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Lettre ouverte N° 7518

Lumumba ou la problématique du héros dans l`Afrique postcoloniale

Le mercredi 18 février 2004

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[2549 mots]

Lumumba et la problématique du héros dans l’Afrique postcoloniale

Le simple fait de dire le nom de Patrice Emery Lumumba est en lui-même un acte politique. Evoquer ce nom est un acte de défiance au regard d’une certaine réalité postcoloniale ; c’est lever un coin de rideau sur une Afrique qui ne se matérialisa jamais ; c’est jeter un regard nostalgique sur le passé d’un futur qui n’eut jamais lieu. L’écho du nom de Lumumba résonne encore dans le couloir des espérances déçues des années 1960 et 1970. Sur le front de la construction d’un monde

nouveau, il ne fut pas le seul à tomber, et nous ne pouvons nous

empêcher d’associer à la mémoire de Lumumba celles d’Amilcar Cabral, de Steve Biko, ou encore de Thomas Sankara. Au delà des océans, nous

pensons aussi à Ernesto Che Guvara, et à Salvador Allende.

Lumumba est un martyr. Les conditions de son assassinat lui donnent une place de choix parmi ceux qui sont tombés alors qu’ils semblaient

détenir la vérité historique de leur temps. Ce statut de martyr est renforcée quand on sait que c’est l’un de ces plus proches

collaborateurs, Joseph-Désiré Mobutu, qui l’a livré à ses bourreaux. Un cas similaire, est celui, plus récent, de Thomas Sankara, premier

président du Burkina Faso, tombé sous les ordres de son « frère » et

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dans une Saison au Congo dramatisé la vie et la mort de l’homme de Stanleyville. Sylvain Bemba, depuis l’autre rive du fleuve Congo, mythifiait le leader du MNC dans son oeuvre Léopolis , décrivant l’éphémère mais ô combien scintillant parcours d’un Fabrice M’PFum, météorite dans le sombre ciel politique de la cité de Léopolis, rappelant trait pour trait la vie et la mort du premier Premier Ministre du Congo indépendant.

« Sans les hommes l’homme n’est rien », dit l’adage, et nous ne saurions comprendre la trajectoire de Lumumba sans comprendre le

contexte au sein duquel il a évolué. Pourquoi Lumumba ? Et pourquoi le Congo ? C’est Frantz Fanon qui disait que l’Afrique avait la forme d’un revolver dont la gâchette se trouvait au Congo... Situé au cœur du contient africain, cet immense territoire a été le lieu du premier génocide du vingtième siècle, avant même celui des Hereros de Namibie en 1904. L’anthropologue belge Jan Vansina révèle qu’entre 1884 et 1908, c’est-à-dire entre la création de l’Etat indépendant du Congo, propriété personnelle de Léopold II, Roi des belges, et la prise de possession officielle du territoire par l’Etat de Belgique, au moins la moitié de la population du territoire aurait disparue, tombée victime des méthodes brutales mises au service de l’exploitation du latex , à l’époque la matière première de choix sur ce territoire qui plus tard se révélerait un véritable scandale géologique. En 1957, Baudouin Ier, Roi des Belges, exprimait sa certitude que le Congo aurait besoin d’encore cinquante ans avant d’atteindre la maturité politique nécessaire à une véritable indépendance...

Il n’était pas question de laisser tomber ce territoire, véritable aubaine pour la petite Belgique, coincée entre les géants allemands et français, en proie à ses légendaires dissensions entre wallons et flamands. Que la ville d’Anvers soit aujourd’hui considérée comme la capitale mondiale du commerce du diamant ne doit rien au hasard ; ce n’est là qu’un des résidus – résidu au demeurant fort lucratif – du passé colonial du petit royaume.

Au moment de son accession à la souveraineté internationale, le Congo ne comptait pas plus de trois universitaires – c’est dire si la

Belgique ne s’était préoccupée d’autre chose que de l’exploitation du territoire, depuis le latex en passant par le cuivre, l’uranium, le cobalt, l’or, et le diamant. Aujourd’hui encore, le drame de la guerre du Congo, la « première Guerre mondiale de l’Afrique » selon

l’expression de Madeleine Albright, atteste de l’appétit que les richesses du géant congolais suscitent chez ses voisins. Et pourtant c’est le savant sénégalais Cheikh Anta Diop qui nous expliquait en 1974 que le fleuve Congo à lui seul, pouvait grâce à son extraordinaire puissance alimenter la totalité du contient africain en électricité ...

