a été rédigé et celui où l’information devra parvenir aux rebelles du M23, il faudra laisser un peu de temps pour que les bons offices puissent fonctionner. « Nous espérons que le message sera entendu par le M23, et je crois qu’ils ont intérêt à entendre le message», a-t-il martelé. Le ministre des Affaires étrangères a indiqué, en outre, qu’il est important de souligner qu’au cours des entretiens de Kampala entre les trois Chefs d’Etat, il y a eu une implication directe du secrétaire général des Nations Unies, qui a dépêché à Kampala un émissaire personnel, ce qui veut dire que les conclusions de la rencontre de Kampala portent la signature du secrétaire général des Nations Unies et que, désormais l’ONU devra accompagner sa mise en œuvre. M. Raymond Tshibanda a fait savoir également que la RDC a pour le moment un gouvernement responsable et, en tant que tel, il veillera à ce que toutes les décisions prises au cours de la rencontre de Kampala soient d’application.

Le Premier ministre attendu vendredi au Sénat

Kinshasa, 23/11(ACP) Le Sénat a décidé, jeudi, au cours d’une séance plénière sous la direction de M. Léon Kengo wa Dondo, président de la chambre haute du Parlement, de convoquer, vendredi, le Premier ministre, Augustin Matata Ponyo, pour répondre aux questions liées à l’instabilité dans l’Est du pays notamment aux causes immédiates et lointaines qui ont été à la base de la chute de Goma, chef-lieu de la province du Nord- Kivu. Une question orale avait été préparée pour les vice-Premier ministre, ministre de la Défense nationale et Anciens combattants, Alexandre Luba Ntambo, de M. Richard Muyej Mangez, ministre de l’Intérieur et M.

Raymond Tshibanda Ntungamulongo, ministre des Affaires étrangères, coopération internationale et Francophonie, pour connaître les causes immédiates et les mesures prises à ce jour au niveau diplomatique, politique et militaire pour empêcher la chute de Goma. Ces membres du gouvernement étant absents de Kinshasa, la plénière a décidé d’entendre le Premier ministre, chef du gouvernement. La commission spéciale, présidée par le sénateur Polycarpe Mongulu T’apangane, ancien procureur général de République, avait été mise en place, mercredi, chargée de la diplomatie parlementaire et d’élaborer les termes de référence de la question d’actualité à poser aux trois ministres du gouvernement relativement à cette situation préoccupante. Lors d’une séance, en mars 2012, cette commission au départ dite « Commission Engulu », était chargée de concevoir l’option diplomatique que les parlementaires devaient faire connaître auprès des pays amis pour résoudre la crise. La séance plénière a approuvé le rapport de la commission spéciale qui voudrait savoir l’état de la situation actuelle qui prévaut dans l’Est de la RDC avec la prise de Goma et l’avancée des éléments dits du M23 vers le territoire de Masisi et la province du Sud Kivu.

Le vice-Premier ministre en charge de la Défense poursuit son séjour au Sud-Kivu

Bukavu, 23/11 (ACP) Le vice-Premier ministre et ministre de la Défense et Anciens combattants, Alexandre Luba Ntambo, poursuit son séjour à Bukavu, au Sud-Kivu, alors que ses collègues faisant partie de

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la délégation gouvernementale, en route pour Goma, ont regagné Kinshasa, mardi, après l’annonce de la prise de Goma, où elle devait compatir aux souffrances de la population. Dans l’objectif de coordonner les opérations sur le terrain, le vice-Premier ministre a réuni, mardi, l’ensemble du conseil de sécurité autour du gouverneur du Sud-Kivu, Marcellin Cishambo Ruhoya. Rien n’a filtré de cette rencontre à huis-clos.

Néanmoins, le vice-gouverneur du Nord-Kivu et les membres de son gouvernement ont transité par Bukavu pour Beni, où ils s’installeront provisoirement pour diriger la province après la chute de Goma, chef-lieu du Nord-Kivu. Ils ont été réconfortés par le gouverneur Marcellin Cishambo.

Un avant- midi sous vive tension dans la ville de Bukavu

Par ailleurs, la tension a été vive dans l’avant–midi, mercredi, dans la ville de Bukavu, aux environs de 9 heures du matin. Pour manifester sa solidarité avec la population du Nord-Kivu, après la chute de la ville de Goma, entre les mains des forces de M23, la Société civile a projeté une marche de colère, mercredi, mais elle n’a pas été autorisée par le maire de Bukavu. Devant ce refus, la population a réagi par des barricades en brûlant des vieux pneus. L’état-major de la MONUSCO et le siège du PPRD à Bukavu ont été les cibles des manifestants mais ils n’ont pas atteints leurs objectifs grâce à l’intervention des éléments de la police nationale congolaise, commandés par l’inspecteur principal provincial, du Sud-Kivu, le général Gaston Luzembo Nsemi Laka. Les chefs d’établissement ont libéré les écoliers, les magasins et les bureaux de l’Etat sont restés fermés,… La circulation des véhicules, des motos et des personnes a repris aux environs de 12 heures.

Les Evêques d’Afrique appellent à l’arrêt de la guerre et au respect de l’intégrité territoriale de la RDC

Kinshasa, 23/11 (ACP)–Les évêques présidents des Conférences épiscopales et évêques présidents des Caritas d’Afrique, en provenance de 34 pays du continent, participant à la «Rencontre sur l’identité et la mission de Caritas », qui s’est tenue, du 20 au 22 novembre 2012, à Kinshasa, ont exprimé leur inquiétude ainsi que leur solidarité à la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), et à toute la population congolaise dans une déclaration rendue publique, jeudi. « Nous sommes indignés et choqués de constater que la guerre déclenchée dans l’Est de la République Démocratique du Congo il y a quelques mois est en train de s’étendre et de causer à nouveau un drame humain majeur », ont-ils déploré. Les prélats ont affirmé que des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants, victimes des affres de cette guerre qui leur est imposée, sont désemparés et jetés une fois de plus sur la route dans un dénuement total à Goma et dans ses environs, précisant qu’ils sont à la merci des intempéries, de la faim, du viol et de toute sorte d’exactions, y compris l’enrôlement d’enfants. Cette situation, ont-ils ajouté, constitue une offense à la dignité humaine et d’enfants de Dieu. Estimant que l’heure n’est plus à la guerre ni à la conquête, mais bien plutôt à la coopération entre les peuples, les hommes de Dieu ont préconisé que l’intégrité territoriale de la RDC doit être protégée et respectée par tous. A cet effet, l’épiscopat africain pense que l’exploitation illégale des ressources naturelles qui est la principale cause de cette guerre doit cesser soulignant que les ressources naturelles doivent être exploitées et gérées d’une manière légale, dans la transparence en faveur du développement de tous et de la paix en RDC. Les évêques présidents des Conférences épiscopales et évêques présidents des Caritas d’Afrique ont réaffirmé leur engagement de rester en communion avec les évêques du Congo qui se sont exprimés à maintes reprises sur ce drame. « Nous lançons un appel pressant aux Nations Unies, à l’Union africaine, à l’Union européenne, au gouvernement de la RDC et aux gouvernements des autres pays impliqués de quelque manière que ce soit dans cette guerre ainsi qu’aux entreprises multinationales du secteur extractif. Qu’ils s’attaquent, une fois pour toutes, aux causes de cette violence récurrente, en privilégiant le dialogue dans la vérité et la transparence pour trouver, de toute urgence, une solution juste et concertée, capable de mettre définitivement fin aux souffrances des populations civiles de l’Est de la RDC », et souhaitant que les auteurs de violences et de destructions soient punis. Face à l’aggravation de ces souffrances dont pâtissent injustement ces frères et sœurs, et fidèles à la mission de solidarité et de charité chrétienne, les prélats ont demandé au réseau Caritas, aux organisations caritatives des Eglises respectives et aux agences humanitaires de redoubler d’efforts pour venir en aide aux victimes des atrocités à l’Est.

