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RDC : RDC : la r la r la r la rue est-elle la r ue est-elle ue est-elle ue est-elle ue est-elle de

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Hebdomadaire d'informations générales, d'opinions et d'actualités. Courriel :

letelegrammeducongo@yahoo.fr, Adresse : Concession PROCOKI, Q /GB, Kinshasa/Kintambo-Tél. 085 1105 561 -Prix :

2000Fc, Année 2015, n°093, Mardi 10 Février

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Education

La bourde du Ministre de l’EPS

Tour d'horizon de l'actualité africaine

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Internationale

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RDC

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Majorité Majorité Majorité Majorité Majorité Présidentielle Présidentielle Présidentielle Présidentielle Présidentielle

Retour sur les événements du 17 au 21

janvier 2015

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V

ingt-quatre heures après, les sautes d’humeur du RSP, les choses sont allés trop vite, peut être une trêve avant de reprendre les hostilités. Après d’intenses négociations autour des points de revendication des soldats du régiment de sécurité présidentielle, les principaux chefs militaires sont en phase d’obtenir un accord entre le Premier ministre et ses compagnons d’armes.

Selon un haut gradé ayant participé aux échanges qui ont duré toute la nuit de mercredi et une partie de la journée de ce jeudi, les soldats n’exigent plus la démission du Premier ministre. Isaac Zida reste donc toujours le Premier ministre du gouvernement de la transition. Les soldats maintiennent en revanche la revendication concernant le débarquement des autres militaires du gouvernement. Toutes les affectations d’officiers du régiment de sécurité présidentielle dans d’autres corps de l’armée sont annulées. De nouvelles nominations sont attendues dans les prochaines heures. Le régiment de sécurité présidentielle aura donc de nouveaux patrons.

Sur l’avenir même de ce corps, un comité est mis en place et on attend sa composition. Il aura pour mission de définir le futur rôle, les missions et le fonctionnement de ce régiment. Une certitude : le régiment de sécurité présidentielle sera rebaptisé en fonction de ses nouvelles attributions.

Dans toutes les armées du monde, il y a toujours un corps d’élite. Et nos pays ne sauraient se passer de telles unités dont la valeur des hommes est unanimement reconnue. Il faut donc non seulement revoir les missions du RSP, mais aussi couper le cordon ombilical qui le liait à la personne du chef de l’Etat, le délocaliser du palais de Kosyam, sans pour autant jeter ses hommes dans la nature. Mais cette nécessaire réforme ne peut être, une priorité pour la Transition, même si les réflexions y relatives, elles, peuvent avoir déjà cours. Si priorité il y a, c’est de tout mettre en œuvre pour sauver la Transition. Même si cela passe par le maintien du statu quo. Car comme l’a si bien dit Henri IV, « Paris vaut une messe ».

la hiérarchie militaire face à ses représentants au sein du gouvernement de transition, dont le départ est désormais exigé. Faute de quoi, la grande muette menace de leur retirer sa confiance,.

L’exemple du Burkina cité maintenant partout comme un cas d’école en matière de transition risque-t-il ainsi de voler en éclats face à des querelles de commandement au sein d’une simple unité de l’armée, fut-elle d’élite ? En effet, parce qu’ils ont fait le coup de feu de 1987 qui a porté Blaise Compaoré au pouvoir, certains hommes de ce régiment se sont crus tout permis : meurtres, atteintes aux droits de l’homme, esbrouffe, tout leur a été permis à un moment.

L’opinion n’a retenu de cette unité que sa face hideuse.

2 LA TRIBUNE DU TELEGRAMME

Adresse

1 Avenue de l’OUA, Con- cession PROCOKI, Q /GB,

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Directeur Général:

Bemi Binda

Editeur Antoine Nguidjol

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Antoine Nguidjol REDACTION : JOSEPH KIKUNI

DE BANZY JOSEPH LOUNDA

JAMAL KHARDI JACQUES BOKWANGO

DIEUDONNÉ NSAPU SOCRATE KATUZOLANAKO

Grand reporter DIEUDONNÉ NSAPU

Chef de la rubrique Economie - Monde AARON MAYELE Correspondante au

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ET DISTRIBUTION ROMAIN MAKIESE POINTS DE VENTE DU

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en page Joseph Lounda

0812381281

O

n savait qu’un climat de

méfiance régnait entre le Premier

ministre, le lieutenant- colonel Yacouba Isaac Zida, et un clan de ses frères d’armes. Le ton en a été déjà donné le 30 décembre 2014, lorsque des éléments du

Régiment de sécurité présidentielle (RSP) ont convoqué manu militari à leur QG le chef du gouvernement alors en conseil des ministres.

Déférant à l’injonction, le PM y a

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Par Antoine Nguidjol passé, comme on dit, un sale quart d’heure, les maîtres des lieux l’ayant sommé de revenir sur son projet de réforme dudit régiment, sur un certain nombre de nominations déjà intervenues et de payer les primes de fêtes dont les gratifiait l’ancien président Blaise Compaoré, ces fameuses enveloppes « merci papa ».

A coups de tractations, de médiations et de promesses, l’affaire semblait avoir été circonscrite, jusqu’à ce que

jeudi dernier, dans la matinée, où des nouvelles alarmistes, en provenance de Kosyam, annonçaient l’annulation, in extremis, du conseil des ministres, et de la retraite du chef du gouvernement au palais du Moro, où s’est tenue, par la suite, une réunion de crise, avec un groupe de hauts gradés de l’armée et de personnalités de la société civile.

