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L’homme clairvoyant n’est pas celui qui voit la montagne, mais celui qui distingue ce qu’il y a derrière elle (Proverbe russe)

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3èMe année • n° 106 du vendredi 31 mai au jeudi 06 juin 2013 • Av. Bas-Congo n°118 • Commune de la Gombe • Kinshasa • RDCongo • Prix: 1500 FC

RECEPISSE DE DECL. DE PUB. n°T/N/LMO/026/2010. SUPPLEMENT DU MAGAZINE DES MINES • Contacts: (+243) 998 174 050 & 081 980 4923 - Email: jcmbalu@yahoo.fr

Journal Indépendant d’Informations Générales

L’homme clairvoyant n’est pas celui qui voit la montagne, mais celui qui distingue ce qu’il y a derrière elle (Proverbe russe)

(Lire suite en page 2)

BIVACRDC,aucœurdela facilitationducommerce

(Lire en page 10) (Lire en pages 6-7)

(Lire en page 8) (Lire en page 3)

COMMUNIQUÉ - SPECIAL 30 JUIN

A l’occasion de la fête de l’Indépendance du pays, le journalLe Climat Tempéré Newsmet ses pa- ges à la disposition de ses clients et annonceurs pour leur permettre d’adresser des messages de vœux et d’encouragement aux institutions de la République, aux hommes politiques ainsi qu’aux particuliers.

Notre Tarif :

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Contactez la Direction Commerciale aux n° : 0819 80 49 23 / 0998 174050 / 089 517 5943

C

onciliabules, dernières mises au point, déchirement des familles politiques, dé doublement des listes, conditionnalité de dépôt … tel se caractérise le sprint final pour les propositions des noms des représentants des partis politiques, des organisations de la société civile, des confessions religieuses de- vant faire partis de 13 heureux élus aux com- mandes de la commission électorale nationale indépendante (Ceni). Les 45 jours échéant au

11 juin prochain sont incompressibles, menace Aubin Minaku qui semble être déterminer à doter la Ceni de sa direction avant les prochai- nes vacances parlementaires.

Si du côté de la Majorité parlementaire, la séré- nité et la discipline demeurent. Selon le président de l'Assemblée nationale, aucun problème n'a été en- registré dans cette composante. Des noms glanés dans les couloirs donnent le tableau suivant : au PPRD, Basengezi Kantitima, Crispin Kankonde et

Marie-Louise Mayuma ; au MSR, Michel Botoro, M.

Robota et une dame prénommée Chantal auraient ; au Palu, Florentin Kage, Willy Makiashi et Mme Georgette Madiko. Du coté de la société civile et de l'opposition, un observateur décrit la situation comme une véritable foire aux empoignes.

Le nombre de sous composantes qui se sont ex- primées, va au-delà de celles prévues par la loi, à savoir les confessions religieuses, les organisations

Liste des candidats à la Ceni

Accord de Kampala : Une provocation

signée M23 L'Inss

interpelle Ban Ki-

Moon

En marge de la journée du 17 mai commémorant

le 16 ème anniversaire de

la chute de Mobutu

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Politique

Le Climat Tempéré

n° 106 du vendredi 31/05 au jeudi 06/06 2013 féminines de défense des

droits de la femme et les orga- nisations d'éducation civique et électorale. A l'interne déjà, les acteurs se disputent le monopole de la large repré- sentation de la plate-forme.

La " Société civile des égli- ses et confessions religieuses

" a présenté son ticket com- posé de pasteurs Ngalasi Aggrey, Ejiba Yampia et de Me Kassonga Lwaba. Ce que con- tredit Abdallah Mangala, qui laisse entendre que la liste des confessions religieuses dans leur ensemble aurait déjà été déposée au bureau de l'As- semblée nationale. Sur la ta- ble de travail d'Aubin Minaku se trouve une autre liste dite harmonisée de la Société ci- vile reprenant Jonas Tshiombela, Me Sindani et Lié- vin Labu.

Une autre liste est celle pré- sentée par le CALCC, elle re-

prend les noms de Jean-Bap- tiste Ndundu, Grâce Lula et Léon Botolo. Des sources in- diquent que quinze branches se seraient ainsi identifiées membres de la Société civile.

Le bureau piloté par Aubin Minaku promet de statuer en toute objectivité sur base de la loi et des principes adoptés en plénière. La loi modifiée stipule en effet dans son article 10 : "

La CENI est composée de treize membres désignés par les forces politiques de l'As- semblée nationale à raison de six délégués dont deux fem- mes par la Majorité et de qua- tre dont une femme par l'Op- position politique. La Société civile y est représentée par trois délégués issus respecti- vement des confessions reli- gieuses, organisations fémini- nes de défense des droits de la femme et organisation d'éducation civique et électo- rale".

Par ailleurs, tout en respec-

tant le délai et la transparence pour crédibiliser le processus, le président Minaku devra aussi faire taire les divergen- ces. Quand bien il serait ac- cusé par des élus de l'Oppo- sition d'être à la base de la consécration de la dualité au sein du principal groupe par- lementaire de l'opposition : l'UDPS.

Deux listes UDPS sont plan- tées sur sa table de travail.

D'une part, Celle de l'" UDPS et alliés " reprenant les noms de Félix Tshisekedi, Fabien Mutomb, Rémy Masamba.

D'autre part, celle de l'UDPS et FAC " qui a pour candidats Serge Mayamba et Kovo Ingila.

Minaku se défend : "…C'est une question que nous allons gérer en interne conformé- ment au règlement intérieur de l'Assemblée nationale ". Il importe que cette question soit rapidement réglée pour ôter tout prétexte à un éventuel boycott qui entamerait grave-

ment la crédibilité de ce nou- veau processus laborieuse- ment négocié.

Autre retardataire, l'" UNC et alliés " aurait aligné Gustave Omba, Kangudia et Odette Babandowa. Cette formation politique avait conditionné le dépôt de sa liste à un préala- ble : celui de la mise en place du mécanisme de désignation du Porte-parole de l'Opposi- tion politique. Là c'est une autre paire de manches.

Le speaker de la Chambre basse du Parlement a donné suffisamment de garanties sur la question. Il a fixé au 31 mai la concertation entre les pré- sidents de deux Chambres du Parlement ainsi que ceux des groupes parlementaires de l'Opposition pour arrêter un chronogramme sur la désigna- tion de leur porte-parole.

Aubin Minaku s'est félicité de l'accélération de ce processus qui date de la législature pas- sée.

Quant au Mouvement de li- bération du Congo, MLC, des noms de Micheline Biye, Singo et Kabeya sont avancés comme candidats à la CENI.

Comme on le voit, le der- nier virage est engagé. Il ap- partient à l'Assemblée natio- nale de bien le gérer afin de garantir la poursuite du pro- cessus électoral. Tout en tirant les leçons de tous les ratés que tout le monde déplore aujourd'hui ".

A en croire plusieurs sour- ces recoupées, le Vatican n'est pas d'accord sur la candida- ture de l'abbé Malu-Malu à la tête de la CENI. Le CALCC a tenu mercredi un point de presse à son siège, dans la commune de Kalamu. L'un des points saillants a été la confir- mation du refus catégorique du Saint-Siège de voir l'abbé Malu-Malu ou un autre mem- bre du clergé catholique sié- ger à la CENI.

LCTN (suite de la page 1)

La foire aux empoignes au Palais du Peuple

C

'est le Premier Minis tre et Chef du gouver nement qui a procédé à la coupure du ruban symbo- lique, comptant inauguration officielle du Guichet Unique pour la création d'entreprises en RD Congo. Créer une en- treprise en 3 jours, en payant l'équivalent de 120 $ améri- cains est désormais possible.

Désormais, créer une entre- prise en République Démocrati- que du Congo devient de plus en plus possible. Dans un intervalle de 3 jours seulement, en payant l'équivalent de 120 dollars pour une société et 40 dollars améri- cains pour un Etablissement (une personne physique).

L'inauguration officielle du Guichet Unique, le mercredi dernier, est une manifestation de la volonté du gouvernement d'améliorer le climat des affaires, une matérialisation des réformes déjà engagées en vue d'engager une nouvelle image de la Répu- blique Démocratique du Congo, sous le label de la révolution de

Inauguration officielle du Guichet Unique : Il est désormais possible de créer une entreprise en 3 jours en RD Congo

la modernité. Pour le Directeur général du Guichet Unique, cette date reste gravée d'une encre in- délébile du fait que ce qui était impossible hier pour créer une entreprise, devient possible en 3 jours. Le Premier Ministre qui s'est exprimé à l'occasion de cette inauguration, a insisté sur le fait que le secteur privé doit être

au centre de la croissance et du développement économique. Ce n'est pas l'Etat, a-t-il dit qui offre le volume important de l'emploi, c'est le secteur privé. Celui-ci ne peut y arriver qu'à condition de lui offrir les conditions économiques favorables. Pour Matata Ponyo, lui, le signataire du Décret 12/044 Du 1er Novembre 2012 portant

création du Guichet Unique, il faut que les opérateurs économiques congolais et étrangers aient le plaisir de créer une entreprise dans notre pays.

