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Lerendez-vousde Brazzavillea été un grandsuccès

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N°2766 du Vendredi 8 Février 2008 - 56

ème

Année - Siège Social: Bd Lyautey - Brazzaville - B.P: 2080

CONGO: 500 F CFA - FRANCE: 1,5 Euro -Tel: (242) 500.77.94 / 582.27.60 / 666.39.69 - E-mail: lasemaineafricaine@yahoo.fr

BI-HEBDOMADAIRE D'INFORMATION ET D'ACTION SOCIALE PARAISSANT AU CONGO-BRAZZAVILLE

www.lasemaineafricaine.com

56 56 56 56 56

èmeèmeèmeèmeème

Année Année Année Année Année

Vibrer. Au rythme de l’amour.

Voir en dernière page

Spéciale St Valentin

22 ème congrès de la C.i.b

(Conférence internationale des barreaux)

rendez-vous Le de Brazzaville a été un grand

succès

(P.3)

Les nouveaux enjeux de la majorité présidentielle et la question récurrente de

l’éclatement du P.c.t

Point de vue

Dans une interview en page 10, l’artiste réclame au Fespam ses droits.

Josys, artiste chanteur, auteur compositeur

«Le président de la République est sensible à

ce que font les artistes»

Par Marion Michel Madzimba Ehouango. (Page 7)

Me Mario Stasi

FPU (Fédération pour la Paix universelle)

Jean Marie Aniélé et Jacques Yvon Ndolou

nommés comme Ambassadeurs

pour la Paix

(P.12)

Jean-Marie Aniélé prêtant serment.

Vivez la CAN

2008 avec GUIN- NESS, sponsor

officiel

(P.2)

Tribunal de grande instance de Brazzaville

Trois

opérateurs économiques devant la barre

(P.7)

Jean de Dieu Kourissa exhorte

les populations à la fraternité et à l’unité nationale

Première circonscription de Poto-Poto (Brazzaville)

Jean de Dieu Kourissa, député de la

première circonscrip-

tion de Poto-Poto.

(P.6)

Aimé Emmanuel Yoka

Enseignement supérieur

Le Congo a désormais son espace Campus France, destiné aux étudiants

(P.4)

Archidiocèse de Brazzaville

L’abbé Léonard Milongo a lancé les travaux de construction

de l’église Sainte-Thérèse de Ngambio

(P.9)

Distinctions de la Caf

Du rififi autour du ballon d’or

(P.15)

(2)

N N N

N NA A A A ATION TION TION TIONAL TION AL AL AL AL

L

es rideaux sont donc tom- bés, sur le 22ème congrès de la C.i.b. Brazzaville a relevé le défi de ce grand ren- dez-vous des hommes et des femmes en toge dont la voca- tion est de plaider en justice.

Ils ont suivi des communica- tions et des débats sur divers thèmes, en relation avec le prin- cipal thème du congrès qui était «la paix par le droit». Des résolutions portant, entre autres, sur la paix et le droit et l’amélioration des conditions de travail des avocats et sur le respect de la loi. Les partici- pants ont, également, adopté deux motions, la première pour remercier le barreau du Congo, pour l’organisation réussie de ce congrès; la seconde, pour exprimer leur soutien au prési- dent congolais, M. Denis Sassou Nguesso, pour ses ac- tions en faveur de la paix et pour avoir permis la tenue dudit congrès à Brazzaville.

Les travaux du 22ème congrès de la C.i.b se sont déroulés dans un climat de convivialité et de fraternité. C’est à l’unani- mité que Me Jean Petro a été élu à la présidence de la C.i.b, pour l’exercice 2009. Par con- tre, le choix du pays devant abriter le prochain congrès de la C.i.b a failli diviser les Euro- péen et les Africains, n’eut été le bon sens des uns et des autres. Certains ont estimé qu’il y a eu beaucoup de congrès organisés en Afrique, et qu’il était temps de se tourner du côté des pays européens.

D’autres, par contre pensent que l’Afrique dispose de très bonnes conditions d’accueil et qu’il fallait continuer à rester sur le continent. Finalement, la candidature de la Belgique a fait l’unanimité.

Rappelons qu’à l’ouverture du congrès, les participants ont eu droit à cinq allocutions pronon- cées respectivement par le bâ- tonnier de l’ordre national des avocats du Congo, Me Jean Petro, lequel s’est appesanti sur l’accès au droit comme fac- teur de paix et de stabilité, co- rollaire du principe de l’égalité et de la légalité du citoyen de- vant la loi. Le bâtonnier Mario Stasi, secrétaire général de la C.i.b et fondateur de ce mou- vement, a dressé le bilan des activités de l’année2007, no- tamment le colloque tenu à Nouakchott, en Mauritanie, la conférence de Lubumbashi, en R.d.c. Il a indiqué ce qui fait l’âme de la C.i.b: la solidarité et l’espérance. Les avocats, a- t-il poursuivi, venus des quatre continents, des quatre points cardinaux du monde, savent que c’est le même soleil qu’il- lumine nos journées. Il a con-

clu par l’expression de sa réelle émotion de voir, chaque année, s’engager, aux côtés des an- ciens, des jeunes avocats en- thousiasmés et déterminés à mettre leur jeunesse au service de tous, et surtout au service des plus démunis, des exclus et des pauvres, en justice.

A son tour, le président en exer- cice de la C.i.b, le bâtonnier Charles Tchoungan, a donné l’esquisse d’une définition de la paix, en se référant au con- cept de Julio Chrétien selon lequel «il n’y aura jamais de paix sur la terre, sans qu’un homme tue un autre homme au profit de lui, pour la survie.

