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6ÈMES JOURNÉES DE L’ENTREPRENEURIAT

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Hebdomadaire d'informations générales, d'opinions et d'actualités. Courriel :

letelegrammeducongo@yahoo.fr, Adresse : Concession PROCOKI, Q /GB, Kinshasa/Kintambo-Tél. 085 1105 561 -Prix :

2000Fc, Année 2014, n°085, Mardi 02 Décembre

6ÈMES JOURNÉES DE L’ENTREPRENEURIAT

CHRÉTIEN

LE COMMERCE LE COMMERCE LE COMMERCE LE COMMERCE LE COMMERCE RELIGIEUX A LE RELIGIEUX A LE RELIGIEUX A LE RELIGIEUX A LE RELIGIEUX A LE VENT EN POUPE VENT EN POUPE VENT EN POUPE VENT EN POUPE VENT EN POUPE

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Voir page 4

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Les droits de l’Homme célébrés en terre

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Tour d'horizon de l'actualité Africaine

et

Internationale

○ ○ ○ ○ Voir page 8 & 12

○ ○ ○ ○ Voir page 11

Voir page 7

Province Orientale

Voir page 3

○ ○ ○ ○ Voir page 10

OFFRES D’EMPLOI

OFFRES D’EMPLOI OFFRES D’EMPLOI

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déportation ou la mutilation.

Car l’expérience traumatique bloque le temps psychique. Et bien que le temps matériel soit riche de nombreux présents, l’un d’eux acquiert désormais une valeur d’exception.

Si le temps impersonnel passe néanmoins, charriant sa masse d’émotions nouvelles et de nouvelles expériences, le changement ne concerne que le contenu du moi et non sa forme désormais figée par l’événement.

Nous continuons d’être celui qui, malgré le temps qui passe, a été blessé et nous gardons vivement cette douleur persistante ; elle n’est pas qu’un souvenir, elle est proche, elle est là, dans notre corps ; nous voyons encore la quasi-présence des coups qui l’ont lacéré, ou son inscription dans la couleur de notre peau ; celle-ci reste signifiante dans la hiérarchie dominante des valeurs.

Par Antoine Nguidjol

2 LA TRIBUNE DU TELEGRAMME

Adresse

1 Avenue de l’OUA, Con- cession PROCOKI, Q /GB,

Kinshasa/Kintambo-

Directeur Général:

Bemi Binda

Editeur Antoine Nguidjol

085 1105 561 Email

letelegrammeducongo@yahoo.fr Directeur de publication

AARON MAYELE Tél.: 0998045112 REDACTION :

ZENGA NTU DE BANZY A. MBUNGA-NA-TOKO

JOSEPH KIKUNI JOSEPH LOUNDA

JAMAL KHARDI JACQUES BOKWANGO

Correspondant à Goma ALI ASSANKA Darius

Correspondante au Cameroun Anastasie Nyobe

Photos Reporter ROLIX MILANDU MARKETING LOGISTIQUE

ET DISTRIBUTION ROMAIN MAKIESE POINTS DE VENTE DU

TÉLÉGRAMME DU CONGO : Concession Procoki,

Contact : 0812381281 - commerciaux :

0813341847 Conception et Mise

en page Joseph Lounda

0812381281

Suite en page 3

S

ouvent, nombre de projets de

développement pour l’Afrique élaborés à Paris, Londres, ou New- York, échouent, faute de se laisser guider par l’un des deux cadres à travers lequel les hommes

appréhendent leur réalité : le temps.

Pourtant, les Africains récusent ouvertement un présent jugé peu conforme à leur passé et un avenir qu’ils suspectent de n’être que la continuation d’attentes déçues, de combats perdus ; une temporalité dans laquelle rien de significatif ne se passerait pour eux en termes d’humanité ; bref, un temps réduit à la simple fluctuation mécanique des saisons sans incidence ni sur leurs attentes ni sur leurs projets. A les entendre, un grand nombre d’entre eux lisent le monde, certes à partir de ce qui leur reste de traditions et de cosmogonies, mais surtout à partir de prismes confectionnés par des événements traumatisants qui particularisent leur vision d’eux-mêmes et celle du monde dans lequel ils

vivent. Parce que ces événements, en surgissant de façon aussi soudaine que brutale, ont conféré une forme particulière à leur perception d’eux-mêmes et du monde.

Beaucoup de concepteurs de projets de développement considèrent une telle lecture comme inappropriée, parce que partiale, infondée, sectaire et génératrice de ressentiments ; bref comme une « logographie » essentiellement motivée par une économie du plaisir – cette douce musique qui rassure tant d’Africains en tenant le colon pour essentiellement responsable de leurs malheurs passés, présents et à venir. Certains d’entre eux n’hésitent pas alors à proposer en lieu et place de ces « récits infondés » l’oubli du temps passé et de la mémoire.

On peut reconnaître ici le grand paradigme historique de Thucydide, celui de l’histoire fondée sur une autopsie du présent, qui contraste avec la vaine tentative de la pensée africaine essayant de tirer du vécu lointain quelque chose d’intelligible, mais qui n’aboutit concrètement qu’à la production de mythologies incompatibles avec le développement.

Il faut souligner que Thucydide - qui considéra la recherche de l’intelligibilité du passé comme une maladie de la pensée fut aussi celui qui souligna l’échec d’une histoire réduite au présent. Car, quand vient la crise : la guerre, la stasis, la maladie, comme la peste qui s’abattit sur Athènes au Vème siècle au point d’éroder dangereusement les fondements de la vie sociale, le progrès que suggère la seule focalisation sur le présent tombe du coup en panne ; les hommes se mettent à douter de l’avenir et n’ont plus que leur passé comme repère.

Il n’est donc pas besoin d’être homme du passé pour parler du passé. Il s’agit simplement d’avoir l’esprit historien. Et la tâche essentielle de l’historien consiste à ne pas être injuste ni à l’égard du passé, ni à l’égard du présent. Mais à force d’être injuste à l’égard du passé colonial en refusant obstinément de le considérer dans ses mécanismes fondamentaux, on finit par l’être vis-à-vis du présent.

Au demeurant, il est à se demander si la construction d’un pont servant à l’acheminement de produits tropicaux vers les ports occidentaux, l’acquisition des biens manufacturés, ou l’apprentissage des savoirs

et des langues européennes suffit à justifier l’éradication forcenée des cultures africaines et la domination politique et économique permanente. Toute entreprise de domination économique, culturelle ou politique nous semble frappée du même péché originel que représentent le viol et l’asservissement d’êtres humains.

