• No results found

15 ÈME SOMMET DE LA 15 ÈME SOMMET DE LA 15 ÈME SOMMET DE LA 15 ÈME SOMMET DE LA 15 ÈME SOMMET DE LA

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Share "15 ÈME SOMMET DE LA 15 ÈME SOMMET DE LA 15 ÈME SOMMET DE LA 15 ÈME SOMMET DE LA 15 ÈME SOMMET DE LA"

Copied!
16
0
0

Bezig met laden.... (Bekijk nu de volledige tekst)

Hele tekst

(1)

SPECIAL D SPECIAL D SPECIAL D SPECIAL D

SPECIAL DAKAR 2014 AKAR 2014 AKAR 2014 AKAR 2014 AKAR 2014

15 ÈME SOMMET DE LA 15 ÈME SOMMET DE LA 15 ÈME SOMMET DE LA 15 ÈME SOMMET DE LA 15 ÈME SOMMET DE LA

FRANCOPHONIE FRANCOPHONIE FRANCOPHONIE FRANCOPHONIE FRANCOPHONIE

Hebdomadaire d'informations générales, d'opinions et d'actualités. Courriel :

letelegrammeducongo@yahoo.fr, Adresse : Concession PROCOKI, Q /GB, Kinshasa/Kintambo-Tél. 085 1105 561 -Prix : 2000Fc, Année 2014, n°084, Mardi 25 Novembre

L’EX-PRESIDENT DU SENEGAL -

ABDOULAYE WADE – REFUSE D’HONORER

L’INVITATION DE SON HOMOLOGUE

SENEGALAIS AU SOMMET DE LA FRANCOPHONIE : le

« machin » a du plomb dans l’aile !

D D D

D DANS CE ANS CE ANS CE ANS CE ANS CE NUMERO NUMERO NUMERO NUMERO NUMERO

Quand le Maréc Quand le Maréc Quand le Maréc

Quand le Maréc Quand le Maréchal Mob hal Mob hal Mob hal Mobutu rêv hal Mob utu rêv utu rêv utu rêvait utu rêv ait ait ait ait d’a

d’a d’a

d’a d’av v v v voir la bombe a oir la bombe a oir la bombe a oir la bombe atomique oir la bombe a tomique tomique tomique tomique

Voir page 9

Voir page 2

○ ○ ○ ○

Les sanctions contr Les sanctions contr Les sanctions contr

Les sanctions contr Les sanctions contre la R e la R e la R e la R e la Russie ussie ussie ussie ussie ont du plomb dans l’aile

ont du plomb dans l’aile ont du plomb dans l’aile ont du plomb dans l’aile ont du plomb dans l’aile

Le Maroc serait-il devenu le dernier havre de paix pour

les présidents africains déchus ?

Voir page 3

Voir page 14

Voir page 5

LES ÉLUS DE LES ÉLUS DE LES ÉLUS DE LES ÉLUS DE LES ÉLUS DE

L L L L

L’EQ ’EQ ’EQ ’EQ ’EQU U U U UA A A A ATEUR TEUR TEUR TEUR TEUR SOLLICITENT LA SOLLICITENT LA SOLLICITENT LA SOLLICITENT LA SOLLICITENT LA RÉOUVERTURE DE RÉOUVERTURE DE RÉOUVERTURE DE RÉOUVERTURE DE RÉOUVERTURE DE

L L L L

L’UNIVERSITÉ DE ’UNIVERSITÉ DE ’UNIVERSITÉ DE ’UNIVERSITÉ DE ’UNIVERSITÉ DE MB

MB MB MB

MBAND AND AND AND ANDAKA AKA AKA AKA AKA

P P P P

Pa a a a ab b b b blo Escobar lo Escobar lo Escobar lo Escobar lo Escobar,,,,,

« l’axe du mal »

« l’axe du mal »

« l’axe du mal »

« l’axe du mal »

« l’axe du mal »

R.D.Congo

Voir page 16

○ ○ ○ ○

Voir page 3

○ ○ ○ ○

Clôture à Marrakech, des travaux du 5-ème Sommet

mondial de

l’entrepreneuriat - (19-21 Novembre 2014 -GES 2014)

Sa Majesté le R Sa Majesté le R Sa Majesté le R Sa Majesté le R Sa Majesté le Roi : oi : oi : oi : oi :

Le Maroc est Le Maroc est Le Maroc est Le Maroc est Le Maroc est

«fier» que le GES

«fier» que le GES

«fier» que le GES

«fier» que le GES

«fier» que le GES se tienne pour la se tienne pour la se tienne pour la se tienne pour la se tienne pour la première fois en première fois en première fois en première fois en première fois en

ter ter ter

ter terrrrrre africaine e africaine e africaine e africaine e africaine

Tour d'horizon de l'actualité Africaine

et

Internationale

○ ○ ○ ○

Voir page 8 & 12

○ ○ ○ ○ Voir page 4

Voir page 11

Lik Lik Lik

Lik Likof of of ofi 3 ser of i 3 ser i 3 ser i 3 serait-il la str i 3 ser ait-il la str ait-il la str ait-il la stra ait-il la str a a atégie a tégie tégie tégie tégie g

g g

g gouv ouv ouv ouv ouver er er ernementale pour er nementale pour nementale pour nementale pour nementale pour réta

réta réta

réta rétab b b blir la peine de mor b lir la peine de mor lir la peine de mor lir la peine de mort ? lir la peine de mor t ? t ? t ? t ?

(2)

l’Europe… ce grand machin » Le 14ème sommet de la francophonie à Kinshasa n’a rien changé à la vie politique de ce pays ni aux espérances de la jeunesse congolaise. Il n’a même pas changé – ainsi que nous le montrions dans une de nos récentes éditions – le mauvais accueil qui est fait aux demandeurs de visas dans les Ambassades francophones (y compris à l’Ambassade de France).

La francophonie accuse toujours un retard sidéral à l’allumage dans ce que l’on prétend être le « plus grand pays francophone d’Afrique ».

A voir la pauvreté des rayons de la bibliothèque de l’institut français de la Gombé, on comprend à quel point les sommets de la francophonie demeureront pour longtemps des moments de liturgie et d’incantation qui servent avant tout à meubler les temps faibles dans les relations internationales.

(Lire, dans cette édition, le dossier « spécial sommet de la francophonie »)

L’EX-PRESIDENT DU SENEGAL - ABDOULAYE WADE – REFUSE D’HONORER L’INVITATION DE SON HOMOLOGUE SENEGALAIS AU SOMMET DE LA FRANCOPHONIE : le « machin » a du plomb dans l’aile !

Par Antoine Nguidjol

2 LA TRIBUNE DU TELEGRAMME

Adresse

1 Avenue de l’OUA, Con- cession PROCOKI, Q /GB,

Kinshasa/Kintambo-

Directeur Général:

Bemi Binda

Editeur Antoine Nguidjol

085 1105 561 Email

letelegrammeducongo@yahoo.fr Directeur de publication

AARON MAYELE Tél.: 0998045112 REDACTION :

ZENGA NTU DE BANZY A. MBUNGA-NA-TOKO

JOSEPH KIKUNI JOSEPH LOUNDA

JAMAL KHARDI JACQUES BOKWANGO

Correspondant à Goma ALI ASSANKA Darius

Correspondante au Cameroun Anastasie Nyobe

Photos Reporter ROLIX MILANDU MARKETING LOGISTIQUE

ET DISTRIBUTION ROMAIN MAKIESE POINTS DE VENTE DU

TÉLÉGRAMME DU CONGO : Concession Procoki,

Contact : 0812381281 - commerciaux :

0813341847 Conception et Mise

en page Joseph Lounda

0812381281

Suite en page 3

E

ncore une fois, l’ancien président sénégalais

Abdoulaye Wade, s’est illustré négativement.

