• No results found

Echos de la

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Share "Echos de la"

Copied!
8
0
0

Bezig met laden.... (Bekijk nu de volledige tekst)

Hele tekst

(1)

Division de l’Information Publique de la MONUSCO Volume 1, N°01 - 12 juillet 2010

Ech os de la

Photo MONUC/Dany Kinda Nzita

ONU - RDC :

50 ans de partenariat agissant

Ban Ki-moon fête le cinquantenaire avec les

Congolais (Page 3) Le Secrétaire général

de l’ONU lance la MONUSCO (Page 3)

Roger Meece succède à Alan Doss (Page 6) La RDC s’engage à appliquer la Résolution 1325

du Conseil de Sécurité sur les femmes, la pqix et la sécurité (Page 8)

Egalement dans

cette édition :

(2)

Directeur de l’Information Publique Olamide Adedeji

Chef de l’Unité des Publications Nana Rosine Ngangoue

Rédacteur en Chef Joseph Tshimanga Comité de Rédaction Joseph Tshimanga, Nana Rosine,

Adèle Lukoki Graphiste Jésus Nzambi Sublime

“Echos de la MONUSCO” est publié par l’Unité des Publications de la Division de l’Information publique de la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en République Démocratique du Congo.

Ce nouveau support d’information et d’analyse- anciennement MONUC MAGAZINE - met à la disposition de l’élite intellectuelle, notamment les décideurs, les leaders d’opinion, mais aussi le grand public, des

informations sur les aspects clefs du mandat de la MONUSCO.

Il s’agit d’expliquer la mise en oeuvre du mandat de la MONUSCO. Il pourrait également contenir les mises à jour ou des nouvelles brèves soulignant les faits d’actualité et significatifs liés à l’exécution

du mandat de la MONUSCO.

Il est distributé en versions imprimée et électronique uniquement en français.

Des articles et des photos de cette publication peuvent être reproduits librement, à condition de mentionner l’auteur et la source.

Vous pouvez nous contacter à nos adresses et téléphones suivants : 12, Avenue des Aviateurs-Kinshasa/Gombe

Sommaire

A la Une

Ban Ki-moon fête le cinquantenaire

avec les Congolais ... 3 Le Secrétaire général de l’ONU

lance la MONUSCO ... 3 La Société civile congolaise rassurée de l’appui de l’ONU ... 4

Dossier

RDC - ONU : 50 ans de partenariat agissant ... 5

Vie de la Mission

Roger Meece succède à Alan Doss

Le chef de la MONUSCO optimiste et confiant

en l’avenir de la Mission ... 7

Perspective

La RDC s’engage à appliquer la Résolution 1325 du Conseil de Sécurité sur les femmes, la paix et la sécurité ... 8

Une délégation de politiciens congolais (dont le premier

ministre Patrice Emery Lumumba) au siège de l’ONU, à New York en 1960

William L. Swing (ancien Représentant spécial du Secrétaire général), Alan Doss (Représentant spécial sortant) et Roger Meece, nouveau chef de la MONUSCO, ont figuré au nombre des personnalités de marque invitées par le gouvernement congolais aux festivités du cinquantenaire de l’indépendance de la RDC, le 30/06/2010.

Photo MONUSCO

Photo ONU

(3)

Juillet 2010 Echos de la MONUSCO 3

A LA UNE

Le Secrétaire Général des Nations unies, Ban Ki-moon, a marqué de sa présence les festivités du cinquantenaire de l’indépendance de la République Démocratique du Congo (RDC), le 30 juin 2010. Une façon pour lui, a-t-il dit, d’exprimer l’engagement de l’ONU envers la RDC et la volonté de travailler en partenariat avec les autorités congolaises.

Ban Ki-moon fête les 50 ans d’indépendance de la RDC avec les Congolais

B

an Ki-moon a rappelé que la RDC et les Nations unies partageaient une longue histoire. “Les efforts des Nations unies en RDC n’ont pas été sans difficultés. Mais des dizaines de milliers de soldats de maintien de la paix et des employés civils internationaux ont assisté les populations du pays lors des périodes très difficiles”, a-t-il rappelé.