La guerre de l’Est a pour objectif le pillage des ressources minières, selon l’Eglise catholique Par ailleurs, Mgr Nicolas Djomo Lola, président de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), a déclaré, mercredi, en réaction aux derniers développements de la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC, après la chute de Goma entre les mains des rebelles du M23, que l’« on veut perpétuer une instabilité aux Kivu qui permette le pillage des ressources minérales ». « Au moment où on parle, il y a des milliers des gens qui sont entrain d’errer dans les rues de Goma sans assistance », a affirmé Mgr Nicolas Djomo, déplorant « une misère inouïe que vivent les habitants de la région depuis 1996. En effet, « c’est depuis presque 20 ans que ces populations sont dans l’instabilité, le tourment, le viol et la misère », a-t-il regretté.

Le président de la CENCO demande l’implication de la communauté internationale pour mette fin à la guerre qui sévit actuellement dans l’Est de la RDC. Au début de la rébellion du M23, l’Eglise catholique avait organisé des actions pour dénoncer la reprise de la guerre dans cette partie du pays. En août dernier, des milliers de chrétiens catholiques ont marché à Kinshasa et dans les autres villes du pays pour dire «non à la balkanisation de la RDC par la voie de la rébellion du M23», rappelle-t-on. « Une situation humanitaire désastreuse ». Plus de 50.000 nouveaux déplacés sont arrivés au camp de Mugunga 3, situé au sud de Goma, à la suite des derniers combats qui ont opposé les rebelles du M23 et les FARDC. Ces déplacés s’ajoutent aux 60.000 du camp de Kanyarushinya qui ont trouvé refuge à Mugunga 3, après l’occupation des localités situées au Nord de Goma, par les rebelles du M23. Pour l’instant, ces déplacés qui sont arrivés, dimanche, sont exposés aux intempéries et n’ont pas à manger, ni à boire, ni des médicaments. D’où le risque de propagation des maladies telles que le choléra et la dysenterie. Le chef du Bureau de OCHA au

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Nord-Kivu reconnaît que la situation est dramatique, ajoutant que les humanitaires ne pourront pas secourir les déplacés si les affrontements persistent.

Le RENADHOC invite la population congolaise à résister contre le plan de balkanisation de la RDC Kinshasa, 23/11 (ACP) Le secrétaire exécutif du Réseau national des ONG des droits de l’homme en RDC (RENADHOC), Fernandez Murhola, a exprimé, jeudi, au cours d’une conférence de presse animée au siège de cette institution, dans la commune de Barumbu, à Kinshasa, sa position en rapport avec la situation sécuritaire globale en RDC et particulièrement au Nord-Kivu. Le RENADHOC, préoccupé par les derniers développements de la situation sécuritaire, dans le Nord-Kivu, qui s’est fortement dégradée, depuis le déclenchement des hostilités en mai dernier. Des milliers d’autres compatriotes, fait-il observer, déjà déplacés ont abandonné leurs camps d’infortune ont de nouveau commencer à errer dans la nature sauvage.

Au regard de cette situation qu’il qualifie de « dramatique », il invite le Président de la République de revoir urgemment toutes les chaines de commandement et de la logistique des forces armées, de la police nationale et des services de renseignements civils et militaires. A la population congolaise, le RENADHOC recommande de « résister par tous les moyens de droit, aujourd’hui plus que jamais, pour défendre l’intégrité du territoire national » Quant aux compatriotes du Nord-Kivu, il les invite « à la désobéissance civile généralisée envers les autorités de fait qui contrôlent, tuent et pillent actuellement une partie de cette province ». Il invite, en outre, la classe politique congolaise, à plus de « nationalisme, de patriotisme, de responsabilité et de cohésion nationale pour faire échec au plan légendaire de balkanisation de la RDC ».

Enfin, il invite les acteurs de la société civile à plus de « vigilance pour démasquer toutes les infiltrations des agresseurs » et à « accélérer le processus de monitoring et de documentation des violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire », commises dans l’Est de la RDC.

Plus de vingt avocats sollicitent leur réinscription au tableau de l’Ordre du barreau de Matete Kinshasa,23/11(ACP)-Plus de vingt avocats ont sollicité, jeudi, leur réinscription au tableau de l’ordre du barreau de Kinshasa/Matete, indique une circulaire du secrétaire de l’Ordre de ladite corporation judiciaire.

Ces avocats ont été soient omis pour non paiement de la cotisation annuelle et ponctuelle ou pour leurs indélicatesses notoires dans la prestation en tant que avocats. Le conseil de l’Ordre, après avoir étudié minutieusement leurs demandes de réinsertion assortie du paiement des pénalités, lance un vibrant appel à toute personne ayant des objections à formuler par rapport à cette réinsertion de le tenir informé dans un délai de trois mois. Il sied de noter que pendant cette période d’omission, ces avocats sont interdits de prester en tant demandeurs où défendeurs dans une cause donnée sur toute l’étendue de la RDC.

L’INPP/Kisangani sollicite un appui technique du gouvernement

Kinshasa,23/11(ACP) La direction provinciale de l’Institut national de préparation professionnelle (INPP), dans la province Orientale, sollicite un appui technique et financier de la part du gouvernement pour faire face aux besoins en formation professionnelle dans cette province, indique un mémorandum de l’INPP- Kisangani, adressé au ministre de l’Emploi, du travail et de la prévoyance sociale parvenu, jeudi, à l’ACP.

L’engagement de l’Etat-propriétaire est, selon la source, déterminant pour appuyer les progrès réalisés par la haute direction de l’entreprise sous l’égide de l’Administrateur directeur général, Maurice Tshikuya Kayembe, qui a réussi à obtenir l’appui des partenaires dont celui de l’Agence japonaise de la coopération internationale (JICA). L’INPP-Kisangani souffre de manque de matériels dans les filières les plus sollicitées par les jeunes, à savoir : l’informatique, la bureautique, la coupe et couture, la maçonnerie, la menuiserie, la conduite automobile, la mécanique automobile et l’ajustage. En outre, l’INPP-Kisangani est confronté aux difficultés de recouvrement des créances auprès des entreprises publiques et auprès des sous-traitants, de même que pour les fiduciaires qui, selon le mémo, tiennent une double comptabilité où elles minorent, l’assiette financière présentée aux services publics. La province Orientale a connu une déperdition scolaire à cause de nombreuses guerres qui ont sorti les jeunes du cycle scolaire, de même pour ceux qui terminent les études secondaires, il y a la nécessité de leur ajouter la formation professionnelle .L’unique voie de récupération de ses enfants demeure la formation professionnelle, indique le mémo qui précise que cela permettra de réinsérer ces jeunes dans la société en leur évitant des incorporations dans des milices armées déplorées dans cette partie de la République. Par ailleurs, l’INPP-Kisangani fait observer que la RDC est envahie par des taxis motos dont la majorité des conducteurs ignorent le code de la route et la réparation de ces engins et sont parfois à la base des accidents de circulation. Les auteurs du mémo rassurent qu’ils sont capables d’arrêter cette hémorragie par la formation professionnelle.