Pourfendant les règles de bienséance, il a décliné l’offre de son successeur - Macky Sall - de participer à la cérémonie d’ouverture du 15ème sommet de la Francophonie à Dakar.

Pourtant, datée du 11 novembre dernier, la lettre du président Macky Sall est pleine de déférences. Ce qui, malheureusement, n’a pas empêché son prédécesseur et ancien mentor de lui répondre vertement, et de manière peu diplomatique : «…Comment voulez-vous que je sois à vos côtés au moment où, de votre propre fait, mon fils Karim, en même temps que ses amis, certains de ses frères et sœurs de parti, boucle ses deux années d’emprisonnement ? », s’exclame-t-il dans sa réponse.

L’ancien Chef de l’Etat sénégalais se montre aussi scandalisé : « Comment réunir des chefs d’Etat qui se réclament de la démocratie et du respect des droits de l’homme dans un pays où on met un adversaire en prison, simplement pour l’empêcher de se présenter en concurrent à la prochaine élection présidentielle, dans un pays où, en somme, on admet la prise d’otage politique ? »

Wade viscéralement rancunier

L’entourage du président Macky Sall ne cache pas sa déception : « [c’est] vraiment dommage et c’est même un peu triste, confie l’un d’eux ».

Tout avait pourtant été conçu pour rendre un dernier hommage à la seconde grande

figure politique africaine après Senghor : « ce sommet était l’occasion pour le chef de l’Etat de rendre hommage à Abdou Diouf, mais aussi à Abdoulaye Wade, ses deux prédécesseurs. Son fils n’est pas otage politique et il le sait », martèle-t-on.

Certes, Me Wade a le droit de refuser une invitation, d’où qu’elle vienne. Mais, ce refus ne l’honore guère. Aucun doute à ce sujet : le vieux lutteur politique a manqué d’élégance.

Ses arguments n’ont aucun rapport avec la posture d’un démocrate, dans un pays comme le Sénégal qui a beaucoup œuvré afin qu’avance la cause de la démocratie sur le continent. Il a beau le chérir et batailler fort pour sortir son fils du pétrin, il n’en reste pas moins que ce dernier a des problèmes réels avec la Justice sénégalaise et non avec la famille Sall. Après avoir dirigé son pays sous deux mandats consécutifs, Me Abdoulaye Wade est mieux placé que quiconque pour le savoir.

Difficile, en tout cas, de ne pas reconnaître que le Sénégal est un pays de droit ! L’ancien président n’a vraiment pas fait preuve de sagesse en rejetant l’invitation de son ancien disciple. Son refus montre plutôt l’immensité de sa rancœur. Il a purement et simplement fait fi des règles élémentaires de l’éthique africaine. En se référant ouvertement à l’affaire Karim Wade, il montre qu’il n’est pas hypocrite, certes. Mais, comment donner raison à ses récriminations, quand il s’en prend directement à son successeur ? En tout cas, les faits pour lesquels Karim l’héritier est poursuivi, sont suffisamment graves ! La situation est d’autant plus grave que dans le sillage de l’accusé,

des supposés complices bénéficiant d’une autorisation d’absence, ne donnent pas encore l’impression de vouloir revenir devant le tribunal pour s’expliquer.

Il faut craindre que son refus ne pousse le pouvoir

et la Justice du Sénégal à se radicaliser

Karim Wade a posé des actes que d’aucuns ont trouvés délictueux. Logique donc qu’il soit poursuivi. Pourquoi passer le temps à se morfondre et à se replier sur soi ? Il importe plutôt de faire le maximum pour le blanchir, et non multiplier les actes de défiance à l’égard de l’Etat sénégalais et de la Justice qui se veut républicaine, donc indépendante de l’Exécutif. En cela, Me Wade est mal placé pour réagir comme il l’a fait, après avoir lui-même bataillé des années durant pour faire de la Justice du Sénégal, un modèle de référence en Afrique.

En homme d’Etat averti de certaines questions, il aurait dû transcender la situation et accepter de venir rendre hommage à Abdou Diouf qui lui avait cédé le pouvoir. Ce refus ne le grandit pas, puisque laissant apparaître le sentiment que même en vieux maître érudit du droit, il n’en garde pas moins la conviction que la Justice devrait demeurer aux ordres dans nos pays. Dans le cas contraire, la tâche lui revient de reconsidérer sa position au plus vite, et de se rapprocher davantage de Macky Sall. Cela aura pour conséquences, non de l’humilier, mais plutôt de le grandir. Finalement, le fils spirituel aura été plus sage que le père. Le président Macky Sall ne pouvait pas ne pas inviter Me Wade, en raison même des circonstances. Et il a bien fait de prendre l’opinion

publique et le monde politique à témoin, en publiant sa lettre d’invitation. Dans cette lettre, l’actuel Chef de l’Etat sénégalais a même été élégant. Il a poussé l’amabilité jusqu’à traiter son père spirituel avec les égards dus à son rang.

Malheureusement, Me Wade n’a pas cru devoir honorer cette invitation à la cérémonie où sont attendus plusieurs autres Chefs d’Etats et dirigeants du monde de la Francophonie. Par son refus, Me Wade a brisé sa stature d’homme d’Etat qui mérite respect et considération. De plus, il ne rend pas service à son fils. Il aurait mieux fait de répondre à l’invitation. Cela aurait probablement eu l’avantage d’ouvrir des portes, et même donné à réfléchir au pouvoir sénégalais. A présent, il faut craindre que son refus ne pousse le pouvoir et la Justice du Sénégal à se radicaliser.

Incontestablement, la présence des trois icônes de l’Etat sénégalais, permettrait de magnifier la démocratie dans ce pays frère.

A son âge, vu ses qualités et sa grande expérience, l’ex- président sénégalais a intérêt à faire moins preuve de susceptibilité, s’il veut aider son fils Karim à sortir du trou. Il doit montrer qu’il a toujours le flair de l’homme politique fin, et non les ressentiments d’un père aveuglé par le désir de venger l’honneur familial mis à rude épreuve.

Au demeurant, son attitude met également à nu le peu d’influence et de force que les dirigeants africains – actuels ou passés – témoignent à la francophonie.

Comme le disaient naguère Staline au sujet du Vatican :

« combien de bataillons ? », et le Général de Gaulle au sujet de l’Europe : « l’Europe,

NOTES DE LECTURE

Pier Pier Pier

Pier Pierrrrrre Bour e Bour e Bour e Bourdieu, e Bour dieu, dieu, dieu, dieu, Lang Lang Lang Lang Langa a a a ag g g g ge et pouv e et pouv e et pouv e et pouv e et pouvoir symbolique oir symbolique oir symbolique oir symbolique oir symbolique,,,,, P

P P

P Paris aris aris aris,,,,, F aris F F F Fa a a a ay y y y yar ar ar ar ard, d, d, d, 1982 d, 1982 1982 1982 1982

Suite en page 10

L

a langue est-elle un trésor du groupe ?

C’est la position des linguistes depuis toujours. Faut-il donner acte à ces experts du langage ? Pour Pierre Bourdieu, considérer la langue comme un « trésor » possédé en copropriété par le groupe (Saussure), comme un « dépôt » ou comme une participation de chaque membre à ce

« bien public » revient à escamoter la question des conditions économiques et sociales de l’acquisition de la compétence légitime

et de la constitution du marché où s’établit et s’impose cette définition du légitime et de l’illégitime. En gros, cela revient à prendre pour soi ce qui ne va pas de soi. Ainsi, avant d’affirmer que la langue appartient à un groupe donné, il faut d’abord savoir comment elle naît et par quels moyens elle se diffuse et au service de quoi elle est.

Cela peut revenir à distinguer les

« niveaux » de langue ; car la langue dont il est toujours question est une langue légitime, la seule qui a droit de cité dans la cité, toutes les autres étant discriminées, ostracisées ou

laissées à leur petite vie avant de disparaître.