Les questions militaires, étant entourées d’un secret confinant parfois à la règle de l’omerta, difficile de connaître avec exactitude les tenants et les aboutissants de ce

nouveau clash.

Toutefois, selon des sources concordantes, tout serait parti de la réticence du lieutenant-colonel Zida et à tenir les engagements pris lors de la première poussée de fièvre du corps d’élite en décembre dernier.

Si les gratifications de fin d’année ont été versées, la nomination de certains chefs militaires et celle, à terme, de la réorganisation de la garde prétorienne constitue la principale pomme de division.

Cependant, à la colère des hommes du corps d’élite s’ajouterait le mécontentement de toute

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Par Aaron Mayele

Gorges Gusdorf raconte dans l’un de ses livres la visite que lui fit faire sur le site de Delphes un de ses amis archéologue.

L’invitation tombait à pic car il éprouvait depuis bien longtemps déjà le besoin de visiter ce lieu que ses cours ont parfois évoqué avec tant de chaleur. Delphes et

CARNETS DE VOYAGE

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V Voir Delphes et mourir ! oir Delphes et mourir ! oir Delphes et mourir ! oir Delphes et mourir ! oir Delphes et mourir !

Par Antoine Nguidjol l’oracle de la Pythie...

On se croirait revenu au temps de la prophétie qui fit de Socrate le représentant le plus majestueux de la philosophie !

Mais, visitant un tel endroit, le philosophe ne peut pas se résigner à un défilé de paysages vite dissipés dans la précipitation du voyage. Il veut le voir avec les yeux de

l’homme des temps anciens, à la différence du touriste qui ne cherche aucunement à s’imprégner de l’esprit gisant derrière ces chefs d’œuvre brisés.

L’archéologue connaît pied à pied cet espace sacré. Il peut remettre à l’endroit comme au temps jadis tous les édifices, les temples, les rues ou les statues. Personne d’autre

au monde ne saurait le faire mieux que lui.

C’est donc persuadé d’obtenir une réponse satisfaisante que Gusdorf demande à l’éminent savant de lui dire ce qu’était l’âme ou l’état d’esprit d’un Grec des temps anciens.

A sa grande surprise, son interlocuteur s’avoue désarmé. Il n’en a aucune Suite en page 5

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POLITIQUE 3

POLITIQUE POLITIQUE POLITIQUE POLITIQUE

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’affaire fait grand bruit dans les salons huppés de Kinshasa et dans plusieurs cases de nos bidonvilles. Est – ce de l’intoxication ? Certaines sources, réputées

crédibles, attestent le contraire.

Toujours est-il que tout le monde en parle mais, sans apporter le moindre début de preuve irréfutable. Alors, le doute et l’inquiétude se répandent dans tous les esprits avec une vitesse vertigineuse. Au fait, qu’en est – il ?

Après son échec à modifier de l’article 220 de la constitution limitant la durée et le nombre de mandats du chef de l’Etat, la majorité présidentielle aurait fondé tout son espoir sur une dernière cartouche qui, à ses yeux, allait faire mouche : la modification de la loi électorale avec l’imposition du recensement général de la population comme préalable à l’organisation des élections présidentielles et législatives..

Mais, contre toute attente, le soulèvement populaire spontané a rebattu les cartes.

Pourtant, la majorité présidentielle est loin de s’avouer vaincue. C’est dans cet ordre d’idées que des émissaires proche du pouvoir seraient partis contacter Félix Tshisekedi dans la plus grande discrétion. Conscients de l’échec des concertations nationales et de l’animosité affichée à l’égard du gouvernement accouché par ce forum, ils lui auraient proposé le marché alléchant dont voici le schéma :

Le fils du « lider maximo » prend la Primature et forme un

gouvernement de cinquante ministres et vice – ministres. Cet exécutif national serait composé à moitié des membres de son choix et à moitié des partisans de la Majorité présidentielle. Le partage des portefeuilles dans les entreprises publiques de l’Etat s’effectuerait selon la même logique. Le but assigné à ce gouvernement dit de «Transition et d’apaisement» serait d’organiser les élections en 2016 et l’UDPS, devenue à son corps défendant, parti allié de la nouvelle Majorité au pouvoir, soutiendrait de Par Joseph Kikuni

la personnalité politique cooptée de façon consensuelle et donnant des gages sérieux au Chef de l’Etat après la fin de son mandat à la tête du pays.

L’intention inavouée ici serait de tout mettre en œuvre pour empêcher coûte que coûte Vital Kamerhe d’accéder à la magistrature suprême.

Certains prétendent qu’il détiendrait des dossiers compromettants pour des nombreux dignitaires du régime actuel.

Nos sources ne précisent pas si Tshisekedi- fils aurait mordu à

l’hameçon. Elles affirment, par contre, qu’informés de cette situation qui risque de bouleverser profondément l’espace politique congolais, ses parents Marthe et Etienne Tshisekedi l’auraient lancé vertement.

Mais si, par malheur, ce projet prenait vie et corps, le parti d’opposition le plus ancien et le plus populaire de la RD Congo perdrait de sa superbe et de sa crédibilité.

Déjà, le mot d’ordre donné par son Président à ses combattants par rapport aux violences meurtrières des 19, 20 et 21 janvier continue de susciter des interrogations et de semer le trouble dans les esprits. Pour rappel, le Président de l’UDPS avait demandé aux membres de son parti de s’abstenir de prendre part à ces manifestations populaires, au motif qu’un dialogue inter-congolais était en gestation. Kamerhe et ses compagnons de lutte ont pensé et agi différemment.

