• No results found

La Tour SNPCdésormaisopérationnelleSérie télévisée «Ma Famille»

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Share "La Tour SNPCdésormaisopérationnelleSérie télévisée «Ma Famille»"

Copied!
15
0
0

Bezig met laden.... (Bekijk nu de volledige tekst)

Hele tekst

(1)

N°2750 du Vendredi 7 Décembre 2007 - 55

ème

Année - Siège Social: Bd Lyautey - Brazzaville - B.P: 2080

CONGO: 500 F CFA - FRANCE: 1,5 Euro -Tel: (242) 500.77.94 / 582.27.60 / 666.39.69 - E-mail: lasemaineafricaine@yahoo.fr

BI-HEBDOMADAIRE D'INFORMATION ET D'ACTION SOCIALE PARAISSANT AU CONGO-BRAZZAVILLE

www.lasemaineafricaine.com

55 55 55 55 55

èmeèmeèmeèmeème

Année Année Année Année Année

Le Réseau Unique.

S’agrandit.

Voir en page 16

Rester en contact dans 12 pays en Afrique

Jacques Joachim Yhomby-Opango:

«Cessons

définitivement d’avoir peur»

17 ème anniversaire du R.d.d

L’événement a tenu lieu de rentrée politique de l’ancien président de la République, avec la participation du R.d.d aux élections locales. (Page 3)

Livre: «La guerre civile

du Congo-Brazzaville, 1993-2003»

Patrice Yengo explique pourquoi il a écrit sur la guerre

civile au Congo

Réhabilitation de l’immeuble ex-Hydro-Congo

La Tour SNPC désormais opérationnelle

Série télévisée «Ma Famille»

Gohou, Bohiri, Nastou…tournent

le dos à Delta

Akissi Delta

(P.13)

Diables-Noirs

«Le général

Ndenguet reste»

Premier congrès panafricain des acteurs de santé

Lutter contre le V.i.h-sida et éradiquer toute velléité d’exclusion sociale des malades

(P.8)

42ème session de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples

La République du Congo appelée à réparer l’impréparation de

la session

(P.2)

Lutte contre le V.i.h-sida Mme Sassou Nguesso

a lancé la campagne 2008-2009 (P.10)

(P.15)

(P.P. 6-7)

Patrice Yengo

(P.4)

(2)

N N N

N NA A A A ATION TION TION TIONAL TION AL AL AL AL

MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU BUDGET DIRECTION GENERALE DES IMPOTS

DIRECTION DE LA CONSERVATION DES HYPOTHEQUES ET DE LA PROPRIETE FONCIERE ANNONCE LEGALE N° 82

Suivant réquisitions reçues par la Directrice de la Conservation des Hypothèques et de la Propriété Foncière, une procédure d’Immatricu- lation en vue de l’Etablissement des titres Fonciers est en cours. Cette procédure concerne les immeubles suivants:

N° de réquisitions 5493 du 09.10.07 4131 du 30.10.06 4520 du 05.12.06 5520 du 15.10.07 5519 du 15.10.07 5364 du 22.08.07 5577 du 05.11.07 4524 du 06.12.06 5477 du 05.10.07 5013 du 08.06.07 5515 du 12.10.07 5575 du 02.11.07 5595 du 16.11.07 5615 du 21.11.07 5488 du 08.10.07 5509 du 11.10.07 5406 du 07.09.07 5510 du 12.10.07 3673 du 06.06.06 5583 du 12.11.07 3561 du 05.04.06 5478 du 08.10.07 5281 du 30.07.07 5498 du 10.10.07 5524 du 15.10.07 5021 du 13.06.07

Références Cadastrales Sect. BD bloc-Plle 5 Sup. 345,00m² Sect. P13 bloc-Plles 1 et 2 Sup. 754,60m² Sect. P13 bloc 83bis Plle 1664bis Sup. 536,24m² Sect. P7 bloc-Plle 703 Sup. 363,71m²

Sect. P7 bloc-Plle 733 Sup. 271,91m² Sect.-bloc-Plle-Sup. 4200,00m² Sect. P9 bloc 97 Plle 55 Sup. 306,20m² Sect. G bloc-Plle 3bis Sup. 1.101,85m²

Sect. P13 bloc 144 Plles 2314, 2313 Sup. 2050,97m² Sect. AT2 bloc 64 Plle 6 Sup. 400,00m²

Sect. BD bloc 3 Plle 2 Sup. 538,53m² Sect. BD bloc-Plle 2 Sup. 365,65m² Sect. N bloc-Plle 100 Sup. 1.028,00m²

Sect. P13 bloc 126 Plles 2007, 2008 Sup. 728,87m² Sect.-bloc-Plle-Sup. 36.753,73m²

Sect.-bloc-Plle-Sup. 10.000,00m² Sect. P9 bloc 10 Plle 3bis Sup. 288,96m² Sect.-bloc 3 Plle 16 Sup. 381,84m² Sect. P1 bloc 43 Plle 9bis Sup. 538,46m² Sect. AR bloc-Plle 3 sup. 5451,55m² Sect. P10 bloc 127 Plle 130 Sup. 474,25m² Sect. A bloc-Plle 3 Sup. 369,75m² Sect. P16 bloc-Plle 1 Sup. 218,72m² Sect. W bloc-Plle 11bis Sup. 239,00m² Sect. F bloc 93 Plle 2 Sup. 531,95m² Sect. T bloc-Plles 53, 54, 55 Sup. 8.064,32m²

Quartiers 05, rue du 5 Juin Mikalou II Bzv Rue Mana bis n°11 Moukondo Mgli Bzv Moukondo, vers Ste Rita Moungali Bzv Qtier Plateau des 15 ans, Brazzaville Qtier Plateau des 15 ans, Brazzaville Qtier Madiba, Kinkala Pool

55, rue Mpouya Ouenzé Bzv

Avenue Militant, Bacongo la glacière Bzv Qtier Moukondo, Moungali Bzv

Rue Gambio n°48, qtier Gambio la base Rue Epougnou n°2, qtier Nkombo Mfilou 11, rue Massamba Nkombo Talangaï Bzv Avenue Sgt Malamine, Poto-Poto Bzv 44, rue Engoueme Moukondo Bzv Village Djiri, Ignié (Dpt du Pool) Village Djiri, qtier pont (Dpt du Pool) 1258, rue Itoumbi, Ouenzé, Bzv Village Djiri (Pont) Ignié, Dpt du Pool Rue Haoussa, Poto-Poto Bzv

Qtier Mbanza Nganga, Loua Makélékélé 130, rue Abolo Ouenzé Brazzaville Mossaka centre (Dpt de la Cuvette) 138, rue Ndolo Talangaï, Brazzaville 2bis, rue Loango Nkombo, Talangaï Bzv 98, rue Alexandry, Bacongo Bzv Rue Ngabé Mpila, Ouenzé B/ville

Arr.

7 4 4 4 4 - 5 2 4 7 7 6 3 4 - - 5 - 3 1 5 - 6 6 2 5

Requérants Mme GOKANA née BOMBETE Sylvie P.

Mme BAMANA MATONDO Joséphine M. MOMBO Chederick

M. MALIE TOUNGA Anicet Chris K.

Mlle MALIE KIMINOU Paule Grace M. MIYOUNA Victor

Mme KENDZANI MPOUKOU Densia G.