Dans la rubrique consacrée à la

« Langue officielle et unité politique », Pierre Bourdieu démontre que les linguistes « ne font qu’incorporer à la théorie un objet préconstruit dont ils oublient les lois sociales et construction et dont ils masquent en tout cas la genèse sociale ».

Pour preuve, il cite le passage du Cours de linguistique générale où Saussure discute du rapport entre la langue et l’espace, entendant prouver que ce n’est pas l’espace qui définit

la langue, mais que c’est la langue qui définit son espace. En gros, la langue définit elle-même son espace de diffusion, par la force de sa logique immanente, en se servant des sujets parlants qui acceptent de s’en faire les porteurs : « cette philosophie de l’histoire, qui fait de la logique interne de la langue le seul principe des limites de sa diffusion, occulte le processus proprement politique d’unification au terme duquel un ensemble déterminé de « sujets parlants » se trouve pratiquement

(3)

LE LE LE LE

LE TELEGRAMME DU CONGO N°084 DU MARDI 25 NO TELEGRAMME DU CONGO N°084 DU MARDI 25 NO TELEGRAMME DU CONGO N°084 DU MARDI 25 NO TELEGRAMME DU CONGO N°084 DU MARDI 25 NO TELEGRAMME DU CONGO N°084 DU MARDI 25 NOVEMBRE VEMBRE VEMBRE VEMBRE A VEMBRE A A A AU MARDI 02 DECEMBRE 2014 U MARDI 02 DECEMBRE 2014 U MARDI 02 DECEMBRE 2014 U MARDI 02 DECEMBRE 2014 U MARDI 02 DECEMBRE 2014

POLITIQUE 3

POLITIQUE POLITIQUE POLITIQUE POLITIQUE

RD Congo

LIK LIK LIK

LIK LIKOFI 3 SERAIT OFI 3 SERAIT OFI 3 SERAIT OFI 3 SERAIT OFI 3 SERAIT-IL LA STRA -IL LA STRA -IL LA STRA -IL LA STRATÉGIE GOUVERNEMENT -IL LA STRA TÉGIE GOUVERNEMENT TÉGIE GOUVERNEMENT TÉGIE GOUVERNEMENT TÉGIE GOUVERNEMENTALE ALE ALE ALE ALE POUR RÉT

POUR RÉT POUR RÉT POUR RÉT

POUR RÉTABLIR LA PEINE DE MOR ABLIR LA PEINE DE MOR ABLIR LA PEINE DE MOR ABLIR LA PEINE DE MOR ABLIR LA PEINE DE MORT ? T ? T ? T ? T ?

Par Joseph Lounda

H

uman Rights Watch a publié le mardi 18 novembre dernier un rapport accablant de 63 pages, intitulé « Opération Likofi : Meurtres et

disparitions forcées aux mains de la police à Kinshasa », accusant la police nationale congolaise des graves dérapages lors de l’opération Likofi (coup de poing) menée entre novembre 2013 et février 2014 pour lutter contre les Kuluna (gang criminel) opérant dans les communes périphériques de Kinshasa.

HRW accuse la police d’exécution sommaire de 51 jeunes hommes et garçons et de 33 autres à des disparitions forcées.

Sans rire, HRW demande au gouvernement congolais de suspendre le Général Kanyama, Inspecteur Divisionnaire de la Police de la ville de Kinshasa et de procéder à l’ouverture d’une enquête afin de traduire en justice les éléments de la Police impliqués dans cette opération.

Du côté du gouvernement de la République, la réplique ne

s’est pas fait attendre. Vite, un point de presse, animé par le ministre de l’Intérieur, Richard Muyej, a été tenu. Le ministre a rejeté en bloc toutes les allégations de HRW, qui est selon lui, le fruit de l’imagination féconde et assimilable à une cabale. Il a qualifié ce rapport de chantage éhonté et d’humiliation contre le gouvernement de la République et du peuple congolais. Pour Richard Muyej, cette ONG américaine n’a aucune crédibilité, car les rédacteurs de ce rapport ont utilisé une technique bien connue par la plupart de labos politiques qui est le

« photomontage », en ramassant les cadavres et en les présentant comme des

victimes.

Les élus de Kinshasa convoqués pour lever le moratoire sur la peine de

mort ?

Le samedi 22 novembre dernier, le Ministre de l’Intérieur Richard Muyej, qui ne veut pas se laisser intimider par HRW, a rencontré les députés provinciaux, les députés nationaux et les sénateurs de la ville de Kinshasa pour les informer du lancement dans les jours à venir de la troisième phase de l’opération Likofi (Likofi 3). L’objectif visé par cette rencontre était d’informer les élus de la capitale le bien- fondé de la poursuite de l’opération « LIKOFI » et des mesures d’encadrement prises par le gouvernement pour éviter

le dérapage dans la troisième phase de cette opération de la traque des Kuluna.

« Le terme Kuluna va disparaître de Kinshasa ! Le mot Kuluna doit disparaître ».

Voilà les vraies raisons de la rencontre avec les élus de la Capitale.

A en croire nos sources, Richard Muyej aurait proposé aux élus de Kinshasa de faire passer une loi à leurs institutions respectives (Assemblée provinciale de Kinshasa, Assemblée nationale et Sénat) visant la levée du moratoire en vigueur dans notre pays sur la peine de mort. Car, depuis des décennies, les condamnations à mort dans notre pays ne sont plus appliquées mais sont plutôt commuées en détention à perpétuité. Par cette mesure, le Gouvernement activera cette pratique pour ne pas laisser aux organismes de défense de droits de l’homme comme Human Rights Watch de faire de faux rapports sur la bavure des policiers, car tout sera blanc et il n’y aura pas d’erreurs car les services de renseignement sont déjà en cours d’identification de ces hors-la- loi.

Toujours selon les mêmes

sources, voilà pourquoi la date du début de l’opération n’a pas été annoncée, en attendant que cette loi soit adoptée à l’Assemblée provinciale de Kinshasa, à l’Assemblée nationale et au Sénat.

Les Kuluna, qui se frottaient déjà les mains, disant merci à Human Rights Watch qui leur a porté secours, vont devoir remiser leur joie.

Où en est la question de la peine de mort dans le

monde ?

Il est à noter que dans les pays où la peine de mort continue à être appliquée, le taux de criminalité n’a pas baissé, bien au contraire sa courbe prend de l’ascendance.

C’est le cas dans certains Etats des USA, certaines provinces de la Chine, en Inde et au Pakistan.

En rétablissant la peine de mort, la RDC n’est pas en phase avec la modernité, car la plupart des pays militent pour son abolition pure et simple. Au lieu d’exécuter purement et simplement les citoyens qui viennent à la criminalité suite à la pauvreté, le Gouvernement sera inspiré de mettre en place des mesures sociales efficientes tout en renforçant le système éducatif en le rendant réellement gratuit et obligatoire.

APPEL D’OFFRE

LE COMITE DE GESTION DU LYCEE FRANÇAIS LANCE UN APPEL D’OFFRE POUR L’INSTALLATION ET LA GESTION D’UN SNACK

AU LYCEE FRANÇAIS, SITE DE LA GOMBE A COMPTER DU 10 DECEMBRE 2014

LES CANDIDATS A CET APPEL D’OFFRE

SONT INVITES A VENIR RETIRER UN DOSSIER DE

CANDIDATURE AU BUREAU DU DIRECTEUR ADMINISTRATIF ET FINANCIER DES PARUTION

DE CETTE ANNONCE ET CE, JUSQU’AU 05/12/2014.

