• No results found

20/05/14/

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Share "20/05/14/"

Copied!
7
0
0

Bezig met laden.... (Bekijk nu de volledige tekst)

Hele tekst

(1)

20/05/14/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE MARDI (CongoForum)

Les sujets dominants dans la presse congolaise sont des hypothèses sur le voyage de JKK à Paris, et deux débats très intéressants au Sénat, qui portent sur le l’adoption du Code des assurances et sur les accords RDC/RSA concernant la centrale d’Inga.

JKK à Paris

Forum des As titre « Une équipe choc de Kabila depuis hier à Paris».

Il indique qu’un tête-à-tête Joseph Kabila-François Hollande est annoncé au courant de cette semaine à Paris. Cette rencontre au sommet devrait intervenir en principe mercredi 21 mai. Côté Kinshasa, des officiels membres de la suite présidentielle, hument déjà l’air frais de la capitale française. Jusque lundi, on ignorait encore ce que pourrait être au menu de cette rencontre au sommet. Entre-temps, plus d’un analyste perçoit à travers ce face-à-face, l’occasion pour les deux hommes d’Etat, de raffiner les relations entre la RDC et la France, pense le quotidien.

Ce journal explique que la France ne peut pas prétendre à un come-back vers le continent noir, et en même temps, faire l’impasse sur le cœur de l’Afrique. Et, quiconque parle du centre de l’Afrique, sous-entend la République démocratique du Congo. La RDC, ancienne colonie belge, n’est pas seulement le plus grand pays francophone du monde.

Elle est aussi l’un des coffres-forts géologiques parmi les mieux remplis d’Afrique.

A l’inverse, Kinshasa a intérêt à collaborer étroitement avec Paris pour plusieurs raisons.

Parmi celles-ci, figure la position actuelle de la France, membre permanent du Conseil de sécurité des Nations-Unies, la France pèse lourd. Et, comme deuxième puissance européenne après l’Allemagne, le pays de François Hollande est un partenaire qui peut véritablement accompagner la RDC sur les plans économique, politique et même diplomatique, conclut Forum des As.

L’Avenir souligne que cette entrevue à l’Elysée était lundi le seul événement à l’agenda du chef de l’Etat congolais.

Le quotidien note que les autorités françaises et congolaises sont toutes deux préoccupées par la situation en Centrafrique, la France du fait de son engagement militaire sur place, et la RDC à cause des risques de déstabilisation provoqués par l’arrivée de réfugiés centrafricains sur son sol. A l’heure actuelle, les pays européens ne montrent aucun empressement à envoyer des hommes soutenir le contingent français de l’opération Sangaris, qui soutient la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (Misca) déployée sous l’égide de l’Union africaine. Selon un diplomate français cité par le journal, François Hollande devrait présenter à Joseph Kabila une demande de renforcement du contingent congolais (environ 850 hommes) au sein de la Misca, ou, à défaut, chercher à obtenir l’assurance que les effectifs congolais seront maintenus. La situation politique interne de la RDC devrait aussi être abordée. Après le message délivré par Washington à Joseph Kabila l’enjoignant à respecter la Constitution congolaise et de ne pas se représenter à la présidentielle prévue pour 2016, Kabila pourrait être intéressé de connaître la position de Paris, conclut L’Avenir.

Au Phare, on fronce la narine car on croit sentir une forte odeur de pétrole et l’on titre

« Pétrole de la RDC : l’effort de guerre déjà soldé ! ». Ce que le journal explique comme suit :

« Les oreilles des millions de Congolais restent tendues vers Paris, où il est prévu ce mercredi 21 mai 2014, une tripartite Hollande-Kabila-Dos Santos, avec au menu le dossier des tripatouillages de l’Angola sur les gisements pétroliers congolais sur la côte de l’Océan Atlantique. En fait, le président français devrait officier en médiateur entre le Congolais Joseph Kabila et l’Angolais Eduardo Dos Santos, afin de permettre aux deux interlocuteurs de trouver un compromis au sujet de l’exploitation du pétrole compris dans la ZIC (Zone d’Intérêt Commun), dont Luanda est jusque-là seul à tirer les dividendes, au préjudice de Kinshasa.