Les enjeux étaient donc gigantesques. A partir de 1957/58 apparaissent les premiers partis politiques au Congo. Ils ont tous une coloration

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régionale ou ethnique, à l’exception d’un seul, le Mouvement National Congolais (MNC), de Patrice Lumumba. Lors des négociations de la Table ronde, tenues à Bruxelles, il est décidé que des élections auraient lieu, pierre angulaire d’un régime de type parlementaire. Le MNC remporte les élections, et Lumumba est élu Premier ministre. Joseph Kasavubu, de l’Alliance des Bakongo, est porté à la présidence de la République.

Lors des cérémonies marquant les festivités de l’indépendance, le Premier Ministre fera un discours qui n’était pas prévu au programme.

Ce discours il apparaît aujourd’hui, scellera son destin.

La crise de la sécession du Katanga, emmenée par Moise Tschombé, entraînera la chute de Lumumba. En effet, devant le ferme refus des puissances occidentales – complices de cette sécession – et des Nations unies de l’aider dans ses efforts pour mater la rébellion, Lumumba est dans l’obligation de faire appel à l’Union soviétique. Ce sera là son péché mortel, car ce monde-là était celui de la Guerre froide. La CIA se mêlera de l’affaire et nous connaissons la suite de l’histoire.

Et c’est précisément parce que nous connaissons la suite de cette terrible histoire que nous ne pouvons pas nous empêcher de poser la question de savoir ce qui se serait passé si... ? Et si Lumumba avait pu déjouer ses adversaires, reprendre la situation en main, et présider aux destinées de son pays ? Que serait-il arrivé si Mobutu n’avait pas pris le pouvoir ? What if... ? comme diraient les Anglos-Saxons.

L’Histoire, malheureusement ou heureusement, ne se fait pas à coups de

« si ». Car avec des si on mettrait Paris en bouteille, les Etats-Unis d’Afrique seraient une réalité, et Lumumba aurait succédé à Kwame Nkrumah comme second président de l’immense fédération. Les faits sont là, froids, durs. Patrice Lumumba est mort le 17 janvier 1961 au

Katanga, exécuté par les forces katangaises sous les ordres de Moise Tschombé, avec la complicité du colonel Mobutu, de la CIA, des intérêts miniers belges, du gouvernement belge, etc.

Le martyr révolutionnaire est non seulement défini par le façon qu’il a de vivre, mais aussi par celle qu’il a de mourir. Lumumba ne serait pas Lumumba s’il était mort de vieillesse ; sa mort a couronné sa vie, a en fait presque voilé sa vie terrestre. C’est comme s’il avait commencé à vivre une nouvelle vie après sa mort. Il a émergé comme un prophète, un Prophète Trahi. Personne aujourd’hui ne peut invoquer la période

charnière de la première vague des indépendances africaines sans mentionner la figure de Lumumba.

En posant la problématique du héros dans l’Afrique des Indépendances, véritablement je pose la question de savoir qui fait l’Histoire. Il est souvent accepté que ceux qui saisissent le mieux le Zeitgeist, l’esprit de leur époque sont les artistes. Mil Neuf Cent Quatre-Vingt Quatre ,

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de George Orwell, est bien plus éloquent quant à la nature du politique au cours du vingtième siècle de l’ère chrétienne qu’une patiente

lecture des discours, au demeurant insipides, d’un Hitler ou d’un Staline. Je propose l’idée suivante : pour ce qui est de l’Afrique des Indépendances, ce que je nommerais le Moment Postcolonial, le Politique s’est imposé comme un des thèmes dominants dans la littérature. La littérature africaine a été envahie par le Politique ; il suffit pour s’en rendre compte de penser à Ahmadou Kourouma, Chinua Achebe, Wole Soyinka, Ngugi Wa Thiogo, Soni Labou Tansi, Emmanuel Dongala, et j’en passe. La liste est beaucoup plus longue. L’Homme politique est

présenté comme celui-là qui tient le monde entre ses mains.

L’interaction entre le Politique et le Peuple est souvent comprise comme une gigantesque occasion manquée ; plus qu’une occasion manquée, une absence de dialogue aux conséquences incalculables pour le futur des communautés dont les politiques sont censés devancer les attentes et différentes aspirations.