CLOTURE DE LA RECEPTION DES DOSSIERS LE 05/12/2014 A 14H00 SELECTION LE 08/12/2014

Lycée Français René Descartes BP 8202 GOMBÉ

Kinshasa- République Démocratique du Congo

L

e Premier ministre Matata Ponyo a échangé, ce vendredi 21 novembre à l’Hôtel du Gouvernement, avec le Caucus des députés nationaux originaires de la province de l’Equateur, toutes tendances politiques confondues, sur la situation générale de leur province et le fonctionnement de l’Université de Mbandaka (Unimba) en particulier.

Avec à leur tête, Nicolas Akpanza Mobuli, président du Caucus, les élus équatoriens, qu’accompagnait le ministre intérimaire de l’Enseignement Supérieur, Universitaire et Recherche scientifique, Maker Mwangu, ont mis de côté leurs casquettes politiques. Ils ont enfourché la même trompette, joué une seule partition et chanté une même mélodie dont le point commun reste la réouverture de l’Unimba, qui a été fermée il y a bientôt 7 mois, suite à l’incompréhension au niveau de son comité de gestion.

LES ÉL LES ÉL LES ÉL LES ÉL

LES ÉLUS DE L US DE L US DE L US DE L’EQ US DE L ’EQ ’EQ ’EQU ’EQ U U U UA A A A ATEUR SOLLICITENT LA RÉOUVER TEUR SOLLICITENT LA RÉOUVER TEUR SOLLICITENT LA RÉOUVER TEUR SOLLICITENT LA RÉOUVERTURE TEUR SOLLICITENT LA RÉOUVER TURE TURE TURE TURE DE L

DE L DE L

DE L DE L’UNIVERSITÉ DE MB ’UNIVERSITÉ DE MB ’UNIVERSITÉ DE MB ’UNIVERSITÉ DE MB ’UNIVERSITÉ DE MBAND AND AND ANDAKA AND AKA AKA AKA AKA

PRIMATURE /LTC Une cacophonie qui a engendré le vandalisme de certains étudiants qui avaient mis à sac leur Alma Mater. Ce qui avait conduit l’autorité de fermer, à titre conservatoire, cette université.

« Nous sommes venus rencontrer le Premier ministre pour débattre du problème de Mbandaka en ce qui concerne le fonctionnement de l’Université de Mbandaka. Ça fait pratiquement plus de sept mois que cette université ne fonctionne pas suite à une incompréhension au niveau du comité de gestion. L’université, c’est là où étudient nos enfants et les enfants sont la postérité, l’avenir. Si on ne tient pas compte de la formation des enfants, la gestion du pays est vouée à l’échec. C’est ainsi que nous sommes venus demander au Premier ministre de faire le nécessaire pour que l’université soit ouverte », a déclaré le président du Caucus des députés de l’Equateur.

Au cours de cette rencontre, le Premier ministre Matata Ponyo et ses hôtes ont formulé des recommandations

notamment la désignation d’un nouveau comité de gestion de l’Unimba. Le souhait exprimé est que cette désignation se fasse avec l’assistance duCaucus des députés de l’Equateur.

La problématique de la création et organisation du deuxième cycle au sein de l’Unimba a aussi été débattue.

Pour les députés, l’organisation de ce deuxième cycle n’est pas opportune,

compte tenu du manque d’un corps professoral qualifié. Une observation partagée par le Premier ministre Matata Ponyo qui a promis à ses visiteurs que ces recommandations seront soumises au Président de la République, avant qu’elles ne soient exécutées au niveau du ministère de l’Enseignement supérieur, universitaire et Recherche scientifique (ESURS).

Bien avant de quitter le Complexe de la Primature, les

députés de la province de l’Equateur ont profité de leur temps pour admirer l’éclat

« des jardins des Premiers Ministres » et inhaler le bel arôme dégagé par les fleures qui jonchent cet espace avant de visiter d’autres bâtiments qui composent le complexe. Ils ont vivement félicité l’actuel locataire des lieux, Matata Ponyo pour la beauté qu’offre ce site hautement historique.

(4)

Clôture à Marrakech, des travaux du 5-ème Sommet mondial de l’entrepreneuriat - (19-21 Novembre 2014 -GES 2014)

Sa Majesté le R Sa Majesté le R Sa Majesté le R Sa Majesté le R

Sa Majesté le Roi : oi : oi : oi : Le Mar oi : Le Mar Le Mar Le Mar Le Maroc est «f oc est «f oc est «f oc est «f oc est «fier» que le GES se tienne ier» que le GES se tienne ier» que le GES se tienne ier» que le GES se tienne ier» que le GES se tienne pour la pr

pour la pr pour la pr

pour la pr pour la premièr emièr emièr emière f emièr e f e f e f e fois en ter ois en ter ois en ter ois en ter ois en terrrrrre africaine e africaine e africaine e africaine e africaine

4 COOPERATION

S

a Majesté le Roi

Mohammed VI a souligné, jeudi dans un message aux participants à la 5è édition du Sommet Mondial de l’Entreprenariat, que le Maroc est «fier» que ce conclave international, initié par le président Barack Obama en 2009, se tienne, pour la 1ère fois, en terre africaine.

Dans ce message, dont lecture a été donnée par le Chef du Gouvernement, M.

AbdelillahBenkirane, le Souverain a souligné que le GES de Marrakech vient ainsi confirmer «la vocation et l’ambition du Royaume qui considère la promotion de son partenariat avec ce Continent comme un choix déterminé et irréversible», rappelant que le Maroc, porté par ses options fondamentales et ses valeurs essentielles, «adhère sans conteste aux objectifs de ce Sommet».

De même, a poursuivi Sa Majesté le Roi, le Royaume «se mobilise pour le développement humain et durable, et investit dans la culture entrepreneuriale».

«Mon pays encourage également le partage d’expertise et de savoir-faire et l’optimisation des complémentarités, notamment entre pays du Sud», a dit le Souverain.

Et de souligner : «Pour vaincre le pessimisme dont notre continent a souffert, nos Gouvernements doivent impulser confiance à notre jeunesse pour qu’elle puisse croire en ses capacités propres à apprendre et à entreprendre. Il nous faut pour cela cultiver les exemples positifs et ériger les réussites en modèles».

Il ne faut pas confondre innovation technologique et haute technicité, a dit le Souverain, ajoutant que les innovations dites à bas contenu technologique peuvent tout autant que les autres répondre à des besoins spécifiques, en particulier dans les pays en développement, tout en permettant d’accompagner le développement social et d’améliorer le bien-être sur le terrain.

SM le Roi a, en outre, estimé que l’innovation ne peut être réservée qu’aux plus riches et qu’aux classes privilégiées. «Les entrepreneurs peuvent également porter leur attention aux consommateurs à bas revenus, en fournissant des produits et services, adaptés et rentables», a poursuivi le Souverain.

Le secteur des télécommunications en Afrique en fournit le meilleur exemple, en ce sens que l’ingéniosité et l’innovation locale introduisent des services spécifiques et des applications

novatrices, à la grande satisfaction des usagers, a souligné SM le Roi.

Tout en félicitant tous ceux qui ont contribué à rendre possible, à Marrakech, des interactions nouvelles et croisées entre décideurs politiques, acteurs économiques et représentants de la société civile, du monde académique et des médias, le Souverain a relevé, avec une grande satisfaction, que ce Sommet a pu réussir à mobiliser un grand nombre de porteurs de projets, d’investisseurs et de jeunes entrepreneurs venus de divers horizons.

Des participants au 5-ème Sommet: Le Maroc joue un rôle important pour le reste des pays

africains en matière d’investissement et de

commerce.

Lors d’une plénière sur «»les innovations en matière de financement de l’entreprenariat»», tenue dans le cadre du 5ème Sommet mondial de l’entreprenariat,des représentants d’institutions de crédit actives au Maroc et à l’étranger, ont souligné vendredi à Marrakech, que les entrepreneurs sont encouragés à développer des projets «»crédibles et viables»» qui constituent leur principale garantie pour accéder aux sources de financement, notamment le crédit bancaire.Ces banquiers ont échangé sur les moyens de permettre aux entrepreneurs d’obtenir des financements en fonction des exigences des différents types d’investisseurs, du stade précoce au déploiement à l’international.