(2)

Il n’est jamais aisé, dans la haute sphère politique de la RDCongo, de parler à haute voix des intérêts du pays spoliés de longue date par la partie angolaise. La gêne de Kinshasa tient spécialement au fameux « effort de guerre » consenti par l’Angola à deux reprises : d’abord en avril 1997 pour permettre aux troupes de l’AFDL (Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération du Congo) de faire sauter le « verrou » de Kenge tenu par les FAZ (Forces Armées Zaïroises) de Mobutu et les éléments de l’UNITA (Union pour l’Indépendance Totale de l’Angola) de Jonas Savimbi ; ensuite en septembre 1998 pour aider les FARDC (Forces Armées de la République Démocratique du Congo) à déloger les rebelles du RCD (Rassemblement Congolais pour la Démocratie) et leurs parrains rwandais de Kitona, Inga, Matadi, Mbanza-Ngungu et Kinshasa.

Les observateurs pensent qu’à travers de contrats divers en faveur des pays ayant contribué à la chute de Mobutu et aux actions de résistance contre les « agresseurs » ougandais, rwandais et burundais, la RDCongo a fini par payer, tant soit peu, la contrevaleur de ce fameux effort de guerre. En principe, elle ne devrait plus avoir des comptes à rendre à l’Angola, à la Namibie et au Zimbabwe.

Par conséquent, la délégation congolaise ne devrait pas faire de complexe vis-à-vis de celle de l’Angola lors des négociations de Paris, placées sous l’arbitrage du président français François Hollande. Le peuple congolais est en droit d’attendre de ses représentants, une défense farouche de ses intérêts dans le dossier du pétrole de l’Atlantique. Il n’est pas normal que Luanda, qui exploite unilatéralement la nappe pétrolifère commune, affiche une production journalière de plus d’un million de barils, pendant que Kinshasa plafonne à 25.000 barils par jour, soit 40 fois moins.

On se souvient qu’en 2009, l’Assemblée Nationale avait obtenu la signature, en urgence, d’une Convention entre la RDC et l’Angola, basée sur une ristourne d’environ 600 millions de dollars en faveur de Kinshasa, au titre de compensation, en attendant que le gouvernement congolais se dote des moyens techniques requis pour l’exploitation de la Zone d’Intérêt Commun. Il est dommage de constater, à ce jour, que Luanda n’a jamais versé ces royalties dans les caisses de l’Etat congolais, pour des raisons inexpliquées ».

(Tout cela repose sur la supposition, malheureusement non fondée, que la RDC disposerait sur le pétrole off-shore de droits très importants qui ne seraient pas respectés. En réalité, il se fait que la Convention de Montego Bay est défavorable à la RDC d’une part parce qu’elle proportionne les droits d’exploitation à la longueur de la façade maritime – et celle de la RDC ne fait que 60 km et d’autre part parce qu’en se basant sur le prolongement en mer des frontières continentales, le Congo se trouve coincé entre les prolongements de la frontière angolaise et celles de ‘enclave de Cabinda, également angolaise. NdlR). Mais le journaliste du Phare voit dans les revenus du pétrole en mer la possibilité de « Rompre avec un budget de misère ».

« La rencontre de Paris suscite beaucoup d’espoirs chez les Congolais, qui pensent que le temps de la transformation du pétrole en source d’entrée d’importantes recettes en devises fortes pour le pays a sonné. Car rien ne s’oppose plus, objectivement, à une revendication ferme de ce qui doit effectivement revenir à la mère patrie sur la Zone d’Intérêt Commun. La manne pétrolière, qui fait le bonheur de nombreux Africains, notamment Angolais, Congolais de Brazzaville, Gabonais, Equato-guinéens, Nigerians, Ghanéens, Libyens, Soudanais et même Ougandais et Tchadiens… devrait aussi permettre aux RDCongolais d’avoir chacun le minimum vital.

La RDCongo n’a plus le droit de continuer de traîner un budget de misère, estimé cette année à 8 milliards de dollars, alors que son voisin angolais est crédité de 65 milliards de dollars. Chassés de tous les pays voisins, les Congolais, bien lotis en ressources pétrolières, minières, agricoles, énergétiques, devraient cesser d’être la risée de la planète.

Si Kinshasa échoue à Paris dans son bras de fer avec Luanda, le pétrole congolais risque de connaître le sort du diamant de la Miba, pillé sans état d’âme par la Sengamines, une société du Zimbabwe, au nom de l’effort de guerre de 1998. A ce jour, cette entreprise d’économie mixte a un genou à terre, prête à jeter l’éponge, à laisser sa concession à la merci des prédateurs. Or, des études menées il y a quelques années ont démontré qu’en plus du diamant, le domaine de la Miba héberge de fabuleuses réserves en minerais

(3)

divers, capable de produire de plantureuses richesses pour la République. Les planificateurs de sa « mort » n’attendent que son dernier soupir pour faire main basse sur ses gisements et créer des carrés miniers ayant pour propriété des personnes et morales le plus souvent sans scrupules, comme c’est présentement le cas au Katanga ».