Mais la seule façon pour le Premier Ministre d'y arriver ; c'est de raccourcir le processus de création d'entreprise. Des petits pas pourront faire des grands pas,

a dit Matata Ponyo qui a félicité le DG du Guichet Unique et la Ministre de Justice et Droits Hu- mains.

La Ministre de Justice et Droits Humains sous tutelle de laquelle est placé le Guichet Uni- que s'est félicité du fait que ce Guichet Unique sert de pilote et pourra étendre ses tentacules dans toute la République.

Et d'ajouter que les réformes initiées par le gouvernement vi- sent l'amélioration du climat des affaires pour le doing business.

Aux agents et cadres de ce service de l'Etat, la ministre leur exhorté de faire montre de dyna- misme et de probité afin que les entrepreneurs se sentent chez eux quand ils auront besoin de leur concours. C'était aussi un motif de fierté pour le Directeur général de Guichet Unique qui a comptabilisé 88 demandes de créations d'entreprises, en seu- lementquelques jours d'ouverture du Guichet Unique.

Congooportunités.com

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Nation

n° 106 du vendredi 31/05 au jeudi 06/06 2013

L e passage du se crétaire général de s nations unies à Kinshasa pour la question de la sécu- rité à l'est du pays, a suscité aussi un autre dossier relatif à ce que l'Inss qualifie d'indis- cipline de la Monusco à l'égard de la législation congolaise en matière de sécurité sociale.

Voila pourquoi l'institut national de sécurité so- cial Inss à profiter de la présen ce d e Ban ki- Moon, secrétaire général des nations unies à Kins- hasa de hausser le ton et protester contre la délin- quance de la Monusco en matière de sécurité so- ciale qui est un droit pour tout humain.

" Notre pays regorge beaucoup de représenta- tions de nations unies dont la plus grande est la Monusco qui est dans no- tre pays depuis plus de dix ans. Toutes ces orga-

nisations disposent dans leurs sein des em- ployeurs de deux catégo- ries ; les fonctionnaires internationaux et des en- gagés locaux, les enga- gés locaux sont essen- tiellement nos compatrio- tes, mais aussi des expa- triés engagés en RDC.

La législation congo- laise de sécurité sociale stipule que tous ces en- ga gés locaux doive nt être immatriculés et par- ticipés au régime géné- ral de la sécurité sociale.

Cette cotisation, il faut le rappeler, permet de ga-

L'Inss interpelle Ban Ki-Moon

ran tir le risque pro- f e s s i o n - ne l, les m a l a d i e s p r o f e s - sionnelles et acci- de nt de t r a v a i l , s a n s o u b l i e r l ' a s s u - rance de l e u r s vieux jours grâce à une bonne p e n s i o n .

O r

aujourd'hui sur le plan in- ternational, on reconnaît la sécurité sociale comme un droit fonda- mental, donc faisant par- tie des " droits de l'homme ", reconnait Alidor Mamina directeur de recouvrement de l'ins- titut national de sécurité sociale.

" Apres plusieurs réu-

nions au ministère des af- faires étrangères, à l'Inss, au quartier général de la Monusco avec les délé- gués du ministère des af- faires étrangères, de la Monusco, de l'inspection du travail pour persuader en vain la Monusco de son devoir d'immatricu- ler tous ces engagés lo- caux. La réponse de la Monusco à toutes ces dé marches est qu'il existe une organisation interne qui résout cette question de sécurité so- ciale. Absurde réaction

L

a grande fête des tra vailleurs qui se déroule chaque année dans le monde entier a connu une in- novation hors du commun, pas le traditionnel défilé, c'est plu- tôt un rassemblement qui était organisé à la place du cin- quantenaire, avec l'ensemble des travailleurs, des organisa- tions professionnelles, des pa- tronats et syndicalistes.

C'est en cette marge que vo- tre hebdomadaire le climat tem- péré news à abordé le défenseur numéro un des employés de l'ins- titut national de sécurité sociale INSS en sigle.

Très calme, serein avec un visage reflétant l'intelligence et l'abnégation au service des oppri- més, Christian Tungila livre ses impressions sur les conditions de

vie des travailleurs congolais qu'il représente à tous les échelons.

Avant de commencer le pré- sident syndical loue l'initiative du ministre Bahati Lukuebo d'arrêter avec le système de défilé qui ne donne pas un relief suffisant de cette fête qui, en principe doit amener l'Etat à réfléchir sur les conditions socioprofessionnelles des travailleurs congolais sans compter les effets collatéraux tels les embouteillages et des sor- ties démesurées des frais.

Comme aux années précédentes il a par ailleurs apprécié le cahier de charges du secrétaire général du syndicat national du Congo déposé auprès du ministre Bahati

; lequel doit y accorder une at- tention particulière.

Le président du syndicat de l'inss à abordé les conditions des

travailleurs congolais qu'il quali- fie de très précaires en dépit des efforts que le gouvernement est entrain de fournir, car pour le Christian Tungila les travailleurs Congolais ne vivent pas à la hau- teur de la richesse et des poten- tialités que regorge leur pays.

L'homme à l'intelligence de Socrate est allé au delà de dis- cours exclusivement axés sur les droits du travailleur.Ainsi appelle t-il celui-ci à prendre davantage conscience du développement de son pays en étant responsable partout ou il se produit.

Le gouvernement doit prendre à bras-le-corps les différentes re- vendications des travailleurs con- golais, autant qu'il attend d'eux la performance, autant qu'il aura à matérialiser leurs revendications.

Danny Bunga

A cœur ouvert au Climat Tempéré News : Christian Tungila, président de la délégation syndicale de l'Inss

des experts des nations Unies qui confond orga- nisation interne et légis- lation nationale, fait re- marquer monsieur Alidor Mamina patron de la di- rection de recouvrement.

Comme si une tontine or- ganisée en interne d'une société suffirait à passer outre les prérogatives de l'Inss, lâche un autre ca- dre de l'Inss sur les an- tennes d'une radio locale.

Les autorités de l'Inss ont profité de la présence à Kinshasa du numéro un des nations unies pour lui

Une vue partielle du siège de l’INSS à Kinshasa/Gombe

donner toutes ces infor- mations qui lui permet- tront d'apprécier et d'in- fléchir la décision de son institution. L'Inss argue que partout dans le monde entier où ces structures sont représen- tées, elles se soumet- tent à la législation en matière de sécurité so- ciale dans tous ces pays.

Il ya aucune raison de faire exception ici. Cette démarche, précise un ca- dre de la délégation de l'Inss, est faite dans l'in-

térêt d'employés locaux qui compromettent leurs vieux jours.

Il faut noter que cette attitude de la Monusco en RDC n'est pas une pre- mière, Bahati Lukuebo, alors Directeur général de la sonas s'était con- fronté au refus de la Monusco de s'assujettir son charroi roulant, volant et flottant au régime d'assurance congolais, préférant, on sait par quelle magie le régime d'un pays voisin. Le voyage de Bahati pour New York pour discuter de cette question avec les autorités onusiennes n'avait pas suffi pour ré- soudre la question tou- jours pendante à ce jour.L'opinion congolaise est choquée de constater que l'institution mère des droits de l'homme et des Etats foule au pied les principes qui ont milité pour sa naissance. Quitte à se demander si c'est la naïveté, de la faiblesse, de faiblesse ou de l'in- compétence de la partie congolaise ?

Danny Bunga

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Nation

n° 106 du vendredi 31/05 au jeudi 06/06 2013

Le Climat

Tempéré

Journal Ind épendant d’Informations Générales

EDITEUR & DIRECTEUR DE PUBLICATION Jean-Claude Bimwala

+243 998 17 4050

REDACTEUR EN CHEF

& SECRETAIRE DE REDACTION Dolstoï Mulume

+243 ...