La profondeur des déceptions de l’après-indépendance a été analysée, décortiquée, condamnée, critiquée, moquée, ridiculisée, dans la production littéraire de l’Afrique postcoloniale.

Ceux qui ont lu Tribaliques , de Henri Lopez, La Vie et Demie de Soni Labou Tansi, ou encore A Man of The People de Chinua Achebe sauront de quoi je parle. Une intelligentsia traumatisée par la brutalité des pouvoirs en place a laissé libre cours à son imagination, hantée qu’elle était par le spectre de la prison, de la torture, de la mort.

Difficile de réagir autrement devant des figures telles que Mobutu Sesseko, Idi Amin Dada, Jean Bedel Bokassa, ou Sani Abacha ; parfaits anti-héros, dont le fantasque des prestations à la tête de leurs Etats respectifs facilita en fait la tâche aux écrivains. Voilà des leaders qui n’ont jamais eu peur du ridicule, transformant chacun de leurs actes publiques en tragiques anecdotes qui ont depuis longtemps cessé de faire rire. Bien vrai, le sacre impériale de Bokassa était risible ; on se pose encore la question de savoir pourquoi Mobutu s’est fait accorder la dignité de maréchal... Cela dit, il est difficile de rire de la mort de milliers de personnes, mortes parce que le Président à Vie la veille a eu un songe que son marabout a interprété comme le prochain complot qui se prépare contre sa personne sacrée, trop précieuse pour la vie de la Nation...En fin de compte, les écrivains n’ont pas dû se donner tant de mal que cela, étant donné que la matière première, fanfaronne, meurtrière, était là.

Devant l’étendue des dégâts, la production littéraire de l’Afrique postcoloniale ne s’est pas limitée à la description de dictatures.

Beaucoup d’œuvres se sont penchées sur ce qui s’est passé effectivement sous le soleil. On ne peut pas dire qu’elles ont purement et simplement évitées de mentionner le Politique, car comme vous vous en doutez bien, toutes ces choses sont liées. Ces livres ont concentré leur attention ailleurs.

Les Bouts de Bois de Dieu , d’Ousmane Sembène, raconte l’histoire de la grève des cheminots ouest-africains de 1947-1948, montrant ainsi que des hommes et des femmes sont capables de prendre leur destin en main, même quand confrontés à l’implacable machine que constituait par bien des égards le pouvoir colonial. Dans Les Soleils des Indépendances , feu Ahmadou Kourouma nous raconte dans une langue française qu’il a

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refaçonné à la guise de son génie, l’incapacité de son personnage principal, descendant de la branche royale mandingue des Kéïta, à trouver sa place dans les nouvelles catégories sociales de la Côte d’Ivoire postcoloniale. Un thème similaire avec des accents

d’inévitable fin des temps constitue la trame du premier roman de Chinua Achebe : dans Things Fall Apart (Le Monde s’Effondre), Okonkwo, seul et incompris, refuse l’arrivée de l’ordre colonial incarnée par les premiers missionnaires débarquant en pays igbo.

Des dynamiques différentes sont ici explorées par les auteurs, dont les figures principales soit agissent ou subissent les grands mouvements historiques qui dessinent devant eux de nouveaux mondes auxquels ils sont obligés de s’accrocher, car il est ici question de survivre.

Les personnages qui peuplent ces romans ne sont pas moins réelles que les Lumumba et autres Sankara, héros de leur temps. Opposant ces deux types de personnages, le Prophète Trahi d’un côté et Monsieur(ou Madame)-Tout-Le-Monde de l’autre, on peut se permettre de penser

qu’après la disparition du Prophète porteur de la vision libératrice de son époque, les hommes et les femmes qu’il était censé libérer, livrés à eux même, se battent pour recréer leurs propres lendemains.

Je ne veux pas parler en termes abstraits. Finalement, en tant

qu’auteurs de leur destinée, les grévistes ouest-africains de Sembène ne sont-ils pas ceux là même qui enfantent l’Histoire ? La perte d’un Kéïta, prince au regard des traditions ancestrales, devant les nouveaux codes sociaux ne reflète-t-elle pas plus la réalité que les rêves d’un Amilcar Cabral, pourtant martyr de son époque ? Finalement, n’est-ce pas parce qu’ils ont échoué, parce que les Lumumba, Sankara, Biko, Allende, Guevara de ce monde ont raté leur pari avec l’Histoire, que la vie a tout à coup pris l’allure d’un cauchemar sans fin ?