Débat sur les assurances

L’Avenir titre à la Une « Le Sénat lève l’option, FARDC et PNC soumises au droit commun » et consacre sa manchette à la libéralisation du secteur des assurances. A en croire le président du Sénat Léon Kengo wa Dondo, l’assurance des véhicules des FARDC et de la PNC est obligatoire, rapporte le confrère. D’où la nécessité de les placer au même régime des fonctionnaires de l’Etat et c’est ce dernier qui souscrit en leur place

une police d’assurance.

Avec la libéralisation des assurances en RDC, le législateur veut qu’il y ait une mobilisation importante des ressources et en même temps un meilleur service aux assurés puisqu’il y aura une concurrence entre les sociétés qui pourront exercer dans ce domaine.

L’une des mesures prises en Conseil des ministres est en phase de promulgation par le chef de l’Etat, constate La Prospérité avec ce titre : « Libéralisation du secteur des Assurances : Sénat, Mabi Mulumba appelle à la création d’une Autorité de régulation ».

. Il s’agit de la loi portant Code des assurances sur laquelle le gouvernement compte pour moderniser et libéraliser certaines activités de secteur économique et financier en RDC. La sécurité juridique est, en effet, un des soucis majeurs des investisseurs et, aussi, une condition pour le développement économique et de l’amélioration des conditions de vie des Congolais. D’après le sénateur Mabi Mulumba, le président de la commission économico-financière et bonne gouvernance, il faut créer l’Autorité de régulation du contrôle du marché pour mettre fin à la disparité des textes obsolètes. Au cours de la plénière de mardi 19 mai 2014, le rapport relatif à l’examen du projet de la loi portant Code des assurances a été adopté, après débat, moyennant amendement.

Parmi ceux-ci, il y a, d’abord, celui qui consiste à placer les militaires et les policiers au même niveau que les fonctionnaires, car, c’est l’Etat qui souscrit en lieu et place des FARDC et de la PNC et, ensuite, la participation des Congolais dans la structure des entreprises d’assurance.

D’après le Sénateur Mabi Mulumba, président de la commission économico-financière et bonne gouvernance, il faut créer l’autorité de régulation et de contrôle du marché pour mettre fin à la disparité des textes obsolètes, rapporte ce quotidien. La Prospérité indique que le rapport relatif à l’examen du Projet de loi portant code des assurances a été adopté après débat, moyennant amendements au cours de la plénière du lundi 19 mai. Parmi ceux-ci, il y a d’abord, celui qui consiste à placer les militaires et les policiers au même niveau que les fonctionnaires, car c’est l’Etat qui souscrit en lieu et place des FARDC et de la PNC et, ensuite, la participation des Congolais dans la structure des entreprises d’assurance. Aussi, faut-il ajouter la condition d’entrevoir 20% des participations que l’on doit réserver aux Congolais.

Le Potentiel souligne que cette « position du Sénat rencontre la préoccupation du peuple » qui redoute que ce secteur soit laissé aux mains des étrangers. Car, au terme de la loi portant libéralisation du secteur des assurances en RDC, le montant prévu pour la création d’une société d’assurance, soit 10 millions de dollars américains, n’est pas à la portée du Congolais moyen. A l’instar d’autres pays d’Afrique, la RDC par la décision du Sénat, tient à promouvoir le partenariat congolais en réservant aux Congolais une part représentant au moins 20% dans le capital de toute nouvelle entreprise.

(10 millions de dollars américains, ce n’est pas à la portée du Congolais moyen, d’accord.

Mais ce serait à la portée de nombreux congolais très riches. Pourtant, ceux-ci préfèrent les placements spéculatifs off-shore à l’investissement dans l’économie du pays qu’ils vampirisent. NdlR)

(4)

Inga

Se basant sur Radio Okapi, l’Agence Ecofin annonce que « le Sénat veut examiner le contrat avec Johannesburg sur l’électricité d’Inga »

Le Sénat passe à la loupe, depuis le 16 mai dernier, le traité entre la RD Congo et l’Afrique du sud sur le projet hydroélectrique Grand Inga, et veut y voir beaucoup plus clair. D’après le sénateur Jacques Djoli, des avantages de la RDC ne sont pas contenus dans le traité, notamment la reconnaissance de la propriété et la souveraineté de la RDC sur le site, son leadership dans le processus de développement d'Inga, la garantie des retombées économiques et financières pour le peuple congolais.