La proximité du passé

Le passé constitue pour tous les peuples ce qu’il y a de plus proche, car le temps est syncrétique. C’est un flux qui mélange les divers temps. En effet, «Tous ces temps divers sont présents, agissant et interférant dans l’être vivant et bien entendu l’homme : tout vivant porte en lui le temps de l’événement.»(E. Morin, La méthode, La nature de la nature, p. 87)

Il est donc pratiquement impossible d’oublier le passé traumatisant par une simple décision intellectuelle. Parce que l’événement valorise toujours l’instant de son émergence. Le temps continue de s’écouler sans doute, mais l’individu y vit de façon impersonnelle, à la manière d’un déporté, ou d’un blessé de guerre continuellement hanté et sollicité par le « champ pratique » d’avant la

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POLITIQUE 3

POLITIQUE POLITIQUE POLITIQUE POLITIQUE

Province Orientale

LE GOUVERNEUR BAMANISA EN GRANDE DIFFICUL LE GOUVERNEUR BAMANISA EN GRANDE DIFFICUL LE GOUVERNEUR BAMANISA EN GRANDE DIFFICUL

LE GOUVERNEUR BAMANISA EN GRANDE DIFFICUL LE GOUVERNEUR BAMANISA EN GRANDE DIFFICULTÉ TÉ TÉ TÉ TÉ APRÈS LA APRÈS LA APRÈS LA APRÈS LA APRÈS LA DÉNONCIA

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Par Joseph Lounda

A

en croire la rengaine, la Province

Orientale n’aurait pas la chance d’avoir de bons dirigeants à sa tête. Car, malgré la richesse de son sol et de son sous- sol, elle est restée la plus arriérée de toutes, avec des Toleka (taxi- vélos) en guise de transport en commun, des molekile (manioc trempé dans l’huile) en guise de pain, et des maisons en pailles en pleine centre-ville de Kisangani. Bref, à Kisangani, on vit encore à l’époque de

Cromagnon.

Une cimenterie pour ancrer la province à la

modernité ?

C a m p a g n e présidentielle de 2011, à Kisangani. Joseph Kabila, président sortant, fait une promesse à ses électeurs.

Elle concerne la relance de la construction de la Cimenterie de la Province Orientale (CIPOR). Il fait le plein des voix. La construction de la cimenterie devait créer des emplois et réduire le prix du sac du ciment qui varie entre 25$ et 30$.

Joseph Kabila tient sa promesse quelque temps plus tard ; ce qui, malheureusement, n’a pas empêché une « main noire » de bloquer la

poursuite des travaux. Voilà la raison de la motion de défiance contre le Ministre de l’Industrie, Remy Musungayi.

L’auteur de la motion, l’honorable Awenze Makiaba, un élu de Kisangani, accuse le ministre Remy Musungayi de détournement des matériels de la CIPOR et exige sa démission de l’équipe gouvernementale.

Ce dernier, loin de s’avouer vaincu, vient d’engranger le soutien de l’honorable Valentin Senga, président du Caucus des élus de la Province Orientale, qui s’est exprimé en ces termes au sujet de l’affaire : « Le Ministre Remy Musungayi n’y est pour rien ; le blocage et le détournement des matériels de la Cimenterie vient de la Province Orientale… ». Cette interventison de l’Honorable Valentin Senga a mis la poudre dans le feu, provoquant une bagarre dans l’hémicycle. Depuis

lors, l’honorable Valentin Senga est accusé, à tort ou à raison par ses détracteurs, d’avoir été

« mouillé » par le ministre Remy Musungayi.

La délation à plein tube Les dénonciations vont bon train. La preuve, un ou deux jours après l’incident de l’hémicycle, lors du journal télévisé de 20 heures de la RTNC (la télévision nationale), le Pasteur Makolo Kotambola, un des notables de la Province Orientale, invité du journal, n’a pas hésité à citer le nom du Gouverneur Jean Bamanisa Saidi comme étant le principal suspect dans cette affaire.

Pour le pasteur Makolo Kotambola, le Gouverneur Bamanisa détournerait les matériels de la Cimenterie de la Province Orientale (CIPOR) au profit de sa propre cimenterie en cours de construction au Bas- Congo. Et de se demander : « Comment un homme, qui se dit fils de la

Province Orientale, œuvrant pour le bien-être de ses administrés peut aller construire une cimenterie dans une autre province en détournant les matériels dont il est censé gérer pour ses propres fins? »

Il a suffi d’une telle sortie pour que le Gouverneur Jean Bamanisa Saidi en prenne plein la figure.

Dernièrement, le président de la FEC (Fédération des Entreprises du Congo) de la Province Orientale, Reymond Mukeni, a confirmé avoir toutes les preuves sur le vol des matériels de la CIPOR qui prennent la direction de Kampala en Ouganda sous prétexte qu’il s’agit des mitrailles, transportées par des camions qui traversent tranquillement la frontière.

Enfin, Reymond Mukeni a mis en garde la jeunesse b o y o m a i s e instrumentalisée pour adresser une pétition aux autorités nationales afin de réclamer le retrait de la gestion de la CIPOR au Gouvernement Central et la confier au Gouvernement provincial.

Pour le moment, nous avons appris par nos sources de Kisangani, une motion de défiance contre le Gouverneur Jean Bamanisa Saidi serait en cours de préparation à l’Assemblée Provinciale de la Province Orientale sur le dossier de la CIPOR. D’ici quelques jours, le Gouverneur devrait répondre à la motion. Et

selon les mêmes sources, les élus de la Province Orientale ne jurent que sur le départ du Gouverneur Jean Bamanisa, car, selon eux, c’est l’intérêt général qui prime avant tout. Une commission d’enquête des experts de l’Assemblée Provinciale de la Province Orientale serait déjà dans les installations de la cimenterie du Gouverneur Jean Bamanisa au Bas- Congo pour enquêter s’il est vrai que les matériels de la CIPOR étaient transférés dans cette société privée.

Le sort du Gouverneur Jean Bamanisa est suspendu derrière le résultat de cette enquête.

A en croire encore nos informateurs de Kisangani, l’homme à la cravate rouge de la Province Orientale aurait eu de terribles désaccords avec les membres de son gouvernement. Ces derniers l’accusent d’utiliser un système nommé

« entonnoir », pour s’assurer à lui tout seul les parts du gâteau provincial.

Et pourtant, lors de son élection à la tête de la Province, plus d’un avaient applaudi, comparant sa peau blanche à celle de Moïse Katumbi. Les Orientaux rêvaient déjà de l’exploit du Gouverneur du Katanga dans leur Province. Jean Bamanisa était l’homme qu’il fallait à la place qu’il faut. Le scandale de la CIPOR vient écorner son image de réformateur.

L

e cercle de réflexion des jeunes de la

Province Orientale vivant à Kinshasa réclame des enquêtes indépendantes pour établir des

responsabilités

concernant la question de la Cimenterie de la Province Orientale (Cipor). Dans une déclaration à la presse jeudi 27 novembre à Kinshasa, ces jeunes demandent au Procureur général de la République de faire la lumière sur la

CIPOR : CIPOR : CIPOR : CIPOR :

CIPOR : LEVER LE BL LEVER LE BL LEVER LE BL LEVER LE BL LEVER LE BLOCUS ET POURSUIVRE EN JUSTICE LES RESPONSABLES DE L OCUS ET POURSUIVRE EN JUSTICE LES RESPONSABLES DE L OCUS ET POURSUIVRE EN JUSTICE LES RESPONSABLES DE L OCUS ET POURSUIVRE EN JUSTICE LES RESPONSABLES DE L’INER OCUS ET POURSUIVRE EN JUSTICE LES RESPONSABLES DE L ’INER ’INER ’INER ’INERTIE TIE TIE TIE TIE

RO/LTC situation de la lenteur enregistrée dans la construction de cette cimenterie, dont la première pierre a été posée il y a huit ans par le chef de l’Etat, Joseph Kabila.