Sans qu’un seul homme, si pe- tit soit-il, ne soit pas respecté en sa dignité. En ce sens, la paix véritable dépasse la sim- ple absence de guerre».

Le secrétaire général de l’O.i.f (Organisation internationale de francophonie), a rappelé que cette organisation a non seu- lement pour vocation à défen- dre et promouvoir l’usage de la langue française dans le monde, mais aussi elle a pour mission de faire progresser certaines valeurs communes, telles que l’instauration et le développement de la démocra-

22

ème

congrès de la C.i.b (Conférence internationale des barreaux)

Le rendez-vous de Brazzaville a été un grand succès

Organisé à Brazzaville, en République du Congo, du 31 janvier au 3 février 2008, au palais du parlement, à Braz- zaville, le 22ème congrès de la C.i.b (Conférence inter- nationale des barreaux) s’est terminé sur une note de satisfaction, pour tous les participants venus de 36 pays francophones d’Afrique et d’Europe. C’est Aimé Emma- nuel Yoka, ministre d’Etat, garde des sceaux, ministre de la justice et des droits humains, qui a patronné les cérémonies d’ouverture et de clôture dudit congrès, en lieu et place du chef de l’Etat. Me Aimé Emmanuel Yoka a été élevé bâtonnier honoraire de la C.i.b. Le Congo- lais Jean Petro, bâtonnier national de l’ordre des avo- cats du Congo, a été élu président de la C.i.b, pour l’exer- cice 2009, succédant ainsi au Camerounais Charles Tchoungang. La capitale belge, Bruxelles, a été choisie pour abriter le prochain congrès.

tie, la prévention, la gestion et le règlement des conflits, le soutien à l’Etat de droit et aux droits de l’homme, l’intensifica- tion du dialogue des cultures et des civilisations. Et, enfin, le rapprochement des peuples par leurs connaissances mu- tuelles.

Ouvrant le congrès, Me Aimé Emmanuel Yoka, après avoir souhaité la bienvenue en terre congolaise aux congressistes,

a rappelé que Brazzaville a mar- qué, de façon particulièrement connue, l’histoire de la France, de la France libre. Et aussi celle du Mouvement de libération des peuples d’Afrique. Il a dit, en substance, que la présence de la C.i.b à Brazzaville consti- tue un acte de confiance dans les institutions de la Républi- que et un appui considérable à la quête permanente à la con- sidération et le renforcement de la paix et de l’Etat de droit.

Les travaux du congrès se sont déroulés en ateliers. «La paix, valeur universelle: fondement du droit à la paix et ses diffé- rentes déclinaisons» a consti- tué l’introduction au thème gé- néral, sous la présidence des bâtonniers Henri Grondin de Montréal et Barthélemy Keré, du Burkina Faso. Le deuxième sous-thème a été «réconcilia- tion et impunité» et le troisième sous-thème, «l’indépendance et la responsabilité des jeunes avocats».

Au passage, on peut signaler les brillants exposés de Placide Lenga, premier président de la cour suprême du Congo, qui a répondu à l’interrogation: «sys- tème judiciaire, facteur de paix ou d’instabilité?» et de Hervé Bourges, qui a parlé de «l’éthi- que du journaliste en période de conflit». De manière géné- rale, les communications ont été d’une haute facture, don- nant un caractère académique aux travaux de ce congrès.

Reste à savoir si les organisa- teurs ont prévu de publier en un recueil, les actes de ce con- grès, pour que le savoir déve- loppé à Brazzaville soit acces- sible au grand public. Déjà, on a constaté, avec regret, que la C.i.b ne dispose pas d’un site Internet. Pour une organisation de cette taille, c’est une lacune à combler.

Me Mario Stasi Me Jean Petro

Vue des participants à l’ouverture du congrès.

A nos lecteurs

Une manipulation malencontreuse dans la mise en page de l’édition du mardi 5 février 2008 a eu pour consé- quence malheureuse la rediffusion, en page 10, d’un vieux communiqué de l’Ambassade de Russie.

La Rédaction de La Semaine Africaine s’en excuse vive- ment auprès de ses lecteurs et des intéressés. Le com- muniqué actuel, est celui publié ci-dessus.

La Rédaction

Election du Président de la Fédération de Russie

Chers compatriotes,

Dimanche le 2 mars a.c. se tiendront les élections du Président de la Fédération de Russie.

Les citoyens russes âgés de plus de 18 ans qui résident en République du Congo, peuvent, aussi, participer au scrutin. Le bureau de vote sera ouvert le 2 mars, de 8h00 à 20h00, à Brazzaville, au sein du Centre Culturel Russe (à côté du magasin SCORE). Attention! Afin d’obtenir le bulletin de vote, il faudra présenter le passeport russe.

Toutes les informations nécessaires sont disponibles par téléphones: 81-19-23 ou 532-99-74.

L’Ambassade de Russie

aux Citoyens Russes Avis

Pascal-AZAD DOKO

Depuis le 10 janvier dernier, les intempéries hivernales rarissi- mes dans l’histoire ont frappé le centre et le sud de la Chine.

Dix-huit provinces sont sinistrées par des tempêtes de neige et une baisse brutale de température. Les pertes économiques occasionnées s’élèvent à 7,5 milliards dollars.

Avec les autoroutes bloquées à cause du verglas et de la neige, les aéroports forcés de restreindre l’atterrissage des avions et le transport ferroviaire aussi fortement perturbé, des centai- nes de milliers de voyageurs sont coincés sur les routes, dans les aéroports et les gares, en pleine période de vacances du nouvel an chinois, le 7 février. Par l’endommagement des ins- tallations concernées, les régions sinistrées ont subi des cou- pures d’électricité.

