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Après le calvaire, larésurrection?

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SEXOLOGIE P

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Hebdomadaire d'informations générales, d'opinions et d'actualités. Courriel :

letelegrammeducongo@yahoo.fr, Adresse : Concession PROCOKI, Q /GB, Kinshasa/Kintambo-Tél. 085 1105 561 -Prix :

2000Fc, Année 2015, n°097, Mardi 14 Avril

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○ ○ ○ ○ Voir page 7

Voir page 2

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Voir page 9

DOSSIER DE LA SEMAINE Frontières incontrôlées et

trafic d’armes dans le monde

Voir page 3

Cyber-espionnage

La NSA à La NSA à La NSA à La NSA à La NSA à l’écoute des l’écoute des l’écoute des l’écoute des l’écoute des disques dur disques dur disques dur disques dur disques durs ? s ? s ? s ? s ?

Voir page 5

La découverte d’un charnier à Maluku :

Province Orientale :

Pourquoi on en veut tant au gouverneur Jean Bamanisa ?

○ ○ ○ ○

Voir page 6

Procès Vital Kamerhe

Après le calvaire, la résurrection?

Voir page 3

○ ○ ○ ○ Voir page 8

Voir page 4

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Voir page 10

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2013).

Les exemples d’absolution sont légion dans l’histoire opaque des relations internationales.

De ce point de vue, les Africains sont fondés de se demander pourquoi ils appliqueraient les règles que d’autres foulent aux pieds ? Pourquoi refuseraient-ils de

« jouer le jeu » de la puissance comme le font les grands pays, se contentant d’être plus royalistes que le roi en matière éthique ?

Simple question. La poser n’a rien d’un parti pris. La question, à mon avis amorale, méritait d’être posée publiquement, à l’ère du soupçon généralisé.

Le fait est que, aussi loin que l’on remonte aux sources de la puissance des Etats et de certaines grandes familles, on trouve rarement de « l’argent propre ». Le progrès des nations n’a jusqu’ici germé que sur un tas de pourriture, comme le grain sur un tas de fumier.

2 LA TRIBUNE DU TELEGRAMME

Adresse

1 Avenue de l’OUA, Con- cession PROCOKI, Q /GB,

Kinshasa/Kintambo-

Directeur Général:

Bemi Binda

Editeur Antoine Nguidjol

085 1105 561 Email :

letelegrammeducongo@yahoo.fr Directeur de publication

Antoine Nguidjol

REDACTION : AARON MAYELE TOUSSAINT DE BANZY

JOSEPH LOUNDA JACQUES BOKWANGO

DIEUDONNÉ NSAPU NICOLAS KIZITO HERI

Correspondante au Cameroun Anastasie Nyobe

Chroniques Judiciaires Me Nicolas KIZITO HERI, MARKETING LOGISTIQUE

ET DISTRIBUTION ROMAIN MAKIESE

POINTS DE VENTE DU TÉLÉGRAMME DU

CONGO : Concession Procoki,

Contact : 0855275788 - commerciaux :

0813341847 Conception et Mise

en page Joseph Lounda

0812381281

V

oici un beau sujet à donner aux étudiants de philosophie – sauf que, du Mali au Kenya, en passant par Maiduguri, Damas, Tripoli, Bagdad et j’en passe, le soupçon n’est plus l’apanage

d’intellectuels oisifs

cherchant le sexe des anges pour meubler leur existence oisive, mais une arme que manient les stratèges des grands pays industrialisés pour bloquer le progrès des nations pauvres..

C’est une conjugaison de deux facteurs liés au hasard qui m’a mis sur le chemin de la tribune de cette semaine : d’abord, la lecture de l’article de Christian de Brie, datant de 1990, qui révèle que «c’est en constatant l’extraordinaire prolifération des banques de toutes nationalités à Palerme et à Catane, que les enquêteurs italiens et américains ont acquis la conviction que ces places étaient devenues des plaques tournantes du trafic de cocaïne et d’héroïne» – et ensuite, le passage, l’an dernier, à Kinshasa, de l’ancien président sud-africain – Tambo Mbeki.

De source autorisée, celui qui – avec «sa renaissance africaine» – se définissait comme un visionnaire de la trempe de Nkrumah, aurait été chargé par les Nations-unies de pister les flux financiers

«illégaux» en Afrique noire.

Il ne faut pas se voiler la face. On soupçonne de nombreux pays africains de contourner les règles

« communes » et de financer leurs économies émergentes à coup d’argent «sale».

L’argent sale Vs l’argent propre ?

Si l’on peut se demander si l’argent a jamais été propre en soi, le soupçon est bien là.

Le mot aussi : mafia, Al-Qaïda, Hezbollah... Et les acteurs aussi - qu’on ne nomme qu’en se pinçant les lèvres : la Chine, si généreusement pourvoyeuse de lignes de crédits aux Africains, et ses Triades ; l’Inde, le Brésil et la Turquie…

Sans aucun doute, le Moyen- orient et ses filières de blanchiment, le Liban en tête de gondole ; et aussi, dans une moindre mesure, la nébuleuse des nouveaux riches venus de l’ancien bloc soviétique ou de l’ex- Yougoslavie. Alors, « souriez, on vous surveille ! »

Mais que surveille-t-on en réalité ?

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Par Antoine Nguidjol « Le Monde

diplomatique » nous apprend qu’en Sicile, pays dont le terme et la réalité, dit-on, sont originaires, la mafia n’existe pas : «originaire de la Campanie et de la ville de Naples, l’organisation s’y nomme Cosa Nostra ; en Calabre, on l’appelle la Ndrangheta ; dans les Pouilles, la Sacra Corona Unita». Bref, la mafia, c’est le vieux serpent de mer qui ne se nomme pas, qu’on ne voit pas.

Mais on l’imagine derrière certains agissements.

Les révélations d’historiens montrent pourtant que ceux qui décrient la mafia s’en sont servis pour régler de délicats problèmes domestiques ou stratégiques : «Au début de la guerre froide [par exemple], les services secrets alliés, présents sur place depuis 1943, surent s’entendre avec [la mafia] qui, pour le plus grand profit de la bourgeosie, procéda à l’élimination minitieuse des militants syndicaux»

Jusque dans les années 1980, les liens de la mafia sicilienne avec les partis politiques italiens, notamment avec la démocratie chrétienne ont défrayé la chronique et conduit à une crise politique dont les ravages n’ont pas fini de faire effet aujourd’hui encore. Plus près de nous, Pierre Péan démontre qu’au Kosovo «C’est le haut commandement de l’OTAN qui a permis aux clans albanophones de mettre la main sur d’énormes réserves d’armes et de passer maître dans le trafic de stupéfiants.»