M E M B R E S D E L A R E D AC T I O N

JC Mbalu Dolstoï Mulume Dany Bunga wa Bunga

Noël Bavuidinsi Dorcas Dikumua

Jean Katshunga Amourata Mbomba

PAO - LAYOUT & DESIGN Tata Fu kia Buala Isielumuka de Banza

Kimbuku

SERVICE COMMERCIAL ET FINANCES Dany Bunga wa Bunga

+243 81 98 04 923

DISTRIBUTION &

ABONNEMENTS Papy Mpote +243 89 61 25 432

SURVEILLANCE

& PRODUCTION Amourata Mbomba

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IMPRESSION

Imprimerie

(en face Imprimerie BIAKA Press) 34ème Rue - Quartier Kimbangu - Commune

de

Kalamu - Ville Province de Kinshasa -

République

Démocratique du Congo

A

près Kinshasa,

Ban Kin-Moon, secrétaire géné- ral des N-U et Jim Yong Kim, président de la ban- que mondiale, ont été à Goma ce 23 mai. C'est dans le cadre du renfor- cement de l 'accor d d'Adis Abeba signé en février dernier que Ban a entrepris ce périple en commençant par Kins- hasa, la capitale congo- laise. Il a souligné que leur arrivée à Goma est dans le cadre de témoi- gner leur attachement au retour de la paix et la sécurité dans cette pro- vince.

Le numéro un des Na- tions Unies a, tout de même, mentionné que la brigade d'intervention sera déployée bientôt et a ex- horté que la vie des popu- lations soit protégée et les droits de l'homme respec- tés. Le numéro un des Nations Unies a souligné que la première responsa- bilité dans la pacification et la sécurisation de l'Est de

La visite de Ban Ki Moon laisse le goût inachevé d'une population meurtrie par 20 ans de guerres et violations de tous genres

la République démocrati- que du Congo incombe au président de ce pays et aux forces armées de la

RDC, FARDC.

Les derniers développe- ments des positions du Tanzanien Kikwete, précé- dés de Mary Robinson pri- vilégiant une résolution politique, sous-entendu celui du dialogue avec les forces négatives indexées dans tous les rapports laisse perplexe une grande partie de l'opinion nationale et de la société civile. On se demande ici quelle so-

lution produira ce énième dialogue avec ces groupes armés dont la tactique du

"un pas en avant et deux

pas en arrière" est connue de longue date ? En tout cas la population qui croyait voir le bout du tun- nel avec l'arrivée de la fa- meuse brigade spéciale d'intervention avec un mandat offensif, se voit tra- hie dans cette approche qui met agresseurs et agres- sés sur le même pied d'égalité.

Du côté de la Banque mondiale, la somme de un

milliard de dollars améri- cains servira pour le déve- loppement des pays de la sous-région surtout dans les domaines de la santé, de l'énergie ainsi que des infrastructures routières pour apporter de l'aide dans l'établissement de la paix.

Visitant pour la seconde fois l'hôpital Heal Africa où sont internées des fem- mes violées, le secrétaire général l'Onu s'est dit tou- ché par les souffrances de ces f emmes suite aux guerres récurrentes dans la région. Il a profité de cette occasion pour félici- ter le responsable de cette institution hospitalière de Goma et celui de l'hôpital Panzi de Bukavu pour leur soutien à ces femmes qui sévissent dans la souf- france.

A l'issu d'un séjour de plus ou moins deux heures dans la ville de Goma, les deux hôtes de marque ont continué leur route pour Kigali dans le même cadre.

Vincent de Paul Rushago

L

e paiement des presta tions sociales n'a jamais été une faveur offerte aux affiliés, mais plutôt un droit. Mais le payement régu- lièrement dans le contexte de notre pays et l'état d'esprit de notre société mérite bien un satisfecit à Madame Mwad Katang, Dg de cette institution qui marque des points impor- tants dans la réalisation des objectifs sociaux de la révolu- tion de la modernité prônée par le Chef de l'Etat Joseph Kabila Kabange.

Honnêteté intellectuel nous oblige d'avouer et d'accepter, quand un compatriote pose des gestes qui font la joie des autres et des gestes qui sont pour le développement d'un pays comme le nôtre, confronté à des difficul- tés énormes surtout dans son volet social qui traduise même le quinquina du Chef de l'Etat Jo-

Mme Agnès Mwad Katang, Directrice Générale a.i de l’INSS

Paiement de prestations sociales pour le premier trimestre : Satisfecit à Mme Agnès Mwad Katang

seph Kabila. C'est dans ce con- texte que la direction urbaine de Kinshasa (Bumbu, Ngaliema,

Kasa vubu, Selembao, Kintambo) a procédé à la paie de ses prestataires ; une prestation sociale qui est passée de 60 000 à 100 000 FC depuis l'arrivé de

Agnès Mwad.Au total, ils étaient au nombre de 4997 prestataires à être payés pour une enveloppe globale de 4200.000 FC.Dans le cadre de la révolution de la modernité l'inss res- pecte le contrat qui le lie aux pensionnés qui ont cotisés du- rant leur vie profes- sionnelle. Mais la grande nouveauté c'est désormais la bancarisation des paiements des pres- tations sociales Une bancarisation qui sera progressive en commençant par les villes où il existe des institu- tions bancaires. Toutefois les malades seront payes à L'Hôpi- tal ou à la maison.

Le comité Muad attend bé-

néficier de l'appui du gouverne- ment central dans cette démar- che, car estime t il, il va de l'in- térêt de tout congolais que la situation des retraités s'améliore.

Dans le souci d'améliorer les conditions sociales des retraités le comité Mwad compte plu- sieurs performances dont la cons- truction de plusieurs centres de perceptions dans les différentes directions urbaines et provincia- les, l'expiration de découverts ; augmentation de montant de prestation sociale ;instauration de la carte biométrique de sécurité sociale, assainissement du sec- teur immobilier qui est un patri- moine important de l'entreprise ; les différents ateliers de renfor- cement de capacités des cadres.

Nous osons croire qu'avec l'impul- sion du ministre Modeste Bahati, le comité Mwad arrivera à réali- ser ses objectifs assignés lors de sa prise de commande.

Danny Bunga

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Communication

n° 106 du vendredi 31/05 au jeudi 06/06 2013

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0998 17 40 50 - 0819 80 49 23 - 089 517 5943 Hebdomadaire Indépendant d’Informations Générales

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Economie

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BIVAC RDC, au cœur de la facilitation du commerce

(Lire suite en page 7)

BIVAC International est une filiale du

groupe Bureau

Veritas, leader mondial des services d'évalua- tion de conformité et de certification.

Créé en 1828, le groupeemploieenviron50 000 collaborateurs dans plus de 900 bureaux et 330 laboratoires répartis dans 140 pays.

BIVAC a été désignée le 1er février 2006 par le Gouvernement de la Ré- publique Démocratique du Congo pour l'exécution

du nouveau Programme de Vérification des Impor- tations.

L'objectif de l'Etat à l'époque, étant de trouver une structure capable d'assurer une bonne éva- luation de la conformité, de la quantité, de la qua-

lité et du prix des mar- chandises avant leur ex- pédition avec les docu- ments commerciaux.

Le partenariat ou con- trat BIVAC, OCC et DGDA est tripartite. Le contrat est signé d'une part par Bu- reau Veritas représenté par BIVAC International et d'autre part par le gou- vernement congolais re- présenté par l'OCC et la DGDA.

Pour le compte de l'OCC, BIVAC contrôle la conformité des factures et la qualité des marchan-

dises, conformément aux normes en vigueur en RDC et au cahier des charges remis par l'OCC.

Pour le compte de la DGDA, BIVAC effectue la vérification des prix et l'exactitude de la quantité.

Dans son partenariat,

BIVAC a aussi pour mis- sion de renforcer les ca- pacités de ses mandants.

Plusieurs forma- tions ont déjà été

réalisées

A titre d'exemple, BIVAC a donné une for- mation aux agents de l'OCC portant sur les thè- mes suivants : Technique d'évaluation et système harmonisé ; Technique d'inspection avant embar- quement et à destination

; Technique d'échantillon- nage ; Evaluation du ris- que; Commerce interna- tional et pratiques fraudu- leuses.

Et une formation aux agents de la DGDA por- tant sur les thèmes sui- vants: -Evaluation en douane ; Sous-factura- tions et fraude dans le commerce international ; Incoterms, base de valeur et les techniques d'évalua- tion du risque.

Quel impact dans le quotidien congo-

lais ?

BIVAC assiste le gou- vernement congolais par le biais de la DGDA et de l'OCC dans la mobilisation des recettes pour le tré- sor public. Et protège les consommateurs contre

les produits impropres à la consommation, à savoir les produits périmés et avariés.

Dans le cadre des opérations de la sécurisation des recettes douanières, ces activités ont permis et permettent encore à la DGDA et l'OCC de contribuer pour une large part au budget de l'Etat.

A titre d'exemple, de- puis que BIVAC est opé- rationnel en RDC les re- cettes douanières de l'Etat ont augmenté de 225%.

