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13/11/12/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE MARDI (CongoForum)

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13/11/12/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE MARDI (CongoForum)

La déclaration du projet de budget de l’année 2013 est finalement recevable. Mais la discussion sur le budget 2013 devant l'Assemblée nationale a tourné à la dénonciation des pratiques gouvernementales et obligé le Premier ministre Augustin Matata Ponyo à répliquer. Ce qui semblait une partie de « bras de fer » Gouvernement /Présidence au sujet du Bceco s’achève sur la constatation qu’il s’agissait d’un « malentendu » ( ???).

L’opposition à toute idée ou projet de balkanisation de la Rdc tient une place de choix dans les journaux congolais parus ce jour.

Budget

Lourd de près de 7.000 milliards de francs congolais (5,9 milliards d'euros), il comporte un déficit de plus de 100 milliards (85 millions d'euros) selon des éléments publiés dans la presse. Dès le début de la discussion en réunion plénière, lundi dernier, le chef du gouvernement, dont l'action est pourtant saluée par la communauté internationale, a été mis en difficulté car il n'avait pas rendu les comptes 2011. La majorité, théoriquement acquise au gouvernement, a vacillé jusqu'à ce que le président de l'Assemblée, Aubin Minaku, affirme que la reddition des comptes pouvait suivre et non précéder l'étude du futur budget.

Dans le contexte politique congolais, une objection de pure forme comme cette affaire de reddition de comptes peut très bien être un coup de semonce manifestant un mécontentement plus profond. Le fait que le budget, déclaré recevable par un vote à mains levées, a été finalement transmis à la commission des finances accrédite un peu cette idée du « coup de semonce ».

Toujours est-il que ce mécontentement existe et que le gouvernement a été secoué. Là où les Romains s’empoignent, c’est quant à savoir pourquoi, et surtout quelle en est la raison principale, car les raisons sont connues et ne s’excluent pas mutuellement.

Au début du mois le parti au pouvoir a connu une défaite cuisante dans deux élections de gouverneurs où ses candidats ont été nettement battus par des partisans de la majorité qui s'étaient présentés en "indépendants", faute d'avoir été adoubés. Les nombreuses composantes de la MP, coalition très composite que ne lie que le fait d’avoir consenti au maintien par la fraude de JKK au pouvoir, supportent visiblement mal les consignes de vote strictes venant de l’entourage présidentiel.

La MP et la Présidence ont subi une seconde défaite au début de la session parlementaire, avec le refus d’accepter les députés du Masisi (voir ci-dessous).

La grogne des députés pourrait aussi être liée au au refus du gouvernement d'augmenter leur salaires. Payés 4.250 dollars (3.350 euros) par mois, ils voulaient rejoindre les sénateurs payés plus de 10.000 USD (7.850 euros). A l'ouverture de la session, la majorité présidentielle a présentée une motion en ce sens qui a été rejetée par le bureau.

On ne peut exclure qu’un certain nombre de députés aient agi en « politiciens professionnels », et soient venus bien décidés à faire un discours sévère et retentissant qui prouverait à leurs mandants qu’ils défendent leurs intérêts, mais non moins décidés à voter in fine le budget qu’ils auront critiqué.

Mais la nostalgie d’un Etat qui fonctionnerait, c’est-à-dire fournirait des services aux citoyens, se manifeste aussi en termes d’impératifs politiques. Selon le discours public congolais, il y a quatre signes qui devraient indiquer la renaissance de l’Etat :

- L’augmentation du budget : chaque année, l’Etat congolais doit être plus riche, le budget voté par le parlement doit être en constante augmentation.

- Le paiement des salaires : les fonctionnaires et militaires devraient recevoir régulièrement leurs salaires ainsi que leurs arriérés qui s’élèvent à plusieurs années. Cet espoir de recevoir plusieurs années de traitement maintient à leur bureau des fonctionnaires qui ont depuis longtemps atteint l’âge de la retraite et n’ont de toute façon pas de pension. Pendant tous ces débats une délégation des

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fonctionnaires congolais est restée devant le Palais du peuple, le siège de l'Assemblée, pour rappeler que l'accord établissant notamment l'échelle des salaires mensuels de la fonction publique entre 159.000 FC (134 euros) et 1.590.000 FC (1.340 euros) n'était pas appliqué. Ce lundi, le Premier ministre a expliqué aux députés que la masse salariale des fonctionnaires était passée de 12,5 milliards de francs congolais (10 millions d'euros) en 2001 à 891,5 milliards (700 millions d'euros) en 2012 et que le nombre de fonctionnaires était passé pendant la même période de 389.000 à 712.000.