Changeant de continent pour mener la guerre en Afghanistan et vaincre les Talibans, les Américains se sont appuyés essentiellement sur des chefs mafieux impliqués dans le trafic d’opium. Ils ont ainsi contribuer

à faire de ce pays le premier producteur mondial d’opium.

Plus surprenant, mais strictement véridique, « la camorra et la Ndrangheta déchargent des tonnes de déchets toxiques sur les côtes somaliennes, soudanaises et érythréenne, sous l’oeil d’un nombre incalculable de bâtiments de guerre occidentaux qui luttent contre la piraterie.»

D’où vient-il donc que les Etats occidentaux soupçonnent l’Afrique

« émergente » de collusion avec la mafia lorsqu’eux- mêmes en ont usé et abusé ? Lobbies et sociétés secrètes n’ont pas disparu des Etats puissants et ne leur apportent pas que de la « philosophie »

Pour illustrer mes propos, il y a cette carte édifiante du Monde diplomatique (08/09/

2013) qui démontre qu’ « au cours des dernières décennies, les itinéraires du narcotrafic n’ont cessé de se diversifier.

Loin d’enrichir la population des pays d’origine… l’essentiel des profits, blanchis et recyclés, demeure dans les grands pays importateurs où les psychotropes sont vendus et consommés »

On y voit aussi de bien curieuses « autoroutes » du commerce gris, dont l’une d’elles porte le nom sympathique de « highway 10 » (l’autoroute n°10), qui partent de Colombie, du Pérou ou de Bolivie vers les Hubs de Guinée-Bissau et du Mali en empruntant le 10ème parallèle (le plus court chemin par voie de mer entre l’Amérique et l’Afrique), puis vers l’Europe, et celles qui traversent l’Afghanistan, la Birmanie et le Laos, qui alimentent les hubs Est-africains que sont la Somalie et le Soudan du sud, zones de tris et de colisage d’une marchandise destinée aux pays de l’Est européen, à

l’Australie et à la Nouvelle- Zélande.

Les « autoroutes » mondiales du commerce des armes – où s’entremêlent capitaines de l’industrie du transport mondial, courtiers qui ont pignon sur rue et Etats puissants - n’en est pas moins édifiants.

Le fondement de la puissance des Etats ?

Un spectre hante l’esprit.

Nous le disons, non pour singer une célèbre citation de Marx, mais pour traduire le degré d’importance d’une question qui brûle de plus en plus les lèvres. Elle se résume en ces mots : d’où vient la puissance financière des Etats ?

Nous y répondons en disant qu’elle ne découle incontestablement pas de la vente de bonbons ni de poupées Barbie, encore moins des rapports « gagnant- gagnant » - dont une certaine idéologie néo-communiste libérale rebat les oreilles des Africains pour mieux endormir leur sens critique. La puissance des Etats découle du fait que certains d’entre eux se permettent à peu près tout ce qu’ils veulent, que certains dominent les autres, et que les mêmes perpétuent leur statut de puissants par tous les moyens légaux et illégaux – comme si la puissance constituait en soi leur essence en tant qu’Etat… comme si cette puissance leur donnait le choix des moyens en absolvant d’avance tout comportement illégal. Pour preuve, nous apprend le Monde diplomatique, en mai 2005,

« deux soldats américains et plusieurs Colombiens furent arrêtés dans la ville de Carmen de Apicala, à a suite d’un coup de filet au cours duquel trente mille cartouches furent saisies.

Les deux soldats furent remis à l’Ambassade des Etats-Unis

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Province Orientale :

Pourquoi on en veut tant au gouverneur Jean Bamanisa ?

POLITIQUE 3

POLITIQUE POLITIQUE POLITIQUE POLITIQUE

I

l y a quelque temps, lors de sa prise de fonction, Jean

Bamanisa Saidi prenait l’engagement de

gouverner la Province Orientale pour le bien- être de tous. Sa rigueur et sa probité morale, depuis qu’il s’est attelé à la tâche colossale de remettre de l’ordre dans la maison provinciale, depuis 2012, ne lui ont pas valu que des amitiés. Bien au contraire. Victime d’attaques médiatiques féroces de la part de ses détracteurs qui

cherchent à tuer son influence en propageant des accusations sans fondement, l’homme ne plie pas. Comme Zeus trônant sur l’olympe, il n’a que mépris pour les petits dieux qui rêvent de le détrôner et de tourner la page de son règne.

S’inspirant de la Révolution de la modernité prônée par le Chef de l’Etat Joseph Kabila Kabange, Jean Bamanisa Saidi a mis

en application son programme d’action axé sur les secteurs importants de développement (Bonne gouvernance, restauration de l’autorité de l’Etat, changement climatique et environnement et enfin les besoins sociaux de base).

Ainsi, on peut le voir présent dans les chantiers d’asphaltage des routes et dans toutes les entités administratives de sa juridiction. Aujourd’hui, grâce à ses prouesses, l’amour et la confiance au Chef de

l’Etat, Joseph Kabila, ont été remis au goût du jour.

Pour rappel, la population, qui autrefois se croyait oubliée du programme des cinq chantiers, se remet à rêver des lendemains qui chantent, grâce à la bonne gouvernance, à la restauration de l’autorité de l’Etat, et à la mobilisation des recettes, toutes actions qui sont à mettre au crédit du gouverneur Jean Bamanisa.

A titre d’exemple, on peut remarquer une nette

Par Joseph Lounda amélioration des recettes

nationales de la Province Orientale, qui passent de 21,7 milliards CDF en 2012, à 136,4 milliards CDF en 2014.

Du côté du

« p a t r i o t i s m e économique », la population est aujourd’hui sensibilisée au civisme fiscal, à la lutte contre la fraude et l’évasion fiscale et à la gestion de la sécurité collective.

En réalité, bien que lui et son gouvernement provincial fournissent des efforts considérables, le gouvernement central ne joue pas totalement le jeu.