Il a estimé que la RDC avait un rôle important à jouer en Afrique et dans le monde ; un rôle qui inclut aussi bien la question du développement économique durable que celles du changement climatique et de la protection de la biodiversité.

Pour sa part, Alan Doss, qui est arrivé en fin de mission au 30 juin, après plus de 2 ans à la tête de la MONUC, a qualifié

“de plus que symbolique” la présence de M.

Ban à Kinshasa. “Nous étions très engagés aux Nations unies, au moment où le pays a gagné son indépendance, et bien sûr tout de suite après on s’engageait sur le plan du maintien de la paix avec l’ONUC (Opération des Nations unies au Congo). Donc, nous sommes très liés au Congo pendant ces cinquante ans”, a-t-il déclaré.

Selon M. Doss, la présence du

Secrétaire général de l’ONU aux côtés des Congolais a été une manière de confirmer et renforcer ces liens “qui sont profonds et, en même temps de signaler que nous passons

maintenant de la MONUC à la MONUSCO (Mission des Nations unies pour la stabilisation en République Démocratique du Congo) qui indique une nouvelle direction dans le partenariat entre l’ONU et la RDC”.

Le Secrétaire général de l’ONU au siège de la MONUSCO, à Kinshasa, le 30/06/2010

Photo MONUSCO/Myriam Asmani

P

our marquer ce changement, le Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a inauguré, en marge de la célébration du cinquantenaire de l’indépendance de la RDC, le 30 juin, la plaque de la MONUSCO, au quartier général de la Mission à Kinshasa.

Dans son allocution de circonstance, il a rappelé que le changement du nom de

Le Secrétaire général de l’ONU lance la MONUSCO

Conformément à la Résolution 1925 du Conseil de Sécurité des Nations unies adoptée le 27 mai dernier, la Mission de l’Organisation des Nations unies en République Démocratique du Congo (MONUC) a cédé la place à la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), le 1

er

juillet 2010.

la Mission de maintien de la paix en RDC reflétait la nouvelle phase dans laquelle sont entrés le pays et son partenariat avec l’Organisation des Nations unies.

“La résolution 1925 prend acte des progrès accomplis au cours de ces 10 dernières années, progrès qui doivent se traduire par un changement stratégique dans les activités d’appui de l’ONU”,

a-t-il indiqué, soulignant qu’avec la MONUSCO, “l’effort doit porter essentiellement sur la stabilisation et la consolidation de la paix”.

A l’instar de la MONUC, la MONUSCO va continuer d’accorder la priorité à la protection des civils, en particulier des femmes, sur lesquelles pèse un fardeau disproportionné, a ajouté

(4)

le Secrétaire général.

La MONUSCO est autorisée à avoir, en plus de sa composante civile, judiciaire et pénitentiaire, un effectif maximal de 19.815 soldats, 760 observateurs militaires, 391 fonctionnaires de police et 1.050 membres d’unités de police.

Evoquant le mandat de la

MONUSCO, Ban Ki-moon a précisé que la Mission changeait de nom, mais ce n’était pas une nouvelle mission. “Ce changement reflète le désir du Conseil de sécurité de reconnaître la nouvelle phase dans laquelle est entrée le pays”, a-t-il souligné.

Le Secrétaire général des Nations unies a réitéré la mission des Casques bleus d’aider l’armée congolaise à stopper les violences “des groupes armés illégaux, et en particulier les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) et l’Armée de résistance du seigneur (LRA) qui sont encore à l’origine de beaucoup de souffrances à l’est de la RDC”.

“Beaucoup de progrès ont été réalisés depuis l’arrivée de la MONUC en 1999 -- notamment la pacification d’une grande partie du territoire, la tenue d’élections démocratiques, la création d’institutions de l’Etat. Le pays est maintenant entré dans une phase de consolidation et de stabilisation”, a-t-il fait remarquer.