Alors, l’on se pose une question fondamentale, mais simple : le Sénat aurait – il annulé l’article 8 de la loi contestée sans le soulèvement populaire ayant poussé la communauté internationale à s’impliquer corps et âme ?

Echec et mat ?

Il est incontestable que la majorité présidentielle, qui avait fourbi son plan depuis de nombreux mois, égarant l’analyse de l’opposition et de la communauté internationale en multipliant des signaux divers et contradictoires, a voulu sonner ses adversaires avant que le « jeu » ne commence… sachant que plus il allait se prolonger, plus il serait difficile de le gagner.

C’est ainsi que dès le 17 janvier 2015, alors que l’on

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Retour sur les événements du 17 au 21 janvier 2015

LTC

Suite en page 3 commémorait officiellement

le 64ème anniversaire de la mort du 1re Premier ministre congolais P.E LUMUMBA, tout le collectif de l’opposition assistait, ce samedi – là, à une messe en mémoire de l’illustre disparu en en la cathédrale Notre Dame.

Et c’est seulement après cette cérémonie que Vital Kamerhe et ses compagnons apprendront l’ouverture de la session consacrée la révision de la loi électorale de 2011. Pris de court, ils devaient impérativement trouver la riposte. Tâche titanesque à

laquelle ils se seraient attelés méticuleusement dans la journée du dimanche 18 janvier 2015. Des stratégies auraient été élaborées, peaufinées et des rôles précis auraient été conséquemment distribués.

Une stratégie reposant sur trois fronts :

- Le premier aurait consisté à mobiliser la masse par le truchement des chaines de radio et de télévision.

- Le second se serait concentré sur la diffusion des messages codés via les réseaux sociaux destinés aux représentants des partis

politiques de l’opposition dans les instituts supérieurs et dans toutes les universités de notre pays la RDC. Les mêmes messages auraient été envoyés simultanément aux syndicalistes, aux activistes des droits de l’homme, aux hommes en uniforme acquis au changement, aux enseignants aigris, aux refoulés de Brazzaville marginalisés et aux étrangers ayant de l’affection envers le peuple congolais.

- Selon nos renseignements, c’est le troisième front qui aurait le

plus largement contribué à la mobilisation, grâce à sa simplicité, à la diffusion rapide de l’information et à son impact auprès du public.

C’est ainsi que dans l’après – midi du dimanche 18 janvier 2015, la ville de Kinshasa a été inondée de centaines de milliers de tracts sur lesquels on pouvait lire ce texte dans les quatre langues nationales :

«Bana mboka Congo Batu oyo boponaki te bazui mokano ya kobakisela mokonzi na bango mbula zomi lisusu osima ya manaka na ye po été akoba

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4 POLITIQUE

Suite de la page 3

OPINIONS ET DEBATS

Par Samuel Kabishi

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L

a rue a été au départ des derniers événements qui ont embrasé la RDC et fait reculer le pouvoir de Joseph Kabila.

Que des étudiants se soulèvent, barricadent des rues, troublent la quiétude de la ville durant des jours, relève d’une situation sociale explosive : misère, avenir flou, pillage des richesses par une classe ciblée… difficile dans ces conditions de maîtriser les jeunes dans la rue. Certains d’entre eux, échappant à tout contrôle, se sont adonnés à des actes de pillage.

Des boutiques tenues par des commerçants chinois ont été prises pour cible. Cette manière de faire a touché les bonnes consciences. La foule n’a pas d’âme dit-on.

Réaction éphémère, ou sérieux avertissement à la classe politique ?

La réaction de la rue en a surpris plus d’un, à commencer par La Majorité au pouvoir qui minimise toujours, du bout des lèvres, l’importance de cet acteur de la vingt-cinquième heure que personne n’attendait. « La rue, combien de colonnes ? », comme dirait Joseph Staline. On pourrait répondre à cette question d’un autre

âge : rien ! Dont acte.

Du côté de l’opposition, on est à la fois heureux et méfiant ; heureux de l’inversion des rapports de force politique, mais tout de même inquiet que le rapport des forces ne fasse surgire de nouveaux acteurs politiques plus ancrés socialement et à même de devenir des électrons libres, facilement achetables par un pouvoir à bout de souffle, mais qui dispose de moyens financiers colossaux.

C’est d’ailleurs l’hypothèque qui pèse sur la société civile, composée essentiellement de personnalités qui servent de rabatteurs aux personnalités politiquement actives, dans le

« marché électoral national » Pour dire vrai, il n’existe pas de société civile dans ce pays. A y voir de près, chaque branche dépend des mamelles du pouvoir et de l’opposition. Son poids politique dépend de l’importance de son ravitaillement. On en sait un peu plus sur ses ténors que leur combat pour le peuple congolais.

La rue : la grande méconnue des acteurs politiques

Personne des trois composantes citées plus haut ne connaît cette rue, ni ne maîtrise ses vrais problèmes, ses aspirations, son vrai combat. En fait, la rue, orpheline depuis tant d’années, ne veut plus assister au théâtre des marionnettes de ses élus. Il aspire

désormais à prendre son destin.