L’approvisionnement en eau est, aussi, affecté à la suite de la température extrême. Face à cette calamité de la neige, le gou- vernement chinois attache une grande importance aux secours.

Plusieurs conférences ont eu lieu, pour examiner les projets de lutte contre cette catastrophe naturelle. Le président Hu Jintao et le premier ministre Jiabao, se sont rendus, aussitôt, dans les provinces sinistrées. Les gouvernements locaux se sont, entièrement, mobilisés pour réparer les réseaux électro- niques, assurer la circulation routière et garantir les approvi- sionnements vitaux. L’armée chinoise a envoyé plus de 250 mille soldats balayer la neige et transporter les approvisionne- ments. Grâce à tous les efforts déployés par le gouvernement et les populations locales, la circulation routière s’améliore considérablement. La plupart des aéroports ont rétabli l’ordre et le rythme, et la vie des régions touchées a repris peu à peu.

Chine

Mobilisation générale dans la lutte contre la calamité de la neige

Arrivé à Brazzaville le 3 janvier 2008, le Dr Mamadou D. Ball, nouveau représentant de l’O.m.s au Congo, a été reçu en audience, mardi 5 février 2008, par le ministre des affaires étran- gères et de la francophonie, Basile Ikouebé, à qui il a présenté ses lettres de créances, dans le cadre de ses nouvelles fonc- tions. A cette occasion, le Dr Ball a transmis, au gouvernement congolais, les remerciements du directeur général de l’O.m.s et du directeur régional de l’O.m.s pour l’Afrique, pour toutes les facilités accordées à l’institution, lui permettant ainsi de mieux accomplir ses missions. Il a, également, témoigné de toute la disponibilité de l’O.m.s à oeuvrer aux côtés de la Ré- publique du Congo, pour atteindre des objectifs du millénaire pour le développement (O.m.d).

Représentation de l’O.m.s au Congo

Le Dr Mamadou D. Ball a présenté ses lettres de créances à Basile Ikouebé

Lors de l’entretien, les deux interlocuteurs ont, largement, échangé sur le renforcement de la coopération entre l’O.m.s et la République du Congo. Un accent particulier a été mis sur les grandes décisions annoncées le 31 décembre 2007, par le chef de l’Etat congolais, le président Denis Sassou Nguesso, dans son message à la nation, à l’occasion du nouvel an. Il s’agit, notamment, de la gratuité des examens biologiques, en vue du dépistage du V.i.h-sida et de l’extension de la gratuité du traitement contre le paludisme dont la tranche d’âge des enfants bénéficiaires passe de 0 à 15 ans, au lieu de 0 à 5 ans, comme prévu initialement. Tout en saluant ces importantes résolutions, le Dr Ball a réaffirmé l’engagement de l’O.m.s à œuvrer aux côtés des autorités nationales, dans la mise en œuvre et la pleine réussite de ces initiatives.

De nationalité mauritanienne, Dr Mamadou D. Ball n’est pas un inconnu des autorités et des professionnels de la santé au Congo. Professeur de médecine à la Faculté de médecine, de pharmacie et d’odontostomatologie de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, au Sénégal, il a été enseignant vacataire à l’Ins- titut supérieur des sciences de la santé (I.n.s.s.sa) de l’Univer- sité Marien Ngouabi de Brazzaville, puis a travaillé au bureau régional de l’O.m.s pour l’Afrique, avant d’être nommé repré- sentant de l’O.m.s aux Comores. II succède, en qualité de re- présentant de l’O.m.s au Congo, au Dr Fatoumata Nafo-Tra- oré, appelée à assumer les mêmes fonctions à Addis-Abeba, en Ethiopie. Il est marié et père de cinq enfants.

Franck BITEMO Assistant à l’information Le Dr

Mamadou D. Ball

(à g.) présentant ses lettres créancesde

à Basile Ikouebé

(3)

Coup d’oeil en biais Coup d’oeil en biais Coup d’oeil en biais Coup d’oeil en biais

Coup d’oeil en biais N N NA N N A A A ATION TION TION TIONAL TION AL AL AL AL

P

renant la parole, au nom des travailleurs et asso- ciés, Jean Poaty, direc- teur de cabinet a, comme qui dirait, plaidé la cause des en- trepreneurs et des artisans.

«Madame la ministre, vous connaissez les soucis et les préoccupations des chefs d’entreprises et des artisans.

Le monde de l’entreprise, vous ne l’avez pas côtoyé, mais vous l’avez habité. Ce qui est un atout majeur pour les artisans, les animateurs des petites et moyennes entrepri- ses et tout le secteur privé…

La résorption du chômage des jeunes, l’épanouissement des animateurs économiques, le développement du secteur pri- vé national passe par vous aussi. Vous avez là un challen- ge et je sais que c’est désor- mais votre credo».

Adélaïde Moundelé-Ngollo s’est montrée sensible à cette doléance. Elle y a répondu, en donnant les grands axes de son travail à la tête du dépar- tement des petites et moyen- nes entreprises, au cours de cette année 2008. Sa stratégie se structure en trois étapes.