Au cours de sa visite en RDC, le

Secrétaire général a rencontré, le 30 le président Joseph Kabila. Il lui a expliqué que l’ONU allait “respecter les souhaits et les priorités de la RDC” qu’elle travaillerait étroitement avec les autorités congolaises afin de protéger les civils, promouvoir les Droits humains et lutter contre l’impunité et les violences sexuelles à l’encontre des femmes et des jeunes filles.

A Kinshasa, Ban Ki-moon s’est également entretenu avec le Président

du Rwanda, Paul Kagamé. Il a salué l’amélioration des relations entre le Rwanda et la RDC notant, cependant,

“qu’il subsiste des défis à l’est de la RDC”.

Le Secrétaire général a remercié le président rwandais d’avoir accepté la co- présidence du Groupe de personnalités de renommée internationale chargées de plaider en faveur des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD).

Ban Ki-moon inaugurant la stèle de la MONUSCO

Photo MONUSCO/Myriam Asmani

A

u cours de cette rencontre, Ban Ki-moon et les différentes délégations de la Société civile ont discuté de plusieurs questions d’actualité, notamment des droits de l’Homme. Sur ce chapitre, il a présenté ses condoléances suite à la disparition de Floribert Chebeya, directeur exécutif de l’ONG “La Voix de sans voix”pour les droits de l’Homme. Le Secrétaire général de l’ONU a souligné le courage de l’activiste des droits de l’Homme disparu qui était, selon lui, “une source d’inspiration pour tous ceux qui ont à cœur le souci de protéger les droits de l’Homme et de défendre les

La Société civile congolaise rassurée de l’appui des Nations unies

Le Secrétaire général de l’ONU entouré des membres de la Société civile congolaise, et de quelques officiels de la MONUSCO

En marge de la fête d’indépendance de la RDC, le Secrétaire général des Nations unies a rencontré des représentants de la Société civile congolaise.

Photo MONUSCO/Myriam Asmani

(5)

Juillet 2010 Echos de la MONUSCO 5

RDC - ONU : 50 ans de partenariat agissant

C’est un partenariat historique qui lie l’Organisation des Nations unies et la République Démocratique du Congo depuis qu’elle a rejoint l’ONU au lendemain de son accession à l’indépendance. La Mission de maintien de la paix et les agences onusiennes sont présentes en RDC et travaillent en appui aux stratégies décidées par le gouvernement.

L’Organisation des Nations unies a appuyé le Congo dès son accession à l’indépendance le 30 juin 1960.

A peine admis comme membre de l’organisation, le jeune Etat du Congo fait face à une rébellion, avec la sécession du Katanga. A la demande des autorités congolaises, le Conseil de Sécurité dépêche sur place des forces militaires pour garantir l’intégrité territoriale et l’indépendance du pays.

L’ONUC (Opération des Nations unies au Congo) voit le jour. Sa mission : assurer le retrait des forces belges, aider le gouvernement à rétablir l’ordre public et garantir la continuité des services publics. Le 16 juillet 1960, les premières troupes arrivent.

Face à une tâche immense et complexe, une première dans l’histoire de l’organisation, les Nations unies

mettent en place une force qui comptera jusqu’à 20.000 soldats. Des experts civils et administrateurs détachés auprès du gouvernement et de l’administration congolaise les accompagnent. Ils assurent formation et assistance technique. Ils viennent du monde entier: Inde, Ethiopie, Suède, Canada, Haïti…

Suite à l’assassinat de l’ancien Premier Ministre, Patrice Lumumba, en janvier 1961, le mandat de l’ONUC est renforcé. La mission doit désormais protéger le pays de toute interférence étrangère, procéder à l’évacuation des mercenaires étrangers et empêcher tout conflit civil, si nécessaire par la force.