EndiguLegesse, opérateur éthiopien exerçant dans le secteur de agro-industrie, a déclaré à cette occasion à la MAP, que le Maroc, fort des progrès remarquables qu’il a réalisés dans plusieurs domaines politiques et économiques, est en mesure d’apporter un précieux concours «»pour tirer l’Afrique vers davantage de progrès et de prospérité»».

«»Grâce aux énormes progrès qu’il a réalisés en particulier dans les domaines financiers et des nouvelles technologies de l’information, le Maroc a un concours et un soutien

précieux à apporter pour tirer le continent africain vers davantage de progrès économique, en mettant à profit, comme il le fait déjà dans plusieurs pays africains, son expertise vaste en faveur de la concrétisation des objectifs de développement en Afrique, y compris en Ethiopie»», a expliqué l’opérateur éthiopien en marge du GES Marrakech Le sommet de Marrakech a été un «»franc succès en ce sens qu’il a permis à des intervenants de divers horizons, venus des quatre coins du monde, de s’engager dans des échanges fructueux et établir des liens visant le renforcement des investissements et la promotion de l’acte d’entreprendre en particulier chez les jeunes»».

Cette rencontre internationale de haute portée a été l’occasion de prendre connaissance des expériences réussies dans le domaine de la création d’entreprises, a-t-il dit, affirmant avoir été

«»agréablement surpris par les progrès remarquables réalisés par le Maroc, un pays africain qui est une source de fierté et d’inspiration pour les autres nations africaines qui souhaitent avancer sur la voie du développement économique»».

«»J’ai pu constater durant ce sommet et à travers les différents panels, que de larges perspectives s’offrent pour le renforcement des échanges économiques et commerciaux entre le Maroc et l’Ethiopie»», a-t-il ajouté, citant notamment les secteurs agricole, industriel et ceux des nouvelles technologies de l’information et des services financiers.

L’Ethiopie, qui dispose d’un énorme potentiel notamment dans le secteur agricole où plusieurs opportunités économiques sont encore non exploitées, a besoin de l’expérience du Maroc, a souligné M.

Legesse, en affirmant qu’»»ensemble nous pouvons apporter une grande contribution pour un partenariat mutuellement bénéfique»».

Plusieurs facteurs culturels et historiques plaident en faveur de la consolidation de ces échanges pour le bien non seulement des peuples des deux pays, mais également pour celui de tout le continent africain, s’est-

il félicité. (MAP)

Pour sa part, la star du R&B, l’Américano-sénégalais Akonde son vrai nom Alioune Thiam, chanteur et producteur de R&B américano- sénégalais, s’est dit impressionné par les avancées réalisées par le Maroc, notamment dans le domaine éducatif.

En marge de sa participation au 5-ème Sommet, la star du R&B a confié, dans une déclaration à la MAP, avoir pu mesurer l’ampleur de ces efforts, qui suscitent l’admiration, à l’occasion d’une visite qu’il avait effectuée dans une université marocaine et ce, pour l’initiation d’un projet pilote concernant un programme de formation pour le lancement d’entreprises durables.

Le chanteur considère que les programmes d’enseignement développés dans le Royaume sont

«»avancés de manière telle qu’ils peuvent inspirer les pays africains»».

Il a tenu à saluer les initiatives du Royaume en faveur de plusieurs pays africains pour promouvoir ce secteur, formant le vœu de voir la coopération Sud-Sud promue par le Maroc se développer davantage et s’élargir à d’autres pays au service du développement.

«»Je pense vraiment que le Maroc est un modèle à suivre en Afrique»», a affirmé le célèbre artiste, connu pour son engagement en faveur de l’action sociale à travers sa fondation qui œuvre pour l’amélioration des conditions de vie des démunis à travers la création d’emplois, avec l’ambition de susciter de l’espoir auprès de la jeunesse du continent, en proie au chômage.

Il s’est félicité de voir les femmes africaines fortement impliquées, comme en témoignent leurs réalisations en matière d’entreprenariat et de génération d’emplois.

Barbabra Rwodzi, fondatrice et présidente-directrice générale de la compagnie zimbabwéenne Barrue Knitwear, spécialisée dans le secteur du textile a déclaré dans ce même contexte, que le sommet mondial de l’entreprenariat de Marrakech, devra marquer un nouveau départ pour une meilleure intégration de la femme africaine dans le monde des affaires, a indiqué Mme.

Le conclave de Marrakech a offert une véritable plate-forme d’échanges et de réflexion sur les mesures à mettre en œuvre pour bien préparer les femmes et les jeunes à relever les nouveaux défis économiques, en particulier dans le continent africain, futur hub de croissance dans le monde, a confié à la MAP Mme Rwodzi, ajoutant :

«»notre avenir comme femmes d’affaires commence ici à Marrakech»».

Les femmes d’affaires africaines ont un rôle important à jouer pour uneAfrique mieux intégrée, a-t-elle souligné, appelant les femmes

d’affaires du continent à se montrer plus agressives dans la recherche de nouvelles opportunités car il y va, a-t-elle dit, de l’avenir de tout le continent.

Exhortant les pays africains à apporter davantage de soutien à la femme dans le domaine de l’entreprenariat, Mme Rwodzi a tenu à exprimer son admiration pour les progrès réalisés par les femmes d’affaires marocaines qui ont pu percer dans ce domaine plein de défis grâce au soutien du gouvernement marocain et surtout grâce à leur courage, leur intelligence et leur persévérance.

«»Le sommet de Marrakech m’a permis de rencontrer plusieurs femmes d’affaires marocaines et de m’inspirer de leurs expériences riches»», a-t-elle dit, qualifiant les femmes d’affaires marocaines de

«»véritables superstars»» dont le parcours peut servir de modèle de réussite.

Maria Contreras-Sweet, l’administratrice du département américain en charge des petites et moyennes entreprises a enfin déclaré que le Maroc joue un rôle important comme passerelle vers le reste des pays africains en matière d’investissement et de commerce, et par ricochet, dans le développement socio-économique de ces pays.La responsable américaine a souligné également l’importance du Royaume dans la coopération Sud-Sud, mais également entre ces pays et les Etats- Unis d’Amérique, se disant «»très ravie»» que le Maroc ait voulu abriter cet important sommet mondial qui a justement pour objectif d’échanger et de transmettre les valeurs et les idées entrepreneuriales.

Mme Contreras-Sweet a indiqué en outre avoir constaté au Maroc «»une multitude d’hommes et de femmes porteurs d’idées et de projets entrepreneuriaux extraordinaires qui peuvent fonctionner aussi bien au Maroc qu’ailleurs dans le monde»».

Elle a ainsi relevé l’importance et l’apport des petites et moyennes entreprises dans la relance économique, que ce soit aux Etats- Unis, au Maroc ou ailleurs, précisant qu’à titre d’exemple les deux-tiers des emplois créés actuellement aux Etats-Unis proviennent des PME/

PMI et qu’une bonne partie de la croissance économique mondiale est attribuable à ces entreprises.

Evoquant, par ailleurs, les perspectives des échanges commerciaux mondiaux, la responsable US a relevé l’apport des jeunes entrepreneurs, qui grâce à leur ouverture d’esprit et perspectives nouvelles, sont en train de changer la manière de faire les affaires au niveau planétaire, estimant que les barrières et autres carcans institutionnels et douaniers sont voués à laisser place à une libre circulation d’idées et de produits innovants0.

Marrakech, 21 nov.