« Ces principes ne paraissent pas dans le traité. Le partage n'est pas équilibré », a relevé Jacques Djoli, qui déplore que l’Afrique du Sud obtienne jusqu’à 2500 MW contre 2300 MW pour la RD Congo.Pour lui, l’électricité produite va « quitter Inga, pour aller directement à la frontière zambienne » et va « survoler l'ensemble du territoire national pour servir le milieu et les intérêts économiques à l'extérieur du pays ».

Selon la réponse du ministre des Affaires étrangères, Raymond Tshibanda (photo), la RDC disposera pour le seul site d'Inga d'un potentiel de 44 000 MW qui peuvent alimenter non seulement le marché congolais mais aussi les marchés régional et continental. Le traité avec l’Afrique du sud, signé en 2013, comprend la réhabilitation des barrages Inga I et II et III, ainsi que cinq autres barrages qui devront compléter le projet du Grand Inga.

Le Guide s’intéresse lui aussi à l’ examen par le Sénat du traité relatif au projet hydroélectrique du Grand Inga devant être signé par la RDC. La chambre haute du Parlement congolais a estimé qu’elle devrait encore étudier tous les paramètres avant de donner l’autorisation. Ce projet a été signé en 2013 entre la RDC et l’Afrique du Sud mais, les sénateurs qui ont cogité de son contenu le vendredi 16 mai dernier, affirment qu’il contient un déséquilibre qui nécessite une correction avant toute chose.Le sénateur Jacques Djoli a indiqué que certains avantages que la RDC doit bénéficier n’y sont pas.

M. Djoli évoque notamment la reconnaissance de la propriété et la souveraineté de la RDC sur le site.

Voies aériennes

Le Potentiel titre : « La RVA a failli dans la gestion des aéroports »,

Il estime que l’incident raté de l’avion d’Air France, dimanche dernier à l’aéroport de N’Djili, doit interpeller tout le monde, particulièrement le ministère des Transports et Voies de communication. Au regard de la série d’accidents qu’on a enregistré dans ce secteur récemment, l’on se rend bien compte que ce ministère n’est pas rationnellement géré. Sous d’autres cieux, l’on aurait déjà aligné des démissions. Mais, en RDC, le ridicule ne tue jamais. L’on fait fi au désastre qui s’abat dans ce secteur très stratégique.

Si le ministère est politiquement responsable, ce n’est pas pour autant que le staff dirigeant de la RVA est épargné. Les responsabilités sont partagées. Pour Le Potentiel, le moment est venu de s’interroger sur la destination réelle des millions USD brassés par la RVA. Le Parlement ferait mieux de s’en saisir avant qu’un crash, comme celui qui est survenu le 8 juillet 2011 à Kisangani, n’étale au grand jour l’entière incompétence de la RVA à gérer le secteur aérien congolais.

Processus électoral

Le Phare annonce que « les Usa renforcent la capacité des médias pour 2016 »

« C’est ce qui ressort de l’atelier de renforcement des capacités de journalistes congolais, afin qu’ils puissent jouer correctement leur rôle de chiens de garde de la démocratie le moment venu, surtout lors de prochaines élections, considérées comme celles qui doivent consolider la pratique démocratique en Rd Congo.

Organisé pendant deux jours, soit du 19 au 20 mai, cet atelier qui va se clôturer ce matin au Centre culturel américain de Kinshasa et animé par Ricci Shryock, une

(5)

journaliste spécialiste de la couverture des élections, vise à outiller les journalistes sur les principes clés d’une couverture responsable de la période électorale. Parmi ces principes échangés lors de ce premier jour, il est fait obligation aux journalistes de se documenter sur le processus électoral afin de pouvoir informer correctement les citoyens.

Ils doivent disposer d’une documentation suffisante et suffisante sur les différentes institutions qui jouent un rôle dans le processus électoral, sur les règles qui régissent la campagne, l’organisation du scrutin ainsi que la proclamation des résultats

Le journaliste qui couvre les élections doit également avoir une connaissance avérée de différents textes légaux qui régissent son pays et son métier dont sa Constitution, le code électoral ainsi que le code d’éthique et déontologie de la profession journalistique. La connaissance de tous ces textes mettrait ainsi à l’abri ce dernier contre toutes les attaques dont il pourra faire l’objet, avant de s’assurer que tous les acteurs respectent chacun ces règles le jour du scrutin.

Ainsi, cette somme des connaissances réunies permettra au journaliste de bien comprendre les enjeux électoraux, de dresser les profils des candidats qui font partie des attentes du citoyen.