«La première marche, qui est déjà en route, est l’état des

lieux devant conduire à l’éta- blissement, en commun, c’est- à-dire entre les administra- tions, les opérateurs économi- ques et les partenaires à di- vers niveaux, d’un diagnostic le plus complet possible. La seconde étape sera l’élabora- tion, toujours de manière con- certée, d’une stratégie de pro- motion et de redéploiement du secteur à mettre en œuvre dans le court terme. Enfin, la formulation d’un plan de dé- veloppement à moyenne et longue perspective sera le ter- me de ce processus qui doit nous permettre de réaliser les objectifs que nous nous fixons. Il s’agit, d’abord, d’at- teindre une amélioration signi- ficative de l’organisation et du fonctionnement de tous les acteurs et toutes les compo- santes du secteur», a-t-elle déclaré.

En d’autres termes, a souligné la ministre Adélaïde Mounde- lé-Ngollo, «c’est la nécessité de la mise à niveau, pour une compétitivité accrue de nos entreprises et structures d’ap- pui, afin de mieux alimenter les échanges commerciaux, expression concrète de notre croissance économique natio-

nale et notre arrimage à l’éco- nomie mondiale».

La promotion de l’artisanat lui tient aussi à cœur. «Concer- nant l’artisanat, nous allons, dans les meilleurs délais, exé- cuter les grands axes que nous avons retenus. Il s’agit, principalement, dans le cadre des politiques nationales de développement et de promo- tion de l’artisanat, de procé- der, progressivement, à la nor- malisation des productions, à la création des villages artisa- naux et des galeries virtuelles, tout en mettant en place des cadres innovants de concer- tation public-privé-partenaires au développement», a-t-elle déclaré.

Mme Moundelé-Ngollo, con- sidère que les P.m.e et les en- treprises artisanales sont les moteurs de la création

Ministère des petites et moyennes entreprises et de l’artisanat

Les P.m.e et l’artisanat, moteurs de la création d’emplois

Les cadres et agents des administrations relevant du Ministère des petites et moyennes entreprises et de l’ar- tisanat, ainsi que les chefs d’entreprises et les structu- res partenaires de ce département ont présenté leurs vœux de nouvel an à Mme Adélaïde Moundelé-Ngollo, au cours d’une cérémonie qui a eu lieu jeudi 31 janvier 2008, à la chambre de commerce de Brazzaville. A cette occasion, Mme Moundelé-Ngollo, nommée, récemment, à la tête de ce département, a donné les grands axes de travail au cours de l’année 2008, pour relever les sec- teurs des P.m.e et de l’artisanat.

d’emplois. En même temps, elles sont les pépinières de l’esprit d’entreprise et d’inno- vation et, aussi source fécon- de de génération de la riches- se, pour la lutte contre le chô- mage et la pauvreté. Aussi a- t-elle exhorté tout son person- nel, les chefs d’entreprises et le beau monde qui gravite autour de son ministère, de faire de cette vaste conviction un axiome. Ils doivent prendre de bonnes mesures, en réali- sant des réformes nécessai- res dans la bonne direction, en réhabilitant la confiance et la crédibilité avec les bailleurs,

«ce qui fera qu’au Congo les P.m.e deviennent un élément décisif de notre avenir».

Alain Patrick MASSAMBA

D

ans son mot de circons- tance, Nicolas Normand a relevé l’augmentation du nombre de visas pour les études en France. De 158, en 2006, il est passé à 237, en 2007. «Il fallait, à mes yeux, aller plus loin. C’est la raison pour laquelle nous avons ouvert, au Congo, un Espace Campus France… La France souhaite, toujours, plus et mieux que par le passé, atti- rer, sur son sol, des étudiants de toutes nationalités qui con- tribueront, une fois de retour dans leurs pays, à étendre son prestige et son influence», a dit le diplomate français.

S’agissant des étudiants con- golais en France, leur nombre est estimé à 4.000, dont 3.000 dans le secteur public et un millier dans l’enseignement supérieur privé, a-t-il fait sa- voir, en substance.

Nicolas Normand a expliqué que l’espace Campus France permettra aux étudiants con- golais de disposer, doréna- vant, d’un centre d’informa- tion, d’écoute, de conseil et d’orientation, pour mieux pré-

parer et réussir leurs études en France. Avec cet espace, il y a un guichet unique qui faci- lite leurs démarches, depuis leur inscription en ligne, jus- qu’à la décision d’attribution du visa.

«Dans les quinze jours qui viennent, nous aurons mis en place les premiers entretiens pédagogiques. Nous avons

souhaité qu’ils soient4 con- duits par des enseignants de l’Université Marien Ngouabi.

Dès lors, nous serons en me- sure d’envoyer aux Universi- tés françaises, les dossiers des étudiants. Ceux-ci seront informés, personnellement, par Internet, de la réponse des établissements. Ainsi, nous en finirons avec les courriers ar- rivés en retard ou perdus», a dit l’ambassadeur français, comme pour traduire sa déter- mination à entrer dans le con- cret.

Rappelons que les espaces Campus France ont été créés en 2003, en Chine, et ils exis- tent, aujourd’hui, dans plu- sieurs pays, comme le Séné- gal, le Bénin, l’Algérie et les Etats-Unis. Leur vocation est de rendre l’enseignement su- périeur en France attractif

Enseignement supérieur

Le Congo a désormais son espace Campus France, destiné aux étudiants

Destiné à gérer l’inscription des étudiants étrangers voulant poursuivre leurs études en France, l’espace Campus France, situé dans les locaux du C.c.f (Centre culturel français) de Brazzaville, a été inauguré, mardi 29 janvier 2008, par l’ambassadeur de France au Congo, M. Nicolas Normand. La cérémonie s’est déroulée en présence des ministres Henri Ossebi (enseignement supérieur) et Pierre Michel Nguimbi (enseignement technique et professionnel), du directeur du C.c.f, Yves Olivier, de la responsable dudit espace, Mme Rachel Nolin, et de nombreux invités.

pour les étudiants étrangers.