Aux dires du rapporteur de ce cercle de réflexion des jeunes de la Province Orientale à Kinsahasa, Emile Libonze, «il est inconcevable qu’une poignée de personnes flouent le chef de l’Etat.» Il souhaite que toutes ces personnes répondent de leurs actes devant les juridictions compétentes:«Les gens qui sont en train de faire

obstruction, de bloquer un projet aussi important, aussi salutaire, ne peuvent pas être impunis. C’est ainsi que nous demandons que les instances compétentes – et ici nous voyons le Procureur général de la République – puissent mettre en place une commission d’enquête sur le terrain crédible pour dénicher les responsables de ce blocage et permettre à ce que les travaux de la Cimenterie de la Province Orientale puisse démarrer véritablement.»

Parallèlement à la procédure judiciaire, ces jeunes appellent également les députés provinciaux de

mener «aussi une enquête indépendante crédible pouvant [permettre] à la population de la Province Orientale de savoir qui sont derrière ce blocage du démarrage effectif de cette cimenterie.»

C’est en 2006 que le président Joseph Kabila avait posé la première pierre de la construction de cette usine. Quelques mois après, son conseiller en matière d’infrastructures effectuait une visite à Kisangani pour confirmer le début de la réhabilitation du port de l’Onatra, où l’on devait décharger les matériaux de construction de la Cipor.

Rien n’est fait jusque là, au grand dame de la population locale qui continue de dépendre de la province du Bas-Congo et des pays voisins pour s’approvisionner en ciment.

Une grande partie de ce matériel a été détournée. Et au début novembre, le ministre de l’Industrie, Remy Musungayi, avait été interpellé à l’Assemblée nationale. Il avait été accusé des malversations financières dans le projet de construction de la Cipor.

Cette motion de défiance avait été finalement rejetée par les députés.

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LE

LE TELEGRAMME DU CONGO N°085 DU MARDI 02 TELEGRAMME DU CONGO N°085 DU MARDI 02 A A U MARDI 09 DECEMBRE 2014 U MARDI 09 DECEMBRE 2014

4 ECONOMIE

6ÈMES JOURNÉES DE L’ENTREPRENEURIAT CHRÉTIEN

LE COMMER LE COMMER LE COMMER

LE COMMER LE COMMERCE RELIGIEUX CE RELIGIEUX CE RELIGIEUX CE RELIGIEUX CE RELIGIEUX A LE A LE A LE A LE VENT EN POUPE A LE VENT EN POUPE VENT EN POUPE VENT EN POUPE VENT EN POUPE A A A A AU CAMER U CAMER U CAMER U CAMER U CAMEROUN OUN OUN OUN OUN

Que peut-on vendre, quand on n’a rien à vendre en Afrique ? Des mots… rien que des mots. Ça ne mange pas de pain.

Plongée dans l’univers où certains petits malins s’enrichissent en partant de zéro capital.

Par Anastasie Solange Gwem, correspondante du Télégramme

du Congo au Cameroun

D

epuis 2009, le Groupement d’Initiative Commune (GIC) ‘The lord Business’, organise sous les auspices de l’église « Rassemblement International des Champions », les Journées de l’Entrepreneuriat Chrétien (JEC). Le thème choisis pour l’édition 2014 était : ‘entreprenons’. Pour les organisateurs de ce forum qui s’est tenu du 20 au 22 novembre à l’Hôtel de Ville de Yaoundé, le but des JEC est de « Susciter au sein de la société les habitudes entrepreneuriales et une mentalité de création d’entreprise à travers une démarche éthique. C’est pour cette raison que des services axés sur la

problématique de la création des richesses, du développement personnel en vue de la réduction du chômage par un entrepreneuriat fondé sur l’éthique sont proposés à tous gratuitement, ce indépendamment de l’obédience religieuse. » Au programme, des foires, expositions, des fora et des ateliers.

Après la visite de quelques stands, Le Télégramme du Congo s’est intéressé à la manifestation de la présence religieuse au Cameroun, au-delà des chapelles.

Mieux que la presse et les bandes d’annonces télévisées, les banderoles constituent le meilleur moyen de faire connaitre un évènement au Cameroun. Celle annonçant la journée de l’entrepreneuriat chrétien a accroché les regards la semaine écoulée par son design et sa présence sur tous les axes et les grands carrefours de la ville de Yaoundé.

Cette réussite dans la présentation d’un message concis et précis, un choix judicieux de couleurs dénote un service de communication compétent. Cette impression est confirmée par la qualité des images sur les affiches à caractère religieux collés sur les murs des clôtures, sur les poteaux électriques et les panneaux publicitaires. Preuve que les églises sont devenues des entreprises géantes qui abusent des moyens et méthodes de la communication modernes pour passer leur message. Normal dans un contexte caractérisé

par la prolifération des églises.

Une simple observation des pancartes au bord de la route donne une idée de leur importance numérique. Une tentative de régulation a pourtant révélé en Avril 2014 que seule une quarantaine d’église environ, sur la pléthore que compte le pays étaient juridiquement en règle. C’est-à-dire détentrice d’une autorisation en bonne et due forme, comme l’exige la loi camerounaise.

L’explication est à chercher dans l’exploitation d’une même autorisation par plusieurs églises.

En effet, les nouvelles églises pour contourner la difficulté liée à l’obtention d’une autorisation se mettent sous le couvert d’une église déjà établie et en règle. Ainsi, on a, au quartier Biyemassi, un grand nombre d’églises récemment crées, qui affichent le même décret autorisant la création de l’église Baptiste, dont elles prétendent être la ramification. Ainsi pour le seul tronçon allant du Carrefour Obili au carrefour acacia, une route reliant le centre- ville au quartier Biyemassi, sur une distance d’environ deux kilomètres, on peut compter environ une dizaine de nouvelles églises affichant une pancarte au bord de la route. Leur dénomination aussi semble très évocatrice :

« chapelle internationale des Vainqueurs »,

« cathédrale de la gloire », « Armée victorieuse du Christ »… Ces noms donnent une idée des idéaux qui y sont professés au-delà de la foi en Dieu et en son fils bien aimé. Ces églises en effet, sont loin de penser aujourd’hui qu’il faut être pauvre matériellement pour hériter du royaume de Dieu. Profitant de la mentalité magico religieuse des camerounais, qui donne à croire que tout échec est l’œuvre des sorciers, elles usent de prophéties, révélations et séances d’exorcisme pour se faire de l’argent sur le dos des ouailles crédules. Elles prétendent permettre aux chrétiens d’accéder à la réussite et à la reconnaissance sociale. S’il est vrai que l’anathème est plus souvent jeté aux nouvelles églises dites de réveil, force est de constater que les prêtres catholiques et pasteurs des anciennes églises protestantes ne sont pas en reste. Ainsi la semaine dernière, un prêtre a convaincu une mère éplorée par le coma diabétique de sa fille qu’il fallait une séance de prière pour éloigner les ennemis responsables de la maladie. Lesquelles aux dire du même

prêtre continuaient à persécuter la malade jusque dans sa chambre d’hôpital. Le diabète ne serait qu’une manifestation clinique desdites pesanteurs diaboliques. Le déplacement du prêtre à lui seul a couté 10 000FCFA (15•), la séance de prière 5000F les frais de transport 5000F. Ainsi les prélats, quelles que soient leurs obédiences religieuses, se muent de plus en plus, en vendeur d’espoir, dans un contexte d’incertitude politique et économique.