M. MALONGA J. Delphin Mlle OBITA Nathalie Christelle Mme MIAZOLO-LOUKOULA Hidda P.L.

M. OBOUNGA Jacques M. MAYELA Hervé Yviston

Mme NDENGUE née OKANA Julie Edmonde M. NDJEMBO Armand

Sœurs de la Doctrine Chrétienne M. SAMBA Suet Alexandre M. RAZAKI SOUHIM

M. EMPILO ONTIOLO EWASSI M. BOMAMNDOUKI NDONGOKO M. FILA Simon et Mme FILA Isabelle M.

M. EBENGOU NGOYA Dave Gâles Thierru Etat Congolais (Comité de Privatisation) M. BOULA Marcel

M. ALINGABEKA Mathias

M. BAVIBIDILA KOUSSENSOMONA Roger Société BRASCO

Au-delà de deux (02) mois à compter de ce jour, aucune opposition ou réclamation à l’immatriculation ne sera recevable (Art 26 de la loi 17/2000 portant du 30 décembre 2000 portant régime de la Propriété Foncière).

La Directrice de la Conversa- tion des Hypothèques et

de la Propriétaire Foncière Regina Nicole OKANDZA-YOKA.

Fait à Brazzaville, le 04 Décembre 2007

L

a Voix des Sans Voix pour les droits de l’homme (V.s.v), O.n.g de défense des droits de l’homme de la République Dé- mocratique du Congo et son partenaire de la République du Congo, l’Observatoire con- golais des droits de l’homme (O.c.d.h) présentent leurs vi- ves félicitations au gouverne- ment de la République du Con- go, pour l’invitation adressée à la Commission africaine des droits de l’homme et des peu- ples (C.a.d.h.p), pour la tenue de sa 42ème session ordinai- re, à Brazzaville, (République du Congo), du 14 au 28 novem- bre 2007.

Les deux organisations sa- luent, également, les efforts déployés par l’Union africaine et la société civile, pour l’or- ganisation des travaux. Tou- tefois, la V.s.v et l’O.c.d.h ex- priment leurs vives préoccu- pations au regard des insuf- fisances et failles organisa- tionnelles consécutives, no- tamment, à la faible implica- tion du gouvernement, pour la réussite des travaux de la- dite commission.

En effet, jusqu’à la veille des travaux, cet événement con- tinental n’avait toujours pas fait l’objet d’une information au conseil des ministres du gouvernement de la Républi-

que du Congo, afin de pren- dre des dispositions consé- quentes, en vue du succès de ces importantes assises afri- caines.

Au contraire, le directeur de cabinet du ministre d’Etat, garde des sceaux, ministre de la justice et des droits hu- mains, a semé la confusion dans les esprits, d’abord par sa lettre référenciée n°575/

M3DH-Cab du 15 octobre 2007 adressée à la secrétaire per- manente de la C.a.d.h.p an- nonçant l’annulation de la te- nue de ladite session «pour les contraintes politiques et du calendrier que connaît le Congo»; ensuite par celle ré- férenciée n°634/MJDH-Cab du 31 octobre 2007 à l’O.c.d.h, confirmant ce dédit «...sur ins- truction...» du même minis- tre d’Etat.

Cette initiative malencontreu- se du directeur de cabinet du ministre de la justice dénote un excès de zèle, d’autant qu’elle allait à l’encontre des engagements du gouverne- ment confirmés par la signa- ture, en août 2007, d’un accord de siège avec la C.a.d.h.p.

Cette cacophonie de l’exécu- tif était le signe précurseur des dysfonctionnements constatés tout le long de la tenue des travaux: inorgani- sation de l’accueil des parti-

cipants, confiscation momen- tanée des passeports à l’ar- rivée à l’aéroport internatio- nal de Maya-Maya, ajourne- ment de l’ouverture de la ses- sion, suspension des travaux pour non respect des enga- gements par le gouverne- ment du pays hôte (héberge- ment, perdiem des membres de la C.a.d.h.p, location salle de réunions...).

Le summum des problèmes logistiques a été atteint lors du délogement temporaire des hôtels des membres de la C.a.d.h.p, le 19 novembre 2007. L’absence du gouverne- ment, pendant les travaux et la couverture médiatique ti- mide de cet événement con- firment le manque de volon- té politique du gouvernement congolais de renforcer l’Union africaine dans sa lutte pour concrétiser son agenda en matière des droits de l’homme, conformément aux dispositions de la charte afri- caine des droits de l’homme et des peuples, dont la Répu- blique du Congo est partie.

Par son attitude, le Congo, qui a été, par deux fois, à la tête de l’Union africaine, a, para- doxalement, raté une occa- sion de dialogue constructif et de partage d’expériences positives, sur les questions des droits de l’homme au ni- veau continental.

Par cette dérobade, le gou- vernement a refusé de s’ex- primer sur les différentes préoccupations de la société civile relatives à la situation préoccupante des droits de l’homme en République du Congo, notamment sur les détentions prolongées de prisonniers politiques, la fraude électorale, l’impunité, les mauvais traitements des

populations autochtones, etc.

En conséquence, la V.s.v et l’O.c.d.h demandent:

1- au gouvernement:

- de coopérer pleinement avec la C.a.d.h.p et la société civile, dans la mise en œuvre des activités relatives à la promotion et la protection des droits de l’homme, con- formément à la charte africai- ne des droits de l’homme et des peuples;

- de présenter régulièrement à la C.a.d.h.p ses rapports périodiques sur la situation des droits de l’homme en République du Congo;

- de faire, dans les meilleurs délais, une évaluation objec- tive de l’organisation de la 42ème session de la C.a.d.h.p qui doit être sanctionnée par un rapport à rendre public;

- de prendre des sanctions à rencontre du directeur de ca- binet du ministre d’Etat, gar- de des sceaux, ministre de la justice et des droits humains, et autres personnes qui ont influé négativement sur les assises;

2- à la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples:

- d’interpeller le gouverne- ment de la République du Con- go, afin de s’expliquer, pré- senter ses excuses et s’en- gager à réparer le préjudice moral et matériel causé à la commission, du fait de ces dysfonctionnements.

3- à l’Union africaine:

- de prendre acte des man- quements du gouvernement relatifs à l’organisation de la 42ème session ordinaire de la C.a.d.h.p et d’en tirer les conséquences, en vue de mieux préparer et organiser les sessions futures.

42ème session de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples

La République du Congo appelée à réparer l’impréparation de la session

Dans un communiqué de presse publié à Brazzaville, le 27 novembre 2007, deux O.n.gs, en l’occurrence l’O.c.d.h (Observatoire congolais des droits de l’homme) et V.s.v (La Voix des sans voix) de la République Démo- cratique du Congo ont dénoncé les insuffisances et les failles qui ont émaillé l’organisation de la 42ème ses- sion de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples, à Brazzaville. Voici, ci-après, l’intégra- lité de ce communiqué de presse signé par Roger Bouka Owoko, pour l’O.c.d.h, et Floribert Chebeya Bahizire, pour la V.s.v.

Chef du service des études, de la réglementation et de la prospective à la direction administrative et juridique du Conseil supérieur de la liberté de communication, Roger Yenga a publié, aux éditions Publibook, à Paris, un livre qui présente cette institu- tion. D’un volume de 181 pa- ges, ce livre est une compila- tion des textes fondamen- taux du Conseil supérieur de la liberté de communication et des extraits d’autres tex- tes comme le code de déon- tologie des métiers de l’infor- mation et de la communica- tion.

Livre: Roger Yenga publie:

«Connaître le Conseil supérieur de la liberté

de communication»

Né à Pointe-Noire, en 1967, Roger Yenga a fait ses études supérieures à la Faculté de droit de l’Université Marien Ngouabi de Brazzaville. Il a achevé ses études en 1995, par l’obtention d’une maîtrise en droit privé. Après avoir été as- sistant juridique du Centre congolais pour la protection et la défense des droits de l’enfant (C.p.d.e) et conseiller juridique d’un député, il est, depuis septembre 2004, chef du service des études juridiques, de la réglementation et de la prospec- tive à la Direction administrative et juridique du C.s.l.c.