Ce dernier ne rétrocède pas les 40% de ressources exigés par les textes, qui permettraient une auto- prise en charge des travaux au niveau provincial. La Province ne reçoit, au titre des rétrocessions, des frais de fonctionnement du gouvernement provincial, de l’Assemblée provinciale et des ETD, que 18 milliards CDF en 2013 et 19,5 Milliards CDF en 2014, soit 16% et 14,3% des recettes générées par des régies financières à vocation nationale. Quant

aux crédits d’investissements, la Province Orientale n’a pas obtenu ce qu’elle espérait au cours de ces années, puisqu’elle n’a reçu que 365 millions CDF en 2013 et 591 millions CDF en 2014 sur une prévision de 44 et 65 milliards CDF effectivement budgétisée en 2013 et 2014, soit 0,82% et 0,86% des prévisions budgétaires.

Certes, la Province Orientale n’est pas l’Amérique, comme dirait l’autre. De nombreux problèmes demeurent.

C’est incontestable. Mais ils ne sont pas le fait d’un homme. Jean Bamanisa ne nie pas la marge de progrès qui reste à la province qu’il dirige. Le pays tout entier est immense chantier de questions fondamentales à résoudre, en commençant par les questions sociales.Jean Bamanisa se démène comme un beau diable, c’est certain. Il n’a pas de baguette magique.

Personne ne peut lui en faire le reproche. Il n’a que son bon sens, sa détermination et sa probité morale. Et cela fait toute la différence avec ses autres confrères.

D

élocalisée de la Grande salle habituelle de la Cour Suprême de Jus- tice pour la petite salle de lecture du Service de docu- mentation et études du Pouvoir judiciaire, l'audience publique du procès contre Vital Kamerhe dans l'affaire Wivine Moleka a abouti par le revoit de la cause devant la Cour Constitution- nelle.

Le nouvel organe de la justice en cours d'installation devrait se prononcer sur l'exception d'incons- titutionnalité de la saisine sur la- quelle est revenue largement la dé- fense du Président National de l'UNC.

L'audience de ce lundi 13 avril s'est déroulée dans une ambiance particulièrement surchauffée.

En effet, dès les premières heu- res de la journée, l'esplanade de la

Procès Kamerhe

Après le calvaire, la résurrection?

Cellule de communication UNC

Cour Suprême de Justice a été pris d'assaut par une centaine des gros bras commandés par un pré- nommé Chaleur, un chef de milice au service du pouvoir et bien identi- fié par la population de Kinshasa.

Armés de gourdins et autres objets tranchants, ces hors la loi proféraient des injures et menaces de morts aux militants de l'UNC ve-

nus soutenir leur Leader Vital Kamerhe.

Le bain de sang d'une confron- tation directe avec ce gang a été évité de justesse juste au moment de l'annonce de la délocalisation de l'audience. C'est alors que ces agresseurs dont Judas Kabamba, Maitre Djo, Magouche, Junior Kata Kata, Le Bon Minimbu, Hewa Bora

et leurs collègues, tous bien con- nus à travers la ville pour leur ban- ditisme se sont lancés à une pour- suite des paisibles militants de l'UNC devant le regard impuissant des policiers commis à la sur- veillance de la bibliothèque.

Plusieurs personnes venues participer à cette audience ont été grièvement blessées, d'autres en- core molestées et leurs biens de valeurs volés.

Après le procès, Vital Kamerhe a fait la ronde des centres hospita- liers où ont été acheminés les bles- sés pendant que les voyous procé- daient au partage du butin de leurs actes d'agression sur le boulevard du 30 juin, en face du siège de l'INSS.

Le Président de l'UNC a dé- noncé ces actes des violences di- rigés contre sa personne. Il a dé- claré faire prévaloir la force des ar- guments de la loi plutôt qu'une con- frontation des muscles.

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4 OPINIONS ET DEBATS

Par Joseph Lounda

La découverte d’un charnier à Maluku :

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aluku, unebourgade située

à 100Km de Kinshasa qui sert, le temps d’un week-end, d’espace de villégiature à la bourgeoisie locale, tant noire que blanche.

En ces lieux, quatre cent vingt-cinq corps ont été découverts dans une fosse commune au cimetière de Fula-Fula. La population, qui a fait ce macabre découverte, a tout de suite saisi la Monusco pour dénoncer des odeurs nauséabondes qui s’y dégageaient. Sans plus tarder, la mission des Nations unies a saisi à son tour le Procureur de la République, lui demandant d’ouvrir une enquête sur ce dossier.

Les victimes collatérales du « printemps kinois » de janvier dernier ?

Certaines sources concordantes affirment que

les corps découverts sont ceux des personnes exécutées sommairement lors des événements survenus le 19 et le 21 janvier dernier à la suite des protestations populaires contre le projet de loi électorale que le gouvernement avait soumis pour examen et adoption aux deux chambres du Parlement.

Allégations

En réponse à ce qu’il

qualifie d’allégations mensongères, le vice- Premier ministre chargé de l’Intérieur, Evariste Boshab, a expliqué, vendredi 3 avril, qu’il s’agissait des corps des indigents qui engorgeaient les morgues de la capitale. N’empêche ! lui a répondu sèchement Mme Cécile Nkyenge.

En Afrique, un indigent est avant tout un être humain qui appartient à la société, même à

défaut d’avoir une famille.

La vice-présidente de l’assemblée parlementaire de l’UE-Afrique Caraïbe- Pacifique, qui conduit la délégation et qui a rencontré le ministre de la Justice, Thambwe Mwamba, soutient ; «Ce n’est pas parce que ce sont des indigents qu’ils doivent être mis dans une fosse commune».

Du côté des Nations- Unies, la Mission de l’ONU pour la stabilisation en RDC (Monusco) a annoncé mercredi qu’elle allait accompagner les enquêtes initiées par le gouvernement.

A défaut de financer le programme des élections, la coopération belge veut déterrer les cadavres

Le vice-Premier ministre belge et ministre de la Coopération au développement, Alexander De Croo, a promis, mardi 7

avril, de débloquer 1,5 million d’euros en faveur du Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme (BCNUDH) qui compte appuyer les enquêtes des autorités congolaises.

L’opposition saisit la balle au bond et monte au créneau

Dans une déclaration politique faite ce jeudi 9 avril 2015 à Kinshasa, les principaux acteurs politiques de l’opposition ainsi que des responsables de la société civile ont qualifié de crime soient démasqués et poursuivis.

D’un commun accord, ils ont décrété un deuil national de 3 jours. Pendant ce temps, aux sièges de leurs partis politiques des structures d’information sont organisées en vue de recueillir des informations sur les personnes enlevées et portées disparues depuis les événements de janvier 2015.