Comme pour le confirmer, les panneaux publicitaires de la ville de Yaoundé censés vanter les produits commerciaux sont pris d’assaut par les posters géants des leaders desdites églises. Généralement, ces affiches annoncent des grands rassemblements, des croisades ou prières de délivrance menées par un pasteur, un couple de pasteurs ou un collège de pasteurs. Il est permis de remarquer l’investissement dans la présentation de l’image du pasteur qui apparait ici comme le produit à vendre. L’accent est en effet mis sur la personnalité du pasteur par une exploitation judicieuse de l’effet visuel. Le leader mis en valeur devient le réalisateur des miracles, le seul recours face aux problèmes insolubles de chômage, de célibat, de maladie incurable. Ainsi sur une prière pour une neuvaine de délivrance contre les pesanteurs de la réussite sociale et matérielle imprimée sur un papier glacé avec en toile de fond la photo du pasteur vêtu de ses plus beaux atours : on peut lire en plus du notre père et d’autres requêtes : « ce travail bien payé, il est à moi ; ce grand mariage stable, il est à moi… » A la fin de la neuvaine, il est recommandé de faire une offrande à l’église du pasteur en question. Son numéro de téléphone, l’adresse email de l’église et son plan de localisation sont fournis pour une consultation et un suivi personnalisé.

Face à une telle situation, on ne peut que louer l’organisation de ces journées de l’entrepreneuriat chrétien qui offrent aux chrétiens qui le souhaitent les notions préliminaires mais pratiques pour créer des activités lucratives.

Dommage que les prélats ne se contentent pas d’orienter les fidèles vers de tels opportunités de formation, au lieu de se faire passer pour des faiseurs de miracles.

L’écueil pour les fidèles moins avertis qui tombent sous la coupe de ces leaders

religieux, est de reporter la foi en Dieu sur leurs aptitudes intrinsèques et leur personnalité très forte, les transformant ainsi en des gourous.

On pourrait même avancer que la réclame autour du pasteur ou du couple de pasteur et l’exploitation de toutes les astuces du show biz visent ce dessein. En dehors des posters géants et des édifices qui vont d’une ancienne boutique réaménagée à des bâtiments plus luxueux protégés par les clôtures, la présence religieuse sur ces 2km, est matérialisée par cinq écoles primaires, un centre de formation professionnelle, 3 librairies religieuses, une quincaillerie, une parfumerie, un établissement de micro-finance et 2 hôpitaux. Si on y ajoute les taxis urbains appartenant aux églises ou à leurs pasteurs, on ne peut que conclure que les chrétiens sont très entreprenants. Ces établissement emploient presqu’exclusivement les membres de l’église promotrice de l’entreprise. Ceci se vérifie même quand l’entreprise appartient un membre de la congrégation qui exprime son adhésion religieuse en donnant un nom à connotation biblique tel Guiléad, Bethel, Jesus glory à son établissement. Dans les écoles quand bien même la confession religieuse est tenue sous silence, la prière est exécutée après l’hymne national. C’est dire qu’en dehors du volet spirituel et social qu’on leur connaissait jusque- là, les églises se manifestent au Cameroun par leur entrepreneuriat économique. Cette politique de conquête de l’espace économique permet aux églises de mieux asseoir leur emprise sur leurs ouailles tout en les aidant à vivre en accord avec les principes professés par la religion.

L’église se mue ainsi en un réseau qui offre un soutien spirituel et un environnement de travail qui favorise l’immersion permanente dans la spiritualité. En contrepartie l’église crée autour du fidèle un cocon qui, en entretenant la connexion spirituelle réduit la sphère de déploiement de la pensée. Pas étonnant qu’on ait l’impression que les chrétiens trop innervés dans l’activité religieuse deviennent étriqués dans leur jugement, puisque tout ce qui sort du canal religieux est désormais considéré comme dangereux, car mondain. Un monde dominé par le diable et auquel le chrétien tente de se soustraire.

Les JEC 2014 par contre ont plongé le chrétien dans le domaine très ‘mondain’ des affaires ; un vrai succès au regard de l’affluence.

S

elon l’agence de notation Moody’s, les économies africaines sont les plus exposées au ralentissement de la croissance chinoise du fait de l’accroissement de leurs liens commerciaux avec l’empire du milieu.

Le renforcement des liens entre la Chine et l’Afrique subsaharienne n’est pas sans risques pour les économies du sous-continent. C’est en substance ce que vient rappeler l’agence de notation Moody’s dans une note publiée ce mardi 25 novembre.

Si la relation entre l’empire du Milieu et les pays subsahariens fait l’objet d’une attention soutenue de la part des bailleurs de fonds, des ONG et des médias internationaux, celle-ci s’est le plus souvent concentrée sur les conséquences de l’appétit de la Chine pour les matières premières de la sous-région, les conditions d’exercice des entreprises chinoises

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LES ÉCONOMIES AFRICAINES LES ÉCONOMIES AFRICAINES LES ÉCONOMIES AFRICAINES LES ÉCONOMIES AFRICAINES

pourtant son revers rappelle Moody’s.

Ralentissement

Aussi, le PIB de la Chine n’a crû «que»

de 7,3 % au troisième semestre 2013 : une performance inférieure aux résultats enregistrés depuis la crise financière de 2008-2009 et qui fait craindre que l’empire du milieu ne rate son objectif de croissance fixé à 7,5 % cette année, ce qui serait inédit depuis la crise asiatique de 1998. Pour 2015, l’agence de notation américaine prévoit que le PIB de la Chine devrait croître de 6,5% à 7,5%.

Le ralentissement de la croissance économique de la Chine pourrait fortement affecter les pays africains ayant tissé les plus forts liens économiques avec Pékin.

Il s’agit, selon Moody’s, de la RD Congo, la République du Congo, l’Angola, la Zambie et l’Afrique du Sud en raison de l’intensité de leurs relations commerciales avec la Chine. Par ailleurs, ces deux trois derniers pays, ainsi que

le Nigeria, sont d’autant plus exposés qu’ils sont également de grands bénéficiaires des IDE chinois.

Preuve des avantages que confère un portefeuille diversifié de partenaires économiques, note Moody’s, des pays tels que l’Ouganda, le Sénégal, le Kenya et la Namibie (qui bénéficient de forts liens commerciaux interrégionaux) ainsi que le Botswana, le Ghana et le Mozambique, qui exportent 50 % à 70 % de leur production vers l’Europe, sont «moins directement vulnérables aux risques liés à la Chine».

Tout compte fait, la Chine, idéalisée depuis quelques décennies, n’apparaît donc plus comme la panacée pour les économies africaines qui seraient bien inspirées de développer leurs marchés intérieurs et de diversifier leurs ressources et leurs liens commerciaux, principalement en direction d’autres pays émergents.

sur le terrain et le contenu des accords d’investissements conclus avec Pékin.

Dans sa note, Moody’s aborde un autre versant d’une relation plus bilatérale qu’on ne l’imagine : la vulnérabilité du continent aux soubresauts de la croissance Chinoise.