Validation de l’avant-projet du code de sécurité sociale à la 30 ème édition du Conseil National du Travail

Kinshasa, 23/11 ( ACP) Les travaux de la 30ème édition du Conseil National du Travail( CNT), se sont achevés, jeudi, par la validation de manière inclusive, de l’avant–projet portant code de sécurité sociale des travailleurs congolais, par les différentes composantes du monde de travail, dans la salle des conférences du ministère des Affaires étrangères, dans la commune de la Gombe. Ce nouveau dispositif légal apporte en terme d’innovations, des précisions sur les droits et avantages de toutes les catégories socio- professionnelles de la RDC telles que les agents et fonctionnaires de l’Etat, les travailleurs indépendants, les mandataires, les fonctionnaires des organismes internationaux, les chômeurs ainsi que les personnes invalides, à en croire le ministre de l’Emploi, du travail et de la prévoyance sociale, Bahati Lukwebo, dans son discours de clôture. Il a indiqué que ce document a l’avantage de fixer des mesures permettant notamment de gagner la confiance des potentiels investisseurs, tout en rassurant que les observations formulées au cours de ces assises seront portées aux autorités compétentes tout souhaitant une tenue régulière de cette session pour chaque fois recueillir les avis des partenaires dans la perspective d’assainissement du monde du travail congolais. Il a également émis le vœu de voir ce projet de loi être

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adopté le plus rapidement possible par les instances compétentes en vue de doter la RDC d’un code de sécurité sociale à l’instar des autres pays membres de l’Organisation Internationales et Régionales de la sécurité sociale.

Instructions pour la relance du dossier relatif au SMIG

Les participants à la 30ème édition du CNT ont, par ailleurs, instruit la Commission chargée du contrôle du dossier relatif au Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG), reconnu aux travailleurs congolais, à relancer ses travaux pour soulager le monde professionnel. Ils ont également recommandé des orientations quant à la mise en place du cadre permanent de dialogue social (CPDS), autrefois dissout. Les résolutions de cette édition apportent des changements à l’appellation de quelques organisations professionnelles publiques. Il s’agit notamment du Conseil national du travail qui devient Conseil national du travail et de la prévoyance sociale, et l’Institut national de sécurité sociale (INSS), qui devient Caisse nationale de sécurité sociale, un établissement public.

La problématique de la gouvernance forestière en RDC portée à la connaissance du chef de l’Etat Kinshasa, 23 / 11 (ACP).- Les organisations de la société civile environnementale, par le biais du Réseau des ressources naturelles (RRN), ont appelé, à Kinshasa, le Chef de l’Etat, joseph Kabila, dans une lettre ouverte, qu’elles lui ont adressée, à user de son sens le plus élevé de patriotisme et de sa qualité de Garant de la Nation, pour que l’autorité de la loi soit acceptée et respectée par toute la société congolaise et que toutes les autorités politiques, administratives et militaires puissent adapter leurs comportements aux règles de la bonne gouvernance, indique une copie de ce document remis, jeudi, à l’ACP. Face à la problématique de la gouvernance forestière, les acteurs de la société civile environnementale sollicitent, à travers ce document, l’application stricte des dispositions légales et réglementaires dans ce secteur clé du développement national confronté à une multitude d’écueils aux niveaux de l’administration publique, des exploitants forestiers et des communautés locales. C’est au terme des missions d’observation locale et de gouvernance concertée conduites dans les villes de Kinshasa, au Bandundu, à Mbandaka, à Kisangani et dans les chefs-lieux des territoires de Bafwasende, Bikoro, Inongo, Isangi, Lisala, Oshwé ainsi que dans la commune de Maluku, au courant des mois de septembre et octobre 2012, que les organisations non gouvernementales opérant dans le secteur de l’environnement et des ressources naturelles se sont résolues de s’en remettre au Président Joseph Kabila, en vertu de l’article 69 alinéa 3 de la Constitution du 18 février 2006, pour l’application stricte des dispositions légales et réglementaires dans ce secteur ainsi que pour l’amélioration de la gouvernance forestière dans le pays. Les réalités sur le terrain révèlent qu’aucune de ces conditions n’est respectée, le décret instituant les forêts des communautés locales tarde d’être pris, ce qui empêcherait le transfert du pouvoir d’émission de permis artisanaux aux gouverneurs des provinces et ce, conformément à l’article 8 alinéa 3 de l’arrêté 035 sus-évoqué. Les ONG dénoncent l’attribution de nombreux permis de coupe à des sujets étrangers notamment les chinois, les libanais, les pakistanais, les mauritaniens et autres. Elles estiment que l’exploitation artisanale est sensée fournir du bois aux populations locales, mais malheureusement, seule une certaine quantité de ce bois part non seulement dans les pays voisins mais aussi vers l’Europe et l’Asie. Cette situation, déplorent-elles, est encouragée par l’arrêté 011/2007 portant réglementation de l’autorisation de coupe industrielle de bois d’œuvre et des autorisations d’achat, vente et exportation de bois d’œuvre. Fort des engagements pris par le pays dans la gestion durable des forêts, ce dernier devrait veiller au respect strict de la loi forestière et à son développement intégral au regard des négociations de l’accord de partenariat volontaire qui sont en cours entre le gouvernement et l’Union européenne pour lutter contre l’exploitation illégale de bois. La RDC, qui constitue le deuxième poumon du monde par ses immenses forêts tropicales humides, soit 45% des forêts africaines, a le devoir d’accorder une attention particulière au commerce légal de bois et de lutter contre le changement climatique dû aux gaz à effet de serre qui met en danger l’avenir de l’humanité toute entière.

Dénonciation des activités nocives de CHEMAF et Ruashi Mining à Lubumbashi

Kinshasa, 23/11 (ACP).- Le Centre Carter, une organisation internationale œuvrant pour les droits humains, se dit préoccupé par des dégâts sur le plan sanitaire causés par des activités des sociétés minières

« Chemical of Africa » (CHEMAF) et « Ruashi Mining » à l’endroit des communautés établies dans les environs de leurs usines dans des zones périphériques de la ville de Lubumbashi, au Katanga. Dans son rapport d’octobre 2012, rendu public au cours d’une conférence de presse tenue la semaine dernière à Kinshasa, le Centre Carter indique que ces activités ont de graves impacts sur l’environnement des quartiers Tshiamilemba et Kabetsha, où les concentrations moyennes de manganèse, de cobalt, d’arsenic, de cadmium et de plomb sont très élevées dans les eaux de ruissellement de l’usine de Chemaf. La coordonatrice de projet, Elizabeth Caesen, qui a animé cette conférence axée sur « Les investissements miniers en RDC : Développement ou appauvrissement des communautés locales », a indiqué que des dizaines de milliers de personnes habitant dans les environs de ces usines, sont affectées soit par des évictions de logements, soit par des expropriations de champs au mépris des principes nationaux et internationaux qui préconisent la consultation préalable des victimes l’exploration d’alternatives avantageuses et le versement d’indemnités équitables. L’arrivée des investissements dans ces localités, a dit Mme Caesen, paraissait une bonne nouvelle pour les communautés locales qui y voyaient une opportunité d’améliorer leur cadre de vie, malheureusement la situation sur le terrain ne reflète pas leurs attentes, regrettant que ces activités ont aggravé la pauvreté des membres des communautés concernées.