Le Parlement se réunit à nouveau en août 1961 sous les auspices des Nations unies. Le Secrétaire général de l’ONU à l’époque, Dag Hammarskjöld, qui a obtenu du Conseil de Sécurité

l’envoi des Casques bleus, œuvre inlassablement pour la paix et la souveraineté du Congo. Alors qu’il est en mission pour négocier la fin des hostilités, il périt dans un crash d’avion en septembre 1961 en Zambie.

En septembre et décembre 1961, puis à nouveau en décembre 1962, la force militaire de l’ONUC est engagée dans des combats contre les gendarmes sécessionnistes, commandés par des mercenaires étrangers. En février 1963, le Katanga est réintégré dans le territoire national ; la force militaire de l’ONUC commence un retrait progressif, complété le 30 juin 1964.

La phase militaire de l’opération est terminée, mais l’aide civile continue. Il s’agit alors du plus vaste programme d’assistance jamais entrepris par l’ONU et ses agences : plus de 2 000 experts sont au travail dans le pays à son pic en libertés publiques”.

“Le décès de Floribert Chebeya fera l’objet d’une enquête minutieuse, transparente et indépendante, dans le plein respect des principes de la légalité et de la primauté du droit”, a rassuré M. Ban.

D’après lui, il est “important que l’État (congolais) mette en place des conditions qui permettent aux défenseurs des droits de l’Homme et aux journalistes de faire leur travail sans obstacle et sans crainte pour leur sécurité”.

En effet, le Secrétaire général a réaffirmé “l’engagement constant de l’Organisation des Nations unies en faveur du principe de la responsabilité, des droits de l’Homme, du développement pacifique en République Démocratique du Congo et du renforcement de la société civile”.

Rôle prépondérant à jouer Pour M. Ban, la MONUSCO et l’équipe de pays des Nations unies

en RDC “sont tout à fait conscientes du rôle indispensable joué par la société civile en tant que gardienne des nouvelles institutions étatiques”.

Il a reconnu que la société civile et les Nations unies partageaient les mêmes valeurs, notamment l’autonomisation des femmes, l’éducation et les débouchés pour les jeunes, la bonne gouvernance, la lutte contre la corruption, le renforcement de l’Etat de droit et des processus démocratiques ; la réconciliation des diverses communautés et la protection de l’environnement.

“Je vous encourage à donner l’exemple.

Au sein de vos propres organisations, adoptez de bonnes pratiques en matière de gouvernance et de démocratie. Soyez ouverts à tous, sans distinction d’ethnie ou de sexe. Votre rôle exige que vous agissiez de manière responsable. L’intérêt général doit primer sur les priorités personnelles.

Je vous engage à continuer à travailler en collaboration avec les institutions du pays, et avec les organismes du système des Nations unies, pour améliorer la situation des droits de l’homme dans votre pays.

Ceux qui critiquent l’autorité ne doivent pas nécessairement être les ennemis de l’autorité pour faire entendre leur voix.

Votre engagement peut contribuer à sensibiliser l’opinion, à lutter contre l’impunité et à faire traduire en justice les auteurs des crimes les plus graves, notamment dans les cas de violence sexuelle”.

C’est en ces termes que le Secrétaire général des Nations unies a interpellé la Société civile congolaise, invitant, par le fait même, tous les citoyens congolais à “unir leurs efforts, en comptant sur l’ONU qui est depuis l’accession de l’indépendance aux côtés du peuple congolais, et qui continuera toujours à être à ses côtés”.

DOSSIER

(6)

“Les Nations unies sont en RDC-à la demande du gouvernement-pour aider l’Etat à restaurer la paix et protéger ses

citoyens...”

1963-1964.

Des années 60 aux années 90 : les Nations unies partenaires du Zaïre

La période des années 60 aux années 90 marque l’installation progressive des différentes institutions onusiennes au Congo/Zaïre. L’UNESCO

(Organisation des Nations unies pour l’Education et la Culture) et l’UNICEF (Fonds des Nations unies pour

l’Enfance) figurent parmi les premières agences à s’être implantées au Congo au début des années 1960, dans le sillage de l’ONUC.