Boom

Les chiffres sont éloquents : les échanges commerciaux entre la Chine et le continent africain ont atteint 200 milliards de dollars en 2013, contre 10 milliards en l’an 2000 et à peine 1 milliard en 1980. L’empire du Milieu est le premier partenaire commercial de la région devant les États-Unis.

De fait, l’appétit de la Chine pour les matières premières africaines, la multiplication des prêts concessionnels de Pékin et la forte hausse des investissements chinois dans la région ont grandement contribué au boom économique que connaissent nombre de pays de la région depuis plus de cinq ans. Chaque médaille a

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conclut que, loin d’être une quelconque mascarade comme on le prétend, le rapport de Human Right Watch est authentique et reflète la quasi-totalité de la vérité. Elle se dit même prête à fournir des éléments nouveaux et encore plus accablants pour le gouvernement congolais.

Le bras de fer a encore des lendemains meilleurs.

NATION 5

Suite en page 6

C

’est avec une vive émotion et une grande stupeur que les Congolais de l’intérieur du pays et de l’extérieur ont appris, ce mercredi 26 novembre 2014, que les Casques bleus de la MONUSCO ont été interceptés par nos services de

renseignements

militaires à GOMA. Ces soldats ressortissants de l’Ukraine exerçant les fonctions de pilotes étaient en possession d’une quantité

importante d’uniformes des FARDC et plus particulièrement ceux destinés à la garde rapprochée du Chef de l’Etat, la Garde

républicaine.

Selon le ministre de l’information Lambert Mende, les enquêtes sont en cours pour déterminer les tenants et les aboutissants de cette affaire. Pour rappel, à ce 29 novembre 2014, la force onusienne totalise 15

LE SCAND LE SCAND LE SCAND LE SCAND

LE SCANDALE DE LA « MONUSCO CONNECTION » ALE DE LA « MONUSCO CONNECTION » ALE DE LA « MONUSCO CONNECTION » ALE DE LA « MONUSCO CONNECTION » ALE DE LA « MONUSCO CONNECTION »

ans sur le sol de nos ancêtres. Elle a été déployée, on s’en souvient, le 29 novembre 1999 et, depuis lors, son mandat n’a jamais cessé d’être constamment renouvelé malgré ses déboires pour des raisons enfouies dans les tiroirs secrets du Conseil de sécurité de l’ONU.

En vérité, cet incident de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu à l’Est de la RD Congo n’est qu’une partie de la face visible de l’iceberg. Pendant une décennie et demie, la force onusienne a tissé un réseau mafieux énorme d’exploitation illégale des

ressources naturelles de la RD Congo financé par les grandes multinationales internationales des pays Occidentaux et de la Russie.

Et pour pérenniser à souhait ce commerce illégal juteux et sa présence à durée indéterminée, la Monnusco à instauré à dessein à l’Est de notre pays la situation ambiguë de « NI GUERRE NI PAI X».

Des témoignages concordants illustrent nos propos et peuvent bien édifier nos lecteurs.

Au cours de la session parlementaire en cours, du haut de la tribune de l’hémicycle, un élu de la

province Orientale revenant des vacances a affirmé que dans sa juridiction, les éléments des FARDC encadrés par ceux de la Monusco creusaient jour et nuit le diamant dont la destination échappait au contrôle du pouvoir central.

Des quantités inestimables de ces matières précieuses quittent ainsi régulièrement notre pays sans aucun obstacle au grand dam du trésor public.

Dans le Nord-Kivu, les mines de coltan sont occupées de part et d’autre par les forces régulières et les groupes armés

« incontrôlés » dont les FDLR.

Aux premiers exploitants, les Casques bleus offrent des billets verts en échange de ce produit stratégique et aux seconds, on livre des armes par l’intermédiaire des caïds transfrontaliers ou des ONG fictives sous forme d’aide humanitaire dans des caisses hermétiquement scellées. Le trafic également en vogue est celui relatif à l’achat des perroquets, des

pointes d’ivoire et des petits des animaux rares dont certains éléments de l’organisme produisent des effets thérapeutiques insoupçonnables et qui sont très prisés en Asie : le rhinocéros, l’okapi, le tigre, le zèbre, le gorille de montagne, le pangolin, le paon, …

Tous ces détails permettent de se faire une idée plus moins claire et précise sur les uniformes de nos forces armées retrouvés entre les mains des casques bleus de l’ONU.

Nous ne pouvons pas conclure sans dire un mot sur l’héritage empoisonné et, à la longue, explosif que nous léguera la Monusco à son départ, du moins si un jour elle décidera enfin de partir.

C’est le nombre effarant d’enfants bâtards qu’airaient laissé ses membres sud- américains (les Uruguayens en première ligne) dans notre pays, particulièrement dans la province de l’Equateur. Que leur répondrons-nous un jour quand ils nous interrogeront sur l’origine de leur race ? Par Joseph KIKUNI

EMBOITANT LE PAS A HUMAN RIGHT WATCH

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ans son point de presse, tenu récemment à Kinshasa, le ministre Lambert Mende a voulu prouver à la face du monde que le rapport publié par Human Right Watch était un montage grossier destiné à ternir l’image de la RD Congo et de discréditer ses

dirigeants qui ont toujours œuvré à

l’amélioration des

conditions de vie de leurs concitoyens, leur

assurant au passage la paix et la sécurité. Et pour démontrer, preuves à l’appui, que le

document sus-évoqué était un tissu de

mensonges, il a présenté à l’opinion deux

personnes en vie,

prétendument exécutées froidement lors de

l’opération Likofi de novembre 2013 à février 2014.

Bref, à en croire le ministre, il n’y avait pas eu de morts. Propos qui insupportent l’ONG congolaise « Les Amis de Nelson Mandela pour la défense des droits de l’homme » qui entend offrir un son de cloche plus réaliste à l’opinion. Elle affirme être en mesure de

donner avec exactitude le nombre de personnes tuées, leurs noms, leurs adresses et leurs familles respectives.

Elle invite par conséquent les ministres de l’intérieur, Richard Muyej, et de l’information, Lambert Mende, à mettre sur pied une commission mixte paritaire chargée de confronter les allégations des deux parties. Elle

J

ean Chrysostome Vahamwiti, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, vient de réceptionner, à Kinshasa la capitale trois bâtiments administratifs réhabilités par le Programme d’appui au développement des infrastructures rurales (PADIR) sur financement de la Banque Africaine de Développement (BAD). Il s’agit du bâtiment du Programme national Riz (PNR) dans la commune de N’Djili.

Ces bâtiment appartiennent désormais

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PRIMATURE /LTC respectivement au Secrétariat général de l’Agriculture, au bâtiment du Service national du développement rural intégré, au Secrétariat général au Développement rural et celui abritant le Cabinet du Ministre de l’Agriculture et du Développement rural.

Ces édifices sont réhabilités par le PADIR dans son volet « renforcement des capacités » qui consiste à améliorer les conditions de travail des agents et cadres du ministère. Plusieurs bâtiments de l’Etat en provinces ont été également réhabilités dans le cadre de ce programme, notamment au Bandundu avec la réhabilitation des bâtiments de l’inspection provinciale du

développement rural, de la division genre, famille et enfant et de l’Environnement, respectivement au chef-lieu de la province, à Kenge, chef-lieu du district du Kwango et dans la ville de Kikwit.