- Une politique de grands travaux : les infrastructures devraient être reconstruites et une politique de grands travaux se matérialiserait sur l’ensemble du territoire national, refaisant de l’Etat le bâtisseur de la nation qu’il a été par le passé. Les députés ont défilé tour à tour pour énumérer les ponts qui sont sur le point de s'écrouler, les routes qui se dégradent dans l'arrière pays, les lignes à haute tension en attente d'installation et les campagnes de vaccinations qui ne sont faites que par les organisations internationales. Ils se sont aussi inquiétés de la répartition des ressources attribuées aux provinces: sur les 11 provinces, le Katanga (sud-est), d'où est originaire le président Joseph Kabila, Kinshasa et le Bas-Congo (ouest), sont favorisés sans raison apparente, selon eux.

- La fin des groupes armés : les groupes armés qui font régner l’insécurité à l’Est de la RDC depuis les années 90 devraient être neutralisés. En d’autres mots, avec une police et une armée efficaces, « l’autorité de l’Etat » serait restaurée dans l’Est de la RDC et la MONUSCO et le cortège des ONG internationales qui l’accompagnent n’auraient plus de raison d’être et quitteraient la RDC. Cela a nettement joué dans “l’affaire du Masisi”

Dans la politique telle qu’elle est rêvée par la psyché congolaise, ces quatre développements marqueraient sans conteste le retour de l’Etat et de ses bienfaits essentiels: le développement, la sécurité et la souveraineté. Pour l’heure,on en est loin.

Mardi dernier, lors de l'examen du budget, le député Jean Claude Vuemba Luzemba, du Mouvement du peuple congolais pour la République (opposition) , a mis les pieds dans le plat. "Comment voulez vous moderniser le pays avec un budget si modeste?" a-t-il demandé. Soutenu par plusieurs autres députés, il s'est également interrogé sur les recettes pétrolières, rappelant qu'en 2009 un accord de partage de production avait été signé avec l'Angola qui prévoyait 600 millions de dollars de recettes. Officiellement, cet accord aurait rapporté 9 millions de barils en 2012. Aucune prévision pour 2013 n'a pu être obtenue. D'autres revenus pétroliers n'apparaissent pas non plus, a précisé le député.

Seul CongoNews insiste sur l’affaire des députés mal élus du Masisi avec ce titre “Makila retourne la majorité contre Joseph Kabila »

« Le jour où la majorité bascula. Même Aubin Minaku lui-même en a été surpris. Le président de l’Assemblée avait inscrit naturellement la validation de sept députés élus de Masisi à l’ordre du jour de la plénière du samedi 10 novembre. Les récipiendaires eux- mêmes étaient là dans la salle de congrès du Palais du peuple accompagnés de leurs familles et proches qui attendaient de leur faire la fête, une fois la manifestation terminée. C’était sans compter avec José Makila Sumanda. L’élu de Gemena a sorti une motion incidentielle de sa poche qui a changé soudainement le cours des événements. Il a demandé de surseoir à la validation pour «obtenir beaucoup plus d’éléments devant nous permettre de nous prononcer en âme et conscience face aux divers enjeux géostratégiques qui concourent à la perte de no¬tre identité nationale...». Il ne s’est pas trouvé un seul kamikaze de la majorité pour aller à l’encontre de cette demande. Bien au contraire, les députés de la majorité qui sont montés à la tribune y sont allés pour abonder dans le même sens.

Et Minaku n’avait plus d’autre choix que de soumettre la question au vote. Une quasi unanimité s’est dégagée en faveur de la motion. Une unanimité qui a réuni majori¬té et opposition. Contre qui? Joseph Kabila et sa politique à l’Est du pays pour quicon¬que comprend l’enjeu de la question. En fait, les sept élus viennent d’une circonscription

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électorale réputée fief des différents mouvements rebelles pro-rwandais. Ici la majorité est constituée des Hunde.

Contre toute attente, ce sont les candidats d’expression kinyarwanda qui ont raflé la majorité de sièges. Ngoy Mulunda s’était déjà réservé de publier les résultats de Masisi.

La Cour suprême de justice l’y a contraint plutôt d’aller dans la voie d’organiser de nouvelles élections. Des sources rapportent que des pressions ont été exercées de partout quand avant que la haute cour de proclamer les résultats de Masisi. Elle a fini par le faire au grand dam des populations qui ne le sont pas expliquées le moins du monde.

Et voilà que les députés ont tranché. Pour la première fois dans l’histoire parlementaire de la RD-Congo, les députés ont refusé d’accepter d’autres députés pourtant revêtus de la caution de la Cour suprême de justice.