«Connaître le Conseil supérieur de la liberté de communica- tion» est un livre, le premier du genre, qui vulgarise aussi bien les missions et compétences de l’organe de régulation de la liberté de communication que les différentes lois régissant le domaine de l’information et de la communication au Congo. Il est bien indiqué aux journalistes et autres professionnels de la communication, tout comme aux enseignants, chercheurs et aux étudiants en journalisme.

Connaître le Conseil supérieur de la liberté de communication Roger Yenga- Editions Publibook, 181 Pages.

Prix: 13.000 F CFA - Contacts: 668.76.53 Ce livre peut être également commandé sur:

www.amazon.fr et sur www.fnac.com

Roger Yenga

(3)

N N N

N NA A A A ATION TION TION TIONAL TION AL AL AL AL

A l’issue de sa session extraordinaire tenue au palais du par- lement, à Brazzaville, le 30 novembre 2007, sous le patronage de son président, Clément Miérassa, la coordination natio- nale de l’A.r.d (Alliance pour la république et la démocratie) a publié une déclaration dans laquelle cette plate-forme de l’op- position exige «une concertation de tous les acteurs politi- ques de notre pays» sur l’organisation des élections locales, prévues le 20 janvier prochain. L’opposition exige, par ailleurs, la mise en place d’une commission électorale indépendante, chargée de toutes les opérations électorales. Nous publions ci-après, un large extrait de cette déclaration datée du 1er décembre 2007.

- Considérant la décision autocratique prise par le gouverne- ment, en conseil des ministres du 14 novembre 2007, convo- quant les élections locales pour le 20 janvier 2008, au mépris des propositions des observateurs internationaux, notamment ceux de l’Union africaine (U.a), de la Communauté des écono- mique des Etats de l’Afrique centrale (C.e.e.a.c) des partis et associations, de l’opposition et des aspirations profondes du peuple congolais;

- Considérant les conditions désastreuses dans lesquelles se sont organisées les élections législatives de juin, juillet et août 2007, jugées chaotiques par le peuple congolais et les observateurs internationaux, notamment, ceux de l’Union afri- caine et de la Communauté des économique des Etats de l’Afri- que centrale (C.e.e.a.c);

- Considérant les recommandations pertinentes de ces obser- vateurs sur la mise en place d’un organe unique et indépen- dant chargé de corriger les dysfonctionnements constatés aux législatives et d’organiser, de façon consensuelle, les autres échéances électorales à venir, notamment locales, sé- natoriales de 2008 et présidentielles de 2009;

- Considérant que la bonne préparation et la bonne organisa- tion des élections sont des facteurs décisifs de consolidation de la paix et de la démocratie;

- Considérant son engagement à participer à des élections dans des conditions de transparence et de crédibilité avérées telles que stipulées dans le communiqué du 20 novembre 2007;

La coordination nationale exige du gouvernement de la Répu- blique:

- la convocation d’une concertation de tous les acteurs politi- ques de notre pays, afin de tirer toutes les leçons des élec- tions législatives de juin, juillet et août 2007;

- la mise en place d’une commission électorale indépendante chargée de toutes les opérations électorales, à savoir, le re- censement administratif spécial, la confection et distribution de nouvelles listes et cartes électorales adossées à un corps électoral fiable;

- le report, en conséquence, de la date des élections locales, afin de fixer d’accord parties une date réaliste et consensuelle de la tenue de ces élections;

interpelle:

1- le président de la République, garant de l’unité nationale, à prendre la mesure de ses responsabilités dans le maintien de la cohésion nationale et de la paix sociale qui, par expérience, sont souvent menacées suite aux contestations électorales;

2- la communauté internationale, en particulier l’Union euro- péenne et,, singulièrement, la France et les Etats-Unis d’Amé- rique (U.s.a) à tout mettre en œuvre pour amener le pouvoir congolais à prendre en compte les exigences de l’Opposition politique congolaise, soutenue par l’immense majorité du peu- ple, d’obtenir des élections libres, transparentes, démocrati- ques, équitables et crédibles;

3- l’Union africaine (U.a) et la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (C.e.e.a.c) à peser de tout leur poids, en vue de la mise en application des propositions formulées par leurs observateurs, dans leurs rapports sur les dernières élections législatives de juin, juillet et août 2007.

Appelle le peuple congolais à demeurer vigilant, pour déjouer toutes les manœuvres orchestrées par le gouvernement, en vue de confisquer, à nouveau, sa souveraineté et sa volonté exprimée depuis la Conférence nationale souveraine de 1991 d’aller vers la démocratie véritable et la paix.

Elections locales du 20 janvier 2008

L’opposition exige une concertation de toute

la classe politique

Un terrain cadastré de 13 630m2

Au bord de la rivière Itatolo, sur la Route nationale n°2 Contacts: 635 58 53 (bureau)

A VENDRE

A

près sa mise en place officielle, le 4 octobre 2007, le comité exécutif national de l’I.t.i.e (Initiative pour la transparence dans les industries extractives) a tenu sa toute première réunion, avec sept points à l’ordre du jour. Parmi ces points on peut relever:

- la présentation, par un ex- pert de la Banque mondiale, de l’expérience camerounai- se, en matière de transparen- ce;

- la définition du mandat du consultant assistant du comi- té exécutif;

- le plan d’action du comité, les termes de référence du conciliateur indépendant et le mémorandum ou règlement intérieur du comité exécutif.

Cette réunion a porté, en gran- de partie, sur la mise en pla- ce des outils qui devraient

Première réunion du comité exécutif national de l’I.t.i.e au Congo

Vers l’élaboration d’un plan de

travail et des textes réglementaires

Le comité exécutif de l’Initiative sur la transparence dans les industries extractives a tenu sa première réunion, jeudi 29 novembre 2007, dans la salle de conférence du Ministère de l’économie, des finan- ces et du budget. Cette réunion a été présidée par Florent Michel Okoko, président du comité exécu- tif. Le but était de mettre en place un cadre de tra- vail, pour élaborer les différents textes devant ré- gir le fonctionnement du comité exécutif.

permettre au comité exécutif de travailler dans de meilleu- res conditions. Sur cette base, les membres se sont accordés pour laisser une lar- ge place à un consultant qui sera choisi selon les normes de la Banque mondiale, pour proposer les textes fonda- mentaux et l’élaboration d’un plan d’action, qui n’est autre qu’un plan de travail. Il va éga- lement proposer les termes de référence, pour le choix d’un conciliateur indépendant.

Ce conciliateur est la person- nalité qui permet de rappro- cher les chiffres fournis par les sociétés des industries extractives et les chiffres en- registrés par l’Etat. Toutes les industries extractives sont concernées par cette trans- parence, notamment les so- ciétés minières, pétrolières, etc.

Par ailleurs, une commission chargée d’élaborer le projet de règlement intérieur a été mise en place.

Pour Florent Michel Okoko, la première des armes pour mener leur action, c’est la confiance, parce que l’en- semble des parties prenan- tes du pays est représenté dans ce travail de transparen- ce dans les industries extrac- tives. Il y a des représentants de l’Etat, de la société civile et des sociétés des industries extractives.

La communication est, aussi,

l’un des volets essentiels. Il est important de savoir que toutes les activités liées à l’I.t.i.e doivent être connues du public. Ainsi, les rapports publiés dans le cadre de l’I.t.i.e seront mis à la dispo- sition du grand public.

Cependant, à cette première réunion, on a constaté l’ab- sence de certains membres, notamment des représen- tants de l’Etat, de la société civile notamment le premier vice-président, en mission à l’étranger. Cette absence a été signalée, parce que des messages ont été envoyés pour faire connaître leur in- disponibilité.