Les centres de réinsertion sociale des villes de Bandundu et de Kikwit, les bâtiments du dépôt des produits agricoles, un garage de l’atelier de menuiserie et un local pour groupe électrogène dans le territoire de Feshi et à Mushie Pentane, dans le territoire de Bagata ont été aussi réhabilités, y compris les bâtiments des ateliers mécaniques de Bukanga Lonzo et de Ngondi.

Ce programme s’est

étendu dans le Bas-Congo, PADIR a réfectionné le bâtiment de l’Inspection territoriale de Développement rural, du Genre, de la famille et de l’enfant ; le Centre de réinsertion sociale, les ateliers de transformation des aliments à Kasangulu et à Kinzau Mvuete ainsi que des bâtiments des instituts de formation professionnelle de l’Institut technique agrovétérinaire de Gombe- Matadi et l’Institut Technique agricole de Seke Banza.

Au Katanga, l’antenne PADIR à Kalemie, les bâtiments administratifs, d’un local de démonstration à Musumba dans le strict de Lualaba, des bâtiments

administratifs du Centre professionnel social de Kamina à Katuba, les bâtiments de l’Institut de formation professionnelle à Nyunzu et l’école de formation professionnelle de Mbulula ont été réfectionnés.

« Au Kasaï Occidental et oriental plusieurs édifices ont été réhabilités, notamment l’Institut Supérieur d’études agronomiques(ISEA) de Mukongo à Ngandanjika et l’Institut supérieur d’études agronomiques Omandjadi à Kole ainsi que les bâtiments administratifs du Développement rural, du genre, de la famille et enfant à Kananga », rapporte-t-on.

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6 COOPERATION

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Les droits de l’Homme célébrés en ter oits de l’Homme célébrés en ter oits de l’Homme célébrés en ter oits de l’Homme célébrés en ter oits de l’Homme célébrés en terrrrrre mar e mar e mar e mar e marocaine ocaine ocaine ocaine ocaine

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Marrakech, 30 nov. 2014 (MAP) -

S

ous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI que Dieu L’assiste, Marrakech a abrité du 27 au 30 novembre à Marrakech, la 2ème édition du Forum mondial des droits de l’Homme (FMDH). Cette manifestation de dimension internationale, a vu la participation de quelque 5.000 personnes de 94 nations, dont les grands noms de la scène internationale, des prix Nobel de la Paix, des responsables d’organismes onusiens, des chefs de gouvernements, des ministres, des représentants d’ONGS, des universitaires de renom, des militants des droits de l’Homme à l’échelle mondiale, des médias internationaux, et des personnalités

emblématiques dans les domaines économique, culturel et humanitaire.

La première édition de ces assises mondiales des Droits de l’Homme a été organisée avec un vif succès, au Brésil au mois de décembre 2013. Ce premier forum intervenait alors vingt ans après la Conférence mondiale de Vienne sur les droits de l’Homme de 1993.

Entretemps, les valeurs des droits de l’Homme ont connu un mouvement d’universalisation continu et sont devenues une variable centrale des relations internationales, alors que de nouveaux traités venaient renforcer le droit international des droits de l’Homme.

Durant cette même période, soulignent les organisateurs, le système des Nations unies en matière de protection des droits fondamentaux s’est significativement renforcé et s’est renouvelé, notamment à travers la création du Conseil des droits de l’Homme, l’adoption de l’Examen périodique universel, la désignation de vingt-neuf titulaires au titre des procédures spéciales, l’entrée en vigueur de neuf instruments internationaux (deux conventions internationales et sept protocoles facultatifs).

Depuis Vienne, de nouvelles instances régionales de promotion et de protection des droits de l’Homme ont vu le jour, alors que les institutions nationales des droits de l’Homme, alors balbutiantes, se sont affirmées comme des acteurs dynamiques et au rôle de plus en plus important.

En même temps, de multiples organisations non gouvernementales

de présenter de nouvelles initiatives qui visent le perfectionnement des dispositifs de promotion des droits de l’enfant.

Ce rendez-vous phare de l’agenda international est d’autant plus important qu’il s’est tenu à la veille de grandes échéances planétaires à savoir la Conférence Paris Climat 2015, le programme onusien de développement post-2015 et le Programme d’action (Beijing+20) relatif à la parité et des droits des femmes.

La 2ème édition du FMDH : un choix propulsé par les grandes

réalisations accomplies par le Maroc en matière des droits de

l’Homme

Confier l’organisation d’un événement de taille au Maroc, après une 1ère édition en Amérique Latine plus précisément au Brésil, n’est aucunement fruit du hasard. Il s’agit, en fait, d’un choix bien réfléchi et propulsé par les grandes réalisations accomplies par le Maroc en matière des droits de l’Homme, de démocratie et des libertés fondamentales, à même de faire du Royaume ‘une référence’’ non seulement à l’échelon régional mais aussi, sur les plans continental et international.

C’est dire que le Maroc, sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI, ne cesse de s’engager ces dernières années, dans un vaste chantier de réformes

‘audacieuses’’, ‘inédites’’ et

‘profondes’’ ayant touchées différents secteurs y compris, celui des droits humains. La finalité est donc de garantir à tous les Marocains une vie digne, où développement économique et respect des libertés et des droits font bon ménage en faveur de l’épanouissement de l’individu.

Ce chemin emprunté par le Royaume, à travers une panoplie de mesures et d’actions, dont la mise en place du chantier de la régionalisation avancée ou encore, l’adoption d’une nouvelle Constitution en 2011, a non seulement permis au Maroc de conserver sa place de choix en tant que havre de paix et de stabilité dans la région dans un contexte mondial mouvementé, mais également de se hisser au rang des grandes démocraties de par le monde.

A ce stade, il convient de signaler que le choix du Maroc pour la consolidation de son édifice démocratique, notamment avec le lancement du processus de

réconciliation nationale, tel que confié à l’Instance Equité et Réconciliation (IER) dans le but de tourner définitivement la page des violations des droits de l’Homme et la mise en place d’un Conseil Consultatif des Droits de l’Homme devenu par la suite, le Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH) et le renforcement de sa présence à l’échelon national, sont des exemples révélateurs parmi d’autres.

Parmi les autres mesures avant-gardistes vivement applaudies par la communauté internationale, figure la réforme au Maroc de la justice militaire, à travers l’abrogation des poursuites de civils devant des juridictions militaires, ou encore la nouvelle politique migratoire lancée par le Souverain et qui a eu le mérite de permettre la régularisation de la situation d’immigrés notamment en provenance de l’Afrique.

C’est dire que l’ensemble de ces acquis parmi d’autres en matière de respect et de protection des droits de l’Homme, émanent de la sagesse et de la clairvoyance de SM le Roi Mohammed VI, et de l’approche longtemps prônée par le Maroc dans le cadre de son projet sociétal, favorisant la participation, le dialogue serein et la concertation entre les différentes composantes de la société marocaine. Une démarche qui a permis au Maroc de vivre ‘une transition en velours’’ dans le cadre du printemps arabe et de constituer

‘une spécificité’’ dans le monde arabe.