C’est un tout désaveu contre cette politique qui consiste à négocier avec le CNDP ou le M-23 sans à l’insu de l’opinion et des autres institutions de la République.

A tout prendre, cette question risque de ne pas trouver de réponse tant qu’il n’y aura pas une solution globale à la crise de l’Est, notamment sur le sort à réserver au M-23 rebaptisé ARC -Armée révolutionnaire du Congo.

Au delà, les lignes ont bougé à l’Assemblée nationale même si des analystes ne voient pas la majorité changer carrément de camp. A Kabila d’en tirer les leçons comme de ses revers à Matadi et à Kisangani ».

Dans l’ensemble, la presse kinoise prend acte, sans plus, de ce que la déclaration du budget pour l’année 2013 a été déclarée recevable par l’Assemblée nationale.

Le Phare titre « Matata passe sans casse ».

Ainsi, constate ce journal, en dépit de la controverse soulevée par les chiffres alignés par le chef du gouvernement, notamment en ce qui concerne le financement des grands travaux en provinces, la lutte contre les inégalités sociales, le déséquilibre craint entre les recettes et les dépenses, Matata Ponyo est passé sans casse.

L’Avenir titre « Déclaré recevable à l’Assemblée nationale, le budget 2013 envoyé à l’Ecofin ».

Le Premier ministre et chef du Gouvernement Augustin Matata Ponyo, a répondu lundi aux préoccupations soulevées par es élus du peuple quant au projet de loi des finances publiques pour l’exercice 2013, explique ce journal.

L’Objectif titre « Matata réussit son test . Mention satisfaction au chef du gouvernement». Il soutient : « C’est en quelque sorte la sanction accordée au Premier ministre au terme du périlleux exercice auquel, il s’est adonné lundi, devant la plénière de l’Assemblé nationale ».

(L’exercice était-il périlleux ? Cela reste à démontrer. L’on a beaucoup épilogué sur le fait que les élections des gouverneurs, les débats sur le budget avaient mis en évidence le caractère inconsistant d’une Majorité composite liée par la seule « Loi de l’Entrecôte ».

Mais ces mêmes épisodes ont aussi mis en évidence que, si l’on n’accepte pas les directives aux allures de diktats à appliquer le petit doigt sur la couture du pantalon, on a aussi soin, quand on secoue le vaisselier, de ne pas faire tomber les assiettes. Les gouverneurs ne seront pas les MP préférés de Kin, mas ils seront MP, et l’on a secoué Matata sans le faire tomber. La « Loi de l’Entrecôte » l’a donc finalement emporté. NdlR)

Bceco

Parallèlement au vote du budget où on a eu soin, de secouer le vaisselier, mais de ne pas faire tomber les assiettes, une autre affaire se termine comme « une tempête dans un verre d’eau ». Il s’agit de « l’affaire Bceco ».

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La Prospérité l’annonce à la Une avec ce titre: « Beya Siku- Matata Ponyo : finie la guerre ! » « Désormais, des flèches mouchetées ont cédé la place à des chaudes accolades, en présence de témoins. Beya Siku, Gustave de son petit nom et, Augustin Matata Ponyo, respectivement, Directeur de Cabinet du Président de la République et Premier Ministre, ont, de façon définitive, enterré ce que d’aucuns considéraient déjà comme étant ‘’la hache de guerre’’ dont les effets pervers auraient dû, même dans un laps de temps, générer une crise institutionnelle inutile au sommet de l’Etat », écrit La Prospérité.

Ce quotidien indique que les deux hommes ont aplani les divergences autour de ‘’l’affaire Bceco’’, née d’une petite confusion sur la portée du communiqué de presse diffusé, la semaine dernière, par la Présidence de la République, en rapport avec les avis de recrutement des Consultants pour les audits ainsi que sur la problématique de la gestion des marchés publics.

Matata Ponyo et Beya Siku se sont accordés pour que « le Bceco, la DGMP et/ou l’ARMP puissent agir conformément aux textes de lois régissant chacune de ces structures, dans l’intérêt supérieur de la nation », poursuit La Prospérité.

Le Potentiel commente pour sa part « La nervosité qui a semblé s’élever autour de l’affaire des initiatives de recrutement et de passation des marchés par le BCECO, et qui a connu un coup d’arrêt à la suite d’une lettre du Dircab du chef de l’Etat, a connu un happy end le week-end ».

Les idées et les opinions se sont certes entrechoquées, mais le pire a été évité. Sans tarder, les deux fils, issus de la même famille politique, ont trouvé utile et urgent de tout régler à l’amiable, affirme le journal.

