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Journée Internationale de la Paix: Le peuple congolais engagé en faveur de la paix

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Bulletin d’information de la Mission de l’Organisation des Nations Unies en République Démocratique du Congo

N°138 du 30 septembre 2006

Kinshasa: Les Nations Unies assurent le nouveau parlement de leur soutien Ross Mountain en Ituri pour s’enquérir de la situation humanitaire

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Journée Internationale de la Paix:

Le peuple congolais engagé en faveur de la paix

Entente parfaite entre la FPU et la PNC dans les patrouilles noctures

à Kinshasa

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SOMMAIRE

A la Une:

Journée Internationale de la Paix: Le peuple congolais engagé en faveur de la paix (P.3)

- Kinshasa: Vidéo conférence et inauguration du pavillon 10 de l’hôpital de Kintambo (P.3)

- Kisangani: Visite aux pêcheurs traditionnels et match de football amical (P.5)

- Mbuji Mayi: Forum sur les stratégies de règlement des confl its, Médias et paix entre communautés au Kasaï Oriental (P.6)

- Aru: Un tournoi de football au centre de la manifestation (P.8) - Kalemie: Le Tanganyka dessine la paix (P.9)

- Kindu: Musique, football et course à pieds au menu du jour (P.10) - Mbandaka: Les jeunes ont défi nitivement opté pour la paix (P.11)

- Gemena: La Journée Internationale de la Paix est fêtée pour la première fois (P.12)

- Mahagi: Un trophée de la paix réalisé par des élèves (P.14) - Bunia: Transcender la violence par la culture (P.15)

Actualité:

Kinshasa:

- Les Nations Unies assurent le nouveau parlement de leur soutien (P.17) - La MONUC appuie l’«Opération Ouragan» à Kinshasa/Tshangu (P.18)

- Entente parfaite entre la FPU et la PNC dans les patrouilles nocturnes (P.18)

Province Orientale:

- Ross Mountain en Ituri pour s’enquérir de la situation humanitaire (P.16) - Cacao: La MONUC et l’ACDC aident à réhabiliter les plantations dans le nord Kisangani (P.19)

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3 MONUC BULLETIN N° 138

Journée Internationale de la Paix : Le peuple congolais engagé en faveur de la paix

Le monde entier a célébré le 21 septembre dernier la Journée Internationale de la Paix. En RDC, des manifestions d’envergure ont été organisées à travers le pays pour marquer d’une empreinte spéciale cet événement cher à tous ceux qui aspirent à la paix et particulièrement aux Congolais qui luttent depuis plusieurs années pour l’instauration d’une paix durable chez eux. Comme à l’accoutumée, le Secrétaire général des Nations Unies, Kofi Annan, a adressé un message aux nations du monde entier pour marquer cette journée que les Nations Unies considèrent comme celle du cessez le-feu et de la non-violence à l’échelle mondiale. L’objectif étant toujours de faire en sorte que les hommes ne se contentent pas de « penser » à la paix mais « agissent » en faveur de la paix a indiqué Kofi Annan.

Cela est d’autant vrai, a souligné le numéro 1 des Nations Unies, que pour certains, la paix est une réalité quotidienne tandis que pour d’autres c’est un rêve irréalisable. Et c’est pour ces derniers a-t-il dit, que cette journée existe. Kofi Annan a ainsi demandé à chaque citoyen du monde de prendre le ferme engagement d’intensifier ses efforts pour influer sur le cours des choses, afin que la paix puisse s’installer durablement dans le monde.

Cette année, la journée a coïncidé avec la tenue de la 61ème Assemblée générale des Nations Unies à New York où, comme partout ailleurs, les jeunes étaient à l’honneur. En direct des quartiers généraux des différentes missions des Nations Unies, en

République Démocratique du Congo, au Liberia et au Kosovo, des jeunes étudiants, aux côtés des Représentants spéciaux du Secrétaire général de l’ONU dans ces pays respectifs, ont participé à une vidéo conférence organisée par le département de

l’Information publique des Nations Unies en direct de New York. Ceux-ci ont échangé des messages de paix avec les Messagers de la paix de l’ONU, généralement des artistes musiciens ou acteurs…

A Kinshasa, une douzaine d’étudiants congolais, en compagnie du Représentant Spécial du Secrétaire général de l’ONU pour la RDC, William Swing, ont pu faire passer leurs messages en faveur de la paix en RDC.

Outre les interventions des étudiants, les trois missions choisies ont présenté des fi lms vidéo à l’assemblée sur les efforts menés par les Nations Unies en faveur de la paix.