2014 (MAP) -

(5)

LE LE LE LE

LE TELEGRAMME DU CONGO N°084 DU MARDI 25 NO TELEGRAMME DU CONGO N°084 DU MARDI 25 NO TELEGRAMME DU CONGO N°084 DU MARDI 25 NO TELEGRAMME DU CONGO N°084 DU MARDI 25 NO TELEGRAMME DU CONGO N°084 DU MARDI 25 NOVEMBRE VEMBRE VEMBRE VEMBRE A VEMBRE A A A AU MARDI 02 DECEMBRE 2014 U MARDI 02 DECEMBRE 2014 U MARDI 02 DECEMBRE 2014 U MARDI 02 DECEMBRE 2014 U MARDI 02 DECEMBRE 2014

ECONOMIE INTERNATIONALE 5

Les sanctions contr Les sanctions contr Les sanctions contr

Les sanctions contr Les sanctions contre la R e la R e la R e la R e la Russie ont du plomb dans l’aile ussie ont du plomb dans l’aile ussie ont du plomb dans l’aile ussie ont du plomb dans l’aile ussie ont du plomb dans l’aile

Suite en page 6 Par Antoine Nguidjol

La mise au point du Bâtonnier Delphin BANZA La mise au point du Bâtonnier Delphin BANZA La mise au point du Bâtonnier Delphin BANZA La mise au point du Bâtonnier Delphin BANZA La mise au point du Bâtonnier Delphin BANZA HANGANK

HANGANK HANGANK HANGANK

HANGANKOL OL OL OLW OL W W W WA, A, A, A, a A, a a a av v v voca v oca oca oca ocat à la Cour Suprême de t à la Cour Suprême de t à la Cour Suprême de t à la Cour Suprême de t à la Cour Suprême de J

J J J

Justice et à la Cour de Cassa ustice et à la Cour de Cassa ustice et à la Cour de Cassa ustice et à la Cour de Cassation ustice et à la Cour de Cassa tion tion tion tion

(Suite à notre article sur la grève illimitée des magistrats, édition n°81 du mardi 04 novembre 2014)

1.Le Bâtonnier Banza est convaincu que la justice est d’essence divine ; que celle-ci élève une Nation. En conséquence, il a une très haute idée de la magistrature et du Barreau.

2.Si l’on adoptait ma conception, on ne pourrait concevoir que des Magistrats puissent être contraints de s’organiser en syndicats, alors qu’ils sont des représentants d’un pouvoir, au même titre que les Parlementaires et les Ministres.

3.Le Bâtonnier Banza suggère que le Chef de l’Etat convoque les Etats généraux de la justice pour que soit jugulée la crise, en procédant à une véritable autopsie. Les maux dont souffre le secteur de la justice sont multiples et exigent une cure de cheval. Maintenant, c’est le temps favorable.

P

our survivre à

l’embargo décrété par la Russie, en réponse aux sanctions économiques de l’Ouest, les agriculteurs occidentaux n’ont rien trouvé de mieux que de pratiquer le ré-étiquetage de leurs produits pour

reprendre pied sur le marché russe.

C’est d’ailleurs très étrange.

En d’autres temps – on se souvient des sanctions infligées contre l’Irak de Saddam Hussein – on aurait entendu les dirigeants occidentaux donner de la voix pour dénoncer ceux des pays non occidentaux dont le marché était dépendant des importations irakiennes. La lutte contre l’empire du mal valait bien le sacrifice des économies des pays voisins de l’Irak. Sauf qu’aujourd’hui, dans le bras de fer qui se joue entre la Russie et le camp occidental, les dégâts ne sont pas à trouver en Russie. Les économies chancelantes de l’ouest en paient le prix le plus fort, notamment dans le secteur de l’industrie agroalimentaire.

La Russie a imposé depuis

le 7 août 2014 l’embargo sur les produits agroalimentaires en provenance des pays européens, à l’exception des vins et spiritueux.

Crevettes de Biélorussie Depuis lors, face à l’embargo russe, certains exportateurs occidentaux ont déjà trouvé des solutions pour que leurs productions puissent faire leur chemin vers la Russie en ré-étiquetant leurs marchandises dans un pays qui n’est pas touché par les représailles du Kremlin comme la Serbie ; ou en passant par la Biélorussie ou le Kazakhstan, deux pays non soumis aux contrôles douaniers russes. Le pire, pour les pays occidentaux, c’est cette sorte de commerce triangulaire qui s’est mis en place, qui consiste également à donner « légalement » les moyens à la Russie d’importer, via certains pays disposant d’accord avec l’Europe comme le Maroc, des produits européens. Le résultat est parfois surprenant : il se trouve que les Russes consomment actuellement des crevettes en provenance de la Biélorussie…

un pays sans accès maritime !

Moscou profite de l’embargo pour promouvoir ses propres

produits.

Dans les restaurants où l’on servait encore récemment des fruits de mer en provenance de France, on trouve désormais beefsteak et blinis dans les assiettes. Le

« nationalisme économique » bat son plein. Les occidentaux aurait bien tort de penser que le monde entier ne pourrait manger que ce qui est produit chez eux.

Pire, l’enquête de nos confrères de « Arte, 21/11), montre que « la Russie a aussi trouvé un remède pour ne pas manquer de produits européens. Le pays de la vodka s’est lancé dans la production de... fromages. Un reportage de la BBC montre comment, dans les supermarchés de Moscou, les rayons de produits laitiers sont désormais remplis de Gouda, d’Edam et de Ricotta « made in Russia ».

La morale ?

L’ouest – les américains compris - n’a pas les moyens de contraindre militairement la Russie. On a beaucoup glosé

sur « l’état de vétusté du matériel militaire russe » et sur le moral des troupes. Les quelques rares experts honnêtes constatent que les Russes exécutent leurs plans avec beaucoup de maestria et que les Occidentaux n’y voient que du feu. La preuve, l’OTAN s’est laissé surprendre à de nombreuses reprises par la flotte aérienne russe. Poutine et ses généraux ont manifestement mis du temps à peaufiner leurs plans, contrairement aux occidentaux qui improvisent, en espérant que les sanctions auront raison des stratèges russes et des avantages que leur donne la géographie. La proximité de la frontière et la connaissance du terrain est indéniablement un atout tactique et stratégique décisif. N’oublions pas que l’essentiel des arsenaux nucléaires de l’Union soviétique était basé en Ukraine (notamment les sous-marins nucléaires)

Sur le plan économique le marché russe était devenu l’un des plus lucratifs pour les Européens ces dix ou quinze dernières années. La France a

beau tergiverser dans la livraison de la commande russe, elle sait qu’elle sait que son industrie navale a besoin de l’argent de la Russie. Le droit international plaide d’ailleurs pour les Russes ; les retards de livraison par les français ne feront qu’alourdir les pénalités de retard que ces derniers devront payer un jour ou l’autre ; ce qui fragilisera d’autant leur industrie navale.

D’où la question posée par un ancien chancelier allemand : qu’est-ce que l’Europe avait à gagner à aller provoquer la Russie en reculant aussi loin ses frontières ? Croyait-elle sincèrement que la Russie resterait éternellement sans moyen de réagir ? Mêmes les pauvres, lorsqu’ils ont le dos au mur, acceptent de se battre pour leur honneur, quitte à tout perdre. Et, dans cette affaire, il n’est pas dit que le perdant sera uniquement la Russie.

Au moment où les anciens équilibres du monde connaissent des bouleversements radicaux, les Américains et les Européens ont eu tort de penser qu’ils restaient toujours les maîtres du monde.

Le Bâtonnier Delphin BANZA HANGANKOLWA est avocat à la Cour Suprême de Justice et à la

Cour de Cassation. Il n’est pas magistrat

L

’Afrique sera d’ici à 2017 le deuxième marché prioritaire pour l’industrie des biens de consommation

européenne, selon une étude du cabinet Deloitte.