Campus France est devenu, dès le 1er février 2008, une procédure obligatoire pour tous les étudiants désireux de poursuivre leurs études en France. Le consulat français n’acceptera plus les dossiers qui ne seraient pas passés par cette procédure. L’espace Campus France sera payant, pour une somme de 50.000 francs Cfa, à l’exception des titulaires ou futurs titulaires de baccalauréats français, des boursiers du gouvernement français et des boursiers de l’Agence universitaire de la francophonie. Ce paiement entraînera une réduction de 50% du coût du visa pour les candidats à un visa long sé- jour études.

Véran Carrhol YANGA Mme Adélaïde Moudelé-Ngollo

Nicolas Normand

Les ministres Henri Ossebi (au milieu) et Pierre Michel Nguimbi (à d.) à l’inauguration de l’espace Campus France-Congo.

«Le patrimoine des chefs d’Etat africains en France», un article du journal

Le Monde qui fait un tabac

On en parle de bouche à oreille, il circule en photocopies «sous le manteau», on le recommande, on fait des liens Internet, etc. L’arti- cle publié par le journal «Le Monde» dans son édition du 31 janvier 2008, sur une double page, n’en finit pas de susciter des commen- taires dans la capitale congolaise, tout au moins dans les milieux bien informés. Cet article, qui dévoile l’existence d’un rapport de l’O.c.r.g.d.f (Office central pour la répression de la grande délin- quance financière), un service de la police française, met en cause quelques chefs d’Etat africains et leurs familles, possédant des biens immobiliers en France, payés cash à des milliards de francs Cfa.

«C’est un monde enchanté où l’on vogue d’une villa de 9 pièces avec piscine à Nice, à un hôtel particulier de l’Ouest parisien. Un univers surréaliste peuplé de Bugatti payées cash plus d’un million d’euros. Un microcosme constellé d’une myriade de comptes ban- caires. Oligarques russes? Rois du pétrole saoudiens? Stars d’Hol- lywood? Non: chefs d’Etat africains producteurs de pétrole pour la plupart, mais dont les populations comptent parmi les plus pauvres de la planète», tel est le premier paragraphe de cet article fumant.

Parmi les chefs d’Etat mis en cause, le Congolais Denis Sassou Nguesso et certains de ses proches parents. En tout cas, les Con- golais qui lisent cet article éprouvent un grand sentiment de décep- tion, devant une réalité qui paraît comme un conte de fée. Cette fois, il ne s’agit pas d’une association proche de l’opposition qui tire sur le pouvoir, mais d’une enquête de la police française révélée par la presse française. A Brazzaville, y aura-t-il une réaction officielle à cette révélation décapante? Pour l’instant, c’est le profil bas. Mais, l’article du journal «Le Monde» continue de faire des vagues.

«Maradona», de retour au pays, après plusieurs mois d’absence?

Si l’on en croit l’article publié dans cette édition, par Marion Michel Madzimba Ehouango (voir page 7), le député de Boundji, Justin Lékoundzou Itihi Ossetoumba, aurait annoncé son retour à Brazza- ville, après plusieurs mois d’absence, en raison des problèmes de santé. Ses partisans l’attendraient de pied ferme. Chef de file des conservateurs, Lékoundzou, alias «Maradona», avait défrayé la chro- nique, en organisant un congrès extraordinaire du P.c.t (Parti con- golais du travail), pour résister à la dissolution du «parti de Marien»

tel qu’envisagée par les réformateurs. Devant la crise persistante au sein du parti dont il est issu, le président Sassou Nguesso avait retiré le concept «refondation» et demandé la tenue d’un congrès unitaire. Mais, à cause de ses problèmes de santé, Maradona n’avait pas pu y participer. Il s’ensuit qu’il ne serait pas satisfait de la ma- nière dont les partisans de sa tendance auraient été traités. Alors, Lékoundzou revient-il pour reprendre sa lutte politique, à l’heure où l’on parle du R.m.p (Rassemblement de la majorité présidentielle), le parti qui va engloutir tous les autres partis de la plate-forme de la majorité présidentielle? Bien malin qui le saura. Pour l’instant, c’est encore l’attente.

Université Marien Ngouabi: la paralysie?

L’Université Marien Ngouabi fait encore parler d’elle. Alors que tout semblait rentrer dans l’ordre et que les facultés et les instituts ont entamé la nouvelle année académique, avec l’espoir de ne pas vi- vre de nouvelles perturbations, c’est le retour à la case départ, avec la grève des enseignants vacataires. Ils constituent, semble-t-il, le plus grand nombre du corps enseignant de cette institution d’ensei- gnement supérieur. En effet, depuis quelques semaines, ceux-ci sont en grève et ne sont pas prêts à la lever, si leurs revendications ne sont pas prises en compte. Ils réclament, non seulement, leur re- crutement comme enseignants titulaires, mais, aussi, la publication des listes de nomination des vacataires de la promotion 2007-2008 et le paiement de leurs prestations, outre les autres redevances (160 milliards de francs Cfa environ, pour l’année 1996-1997 et 150 milliards, pour 2000-2001, le reliquat des heures de vacation de 2006-2007, pourtant budgétisé. La grève, lancée mercredi 21 jan- vier 2008, ne pourrait être suspendue qu’en assemblée générale, ont dit les responsables syndicaux de l’université. Les cours sont, donc, sérieusement perturbés. Les étudiants ne savent plus à quel saint se vouer. Chaque année, leurs études sont rythmées de grè- ves. Certes, ils s’en accommodent, mais cela les agace de plus en plus. Le ministre de l’enseignement supérieur et les autorités recto- rales tentent de décanter la situation, mais, en tout cas, il faudrait, sans doute, chercher de grands remèdes aux grands maux qui mi- nent notre université.