La rue a ses leaders, bien qu’on ne les voit pas sur les plateaux de télévision

Le coup de tabac récent n’a pu se faire sans être porté par des gens, en majorité jeunes, qui politiquement grandit, et qui ont une claire conscience du niveau de délabrement moral, politique et économique du pays. Ils en connaissent les principaux responsables. Une nouvelle conscience politique est en marche. Une nouvelle génération arrive. Elle est farouchement contre le pouvoir. Mais elle n’est pas forcément pour l’opposition telle qu’elle a fonctionné jusqu’à présent.

Au centre de ses préoccupations, il y a la justice. Elle exige que l’on réponde de toute urgence aux questions qui touchent l’habitat, l’eau potable, l’énergie électrique, l’accès de tous soins de santé, à l’éducation gratuite, l’emploi.

Elle déteste les « nouveaux riches », cette classe dont l’opulence n’est plus à démontrer, qui a pu s’enrichir au-delà du raisonnable, et qui mène une vie d’un luxe insolent, et dont on se demande comment ils ont pu amasser un trésor aussi colossal dans un temps aussi court.

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face à la Majorité Présidentielle face à la Majorité Présidentielle face à la Majorité Présidentielle face à la Majorité Présidentielle

konyokola bino, bana na bino na bana ya bana na bino.

Esengeli lobi, biso nyonso tokende esika bazali po basilisa biso pe batikala bango moko. Tolembi na pasi. Lobi tokosilana na bango»

Traduction littéraire

«Peuple congolais,

« Les traitres de la Majorité présidentielle ont décidé unilatéralement d’accorder 10 ans supplémentaires à Kabila après l’expiration de son mandat en 2016.

Par cette procédure, ils veulent perpétuer votre souffrance, celle de vos fils et de vos petits fils. Demain lundi 19 janvier 2015, nous nous offrirons en holocauste pour que cesse notre calvaire. Demain, on leur réglera leurs comptes. »

Dieu seul sait si l’auteur de ces écrits avait prévu l’avalanche que déclencherait son message.

La suite est connue : la loi électorale controversée a été amputée de son article 8 déclaré inopportun et vicieux. Désarmée et désemparée, la Majorité présidentielle est obligée de respecter les règles du jeu selon les

prescrits de la loi fondamentale de 2011. Et désormais, toute tentative du pouvoir tendant à torpiller ce modus vivendi risque de précipiter précocement sa fin.

Et pour confondre davantage son adversaire et le diaboliser aux yeux de l’opinion nationale,

l’opposition politique a organisé récemment une messe d’action de grâce en mémoire des victimes des violences des 19, 20, 21 janvier 2015. Jusqu’à ce jour, le gouvernement congolais n’a jamais présenté ses condoléances aux familles éprouvées ni manifesté un

quelconque signe de compassion envers les victimes. La présent du Chef de l’Etat en demi-finale de la CAN 2015, censée réconcilier la nation, a fait choux blanc. Certains vont jusqu’à lui reprocher d’avoir apporté la malchance à l’équipe nationale.

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NATION 5

Non, monsieur le ministre : l’enseignement en RDC n’est ni gratuit, ni obligatoire ! Il n’y a qu’à voir le nombre d’enfants laissés à l’abandon dans les rues et les quartiers de Kinshasa. Et l’enseignant congolais ne gagne pas cent dollars par mois en moyenne dans le secteur public.

Quelques jours après les troubles sanglants qui ont éclaté à Kinshasa en janvier dernier, le ministre de l’enseignement primaire et secondaire, Maker Mwangu, était en séjour à Paris.

A cette occasion, il fut l’invité de la journaliste française Emmanuelle Bastide dans sa célèbre émission « 7 milliards de voisins » sur RFI.

Le thème du jour portait sur le système éducatif de certains pays africains dont celui de la République Démocratique du Congo.

Comme il est de tradition, dans cette tranche de programme, les auditeurs pouvaient émettre leur avis en direct.

A la question de savoir comment était organisé le système éducatif dans son pays, le Ministre répondait d’emblée, avec un ton de satisfaction évidente, que l’enseignement en RDC est

Par Joseph Kikuni

gratuit et obligatoire.

A partir de Kinshasa, un auditeur lui fera remarquer la fausseté de ses propos.

En effet, non seulement l’enseignement n’est pas gratuit, mais aussi il n’est nullement obligatoire.

Le scandale des frais de motivation gangrène le système éducatif congolais

Dans les écoles catholiques où l’on dispense des enseignements d’une qualité appréciable, les frais de motivation des parents, entendez les contributions obligatoires des parents pour pallier la modicité des salaires des enseignants s’élèvent trimestriellement à 280 dollars pour le niveau primaire et à plus ou moins 400 dollars pour le secondaire.

Il faut ajouter à cela des frais annexes relatifs aux cours d’encadrement ou de

renforcement de capacité, à l’initiation à l’informatique, aux visites guidées, à l’accès à la bibliothèque, au laboratoire et aux activités culturelles.

Les enfants des riches toujours mieux éduqués parce que riches

De ce fait, seuls les enfants d’une minorité favorisée de la population ont accès à l’éducation de la base au sommet, c’est- à-dire du cycle primaire au cycle universitaire.

Il s’ensuit que la déperdition scolaire chaque année atteint des proportions tellement inquiétantes et alarmantes qu’elle s’apparente à un génocide intellectuel en règle et quasi planifié.

Une bombe sociale Les jeunes qui ont mis Kinshasa à sac pendant 3 jours successifs en janvier dernier font partie de ces déshérites de notre

Education

La bourde du Ministre de l’Enseignement Primaire et Secondaire

système éducatif actuel.