Le Projet Mining (Bonne gouvernance minière), rappelle-t-on, est basé à Lubumbashi au Katanga. L’équipe de recherche, a constaté que le gouvernement, quoique informé régulièrement des abus de deux compagnies, a pris très peu de mesures efficientes pour s’assurer que les activités desdites compagnies respectent les droits des communautés affectées, a affirmé le Centre Carter. A ce sujet, le Centre Carter, recommande au gouvernement d’organiser à travers ordonnance organisant la jouissance des textes communautés locales

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sur les terres et leurs biens immobiliers et de ratifier la convention 169 de l’OIT sur les droits des peuples autochtones au libre consentement préalable et éclairé. Concernant le secteur minier, l’ONG préconise des mesures de mise en œuvre pour ce secteur en publiant sur le site web du ministère des Mines ou de l’Environnement l’ensemble des documents environnementaux afin que les communautés affectées et les autorités locales puissent prendre connaissance des engagements des compagnies opérant dans leurs quartiers, tel que prévu par l’article 8 de la loi sur la protection de l’environnement. Quant à ces deux compagnies, elle leur exige de désinfecter le sol et l’eau pollués par leurs activités dans les environs de Tshiamilemba et Kabetsha.

Le devoir de protection des publics vulnérables rappelé aux médias congolaisKinshasa, 23/11 (ACP).- Les médias congolais, spécialement ceux du secteur audiovisuel, doivent s’interdire de diffuser, à longueur des journées, des programmes mettant en péril l’intégrité mentale des publics « vulnérables »,

notamment les enfants et les adolescents, a confié jeudi à l’ACP l’Abbé Jean Bosco Bahala Okw’Ibale, Président du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC). Le Président de l’instance de régulation des médias congolais qui commentait les sanctions que son institution venait d’infliger à certains médias de Lubumbashi, en l’occurrence, les chaînes de télévision Watanshi, Nyota, Jua, et la RTNC, a fustigé

principalement le recours abusif à l’injure - à la limite de l’indécence - par des adultes, au grand détriment d’une communication sociale destinée à imprimer des vertus dans le mental de la jeunesse, avenir de la nation. Il en est de même de l’instrumentalisation des journalistes qui se sont transformés en « relayeurs des

états d’âmes » des hommes politiques, avec tout ce que cela comporte comme danger ou risque de trouble de l’ordre public et de la paix sociale.

Traitement responsable de l’information en période de guerre

S’agissant de la situation de guerre qui prévaut actuellement à l’est de la République Démocratique du Congo (RDC), Jean Bosco Bahala a mis en exergue l’obligation, pour tous les médias, de traiter l’information relative aux hostilités avec professionnalisme en privilégiant les regards susceptibles de promouvoir la cohésion sociale, l’unité et la souveraineté nationale. Les médias doivent, selon lui, éviter tout discours susceptible de démoraliser l’armée ou la population, au risque de tomber sous les coups de la loi 96-002 relative à l’exercice de la liberté de presse en RDC et d’être sanctionné pour trahison. staki.

Bientôt seize jours d’activisme des droits de l’homme au Kasaï Occidental

Kananga, 23/11 (ACP).- La Division provinciale du Genre, de la Famille et de l’Enfant, avec l’appui du Bureau conjoint des Nation Unies aux droits de l’homme, projette la sensibilisation de la communauté sur les méfaits des violences faites à la femme. Des structures locales de défense et de protection des droits de la femme ont été mises à contribution pour la réussite des activités programmées, en marge du lancement des seize jours d’activisme des droits de l’homme en décembre prochain. Les églises et les écoles de Kananga et sa périphérie ainsi que celles du territoire de Demba ont été retenues pour véhiculer les différents messages élaborés dans le cadre de cette activité.

Déficit de communication entre les parents et les enfants sur la sexualité à Kananga Kananga, 23/11 (ACP).- Mme Fifi Kandolo, Présidente de l’organisation non gouvernementale « AFV » (Action Femmes de Valeur) a déploré mercredi à Kananga, chef-lieu, de la province du Kasaï Occidental, le déficit de communication entre les parents et les adolescents au sujet de la sexualité. S’adressant à plus de trois cents élèves de l’Institut Kananga 1, dans le cadre de la campagne de sensibilisation sur la prévention contre le VIH/Sida et les infections sexuellement transmissibles (IST), elle a relevé les conséquences de cet état de choses, soulignant que la sexualité ne devrait pas demeurer un sujet tabou. La Présidente de l’AFV a engagé les parents d’élèves à bannir ces attitudes rétrogrades en parlant ouvertement à leurs enfants de ces sujets. A cet effet, elle a mobilisé ses interlocuteurs à s’imprégner des dangers multiformes du VIH/Sida et des IST, avant de les convier à l’observance des quatre règles d’or de la prévention de ce fléau.

Evolution des travaux de construction du bâtiment M’Zee Laurent- Désiré Kabila à l’UNIKIN Kinshasa, 23/11 (ACP).-Les travaux de construction du bâtiment M’zee Laurent- Désiré Kabila lancés il y a deux ans environ, sont actuellement au niveau de la fin de l’élévation des murs du premier niveau. La pose de dalles du deuxième niveau débute bientôt avec le financement des frais académiques de 2012-2013, ont indiqué les autorités de cette université. L’intendance Générale (IG) qui exécute les travaux devra construire six auditoires et 16 bureaux pour renforcer la capacité d’accueil de cet Alma mater. Les travaux de réhabilitation et de modernisation du deuxième bloc du bâtiment de la faculté des sciences ont connu un retard par rapport au délai fixé. Ils sont exécutés par l’entreprise SOGEDIE sur financement du gouvernement central, indique-t-on.

Sept élèves arrêtés par la police des jeunes pour l’école buissonnière

Lubumbashi, 23/11 (ACP.-La Police des jeunes de Lubumbashi chargée d’assurer l’encadrement de la jeunesse, a procédé dernièrement à l’arrestation de sept élèves pratiquant l’école buissonnière dans cette ville. Ils ont été présentés à M. Jean Oscar Sanguza Mutunda, maire de Lubumbashi par les trois chefs de la sous-division de l’EPSP Lubumbashi I, II et III. Ces derniers ont rappelé la mission dévolue à la police des

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jeunes dans le cadre de la lutte contre l’école buissonnière. Les chefs de division ont saisi cette occasion pour interpeller les parents et les chefs d’établissements à faciliter la tâche de l’autorité urbaine qui interdit cette pratique, précisant que ces élèves seront déférés devant la justice. Ils ont remis les sacs et souliers saisis par la Police des jeunes à ces élèves en présence de leurs chefs d’établissement et de leurs parents.

15.000 dollars US collectés pour la construction de la paroisse de l’Eglise Armée du salut à Kalemie

Kalemie, 23/11 (ACP)- Une somme de 15.000 dollarsUS a été collectée par des fidèles pour la construction de la deuxième paroisse de l’Armée du Salut dans la cité de Kalemie, chef-lieu du district du Tanganika. Le capitaine Jean Mutombo, responsable de l’Eglise de l’Armée du Salut dans le district du Tanganika, l’a annoncé mardi lors de la cérémonie inaugurale de la nouvelle paroisse d’ une capacité de 250 places. Il a, à cette occasion, encouragé les fidèles pour cet esprit d’auto-prise en charge. Les travaux de construction du temple ont duré 18 mois, indique-t-on.