D

ans leur dernière déclaration commune lue par IngeleIfoto le jeudi 9 avril, les partis d’opposition ont exigé – comme une bonne partie de l’opinion – une enquête

internationale mixte pour établir les responsabilités dans cette affaire. Mais ces mouvements

comptent également aller plus loin, au cas où la vérité ne serait pas établie.

S’appuyant sur la Résolution 2211 du Conseil de sécurité des Nations-

Par Dieudonné Nsapu

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Unies du 26 mars 2015, et après avoir examiné la situation du charnier de Maluku, ces partis parmi lesquels l’Union pour la nation congolaise (UNC), ont exigé une enquête mixte interne et internationale. Ils ne se sont pas arrêtés là.

L’opposition a aussi exigé la sanctuarisation du site et l’autopsie de chaque corps.

« A défaut de recevoir des éclaircissements souhaités dans les meilleurs délais, nous allons, dans une série d’actions, mobiliser tout notre peuple comme un seul homme pour dire Y en a marre afin de nous libérer et sauver la démocratie dans

notre pays, conformément à l’article 64 de la Constitution », peut-on lire dans la déclaration.

En contestant ainsi le document du Vice-Premier Ministre et Ministre de l’Intérieur, l’opposition pense qu’il est de notoriété publique que les inhumations de toutes les catégories mentionnées dans le document de la morgue centrale de Kinshasa obéissent chacune à des procédures légales rigides qui, manifestement, constate-t-elle, n’ont pas été respectées.

Aussi, rappelle-t-elle, la règlementation en la matière prévoit que l’inhumation s’effectue pendant la journée par la Croix-Rouge dans les cercueils fournis par l’Hôtel de ville, devant le délégués de la Santé, de la Justice et de l’Hôtel de ville. Les partis d’opposition soutiennent, par ailleurs, que la loi recommande aussi que chaque corps soit enterré dans des sépultures séparées dont la distance en site urbain est de 30 cm entre deux sépultures et d’un mètre en milieu rural.

Fort de ces observations, les opposants promettent d’envoyer un courrier dans ce sens à la Commission des droits de l’homme des Nations-Unies à Genève. Ils ont profité de cette occasion pour appeler le Premier Ministre Matata à sortir de son carcan du cadre macro-économique et se prononcer sur le charnier de ces indigents. Avec l’objectif d’accueillir plus d’information sur la matière, ils ont annoncé à la population congolaise qu’au niveau des sièges de leurs différents partis et regroupements politiques de l’opposition comme au niveau de ceux des organisations de la société civile, ils ont mis en place des structures pour accueillir des compatriotes pour donner des informations sur les membres de leurs familles portés disparus que sur d’autres possibles charniers sur toute l’étendue de la République. Ils ont dit leur soutien indéfectible aux initiatives prises par les élus nationaux de l’opposition au niveau de l’Assemblée nationale et les encouragent

à les poursuivre avec tous les autres députés épris de paix et de justice pour recueillir dans les meilleurs délais auprès du Vice- premier Ministre en charge de l’Intérieur et Sécurité des réponses appropriées aux multiples questions que soulève la découverte de ce charnier.

Lors de cette grande réunion, les opposants et les membres de la société civile ont dénoncé les enlèvements, arrestations, harcèlement, tortures, viols, procès politiques, intimidations et autres menaces de mort dont font l’objet les leaders et tous les membres de l’opposition, de la société civile, les étudiants ainsi que la jeunesse congolaise sur toute l’étendue du territoire congolais.

L’opposition ne pense pas baisser les bras avant d’obtenir la libération immédiate et sans condition de tous les prisonniers politiques et d’opinion qui, selon eux, croupissent injustement en prison. Ils ont également exigé la libération des membres de Filimbi.

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du gouvernement américain, un audit de sécurité des produits pour s’assurer de l’intégrité du code source… lequel est certainement sauvegardé au passage.

Kaspersky Lab n’affirme pas que la NSA est à l’origine de ce

« mouchard à disques durs ». Ses chercheurs disposent toutefois de nombreux indices, comme ce mot- clé GROK trouvé dans le code d’un enregistreur de frappe et déjà présent dans un outil d’espionnage dévoilé en 2013 par Edward Snowden.

Les multiples révélations du lanceur d’alertes pèsent sur l’activité des sociétés high-tech américaines : les ventes de solutions – aussi bien matérielles que logicielles – chutent. A tel point que Peter Swire, membre du groupe de réflexion «Renseignement et Nouvelles technologies» monté par Barack Obama, reconnaît qu’il est

«plus que jamais indispensable, pour les Etats-Unis, de mesurer l’impact que chaque décision d’exploiter une faille de sécurité pourrait avoir sur les relations commerciales […] et diplomatiques».

africain avait décliné cette demande, écrivant : «je ne pense pas que M.Pierre Mila Assouté ait commis une quelconque infraction qui justifierait que l’Afrique du Sud fournisse ces informations».

· Le MI6 a fait pression pour bloquer la vente d’équipements d’une entreprise sud-africaine à une compagnie

iranienne

Une autre note révèle les pressions exercées sur l’Afrique du Sud par le MI6 britannique et d’autres

«services alliés» pour bloquer une vente en Iran de matériel suspecté de permettre de produire des missiles balistiques à tête nucléaire entre fin 2007 et début 2009.

· La couverture des services iraniens en Afrique du Sud

Une autre note de janvier 2010 détaille les couvertures ou activités des services iraniens de l’époque: maison d’édition, fondation promouvant le chiisme, importateurs de tapis, chambre d’hôte de Johannesburg et camp pour étudiants musulmans dans le Kwazulu-Natal, à l’est du pays.

ESPIONNAGE 5

Suite en page 6

SAIDI - DECORS SAIDI - DECORS SAIDI - DECORS SAIDI - DECORS SAIDI - DECORS

CARREAUX - SANIT

Pour une meilleure qualité/prix

Suite de la page 2

Cyber-espionnage

La NSA à l’écoute des disques dur La NSA à l’écoute des disques dur La NSA à l’écoute des disques dur La NSA à l’écoute des disques dur

La NSA à l’écoute des disques durs ? s ? s ? s ? s ?

K

aspersky Lab a découvert une plate- forme de cyber- espionnage dont l’une des composantes, très

certainement exploitée par la NSA, permet de surveiller des disques durs.