Pourquoi l'inspec- tion avant embar-

quement ? BIVAC effectue un tri- ple contrôle sur les impor- tations :

Il s'agit d'abord d'une inspection physique de la marchandise afin de s'as- surer qu'elle correspond à la commande. Puis d'un contrôle du prix de la mar- chandise pour s'assurer qu'il n'y a pas eu de minoration avérée, et en- fin un contrôle documen- taire qui permet de s'as- surer que les documents fournis par l'exportateur (facture finale, BL, diffé- rents certificats...) ne présentent pas d'anoma-

lies et sont conforment aux marchandises ins- pectées.

Les contrôles effectués par BIVAC ont un double intérêt: pour l'Etat congo- lais et pour l'importateur.

Pour l'Etat, le contrôle de prix à l'importation permet de détecter les cas de surfacturations et sous- facturation à l'origine des méfaits tels que la con- currence déloyale qui crée un manque à gagner important dans les recet- tes de l'état.Toujours pour l'Etat, l'intérêt du contrôle est de permettre, en amont, de détecter toutes les anomalies qui pour- raient compliquer les opé- rations de dédouanement.

En quelque sorte, par ses interventions, BIVAC as- siste l'Etat, via l'OCC, dans la protection du con- sommateur des produits importés en RDC tout en aidant le Gouvernement à maximiser ses recettes douanières par le canal de la DGDA.

Pour l'importateur,

outre le fait que l'ins-

pection lui permet de

procéder à un dé-

douanement facile et

accéléré de sa mar-

chandise au port de

destination en res-

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Economie

n° 106 du vendredi 31/05 au jeudi 06/06 2013

BIVAC RDC, au cœur de la facilitation du commerce

(suite de la page 6)

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pectant les lois Congolai- ses, il lui permet aussi de s'assurer de recevoir la commande telle que pas- sée avec son fournisseur.

A travers l'inspection avant embarquement, la DGDA et l'OCC auront en main tous les éléments nécessaires au dédoua- nement avant l'arrivée de la marchandise, évidem- ment tout cela dans l'inté- rêt de faciliter le com- merce international comme exigé par l'OMC (organisation mondiale du commerce) et l'OMD (or- ganisation mondiale de douanes).

L'objectif ultime étant de réduire le délai de dé- douanement de la mar- chandise qui est un obs- tacle au développement des échanges commer- ciaux.

Comment obtenir son attestation de

vérification?

Toute importation en RDC est soumise à l'ouverture préalable de la licence d'importation de bien (LIB en sigle). L'im- portateur, muni de sa fac- ture pro forma, ou facture finale si la marchandise est déjà achetée, doit se rendre dans une banque agrée de la place.

L'importateur initie le processus de contrôle pour une inspection avant embarquement en se ren- dant dans les locaux de BIVAC muni de sa LIB et de sa pro forma, et la fi- nalise en allant retirer son Attestation de Vérification (AV en sigle).

L'ouverture de la LIB est une étape cruciale pour initier l'inspection avant embarquement de toutes marchandises vou- lant fouler le sol congolais.

Elle est remise à la cel- lule OCC/DGDA qui se trouve dans les locaux de BIVAC à Kinshasa et en provinces. BIVAC ouvre un dossier correspondant et lui attribue un code, qui restera la référence uni- que jusqu'à l'émission de l'AV, sur laquelle elle figu- rera.

L'importateur devra se munir également de la facture pro forma qui de- vra obligatoirement com- porter les données suivan- tes: - les coordonnées du vendeur. Indispensables pour organiser l'inspec- tion (nom, adresse com- plète, téléphone et fax à jour, adresse e mail) ;

- les coordonnées de l'importateur (adresse e- mail, numéro de télé- phone) ;

- ainsi que le détail des produits et des valeurs (fob, fret….).

Les coordonnées du contact fournisseur sont très importantes. Elles doivent être claires et pré- cises. Sans cela, BIVAC ne pourra pas se rappro- cher de l'exportateur pour l'inspection.

A travers l'adresse email ou numéro fax, la demande d'Inspection sera envoyée à l'exporta- teur. Si l'adresse email de l'exportateur est incor- recte, la Demande d'Ins- pection n'arrivera jamais au fournisseur.

La LIB, pour sa part, doit contenir les rensei- gnements suivants : na- ture du bien, quantité, monnaie, incoterm, mode de paiement, port de dé- chargement et pays d'ori- gine des marchandises.

Ces éléments permet- tront l'émission sans dé- lai de l'attestation de véri- fication.

Quel est le rôle de l'exportateur ? Après l'inspection, l'ex- portateur a pour l'obliga- tion de fournir à BIVAC les documents finaux pour traitement et émis- sion de l'AV.

Par documents finaux, on sous-entend : une fac-

ture finale conforme au rapport d'inspection, un document de transport, la liste de colisage, les fac- tures de fret et des certi- ficats sanitaires, d'origi- nes ou d'analyses selon le type des produits.

BIVAC accorde un dé- lai de 60 jours à l'expor- tateur pour transmettre la totalité des documents.Au cas contraire, un Avis de Refus d'Attestation (ARA en sigle) sera émis, qui est, en effet, un rapport d'anomalies.

Chaque fois que le fournisseur ne transmet pas à temps les docu- ments finaux, l'émission de l'AV est d'autant plus différée et donc le dé- douanement des mar- chandises, impossible.

Il existe des adresses bien précises selon les centres régionaux pour lesquelles le fournisseur doit envoyer ces docu- ments pour traitement des attestations de vérification.

Ces adresses sont fournies aux exportateurs, par nos centres régio- naux, après inspection.

Un service infor- matisé en ligne

gratuit

Pour s'assurer du bon déroulement de votre dossier, BIVAC a mis à

disposition un service internet gratuit dénommé

" BIVAC ON LINE " qui permet à l'importateur, muni d'un code BIVAC, de vérifier le statut de son dossier.

Ce service gratuit est disponible en perma- nence 24h/24 et 7j/7. Il vous permettra de consul- terl'évolution du traitement de vos dossiers en temps réel.

Dans les locaux de BIVAC, vous trouverez également un service ap- pelé " Front DESK ", qui vous permettra d'obtenir toutes les informations né- cessaires liées à vos dos- siers.

La procédure pour l'ob- tention de l'AV a la forme d'unebouclequicommence ettermine àBIVAC RDC.

En effet, la procédure officielle d'importation en RDC commence ici au Congo par l'initiative de l'importateur qui mani- feste son intention d'importer, lors de l'ouverture de sa li- cence d'importation, et se termine au Congo, lors de l'im-

pression de

l'AV.

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Société

n° 106 du vendredi 31/05 au jeudi 06/06 2013

" Le peuple attendait de la li- bération : une bonne gouvernance pour améliorer le social des Congolais (Zaï- rois) ", déclare l'apôtre Daiden Nkuna Musungayi.

C'est un reporter du Climat Tempéré qui a couvert les prêches de l'apôtre vision- naire de l'Eglise de Jésus Sion, le 18 mai dernier au culte commémoratif du 16eme anniversaire de la chute du régime du maréchal Mobutu et l'instauration de la troisième république sous l'égide de Laurent Désiré Kabila qui conduisait l'AFDL.

L'homme de Dieu n'y est pas allé par le dos de la cuillère quand il parle des attentes déçues du peuple congolais à l'avènement de la troisième république. "Tout le mode at- tendait l'arrivée de l'AFDL pour être libéré de la dictature

; car le peuple était totalement déçu de Mobutu et de son ré- gime dictatorial qui avait plongé le pays et sa popula- tion dans une sombre période de misère et du régressèrent ; mais ceux qui ont pris le pou-

En marge de la journée du 17 mai commémorant le 16 ème anniversaire de la chute de Mobutu

voir ne sont pas encore par- venu à réaliser les attentes du peuple ", a soutenu l'apôtre du haut de sa chaire des vérités.

Le peuple attendait de la li- bération une bonne gouvernance pour améliorer le social des Congolais (Zaïrois), c'est-à-dire amélioration de la situation salariale, améliora-

tion des conditions sécuritaires, du trans- port, de l'économie….

Le peuple attendait de la libération la gra- tuité de l'enseigne- ment primaire et se- condaire. Mais de l'avis de l'apôtre, c'est tout le contraire qui manifeste de nos jours. Faisant un pa- rallélisme entre la libé- ration du Congo et l'entrée de Jésus à Jé- rusalem à la veille de la pâque juive, l'apô- tre a révélé des res- semblances saisis- santes. Car à l'image du Congo, le peuple de Jérusalem était aussi dans la joie, croyant en Jésus- Christ venait pour mettre à terme leurs souffrances, leurs misères, leurs tueries. Mais hélas ! Devaient-ils constater que le fils de l'homme n'était venu prêcher un pouvoir tem- porel avec des changements sociologiques. Or, ce pouvoir de l'Afdl ne fut pas un pouvoir

spirituel mais plutôt un pouvoir temporel, susceptible d'appor- ter des changements sociaux significatifs que le peuple at- tend, renchérit l'apôtre se ré- férant au livre de Luc 19 :29- 43 qui, dans son verset 38 sti- pule : "Ils disaient : Bénit soit le roi qui vient au nom du Sei- gneur! Paix dans le ciel et gloire dans le lieu très haut ! ".