Une femme tuée par son mari à Lingwala pour avoir contractée une dette

Kinshasa, 23/11 (ACP).-M. Pierre Kilemba, habitant le quartier Pakadjuma dans la commune de Lingwala à Kinshasa, a tué son épouse, à coups de machette à la suite d’une querelle de ménage née de la dette que la conjointe avait contractée sans l’accord de son mari, a appris jeudi l’ACP. Selon la source, M. Kilemba, mécontent de cet emprunt à rembourser avec intérêt dans un délai relativement court( système communément appelé « banque Lambert »)s’est mis en colère, avant de battre son épouse jusqu’à ce que mort s’ensuive. L’intervention tardive des voisins, alertés par les cris de détresse de la victime, n’a pas pu sauver cette dernière. Le meurtrier a réussi à s’enfuir. Pour le moment, la police a ouvert une enquête pendant que le corps de la victime est transféré à la morgue de l’hôpital général de référence de Kinshasa.

Une femme calcinée à Kasumbalesa au Katanga

Kasumbalesa, 23/11 (ACP) - Une quinquagénaire, en état d’ébriété, est morte calcinée dans la nuit de mardi à mercredi, dans sa maison à la suite d’un incendie provoqué par une bougie, selon le témoignage d’un de ses petits-fils sauvé par les voisins. Son corps est gardé à la morgue d’un l’hôpital de la place. Ce drame s’est produit à la cité de Kasumbalesa, dans le territoire de Kipushi, district du Haut-Katanga.

Atelier de restitution de l’étude de préfaisabilité sur les Potentialités

Kinshasa, 23/11(ACP).La Coordination nationale REDD (Réduction des émissions de gaz à effet de serre liées à la déforestation et à la dégradation des forêts) a organisé jeudi, à Kinshasa, l’atelier final de restitution de l’ « étude de préfaisabilité sur les potentialités de développement des filières agro-forestière et bois énergie dans le bassin d’approvisionnement de Kinshasa en RDC ». Selon le chef coutumier Olivier Mushiete, responsable du projet des plantations d’arbres (IBI.Btekeà aux plateaux des Bateke, l’étude, dont l’atelier s’est tenu à travers la Coordination du programme d’investissement pour la forêt (PIF), a été conduite par le consortium « ONFI-NOVACEL ». Elle devrait apporter des éléments-clés pour la préparation du Programme d’appui au secteur privé retenu dans le plan d’investissement forestier de la RDC qui a été approuvé en juin 2011. Pour l’organisation de l’atelier, l’étude avait, entre autres, pour objectifs de générer des éléments pour la restructuration du soutien technique, financier et organisationnel du FIP aux plantations agro-forestières à vocation énergétique dans le bassin d’approvisionnement de Kinshasa et d’analyser le cas d’étude concret des plantations sur les plateaux de Bateke. Cette analyse devait l’être afin de rendre compte des usages pertinents possibles de la ressource biomasse (Charbon, bois bûche, plaquettes, pellets, cogénération pour l’énergie électrique locale, etc..)

Appréciations

Selon la coordination nationale REDD, les activités agricoles en RDC sont surtout concentrées dans les zones à forte densité démographique (Kinshasa, Lubumbashi, Kisangani, Kananga, etc..). L’agriculture congolaise est essentiellement fluviale et peu mécanisée et est dominée par les cultures vivrières destinées à l’autoconsommation, sur la base des techniques d’abattis brûlés. La dépendance au bois de chauffe, indique la même source, s’explique par la difficulté à mettre en place un système de distribution de l’énergie électrique dans les zones isolées. Elle assure que le projet d’agroforesterie IBI Bateke et son extension sur le territoire Sud-Kwamouth constituent un modèle concret de lutte contre les causes de la déforestation. C’est un projet industriel d’agroforesterie porté par la société congolaise « NAVACEL », basé sur un principe de jachères améliorées.

La RDC dotée d’un réseau d’experts dans la lute contre les matières radioactives et chimiques Kinshasa, 23/11(ACP).La République démocratique du Congo est désormais dotée d’un réseau d’experts dans la lute contre le trafic illicite des matières chimiques, biologiques, radioactives et nucléaires (CBRN- COE) sous la supervision du Centre d’Excellence(COE). Ces experts proviennent de différents ministères et services étatiques impliqués dans la gestion des matières précitées. La cérémonie de lancement officiel de cette structure a été présidée mardi à Kinshasa par le ministre de l’Enseignement Supérieur, Universitaires et de la Recherche scientifique, Bonaventure Chelo, en présence de Mmes Alma Pintol et Stefania Micucci, experts des Nations-Unies gestionnaires du projet CBRN, en séjours en RDC pour assister au lancement de ce réseau. Le ministre a mis en exergue les accords internationaux signés par la RDC dans la lutte contre le trafic illicite de toutes ces matières sensibles. Pour sa part, le coordonnateur et point focal du Centre d’Excellence RDC, Edouard Booto, s’est dit ravi par le lancement officiel par le ministre de tutelle du réseau d’experts nationaux. Il a également décrit les actions menées jusqu’alors par son centre, indiquant que la mission noble du COE est celle d’épargner la RDC (habitants, faune, flore) des risques des menaces sans cesse grandissant des matières CBRN. « Les pays partenaires et les organismes sont prêts de nous aider

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pour relever le grand défi du siècle », a-t-il souligné, avant de solliciter l’implication du gouvernement pour doter son centre d’infrastructures propres et d’équipements appropriés ainsi que la prise en charge du personnel du centre. Dans son exposé, Mme Stefania Micucci a indiqué que le Centre d’Excellence est une initiative de l’Union Européenne, conjointement implémentée par les Nations Unies à travers l’UNICRI (l’Institut interrégional de recherche des Nations Unies du Crime et de la Justice), le Centre commun européen de recherche (JRC) en vue de mettre en place une stratégie coordonnée pour minimiser les risques de prolifération et de propagation des matières NBRC au niveau national, régional et international. Il est sponsorisé par l’Union Européenne à travers l’Instrument de stabilité européen n°1717/2006 avec un budget de 95 millions d’euros. A travers la création d’un réseau d’experts NBRC, des organismes et des pays partenaires, le Centre d’Excellence traite des problèmes locaux et régionaux des NBRC. Elle a en outre indiqué que le COE poursuit les objectifs ci-après :réduire ou minimiser les effets néfastes dus à la prolifération et à la propagation des matières précités dans tous les domaines de la vie et créer un réseau d’experts capables de maîtriser les problèmes relatifs aux matières chimiques, biologiques, radioactives et nucléaires par le financement des projets traités sur les besoins spécifiques de chaque pays. Son rôle, a-t- elle souligné, est de créer un cadre de coopération internationale et régionale et d’établir un dialogue régional permanant dans la lute contre le trafic illicite des matières précitées. Pour sa part, Mlle Alma Pinto a dans son exposé décrit les objectifs et les structures du COE au niveau international, régional et national ainsi que de leurs rôles respectifs. Elle s’est également appesantie sur le rôle du réseau des experts ainsi que sur la coopération au niveau international, régional et national.

L’Assemblée du Kasaï Occidental recommande la réconciliation entre les habitants de Kamenga et Kankunku

Kananga, 23/11 (ACP).- La plénière de l’Assemblée provinciale du Kasaï Occidental, après audition jeudi du rapport d’une mission d’enquête effectuée du 16 au 20 juillet 2012 aux villages Kamenga et Kankunku ,dans le groupement de Bakua Tshiame, territoire de Dibaya, au Kasaï occidental par sa délégation conduite par le député provincial René Bazin Kalemba Tshibuabua, a recommandé la réconciliation entre les habitants de ces deux villages. Selon cette mission parlementaire, tout doit être mis en exergue pour détruire le mur de méfiance qui caractérise les relations entre les habitants de ces villages au détriment du développement endogène de leurs milieux respectifs. Cette méfiance, souligne le rapport, a favorisé la paralysie des activités scolaires et le dysfonctionnement du marché de Kamenga indiquant que le chef Kankunku du groupement de Bakua Tshiame, réclame le respect strict par son antagoniste, de la procédure d’accès à l’autonomie d’une nouvelle entité administrative de base. Le meurtre d’un homme tué le 29 mai dernier à Kamenga et l’incendie des infrastructures socio-économiques notamment 189 cases habitées, 2 moulins à manioc, une école et une église locale avaient été enregistrés lors des affrontements entre les habitants de ces deux villages, rappelle-t-on.