Iran, Russie, Pakistan, Afghanistan, Chine, Mali, Syrie, Yémen, Algérie… Les gouvernements, organes militaires, sociétés télécoms, banques, médias, chercheurs et activistes d’une trentaine de pays auraient été exposés à des logiciels espions cachés dans des disques durs.

Les équipes de Kaspersky Lab en sont arrivées à cette conclusion après plusieurs années d’enquête sur ce qu’elles considèrent aujourd’hui comme le dispositif de surveillance électronique « le plus complexe et le plus sophistiqué » découvert à date*.

Encore activement exploitée, cette plate-forme serait opérationnelle depuis au moins 2001, voire 1996, si on se fie à la date d’enregistrement de certains serveurs utilisés pour contrôler les

malware.

Elle hébergerait notamment un ver très proche de Stuxnet. Ce virus complexe et polymorphe dont la conception est attribuée à l’Agence américaine de sécurité nationale (NSA) avec la collaboration de l’unité 8200 de l’armée israélienne (cyberdéfense) avait mis à mal un site d’enrichissement d’uranium implanté en Iran, endommageant un millier de centrifugeuses.

Mais c’est bien le module de piratage des disques durs qui retient l’attention de Kaspersky.

Dans son rapport publié lundi (document PDF, 44 pages), l’éditeur russe note que la quasi- totalité des produits du marché sont affectés : Seagate, Western Digital, Toshiba, IBM, Micron, Samsung…

Il est d’autant plus difficile de détecter l’infection qu’elle se loge dans le firmware des disques durs.

Ce qui lui permet aussi de s’activer presque instantanément au démarrage (la seule étape qui précède dans la séquence d’amorçage est l’initialisation du BIOS) et d’ouvrir discrètement des portes dérobées permettant de récupérer des données à foison.

Pour Kaspersky Lab, réussir à implanter un logiciel malveillant dans le firmware d’un disque dur est une prouesse. A moins que les pirates aient eu accès au code dudit firmware. Du côté de Western Digital, on assure ne pas avoir communiqué ce genre de données.

Chez Seagate, on estime avoir intégré des couches de sécurité pour éviter les modifications non sollicitées du micrologiciel, ainsi que son étude par reverse engineering.

A qui la faute ?

Le problème remonte peut-être à 2009. Dans le cadre d’une vague de cyber-attaques contre des sociétés high-tech américaines, les pirates avaient eu accès à du code source qualifié de « très précieux » car hébergé sur les serveurs de multinationales et d’organes gouvernementaux.

Dans ce butin figuraient probablement des copies du firmware des différentes marques de disques durs. Et pour cause : lorsqu’elles acquièrent un équipement informatique, les agences classées « sensibles » peuvent demander, pour le compte

D

es documents révélant les

échanges entre les services secrets sud- africains et leurs

homologues étrangers et publiés il y a quelques mois par la chaîne Al- Jazeera et le quotidien britannique The

Guardian, embarrassent le gouvernement sud africain.

C’est sans doute la fuite la plus importante au sein des services de renseignements sud- africains. Des centaines de documents diplomatiques secrets, datés de 2006 à 2014, comprenant des briefings détaillés et des analyses écrites par les agents des services secrets sud-africains ont été rendus publics par vagues, depuis lundi 23 février.

Leurs échanges avec la CIA, le MI6 britannique, le Mossad israélien, les renseignements russes, les agents iraniens, ainsi qu’avec des dizaines d’autres agences de renseignement en Asie, au Moyen-Orient ou en Afrique ont également été révélés.

L’Afrique du Sud annonce une «enquête

Par Aaron Mayele

Le scandale des « Spy Cables » fait des remous dans les renseignements Le scandale des « Spy Cables » fait des remous dans les renseignements Le scandale des « Spy Cables » fait des remous dans les renseignements Le scandale des « Spy Cables » fait des remous dans les renseignements Le scandale des « Spy Cables » fait des remous dans les renseignements

approfondie»

Mercredi 25 janvier, soit deux jours après les premières révélations, David Mahlobo, ministre de la Sécurité d’État a

«condamné dans les termes les plus forts» la fuite de ces documents et a annoncé le lancement d’une «enquête approfondie».

A l - J a z e e r a e t T h e Guardian ont eux annoncé qu’ils continueraient de publier petit à petit, les centaines de documents en leur possession.

Quelles sont les principales révélations

impliquant les pays africains ?

·Des menaces de morts contre la présidente de l’Union africaine juste après son élection

Comme l’explique Al- Jazeera, des espions éthiopiens auraient alerté l’Afrique du Sud de menaces d’assassinat à Adis-Abeba visant la présidente de l’Union africaine, Nkosazana Dlamini-Zuma, juste après son élection à la tête de l’organisation en octobre 2012.

Les agents éthiopiens ont plus tard accusé le

Soudan d’être impliqués dans ce projet d’assassinat de l’ex-ministre sud- africaine des Affaires étrangères.

· Le Zimbabwe réclame des informations sur des ONG «voyous»

Les documents révèlent également le contenu de plusieurs protocoles d’accord d’échange d’informations entre l’Afrique du Sud et ses alliés, dont le Zimbabwe.

Les deux pays acceptent de coopérer pour surveiller les ONG et associations «voyous», dont les «activités ont pour but de renverser l’ordre constitutionnel».

Il est également fait mention d’un plan d’action pour «identifier et profiler les médias d’opposants».

· Le Rwanda veut convaincre l’Afrique du Sud de surveiller des dissidents

En 2012, lors de la rédaction d’une version de travail d’un protocole d’accord similaire, le Rwanda à cherché à convaincre Pretoria de surveiller ce qu’il appelle les

«génocidaires en fuite» et les «négationnistes», en exil en Afrique du Sud.

Comme l’explique Al- Jazeera, le Rwanda suggère d’ajouter «poursuite des g é n o c i d a i r e s / négationnistes» à la fin d’un paragraphe engageant les deux pays à «identifier et partager les informations» à propos des activités de contrebande, de blanchiment d’argent et de trafic de drogue.

La demande a été rejetée par Pretoria.

· Quelques semaines avant les élections de 2011, le Cameroun demande des

renseignements sur Pierre Mila Assouté

Pierre Mila Assouté l’un des principal opposant du président Paul Biya vivant en exil en France avait un temps annoncé se présenter à la dernière élection présidentielle d’octobre 2011, avant finalement d’y renoncer.