Le continent devrait

enregistrer une hausse de 1 100 milliards de dollars de son PIB annuel à l’horizon 2019. Une aubaine.

«Même s’il est trop tôt pour baptiser la récente croissance africaine de ‘miraculeuse’, de l’avis de beaucoup, le

L L L L

L’Afrique ’Afrique ’Afrique ’Afrique ’Afrique,,,,, cib cib cib cib cible prioritair le prioritair le prioritair le prioritaire de l’industrie des biens de consomma le prioritair e de l’industrie des biens de consomma e de l’industrie des biens de consomma e de l’industrie des biens de consommation eur e de l’industrie des biens de consomma tion eur tion eur tion européenne tion eur opéenne opéenne opéenne opéenne

LTC/Jeune Afrique continent, et en particulier l’Afrique sub-saharienne, en est là où l’Asie du sud-est était il y a 30 ans : au bord du boom», souligne une étude du cabinet Deloitte, présentée lors d’un congrès de distribution organisé le 19 novembre à Johannesburg.

Marché prioritaire Selon un sondage conduit par Deloitte auprès des industriels de ce secteur, le continent sera «le deuxième marché prioritaire» pour l’industrie de consommation européenne - après leur marché régional. Sur la période 2014-

2015, l’Afrique est dans le trio de tête, derrière l’Union européenne et la Chine. Investir les marchés du continent reste

«complexe et difficile» et les revenus «relativement faibles en moyenne» reconnaît Deloitte, mais les entreprises

«prêtes à innover en adaptant leurs circuits, leur marque et leur portefeuille d’activités» ont de grandes chances d’être payées de retour, selon le cabinet, qui insiste : »L’Afrique exige de prêter attention à une croissance durable sur le long terme plutôt qu’au profit de court terme». Deloitte appuye

sa démonstration sur le taux de croissance attendu, 7,7% en moyenne entre 2014 et 2019, soit le double des économies développées. Le PIB du continent devrait augmenter de 1 100 milliards de dollars, passant de 2 519 milliards en 2014 à 3 659 milliards en 2019. Cette croissance est moins dépendante des revenus miniers ou pétroliers que par le passé. «C’est un changement structurel, la croissance devient plus endogène», souligne l’étude.

Préférences des consommateurs Le cabinet présente

également les résultats d’un sondage sur les habitudes et les préférences de consommation conduit auprès de 2 000 jeunes au Kenya, au Nigeria, en Egypte et Afrique du Sud, quatre des marchés de consommation en plus forte croissance sur le continent.

«Dans certaines catégories, comme la nourriture et les boissons, la jeunesse préfère les marques locales tandis que pour la mode et les cosmétiques, les marques internationales sont synonymes de qualité», observe l’étude de Deloitte.

(6)

Professionnelle (MINEFOP) lors de ces tractations, avait aussi donné à penser à tort, que les recrutements du personnel de l’entreprise en création se feraient de façon transparente avec une forte implication du Fond National de l’Emploi (FNE).

Des améliorations annoncées Lors de son point de presse, le ministre a affirmé que l’offre de communications électroniques, y compris internet à haut débit et le téléphone devraient s’améliorer dans un avenir très proche. Cette certitude tient à l’implantation à Limbé dans la région Sud-Ouest du Pays, d’un câble WACS qui vient renforcer la station d’atterrissement SAT-3 de Douala. En effet, la bande passante de ladite station d’atterrissement exploitée jusqu’ici, accuse une saturation liée à un trafic supérieur à sa capacité initiale. L’exploitation du câble WACS par Camtel qui régente les infrastructures nationales de télécommunication, devrait induire la baisse des tarifs de communication. Il reste à savoir quand et à quel point. Par contre, l’exigence de transparence voudrait désormais que le consommateur soit informé au terme de chaque appel des frais que l’opérateur lui a débité. En attendant ces améliorations les consommateurs ont observé la semaine dernière, de fortes perturbation des connections téléphoniques et internet, imputables selon l’Agence de Régulation des Télécommunications au passage à 9 chiffres.

Vivement que ces mutations qui ébranlent l’univers des communications profitent à la bourse des Camerounais.

6 ECONOMIE

Équa Équa Équa

Équa Équateur teur teur teur teur

Gr Gr Gr

Gr Gro o o o ogne à la Société cong gne à la Société cong gne à la Société cong gne à la Société cong gne à la Société congolaise du bois olaise du bois olaise du bois olaise du bois olaise du bois

Par LTC

L

es travailleurs de la Société industrielle congolaise du bois (Sicobois) à Lisala

(Equateur) revendiquent le paiement de six mois d’arriérés de salaire. Pour manifester leur

mécontentement, ils ont barricadé, lundi 17 novembre, tout accès à la concession de leur entreprise. Dans leurs

Lisala ainsi que les deux parties en conflit.

Ils ont demandé au patron de l’entreprise à Kinshasa d’éponger dans un premier temps la moitié d’arriérés de salaire, soit 3 mois, afin de permettre à ces agents de subvenir aux besoins de leurs ménages.

Par ailleurs, le responsable local de Sicobois, Pierre Lezin, a expliqué les retards de paiement par le manque de débouchée. Leur ancien

partenaire a renoncé à financer l’entreprise suite aux accusations de viol et maltraitance de la population par ses agents.

Deux ONG locales et internationales avaient signalé des cas viols citant les agents de la Sicobois comme auteurs.

Ces accusations ont été rejetées par Pierre Lezin qui espère que la paix sera rétablie bientôt lorsque les travailleurs vont recevoir une partie d’arriérés de leurs salaires.

Camer Camer Camer Camer

Cameroun : oun : oun : oun : le plan de n oun : le plan de n le plan de n le plan de n le plan de numér umér umér umérota umér ota ota ota otation téléphonique est passé à 9 c tion téléphonique est passé à 9 c tion téléphonique est passé à 9 c tion téléphonique est passé à 9 c tion téléphonique est passé à 9 chif hif hif hif hiffr fr fr fr fres es es es es mais le tarif et la qualité de communication restent inchangés

mais le tarif et la qualité de communication restent inchangés mais le tarif et la qualité de communication restent inchangés mais le tarif et la qualité de communication restent inchangés mais le tarif et la qualité de communication restent inchangés

L

e plan de numérotation téléphonique camerounais est passé ce vendredi 21 Novembre à minuit à 9 chiffres au lieu de 8. Ce basculement permet au paysage de la communication téléphonique en pleine expansion d’améliorer sa capacité d’accueil. Des millions de nouveaux abonnés peuvent être connectés grâce à ce nouveau plan.

Application d’une décision annoncée depuis le mois de Septembre Le 24 septembre 2014, le Ministre camerounais des Postes et Télécommunication avait opéré une sortie médiatique, pour expliquer les enjeux du plan de numérotation téléphonique à 9 chiffres, désormais en vigueur. Ce basculement est dicté par la saturation des tranches de numérotation attribuées aux opérateurs actifs sur le marché de la téléphonie.

Lesquels totalisent à ce jour plus de 16 millions d’abonnés à raison de 10 millions pour MTN, 6 millions pour Orange Cameroun et moins d’un million pour Camtel. Les consommateurs éprouvaient déjà la difficulté à différencier les abonnés Oranges de ceux de MTN, car ayant épuisé les préfixes 9 et 7 qui leur étaient respectivement alloués initialement, ils ont tous les deux, jetés leur dévolu sur le 5. Le nouveau plan de numérotation permet désormais d’ajouter le 6 devant tous les numéros de

revendications, ils exigent aussi le départ de leur responsable Pierre Lezin qu’ils accusent de traitements inhumains et dégradants, dont des injures publiques. La police a dispersé cette

manifestation et a arrêté trois agents de la Sicobois avant de les libérer dans la soirée.