Les Congolais, à travers le fi lm présenté par la MONUC, ont loué les efforts entrepris par les Nations Unies pour le rétablissement d’une paix durable en RDC. Ils ont souhaité que cette paix, couronnée par la tenue des élections présidentielle et législatives en juillet dernier, puisse perdurer tant

Kinshasa :

Vidéo conférence et inauguration du pavillon 10 de l’hôpital de Kintambo réhabilité par le contingent ghanéen

Par Jean-René Bompolonga & Adèle Lukoki

William L. Swing et les étudiants au quartier général de la MONUC lors de la vidéo conférence en direct de New York

(Photo Carlo Ontal/MONUC)

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MONUC BULLETIN N° 138 444 MONUC BULLETIN N° 138 MONUC BULLETIN N° 1 MONUC BULLETIN N° 138

à l’intérieur de la RDC qu’à l’extérieur,

notamment avec ses voisins de l’Est.

Cette journée a également été marquée à Kinshasa par la cérémonie de remise des clefs du pavillon 10 de l’hôpital de Kintambo aux responsables de cette institution médicale. C’était en présence du chef de la MONUC, William Lacy Swing, du ministre de la Santé publique du gouvernement de transition, Emile Bongeli, du bourgmestre de la commune, Sambuza Mandundu et de plusieurs autres invités.

La réhabilitation de l’hôpital de Kintambo a été fi nancée par la MONUC dans le cadre de ses Projets à impact rapide (QIPS). Le contingent ghanéen

de la Brigade de l’Ouest en était le maître d’oeuvre.

Initialement estimé à 12.000 Usd, ce projet a fi nalement exigé 16.000 Usd.

Ces fonds ont permis de réfectionner les plafonds et une partie de la toiture, d’installer les câbles électriques et les sanitaires ainsi que 16 ventilateurs, et de repeindre les murs de la bâtisse. Ce pavillon a une capacité d’accueil de 60 lits.

Le certifi cat de remise des clés a été signé par le lieutenant- colonel Senyo Anyer, commandant du bataillon ghanéen, représentant la MONUC, et le médecin- directeur de l’hôpital de Kintambo, Dr Innocent Nguende pour la RDC.

Il est vrai que le projet reste modeste et c’est la raison pour laquelle le représentant spécial a, dans son message, rappelé à l’assistance que

« la MONUC n’était pas une agence de développement. Elle est là pour maintenir la sécurité et la paix en RDC et appuyer le processus électoral. » A travers ce geste, a-t-il souligné, la

MONUC veut montrer un autre visage de l’armée. En effet, les Casques bleus ghanéens n’ont pas seulement travaillé pour la réhabilitation de ce pavillon, mais ont également mis la main à la poche pour prendre en charge une partie du coût de l’opération.

Pour sa part, M. Swing n’a pas manqué de rappeler le partenariat fort remarquable existant entre la MONUC et la RD Congo, lequel permet de réussir de telles initiatives.

La réfection du pavillon 10 de l’hôpital de Kintambo entre bien dans la droite ligne de la politique du gouvernement qui consiste à réhabiliter les infrastructures sanitaires du pays, abandonnées depuis de nombreuses années à leur triste sort, a dit le ministre de la Santé publique. Il a ensuite demandé au chef de la MONUC de « peser de tout son poids pour que le secteur de la santé soit épargné des barbaries des politiciens. »

Le médecin-directeur de l’hôpital de Kintambo a, quant à lui, souligné que le geste posé par le bataillon ghanéen sera gravé dans les annales de son établissement, car il leur permettra de prendre davantage soin de leurs patients. Il a rappelé que son institution médicale est la deuxième du genre dans la ville de Kinshasa, de par sa capacité qui est de 500 lits. Elle emploie 657 personnes et assiste une p o p u l a t i o n de 3 millions d ’ h a b i t a n t s p r o v e n a n t d’environ 5 zones de santé.

Il a rassuré la

MONUC de

l’engagement du personnel pour la maintenance de ce pavillon réhabilité.

Une vue du bâtiment et des installations sanitaires réhabilités (Photo Ado Abdou/MONUC)

William Swing coupant le ruban symbolique lors de l’inauguration du pavillon 10 de l’hôpital de Kintambo (Photo Christophe Boulierac/MONUC)

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MONUC BULLETIN N° 138 555 MONUC BULLETIN N° 138 MONUC BULLETIN N° 1 MONUC BULLETIN N° 138

Différentes activités ont été organisées

au quartier général de la MONUC/

Kisangani, en présence des autorités politico-administratives de la province ainsi que du personnel des Nations Unies et d’autres invités. Le message du Secrétaire général des Nations Unies, Kofi Annan, a été lu par M Boubacar Touré, chef de la section des droits de l’Homme de la MONUC.