Forum des As rappelle que le communiqué du Palais de la Nation soulignait que les avis d’appel d’offres du Bceco n’étaient pas conformes aux statuts de cette agence spécialisée et aux prescrits de la loi sur les marchés publics. « Les initiés ont vite compris que la Présidence en appelait à une ligne de démarcation nette entre le Bceco et la Direction générale des marchés publics qui est censée centraliser toute activité et toute opération en la matière », croit savoir ce quotidien.

Au regard des missions assignées aux deux structures, la frontière paraît ténue, poursuit le journal. Heureusement que les deux personnalités se sont accordées sur la question et la ligne à tenir. « De bon augure. Car, au moment où la RDC poursuit sa normalisation, un conflit d’interprétation des textes au sommet de l’Etat aurait fait mauvais effet.

Surtout à propos des structures par lesquelles passent les partenaires extérieurs pour financer des projets de développement », conclut Forum des As.

En effet, le Bceco est une agence d’exécution née de la volonté commune du Gouvernement congolais et de la Banque mondiale servant de courroie de transmission entre l’appui financier international et les programmes du Gouvernement exécutés en faveur des populations, des entreprises publiques, et de l’administration publique.

Un happy End autour d’un malentendu ? C’est ce que donnent à entendre respectivement Forum des As , la Prospérité et Le Potentiel avec leurs titres « Beya Siku – Matata le courant passe. Affaire Bceco, Baya siku- Matata Ponyo : finie la guerre », pour parler de l’harmonisation de vues opérée hier lundi au palais de la nation à Kinshasa entre le directeur de cabinet de la présidence de la République et le premier ministre au sujet de la structure la mieux indiquée pour organiser la passation des marchés publics au pays. Hier donc les deux hommes se sont rencontrés et ont convenu de respecter la loi en la matière. Tout serait donc pour le mieux dans le meilleur des mondes ? Voire !

Le 6 novembre dernier le cabinet du président de la République avait publié un communiqué qui contestait l’autorité du Bceco sur un certain nombre d’appel d’offres des marchés publics délivrés par cette structure. Plus précisément, cela concernait des opérations en rapport avec les avis de recrutement des Consultants pour les audits ainsi que sur la problématique de la gestion des marchés publics.

Comme l’avait aussitôt fait remarquer Aprodec, cela concernait donc aussi des

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opérations liées tant à la consultance qu’aux fournitures destinées aux élections. Et Aprodec de pointer bien sûr vers sa bête noire, la société Zetes.

Il est bien évident qu’au Congo une affaire est particulièrement sensible quand elle touche aux élections, et en particulier à la case première de toutes les fraudes : les bricolages par lesquels l’on a prétendu remplacer le recensement de la population. De ce fait, les élections du 28/11/11 ont donné des résultats qui, en réalité, sont encore inconnus. Les fraudes les plus importantes ayant eu lieu au niveau des centres de compilation, on ne pourrait se rapprocher de la « vérité des urnes » qu’en se référant aux PV des bureaux de vote, dernière opération publique et vérifiée par des témoins. Les chiffres de la CENI ne s’accompagnaient pas de ces PV, les chiffres publiés par l’UDPS, non plus. L’Eglise n’a jamais publié les résultats partiels constatés par ses observateurs.

On n’a donc que des résultats dont la crédibilité est nulle. Les législatives ont été dignes de la présidentielle, sinon pires. Mais la CSJ a entériné les résultats de la présidentielle et des législatives. Le temps s’est écoulé, les résultats des élections demeureront à jamais inconnus. Toute autorité prétendue ne relève plus que de la force, de l’intimidation, d’un coup d’état de fait. Le principal ressort de ce coup d’état consiste à progresser, comme si de rien n’était, dans les tâches qui suivent normalement une élection et à mettre le pays et le monde devant le fait accompli.

L’affaire BCeco touchait donc à des matières beaucoup trop délicates pour être étalées sur la pace publique. Il fallait donc au plus vite l’éliminer comme étant « un simple malentendu. Là aussi, la « Loi de l’Entrecôte » l’a donc emporté.

Est et Balkanisation

Le Potentiel titre : « Craignant l’effet de contagion dans la sous-région, l’Angola s’oppose farouchement à la balkanisation de la RDC ».

A l’occasion de la célébration du 37ème anniversaire de son accession à l’indépendance le 11 novembre, l’ambassadeur de l’Angola à Kinshasa Emilio Guerra en a profité pour fixer l’opinion congolaise sur la position de son gouvernement sur la guerre dans l’Est de la RDC, explique ce journal.