A quoi cela sert-il d’avoir des martyrs, si la vie continue et ne s’améliore pas ?

A quoi cela sert-il en effet, quand le renouveau démocratique que connut l’Afrique des années 1990 est brutalement interrompu par le génocide rwandais ? Quand le Libéria, la Sierra Leone, la Côte d’Ivoire s’embourbent dans des conflits armés ? Quand Ken Saro Wiwa est exécuté par Sani Abacha, pour avoir exprimé son point de vue sur l’avenir de son peuple ? Quand les canons résonnent encore sur le sol du Congo ? Quand Robert Mugabe maquille ses fantasmes de dictateur sous les habits d’une soi-disant dette coloniale, qu’en près de vingt-cinq ans de

présidence il n’a pas été capable de résorber ?

Qui est le véritable Héros Africain, le Prophète Trahi ou Monsieur/Madame-Tout-Le-Monde ?

On pourra m’opposer que le renouveau démocratique a malgré tout produit des effets positifs, et en effet il serait malhonnête de ne pas les mentionner. La grande réussite historique de cette période est sans conteste la fin du système de l’apartheid en Afrique du Sud. Pour

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beaucoup, cet événement marque la véritable clôture du Moment Colonial sur le contient africain. C’est l’occasion ici de saluer une fois de plus la figure de Nelson Mandela, premier Président de la République d’Afrique du Sud démocratiquement élu, qui a su se retirer des arcanes du pouvoir avec une élégance et une modestie qui manquent à la plupart de ses homologues africains. Le Prix Nobel de la Paix qu’il reçut conjointement avec Frederick De Klerk en 1993 est une confirmation de l’extraordinaire aura de l’homme. Il est tout simplement une légende vivante, l’équivalent d’une pop-star en politique. Est-ce à dire que Mandela est le principal architecte de la fin de l’apartheid ? Est-ce à dire que même l’ANC peut revendiquer l’essentiel de la victoire

historique dont les trompettes ont retenti bien au delà des rives du fleuve Limpopo ? Qu’en est-il du peuple sud-africain, de la lutte souvent mortelle livrée par les hommes, les femmes, les jeunes, les vieux, les enfants, qui à l’heure où je vous parle ne sont pas encore revenus des traumatismes infligés par cette dictature raciste que constituait le régime de l’apartheid ?

Bâle, le 25 Janvier 2004.

Henri-Michel Yéré.

Auteur : Henri-Michel Yéré étudiant d`Histoire

Source : Une première fois avec un documentaire : Lumumba : la Mort d’un Prophète (1991) ; une seconde fois en 2000 avec un long métrage intitulé tout simplement Lumumba.

Paris : Editions du Seuil, 1973 Paris. Hatier, 1984.

In Hochschild, Adam. King Leopold’s Ghost : a story of greed, terror and heroism in colonial Africa. London : Papermac, 2000.

In Les Fondements économiques et culturels d’un Etat fédéral en Afrique noire. Paris : Présence Africaine, 1974.

Orwell, G. 1990. Nineteen Eighty Four. Oxford : Heinemann Educationnal Paris : Le Libre Contemporain, 1960.

Paris : Editions du Seuil, 1970.

London : African Writers Series, Heinemann Educational Books, 1962

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Commentaires

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Donc un villageois ne peut pas etre heros ke, Macaque - Costa? Sankara avait toujours vire avec les masses. Ce n' est pas une injure pour lui que d' etre village. Et puis Lumumba etait un heros a cause de la guerre froide tu dis. Mais il faut bien que ce soit a cause de quelque chose que l' on est heros bon sang.tu delires mon frere.

Pardon, tu risques de declencher les ulceres de beaucoup d'africains qui vont te lire. Tu es maintenant un Britannique. Avant tu etait refugie. Mais la guerre est finie maitenant . Rejoins ton pays et contribue un peu a sa reconstruction. seulement ta contribution ne risque pas d' etre desiree . Ton ecrit montre ton niveau de

QI.Asymptotique.