Concernant le chronogram- me de travail du comité, une réunion est prévue dans les prochaines semaines, pour adopter le règlement inté- rieur du comité exécutif.

A la fin du mois de décembre 2007, le comité envisage de finaliser son plan d’action et on laissera le temps au con- ciliateur indépendant pour élaborer le premier rapport de l’I.t.i.e au Congo que l’on compte avoir, au plus tard, en mi-juin 2008.

Philippe BANZ Florent Michel Okoko

L

e R.d.d a été l’un des partis dont les respon- sables avaient pris le chemin de l’exil, après la chu- te du régime du président Pascal Lissouba, en octobre 1997. C’est le cas du prési- dent Jacques Joachim Yhom- by-Opango, qui a regagné le pays, le 10 août 2007, après dix ans d’exil. Pendant son absence, son parti, le R.d.d, aligné à l’opposition, avait boycotté le processus élec- toral de 2002, tout comme les élections législatives de 2007.

De retour au pays, Jacques Joachim Yhombi-Opango a rectifié le positionnement de son parti, en indiquant que, pour l’instant, il n’est ni à la majorité ni à l’opposition. Ce qui lui permet de s’ouvrir à tout le monde.

Le 17ème anniversaire de la création du R.d.d était donc l’occasion toute indiquée, pour clarifier les choses.

C’est ainsi que dans son dis- cours fleuve, Jacques Joa- chim Yhombi-Opango a repré- cisé l’idéologie de son parti, la social-démocratie. «Je vou- drais aussi vous rappeler que

notre parti, à sa naissance, avait opté clairement pour la social-démocratie, comme modèle de société», a-t-il dé- claré. C’est sur cette base qu’il a lancé un appel pres- sant «à tous ceux qui, sincère- ment, se réclament de la so- cial-démocratie, pour un échange d’idées sur la maniè- re sinon d’unir nos forces, tout au moins d’oeuvrer pour le triomphe des idées que nous avons en partage». Il s’agit bien là d’un appel clair au Par- ti congolais du travail qui a également choisi la social- démocratie, comme base idéologique, depuis son der- nier congrès.

Mais, surtout, l’on retiendra de ce discours, la sagesse dont a fait preuve l’ancien pré- sident de la République, sur la vie du pays. Voici un extrait qui traduit que l’homme, ayant vécu de dures épreuves dans sa vie (11 ans d’emprisonne- ment ferme et de résidence surveillée, entre 1979 et 1990, et dix ans d’exil): «C’est ici et maintenant, l’occasion pour nous d’affirmer haut et fort que la mise en place d’élec-

tions libres ne suffira évi- demment pas à instaurer du- rablement la démocratie, car des élections libres, si elles ne sont pas accompagnées de la mise en place institu- tions économiques et politi- ques stables et s’il n’existe pas un désir véritable des ci- toyens de vivre ensemble, peuvent, au contraire, faire reculer la démocratie. C’est encore, ici, pour nous l’occa- sion de parler de la paix qui n’est pas simplement l’ab- sence de guerre. La paix, pour nous, c’est la possibili- té pour chaque citoyen d’avoir un travail correctement rému- néré qui puisse lui permet- tre de vivre, d’entretenir sa famille, d’envoyer ses en- fants à l’école, de les soigner dans des conditions norma- les dans les centres de san-

17 ème anniversaire du R.d.d

Jacques Joachim Yhomby-Opango:

«Cessons définitivement d’avoir peur»

L’hôtel de ville de Brazzaville a servi de cadre à la cérémonie marquant la célébration du 17

ème

anni- versaire de la création du R.d.d (Rassemblement pour la démocratie et le développement), le parti de Jacques Joachim Yhomby-Opango, ancien pré- sident de la République (1977-1979) et ancien pre- mier ministre du président Pascal Lissouba. La cé- rémonie s’est déroulée dimanche 2 décembre 2007, en présence des leaders politiques, pour la plu- part de l’opposition comme Jean-Michel Bokamba Yangouma (M.g.c.c), Pascal Tsaty Mabiala (U.pa.d.s), Paul Dihoulou et Isabelle Fila Lemina (U.d.r- Mwinda), Grégoire Lefouoba (P.c.r), Nicéphore Fila Saint Eudes (P.r.l), le seul de la majorité qui était là.

Les cadres, militants et sympathisants du R.d.d étaient venus nombreux, écouter leur leader qui, à cette occasion, a prononcé un discours solen- nel, dans lequel il a indiqué que le R.d.d partici- pera aux élections locales.

té appropriés. La paix pour nous, c’est aussi la tolérance qui voudrait que chacun puis- se assumer ses choix libre- ment, parce que nous conti- nuons d’assurer que la liber- té de chacun finit où commen- ce celle de l’autre. La paix pour nous, c’est encore la fra-

ternité qui voudrait que des hommes le même espace vi- tal doivent non seulement se respecter mais aussi s’esti- mer, pour ne pas dire s’aimer.

La paix, enfin, pour nous, c’est le devoir d’accepter l’autre

(Suite en page 4) Jacques Joachim Yhomby-Opango

Les invités à la cérémonie.

(4)

N N N

N NA A A A ATION TION TION TIONAL TION AL AL AL AL

Coup d’oeil en biais Coup d’oeil en biais Coup d’oeil en biais Coup d’oeil en biais Coup d’oeil en biais

C

’est à Lecas Atondi Monmondjo, chargé de cours à l’Université Marien Ngouabi et membre actif de la société civile con- golaise, qu’a été confié le soin d’introduire l’ouvrage. Avec le verbe, à la fois gouailleur et critique qui le caractérise, Atondi Monmondjo a félicité le courage de l’auteur et cer- né l’actualité et les points saillants d’un livre qui, pour être engagé, n’en est pas moins inscrit dans la rigueur académique.

Basé sur un déroulement chronologique, l’exposé de M. Atondi a décliné les princi- pales étapes de la guerre ci- vile congolaise où se mêlent crise de l’Etat postcolonial, alliances au sein de la classe dirigeante et enjeux pétro- liers, sans oublier les consé- quences tragiques et huma- nitaires sur les populations.

Ces mêmes populations qui, sollicitées au cours des échéances électorales, ont été totalement atteintes dans leur capacité de cohésion ci- toyenne.

Pourquoi écrire un livre sur la guerre

civile au Congo?

Telle a été l’interrogation à la- quelle Patrice Yengo a voulu, préalablement, répondre.

«J’ai écrit ce livre, motivé aus- si bien par un besoin subjec- tif de restitution de la mémoi- re que par un devoir moral:

rendre hommage à tous les martyrs d’une guerre, aux morts sans sépultures, victi- mes des luttes fratricides de la classe politique», a-t-il ex- pliqué. Mais, au-delà du devoir moral, le souci de l’auteur a été de battre en brèche l’am- nésie collective, l’oubli, qui tente, actuellement, de s’em- parer des esprits. Il faut ré- fléchir aux causes profondes qui ont engendré la guerre, a poursuivi Patrice Yengo, dé- crypter les ressorts intimes de celle-ci, si l’on veut cons- truire l’avenir sur des bases saines et faire en sorte que les Congolais puissent re- trouver les raisons d’un con- trat social.

Il s’agit de sortir le conflit con- golais des déterminismes immédiats qui obstruent la conscience nationale et de le situer, dans un premier temps, dans le contexte inter- national de la «fin de l’équili- bre bipolaire Est-Ouest, des indépendances formelles et du développement de dépen- dance assistée… Une phase de la domination impériale est à l’ordre du jour. Elle s’exerce de plusieurs manières: par l’hégémonie financière et mo- nétaire qui permet le contrô- le des mécanismes de crédit et la soumission des écono- mies dollarisées, par la domi- nation scientifique et cultu- relle, par le contrôle des res-

sources naturelles et des ap- provisionnements énergéti- ques, enfin par l’étalage d’une suprématie militaire ostensi- blement mise en scène».