Mission parlementaire sur la viabilité de mise en place de nouvelles provinces au Kasaï Occidental

Kananga, 23/11 (ACP)- Une dizaine de députés provinciaux du Kasaï Occidental originaires du district du Kasaï, effectuent depuis lundi une mission de prospection de dix jours dans le territoire et ville de Tshikapa, dans le cadre de la viabilité du projet de mise en place imminente de nouvelles provinces, a appris jeudi l’ACP de source proche de l’organe délibérant. Composée des élus de la Majorité présidentielle (MP) et ceux de l’opposition parlementaire, cette équipe parlementaire s’attèle à l’évaluation et à l’identification des sites et autres infrastructures de base à même de permettre l’installation des nouvelles provinces. Selon la source, le président de l’UFDC (Union des forces démocratiques du Congo), Paul Malengu Mandjoku s’est opposé à l’envoi de cette mission. Il a exclu d’office l’élection, cette fois-ci encore , d’un vice-gouverneur originaire du territoire de Tshikapa en lieu et place d’un ressortissant de l’un des territoires de Dekese, Ilebo, Mweka et Luebo, dans le cadre de l’équilibre géopolitique. M. Malengu s’est, en outre,, insurgé contre le choix de Tshikapa comme futur chef-lieu de cette nouvelle province. Pour lui, cela constitue une violation flagrante de la constitution élevant tous les chefs-lieux d’anciens districts au rang de chefs-lieux de nouvelles provinces avant de se dire déterminé à mener son combat jusqu’à la victoire finale pour le triomphe de la justice.

Suspension à Mbandaka de l’émission « tolobana « de la Radio Télévision Sarah

Mbandaka, 23/11 (ACP).- Le ministre provincial en charge de la Communication et Medias de la province de l’Equateur, Jean-Maurice Kuku Mombile a suspendu la production et la diffusion de l’émission « Tolobana » de la Radio Télévision Sarah (RTS) émettant à Mbandaka, selon une correspondance du ministre adressée dernièrement au directeur général de la RTS. Dans sa correspondance au directeur général de la RTS, le ministre Kuku justifie sa décision par le fait que les propos des invités de cette émission ne sont pas de nature à préserver la paix. Pour le ministre provincial, ces propos constituent une violation grave du code de la déontologie professionnelle du journalisme. Cette mesure conservatoire, souligne-t-on à Mbandaka, a été prise pour mettre fin à la guerre des ondes entre la Radio Télévision Sarah et la Radio Mambenga émettant toutes les deux au chef-lieu de l’Equateur.

Les prévisions budgétaire 2013 du Bas-Congo fixées à 238.847.603.998 FC

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Matadi, 23/11 (ACP).- Les prévisions de l’exercice budgétaire 2013 de la province du Bas-Congo sont fixées à 238.847.603.998 FC en recettes comme en défenses, a annoncé le ministre provincial de l’agriculture, développement rural, pêche et élevage, genre et famille, porte-parole du gouvernement provincial, Marie-Ludovic Manoka Nzuzi à l’issue du conseil hebdomadaire ordinaire des ministres présidé mercredi à Matadi par le gouverneur intérimaire Deo Nkusu Kunzi Bikawa. Mme Manoka a souligné que le Bas-Congo, qui ne compte pas beaucoup sur la rétrocession constitutionnelle, a inscrit quelques projets en tenant compte sur ses propres recettes. A cet effet, a-t-elle indiqué, les prévisions budgétaires affectées aux projets du développement sont arrêtés à 3.773.824.572 FC, montant alloué à la construction de six écoles dans six territoires, d’un institut facultaire, d’institut supérieur pédagogique à Matadi, d’un institut supérieur des techniques appliquées (ISTA) à Kasangulu, d’un institut supérieur de pêche et de navigation à Muanda, de six centres de santé dans six territoires, la réhabilitation des bâtiments administratifs de 10 territoires et deux villes et de l’école primaire Boko. Il sera également question d’acquérir 1.500 bancs pupitres dans les écoles à construire, l’achat de divers matériels médico-sanitaires pour 15 centres de santé à construire dont six par le gouvernement du Bas-Congo et 9 par le Fonds social de la RDC, l’achat des semences et des intrants agricoles au profit de la population paysanne pour accroître la production et enfin la construction de 100 mètres linéaires des ponts. Le conseil qui a adopté ces prévisions budgétaire a promis de les déposer dans le délai constitutionnel pour son approbation à l’assemblée provinciale du Bas-Congo.

La population du Bas-Congo appelée à compatir au malheur des compatriotes du Nord-Kivu Matadi, 23/11 (ACP).- Le gouverneur intérimaire du Bas-Congo, Deo Nkusu Kunzi Bikawa, a, dans un message radiotélévisé, invité la population de cette province à compatir au malheur qui continue de frapper les compatriotes du Nord-Kivu victimes des affres de la guerre injuste imposée par la rébellion du M23 soutenue par le Rwanda. Pour le chef de l’exécutif provincial intérimaire, la population du Bas-Congo n’a pas d’autre choix que de se mobiliser autour du Chef de l’Etat, Joseph Kabila Kabange, commandant suprême des FARDC, pour mettre fin à l’aventure de l’ennemi de la RDC. Selon M. Deo Nkusu, la mobilisation des forces vives de toute la nation s’appuie sur les principes selon lesquels la paix se gagne, le territoire de la RDC est un et indivisible et l’intégrité territoriale de ce pays doit être protégée quoi qu’il en soit et quoi qu’il en coûte.

La population du Bas-Congo, a-t-il poursuivi, est déterminée de faire preuve de solidarité permanente avec les compatriotes du Nord-Kivu et de ne pas prêter oreille à ceux qui voudraient faire de cette agression barbare un fonds de commerce politique. Le gouverneur intérimaire a exhorté ses administrés à la vigilance tous azimuts en dénonçant les foyers suspects. Il a enfin rassuré qu’en sa qualité de garant de la sécurité des personnes et des biens, des dispositions pratiques ont été prises avec le concours des services attitrés pour que la paix soit garantie au Bas-Congo.

Visite des travaux de réaménagement du balisage à l’aéroport de Mbuji-Mayi

Mbuji-Mayi, 23/11(ACP).- Le ministre provincial des Infrastructures, travaux publics, reconstruction, travail et voies de communication au Kasaï Oriental, Honoré Mutombo a effectué dernièrement une visite de l’aéroport national de Bipemba, à Mbuji-Mayi pour se rendre compte de l’avancement des travaux de réaménagement du balisage effectués sur ce site Cette visite a permis au ministre Mutombo de se rendre compte de l’effectivité des travaux d’amélioration et de remise en service du système de balisage de la piste d’envol ainsi que d’autres équipements de cet aéroport. Informé des actes de vandalisme récurrents commis par des inciviques notamment le vol des câbles électriques servant à l’alimentation du balisage lumineux, le ministre qui s’est dit choqué par cette situation, a promis de faire rapport au gouvernement pour la sécurisation des installations aéroportuaires. Il a, néanmoins, annoncé au directeur de la RVA le projet du gouvernement provincial pour l’agrandissement du tarmac, la construction de l’aérogare, l’élargissement et le prolongement de la piste sur ses fonds propres pour favoriser l’atterrissage de gros porteurs.