Et dans son verse 42 précise que " si seulement tu avais toi aussi reconnu aujourd'hui, ce qui peut te donner la paix ! Mais maintenant, cela est caché à tes yeux ". Il a ajouté que l'en- trée de Jésus à Jérusalem était déjà annonce dans l'ancien Testament avant sa naissance, dans le livre de Zacharie 9 :9 "

Soit transportée d'allégresse, fille de Sion! Pousse des cris de joie, fille de Jérusalem ! Voici, ton roi vient à toi ; il est juste et victorieux, il est humble et monté sur un âne, sur un âne, le petit d'une ânesse ".

Dans son mot de la fin, l'ApôtreAndré Daïden NKUNA MUSUNGAYI s'est référé au li- vre de Jérémie 17 :5-6 et 7-8 qui stipule :" Ainsi parle l'Eter-

En marge de la fête de l'ascension, célébrée le 09 mai 2013 par les chré- tiens du monde entier,

l'apôtre Nkuna

Musungayi, leader et vi- sionnaire de l'Eglise de jésus Sion a présenté sa vision de cet événement devant une foule nom- breuse des croyants ve- nus de tous les coins de la capitale.

Sa vision établit un lien étroit et spontané entre les trois événements qui fon- dent la foi de tout croyant, à savoir : la naissance, la résurrection et l'ascension du seigneur.

Ces évènements, a-t-il précisé, font partie de la v ie quotidienne dans l'Eglise de Jésus, partant

du fait que Jésus vit en nous. Quand un homme se convertit et accepte Jésus- Christ comme Seigneur et Sauveur, il s'opère en lui une sorte de naissance (en Jésus). Cependant la ré- surrection en jésus se vit quand on prêche la bonne nouvelle, la parole de Dieu.

En effet, précise-t-il, par ce ministère, on ressuscite Jé- sus dans le cœur des hom- mes ou de l'Eglise. Et de conclure, quand à chaque fois à genoux ou débout, on lève les yeux vers le ciel pour prier, chaque chrétien vit l'ascension de Jésus- Christ. C'est-à-dire que dans l'Eglise de Jésus, il n' ya pas de date spéciale pour ces différents événe-

ments spirituels, pour éviter la comédie et le théâtre Spi- rituel des temps modernes.

Chaque chrétien peut vivre ces évènements le jour qu'il se décide comme stipulé dans le livre de Mathieu 6 : 1-34. Il a dit que tout dépend de l'état de cœur de la con- version d'un chacun des croyants. Il ne pas allé sur quatre chemin pour éclair- cir que la date de 09 mai 2013 dans l'Eglise de Jé- sus, était fêté comme une date de la plante de pied de Dieu à Sion, une date de la fête de l'Eglise de Jésus, un grand évènement, où on avait offert à Dieu les of- frandes d'action de grâce et holocauste.

Toujours pour l'Ascension,

l'apôtre s'est référé au livre des Actes des Apôtres cha- pitre 1 : 1-11, qui dans son verset 3, stipule : " Après avoir souffert, il se présenta à eux vivant et en leur don- nant de nombreuses preu- ves ; pendant 40 jours, il se montra à eux et parla de ce qui concerne le royaume de Dieu. " Dans les versets 10 et 11 : " Et ils avaient les regards fixés vers le ciel pendant qu'il s'en allait, deux hommes habillés de blanc leur apparurent et di- rent : " Hommes de Galilée, pourquoi restez-vous à re- garder le ciel ? Ce Jésus qui a été enlevé au ciel du milieu de vous reviendra de la même manière que vous l'avez vu aller au ciel ".

Lavisiondel'apôtreDaidenNkunaMusungayisurl'ascension deJésussouslethème:"laplantedepieddel'Eternel"

Dans son mot de la fin l'Apôtre André Nk una Musungayi a exhorté tout chrétiens et croyants de rester dans la crainte de Dieu, qui est le début de la sagesse. De ne pas faire la démagogie en la parole de Dieu, respecter ses instruc- tions pour hériter le nou- veau ciel et la nouvelle Jé- rusalem. Vivre au quotidien dans tous ces évènements puisque J és us vit dans nous, de quitter carrément les comédies et les théâtres spirituels, puisque le sei- gneur Jésus-Christ nous a appris de veillez et priez chaque jour. Tout chrétien qui marche à l'encontre de la parole de Dieu, doit ces- ser de l'être.

A. MBOMBA nel : Maudit soit l'homme qui se confie dans l'homme, qui prend la chair pour son appui, et qui détourne son cœur de l'Eternel. Il est comme un mi- sérable dans le désert, et il ne voit point arriver le bonheur ; il habite les lieux brûlés du dé- sert, une terre salée et sans habitants.

Béni soit l'homme qui se confie dans l'Eternel, et dont l'Eternel est l'espérance ! Il est comme un arbre planté près des eaux, et qui étend ses ra- cines vers le courant ; il n'aper- çoit point la chaleur quand elle vient, et son feuillage reste vert

; dans l'année de la séche- resse, il n'a point de crainte, et il ne cesse de porter du fruit ".

Ici l'Apôtre fait allusion à deux hommes, celui qui se confie à l'homme et celui qui se confie à Dieu. Et il demande aux peuples Congolais de la République Démocratique du Congo de cesser à s'appuyer sur l'homme, mais plutôt s'ap- puyer sur Dieu qui est la solu- tion à tous nos problèmes.

Sans Dieu rien n'est possible.

A. MBOMBA Apôtre André Nkuna Musungay

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Provinces

n° 106 du vendredi 31/05 au jeudi 06/06 2013

L

a taxe sur la valeur ajoutée, TVA, est une imposition qui est entrée en vigueur en Rd Congo depuis le 1er janvier 2013. Pour mieux l’appliquer dans l’ensei- gnement secondaire, les enseignants de cours commerciaux de Goma ont passé trois jours dans une autoformation.

C’est au début de la deuxième quinzaine de mai que l’inspection de l’ensei- gnement secondaire, pool de Goma, a organisé des séances d’autoformation sur la comptabilisation de la TVA. Tous les profes- sionnels de la craie en

Les enseignants sur le banc de l’école

cours d’option dans les sections commerciales et administratives ainsi que commerciales et informa-

tiques ont répondu à ce rendez-vous scientifique.

Kasavuli Marcel, inspec- teur de cours commer-

ciaux, a, pour renforcer les capacités des ensei- gnants, initié ces assises en vue d’approfondir les notions sur la TVA, notions qui seront incluses dans l’enseignement dès l’année scolaire prochaine.

Trois principaux interve-

nants, dont Dany

Wassolela et Rafiki, res- pectivement enseignants au complexe scolaire Mama Yetu et à l’institut Zanner, ont exposé la ma- tière sur la TVA calculée par rapport à la limitation à droit de déduction ou pro- rata, la TVA dans les diffé- rentes factures et la TVA dans les effets de com-

merce.

A la fin de la session, l’inspecteur Kasavuli s’est dit satisfait de l’assiduité et des travaux exécutés par les enseignants pour l’enrichissement de la ma- tière au profit des élèves.

Les participants ont sou- haité que de telles occa- sions soient organisées car l’actualisation des ma- tières est de mise surtout avec les nouvelles techno- logies de l’information.

Dans les tous prochains jours, il est prévu une autre f ormation sur le plan OHADA.

Vincent de Paul Rushago

L

a Paroisse Notre Dama de Fatima dans la Com mune de Mvuzi à Ma- tadi a servi de cadre à la messe solennelle de la Sainte Trinité marquant la clôture de la première assemblée syno- dale diocésaine avec pour thème ; " Que tous soient un.

Vous serez mes témoins ". Ce synode diocésain marque ainsi une étape importante dans l'histoire de l'évangélisa- tion de notre Eglise locale. Il instaure, en effet, un tournant décisif qui engage le diocèse

dans une triple dynamique, celle de l'amour de notre Eglise locale, et celle du re- nouveau pastoral ou du réa- justement des structures ecclé-

Le 1 er synode diocésain a vécu

Mgr l'Evêque de Matadi, Daniel Nlandu Mayi, a clôture la première assemblée synodale diocésaine par une messe solennelle

siales diocésaines sociales et pastorales aux conditions nou- velles de vie des hommes et de femmes. ", dixit Mgr Landu devant un aréopage de per- sonnalités religieuses, laïques, chrétiens, fidèles et anony- mes.