D’autres travailleurs de cette entreprise auraient subi des violences

policières. Trois d’entre eux

ont été grièvement blessés, selon des témoins. Parmi eux, le délégué syndical principal admis aux soins à l’hôpital général de

référence de Lisala.

Pour tenter de calmer la tension entre les travailleurs et les responsables de l’entreprise, la Commissaire de district a convoqué, mardi 19 novembre, une réunion élargie du comité de sécurité du district de la Mongala avec l’administrateur du territoire de

Nor Nor Nor

Nor Nord-Ki d-Ki d-Ki d-Ki d-Kivu vu vu vu vu LA

LA LA LA

LA TMB : TMB : TMB : TMB : UNE B TMB : UNE B UNE B UNE BANQ UNE B ANQ ANQ ANQUE POUR ANQ UE POUR UE POUR UE POUR T UE POUR T T TOUS T OUS OUS OUS,,,,, Y COMPRIS POUR OUS Y COMPRIS POUR Y COMPRIS POUR Y COMPRIS POUR Y COMPRIS POUR LES PL

LES PL LES PL LES PL

LES PLUS DEMUNIS US DEMUNIS US DEMUNIS US DEMUNIS US DEMUNIS

Par ALI ASSANKA Darius, correspondant du Télégramme

du Congo au Nord-Kivu

L

es installations somptueuses de la Trust Merchant Bank (TMB) dans le Nord-Kivu, ainsi que la confiance que lui accordent les puissants opérateurs économiques de la région,

pousseraient les « gagne-petits » du Nord-Kivu à se tourner vers les Coopératives. Son directeur - Arsène Ntambuka Amani - s’inscrit en faux contre cette représentation.

Une banque d’affaires pour les uns, une banque pour les riches, qui n’est pas fait pour les pauvres, pour les autres, telle est la représentation que se font les Kivutiens de la TMB.

Le chef de l’agence Est de cette institution a fixé, cette semaine, l’opinion sur ce qu’est sa banque et levé l’équivoque sur son organisation et fonctionnement. Selon Arsène Ntambuka Amani, la TMB a commencé avec de petits épargnants qui l’ont conduite à niveau actuel. Avant de faire un appel vibrant à quiconque peut l’entendre, il a passé en revue le mode de fonctionnement de sa banque et sa localisation. Entre autres, les seize

agences qu’il gère dans huit villes, commençant par Goma, Beni, Butembo, Bukavu, Uvira, Kisangani ; en passant par Bunia et Kindu.

La TMB dispose de 12% de parts de marché en RDC et c’est le plus grand du réseau bancaire du le pays : « les petits nous ont fait confiance ; ce qui nous a permis d’être ce que nous sommes ; qu’ils n’aient pas peur : la banque appartient à tous : les pauvres, la classe moyenne et les riches, sans distinction aucune » a-t-il dit :

Le directeur a ensuite affirmé que l’ouverture des comptes était gratuit, que c’était la politique de la maison de rendre ses services accessibles à tous.

Il a ensuite insisté auprès des jeunes pour ces derniers fassent confiance à sa banque : « Nous faisons confiance aux jeunes à cause de leur dynamisme.

Il est grand temps qu’ils aient aussi confiance au système bancaire »

La T MB a des correspondants à l’étranger, ce qui facilite l’envoi et le retrait d’argent partout en RDC, mais aussi des distributeurs pouvant faciliter des opérations via la carte bancaire.

Opérationnelle depuis 2004 avec son siège à Lubumbashi, la TMB est la seule banque ayant son siège en dehors de la capitale ; signalons que cette institution a aussi un compte pour mineurs.

Par Anastasie Solange Gwem, correspondante du Télégramme

du Congo au Cameroun

portables et 242 devant les numéros fixes et citiphone. La nécessité pour le consommateur de différencier les opérateurs est liée à la volonté de réduire la facture de communication. Les opérateurs pratiquent en effet des tarifs préférentiels et dégressifs lorsqu’il s’agit des communications intra réseau. Le coût est plus élevé vers les réseaux concurrents. Du coup, à défaut de solliciter ces cabines téléphoniques à l’air libre appelés call boxes, qui proposent les tarifs allant jusqu’à 25Fcfa/mn d’appel, nombreux sont les camerounais qui s’abonne à deux opérateurs au moins. Certains utilisent à cet effet les téléphones à Sim double. Le réseau Camtel, seul opérateur national, était moins sollicité jusque-là car leur CiTiPhone a une couverture de réseau restreinte aux métropoles et emploie le système CDMA incompatible avec le GSM utilisés par les autres.

Par ailleurs Camtel avait vendu sa branche mobile à MTN en 2000. Depuis le 26 septembre cependant, cette entreprise a obtenu la quatrième licence de téléphonie mobile qui lui permet désormais d’aller au-delà de la téléphonie fixe filaire et du CTPhone, pour explorer le marché sans fil. Elle compte se lancer prochainement sur le marché avec un système GSM.

Tous ces opérateurs proposent également des modems internet qui ont contribué à la saturation de leur tranche respective de numérotation.

Bien que le Ministre s’en soit défendu, les Camerounais pensent que révision du plan

de numérotation téléphonique, qui intervient après celles de 2001 et 2007, est liée à l’arrivée au mois de septembre sur le marché de la téléphonie mobile, d’un troisième opérateur. En effet, attendu depuis un an, cette entreprise vietnamienne qui opère désormais au Cameroun sous le nom Nexttel détient la troisième licence de téléphonie mobile et l’exclusivité de la 3G. Les camerounais ont espéré en vain apprendre la baisse des tarifs de communication au moins au niveau national.

Des tarifs flous

A ce jour, les opérateurs proposent aux clients des plans de tarifications concurrentiels et des bonus à la recharge dont l’unique objectif est d’encourager la consommation, mais qui donnent l’impression erronée que les prix sont bas. Qu’il suffise de rappeler que chaque fois qu’un camerounais expédie un sms au niveau international, l’opérateur lui débite 150Fcfa. Pour les appels, le tarif de communication peut varier d’un client à un autre en fonction du choix de l’option tarifaire qu’ils ont opéré, même s’ils sont abonnés chez le même opérateur. Ces coûts s’expliquent par la liberté laissée aux opérateurs par l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART), dans la détermination des prix. La presse laissait pourtant croire qu’il en irait autrement avec le nouvel opérateur, arguant que les représentants de l’Etat camerounais auraient exigé et obtenu lors de la signature des accords en 2012, une baisse des tarifs de l’ordre 15 à 20% de ceux pratiqués actuellement. La présence du Ministère de l’Emploi et de la Formation

Referenties

GERELATEERDE DOCUMENTEN

Pour ces deux périodes, écrit-il donc noir sur blanc, « je tiens à exprimer mes plus profonds regrets pour ces blessures du passé dont la douleur est aujourd’hui ravivée par

La plateforme Ensemble pour le changement, qui soutenait la candidature de Martin Fayulu à la présidentielle du 30 décembre 2018, a invité ce mardi 26 février

Considérés dans certains milieux politiques comme faisant partie des «populations à nationalité douteuse», ils ont été l’objet de plusieurs injustices et abus entre 1982 et

Tous ces anciens hauts responsables des quatre grandes composantes de l’armée américaine (terre, air, mer, corps des marines) signent périodiquement des contrats avec le Pentagone

Les élections de 2011 avaient été organisées, tout comme celles de 2006, en faisant voter un « corps électoral inconnu », faute de recensement préalable de la population. Elles

« parler de la langue, sans autre précision, comme le font les linguistes, c’est accepter tacitement la définition officielle de la langue officielle d’une unité politique :

Si nous faisions le rêve d’une production suffisante d’électricité, d’infrastructures de transports modernisées, d’une formation professionnelle adéquate, d’une plus

Car la césure est ce qui, dans le surgissement de l’événement, institue un présent absolu, sans lien avec l’ordre antérieur. Comme origine nouvelle, l’événement indique,