Un mois avant l’élection, les services secrets camerounais demandé à leurs homologues sud- africains de «confirmer ou d’infirmer», un récent voyage de Mila Assouté en Afrique du Sud et si «le but de cette visite pouvait être établi».

L’officier de liaison sud

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Par LTC/ J.C Antoine

6 DOSSIER DE LA SEMAINE

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L

e trafic d’armes à feu est le marché noir d’outils et d’amplificateurs de puissance servant à protéger le pouvoir de celui ou ceux qui protègent les frontières déjà existantes

quoiqu’affaiblies, ou de ceux qui désirent en instaurer de nouvelles.

LE TRAFIC D’ARMES

Il a ceci de particulier qu’il ne se borne pas à enrichir les trafiquants et revendeurs ou à offrir des plaisirs. Son but consiste à amplifier le niveau de puissance des acquéreurs tout en permettant des marges financières importantes aux vendeurs. L’arme en général, et par conséquent l’arme à feu en particulier, est par excellence un outil de puissance immédiate, qu’il serve pour mener un combat ou pour dissuader l’adversaire.

Des clans marseillais aux frères Kouachi, les filières clandestines du trafic d’armes à feu ont permis pendant des décennies aux membres du grand banditisme et des cellules terroristes de mener à bien leurs actions.

Le trafic d’armes n’est pas un phénomène nouveau en soi.

Lorsque dans l’Antiquité, il y a plus de vingt-cinq siècles, les cités grecques se sont entendues ponctuellement avec Sparte pour combattre les Perses, des armes étaient livrées officieusement ainsi que les combattants pour les utiliser. Ces pratiques étaient faites en dehors de tout accord ou traité. De la même manière, chaque soulèvement armé d’une population ou d’un groupe, ne peut s’effectuer qu’avec la mise en place préalable de filières non officielles d’approvisionnement donc illicites.

Durant la Guerre Froide, des firmes est- européennes comme Kintex avaient reçu à l’époque cette mission clandestine de fournir en armes à feu et munitions des groupes rebelles situés à l’autre bout du monde mais fidèles à Moscou.

La chute de l’URSS

Les années qui l’ont suivie ont marqué un véritable tournant dans la mise en place des filières illégales mais également dans la nature des trafiquants, des intermédiaires et des acquéreurs.

LTC : La notion même de frontière étatique semble disparaître mais d’autres sont-elles en construction en lien avec le trafic d’armes ?

JC Antoine : Pour répondre à cette question, il convient de regarder en arrière sur ces deux dernières décennies en analysant l’évolution géopolitique mondiale, afin de prendre en considération depuis quelques années l’établissement de nouveaux limes, plus criminels, plus idéologiques, plus diffus, mais tout aussi contraignants.

Trafic d’armes et disparition des frontières : l’évolution géopolitique mondiale depuis deux décennies

L’implosion en quelques jours de l’Union soviétique a vu la fin de tout un système à bout de souffle derrière le Rideau de Fer. En seulement quelques semaines, des militaires soviétiques – officiers généraux, officiers, sous-

officiers et hommes du rang – de l’ancienne et emblématique Armée Rouge, qu’ils fussent en poste en Russie, en Pologne ou en Bulgarie, se sont retrouvés sans aucune rémunération sur les territoires des Etats « frères ». Ils conservaient tout de même la charge d’arsenaux militaires sur ces territoires occupés depuis 1945.

L’administration soviétique qui les soldait depuis plusieurs décennies n’était plus. Et pour survivre, l’ensemble de ces militaires n’avaient, pour faire vivre leurs familles au jour le jour, que le choix de vendre leurs matériels, leurs décorations, leurs uniformes, leurs bottes…mais également leurs munitions et leurs armes. Par effet de contagion, les militaires dits

« nationaux », ont également compris tout l’intérêt de revendre du matériel et des armes par peur du lendemain et par le fait que les nouveaux Etats indépendants n’avaient pas encore remodelé leurs armées en pleine évolution à une époque charnière de changement de normes balistiques. A titre d’exemple, le calibre 7.62 mm soviétique – et par conséquent toutes les armes de type Kalashnikov fabriquées sur ce modèle - était devenu totalement obsolète à partir de la décision de ces anciens Etats du Pacte de Varsovie de passer sous protection OTAN, donc aux normes militaires de cette organisation, à savoir le calibre 5.56 mm.

La vente d’armes : un commerce sans mauvaise conscience

Au-delà de la fatalité ressentie à cette époque par ces militaires et leurs familles, ceux qui décidaient de vendre leurs armes à feu ne ressentaient aucun remord à disséminer ces outils de puissance car ils avaient l’impression d’avoir été abandonnés par leur Mère Patrie. Cette représentation était très forte parmi les hommes du rang, mais encore plus parmi les officiers qui avaient tenté de maintenir l’idéal soviétique parmi leurs troupes, parfois sans y croire eux-mêmes.

La disparition subite et brutale des frontières politiques et idéologiques de la Guerre froide a par conséquent été un premier déclencheur de la mise en place de nouvelles filières du trafic d’armes ou de l’amplification des filières existantes. En effet, pendant trois décennies, les services secrets bulgares, tchécoslovaques, polonais ou roumains avaient eu pour mission d’exporter à travers la planète des quantités astronomiques d’armes à feu et de munitions afin de faire mener par des groupes rebelles des combats dits

« de libération nationale ». De manière identique, le camp occidental et la Fédération yougoslave possédaient leurs filières propres d’acheminement discret, le premier à des fins politiques connues, la seconde pour favoriser son influence régionale, la suprématie serbe en Yougoslavie durant la décennie 1980 et la contrebande de cigarettes.

La capacité pour les trafiquants d’entrer sur le territoire ouest-européen et d’y faire proliférer leurs filières clandestines polycriminelles - dont celles des armes à feu - peut se cartographier.

A cette disparition des frontières soviétiques s’est superposée, deux

années après, l’effacement des frontières européennes occidentales au sein de l’espace Schengen. Ce traité signé en 1993 a concrétisé la disparition des frontières nationales au sein d’un espace géographique compris dans l’Union européenne et auquel les membres choisissaient ou non d’appartenir. La libre circulation des personnes et des marchandises devenait la règle à l’intérieur de cet ensemble territorial. Les contrôles systématiques aux limites des Etats devenaient impossibles puisque les postes de douanes étaient désactivés.