L’un des hors-bord volé au service de douanes du beach a été récupéré

En novembre dernier, un vol de deux moteurs hors-bord de 20 et 40 chevaux avait été perpétré dans les locaux de la Brigade fluviale des douanes, au port fluvial de Brazzaville. Grâce à ses investiga- tions, la direction départementale des douanes de Brazzaville a ré- cupéré l’un des moteurs, celui de 40 chevaux, au port informel de Yoro (arrondissement 6, Talangai). Pendant trois mois, il faisait le trafic Brazzaville-Kinshasa, sans que les autorités de la douane ne s’en rendent compte, car les voleurs ont fait disparaître la peinture d’origine du moteur. Malheureusement, ses références sont toujours visibles et c’est ce qui a permis à la direction départementale des douanes de Brazzaville de le reconnaître. Interpellé, le conducteur a déclaré que le propriétaire se trouve à Kinshasa. Ce dernier, mis au courant de l’affaire, a dépêché, à Brazzaville, son avocat, qui s’est présenté avec une facture d’achat qui ne porte pas les réfé- rences du moteur. Arrêté, le conducteur a été déféré, mardi 5 fé- vrier, à la maison d’arrêt de Brazzaville. Par ailleurs, deux autres personnes, qui faisaient semblant de pêcher, ont été pris en flagrant délit de vol de moteur hors-bord, dans la nuit de lundi 4 au mardi 5 février, toujours au port fluvial de Brazzaville.

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Journal édité par la Commis- sion épiscopale des moyens de communication sociale.

Président:

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Mgr Anatole MILANDOU, Archevêque de Brazzaville

Directeur de Publication:

Joachim MBANZA Secrétaire de rédaction Véran Carrhol YANGA Tel: (242) 668.24.72 Saisie&Montage (PAO):

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P

our le ministre délégué Gaston Gapo, il s’agit d’élaborer, maintenant, le schéma national, ainsi que les schémas sectoriels d’amé- nagement du territoire, les plans ou les programmes de développement, conduire leur mise en œuvre et procéder, en cas de besoin, aux ajuste- ments nécessaires. Ses prio- rités se définissent de la ma- nière suivante:

- définir et conduire une poli- tique de revitalisation du tis- su villageois congolais, de re- dynamisation des économies locales, dans le cadre d’un programme permanent de dé- veloppement local concernant l’ensemble des départements et des communes et visant à identifier des bassins d’em- plois;

- veiller au développement équilibré du territoire et met- tre en œuvre des politiques et des mesures favorisant l’émergence de véritables éco- nomies régionales;

-participer au développement et à l’équipement de l’armatu- re urbaine et notamment, des actions en faveur des villes moyennes: chefs-lieux de dé-

partements et de districts;

- contribuer à la définition et à l’exécution des politiques de décentralisation;

- identifier et faire aboutir les projets destinés à la promo- tion des départements et au développement local.

Après la signature de la feuille de route, le ministre d’Etat Pierre Moussa a dit que «cette feuille de route vient baliser notre bout de chemin, afin que le travail qui sera réalisé dans notre département soit de qualité. Le volet aménagement du territoire est important pour notre pays, soumis à des disparités territoriales gran- dissantes soit de qualité».

Au regard de l’immensité de la tâche à laquelle il fera doréna- vant face, le ministre délégué Gaston Gapo a indiqué qu’il compte sur l’engagement de ses collaborateurs, pour l’ac- complir avec succès. «La tâ- che que l’on vient de me con- fier est lourde. Tous, ensem- ble, nous allons-nous mettre au travail, pour atteindre les objectifs fixés par le président de la République, dans son programme de société: La Nouvelle Espérance. A cet ef-

fet, j’ai besoin du concours de tous les collaborateurs. Nous devrions, avec le ministre d’Etat, accomplir les vœux du peuple congolais», a-t-il décla- ré.

Signalons que les deux minis- tres ont échangé les vœux de nouvel an, avec leurs collabo- rateurs. Dans son adresse, le ministre d’Etat Pierre Moussa, après avoir cité les réalisa- tions faites au cours de l’an- née 2007, a annoncé que «pour l’année 2008, le pro- gramme est tout aussi lourd.

Validation du D.s.r.p, élabora- tion du programme d’investis- sement public couvrant la pé- riode 2008 à 2010; mise en œuvre du 10ème F.e.d; exploi- tation du recensement géné- ral de la population et de l’ha-

Ministère du plan et de l’aménagement du territoire

Pierre Moussa a installé Gaston Gapo dans ses fonctions

Nommé, depuis le 30 décembre 2007, comme ministre délégué à l’aménagement du territoire, près le minis- tre d’Etat, ministre du plan et de l’aménagement du territoire, Gaston Gapo n’a pris, officiellement, ses fonctions que le 25 janvier 2008. Il est le dernier minis- tre du gouvernement remanié à s’installer dans ses fonctions. La cérémonie de prise de fonction a été suivie par la présentation de vœux au ministre d’Etat Pierre Moussa et au ministre délégué, par les cadres et agents relevant de leur département.

bitat; mise en œuvre de la municipalisation accélérée de Brazzaville, tout en poursui- vant celle de la Cuvette, du Niari et de la Likouala; présen- tation d’une nouvelle loi sur la statistique; préparation de la loi portant orientation de l’aménagement du territoire;

mise en place des organes de concertation, le tout confor- mément au schéma national d’aménagement du territoire».