Visite aux pécheurs traditionnels, soirée musicale et match de football amical

Dans son adresse, le gouverneur de la Province Orientale, Lola Kisanga, a mis un accent particulier sur l’importance de la paix pour ses compatriotes congolais et congolaises. Il a réitéré ses remerciements à la MONUC et à la Communauté internationale pour le soutien qu’ils continuent à apporter à la RDC.

Parmi les invités fi gurait également Par Mohammad A.Wahab

L’équipe de la MONUC/Kisangani, a rendu visite, quelques jours plus tôt, à la chefferie des Enia. Un village de pécheurs traditionnels à environ 5 kms de la ville sur le fl euve Congo

(Photo William Elachi/MONUC)

Plusieurs activités ont eu lieu en présence des autorités politico-administratives de la province, du personnel des Nations

Unies et d’autres invités (Photo William Elachi/MONUC)

une délégation d’élèves du «Complexe scolaire de la paix». Ces enfants ont présenté des récitals et des poèmes sur la paix avant de clôturer la manifestation avec un hymne à la paix.

Toujours en rapport avec la journée de la paix, l’équipe de la MONUC/

Kisangani, a rendu visite, quelques jours plutôt, à la chefferie des Enia.

Un village de pécheurs traditionnels à environ 5 kms de la ville sur le fl euve Congo.

Le chef coutumier Enia, honoré par cette visite, a remercié la MONUC pour son implication dans la restauration de la paix. Tout en lui demandant de prolonger son mandat en RDC jusqu’à la stabilisation défi nitive du pays.

Pour sa part, la MONUC a réitéré sa résolution de maintenir la sécurité et aussi de contribuer à la réussite du processus électoral.

Par ailleurs, plusieurs autres événements organisés à Kisangani à l’occasion de cette journée ont connu une participation massive du public en général. Nombreux sont ceux qui ont apprécié la pièce de théâtre présentée par les handicapés et les enfants de la rue de Kisangani. Près de 200 enfants, ont reçu chacun du matériel didactique pour les remercier de leurs efforts.

La soirée musicale a quant à elle réuni cinq groupes majeurs qui ont attiré plus de 3.000 personnes, à qui ils ont transmis des messages de paix.

Pour clôturer en beauté toutes ces manifestations, un match de football a opposé l’équipe de la MONUC et celle de la 9ème région militaire des FARDC, qui comptait parmi ses joueurs son commandant, le général Padiri. Les FARDC ont battu la MONUC par un score de 2 buts à 0.

Kisangani:

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Les représentants des partis politiques,

de la société civile, des confessions religieuses, les étudiants ainsi que les autorités provinciales se sont retrouvés le 21 septembre dans la grande salle de réunion de la Société Minière de Bakuanga (MIBA) pour la tenue d’un

«Forum sur les Stratégies de Règlement des Confl its au Kasaï Oriental ». Plus de 600 personnes ont pris part à cette journée de réfl exion organisée par la section de l’Information publique de la MONUC /Kasaï Oriental.

« Au Kasaï Oriental nous sommes chez nous car vous nous avez adoptés »:

c’est par ces propos de reconnaissance que le chef de bureau de la MONUC a débuté son discours à l’ouverture de ce forum. Mamady Kouyaté a noté avec satisfaction la collaboration de tous les acteurs de cette province pour faciliter la tâche à la MONUC surtout quand il

Forum sur les stratégies de règlement des conflits, Médias et paix entre communautés au Kasaï Oriental

s’agit de rapprocher les points de vue des fi ls de cette province chaque fois qu’ils sont en confl it.

Le gouverneur par intérim, Patrick Baluba, a qualifi é de «mission de pompier» celle que joue la MONUC dans la province, tout en remerciant celle-ci pour son apport effi cace à l’amélioration des rapports parfois tendus entre les différents acteurs. Il a rappelé le rôle joué en juin 2005 par la MONUC pour rapprocher les positions de certains acteurs politiques et celles des autorités locales.