Quant à l’exercice de son métier, le journaliste couvrant les élections doit être indépendant, neutre, honnête et impartial dans le traitement de ses papiers afin de ne pas servir d’agent de propagande à la solde des différents candidats engagés dans la joute électorale. Couvrant un meeting, le journaliste doit s’abstenir d’afficher tout signe distinctif montrant son appartenance à un parti ou son soutien à un candidat. Il doit également éviter de diffuser des chansons, de spots, communiqués en faveur d’un candidat et in fine, il doit refuser de recevoir de cadeau ou une rémunération d’un candidat ou un parti à des fins électoralistes.

Dans le contexte congolais, une vive discussion s’est engagée lors de cette première journée entre la formatrice et les journalistes présents sur certains points. Les journalistes ont par exemple relevé les différents paradoxes dans lesquels évoluent les médias en Rd Congo qui ne permettent à ces derniers de donner le meilleur d’eux- mêmes. «

Il faut rappeler que les élections de novembre-décembre 2011 ont donné des résultats qu'une personne avisée, réfléchie, d’esprit libre et critique devrait considérer comme nuls, donc sans gagnant. La suite aurait dû être l'annulation pure et simple, des enquêtes sérieuses pour déterminer les causes et origines des irrégularités, qu’on en tire les conséquences quant aux futures élections. Il aurait dû y avoir une protestation générale des démocrates de tous les partis, car un démocrate ne saurait accepter que son candidat gagne par la fraude, la corruption et le mensonge. Au lieu de quoi on n’a assisté qu’à des élucubrations pour défendre la victoire « officielle » de JKK, et à d’autres élucubrations pour défendre celle, tout aussi hypothétique, de Tshisekedi.

Les élections de 2011 avaient été organisées, tout comme celles de 2006, en faisant voter un « corps électoral inconnu », faute de recensement préalable de la population. Ce fait à lui seul suffirait à en « plomber » gravement la crédibilité. Elles ont, par-dessus le marché, été entachées de fraudes et de manipulations à un point tel qu’elles ont donné des résultats qui, en réalité, sont encore inconnus. Toute autorité prétendue ne relève plus que de la force, de l’intimidation, d’un coup d’état de fait. Le principal ressort de ce coup d’état consiste à progresser, comme si de rien n’était, dans les tâches qui suivent normalement une élection et à mettre le pays et le monde devant le fait accompli. Malumalu, principal responsable de cette absurdité d’élections sans recensement préalable de la population, a été remis à la Présidence de la CENI, ce qui promet encore de beaux jours à l’avenir !

Economie

L’hebdomadaire Le Télégramme du Congo publie dans son N° 57 une analyse impitoyable de la situation économique congolaise.

(6)

© CongoForum, le mardi 20 mai 2014

Pour plus de détails sur l’actualité congolaise, voyez www.CongoForum.be

(7)

CongoForum est un site web unique qui existe depuis octobre 2005. Nous avons vraiment besoin de votre soutien financier. Merci de verser votre soutien sur le compte nro 738-0181033-53 de l’asbl CongoForum. Vous

pouvez le faire sur une base mensuelle ou annuelle, comme vous voulez. Un grand merci d’avance! Encore des questions? Mr. Klaas Vanhalst vous répondra: klaas@congoforum.be .

Referenties

GERELATEERDE DOCUMENTEN

Dans son discours d’investiture le 26 janvier 2001, le nouveau Président Joseph Kabila avait défini le programme de son gouvernement qui se résumait en ces chantiers : La

Organisé dans le cadre d’une série de manifestations liées à la Journée internationale des Nations Unies ce séminaire a été l’occasion pour certains

Joseph Kabila Kabange : Congolais cent pour cent Fils de Laurent Désiré Kabila et de Sifa Mahanya.. AZA MWANA CONGO A FULA A

[r]

C’est en principe ce samedi 23 septembre que le Président Joseph Kabila va prendre la pa- role à l’Assemblée Générale de l’ONU, devant ses pairs de la com- munauté mondiale,

Commissaire Spécial : Monsieur Antony YENGA ATOLOBA Commissaire Spécial Adjoint:. chargé des questions Politiques, Juridiques et

– Freddy Kita : C’est vrai que l’opposition congolaise est plurielle, mais nous avons compris une chose : pour vaincre Joseph Kabila, nous devons être

L’opposition politique et la société civile soutiennent que l’objectif global du dialogue demeure la restauration de la cohésion nationale, la mise hors d’état