S’agissant d’une première pour le continent africain, ce Forum illustre, de même, l’engagement permanant du Royaume en faveur de la consécration et de la promotion des valeurs des droits de l’Homme. Il s’agit là clairement d’une reconnaissance des efforts tous azimuts menés par le Maroc pour favoriser le développement de la culture démocratique, de pluralisme et d’égalité, à la faveur notamment d’une Constitution novatrice, laquelle a conféré une dimension profonde aux droits humains, en l’occurrence économiques et sociaux.

S’affirmant comme modèle en matière d’interaction avec les mécanismes onusiens des droits de Homme, le Maroc, initiateur de nombreuses réalisations distinguées sur les plans législatif, institutionnel et pratique, est en droit d’être fier d’abriter le 2e forum mondial des droits de l’Homme, un événement international phare qui traduit la volonté et l’ambition du Royaume de contribuer activement aux actions internationales dans le domaine des droits de l’Homme.

nationales, régionales ou internationales, de plus en plus professionnelles et spécialisées, ont émergé et sont devenues des acteurs incontournables, faisant entendre la voix des sociétés et interpellant les Etats quant au respect de leurs engagements internationaux.

En vingt ans aussi, de nouvelles problématiques, hier inconnues, ont émergé et interpellent la conscience mondiale alors que la contestation de l’universalisme s’est diversifiée et s’est amplifiée.

C’est dans le prolongement de cette dynamique, qu’intervient la deuxième édition du FMDH à Marrakech avec des forums thématiques de grande actualité, dont la préparation et le déroulement ont été assurés par des réseaux d’acteurs de la société civile, des institutions nationales des droits de l’Homme et des équipes académiques.

Ainsi et après le Brésil, c’est le Maroc, pays stable, ouvert et promis à un avenir prospère, qui prend, cette année, le relais, fort en cela d’un long processus inclusif couplé à une approche globale des droits de l’Homme, qui associe les institutions nationales et internationales.

Pour relever le défi de l’organisation de cet événement d’envergure, le Maroc a, dès sa désignation en tant que deuxième pays hôte du FMDH, mis en place un Comité Scientifique International composé d’un large panel d’experts nationaux et internationaux.

Ce comité a élaboré un programme à même d’embrasser tout le spectre des problématiques liées à la question des droits de l’Homme, qui prennent aujourd’hui une nouvelle dimension, dictée par les évolutions sociales, économiques, technologiques, industrielles et scientifiques.

Qui plus est, un large programme de consultation a permis de mobiliser l’ensemble des acteurs nationaux et débouché sur la tenue

de deux séminaires nationaux de préparation avec la société civile et une multitude de rencontres bilatérales ayant réuni près de 300 réseaux associatifs marocains. Par ailleurs, les 13 commissions régionales du CNDH sont, à leur tour, mobilisées et s’évertuent à animer des rencontres d’information régionales.

Ainsi, entre les séances d’ouverture et de clôture, près de 200 espaces de discussion, de rencontre et de formation ont été programmés, des forums thématiques organisés conjointement par des ONG marocaines et internationales, des ateliers de formation, des événements spéciaux à l’initiative des institutions marocaines en présence de leurs homologues internationaux, des activités internes et des activités autogérées.

Cette deuxième édition du Forum mondial des droits de l’Homme a mis au centre des débats la question de l’égalité de sexes et de la parité avec 12 forums dédiés aux femmes.

Les droits des jeunes, des enfants, des migrants et des personnes en situation de handicap ont été également au cœur des débats, avec plus de 50 activités et une action de sensibilisation sur les droits de l’Homme qui a été programmée dans toutes les écoles du Royaume, le 27 novembre, à la même heure et dans toutes les écoles et classes du pays.

L’édition d’un timbre spécial Forum mondial par Barid Al Maghrib, une exposition philatélique, la célébration d’une journée spéciale Palestine, le 29 novembre, pour commémorer la journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien et la programmation d’une grande exposition internationale d’arts plastiques ont été également au menu.

Cet évènement de grande envergure, qui coïncide avec la célébration du 25ème anniversaire de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant, a également été l’occasion

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FAITS DIVERS 7

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Par Anastasie Solange Gwem, correspondante du

Télégramme du Congo au Cameroun

L

’élection à la fécafoot a connu bien des

soubresauts la semaine dernière. On se serait cru sur un stade de foot. Sauf qu’au lieu de 2 équipes, il y’en a plusieurs, dont l’objectif est le contrôle de la fédération

Camerounaise de Football. Les protagonistes de ce match sont : la FIFA ; le

Gouvernement camerounais ; le comité de normalisation ; le comité olympique et, depuis le 20 novembre, les cinq

candidats recalés. L’opinion publique et au premier rang les médias, jouent le rôle de

spectateurs et d’arbitres, sans avoir le pouvoir de donner des cartons rouges.

La semaine a démarré avec la publication d’une lettre, signée par le Secrétaire Général de la Fifa, M.

Jérôme Vackle, qui notifie son soutien au comité de normalisation de la fecafoot. La lettre s’insurge contre la procédure ayant abouti à

l’invalidation des nouveaux statuts de la Fecafoot par de la Chambre de conciliation et d’arbitrage du Comité National olympique et sportif du Cameroun. On peut en effet y lire : « Nous nous étonnons des sentences unilatérales de la Chambre de conciliation et d’arbitrage du Comité national olympique et sportif du Cameroun alors même que les principes d’arbitrage supposent un accord préalable des parties impliquées, ce qui ne semble pas avoir été le cas de la Fécafoot en l’espèce».

Rappelant le principe de non- ingérence qui devrait caractériser la gestion des associations membres, la FIFA, par la voix de son Secrétaire Général, se déclare également prêt à travailler avec l’équipe issue des consultations du 29 Novembre. Encourageant explicitement, le comité de normalisation à poursuivre la procédure électorale en cours.

Il est pourtant loisible de rappeler qu’après le rejet de 5 des 6 candidatures en lice, une seule liste restait soumise au vote.

Devant la pression médiatique menée autour de cette situation et

des appels à manifester lancés par certains candidats recalés, le comité de normalisation a finalement décidé, le 22 novembre, d’offrir une nouvelle chance aux candidats pour compléter les pièces manquantes dans leurs dossiers. Pour autant, aucun changement n’est envisagé en ce qui concerne la date de l’élection.

Une main tendue dédaignée par les candidats, qui ont eu à s’en expliquer lors d’une conférence de presse donnée le 25 Novembre.

Une rencontre avec le président de normalisation, leur a par ailleurs, permis de lui remettre un mémorandum dénonçant la gestion actuelle de la fédération.

Entretemps, la Fecafoot, par un communiqué rendu public le 26 novembre, annonce que l’un des cinq candidats recalés a complété son dossier. On découvrira par la suite qu’il s’agit Madame Brigitte Mebande en l’occurrence. Sa candidature n’a pas été validée pour autant. Le même jour, la FIFA recevait une commission ministérielle ayant pour but d’influencer la ligne de conduite actuelle du comité de normalisation

qui joue le rôle de commission électorale. Cette délégation était conduite par les Ministres de Sports Adoum Garoua et celui du Travail, M. Grégoire Owona, par ailleurs Vice-Président du Comité National Olympique et sportif.