Dans la sous-région d’Afrique centrale, en l’occurrence, la guerre du Congo doit, aussi, s’analyser à l’aune des réa- justements entre puissances tutélaires dont la crise du Rwanda avec le génocide des Tutsis restitue la phase la plus meurtrière. Pour Patrice Yen- go, l’avènement de la guerre civile ne peut être «décon- textualisé» des déterminants que sont, notamment, la dy- namique historique, la cons- truction de l’Etat, la structura- tion de la classe dirigeante avec ses nombreuses allian- ces. C’est pourquoi, l’auteur mise sur la prise en compte de l’histoire singulière du Congo, pour comprendre la survenue et la gestion de la violence armée. Ainsi, l’exa- cerbation de la violence poli- tique, à partir de 1993, englo- be les «instituants» de la pre- mière guerre civile de 1959 qui a généré une «division bi- naire» du pays entre le Nord et le Sud, et plus précisément entre le Pool et la Cuvette, la- quelle a profondément in- fluencé l’évolution du Congo postcolonial.

Cette opposition entre les

«Nordistes et les Sudistes»

devient structurante de l’es- pace politique; elle va géné- rer ce que Patrice Yengo ap- pelle le «bloc structurant», à partir duquel se cristallisera le pouvoir politique dans sa dynamique de classe politi- que au sortir des indépendan- ces. «L’inconscient politique»

des élites dirigeantes n’a eu cesse de se focaliser autour de ce conflit fondateur de l’or- dre politique congolais post-

colonial.

En période de montée des tensions politiques, le trau- matisme de 1959 joue, à la fois, comme un facteur spon- tané d’exaspération du senti- ment ethnique et un moyen d’instrumentalisation politi- que des populations, en vue soit de garantir la conserva- tion du pouvoir ou de le ren- verser. L’un des enseigne- ments majeurs de 1959 est d’avoir institué la violence comme mode de légitimation politique au Congo. Aucune transition politique ne s’est effectuée hors de portée mar- tiale, à l’exception de celle de 1992. De coups d’Etat imaginai- res en coups d’Etat réels, la violence a toujours servi de régulateur politique.

Avec la guerre de 1993-1994, la violence politique sort de son cadre habituel des som- mets de l’Etat d’une part et de Brazzaville d’autre part. Preu- ve que l’armée postcoloniale n’est d’aucun recours à la sta- bilisation de l’Etat autrement que par son rôle répressif contre la population. Et Patri- ce Yengo de préciser: «Si la finalité de tous les miliciens, c’est d’entrer dans l’armée, c’est que celle-ci ne sert pas à faire la guerre, mais à cesser de la faire».

Les différentes fractions de la classe dirigeante, quant à elles, ne se différencient, aucunement, les unes des autres; elles forment une oli- garchie dirigeante dont le «ca- pital d’extraversion» consti- tue la base principale de la lé- gitimation étatique. D’où sa quête permanente en direc- tion des réseaux de la «Fran-

Livre: «La guerre civile du Congo-Brazzaville, 1993-2003»

Patrice Yengo explique pourquoi il a écrit sur la guerre civile au Congo

Directeur de la revue Rupture et chercheur asso- cié à l’Ecole des hautes études en sciences socia- les (E.h.e.s.s), en France, Patrice Yengo a présenté, mercredi 28 novembre 2007, au Centre culturel français de Brazzaville, son livre intitulé: «La guerre civile du Congo-Brazzaville, 1993-2003», publié aux éditions Karthala, à Paris. Dans une salle Savor- gnan De Brazza, remplie aux deux tiers, on pou- vait remarquer la présence de plusieurs person- nalités dont M. Nicolas Norman, ambassadeur de France au Congo, et son épouse, Mgr Louis Portella Mbuyu, évêque de Kinkala et président de la Con- férence épiscopale du Congo, Grégoire Lefouoba, ancien ministre.

çafrique», que l’auteur n’a pas implicitement nommée, mais dont on perçoit les ramifica- tions au Congo, à travers l’af- faire Elf.

Selon l’auteur, le problème majeur, aujourd’hui, consiste à reconstruire le lien particu- lier de la citoyenneté, à faire en sorte que les Congolais puissent vivre ensemble, que les différentes communau- tés puissent tirer profit du lien social. Et une telle quête se donne comme une vérita- ble gageure dans un pays où l’Ecole va à vau-l’eau et où les solidarités de base autres qu’ethniques ont été totale- ment disloquées par la vio- lence armée. Qu’allons-nous laisser aux nouvelles géné- rations, s’est exclamé l’ora- teur, si la jeunesse sur laquel- le repose l’avenir continue de sombrer dans l’inculture et l’illettrisme?

Il faut, peut-être, réfléchir à la possibilité d’instaurer, dans le futur, une commission

«Vérité et réconciliation» sur le modèle sud-africain, com- me gage d’une réelle récon- ciliation; pour dire ce qui s’est réellement passé et mettre à jour ce qui a réellement en- gendré la guerre, pour ne plus retomber dans des af- frontements fratricides ré- currents. Reconquérir la mé- moire collective, loin des mensonges de la classe po- litique, est la condition sine qua non pour construire la citoyenneté démocratique que les Congolais appellent de leurs vœux.

Jean José MABOUNGOU De g. à d. Jean José Maboungou, Patrice Yengo et Lecas Atondi Monmondjo.

avec ses qualités et aussi ses défauts».

Jacques Joachim Yhomby- Opango a aussi tiré les leçons du passé, où les acteurs poli- tiques se sont illustrés par des querelles qui ont eu pour conséquence de retarder le développement du pays.

«Nous avons un pays magni- fique, plein de richesses et de promesses, mais tout peut être perdu, si nous con- tinuons à ne pas aimer notre pays comme il le mérite et si nous continuons à ne pas nous aimer nous-mêmes, si nous continuons à ignorer notre prochain. Nous devons avouer aux générations futu- res que nous avons perdu beaucoup de temps dans des querelles aussi stériles que vaines et que le moment est venu pour que nous ayons le courage d’écarter tous ceux qui, depuis trop longtemps, dans chaque prétendu camp, masquent l’écart entre nos

ambitions et nos résultats.

Nous devons pouvoir, enfin, expliquer que la grandeur fu- ture de notre nation passe par la créativité, l’équité, la loyau- té, la mobilité, le travail et le justice», a-t-il dit.

C’est dans cet élan qu’il a lan- cé: «Cessons définitivement d’avoir peur», avant d’annon- cer la participation de son parti aux élections locales.

Cet anniversaire, célébré dans le contexte de la rentrée politique de ce parti, a connu une grande mobilisation. Une affluence jamais enregistrée par cette formation, même au temps fort de l’ex-mouvance présidentielle. On a noté plus d’une douzaine de groupes folkloriques et un orchestre,

«Télé musique» de Nelly Okemba, qui a émerveillé l’as- sistance, dans une salle prê- te à craquer. Les militants portaient des tee-shirts frap- pés de l’effigie de leur prési- dent. L’arrivée de celui-ci, ac- compagné de son épouse Marie Noëlle, a été saluée par

un tonnerre d’applaudisse- ments. On a entendu des slo- gans comme «R.d.d a banga, oh abanguissaka?»; «R.d.d tout terrain, quatre fois qua- tre».