Levée de la suspension de décaissements des fonds en faveur de la RVA

Kinshasa, 23/11(ACP).- La Cellule d’exécution du Projet de transport multimodal (CEPTM) annonce, dans un communiqué parvenu jeudi à l’ACP, la levée de la mesure de suspension de décaissements des fonds en faveur de la Régie des voies aériennes (RVA). Cette mesure, précise le communiqué, constitue la première retombée de la 5ème mission de supervision du Projet de transport multimodal (PTM) en RDC. Les processus et les marchés initiés en faveur de cette entreprise publique ont repris, souligne la source. Il s’agit notamment des projets de la fourniture et d’installation d’un système de gestion et de surveillance de l’espace aérien de la RDC et formation des utilisateurs, afin d’adapter le système de surveillance de l’espace aérien congolais à la recommandation de l’Organisation internationale de l’aviation civile (OACI), projet confié à la firme française THALES, avec qui les négociations ont repris pour l’entrée en en vigueur dudit contrat. Il y a également le projet de la fourniture des équipements d’aide à la navigation dont les négociations sont en cours avec la firme adjudicataire, l’étude d’un plan de développement des aéroports secondaires sous la gestion de la RVA et du projet d’étude sur la création d’une zone fret à l’aéroport international de N’djili dont les processus de passation de marché sont aussi arrivés au stade de négociation des contrats avec les firmes retenues.

PTM : 25,45 millions USD en faveur des entreprises du secteur de transports

Par ailleurs, indique la source, le Projet de transports multimodal (PTM) prévoit dans sa 2ème composante, 25,45 millions USD dans le cadre de renforcement de la performance opérationnelle des entreprises

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publiques du secteur de transport multimodal (RVA, RVF, CVM, SCTP) et l’amélioration de la gouvernance de ces entreprises. Sur ce fonds, précise la source, l’appui à la RVA est de 10,00 millions dollars US. Le transport aérien en RDC reste l’un des meilleurs moyens d’accéder à certaines régions isolées au départ de la capitale du pays et est actuellement vital au commerce intérieur. Le pays dispose d’un total de 270 aérodromes publics et privés, dont 5 seulement sont des aéroports internationaux, à savoir Kinshasa, Lubumbashi, Kisangani, Goma et Gbadolite. Dans le cadre de sa restructuration, la RVA est engagée dans un programme ambitieux de modernisation de ses installations, avec l’appui technique et de gestion de l’ADPI (Aéroport international de Paris ingénierie), pour réhabiliter les installations existantes des aéroports et de la circulation aérienne, rationaliser les opérations et renforcer les capacités internes. Ce programme, qui sera exécuté sur une période de 10 ans, est conçu pour aider l’entreprise à améliorer considérablement la sécurité, à accroître sa capacité et à augmenter à la fois le volume des trafics passagers et frets sur ses aéroports.

Augmentation des prix des biens de consommation courante dans la ville de Kinshasa Kinshasa 23/11 (ACP).- Les prix des biens de consommation courante dans la ville de Kinshasa ont augmenté de 10 à 14 % à partir du 08 octobre jusqu’au 09 novembre, indique l’Association des consommateurs des produits vivriers (ASCOVI), dans un document remis jeudi à l’ACP. Diverses raisons peuvent expliquer cette augmentation des prix, indique la source qui cite, entre autres, le climat des affaires, le taux directeur de la Banque centrale du Congo (BCC), les dépenses imprévisibles dans l’exploitation des unités de production et la faible circulation de la monnaie entre les consommateurs et le monde des affaires.

S’agissant du climat des affaires, l’ASCOVI a noté l’absence d’une collaboration sincère entre les opérateurs économiques et les administrations fiscales ne permettant pas une stabilité des prix dans les marchés de la ville de Kinshasa. Quant au taux directeur de la BCC, il a été réduit de 20 à 6 % en l’espace d’un mois par l’institut d’émission, malheureusement les banques commerciales n’ont pas baissé dans les mêmes proportions leurs taux d’intérêt qui varient entre 12 et 24 %. Au sujet des dépenses imprévisibles dans l’exploitation des unités de production, l’accent est mis sur la perturbation du courant électrique qui occasionne régulièrement des dépenses hors exploitation telles que l’achat des groupes électrogènes et du carburant ainsi que les pertes dans la production.

Une mission de la Banque mondiale pour déceler les facteurs de blocage du secteur agricole au Bas-Fleuve

Boma, 23/11 (ACP).- Une mission de la Banque Mondiale conduite par M. Amadou Oumar Ba, fonctionnaire au sein de cette banque en charge du secteur agricole et développement rural, est à pied d’œuvre à Boma et dans l’ensemble du district du Bas-Fleuve, province du Bas-Congo, afin de relever les problèmes à la base du blocage des activités agricoles dans cette partie ouest de la République démocratique du Congo.

Pour M. Amadou Oumar Ba, sa mission au Bas Congo qui constitue un travail exploratoire, entre dans le cadre de la préparation d’un programme qui va se dessiner en projet avec le gouvernement de la RDC dans le Bas- Fleuve et la province de Bandundu en passant par la ville province de Kinshasa. Avec les opérateurs actifs du secteur de l’agriculture réunis mercredi dans la salle du CENADEP, l’envoyé de la Banque mondiale a été édifié sur les difficultés majeures qui bloquent leurs activités, à savoir : le manque d’intrants ainsi que les difficultés de conservation, de transformation, de transport et de commercialisation. Cette mission a pour objectif de favoriser la relance des activités agro-industrielles, la création des emplois durables et l’augmentation des revenus des petits exploitants agricoles en redonnant de la valeur à l’agriculture, a indiqué M. Ba.

La FEC/Kasaï-Oriental s’inquiète de la nouvelle taxe perçue à l’aéroport de Mbuji-Mayi Mbuji-Mayi 23/11 (ACP).- Le directeur provincial de la Fédération des entreprises du Congo (FEC) au Kasaï- Oriental, Dominique Ilunga, estime que la nouvelle taxe perçue à l’aéroport de Mbuji-Mayi sur chaque passager, toute direction confondue, aura un impact négatif sur l’économie de cette province déjà très enclavée. Par un édit voté dernièrement par l’assemblée provinciale, il a été intégré dans la nomenclature fiscale une nouvelle taxe de 6.500 FC perçue à l’aéroport de Bipemba à Mbuji-Mayi sur chaque passager par la Direction provinciale des recettes (DPR), dans le but de doter à la province des moyens financiers nécessaires pour faire face aux défis de développement, a constaté l’ACP. Selon le directeur provincial de la FEC, l’érection des comptoirs de la DPR à l’aéroport de Mbuji-Mayi, seule voie actuellement utilisée par les opérateurs économiques dans l’acheminement des différents produits suite aux difficultés que connait la SNCC, va rendre les choses de plus en plus difficiles, surtout en ce qui concerne les transactions commerciales.