Certes, Mgr l'Evêque de Ma- tadi a pu remarquer avec satis- faction que seul l'intérêt du dio- cèse guidait et orientait les parti- cipants, il a noté avec satisfac- tion que les observations, les in- terventions et propositions qui ont été faites pendant les assi- ses l'ont été dans la dignité et le respect mutuel. Il a invité chacun et tous à être eux-mêmes fiers d'avoirengagéleur propre respon- sabilité devant l'histoire ecclésiale de leur diocèse. Aussi a-t-il re- connu que ce synode a eu le mérite d'avoir révélé aux uns et autres des faits des milieux, des situations qui auraient pu leur échapper. Ce synode a mis le doigt sur les aspirations, les es- pérances du peuple de Dieu avec ses pesanteurs, ses lacunes et ses contradictions. Ces premiè- res assises ont eu, par la force de l'Esprit, jeté les bases de l'ag- giornamento attendu de longue date au sein du diocèse.

L'assistance a été rassurée de la prise en charge des résolu- tions formulées au terme de ces

assises synodales. " C'est pour- quoi, quelle que soit la longueur du temps que cela prendra en compte dans certains domaines, je vous donne ma parole que les résolutions du synode qui seront promulguées sous mon autorité, fruit de plus d'une année de tra- vail de toute la communauté dio- césaine rassemblée dans l'unité et résolue à témoigner de l'évan- gile du Christ ressuscité, toutes ces résolutions seront traduites en acte ", a conclu l'officiant.

Ces résolutions mûrement ré- fléchies, après de profondes ana- lyses, tracent pour le Diocèse de Matadi les chemins qui étaient

cherchés en vue de travailler dans une plus grande fidélité à la mission reçue de Seigneur. Elles constituent, en effet, la feuille de route du Diocèse de Matadi pour les prochaines années. " Je vous exprime ici ma vo- lonté d'y travailler sans désemparer " a martelé Mgr Daniel Nlandu. Eu égard à la journée patronale de cette journée do- minicale, il s'est lon- guement attardé sur le mystère et la cé- lébration de la Trinité qui peut se comparer aux relations que l'on vit dans une famille.

Il faut rappeler que le diocèse de Matadi est situé dans la pro- vince du Congo centrale où il comprend la ville de Matadi, les territoires de Songololo, Seke- Banza, Luozi, une partie du terri- toire de Madimba, et une autre partie de Kasangulu. Il fut fondé en 1959, après le passage du sta- tut de préfecture apostolique le 1er juillet 1911 à celui du vicariat apostolique de 1930 à 1959. Il a été essentiellement évangélisé par les missionnaires rédempto- ristes belges. Après le règne du

dernier évêque, rédemptoriste, Mgr Van den Bosch (1959-1965), le clergé séculier est passé aux commandes par Mgr Simon Nzita (1965-1986), Mgr Raphael Lubaki (1986-1987), Mgr Gabriel Nkembo de 1988-2010. Depuis 2010, il est dirigé par Mgr Daniel Landu. Ce dernier, quoique origi- naire du diocèse, est un prêtre de l'archidiocèse de Kinshasa. Sa nomination était perçue comme une solution de compromis face aux multiples crises qui secouent ce diocèse : la crise identitaire (clivage nord-sud ou les Bandibu et les Manianga), crise sociale et économique (ce diocèse n'a pas pu conserver le riche héritage à lui légué par les missionnaires ré- demptoristes, il a forcé ses prê- tres à une vie peu décente), crise spirituelle (ce diocèse est la base arrière de plusieurs mouvements spirituels de grande notoriété qui ont secoué la chrétienté catholi- que (Kimbaguisme, Bundu dia Kongo, …)

Ce synode souhaité de longue date, mais plusieurs renvoyé aux calendes grecques, le premier de toute l'histoire de ce Diocèse, a- t-il réussi à apporter des répon- ses aux préoccupations fonda- mentales de la communauté dio- césaine (laïcs et prêtres) ? L'ap- plication des résolutions qui n'ont pas été divulguées, promise par Mgr Landu à la messe de clôture nous en dira davantage.

JC Bimwala et Noël Bavuidinsi Vue de la cathédrale de Matadi

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Nation

n° 106 du vendredi 31/05 au jeudi 06/06 2013

D

ans le souci de proté ger ou de sécuriser les personnes comme leurs biens contre les intem- péries, telles la chaleur et la pluie , la fondation Manuana, une ONGD conçue par L'hono- rable Roger Manuana ma Makayi, s'emploi depuis plu- sieurs années à construire des abris pour voyageurs, partout dans le territoire de Seke- Banza, le dernier ,c'est celui

qui a été récemment

disponibilisé le dimanche 19 mai dernier à la place commu- nément appelé BIDORE du nom d'un ancien agronome, chef de station de L'INERA / GIMBI à l'époque coloniale, Monsieur BEDORET. Cet en- droit constitue le carrefour de trois secteurs de Seke-Banza, à savoir ; Bundi, Isangila et Lufu.

Construire un abri pour le pu- blic a dit le député de seke-banza est un signe d'amour du prochain car les matériaux qui servent à sa construction à un coup, con- trairement à ce que disent les mauvaises langues qui font allu- sion à un quelconque finance- ment de l'Etat.

Que non ! Ce sont des actions financées sur fond propre, surtout que pour poser de tels actes, il

L'honorable Roger Manuana ma Makayi tient à la protection et la sécurisation de ses électeurs contre les intempéries

faudrait consentir d'énormes sa- crifices pour soulager tant soi peu la souffrance de ses semblables ,et tout cela requiert un esprit de sacrifice et/ou de partage. Les

projets qui sont financés par les gouvernements tant central que provincial, a-t-il souligné, sont ceux qui émargent des prévisions budgétaire adoptées par les or- ganes délibérants à tous les ni- veaux, tel le projet de la cons- truction de la clôture du terrain de football de la cité de Kinzau Mvuete qui sera fait par le gou- vernement provincial. Pour rap- pel , jacques Mbadu NSITU s'est engagé à travers son programme

triennal 2013-2015 à construire non seulement les stades lumumba de Matadi et socol de Boma mais aussi la clôture du terrain de football de la cité de

Kinzau-Mvuete. Toutefois, il s'est dit indigné du comportement mer- cantiliste de certains compatrio- tes qui remuent ciel et terre afin d'empêcher les fils du territoire de Seke-Banza de se réconcilier.

Notons, qu'il a profité de l'occa- sion pour informer l'assistance présente à la cérémonie inaugu- rale de l'abri INERA d'un projet d'une rencontre à Kinzau- Mvuete du 1er au 2 juin prochain des délégations des originaires

de Seke-Banza en provenance de différents coins du pays , afin de réfléchir ensemble sur le déve- loppement du territoire de Seke- Banza . il sied de souligner que Seke-Banza est l'un des territoi- res du Bas-Fleuve ; constituant le grenier agricole de centres ur- bains, tel le signifie Roger Manuana. Il héberge entre autre le barrage hydroélectrique d'Inga qui génère beaucoup d'ar- gent au trésor public. Mais , il renferme aussi une richesse potentielle non seulement en minerais mais également en plu- sieurs ressources naturelles y compris des sites touristique de haute facture .cependant l'élu de Seke-Banza a déploré du fait que son territoire possède dans émi- nences grises dans le pays comme ailleurs , voire des pro- fesseurs d'université et tant d'autres cadres mais toujours relégués aux rôles des simples figurants suite aux querelles in- testines en son sein et de man- que d'amour du prochain qui ne peut permettre la cohésion a fin de défendre ces valeurs. ce qui fait, a-t-il constaté, la marginalisation de ce terroir par les tenants du pouvoir .un cons- tat qui remonte depuis 2003 ,lors de la réunion des cadres de Seke-Banza tenue à Kinzau-

Mvuete du 22au 23 mai 2003.

Tous ces problèmes réunis a fait savoir l'honorable Roger Manuana justifie l'objectif du fo- rum sus évoqué dans l'optique de former un lobbying qui s'in- terposerait en faveur du dévelop- pement de Seke-Banza.

Une initiative qui a fortement retenu l'attention de la population de ce territoire. Pour lui Seke Banza doit sortir de l'isolement bien que certains pécheurs en eau trouble s'illustrent par des propos tendant à travers les médias lo- caux a empêcher les filles et fils de Seke-Banza de se réconcilier et se pardonner mutuellement en prônant le statu quo et défendant l'indéfendable.