Cette masse mal éduquée et frustrée est en passe de devenir une bombe sociale à retardement dont l’explosion fera encore plus de dégâts que par le passé.

Le salaire de misère de l’enseignant congolais

Après la question sur l’organisation de notre système éducatif, la journaliste française voulait connaitre la fourchette salariale de l’enseignant congolais hier et aujourd’hui.

La réponse du Ministre a soulevé un torrent de récriminations de la part des auditeurs exerçant ce métier.

Elle était tellement scandaleuse et dégoutante qu’elle vaut la peine d’être reprise in extenso : « A l’époque du dictateur Mobutu, l’enseignant touchait mensuellement 10 dollars, juste l’équivalent d’une bouteille de coca-cola.

Actuellement, et c’est une fierté pour nous, l’enseignant gagne 100 dollars par mois, ce qui équivaut à plusieurs casiers de coca-cola, en plus, les soins de santé lui sont garantis »

.

Le salaire de

l’enseignant dans la sous-région

Les intervenants congolais lui ont fait

remarquer que dans les petits pays comme le Rwanda, le Gabon et la Rép. du Congo, il faut multiplier ce chiffre par cinq, sept ou huit, pour avoir le salaire moyen de l’enseignant.

D’autre part, les soins médicaux administrés au personnel de cette catégorie professionnelle en R.D.C ne sont pas gratuits.

C’est sur base des cotisations individuelles obligatoires qu’on accède à ceux-ci en grignotant sur les 100 dollars tant encensés par son Excellence.

En plus, à son décès, les frais des funérailles sont supportés par les seuls membres de la famille de l’enseignant et au bout de six mois, son nom et (donc son salaire) disparait définitivement du listing de paie.

Les laissés-pour-compte de l’enseignement

congolais

Le ministre a passé sciemment sous silence les cas des centaines de milliers de nouvelles unîtes non mécanisées jusqu’à ce jour et qui n’ont pas droit à ses fameux 100 dollars.

Sait-il seulement comment végètent ces laissés- pour- compte ? Il n’a rien dit sur l’inexistence des frais de logement, de transport et les allocations de retraite. Faut-il s’en étonner ?

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CARREAUX - SANIT

Pour une meilleure qualité/prix

Suite de la page 2

CARNETS DE VOYAGE

idée. Car, s’il lui est possible de reconstruire par la pensée l’espace du dehors, il n’a aucune possibilité d’accéder aux représentations mentales et affectives « animant de leur présence et surchargeant de leur valeur ajoutée les divers éléments de cet espace. Le paysage de Delphes, même à peu près complètement déchiffré et reconstitué, restait pour lui lettre morte. Sur ce point, il n’était pas plus avancé que les millions de touristes

cosmopolites et ignares qui viennent fouler ce lieu, pour la seule raison qu’il figure sur les itinéraires obligés des agences de voyages. » (G. Gusdorf, Les origines de l’herméneutique, p.200)

Son anesthésie du sens interne a rendu impossible la compréhension de la signification d’ensemble de la culture dont il connaît toute l’architecture par cœur

; malgré les efforts consentis pour transcrire mythes et légendes ou conserver l’architecture, les peintures ou les

instruments des époques anciennes, jamais les collections seules ont suffi à rendre l’âme des peuples.

Il ne suffit pas d’avoir conservé quelques pièces explicables d’un passé pour comprendre le paysage mental du peuple en question.

Les pièces, laissées à elles-mêmes sont muettes et conservent leur secret hiéroglyphique. Mais il ne suffit pas non plus de traduire ces signes étranges dans ma propre langue pour accéder du coup au trésor absolu du sens. Car le sens n’est pas un objet déposé comme un trésor dans le texte et que la traduction ou l’explication serait chargée d’extraire.

Ce n’est pas la traduction qui ouvre l’espace mental de l’autre.

Car il y a des traductions parfaitement obscures qui ne font pas progresser la compréhension d’un cheveu. Par ailleurs, il n’y a jamais de traduction finale, car toute traduction est un moment de la culture qui n’épuise jamais le « secret » de l’original.

Leader dans la désinsectisation et la

dératisation.

Adresse : 01, Av. OUA, Kinshasa / Ngaliema, Concession Procoki

E-mail : direction@rayonverts.com Contact : 0844699147

(6)

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(Propos présentés par Antoine Nguidjol, LTC, avec Jeune-Afrique)

6 L’INTERVIEW DE LA SEMAINE

CONSOMMER

est un acte responsable

Avant de choisir un produit dans un super-marché, posez- vous ces quelques questions utiles :

- Quelle est sa date limite de consommation ? - D’où vient-il ?

- Quelle est sa composition ?

- Si c’est un produit sucré : quel en est le taux de sucre ?

- Si c’est un produit frais : est-il de saison ?

- Si c’est de la viande, du poisson ou de la volaille : reposez-vous la question : d’où viennent-ils ? Préférez les produits locaux qui ont peu voyagé, et les produits naturels.

* cette campagne de sensibilisation à la protection de l’environnement n’a pas pour but d’imposer à quiconque un mode de vie, mais de rendre les acheteurs conscients des enjeux pour leur santé. Mêmes les animaux doivent avoir une alimentation appropriée, à plus forte raison des humains.

ENVIRONNEMENT

LTC : monsieur Lionel Zinsou, la croissance de l’Afrique, on en parle beaucoup. Pouvez-vous nous en parlez avec des mots simples à comprendre ?