Pierre Moussa souhaite une bonne collaboration avec son ministre délégué dont l’apport est attendu, pour conduire, comme il se doit, tous ces axes de travail.

Pascal NGALIBO-YALA

L

e ministre Lamyr Nguelé a placé l’année 2008 sous le signe de l’appli- cation de la réforme foncière.

Pour cela, il a évoqué les su- jets préoccupants de son dé- partement. «Nous allons pro- céder à une campagne de vul- garisation des lois et règle- ments sur la gestion foncière, dans tous les départements de notre pays. Les populations doivent être édifiées sur le contenu de cette réforme. Si- non, que vaut une réforme dans un pays, sans être ac- compagnée d’un travail péda- gogique?», a-t-il souligné.

Toujours dans cette même optique, le ministre à la prési- dence chargé de la réforme foncière et de la préservation du domaine public, au cours de cette année nouvelle, en- tend poursuivre, entre autres actions: la mise en place des mesures incitatives, relatives à la transformation des titres précaires de propriété en titre

foncier; la réhabilitation et la sécurisation du domaine pu- blic maritime; l’accroissement des recettes de l’Etat; la for- mation des cadres dans le domaine du cadastre et de la préservation du domaine pu- blic où les travailleurs quali- fiés sont pour la plupart, ad- mis à la retraite.

Le ministre Lamyr Nguele s’est aussi réjoui de voir que trois lois concernant son dé- partement ont été votées par le parlement, l’année dernière.

«Durant l’exercice 2007, notre département a consolidé l’ar- senal juridique déjà existant, en matière de gestion fonciè- re. Ainsi, trois lois supplémen- taires ont été examinées et votées par le parlement», a-t- il dit. Il s’agit de la loi sur l’agro-foncier; la loi fixant les modalités de transformation de titre précaire de propriété en titre foncier et de la loi por- tant régime foncier en milieu urbain.

Rappelons qu’avant l’inter- vention du ministre, son direc- teur de cabinet, Alphonse- Patrick Koumba, a félicité, au nom de tous les personnels, Lamyr Nguelé, pour sa recon- duction à la tête du départe- ment. Il a exprimé leur recon- naissance à Son Excellence Monsieur le président de la République, chef de l’Etat, chef du gouvernement, «pour l’intérêt croissant qu’il accor- de au foncier dont Monsieur le ministre a, considérablement, redoré le blason et pour la confiance sans cesse renou- velée à son endroit. Ce qui vaut au département l’honneur d’être rattaché à la présiden- ce de la République. Cette marque de confiance dont jouit Monsieur le ministre

Ministère à la présidence chargé de la réforme foncière et de la préservation du domaine public

L’année 2008 placée sous le signe de l’application de la réforme foncière

Le palais du parlement a servi de cadre, jeudi 24 jan- vier 2008, à la cérémonie de présentation de vœux au ministre à la présidence chargé de la réforme foncière et de la préservation du domaine public, Lamyr Nguelé, par les personnels des structures relevant de son mi- nistère. Moment de retrouvailles et de détente et aussi temps de résolutions. Ainsi, le ministre Lamyr Nguelé a donné les grands axes de son travail, au cours de l’année nouvelle qui a commencé. On peut retenir sa détermination à mettre en place des mesures incitati- ves relatives à la transformation des titres précaires de propriété en titres fonciers; la réhabilitation et la sécurisation du domaine public maritime.

auprès du chef de l’Etat est, croyons-nous, la consécration de votre efficacité au sein de l’équipe gouvernementale, dans la mise en pratique de La Nouvelle Espérance. Cette technicité est assortie de l’auréole politique traduite par votre éclatant succès aux élections législatives 2007», a- t-il déclaré.

Le foncier étant un domaine sensible, comme on l’a vu à Pointe-Noire, où une zone mise en défens a été vendue par des prétendus propriétai- res fonciers, on peut dire que la sensibilisation des popula- tions sur les nouvelles lois foncières est une priorité in- contournable.

Pierre Moussa. Gaston Gapo.

Pascal-AZAD DOKO Une vue de la présentation de voeux au ministre Lamyr Nguelé.

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PUBLI-REPOR PUBLI-REPOR PUBLI-REPOR

PUBLI-REPOR PUBLI-REPORT T T TA T A A A AGE GE GE GE GE

D

ans une ambiance de fête agrémentée par un jeune or- chestre de la place et des groupes folkloriques, les habitants de la première circonscription de Poto- Poto étaientt venus en grand nombre, à l’appel de leur député, partager ce grand moment de plaisir,

a réussi son pari.

La cérémonie avait un dou- ble objectif. D’abord, per- mettre au député de remer- cier et de présenter ses vœux de nouvel an aux po- pulations de sa circonscrip- tion. Ensuite, rassembler les frères et soeurs qui ne se parlaient plus, à cause des élections législatives. Ceci,

Jean de Dieu Kourissa

exhorte les populations à la fraternité et à l’unité nationale

Première circonscription de Poto-Poto (Brazzaville)

Jean de Dieu Kourissa, député (P.c.t) de Poto-Poto (Brazzaville), était en communion avec les popula- tions de sa circonscription, mercredi 30 janvier 2008, au bar-restaurant «La Congolaise», à Mpila, pour les remercier de la confiance qu’elles lui ont faite, en l’élisant comme député de leur circons- cription. Au cours d’un grand déjeuner dansant, le député Kourissa a exhorté ses compatriotes à con- solider la paix et l’unité nationale, en vue du déve- loppement du Congo. Parmi les invités à cette ren- contre, il y avait Bernard Tchibambelela, deuxième vice-président du bureau de l’assemblée nationale, Gomez de Makanda, administrateur-maire de Makélékélé, et Jean Ngouabi Akondjot, qui a été le directeur de campagne de l’élu de Poto-Poto.

de convivialité et de frater- nité. Les chefs des quar- tiers et les sages étaient en première ligne de cette rencontre où l’on a croisé tout le monde, adoles- cents: jeunes comme adultes et vieux.