A cette évolution politique d’envergure s’ajoutait enfin un troisième élément majeur pour la future création de filières illicites d’approvisionnement en armes à feu : les conflits dans les Balkans. La guerre en Bosnie- Herzégovine de 1992 à 1995, puis en 1997 les émeutes à Tirana et enfin le conflit au Kosovo en 1999 ont provoqué une multiplication des filières locales du marché noir. Des quantités astronomiques d’armes de guerre et de munitions ont ainsi été disséminées au sein des populations bosniaques, serbes, albanaises, kosovares et croates, certes extérieures à l’espace Schengen mais positionnées à ses abords proches, et disposant de solides relais dans les diasporas implantées dans les pays d’Europe occidentale, ceux-là même qui appartenaient déjà à l’espace Schengen.

La superposition de ces trois paramètres majeurs – l’abandon des armes et munitions des arsenaux militaires est-européens après la chute de l’URSS, la multiplication des filières d’approvisionnement clandestin due aux conflits balkaniques et la disparition des frontières dans l’espace Schengen – a largement favorisé les livraisons possibles en armes et munitions. Pour pénétrer cet ensemble territorial désormais sans frontières, la corruption s’est avérée essentielle. La carte ci- après, représentant le niveau de corruption en Europe et aux abords de l’espace Schengen au début de la décennie 2010 sur la base des chiffres de l’ONG Transparency International illustre cette capacité pour les trafiquants d’entrer sur le territoire ouest- européen et d’y faire proliférer leurs filières clandestines polycriminelles, dont celles des armes à feu.

L’évolution géopolitique mondiale, désormais axée autour de la mondialisation des échanges et la circulation européenne des personnes et des marchandises n’est pas à l’origine directe du trafic d’armes. En revanche, la superposition des trois paramètres présentés précédemment ont facilité la mise en place de filières illicites jusque dans les cités d’Europe occidentale à partir de la fin de la décennie 1990, lorsque l’expansion des filières du trafic de drogues a provoqué un besoin en armes dans les cités européennes pour défendre les micro- territoires tenus par les économies clandestines.

La disparition, ou plus précisément l’absence de frontières fortes et militairement tenues, a de nos jours des conséquences identiques sur le territoire africain, notamment dans sa partie sahélienne.

Durant la décennie 1990, des éléments radicaux islamistes se sont développés sur le territoire algérien en s’organisant au sein du Groupe Islamique Armé et son volet politique, le Front Islamique du Salut. Le gouvernement algérien a combattu ces éléments, les obligeant à se réfugier dans le sud algérien, territoire sur lequel ces radicaux se sont constitués en Groupe Salafiste pour la Prédication et le Combat (GSPC). Tandis qu’en 2006, Alger décide de neutraliser le GSPC et d’extraire ses membres hors du territoire algérien, ces derniers se réfugient au Nord des territoires malien et nigérien pour adopter le label Al Qaïda et donner naissance à Al Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI). L’évolution géopolitique régionale – le Printemps Arabe en Tunisie et surtout en Libye, le renouveau des revendications touareg.

Le développement du

« gangsterrorisme » sub-saharien – a créé un besoin en grandes quantités d’armes à feu et de munitions pour les différents groupes rebelles en action.

L’absence de frontières fortes a alors également favorisé les transferts illicites d’armes par convois routiers entiers sur les pistes désertiques en raison de l’absence de contrôle sur ces axes. Seule l’acquisition de renseignements tactiques permettait la lutte efficace contre ces filières.

Que ce fût en Europe à partir de la décennie 1990 ou du territoire africain depuis les débuts de la décennie 2010, l’absence de frontières mêlée à une corruption active ou passive latente, a pour conséquence d’empêcher les contrôles systématiques sur les grands axes routiers alors que la voie routière est toujours celle privilégiée pour les transferts illicites d’armes de moyenne envergure. Pour les grands transferts d’armement par voie maritime ou aérienne, les conséquences de l’effacement des frontières au profit de la liberté de circulation des marchandises et des personnes sur les océans ou dans les airs a enfin eu la même conséquence, tant le commerce mondialisé a connu une croissance exponentielle depuis deux décennies.

A titre d’illustration, le commerce maritime mondial de marchandises transportées annuellement a doublé depuis 1990, passant de 4 milliards de tonnes à 8,4 milliards de tonnes en 2010 et 9,1 milliards de tonnes en 2014 selon le United Nations Conference on Trade and Development. Il a quintuplé depuis trente ans et selon Florent Detroy, consultant spécialiste des matières premières et des pays émergents, d’ici 2020 il augmentera encore pour atteindre probablement 15 milliards de tonnes par an.

Mais ces frontières effacées, ou existantes mais tellement poreuses, ont laissé la place à d’autres, plus fluctuantes, plus resserrées, et qui avaient rapidement pour vocation de protéger les territoires polycriminels.

Les transferts financiers globaux, au sein desquels l’argent sale sait se dissimuler, en a profité pour croître de manière exponentielle en profitant de cet effacement des frontières, et renforcer des micro-territoires minés par

les économies clandestines.

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ECONOMIE 7

Par Dieudonné Nsapu

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e rapport national du PNUD

(Programme des Nations unies pour le développement) sur le développement humain en 2014, publié le 26 février 2015 dernier, affirme que la République

démocratique du Congo présente un indice de développement humain situé à 0,414. Une cote légèrement en hausse par rapport à celle de l’année précédente, fixée à 0,338 points. A ce rythme, soutient

l’institution onusienne, la RDC pourrait devenir un pays émergent dans treize ans. Le

gouvernement jubile et voit dans ce rapport une occasion inespérée de claquer le museau à ses détracteurs, après les événements de janvier, et une raison de se maintenir au pouvoir.

Sauf que la longue marche vers la terre promise est jonchée d’embûches.

Le PNUD a indiqué que

si le rythme de progression du pays reste soutenu, il faudrait un minimum de treize ans à la RDC pour atteindre l’objectif de l’émergence qu’elle s’est fixée en 2030. Ce rapport – qui est bien accueilli par les autorités congolaises, notamment à cause de cette bonne nouvelle – a aussi de quoi à faire déchanter. Il faudrait plus de 30 ans pour y parvenir, si les données nationales actualisées ne sont toujours pas prises en compte par les instances internationales lors de l’élaboration de leurs rapports, nuance le

document du PNUD. La RDC ne fournit pas assez d’efforts d’actualiser ses données. Si elle le fait, ces données sont parfois transmises tardivement aux instances internationales, note le rapport. Pour le gouvernement et les experts congolais, c’est cette situation qui explique la différence entre les rapports national et mondial sur le développement humain. A titre d’illustration, le rapport mondial indique que l’espérance de vie en 2014 était de 50 ans, alors que les données actuelles au niveau national indiquent

une espérance de vie de 51 ans.