L.Z : la croissance économique africaine, mesurée par l’évolution du PIB, est depuis vingt ans régulière, homogène, forte et lisible aussi bien dans les paysages que dans les indicateurs sociaux. Elle résiste aux pandémies, aux troubles politiques, aux crises mondiales et aux rechutes européennes...

Longtemps inaperçue ou même niée, elle apparaît aujourd’hui comme sous- estimée quand on avance le chiffre de 5% sur une longue période.

LTC : Que sait-on des vrais chiffres de la croissance africaine ?

L.Z : Les prévisions

Lionel Zinsou est le président de la F Lionel Zinsou est le président de la F Lionel Zinsou est le président de la F Lionel Zinsou est le président de la F

Lionel Zinsou est le président de la Fonda onda onda onda ondation fr tion fr tion fr tion fr tion franco-africaine pour la cr anco-africaine pour la cr anco-africaine pour la cr anco-africaine pour la cr anco-africaine pour la croissance oissance oissance oissance oissance

récentes des comptes nationaux du Ghana et du Nigeria ont conduit à les rehausser respectivement de 40% et 80%. D’autres pays importants suivront, conduisant à la même conclusion : le rythme du changement en Afrique a égalé celui de l’Asie sur deux décennies.

LTC : Est-ce suffisant cependant pour enclencher un développement de grande ampleur, au vu des conditions sociales encore déplorables ? Il y a de la marge…

L.Z : On rendrait cependant un très mauvais service à l’Afrique si l’on pensait que 5% de croissance économique est un chiffre magique, suffisant pour relever les défis du continent.

LTC : que doit-on faire pour y arriver et convaincre les populations africaines elles-mêmes que les chiffres macro- économiques promettent des lendemains qui

chantent ?

L.Z : On doit accélérer le rythme. Si nous faisions le rêve d’une production suffisante d’électricité, d’infrastructures de transports modernisées, d’une formation professionnelle adéquate, d’une plus grande intégration des marchés régionaux, de meilleurs accès au financement pour les PME et l’agriculture, etc., nous pourrions, dans de nombreux pays, rejoindre le petit groupe des croissances à deux chiffres.

LTC : la croissance induit-elle mécaniquement une résolution des problèmes sociaux dans un pays?

L.Z : [hélas, non] Ce n’est pas qu’une question de rythme, c’est aussi un besoin de meilleure qualité de la croissance. Laissée au marché, celle-ci ne va pas spontanément produire des normes environnementales adaptées au changement climatique ; elle ne va pas d’elle-même produire un

contenu suffisant d’emplois pour les jeunes ; elle ne sait pas trouver les moyens de fournir ces biens publics que sont l’éducation, la santé ou la sécurité.

LTC : pourrait-on rappeler à ce propos une vieille expression… le fameux « consciencisme » cher à Kwame Nkrumah, comme fondement de la puissance à venir de l’Afrique ?

L.Z : [évidemment !] Si on veut la croissance sans la surchauffe et sans l’anomie sociale, il faut que la génération qui monte aujourd’hui aux affaires pour créer l’Afrique de 2040 sache produire plus et mieux. [il faut donc qu’elle soit de mieux en mieux formée, de mieux en mieux aguerrie intellectuellement.

Une claire vision des problématiques et des enjeux pour leurs pays est indispensable aux dirigeants africains].

LTC : l’Afrique peut-elle

L

ancée depuis le 26 janvier par le ministère de

l’Industrie, la campagne

« Made in Congo » marque son territoire dans les médias locaux. Un bémol : l’accent semble être mis beaucoup plus sur les produits venus des firmes étrangères et beaucoup moins sur ceux produits par les industriels nationaux.

Depuis le début de la campagne, le ministre de l’industrie, Germain Kambinga, médias à l’appui, a visité notamment les usines de Tissakin, Upak, Marsavco, Bralima, Fameco.

Objectif : promouvoir des biens et services produits dans ces industries. Il a ainsi invité les Congolais à consommer les produits qu’elles fabriquent. Ce qui

CAMPAGNE « MADE IN CONGO »

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Par SOCRATE Katuzolanako reste une très bonne chose d’autant plus que ces unités économiques emploient des Congolais. « Il faut consommer les produits locaux pour permettre aux Congolais qui travaillent dans ces industries de garder leur emplois », avait indiqué Germain Kambinga, invitant la population à consommer local.

Mais le problème réside au fait que la plupart des industries visitées par le ministre sont comptées parmi les plus grands et stables du pays.

Elles font parti d’ailleurs des firmes internationales, bien organisées, structurées et disposant des moyens nécessaires. C’est le cas entre autres de la Bralima ou encore de la Marsavco. Ils fabriquent des marques déposées qui n’ont rien de Congolais.

Vu sous cet angle, la responsabilité du gouvernement n’est pas ressentie. Elle pourrait

l’être si le ministre mettait plus l’accent sur des industriels congolais. Ils ne sont pas nombreux à pouvoir créer des industries de production, faute des moyens et d’appui nécessaires. « Inviter les Congolais à consommer local c’est bien. Mais c’est encore mieux de se demander comment faire pour que les produits made in Congo inondent les marchés. Et surtout qu’ils viennent des industries locales », commente un Kinois. Même les petites et moyennes industries sont confrontées à d’innombrables problèmes qui freinent le développement de leurs activités. Il s’agit, entre autres, des difficultés d’accéder à des crédits bancaires et aussi de l’absence de subventions venant de l’Etat. Alors que dans un pays qui se veut émergent comme la République démocratique du Congo, l’essor

d’une classe moyenne passe inéluctablement par les PMI et les PME. Le gouvernement est conscient de cette réalité, mais ne semble pas faire diligence pour apporter un appui inconditionnel à ces unités de production créatrices de richesse. Malgré ses innombrables ressources naturelles, c’est à peine qu’on a sur les marchés des véritables produits « Made in Congo », c’est-à-dire produits par des Congolais.