Dès l’indépendance, l’UNESCO, à la demande du gouvernement, est chargée de faire fonctionner l’ensemble du système éducatif congolais mis en panne par le départ massif des coopérants belges.

L’agence appuie aussi la création de l’Institut Pédagogique National (IPN) et de l’Institut des Bâtiments et des Travaux Publics (IBTP). A partir de 1963, l’UNICEF intervient dans le domaine sanitaire et poursuit sa coopération avec la mise en place des programmes de lutte contre le

paludisme et les grandes endémies.

Dans les années 1970, le HCR (Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés) et le PAM (Programme alimentaire mondial) s’installent à leur tour afin de venir en aide, dans un premier temps, aux réfugiés angolais dans le sud du pays, puis aux réfugiés du Burundi à l’Est. Les agences répondent aussi à des disettes causées par les sécheresses notamment au Kasaï oriental en 1978, dans le Bas Congo en 1981. Les opérations à l’Est du pays,

débutées en 1974 dans ce qui est alors le Kivu pour aider les populations affectées par les troubles, prennent une vaste ampleur à la suite du génocide au Rwanda en 1994, pour faire face à l’afflux de millions de réfugiés et ses conséquences humanitaires.

En parallèle à ces interventions d’urgence, des programmes de développement se mettent en place avec le PNUD (Programme des Nations unies pour le développement) en particulier, qui établit un bureau en 1976, et des financements des

institutions partenaires, comme la BAD (Banque Africaine de Développement) qui mobilise à partir de 1973 des ressources pour le pays. La FAO (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture) lance des projets d’appui à l’agriculture à partir de 1978. Le FNUAP (Fonds des Nations unies pour la population), arrivé la même année, appuie le gouvernement dans la promotion des programmes de planification familiale et l’organisation du premier recensement général de la population en 1984.

De la guerre à la démocratie : un partenariat tous azimuts A partir du mois d’août 1998, le territoire de la République

Démocratique du Congo est le théâtre de la “première guerre mondiale africaine”

qui oppose neuf pays et trente groupes armés. Le Conseil de Sécurité des Nations unies crée la MONUC, par la Résolution 1279 (1999), pour assurer la mise en œuvre d’un cessez-le-feu et assurer le désengagement des forces et le retrait des armées étrangères.

Pour y parvenir, les Nations unies appuient l’accord de Sun City en avril 2002 qui ouvre la voie à une période de transition pacifique. Les agences Une délégation de politiciens congolais (dont le premier ministre Patrice Emery Lumumba) au siège de l’ONU, à New York en 1960

Photo ONU

(7)

Juillet 2010 Echos de la MONUSCO 7

L

e nouveau représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies pour la République Démocratique du Congo et Chef de la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en République Démocratique du Congo (MONUSCO), Roger Meece, a brièvement séjourné à Kinshasa dans le cadre du cinquantenaire de l’indépendance de la RDC.

Dans une lettre adressée au personnel de la MONUSCO, il a expliqué qu’il devait “d’abord achever quelques étapes préparatoires, y compris des consultations à New York”, avant de revenir en RDC pour prendre officiellement ses fonctions.

M. Meece prend la tête de la

MONUSCO avec une longue expérience internationale, et surtout une bonne connaissance de la RDC et de son histoire. Il a travaillé dans ce pays, et plus généralement en Afrique centrale pendant plusieurs années en qualité de diplomate; il a occupé les fonctions de Chef de Mission Adjoint à l’Ambassade des Etats-Unis au Zaïre/Congo de 1995 à 1998 et d’Ambassadeur des Etats-Unis en RDC de 2004 à 2007. “Ces fonctions précédentes m’ont permis de bien connaître le pays et une bonne partie de l’histoire

Roger Meece succède à Alan Doss

Le chef de la MONUSCO est optimiste et confiant en l’avenir de la Mission

Roger Meece (1er à droite) en compagnie de la Représentante spéciale adjointe du Secrétaire général pour la RDC, Leila Zerrougui, et du Commissaire de la Police MONUSCO, Abdallah Wafy

Photo MONUSCO/Myriam Asmani

VIE DE LA MISSION

congolaise, y compris la guerre de 1996/97 et le conflit qui s’est déclenché en août 1998 ainsi qu’un bon nombre de leaders politiques, économiques et de la société congolaise.