Pour Roger Manuana ma Makayi, ce groupe minoritaire en mal de positionnement perd inuti- lement son temps. Notons que cette cérémonie inaugurale de l'abri d'inera /gimbi a été rehaus- sée de la présence des députés provinciaux de Seke Banza , de la notabilité du territoire, de plusieurs personnalités politico - administra- tives et de membres de ses fa- mille politique , le Mouvement de libération du Congo.

Que dire, sinon l'ambianceétait au grand rendez-vous, avec cette population en liesse reflétant un mariage consolidé avec leur élu.

Papy BAVUIDINSI

U n document M23 estampillé " projet d'Accord de Kam- pala " a été largué à Kins- hasa et circulerait sous le manteau. Face au début de questionnement que commençait à inspirer ce qui a tout l'air d'un "deal"

coupe-gorge pour Kins- hasa, explique le journal, le Gouvernement a tenu à remettre les pendules à l'heure. Dans le docu- ment, il serait fait mention d'une administration spé- ciale sur laquelle seraient placées les régions de l'Est. Une façon beau- coup plus soft de sous- traire la partie orientale du contrôle de Kinshasa, note le journal. Selon lui, les officiels congolais sont formels : "ce pré-

Accord de Kampala : Une provocation signée M23

tendu projet d'accord de Kampala ne reflète nulle- ment la position de la RDC".

" Aux yeux des officiels de Kinshasa, le but de la manœuvre est de tenter de mettre en porte-à-faux le Pouvoir congolais par rap- port à son opinion. De fait, le fameux " projet d'accord de Kampala " est quasi- ment à la fois un déni de souveraineté et de légiti- mité du Gouvernement con- golais. On se croirait pres- qu'à la veille de Sun City où il fallait créer un ordre ex ni- hilo. Puisque ce document remet sur le tapis la ques- tion du recyclage de tout le personnel du M23.

D'après ce brûlot, au nom de la paix, les anima- teurs du dernier- né des

mouvements rebelles pro Kigali seraient reversés dans les institutions publi- ques à l'échelle nationale comme au niveau provin- cial. L'aile militaire de cette rébellion business rejoin- drait les FARDC. Nous re- voici dans le fameux bras- sage et mixage. Rebonjour la prime à la kalachnikov ! Salut l'impunité ! Une fois de plus. Pour le coup, la fois de trop. D'autant que le même document fait état d'une amnistie dont devraient bé- néficier en bloc les dignitai- res et la troupe du M23 ! Des couleuvres proches de la ci- guë que des Congolais martyrisés par les mêmes rebelles ne sauraient avaler.

Comme en guise d'un ballon d'essai prélude à la balkanisation, il est fait men-

tion d'une administration spéciale sur laquelle se- raient placées les régions de l'Est. Une façon beau- coup plus soft de soustraire la partie orientale du con- trôle de Kinshasa. En somme, le document qui cir- cule est l'exact reflet du Congo vu d'officines lointai- nes et de leurs sous-trai- tants régionaux que sont Ki- gali et Kampala ".

La brigade d'intervention de la Monusco chargée de combattre les groupes ar- més dans l'est de la Répu- blique démocratique du Congo (RDC) devrait être opérationnelle mi-juillet, a indiqué mercredi 29 mai le secrétaire général adjoint de l'Onu chargé des opéra- tions de maintien de la paix, Hervé Ladsous cité par

l'AFP dans une info reprise par Radio Okapi.

"Nous espérons que la brigade d'intervention pourra être opérationnelle dans quelques semaines, probablement d'ici la mi- juillet", a déclaré M.

Ladsous lors d'une confé- rence de presse, rapporte la même source.

Au cours d'une tournée dans la région la semaine dernière, le secrétaire gé- néral de l'ONU Ban Ki-moon avait tablé sur "un ou deux mois" pour le déploiement de cette brigade. Il avait souligné la nécessité "d'ac- célérer le déploiement" en raison de la poursuite des combats autour de Goma (Est).

Dolstoï Mulume

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Portrait

n° 106 du vendredi 31/05 au jeudi 06/06 2013

L

a société congo laise est en crise de modèle, on le sait. Nos exemples nous vi ennent toujours d'ailleurs. Les tableaux

de souvenirs de nos mai- sons sont remplis de photos de musiciens, ar- tistes, sportifs et politi- ciens étrangers comme si notre société n'avait aucun modèle à propo- ser. En plus, au Congo, les modèles sont ceux qui sont déjà morts. La rédaction du Climat tem- péré News en a trouvé un, mais un modèle vi- vant, congolais.

Un jour, à bord d'un taxi logeant l'avenue Lukusa au croisement des avenues Ngongo Lutete et Lukusa, en face de la Citi Bank, un ami me montra du doigt un policier de circulation rou- tière en plein exercice de sa fonction sous un soleil de plomb. Il avait la mine grave, mais le cœur à l'ouvrage, parlant aux con- ducteurs dans un langage courtois, souriant par mo- ment, mais tenace. Nous avons refait le trajet quel- ques heures après, il était égal à lui-même. Il me souffla alors à l'oreille. Re- garde bien ce policier, je te dirai quelque chose à son sujet. Mais retiens avant tout que je connais ce monsieur depuis 10 ans, mais je n'en connais pas deux de sa catégorie qui ne rançonne pas les chauffeurs, qui soit cour- tois à tel point que tout con- ducteur de Kinshasa a une profonde admiration à son égard et un devoir de re-

Monsieur Jean Beya : Un policier modèle de policier

connaissance permanent.

Chaque jour, son porte feuille est plein non pas du fruit de la corruption mais de différents cadeaux que lui laissent des conduc-

teurs de différentes caté- gories. Notre rédaction s'est rapprochée de lui pour vous dresser son por- trait car son travail mérite bien d'être connu et pro- posé en exemple à son corps d'appartenance (la police dont on ne dit pas assez de bien), à la jeu- nesse et à toute la commu- nauté nationale qui est en crise de modèle.

Il s'appelle Jean Beya, au micro de notre reporter, il a déclaré avec beaucoup d'humilité " avec beaucoup d'amour, je crois apporter

ma modeste pierre à la re- construction de mon pays

". Il dit avoir un seul che- val de bataille : " Aimer son travail et le faire avec tout son cœur, tout en respec- tant les normes ".

Marié et père de 8 en- fants, profondément chré-

tien fidèle du Cifmci de maman Olangi, il intègre la gendarmerie nationale de l'époque comme volon- taire le 8 mars 1973. Il fourbie ses armes à la base de Kitona, il en sor- tira gendarme et fut af- fecté à la brigade mobile qu'il n'a jamais quittée jus- qu'aujourd'hui. A l'avène- ment de l'Afdl, Jean Pierre BEYA est recruté parmi les 100 personnes qui ont commencé la police natio- nale spéciale de roulage.

Après un passage dans plusieurs postes, il fut af- fecté à la commune de la Gombe, vers la direction City Banque-Marsavco.

Dans ce recoin de la ville il a passé plus d'une dizaine d'années. " Mon travail est apprécié par beaucoup d'autorités de la ville, les personnes fré- quentant cette partie de la ville ", dit il. Ses qualités professionnelles attirent rapidement la curiosité de plusieurs usagers de ce tronçon. A chaque f ois qu'on l'affectait ailleurs, une pluie de réclamations de la part des automobilis- tes tombait sur la table de son chef ; ils ne cessaient de le réclamer à son en- droit de prédilection en face de la Citi Bank, au croisement des avenues

Ngongo Lutete et Lukusa où notre reporter l'a ren- contré hier.

C'est avec beaucoup de plaisir qu'il s'est prêté à ces questions :

Le Climat Tem péré News : Quelles sont les

difficultés rencontrais- vous dans l'exercice de votre travail ?

Jean Beya : Vu la charge du travail, qui est pour nous un devoir, nous sommes conf ront és à beaucoup de difficultés entre autre des conduc- teurs qui sont, pour la plus part, de vrais casse-tête qui n'obéissent pas aux règles de bonne circulation rout ière tandis q ue d'autres ont simplement l'injure facile pour se défen- dre de leurs forfaits.

LCTN : Quel l e est cette manière de faire qui vous démarque des autres?

JB : Premièrement, l'éducation de base est pour moi un facteur fonda- mental, parce que ça me permet de bien faire mon travail avec beaucoup de modestie et d'attention et connaitre mon devoir. En- suite, moi, j'ai opté pour le conseil comme remède à toute contreventions, j'in- terpelle le conducteur, lui rappelle ses droits et ses devoirs, les principes du code de la route pour évi- ter les accidents, les em- bouteillages ou tout autre désagrément.

LCTN : Quel est votre meilleur souvenir?

JB : Etre apprécié de mes autorités que je re- mercie en passant (le gé-

néral Charles

Bisengimana, commis- saire général de la PNC et

le général Oleko, Com- missaire provincial-Kins- hasa) et de la population à qui je rends ce service.