Pour Germain Kambinga, «la campagne « Made in Congo » veut mettre en lumière « toutes les potentialités industrielles pour informer le peuple congolais et réveiller un peu plus le gouvernement dans ses responsabilités de soutien ». C’est par ces responsabilités de soutien que le ministre devrait commencer, disent plusieurs observateurs.

s’en sortir seule ? A-t-elle besoin d’allié… qui ? L’Europe ?...

L.Z : [naturellement !]

L’Europe a besoin de croissance économique, elle a donc besoin de ce continent si proche - qui en connaît aujourd’hui une quatre fois plus élevée que la sienne -, de sa créativité et de son énergie humaine.

Et l’Afrique a besoin de tous les alliés possibles, et donc des Européens, parce qu’il y a urgence : urgence des technologies, urgence des qualifications, urgence du capital. Entre les deux mondes, un atout essentiel : les diasporas. Leurs cultures, leurs langages, leurs loyautés et leurs enthousiasmes sont métis.

LTC : Et la France dans tout ça ?

L.Z : Pour leur sécurité et leur paix intérieure, ni la France ni l’Afrique ne peuvent différer leur mobilisation pour une croissance partagée.

(7)

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ECONOMIE 7

Par Dieudonné Nsapu

L

es petites et moyennes

entreprises (PME) congolaises, pourtant présentées comme des stimulateurs de

développement, ont du mal à accéder aux crédits bancaires. Les banques locales s’en défendent en estimant ne pas avoir suffisamment de liquidité à leur prêter..

En Afrique, les banques et les institutions de microcrédits sont très sollicitées par les petites et moyennes entreprises, ainsi que les petites et moyennes industries. Celles-ci représentent 90% du tissu économique en l’Afrique et ne réalisent que 30 % des richesses du continent. La non-disponibilité des garanties financières fiables rend les banques frileuses pour les accompagner.

Si la plupart des PME brillent par leur difficulté à générer des fonds propres à long terme, il n’en demeure pas moins qu’elles jouent un rôle important dans l’économie nationale. Pour tenter d’aider ce secteur à accroître ses capacités, plusieurs analyses

développées ces derniers temps en République démocratique du Congo et dans la région convergent autour de la promotion des activités des PME, vues comme des vrais moteurs du développement. Lors de leur sommet, tenu à Kinshasa, en février 2014, les Chefs d’Etat et de gouvernement des vingt pays membres du Marché commun pour l’Afrique orientale et australe (Comesa) ont insisté sur la nécessité de soutenir, notamment à travers des crédits bancaires, ces structures porteuses d’espoirs. Elles ont l’avantage d’être plus proches des populations et susceptibles de se diffuser plus rapidement et d’accroître significativement l’offre d’emplois. « Faute d’expérience en matière de gestion des grandes structures industrielles et commerciales et devant la difficulté de mobiliser des gros capitaux, la micro, petite et moyenne entreprise représente une voie plus appropriée pour nos populations d’entrer dans la culture d’entreprise et de tirer rapidement les dividendes de la mise en

valeur de nos ressources naturelles », avait déclaré Joseph Kabila, président en exercice de cette o r g a n i s a t i o n régionale. Mais, dans son pays, l’accès aux crédits bancaires pour les PME ressemble à ce passage dans un chas d’une aiguille.

Marginalisées, les banques commerciales ne leur accordent que difficilement des prêts. L’Association congolaise des banques (ACB) s’en défend. Pour son président, Michel Losembe, l’intelligibilité des projets bancables et le faible taux de bancarisation dans le pays font partie des contraintes qui empêchent l’octroi des crédits aux PME.

Selon lui, les PME doivent présenter des projets intelligibles, pour avoir plus de chances de recevoir les crédits bancaires qu’elles d e m a n d e n t . L’intermédiation, qui devrait les aider dans ce sens, n’est pas très exploitée. Son taux reste l’un des plus bas au monde. La plupart des PME ne sont pas incluses dans le circuit bancaire, dans un pays où le taux de bancarisation ne dépasse

pas les dix pour cent de l’ensemble de la population.

La Banque centrale du Congo (BCC) souhaite d’ailleurs que ces unités puissent bénéficier des formations appropriées sur la vie bancaire. Pour l’ACB, il existe également une inadéquation entre la demande en crédits et le dépôt de liquidité que les banques reçoivent de la BCDC (Banque commerciale pour le développement au Congo). « L’activité des crédits n’intervient qu’en deuxième position. Les banques sont là premièrement pour collecter l’épargne. Elles ne créent pas l’argent qu’elles prêtent.

Elles sont là pour prêter les fonds qu’elles collectent », indique Michel Losembe. « Il faut que les Congolais aient, à nouveau, confiance dans leur système financier, qu’ils viennent y déposer des fonds qui circulent pour l’instant en espèces. A partir du moment où les banques deviennent le gardien de cette liquidité, elles vont commencer à financer les parties de l’économie qui en ont besoin et créer un effet de levier qui permette un

décollage économique », expliquait-il. Les banques commerciales congolaises ne possèdent donc pas des moyens adéquats pour être très actives dans le marché de prêt, compte tenu du faible taux des épargnants.