Tout a commencé par le mot introductif du doyen François Itoua, secrétaire à la commu- nication, qui a fait un bref rap- pel historique de leur organi- sation politique. Eugène Sama, secrétaire à l’organisa- tion et à la mobilisation, s’est intéressé à l’état des lieux du parti. Mais, le temps fort de cette cérémonie a été le dis- cours du président Yhomby- Opango à ses militants. Un véritable coup d’accélérateur.

Le président a annoncé la participation du R.d.d aux élections locales. L’occasion, sans doute, pour le public, de mesurer ce que sera deve- nue le poids électoral de ce parti, bien implanté dans le département de la Cuvette.

Pascal Azad DOKO (Suite de la page 3)

L’ancien président Pascal Lissouba autorisé à rentrer au pays?

On se chuchote, à Brazzaville, l’information selon laquelle l’ancien président congolais, Pascal Lissouba, est autorisé, maintenant, à ren- trer au pays. On la tient de l’ambassadeur du Congo en France, l’écrivain Henri Lopès. Selon l’A.c.i (Agence congolaise d’informa- tion), celui-ci a déclaré, lundi 3 décembre 2007, à Paris, que le profes- seur Lissouba est «libre de rentrer à tout moment au Congo». L’ancien chef d’Etat (1992 à 1997), fondateur de l’U.pa.d.s (Union panafricaine pour la démocratie sociale), vit en exil, en France, depuis sa dé- chéance, après avoir vécu un moment à Londres (Angleterre). C’est un vieil homme de 76 ans. En 2001, il fut condamné par contumace, à 30 ans de prison, pour crimes économiques. C’est de raison, certaine- ment, que Henri Lopès a lâché la nouvelle. En son temps, il avait reçu des instructions très claires du gouvernement pour permettre à l’an- cien premier ministre Bernard Kolélas de venir en France, puis de rentrer au pays. C’est peut-être, encore, le cas pour ce qui concerne, aujourd’hui, l’ancien président Pascal Lissouba. Attendons voir.

On en parle: évasion rocambolesque d’une opératrice économique à la Maison d’arrêt de Brazzaville!

Elle était arrêtée et écrouée, à la Maison d’arrêt de Brazzaville, en attente d’un jugement. Maintenant, on ne sait si son procès aura lieu. Et pour cause, cette opératrice économique se serait évadée, lundi 3 décembre 2007. D’une façon rocambolesque. En effet, elle se trouvait en face du procureur de la République quand, subitement, elle aurait senti un malaise, puis s’est effondrée. Branle-bas! Son évacuation à l’hôpital devait être assurée par des agents de police. Ceux-ci auraient exigé, pour le faire, la somme de 10.000 francs Cfa aux parents de la prévenue, sa soeur et son beau-frère, présents sur les lieux. Ceux-ci logeaient, malheureusement, le diable dans la bourse. Cependant, tenus de signer un acte par lequel ils prenaient leur responsabilité, ils ont accompagné, seuls, la prévenue à l’hôpital, avec obligation de la ramener. Après les soins, ils sont partis à leur domicile. C’est le pré- texte qu’a saisi l’opératrice économique pour disparaître dans la na- ture. Son beau-frère a été arrêté et écroué. Mais, aux dernières nouvelles, il aurait été relaxé. Affaire à suivre!

Justice sauvage: meurtre d’un homme accusé de sorcellerie, au village Toro!

M. Ibara, un cultivateur de 60 ans environ, a été sauvagement assas- siné, récemment, à Toro, un village situé à une cinquantaine de kilo- mètres d’Ollombo, dans le département des Plateaux. Ses agres- seurs, trois jeunes gens, lui ont assené des coups de bâtons à la nuque, pour l’achever. Motif de cet assassinat crapuleux: les trois jeunes gens soupçonnaient le malheureux cultivateur d’être mystiquement à l’origine de la mort d’un certain Crépin Ngakosso.

Après leur forfait, les présumés assassins ont tenté de prendre la poudre d’escampette. Alertés, les policiers d’Ollombo leur ont fait la chasse et ont réussi à les rattraper. Ils sont écroués à la Maison d’arrêt de Djambala, le chef-lieu du département où ils ont été transférés. Y aura-t-il un procès destiné à servir de leçons aux jeunes gens qui se font justice, une justice sauvage, en accusant les personnes âgées de sorcellerie?

Un père de famille et sa femme ont été victimes d’une tentative

d’assassinat à Brazzaville

Un père de famille et sa femme ont été grièvement blessés par leur propre fils, âgé de 30 ans environ, un certain Mesmin Mbemba. Celui- ci, armé d’une barre de fer, s’était rendu à leur domicile, lundi 3 décem- bre 2007, au n°24 de la rue Biyendolo, à Kingouari, un quartier de Makélékélé, le premier arrondissement de Brazzaville. Son but: «en- voyer ses parents de l’autre côté», au royaume des morts. Il les accusait d’être à l’origine de la mort de ses deux premiers fils, le dernier avait à peine 3 ans, de sa sœur, ainsi que de la surdité de deux de ses neveux. Un pasteur l’en aurait, d’ailleurs, convaincu. Le jeune homme a fait irruption dans la maison, puis a flanqué sa barre de fer sur la tête de sa mère, avant de s’acharner sur son père. Croyant avoir tué ses deux victimes, il a mis le feu à la maison et s’est enfui, laissant derrière lui deux corps baignant dans une marre de sang.

Ces derniers ont été transportés dans un cabinet médical, pour des soins, mais leurs vies ne seraient plus en danger. Le malheureux agresseur sera-t-il retrouvé et arrêté? On le saura prochainement. Il faut dire, aussi, que faute de sanctions exemplaires, les meurtriers pour cause de sorcellerie sont légion dans le pays.

Vers une grève générale au Ministère de la santé et des affaires sociales?

Il y a du feu dans l’air, au Ministère de la santé, des affaires sociales et

de la famille. Un mouvement de grève générale pourrait être observé,

du lundi 10 au mercredi 12 décembre 2007, sur l’ensemble du terri-

toire national, par les fonctionnaires relevant de ce département minis-

tériel. La décision a été prise par la Fédération nationale des agents

de la santé et des affaires sociales, réunie en assemblée générale,

mercredi 5 décembre 2007, au Cinéma Vog, à Brazzaville. Et pour

cause, les agents de ce Ministère exigent la régularisation de leurs

primes et indemnités annoncées par le chef de l’Etat, dans ses messa-

ges de fin d’année, le 31 décembre 2006, et sur l’état de la nation,

devant le parlement réuni en congrès. S’ils n’obtiennent pas gain de

cause, le mouvement de débrayage pourrait se transformer non seu-

lement en grève générale illimitée, mais, également, sans service mi-

nimum. On risque alors de compter les morts. Qui en sera responsa-

ble? Pour éviter le pire, n’est-il pas possible de poursuivre les négo-

ciations jusqu’à la satisfaction des exigences des syndicalistes? Voilà

un dossier brûlant, sur la table de la ministre Emilienne Raoul.

(5)

N N N

N NA A A A ATION TION TION TIONAL TION AL AL AL AL

D

’entrée de jeu, nous al- lons parler de la dro- gue, de manière géné- rale, puis évoquer son appro- che définitionnelle, ainsi que les différentes catégories de drogues. Nous aborderons, ensuite, leurs effets néfas- tes. Il faut signaler, en pas- sant, que nombre de Congo- lais procurent et exportent il- licitement l’herbe de canna- bis, principalement en Euro- pe centrale, et le Congo est devenu un pays de transit des drogues dites dures, notam- ment la cocaïne et l’héroïne.