Toutes ces connaissances, je crois, me seront très utiles dans l’avenir”, a-t-il souligné.

Il s’est dit par ailleurs “privilégié et honoré” de rejoindre l’équipe des Nations unies. “C’est un plaisir de revenir ici et je suis impatient de commencer,” a-t-il

affirmé. Il a, cependant, indiqué qu’il était conscient de la complexité des problèmes et des difficultés qui attendent la MONUSCO. ”Je reste, cependant, très confiant de notre avenir et optimiste par rapport à notre capacité de permettre au peuple congolais et à la région de parvenir à des conditions de sécurité, de développement et de potentialité qu’ils méritent tant,”a-t-il conclu.

du système des Nations unies et la MONUC vont jouer un rôle clé. Avec le Bureau du Haut Commissariat aux Droits de l’Homme, la MONUC facilite les enquêtes sur les violations commises pour que justice soit rendue aux victimes. Les agences humanitaires accroissent leur présence et leurs activités pour répondre aux besoins des personnes déplacées.

La MONUC et les agences accompagnent le processus démocratique de transition en encourageant le dialogue entre toutes les parties et la participation de la société civile.

La Mission grandit, son mandat

se renforce pour mieux faire face aux nombreux défis qui demeurent.

Ainsi, les activités de désarmement et rapatriement des troupes étrangères prennent de l’ampleur. Face à une crise en Ituri, la MONUC intervient de manière robuste en 2005 contre les groupes armés meurtriers et impose une zone sans armes qui permet la restauration de l’ordre public.

La MONUC et les agences, le PNUD en particulier, appuient les institutions de la transition dans la préparation du référendum constitutionnel de 2005 et des élections de 2006. Une réussite logistique et démocratique qui marque le plein retour d’un Congo souverain

sur la scène internationale.

Au demeurant, le rôle de la MONUC (aux côtés des agences) dans les opérations de maintien de la paix a continué à être axé successivement sur la surveillance de l’Accord de cessez- le-feu de Lusaka signé en juillet 1999 par les parties congolaises et six Etats (Ouganda, Rwanda, Zimbabwe, Angola, République Démocratique du Congo et Namibie) impliqués dans le conflit, le retrait des troupes étrangères, l’aide à apporter à la tenue d’élections, à la réforme du secteur de la sécurité, à la promotion des droits de l’Homme, à l’instauration de la sécurité et à la stabilisation.

(8)

PERSPECTIVE

S

elon la Section Genre de la MONUSCO, la signature de ce document traduit l’engagement solennel du gouvernement congolais d’adopter et d’appliquer intégralement le Plan national d’action pour la mise en œuvre de la résolution 1325 en RDC. C’est une assurance pour la société civile congolaise (auteur dudit document) que le gouvernement soit engagé à soutenir le Plan d’action pour la mise en œuvre de la résolution 1325 par des mesures concrètes, notamment en augmentant la participation des femmes à la prise de décisions sur la paix et la sécurité et en adoptant et/

ou appliquant pleinement les lois destinées à promouvoir la femme, l’égalité des sexes, et à punir les auteurs des violences sexuelles et sexistes.

Le coût total annuel du Programme d’Action Prioritaire du projet de Plan d’Action pour

l’Exécution de la Résolution 1325 s’élève à 48.743.101 dollars américains. La plupart des activités du plan sont destinées à la construction de centres de transit pour héberger

les femmes victimes de violences;

à favoriser la dénonciation et la poursuite en justice; à la distribution des préservatifs pour lutter contre la propagation du VIH/SIDA, ou encore l’identification et la formation des candidates potentielles pour favoriser la participation politique et la promotion de l’égalité des sexes.