Sur une vingtaine d’institutions bancaires, rares sont celles qui sont souples à accorder des crédits aux PME. Quelques nouvelles venues tentent de le faire, mais sans trop d’efficacité. Le taux d’intérêts très élevés, tournant autour de 20%, n’incite pas à la demande des crédits, surtout que des échéances de remboursement sont généralement courtes, ne dépassant pas 36 mois. Face à ce tableau, la vision du gouvernement, consistant à voir les PME jouer un rôle central dans les objectifs du développement de la RDC, par la création d’une classe moyenne, vire pratiquement à l’illusion.

Pour la Banque mondiale, la possibilité d’accéder au crédit constitue un indicateur important dans l’identification d’un environnement propice à l’investissement.

RDC

Les PME en quête de crédits Les PME en quête de crédits Les PME en quête de crédits Les PME en quête de crédits Les PME en quête de crédits

La DGD La DGD La DGD La DGD

La DGDA présente son dispositif A présente son dispositif A présente son dispositif A présente son dispositif A présente son dispositif douanier pour f douanier pour f douanier pour f douanier pour faciliter le commer douanier pour f aciliter le commer aciliter le commer aciliter le commerce aciliter le commer ce ce ce ce

L

a Direction générale des douanes et accises

(DGDA) a présenté jeudi 5 février « le dispositif

d’acceptation centralisé

d’évaluation en douane ». Selon la DGDA, ce nouveau système assurera la facilitation du commerce par la réduction du délai de dédouanement. Le responsable de la douane, Deo Rugwiza, l’a affirmé lors de la matinée fiscale entre

l’administration douanière et le secteur privé congolais.

La DGDA compte aussi se réapproprier la détermination de la valeur en douane des marchandises à l’importation et à l’exportation. Cette fonction est

jusqu’ici tenue par l’opérateur privé Bivac depuis 2005.

Le contrat d’assistance technique qui lie le bureau Veritas, Bivac au gouvernement consistait au contrôle avant embarquement des prix et de la quantité des marchandises pour le compte de la DGDA et au contrôle de la qualité et de la conformité pour le compte de l’OCC. Ce contrat prend fin le 14 février prochain.

A quelques jours de l’expiration de ce contrat, la DGDA a mis en place un nouveau système de gestion pour se réapproprier cette fonction.

Par Joseph Lounda Dieudonné Kasembo qui

représentait les milieux des affaires à cette rencontre a, pour son compte, attiré l’attention de la douane sur « la nécessité pour l’importateur de continuer à payer tous les droits et frais au guichet unique actuel ».

Il a aussi évoqué « l’affirmation de la responsabilité du douanier dans la détermination et la nécessité de le sanctionner en cas d’abus ».

Le secteur privé a souhaité que le coût de la douane congolaise baisse sensiblement et que ses procédures soient simplifiées.

Deo Rugwiza, DG de la DGDA

L

’impressionnante baisse des cours du brut fragilise de nombreux pays, tandis que d’autres tirent leur épingle du jeu. Analyse d’une onde de choc mondiale aux effets contrastés.

En passant début janvier 2014 et pour la première fois depuis 2009 sous la barre symbolique des 50 dollars (42 euros), le cours du baril de brut

Pétr Pétr Pétr Pétr

Pétrole : ole : ole : ole : ole : a a a a attention à la c ttention à la c ttention à la c ttention à la chute ! ttention à la c hute ! hute ! hute ! hute !

poursuit sa chute vertigineuse, entamée il y a un peu plus de six mois. Selon le Fonds monétaire international, l’effet, globalement positif, sera rien moins qu’un

«coup de fouet pour l’économie mondiale». Cela se vérifiera en effet dans une majorité de pays africains, où les consommateurs bénéficient déjà d’une baisse importante des prix du litre d’essence et de la bonbonne de gaz, et pourraient voir

prochainement les tarifs de certains produits de consommation courante faire de même.

Mais pour les grands pays producteurs (Algérie, Nigeria, Angola...), il est plutôt convenu de parler de «crise pétrolière». Car leurs recettes dépendent très fortement des revenus de l’or noir. Les tensions y sont donc extrêmes : elles sont fiscales et, par ricochet, sociales. Une

mauvaise nouvelle alors que de nombreux scrutins présidentiels vont se tenir cette année et l’an prochain, comme au Nigeria (14 février), auGabon et au Congo (2016).

Ce retour de bâton est le résultat de politiques insuffisantes en matière de diversification économique.

Pour Makhtar Diop, le vice- président Afrique de la Banque

mondiale, «le moment est idéal pour accélérer les réformes».

D’ores et déjà, le débat agite de futurs producteurs, comme le Kenya et l’Ouganda. Ne pas miser uniquement sur la rente pétrolière, mais utiliser cette manne inespérée pour développer d’autres secteurs stratégiques (industrie, agriculture, éducation), est plus que jamais une priorité.

Referenties

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Et je suis content de pouvoir constater qu'un grand nombre de belges, congolais et étrangers de tous horizons sont venus pour témoigner leur attachement au Roi, à la maison

La MONUC s’est associée aux agences du système des Nations Unies, aux ONG et autres structures œuvrant en faveur du respect et de la promotion des droits des enfants

- enfin, la fibre optique, c’est aussi, une fois opérationnelle, cette source d’argent qui permettra à nos entités décentralisées d’oser d’autres projets propres à