Posté le : 02/11/2004 16:33:56

Costa, tu dis que tu es etudiant en Bulgarie. Qu' est-ce que tu etudies meme? J' ai pitie de toi. Pas de ton francais, du reste bravo car malgre les coquilles c'est ta deuxieme langue. mais je plainds ton inculture. tu comprends ce que ca veut dire? Tu aurais ete mort en Angola que ca aurai ete bien. ca aurait meme ete mieux que ton pere et ta mere ne s' abiment pas a fabriquer un morpion au cerveau aussi liquide que toi. De quoi parles- tu? Etais- tu oblige de prendre par a un debat tres passionnant que l'; histoire Yere a si bien campe. Ce n'est pas un debat pour toi.range- toi de cote. Traiter Lumumba ou Sankara de la sorte. Tu n'as pas honte? A t' en croire un compaore tres idiot qui ne peut meme pas faire une bonne phrase mem en moore qui est sa langue maternelle, je ne parle pas du francais qu' il n' a jamais bien parle, tu te fous de qui? Demande aux Burkinabe s' ils ne prient pas chaque que Dieu les debarrasse de ce mediocre que la Franceafrique leur a impose.Tu n'es simplement pas serieux.

Posté le : 02/11/2004 16:28:03

A touts les lumunbistes et sankaristes, je lance sollonnellement ce vibrant appel de ne point baisser les bras les ideo qui sont voués aux marionnetages du nord sud pour ne pas trop m'exploiser à bientôt

Posté le : 26/06/2004 10:30:36 Autheur : bassadoulou bienvenu

Je vous remercie mille fois pour votre article, si différent des messages racistes qu'on lit habituellement sur ce forum. Eh oui, Lumumba nous manque... A présent en Afrique nous n'avons plus que des velléitaires style Gbagbo, qui crient après la France mais appellent son armée à la rescousse et offrent le terminal du Port d'Abidjan à Bolloré pour une bouchée de pain. On appelle ça, paraît-il, du "réalisme politique". La Côte d'Ivoire est otage d'un quarteron de politiciens qui se battent pour un même objectif, à savoir s'en mettre plein les poches et construire une autoroute dans leur village natal. Comme le dit Gnamien, sur ce point la colonisation a bien

"réussi".

Posté le : 22/03/2004 21:23:54 Autheur : EBURNIE. Ensemble Bâtissons Une République! Non aux Ivoiritaires Excités!

Je suis britanique d'orine angolaise et mes parents etaient des refuges au congo devenues apres zaire et je fait mes etudes en bulgarie a l'universite de sofia. Je lu votre article sur lumumba et sankara,je crois pas ses deux personnses sont de heros pour l'afrique. pour le premier (lumumba) il a ete um contestateur qui ne savais pas ses responsabilites. il se croyait come le presindent et tout puisant. tres rancunier et a commit beacoup des fautes politiques. On l'a fait heros a cause de la guerre foide quand il se declarait socialiste et pro- socialiste tout ce qui se passe au congo jusqu'aujourdhui se de sa faute. Il ne pas un heros il fut un idot politique. Quand a Sankara il ne fut pas um heros aussi. Il se comporter comme um villageois alor qui'il etait um president de la republique. Il n'avait aucune personalite et il n'avait aucun project de la societe burkianbese. Um president doit avoir une personalite meme si on est d'um pays pauvre. C'est le cas de Compaore qui se fait respester et fait travailler son peuple. Le burkina faso ne pas celui d'hier. Le meme pour Bagboil n'a caune personalite. Regarde quand il parle ou quand il est au milieu des autres hommes politique il se comporte comme une simple personne ce pas bom pour um president. Y a pas du respect c'est mauvais. Merci Costa Londres UK

Posté le : 02/03/2004 12:38:21 Autheur : Costa Makuntuala

Tu sais, Henri, La colonisation a eu une seule reussite: Elle a fabrique des africains pour la perpetuer.du genre mobutu, Moise Tschombé, Bongo, Blaise compaore, Eyadema, peut-etre meme Houphouet, Bokassa, Abdou Diouf, Toumani Toure...C'est eux la plus grande reussite du Colon. Le colon a su que celui qui est assis dans la charette et guide les chevaux en tenant les rennes, est toujours plus a l'aise que celui qui s'assoie sur le cheval lui-meme. Nos presidents sont assis sur nous, nous faisons le boulot et le colon tient les rennes de nos presidents. Les rennes ? c'est la soif d'argent et de gloire de nos presidents.

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Posté le : 22/02/2004 18:34:14 Autheur : Gnamien

Bravo, bon article

Posté le : 18/02/2004 15:16:47 Autheur : Toure

Nous demandons aux intervenants d’éviter tout excès de langages (insultes, diffamations, etc..) pour maintenir le sérieux et la crédibilité de cette section.

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