Espoir

Le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU pour la RDC, Alan Doss, qui faisait ses adieux aux femmes congolaises, a appelé le gouvernement

Le gouvernement de la RDC, ses partenaires nationaux et internationaux ont signé, en juin dernier, l’Acte d’engagement pour la mise en œuvre de la résolution 1325 du Conseil de Sécurité des Nation unies sur les femmes, la paix et la sécurité. Au cours de la même période, la RDC a adopté un Plan d’Action National pour l’application de cette Résolution.

congolais “à assurer le respect des quotas réservés aux deux sexes dans la

conception, la mise en œuvre et l’évaluation des politiques, en particulier dans les domaines visés par le Programme d’Action Prioritaire, en tant que marque de l’édification d’une paix durable en RDC”.

Alan Doss a rappelé que la Résolution 1325 a été la première à être adoptée le 31 octobre 2000 par les Nations unies, pour faire le lien entre les femmes, la paix et la sécurité. Elle concentre son attention sur l’impact disproportionné et singulier des conflits armés sur les femmes.

M. Doss a personnellement encouragé les femmes congolaises, surtout celles de l’arrière pays. Il leur a exprimé son admiration et loué leurs initiatives et efforts consentis. Il les a

appelées à ne “pas perdre l’espoir“ et de continuer à lutter. Car, selon lui, le combat pour la promotion et la défense des droits de la femme est de longue haleine. Il a invité les autorités congolaises et les acteurs de la société civile et associations féminines à

“soutenir les perspectives et aspirations des femmes congolaises pour un meilleur suivi de la mise en œuvre de la Résolution 1325 en RDC”.

Rappelons que dans un rapport publié le 6 avril 2010, le Secrétaire général des Nations unies avait indiqué qu’il demeurait “vivement préoccupé par les obstacles persistants qui empêchent les femmes de concourir pleinement à la prévention et au règlement des conflits et de participer à la vie publique au lendemain des conflits”. Ban Ki-moon avait également estimé “que la marginalisation des femmes risquait de retarder ou d’entraver l’instauration d’une paix durable et de bonnes conditions de sécurité, ainsi que la réconciliation”.

La RDC s’engage à appliquer la résolution 1325

du Conseil de sécurité sur les femmes, la paix et la securité

“La promotion et la défense des droits

de la femme : un combat de longue haleine”

Les femmes congolaises attendent l’application effective de la Résolution 1325

Photo MONUSCO/Myriam Asmani

Referenties

GERELATEERDE DOCUMENTEN

A la suite des prises de position incessantes du Ministre de la Communication et Medias (Porte parole du Gouvernement), Monsieur Lambert MENDE OMALANGA contre les ONG des Droits

Le RENADHOC prie par ailleurs le Président de la République à rétablir dans ses droits la Chaîne de télévision CONGO MEDIA CHANNEL ainsi que sa Directrice Générale

Nous exhortons les bailleurs européens et la Banque Mondiale à se montrer plus proactifs dans la surveillance de telles manoeuvres et de pousser pour la mise en place effective de

Plus grave encore, consciente de l’impunité qui s’est érigée en règle d’or en République Démocratique du Congo, les éléments de la Police Nationale Congolaise,

Le Président de l’Assemblée Nationale de la République Démocratique du Congo par sa Décision N° 006/CAB/P/AN/EB/2011 du 03 août 2011 portant convocation

12) Le RENADHOC regrette que Le RENADHOC regrette que Le RENADHOC regrette que Le RENADHOC regrette que la Cour Militaire de Kinshasa Gombe, la Cour Militaire de

Enfin, ce sont les bandits et les groupes armés (congolais et non congolais) qui auraient le plus à perdre du désarmement des civils. En revanche, pour une

Mais je vous assure que les Nations unies continueront a travailler avec vous en tant que partenaires, que ce soit pour aider a protéger les civils et a consolider de la paix,