En effet, selon certains bota- nistes chinois, la drogue exis- te depuis 3.000 ans avant Jé- sus-Christ. Donc, sur la base de calcul simple, on peut dire que son existence est de 5.007 ans, à ce jour. Ainsi, de- puis des millénaires, certai- nes plantes qui sont des dro- gues, sont utilisées dans des cérémonies religieuses, à l’occasion des pratiques ma- giques ou juste pour provo- quer le plaisir, surtout quand les gens sont en groupe ou encore en raison de leurs vertus médicinales. C’est le cas du pavot à opium d’où provient, entre autres, la morphine qui est l’un des produits nécessaires à la fa- brication de l’héroïne. Ce pro- duit doit son nom de «mor- phine» au dieu Morphée,

«dieu du sommeil». Cette dro- gue est un alcaloïde spécifi- que de l’opium.

Cependant, il est important de noter, également, que les principes actifs de ces plan- tes qui sont obtenus de nos jours, par extraction, ou par synthèse chimique et leurs effets sont d’ordinaire beau- coup plus puissants que ceux des plantes dont ils provien- nent. Par définition classique, la drogue est une substance naturelle ou obtenue par syn- thèse et qui, lorsqu’elle est absorbée par un être vivant, modifie une ou plusieurs de ses fonctions. On peut citer, à titre d’exemple, plusieurs drogues qu’on peut répartir en deux groupes:

- les drogues socialement admises dont la consomma- tion et la vente ne sont pas réprimées par la loi, (alcool, vins, bières, kola, cigarette...);

- les drogues qui produisent un engourdissement du sys- tème nerveux central par in- hibition, effets narcotiques, appelées, de façon générale, stupéfiants, dont la culture, la détention, le trafic et la con- sommation sont réprimés par la loi.

C’est ce deuxième groupe de drogues qui constituera l’os- sature de ces lignes. Dans ce groupe figurent:

- l’herbe de cannabis, plus connue sous le nom de chan- vre indien. Pour cette drogue, la plus répandue au monde, il existe plus de 350 appella-

tions dont les plus connues sont «marihuana» ou dans certaines langues maternel- les: bangui, diamba, pokalaïs (feuilles), ganja (fleurs), ha- chisch ou charas (résine) très répandue au Maroc;

- l’héroïne qui est un dérivé de semi-synthèse de la mor- phine basse. Elle se présen- te, au niveau du trafic, sous forme de poudre de couleur blanche, beige, grise ou bru- ne, selon le processus de transformation utilisé et la région de provenance où se cultive le pavot à opium;

- la cocaïne, tirée d’un arbus- te, le cocaier ou l’érythroxilon coca, qui pousse sur le ver- sant Est des Andes, en parti- culier au Pérou, en Bolivie et en Colombie. La cocaïne est plus connue, chez les jeunes Congolais, sous le nom de képa. En Occident, le képa peut être assimilé au crack qui est fréquemment appelé

«rock» aux Etats-Unis, ou

«caillou», à Paris. En fait, c’est une autre forme de cocaïne.

Pour ces deux dernières dro- gues (héroïne et cocaïne), le gramme coûte 1.500 francs Cfa, à Brazzaville. Mais, en France, le gramme de l’héroï- ne coûte 80 euros, soit près de 53.000 francs Cfa. Ce qui laisse supposer que l’héroï- ne vendue dans les fumoirs de Brazzaville et autres, est épurée ou coupée, car elle est mélangée à d’autres produits tels que la farine, l’aspirine et autres substances. Ce qui, en conséquence, augmente la nocivité de la drogue;

- les substances psychotro- pes, terme généralement employé pour désigner, plus particulièrement, les pro- duits d’origine synthétique (médicaments ou produits in- terdits).

Comme dit plus haut, le can- nabis (chanvre indien) est la drogue la plus répandue au monde et il est cultivé ou il pousse naturellement à l’état sauvage, dans la quasi-totali- té des pays du monde. Pour le cas du Congo, le cannabis est cultivé dans tous les dé- partements. Cependant, il existe des grands champs ou des grandes surfaces dans la Likouala, les Plateaux, le Pool et la Bouenza. Aussi, demeu- re-t-elle, du fait également de son coût relativement bas ou simplement à la portée de toutes les bourses, la drogue la plus consommée au mon- de et partout au Congo.

Contrairement à une certaine opinion qui parle des effets positifs du cannabis qui don- nerait, dit-on, la force, procu- rerait l’intelligence et soigne- rait le sida ou ralentirait les effets du V.i.h-sida, le canna- bis fait partie des perturba- teurs du système nerveux central dont les effets les plus connus sont la confusion mentale, l’amaigrissement

du corps et le rétrécissement de la rétine.

Quant à l’héroïne, elle est un dépresseur du système ner- veux central. Elle se fume, s’aspire par le nez, s’avale ou s’injecte. Elle provoque un état de bien-être, de béatitude contemplative, facilitant la rê- verie. Sa consommation en- traîne une dépendance phy- sique et psychique ainsi qu’une tolérance.

A la longue, le toxicomane connaît un délabrement géné- ral des fonctions physiologi- ques: perte de poids, d’appé- tit et troubles d’humeur... Une dose forte peut entraîner la mort, par arrêt respiratoire.

S’agissant de la cocaïne, elle provoque, chez l’usager invé- téré, l’euphorie qui fait place, graduellement, à l’agitation et à l’hyperexcitabilité. Celui-ci peut, également, accuser une perte d’appétit et de poids, avoir la constipation et des difficultés à uriner (dysurie).

Chez les hommes, ces symp- tômes peuvent être accom- pagnés d’impuissance sexuelle.

En définitive, nous parta- geons la thèse de Lut Rudol- ph et Christophe Soullez, res- pectivement directeur des services actifs à la Préfectu- re de Paris, conseiller à la sécurité du président Sarko- zy et criminologue, quand ils disent, dans leur ouvrage in- titulé: «Les stratégies de la sécurité», publié en 2002, aux Editions Presse Universitaire, traitant des questions de cri- minalité en général: «...Atten- dre de la seule action policiè- re la réussite d’une politique de lutte contre l’insécurité relève de l’aveuglement, de l’ignorance et du parti pris.

Des résultats ont, certes, été obtenus, mais on ne peut ré- gler, seul, une question qui relève de multiples acteurs.

Tant que les responsables politiques n’auront pas pris conscience de la nécessité d’une réflexion de fond sur l’ensemble de notre chaîne pénale (police, justice, admi- nistration pénitentiaire) et de ses satellites (éducation na- tionale, politique de la ville), la criminalité sera, peut être, contenue, mais en aucun cas, éradiquée».

Par analogie, cet argumentai- re est valable pour la lutte contre la consommation de la drogue dans notre pays.

Dans un prochain article, nous aborderons les substances psychotropes et la législation en matière de drogue au Con- go.

Colonel Raphaël SALABANZI

Lutte contre la drogue

Connaître les drogues pour mieux lutter contre

leur consommation

Depuis des années, le phénomène de la drogue prend, progressivement, une ampleur sans pré- cédent dans nombre de pays, au point où son éra- dication pose, à ce jour, problème. Aujourd’hui, il est indéniable d’affirmer que l’abus des drogues génère des conséquences préjudiciables pour les sujets qui les consomment et pour les sociétés dans lesquelles ils vivent. Une collaboration, une coopération intelligente et une compréhension réciproque entre la police, le corps médical, les sociologues, les psychologues, la magistrature et les toxicomanes, eux-mêmes, peuvent contribuer, efficacement, à sauver et protéger les jeunes de la toxicomanie ou à les persuader d’y renoncer.

* Monsieur le président du comité de pilotage, quel bilan dressez-vous du programme dialogue citoyen, dans sa troi- sième année?