L’arrivée du député Jean de Dieu Kourissa était sa- luée par un tonnerre d’ap- plaudissements. Ce der- nier, sourire aux lèvres, af- fichait un grand enthou- siasme, en constatant que les gens avaient répondu massivement à son invita- tion. C’était, pour lui, une occasion propice pour tester sa popularité. Sur ce point, on peut dire que le député de la première cir- conscription de Poto-Poto

pour consolider l’unité et la paix au niveau de la pre- mière circonscription de Poto-Poto. C’était comme une réconciliation entre frè- res et sœurs que la politique avait divisés.

Par leur mobilisation, les ha- bitants de Poto-Poto ont dé- montré qu’ils ont compris la nécessité de vivre ensem- ble, dans la cohésion. Ils ont aussi compris que les élec- tions ne doivent pas être source de division. Chacun vote pour le candidat qui lui plaît ou dont il partage les idées, mais, à l’issue de la compétition électorale, on ne doit pas oublier qu’on est des frères et sœurs, con- damnés à vivre ensemble, dans la fraternité, l’amour et

la paix. Celui qui gagne de- vient l’élu de tout le monde.

Enfin, le déjeuner, qui a réuni les enfants d’une même cir- conscription, a permis un sursaut vers l’esprit de fra- ternité et de convivialité qui doit régner dans les quar- tiers de Poto-Poto, comme avant. «C’est un succès, mais, il ne faudrait pas qu’une fois cette émotion passée, les gens retombent dans leurs divisions», a pré- venu une personne du troi- sième âge, appelant à main- tenir cet élan de solidarité.

Cette cérémonie revêt «un caractère exceptionnel tant par le nombre des partici- pants que par la bonne or- ganisation. Chacun a eu quelque chose à se mettre

sous la dent», commentait un doyen d’âge.

S’adressant à ses invités, le député Jean de Dieu Kourissa a, tout d’abord, ex- primé sa joie d’être en face des populations de sa cir- conscription. «Je voudrais vous exprimer la joie qui m’anime de vous retrouver en ces lieux et, surtout, d’avoir accepté mon invita- tion. Avant toute chose, je voudrais m’acquitter d’un devoir de militant, celui d’ex- primer toute ma gratitude et ma reconnaissance à l’en- droit de Son Excellence, Monsieur Denis Sassou Nguesso, président de la Ré- publique et la direction poli- tique du P.c.t, pour m’avoir

Je voudrais vous dire, en ce moment solennel, combien je suis heureux et fier d’être élu député de la première cir- conscription de Poto-Poto», a-t-il dit.

Jean de Dieu Kourissa a saisi cette opportunité pour remercier tous ceux qui lui avaient accordé leurs suffra- ges. «Je n’aurais jamais trouvé plus qu’en ce mo- ment, l’occasion de remer- cier tous ceux qui m’ont ac- cordé leur suffrage. Tous ceux qui, dans l’ombre, m’ont apporté leur soutien indéfectible. Il est avéré que tous ceux qui sont ici n’ont pas tous voté pour moi. Ce- pendant, cela n’enfreint en rien notre convivialité et nos

puté de tous. Ensemble, nous avons gagné; en- semble nous allons cons- truire l’avenir», a-t-il sou- ligné.

Le député de Poto-Poto a estimé que les incompré- hensions vécues pendant les élections législatives font partie des enjeux électoraux. «Hier, notre adversité pour les uns n’était en vérité qu’un mi- rage. Cela faisait partie des enjeux normaux d’une élection.

Aujourd’hui, nous n’en sommes plus là. Notre victoire est la vôtre aussi.

Sentez-vous victorieux autour de ce déjeuner que nous avons souhaité comme un moment fort pour la paix et l’unité des enfants de Poto-Poto.

Unité et paix chères à Son Excellence Denis Sassou Nguesso, président de la République, pour la re- naissance du Congo», a- t-il souligné.

Jean De Dieu Kourissa a, aussi, rappelé qu’il compte sur le concours de tous, pour réussir son mandat de député. «A vous, mes mamans, à vous mes papas, à vous chers amis de Poto-Poto, je saurais compter sur vous, pour qu’ensemble, nous améliorions notre cité», a-t-il dit.

L’élu de Poto-Poto s’est dit persuadé que les ef- forts consentis auront un couronnement en 2009, en faveur du candidat de La Nouvelle Espérance, Denis Sassou Nguesso, pour sa réélection à la tête du pays. «Le député est le porte-parole des popu- lations. Il ne peut pas tout voir, ni tout entendre; il a besoin du concours de ses populations. Je reste ouvert à toutes vos sug- gestions. Je tiens à vous féliciter pour le travail de sensibilisation que cha- cun a pu apporter dans un

choisi et soutenu comme candidat de la première cir- conscription de Poto-Poto.

bonnes mœurs, qui ont tou- jours caractérisé Poto-Poto.

Aujourd’hui, je suis le dé- Jean de Dieu Kourissa, député de la première circonscription de Poto-Poto.

Le député félicité par les populations.

Les invités ont savouré le déjeuner offert par leur député.

périmètre d’action», a-t-il déclaré.

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