Je garde également le bon souvenir de la part de tous ceux qui apprécient mon travail est qui d'eux-mê- mes pose des gestes très affectif.

LCTN : Que dites vous de vos amis qui motive leur rançonnements et tracasserie par la médio- crité de leur salaire ?

JB : C'est faut. C'est un problème d'éducation de base. Quand le chef vous fait confiance il faudrait aussi lui rendre la con- fiance qu'il a placée en

vous par un travail digne qui soigne l'image de l'ins- titution qui est souvent ter- nie par ce genre de geste justement. Notre situation salariale n'est pas très ho- norable, mais nous devons le changer par notre travail pour que les autorités comprennent le bien fondé de ce travail.

LCTN : Quelle recom- mandation pouvez vous faire aux autres policiers et usagers de la route ?

JB : La nation ne sera construite que par la somme des efforts de cha- cun. Si chacun dans son coin pose des actes posi- tifs, constructifs, fait son travail avec amour, le pays tout entier va changer. Per- sonne ne fera ce travail à notre place.

Propos recueillis par Dorcas K. Dikumua

(12)

Sports

n° 106 du vendredi 31/05 au jeudi 06/06 2013

L

e sélectionneur de la RDC, Claude Leroy, a dévoilé le lundi 27 mai la liste de joueurs retenus pour af-

fronter la Libye et le Ca- meroun en juin prochain dans le cadre des élimi- natoires de la Coupe du monde 2014. Le techni- cien français a reconduit quasi ment le m ême groupe qui a concédé le nul à Kinshasa face à la Lybie (0-0). Trois joueurs

Eliminatoires Mondial 2014: Le Roy convoque 27 joueurs pour affronter la Lybie et le Cameroun

ont été convoqués pour la première fois en sé- lection: Lualua Kazenga, Junior Kabananga et Katuku Tshimanga.

Les Congolais vont pré- parer leurs matches à Tou- lon en France où ils doivent livrer une rencontre ami- cale contre la Guinée le 1er juin. Aujourd'hui, à quel- ques 48h de ce test ami- cal, la fédération n'a donné aucune indication sur le déplacement des joueurs

locaux. Le virus de l'impro- visation et de l'urgence décrié par tous les sportifs a encore de beaux jours au Congo.

Interrogé sur le choix de Toulon comme lieu de pré- paration, le président de la Fédération congolaise de f ootball association (Fecofa), Constant Omari, a expliqué que l'équipe de- vait être mise dans les meilleures conditions. Se- lon lui, les incidents qui ont émaillé la fin du match con- tre la Lybie ne permettaient pas au sélectionneur de préparer tranquillement le match à Kinshasa. Après ce match, des supporters avaient chahuté Claude Le Roy qui avait quitté le stade sous escorte policière.

" La dernière situation qui avait prévalu lors du match de l'équipe nationale contre la Lybie à Kinshasa, moralement, ne pouvait plus permettre à l'entraî- neur de baser son équipe à Kinshasa pour la prépa- ration. Il fallait enlever ces jeunes de cet environne-

ment malsain pour qu'ils soient préparés dans les meilleures conditions, des conditions de sérénité ", a expliqué Constant Omari.

Les Léopards vont jouer contre la Lybie à Tripoli le 7 juin avant de recevoir le Cameroun neuf jours après.

La liste de joueurs re- tenus :

1. Parf ait Mandanda (Sporting Charleroi)

2. Kudimbana (Os- tende)

3. Robert Kidiaba (TP Mazembe)

4. Issama Mpeko (AS V.club)

5. Kasusula Kirit cho (TP Mazembe)

6. Mulemo Landry

(Courtrai)

7. Ebunga Simbi (AS V.club)

8. Cédric Mong ung u (Evian TG)

9. Zakuani Gabriel (Pe- terborough)

10. Mbemba Mang ulu Chancel (RC Anderlecht) 11. Thierry Kasereka (AS V.club)

L’équipe nationale de la RDC (bleu) contre la Lybie (blanc) le 24/03/

2013 au stade de Martyrs à Kinshasa, lors du match nul: 0-0.

12. Ungenda Muselenge (DCMP)

13. Makiadi Cédric (Fri- bourg)

14. Mulumbu Youssouf (West Bromwich)

15. Distel Zola (Havre AC)16. Trésor Mputu (TP Mazembe)

17. Luvumbu Héritier (AS V.club)

18. Kisombe Mankutima (DCMP)

19. Yannick Bolasie (Cristal Palace)

20. Mundela Mak usu (Belor)

21. Diba Ilunga (Al Raed Buraidah)

22. Kaluyitukadioko Alain (Al Kharitiyahth SC)

23. Kabananga Junior (Roselare)

24. Mbokani Bezua (RC Anderlecht)

25. Lualua Kazeng a (Newcastle)

26. Bokanga Eric (TP Mazembe)

27. Katuk u Tshimang a (Genk KRC)

Radiookapi.net

L

a France recevra la République Démocra tique du Congo, ce jeudi au stade des Costières, à Nîmes, en match de la 2ème journée, groupe A, de la 41ème édition du Festival international "Espoirs" de Toulon, prestigieux tournoi de football réservé aux moins de 21 ans.

Les « Léopards » espoirs, qui seront à leur première par- ticipation à ce tournoi, devront, avec les « Super Eagles » du Nigeria, lutter valablement pour essayer de se hisser en haut du podium, comme la Côte d’Ivoire en 2010. La mission paraît difficile, mais pas im- possible, face aux habitués de la compétition dont font partie la France, le Portugal et le Bré- sil. Les organisateurs ont fait appel au Nigeria et à la RDC pour représenter l’Afrique dans la compétition. Une première pour ces deux grandes nations du football sur le continent. «

Le Nigeria a été invité parce que les Super Eagles sont qua- lifiés pour la Coupe du monde U20 prévue du 21 juin au 13 juillet en Turquie », alors que les Léopards espoirs de la RDC ont été conviés « par amitié à Claude Le Roy (le sélection- neur de l’équipe nationale sénior de la RDC), qui nous a demandé d’accorder une chance à ces jeunes footbal- leurs prometteurs », a expliqué à Jeune Afrique Alain Revellon, un des organisateurs de la compétition.

Seulement voilà, l’invitation n’a pas convaincu la « Maison Schengen » à Kinshasa, qui a refusé d’octroyer les visas aux quatre joueurs locaux de la ca- pitale congolaise sélectionnés pour participer au tournoi de Toulon. Seuls deux joueurs du TP Mazembe, Ndonga et ont pu faire le déplacement. Cette absence pourrait influer sur la prestation de l’équipe congo- laise qui se contentera essen-

tiellement des footballeurs évo- luant en Europe, notamment Riffi Mandanda (Compiègne), un des trois frères gardiens de

but de Steve Mandanda (OM), Chancel Mbemba Mangulu (Anderlecht), Tisserand (Mo- naco), les frères Kabasele, Nathan (Torino), Herman (Evian Thonon Gaillard) et Mabwati (Numancia/Espagne). De son côté, le Nigeria, mise sur une ossature locale: seuls trois joueurs sélectionnés ne jouent

pas au pays. Ragaillardis par le triomphe de leurs aînés, vainqueurs de la Coupe d’Afri- que des nations-Afrique du Sud

2013, les Super Eagles ne comptent pas faire les figurants à Toulon. Ils tenteront de réé- diter l’exploit de la Côte d’Ivoire de 2010 – seul pays africain à avoir remporté, jusqu'ici, le Tournoi de Toulon. Mais, la tâ- che paraît bien difficile face au Brésil, au Mexique, à la Belgi- que ou encore au Portugal,

quatre autres équipes du Groupe B.

À l’issue des matches de poules, les deux premiers de chaque groupe seront qualifiés pour disputer la finale du tour- noi. Une finale remportée à onze reprises par la France, suivie du Brésil (six fois), de l’Angleterre, de la Colombie et du Portugal (quatre). Mardi, les résultats suivants ont été en- registrés en groupe A : France- Etats Unis 4-1, Colombie-Co- rée du Sud 1-0.

Les autres combinaisons du groupe A sont: 30.5.2013 au stade des Costières à Nîmes : Colombie-Etats Unis, France- RD Congo, 1.6.2013 au stade du Ray à Nice: France-Corée du Sud, RD Congo-Etats Unis, 3.6.2013: RD Congo-Corée du Sud, France-Colombie, 5.6.

2013 au stade Louis Hon de Saint Raphaël: Corée du Sud- Etats Unis, Colombie-RD Congo.

ACP./LCTN

La France reçoit la RDC jeudi au

tournoi de football de Toulon

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