En fait, au Kasaï Oriental, la MONUC a été sur tous les fronts pour offrir ses bons offi ces. Ainsi, au-delà de la médiation permanente qu’elle mène sur le terrain politique, elle a aussi résolu des confl its sociaux. Cela a été le cas des travailleurs défl atés de la SENGAMINES qui ont pu recouvrer

leurs droits grâce au paiement de leurs arriérés de salaires.

L’action de la MONUC et des acteurs nationaux, internationaux et locaux a été soulignée dans la première communication axée sur

«les stratégies de maintien de la paix au Kasaï Oriental », présentée par Me Ngoyi Mukanku, ambassadeur universel de la paix. Au terme de son exposé, il a demandé aux différents acteurs locaux de créer les conditions favorables à l’enracinement de la culture de la paix. Selon lui, les partis politiques, les ONGs et la société civile doivent faire de l’éducation à la paix une de leurs principales activités dans la province, sans oublier de rappeler le renforcement du travail de synergie entamé déjà par la MONUC avec les acteurs locaux.

La période électorale étant aussi celle Par Saidou Abdou

Un groupe musical de Mbuji Mayi en pleine action lors de la célébration de la JIP (Photo Saidou Abdou/MONUC)

Mbuji-Mayi :

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7 MONUC BULLETIN N° 138 MONUC BULLETIN N° 138 MONUC BULLETIN N° 1 MONUC BULLETIN N° 138

des contestations, ce forum a été

également une occasion propice pour sensibiliser les uns et les autres sur

«Les mécanismes de fonctionnement du contentieux électoral ». A travers cette communication, le bureau de représentation provinciale de la CEI a éclairé les participants sur les différents mécanismes de recours et les voies à suivre en cas de contestation.

M. Lazare Tshipinda, secrétaire technique de la CEI, a expliqué clairement les rôles de la CEI, de la MONUC et de la Cour suprême de justice. Cela parce que, dit-il, les missions de ces trois institutions sont parfois confondues par beaucoup de personnes.

Les femmes se sont faites entendre lors de ce forum grâce à leur intervention liée à « la contribution de la femme kasaïenne à la préservation de la paix », présentée par Brigitte Mbombo de l’Union pour la promotion de la Femme Congolaise (UPROFEC) qui a fait ressortir l’importance du rôle de la femme dans la paix sociale au Kasaï Oriental, même si on semble minimiser ce rôle.

Faisant une lecture historique du rôle de la femme dans le règlement des confl its communautaires et intercommunautaires, la conférencière a démontré que la femme a joué et continue de jouer un rôle très important à ce sujet.

« Médias et paix entre communautés au Kasaï Oriental » est le thème qui a clôturé le forum. Dans sa réfl exion, le coordonnateur provincial de la Haute Autorité des Médias, Faustin Mutombo, a démontré par des faits avérés, que les médias sont des instruments de mobilisation sociale et facteurs de canalisation et de conscientisation de l’opinion, mais aussi des sources potentielles et dangereuses de confl its.

Pour le cas du Kasaï Oriental, l’on a constaté des dérapages dans le district du Sankuru où des radios locales ont incité à la haine. « Il faut maintenant renverser cette tendance en démontrant

qu’au lieu de prêter le fl anc à ceux qui prônent la violence et la haine, les médias ont un potentiel important de sensibilisation et d’éducation pour la paix sociale », a-t-il dit, invitant les femmes et les hommes des médias à plus de responsabilité. Tous ces exposés ont été suivis de débats au cours desquels

les participants ont posé des questions sur les confl its, leurs origines et les approches quant à leur résolution. Ils ont remercié la MONUC pour cette initiative qui a permis aux différentes couches de se retrouver pour échanger des idées.

Une pièce de théâtre axée sur la paix présentée par des comédiens kasaïens au cours de la manifestation (Photo Saidou Abdou/MONUC)

Des représentants de diverses structures ont pris part à la réunion dans la grande salle de la Société MIBA

(Photo Saidou Abdou/MONUC)

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Les habitants d’Aru ont participé

massivement le 21 septembre dernier aux festivités marquant la Journée Internationale de la Paix. Dans ce chef lieu de territoire, situé au nord du district de l’Ituri, aux confi ns de l’Ouganda et du Soudan, élèves, moto-taximen, militaires et autorités, ont apporté chacun leur contribution pour donner un éclat particulier à la manifestation.

En effet, ce jeudi 21 septembre, à 13 heures, au moment où le stade de la cité d’Aru grouillait de monde, un camion blanc frappé du monogramme des Nations Unies venait d’y faire son entrée. Un groupe d’une vingtaine de personnes en descend. Il s’agit de l’équipe de football de la compagnie de Casques bleus népalais basés dans cette localité. A peine les footballeurs sont-ils arrivés qu’ils ont commencé à s’échauffer. Mais bien avant les Népalais, une équipe des Forces Armées de la République Démocratique du Congo avait déjà marqué son territoire dans le stade.