** Au cours du forum annuel du Programme dialogue ci- toyen, qui s’est tenu, à Braz- zaville, du 22 au 23 novembre 2007, nous avons fait le point du Programme dialogue ci- toyen qui est arrivé à sa troi- sième année. Cela nous a permis de regarder, un peu, les orientations qui ont été prises pendant le deuxième forum, si cela a été réelle- ment concrétisé. La réponse à ce sujet est oui, parce que nous avons mis l’accent sur le concret. Nos plates-formes thématiques ont beaucoup travaillé et ont sorti des ac- tions de plaidoyer. A Pointe- Noire, par exemple, la plate- forme «Santé et Assainisse- ment» a travaillé sur les pro- blèmes de la santé scolaire et une table ronde a été orga- nisée entre les acteurs de la société civile, les Ministères de la santé et de l’enseigne- ment. L’aboutissement de cette concertation a donné naissance à une équipe mix- te qui regroupe la société ci- vile et les pouvoirs publics, pour faire face au problème de la santé à l’école. C’est un des objectifs du dialogue ci- toyen, de créer les conditions de dialogue et de synergie entre la société civile et les pouvoirs publics.

Deuxième exemple: à Braz- zaville, nous avons beaucoup travaillé les plates-formes, Justice, Pauvreté et Accès à la justice. Nous avons mis sur la même table les auxiliaires de justice, quelques magis- trats et la société civile.

Au-delà de tous ces aspects liés au fonctionnement des plates-formes, il y a eu des formations, des cadres de concertation et de communi- cation entre les acteurs de la société civile, les bailleurs de fonds et les pouvoirs publics, ce que nous avons appelé les matinées institutionnelles. Il y a eu des activités d’accom- pagnement des organisa- tions de la société civile, no- tamment dans l’élaboration de leurs rapports d’activités, la tenue de leurs assemblées générales. Voilà, tout un tas d’activités que nous avons réussi à tenir au cours de cet- te année.

* Après dialogue citoyen, un nouveau programme a été lancé, le programme concer- té pluri-acteurs. Qu’est-ce que cela veut dire, pour l’année 2008?

** Vous savez que Dialogue citoyen était monté avec le C.f.s.i (Comité français pour la solidarité internationale)

avec l’appui de la coopération française. Pendant trois ans, on a bénéficié de leurs finan- cements. La Coopération française vient de mettre en place un autre outil de coopé- ration, de société civile à so- ciété civile, qui s’appelle «pro- gramme concerté pluri-ac- teurs». Il ressemble bien au programme dialogue citoyen, parce que, c’est un program- me qui met ensemble les pouvoirs publics de deux pays, le Congo et la France et tous les acteurs de la société civile. Le Congo, dans son état actuel, n’était pas éligible à ce genre de programme, parce qu’il faut avoir, dans le pays, plusieurs associations fran- çaises qui y travaillent. Il faut des relations de partenaires entre ces associations et les associations congolaises. Ce projet existe au Maroc, au Cameroun et puis ailleurs.

Chez nous, il y avait le pro-

Coopération C.f.s.i-Forum des jeunes entreprises du Congo

Après Dialogue citoyen, voici le programme concerté pluri-acteurs

Le Programme dialogue citoyen est arrivé à terme, après trois ans d’exécution. Le C.f.s.i (Comité fran- çais pour la solidarité internationale) et le F.j.e.c (Forum des jeunes entreprises du Congo) qui l’ont réalisé, avec l’appui du Ministère français des af- faires étrangères, ont lancé un nouveau projet in- titulé: P.c.p.a (Programme concerté pluri-acteurs).

Du 22 au 23 novembre 2007, il s’est tenu, au siège du Forum, une réunion du comité de pilotage sur le bilan du programme Dialogue Citoyen et le lan- cement du nouveau projet. Cette réunion a été pré- sidée par Paul Kampakol, président du comité de pilotage, entouré de Jean-Louis Vielajus, délégué général du C.f.s.i et de Lilian Laurien Barros, coor- donnateur du Programme Dialogue Citoyen (P.d.c).

Dans l’interview ci-après, Paul Kampakol nous édi- fie sur les conclusions de cette réunion.

gramme Dialogue Citoyen.

Maintenant, le Ministère des affaires étrangères, notam- ment la coopération françai- se, a pensé que les condi- tions sont réunies, sur la base de l’expérience acquise avec Dialogue citoyen. Depuis le mois de mai dernier, nous avons mis en place un comi- té d’études préalables. Ce comité a travaillé avec des consultants, et a sorti le do- cument projet que nous avons analysé avant la tenue du 3ème forum du programme dialogue citoyen. Actuelle- ment, le document doit être présenté au Ministère des affaires étrangères, en Fran-

ce, pour décision de finance- ment. Nous avons négocié pour que les financements de ses actions, sur deux ans, soient à hauteur de 200 mil- lions de francs Cfa.

Si tout va bien, nous pensons que, d’ici février 2008, on aura la réponse et le programme devrait commencer en avril 2008. La particularité de ce programme, c’est que nous pouvons avoir des capacités de financer directement les projets des organisations de la société civile. Nous ne se- rons plus, seulement, au ni- veau de la concertation, mais on va partir de l’action sur le terrain, de l’action collective jusqu’à la concertation et les propositions aux pouvoirs publics.

Propos recueillis par Philippe BANZ Paul Kampakol (au milieu) pendant l’assemblée générale.

C.h.u de Brazzaville

Don de l'ambassade de France au service d'ophtalmologie

L'ambassade de France au Congo a procédé, le 20 novem- bre 2007, à une remise, au service d'ophtalmologie du C.h.u (Centre hospitalier et universitaire) de Brazzaville, de maté- riel destiné à opérer des patients souffrant de cataractes, une maladie de l’œil conduisant à la perte de la vue.

Ce don comprend 155 implants, ainsi que du matériel chirur- gical, pour les soins pré et

post-opératoires. Le montant total du matériel fourni par l'ambassade de France s'élève à plus de 15 millions de F.

Cfa. Les médecins du C.h.u de Brazzaville sont hautement quali- fiés pour pratiquer ce type d'opérations, qui vont pouvoir reprendre, grâce à cet important don de matériel. Ce don de l'ambassade de France devrait, en effet, permettre une pre- mière campagne d'intervention, et, ensuite, grâce au recou- vrement des coûts, le réapprovisionnement régulier par le C.h.u de ce type de matériel, assurant ainsi la poursuite de l'initiative.

Colonel Raphaël Salabanzi

Referenties

GERELATEERDE DOCUMENTEN

[r]

De regievoerder neemt het initiatief voor de organisatie van de inrichting van het werkgeversservicepunt, en faciliteert deze organisatie en inrichting.. Het doel van de

De PvdA wil haar waardering uitspreken voor de voorzitter van deze commissie, die er, mede door zijn inspanningen, voor gezorgd heeft dat nu het proces, m.b.t. de cultuurnota,

ChristenUnie vraagt zich af welke eisen aan het personeel gesteld worden (inhoudelijke inbreng) en stelt daarom voor te werken met prestatiebeloning.. Zij vindt onderbouwing van

Deze gids is dus een belangrijk naslagwerk be- doeld voor iedereen: voor nieuwe leerlingen en hun ouders, maar ook voor leerlingen en hun ouders die al langer aan onze school

Op basis van het bovenstaande stellen wij het college voor bij gelegenheid van de begroting aan de raad voor te stellen de gemeentelijke bijdrage ongeclausuleerd ter beschikking

Als een leerling in geval van ziekte of herstel van een ongeval voor langere tijd niet naar school kan komen, dan wordt in overleg met de ouders bekeken hoe het onderwijs,

zorgaanbieders, is het dan niet logisch dat de provincie een soort van ‘productcatalogus’ gaat hanteren, waarin duidelijk staat vermeld welke zorg en in welke hoeveelheid de