Le ministre des TPI interpellé à l’Assemblée provinciale du Kasaï Oriental

Mbuji-Mayi, 23/11(ACP).- Les membres de la commission des infrastructures de l’Assemblée provinciale du Kasaï Oriental ont interpellé la semaine dernière, le ministre provincial des travaux publics et infrastructures, Honoré Mutombo Bamuanya, qui a eu à s’expliquer sur le pourquoi de l’arrêt des travaux de modernisation de la ville de Mbuji-Mayi, a appris l’ACP à la première institution de la province. Selon les députés provinciaux, ces travaux en arrêt portaient essentiellement sur la construction des caniveaux et la réhabilitation de la voirie urbaine en dégradation avancée à la suite des dernières pluies qui s’abattent sur la ville. L’audition du ministre par la commission a eu lieu à huis clos. Les résolutions de la commission vont être défendues devant la conférence des présidents des commissions parlementaires avant d’être portée à la connaissance de la plénière, seul organe compétent à juger le ministre à partir d’une question orale avec débat.

La BRASIMBA et la DGRAD/Kasaï Oriental à couteaux tirés

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Mbuji-Mayi, 23/11(ACP).- La direction provinciale de la DGRAD au Kasaï Oriental a scellé depuis plus d’une semaine, le dépôt de vente de la société Brassicole « BRASIMBA » situé dans la cité périphérique de Lukelenge, dans territoire de Katanda, pour non payement de la taxe sur la marque et la norme de la conformité estimée à plus de 17millions de francs congolais, selon le directeur provincial intérimaire du service générateur des recettes de l’Etat Ivon Tshiswaka. Les responsables de la BRASSIMBA ont saisi le parquet de grande instance de Mbuji-Mayi par une plainte contre le receveur et un ordonnateur de cette régie financière qui sont mis en cause pour avoir procédé au scellage irrégulier de leur usine ainsi que ses services de vente. Cette société réclame à ce sujet trente mille dollars américains à titre des préjudices subis par rapport au manque à gagner journalier durant plus de sept jours, à en croire ses avocats conseils. Le tribunal de grande instance de Mbuji-Mayi siégeant le weekend dernier en matière civile et commerciale au premier degré dans cette affaire, a clos les débats après les plaidoiries des avocats des deux parties et l’avis de l’organe de la loi donné sur le banc et prise en délibéré de cette cause. Dans les milieux judiciaires, on envisage une séance plénière qui va permettre aux magistrats du TGI d’examiner ce dossier pour départager les deux parties, à savoir l’Etat congolais et une société internationale privée établie en RDC. Pendant cette période de fermeture du dépôt de vente, les consommateurs ont fustigé la hausse exagérée du prix d’une bouteille de bière qui était passé de 1.500FC à 3.000FC.

Un complot de l'opposition aurait été déjoué au Soudan

Kinshasa, 23/11(ACP).- « Un complot » contre la sécurité du pays impliquant de membres de l'armée et de l'opposition aurait été déjoué jeudi au Soudan, selon les services de renseignements soudanais cités par l’AFP, mais l’opposition soudanaise a rejeté ces allégations. Dans la nuit (de mercredi à jeudi), un témoin a indiqué à l'AFP avoir vu des chars et des véhicules de transport de troupes circulant dans la capitale Khartoum. « Les services de sécurité et du renseignement ont déjoué tôt jeudi matin un complot visant la sécurité » de l'Etat, a déclaré le Centre des médias soudanais, proche de l'appareil de sécurité, citant une source non identifiée. « Ce complot est dirigé par des responsables de partis d'opposition », a-t-il ajouté.

Selon la source citée par le Centre, les autorités enquêtent sur l'implication de personnel militaire et civil, sans fournir davantage de détails. Mais un porte-parole de la coalition des partis de l'opposition, Farouk Abou Issa, a rejeté tout lien avec cette affaire. « Nous avons eu écho de cela et je pense que c'est faux. Nous sommes pour un changement démocratique et pacifique du pouvoir », a travers les grèves et les manifestations pour faire tomber le régime islamiste du président Omar el-Béchir qui dirige le pays depuis 23 ans, a dit Abou Issa à l'AFP. « Le gouvernement sait bien cela », a dit cet opposant. « Vers 02h00 (23h00 GMT), alors que je me trouvais sur l'avenue Obeid Khatim, j'ai vu des chars et des blindés transportant des militaires et de l'équipement venant du sud et se rendant dans le centre », a indiqué le témoin sous couvert de l'anonymat. L'avenue Obeid Khatim est un grand axe reliant les aéroports militaire et civil de Khartoum aux bâtiments du gouvernement dans le centre-ville. Jeudi matin, il n'y avait aucun signe de mobilisation militaire dans la capitale. L'annonce du complot déjoué intervient quelques heures après que l'armée eut confirmé mercredi une attaque aérienne près de Samaha, une région frontalière disputée avec le Soudan du Sud où des rebelles du Darfour ont installé un campement. Omar el-Béchir a pris le pouvoir lors d'un coup d'Etat militaire en 1989, renversant un gouvernement élu démocratiquement, pour le remplacer par un régime islamiste. Il est depuis 2009 sous le coup d'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI), qui l'accuse de génocide.

Karim Wade de nouveau entendu par les enquêteurs au Sénégal

Kinshasa, 23/11(ACP).- Karim Wade, fils et ancien ministre de l'ex-président sénégalais Abdoulaye Wade, s'est présenté jeudi devant les enquêteurs à Dakar pour une quatrième audition depuis juillet sur un possible enrichissement illicite, a indiqué à l'AFP une source proche de l'enquête. « Karim (Wade) est à la gendarmerie » de Colobane, un quartier de Dakar, a déclaré cette source citée par l’AFP. Une poignée de militants de l'ex-parti au pouvoir, le Parti démocratique sénégalais (PDS), sont venus le soutenir devant la section recherches de la gendarmerie de Colobane chargée de l'enquête. Karim Wade a déjà été entendu à trois reprises, deux fois en juillet et le 15 novembre. Sa nomination à l’ancien ministère de la Coopération internationale, des Transports aériens, des Infrastructures et de l'Energie, doté de gros budgets, lui avait valu d'être surnommé « Super ministre » ou « Ministre du ciel et de la terre ». Ancien conseiller de son père, Karim Wade a également occupé plusieurs autres fonctions, dont celle de responsable de l'Agence nationale de l'Organisation de la conférence islamique, chargée de grands travaux avant le sommet de l'OCI organisé en mars 2008 à Dakar. Il a été, après sa dernière audition du 15 novembre, interdit de sortie du territoire, ainsi que six autres dignitaires de l'ancien régime d'Abdoulaye Wade, dont quatre ex-ministres.

Les rebelles syriens s'emparent de la base militaire de Daïr az Zour

Kinshasa, 23/11(ACP).- La base militaire de l'artillerie des forces gouvernementales Daïr az Zour, région stratégique frontalière de l'Irak, est tombée jeudi entre les mains des rebelles syriens, ont annoncé ces derniers jeudi. « Après 20 jours et 44 martyrs, la base militaire de Maïadine est tombée à 08h30. Tout le secteur rural qui va de la frontière irakienne, le long de l'Euphrate, à la ville de Daïr az Zour est désormais aux mains des insurgés », a déclaré Abou Laïla, membre du Conseil révolutionnaire militaire de la province, interrogé par Reuters. Un autre membre de l'opposition en contact avec les rebelles a confirmé la prise, « au terme d'un long siège », de cette base située à 42 km au sud-est de Daïr az Zour. La semaine dernière, les insurgés s'étaient emparés d'un aéroport militaire situé à 80 km au sud-est de la frontière irakienne. Ils ont en outre multiplié récemment les opérations contre des bases du centre et du nord de la Syrie, ce qui

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