Le revenu par habitant tel que présenté dans le rapport mondial est situé à 444 dollars par habitant en 2014, tandis que les données récentes des experts nationaux fixent ce revenu à 732 dollars. Les Nations unies et le gouvernement congolais s’accordent pour dire que si ce rapport national est pris en compte, la RDC gagnera plus de 10 places dans le classement mondial et se situerait à la 174ème place du rapport mondial que le PNUD publie chaque année.

Des avis contraires…

Si le rapport du PNUD peut mettre du baume au cœur du Premier ministre Augustin Matata Ponyo, qui a officiellement lancé ce rapport, des analyses publiées dans d’autres rapports démontrent le contraire. Dans un document de la Banque mondiale, publié fin 2014, sur la situation économique et financière 2014, la RDC connaît, certes, une situation macroéconomique

performante et continue à afficher de forts taux de croissance du secteur minier.

Mais cette croissance dans le secteur des ressources naturelles ne traduit cependant pas une forte mobilisation des recettes dont le gouvernement congolais a besoin pour soutenir son développement à long terme. « La RDC ne peut pas devenir un pays émergent sans l’augmentation de la mobilisation des recettes dans le secteur minier », souligne cet autre rapport.

La RDC, qui se veut émergent dans 13 ans, ne dispose que des réserves internationales de huit mois alors que la moyenne pour les pays pauvres est de 15 mois. « C’est un grand obstacle dans la marche vers l’émergence », indique un analyste économique.

Les pays émergents sont des pays dont le PIB par habitant est inférieur à celui des pays développés, mais qui connaissent une c r o i s s a n c e économique rapide, et dont le niveau de vie ainsi que les structures économiques convergent vers ceux des pays développés.

A

ncien gouverneur de la ville-province de Kinshasa et ancien conseiller principal du Chef de l’Etat Joseph Kabila en matière d’infrastructures, le nouveau Directeur Général de la Société Commerciale de

Transports et des Ports, SCTP en sigle, n’est pas né de la dernière pluie.

Plusieurs grands défis attendent l’actuel Dg de la SCTP. Le Dg Kimbembe Mazunga est de l’école de défi, car, partout où il est passé, il a laissé des traces inoubliables, notamment à côté du Chef de l’Etat et à la tête de la ville de Kinshasa où il a passé peu de temps.

Parmi les grands défis à relever, citons entre autres la remise à niveau du transport ferroviaire urbain sur les lignes « Gare centrale-Masina, Matete- Kasangulu, Kinshasa- Kinsuka », sans oublier la ligne Kinshasa-Matadi ; la réhabilitation et/ou la construction des hôpitaux et centres de santé de la société ; la réhabilitation et/

SCTP (ex-Onatra)

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Par Joseph Lounda

ou la construction de logements pour les agents ; la relance de transport fluvial et les rapports avec la régie des voies fluviales ; l’inadéquation entre les recettes produites et les charges de la société ; la faible disponibilité ainsi que la dégradation des équipements et infrastructures portuaires, ferroviaires et fluviaux ; l’affectation de recettes entre Kinshasa et le port de Matadi ;la problématique du tirant d’eau sur le bief maritime, lequel réduit

sensiblement les nombres des navires qui chargent et déchargent au port de Matadi, la concurrence avec les pays voisins notamment le déchargement des cargaisons destinés en RDC au port de Pointe-Noire et de Luanda avec le passage des marchandises par le poste frontalier de Lufu sans transiter par le port de Matadi.

Le Dg devrait également faire face à l’épineux problème de la situation sociale du personnel, la gestion du personnel passif

et actif, les relations avec les partenaires sociaux pour préserver la paix sociale ; la dette sociale et enfin assurer une parfaite collaboration entre son comité de gestion et la délégation syndicale, assurer une bonne gestion de la Redevance logistique terrestre qui a été au centre de nombreuses controverses entre le comité de gestion sortant et les délégués syndicaux. Voilà les grands défis qui attendent le Dg Jean Kimbembe Mazunga qui est conscient et reconnaît que, ce n’est pas seulement les travailleurs de la SCTP qui attendent de bons résultats mais aussi le gouvernement et toute la population congolaise surtout le Chef de l’Etat Joseph Kabila qui l’a nommé à ce poste.

Après une cérémonie de remise et reprise riche en couleur, l’on a remarqué une expression de joie et de

soulagement de la part des agents qui ont accueilli leur nouveau patron avec de cris de joie, espérant que celui- ci remettra leur sourire longtemps disparu de leurs visages en payant régulièrement leurs primes et salaires.

Un holding comme la SCTP (ex-Onatra), n’est pas une entreprise facile à diriger car elle comprend plusieurs départements avec les agents repartis à Kinshasa et au niveau de provinces.

Le Dg Kimbembe Mazunga est donc bien conscient qu’il est attendu aux résultats satisfaisants et n’a pas droit à l’erreur comme ses prédécesseurs, car ses agents n’hésitent pas à descendre dans la rue quand ils trouvent que leurs intérêts sont menacés.

Pour rappel, Jean Kimbembe Mazunga a pris les commandes de cette prestigieuse entreprise de l’Etat, le jeudi 2 avril dernier.

Le DG Kimbembe Mazunga de la SCTP

ITB KOKOLO

Départ pour Kisangani ce jeudi 16 avril 2015 Première classe : 580$, Deuxième : 197$,

Troisième classe : 162$

Referenties

GERELATEERDE DOCUMENTEN

49 On pourrait aussi avancer, en tenant compte de l’hypothèse de Fumaroli selon laquelle le français serait ‘une langue qui excellait [au XVIII e siècle] notamment dans les

Je veux même plus: je veux des garanties pour cette liberté; car, il n'y a pas de liberté sans garanties, disent les journaux, et je ne suis pas libre, s'il ne m'est pas loisible

La MONUC s’est associée aux agences du système des Nations Unies, aux ONG et autres structures œuvrant en faveur du respect et de la promotion des droits des enfants

− de voortzetting van de naam (van de familie) − de zorg voor de oude dag van de ouders. indien drie correct

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