Prenant en compte ce climat pour le moins tendu, et la démarche de la délégation camerounaise, le comité d’urgence de la FIFA, a décidé le 28 novembre, soit à la veille des échéances, de prolonger le mandat du comité de normalisation de trois mois et de reporter la date des élections au plus tard le 28 février 2015. La procédure électorale doit cependant continuer à son stade actuel : avec les mêmes délégués ; seules les cinq listes des candidats enregistrées seront considérés.

C’est une seconde chance donnée aux candidats dont les listes avaient été invalidées.

Le véritable juge et parti vient donc de siffler la fin de la seconde manche ! Comme par magie, les équipes alignées sont rentrées dans les vestiaires. Espérons que le match sera moins brutal au cours de cette prolongation.

OFFRES D’EMPLOI

La Direction de FBNBank DRC S.A. (Ex Banque Internationale de Crédit) porte à la connaissance du public qu’elle recrute, au poste de Délégué commercial PME (Retail), pour ses nouvelles agences de Kananga et Mbuji-Mayi.

Placés sous la responsabilité directe du Business Manager, ces agents auront pour tâches principales :

Acquérir de nouveaux clients ;

Gérer les clients existants de la Banque : Suivre le portefeuille de clients existants : Parfaitement connaître les clients les plus importants de son portefeuille (rédaction des

« fiches d’identification clientèle ») ;

Vérifier quotidiennement les transactions de ces clients ;

S’assurer de la parfaite exécution des opérations de ces clients.

Assurer une couverture optimale du secteur d’activité dont il a la responsabilité ;

Promouvoir les produits de la Banque (change, BTR, cartes, DAT…) ;

Traiter les demandes de crédit ; Faire le monitoring des crédits octroyés ; Gérer les cas de recouvrement.

I. INDICATEURS CLES DE PERFORMANCE Croissance des revenus ;

Volume de transaction des clients (Flux créditeurs) ;

Qualité du portefeuille de crédit.

II. QUALIFICATIONS REQUISES FORMATION

Niveau Minimal : Licence universitaire.

FBNBank DRC S.A: Délégué commercial PME

Maîtrise des logiciels Microsoft Word & Excel.

La connaissance de l’anglais serait un atout.

EXPERIENCE

Expérience Minimale : Deux années en Banque.

III. CONNAISSANCES ET COMPETENCES REQUISES

CONNAISSANCES Crédits

Transactions bancaires

Environnement économique (connaissances législation bancaire, taxes, etc.)

Connaissances comptables et financières Connaissance des risques (opérationnels et crédits)

COMPETENCES

Maîtrise de tous les produits et tarifs de la Banque ;

Bonne maîtrise de l’outil informatique (Outlook, Word, Delta, Excel, Photo-Signature) ; Bonnes qualités d’expression, orale et écrite ; Sens du résultat, volonté de dépasser les objectifs fixés ;

Maîtrise de l’analyse crédit ;

Maîtrise du circuit des opérations bancaires (y compris, au niveau comptable) ;

Si possible, connaissance de l’anglais ; Intégrité et conscience professionnelle ; Respect absolu de la confidentialité bancaire.

Si vous êtes intéressés, prière d’envoyer un email à dkazadi2@bic.cd oufmokelo@bic.cd en y joignant un CV et une lettre de motivation tout en précisant le lieu d’affectation souhaité.

Votre candidature doit être envoyée au plus tard le Mardi 02 Décembre 2014 à 15 Heures 00’.

REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO PROJET DE TRANSPORT MULTIMODAL

« PTM »

CELLULE D’EXECUTION DU PROJET DE TRANSPORT MULTIMODAL « CEPTM » Don IDA H-5950-DRC

RECRUTEMENT DU RESPONSABLE DE PASSATION DES MARCHES DE LA CEPTM/

UPK

Appel à Manifestations d’Intérêt

AMI N° 287/PTM/CEPTM – UPK/C/LDWM/PM/

CB/2014

Date de publication : 29 novembre 2014 Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo a reçu un don de l’Association internationale de développement (IDA), et a l’intention d’utiliser une partie du montant de ce don pour effectuer les paiements au titre du contrat de services de Responsable de Passation des Marchés de l’Unité de Projet basée à Kinshasa.

Les services de consultant (« Services ») comprennent notamment la réalisation des tâches ci-après :

Assurer l’élaboration et la validation des plans de Passation des Marchés ;

Guider l’Assistant en Passation des Marchés dans la mise à jour des plans de Passation des Marchés liés aux différentes activités du PTM ; Assurer la préparation conforme des documents d’appel d’offre (DAO) et des avis d’appel d’offre ; Assurer la publication et la diffusion conforme des avis d’appel d’offre ainsi que la transmission des lettres d’invitation des candidats soumissionnaires potentiels ;

Assurer le contrôle et suivi des échanges de courrier et d’informations avec les soumissionnaires ;

Assurer l’organisation et déroulement conforme des séances d’ouverture des plis ; et participer aux séances de l’ouverture des plis, aux commissions d’Analyse et des Marchés ; Contrôler et soumettre à l’approbation du coordonnateur les compositions des Commissions des Marchés et d’Analyse des propositions et offres ;

Contrôler et soumettre à l’approbation du Coordonnateur les rapports d’ouverture des plis

CEPTM : RESPONSABLE DE PASSATION DES MARCHES

et ceux d’Analyse des propositions et offres ; Assurer le respect des procédures de Passation des marchés et à ce titre valider et soumettre à l’approbation du Coordonnateur les rapports de la Commission d’Analyse des offres et ceux de la Commission des Marchés ;

Veiller et prendre les dispositions nécessaires pour l’exécution des décisions de la Commission des Marchés ;

Contrôler et soumettre à l’approbation du Coordonnateur les contrats d’exécution des marchés et les lettres d’attribution des marchés aux soumissionnaires (remboursement des garanties de soumission) ;

Assurer et coordonner la préparation des rapports périodiques en passation des marchés des activités de PTM ;

Assurer e coordonner la préparation et la tenue des mercuriales et des répertoires des entreprises, des fournisseurs, des bureaux d’études et des consultants, tant nationaux qu’internationaux, susceptibles de fournir les biens et des services dans le cadre des activités du PTM ;

Superviser et coordonner la préparation des rapports périodiques liés à la passation des marchés ;

Exécuter toute autre tâche instruite par la hiérarchie, au regard de ses compétences ; Collaborer étroitement avec les experts externes en passation des Marchés recrutés dans le cadre du PTM pour l’audit des activités de Passation de marchés de la RVA, l’ONATRA et la SNCC.

La Cellule d’Exécution du Projet de Transport Multimodal, CEPTM, invite les consultants individuels admissibles à manifester leur intérêt à fournir les services décrits ci-dessus. Les Consultants intéressés doivent fournir les informations démontrant qu’ils possèdent les qualifications requises et une expérience pertinente pour l’exécution des Services : Avoir un diplôme (Bac+5) d’une université reconnue ;

Avoir une formation additionnelle en Passation des marchés ;

Justifier d’une expérience professionnelle de dix (10) ans dont cinq (5) en passation des marchés

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Referenties

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