A ce sujet, la position de l’Angola est sans équivoque. « "L’Angola n’acceptera jamais le démembrement de la RDC", déclare Emilio Guerra ».

« Le démembrement de la République démocratique du Congo n’enchante pas ses voisins », commente ce journal qui rapporte : « Puissance économique et militaire de la sous-région, l’Angola s’est exprimé clairement par la bouche de son ambassadeur à Kinshasa ».

Ce journal considère encore : « Toucher à la moindre portion de la RDC équivaudrait à ouvrir la voie à toutes sortes d’abus. Le pays de Dos Santos qui se considère comme le prochain sur la liste n’entend pas voir ce projet machiavélique se réaliser afin de garder les équilibres dans la sous-région ».

Dans L’Objectif, on assiste à quelque chose de plus original à propos de ce thème de la

« balkanisation ». On pourrait l’appeler « le retour de JP Bemba » sur la scène politique.

Toujours au sujet de l’opposition contre les velléités de la partition de la Rdc, il titre :

« JP Bemba dit non à la balkanisation ».

Le Chairman du Mouvement de libération du Congo (Mlc) est sorti de son mutisme, à partir de sa geôle de la Cour pénale internationale (Cpi), pour lancer un appel contre le plan de balkanisation de la Rdc, explique ce journal. « Dans son message du lundi 12 novembre à Kinshasa, lu par le Secrétaire général du Mlc, Thomas Luhaka, Jean-Pierre Bemba a invité les Congolais à se dresser comme un seul homme contre la partition du pays », écrit L’Objectif.

Le Phare titre à ce sujet : « Jean-Pierre Bemba : Le plus urgent c’est de sauver le Congo ».

Thomas Luhaka interpelle singulièrement toutes les forces vives, au delà des clivages

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politiques, afin de faire le plus urgent et le plus important: sauver le Congo .

Autre sujet, lié avec la balkanisation, la guerre à l’est de la Rdc. « Le Rwanda poignardé », se réjouit L’Avenir. Ce journal annonce que « la Belgique suspend sa coopération militaire avec ce pays ». Didier Reynders, chef de la diplomatie belge a annoncé cette décision de son pays, souligne L’Avenir qui par ailleurs précise, après sa mise en cause par l’Onu pour son soutien au M 23, une rébellion active dans l’Est de la Rd Congo.

Pour la Belgique, poursuit-il, il est inadmissible de former des militaires qui pourraient contribuer à la déstabilisation de la Rdc Congo. C’est pour la même raison que la Belgique s’est ainsi abstenue lors de l’élection du Rwanda au Conseil de sécurité de l’Onu.

Divers

D’après

Commodesk, la RDC étudie une réforme de son Code et de son règlement minier de 2002, pour tirer un meilleur profit des ressources de son sous-sol, comme l’ont faitdernièrement plusieurs autres pays africains. Le ministère des Mines veut négocier avec les compagnies une taxe globale de 35% sur les revenus miniers, avec l’appui de la banque mondiale et du FMI.

D’après le Code existant, un amoncellement de taxes et impôts divers donne un taux cumulé de 46% des revenus miniers. Toutefois, sur le terrain, les autorités ont du mal à percevoir toutes les redevances prévues.

La production minière de la RDC vaut 2 à 3 milliards de dollars, estimait la Banque mondiale avant la flambée du cours des métaux. Le secteur représentait avant la guerre civile 75 % des recettes du pays à l’exportation. Pourtant en 2005, le gouvernement n’avait recouvré en tout et pour tout que 27 millions de dollars d’impôts. (2012 moins de 300 mios USD)

Depuis, la production minière industrielle a connu une chute drastique, tandis que se développait l’exportation en contrebande de minerais extraits clandestinement dans le Kivu ou le Katanga, vers des pays voisins comme la Tanzanie ou le Rwanda.

Le gouvernement espère que le secteur minier produira en 2016 un million et demi de tonne de cuivre, 50.000 tonnes de cassitérites (dioxyde d'étain), et 5.000 tonnes d'or dans les régions qu’il contrôle, pour une valeur attendue de 48 milliards de dollars

La Prospérité titre « Bruno Mavungu désavoué. UDPS : ça brûle chez Etienne Tshisekedi ». Il signale ainsi une brouille a l’UDPS . Le journal explique alors que Le president de l’Udps a confirmé Bruno Mavungu au poste de secretaire general de l’Udps en remplacement de Jacquemin Shabani désavoué, mais que les fédérations de ce parti à Kinshasa, elles, désavouent le candidat confirmé par Tshisekedi. Ces fédérations se sont prononcé dimanche dernier rapporte La Prospérité

© CongoForum, le

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