Sous le regard du major Esongola, commandant du 13ème bataillon, les joueurs de la première brigade intégrée des FARDC, en maillots vert et or, s’activent pour la rencontre qui devrait mettre aux prises quatre équipes dans le cadre de ce tournoi de la paix. Il s’agit des équipes népalaise, FARDC, de la MONUC et des moto-taximen de la ville. Après un tirage au sort, deux pools se sont créés. Le premier constitué de l’équipe du personnel de la MONUC et celle des militaires de la FARDC, et le second des Népalais et des moto-taximen.

Au terme de ces deux rencontres, c’est la MONUC et l’équipe des moto- taximen qui ont pris le dessus en battant

respectivement leurs vis à vis par un score de 3 buts à 0 et 2 à 0 ; ce qui les propulse automatiquement en fi nale.

C’est donc avec un brin de déception et une forte dose d’esprit sportif que le major Esongola va tenter de justifi er la défaite des éléments des FARDC

« Les meilleurs joueurs sont au front, à Kandoï (là où les FARDC ont combattu un groupe de présumés éléments du LRA une semaine auparavant) » devait-il dire. Pour les moto-taximen, la victoire a été célébrée par une séance d’acrobatie de motos.

Un tournoi de football au centre de la manifestation

Par Henri Burgard

Des jeunes musiciens ont exhibé des pas de danse au rythme de la paix (Photo Henri Burgard/MONUC)

Les élèves de l’institut Emile Aiti ont déclamé des poèmes dénoncant viols et violences (Photo Henri Burgard/MONUC)

Aussi, la fi nale sera t-elle âprement disputée par les deux équipes et à l’issue du temps réglementaire, (30 minutes) aucune d’entre elles n’ayant pu prendre le dessus, il a fallu passer à une séance de tirs au but pour que les deux équipes soient départagées. Les moto-taximen sortiront vainqueurs du tournoi. Une victoire qui sera d’ailleurs bruyamment saluée par les spectateurs qui ont envahi le stade.

Ces différents matchs ont été animés par l’Association des Beaux Garçons pour la Musique, un groupe-ONG

Aru :

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La Journée Internationale de la Paix a donné lieu à une semaine de festivités au Tanganyika. On obtenait ainsi une défi nition de la Paix, version enfantine ! Par des dessins et même des écrits plus simples. Ainsi : « Nous voulons la paix » devient « nuvulonlapé » ! En claquant des mains, cela se traduit en swahili par

« Amani Fura ».

Ils étaient une trentaine d’enfants de la cité de Kalémie, venus partager leurs activités le dimanche précédant le 21 septembre. Sans aucune crainte ou appréhension, ils se sont saisis des crayons de couleur et des pinceaux, la palette de peinture à l’eau pour dessiner.

Des volontaires les encadraient, notamment le responsable de la RTNC, initiateur de la journée, ceux des sections de la Protection de l’Enfant et de l’Information Publique de la MONUC.

Le thème de la paix était au cœur des

Le Tanganyika dessine la paix

échanges et des chansons composées pour l’occasion, des jeux de rôle auxquels se prêtaient les enfants.

A la fi n, les trois peintres qui les accompagnaient ont puisé dans cette palette de couleurs pour réaliser trois grandes toiles. On y voit une colombe qui éclaire la carte de la RDC avec ses pattes, une arme barrée d’une croix rouge signifi ant le danger et, pour la dernière toile, un Maï Maï qui serre la main d’un soldat des FARDC.

Un peu plus loin dans la ville, le son de la paix commence à se faire entendre à travers les concerts organisés à cette occasion. Des notes qui allaient durer cinq jours. Au total, près de 3.000 spectateurs, petits et grands, ont assisté à ces concerts de rap. Des chansons composées pour la circonstance par les groupes King Boys, Mille Feux, Wonderful et Africa Scan Show ont été présentées. Les Par Marie-Eve Saint Georges

jeunes femmes n’étaient pas en reste.

Deux d’entre elles accompagnaient les rappeurs à chacun de ces concerts où elles déclamaient des poèmes, par cœur, sans papier, avec une aisance impressionnante.

Dans cette même journée une rencontre a mis en présence au quartier général du contingent béninois, artistes-musiciens, des femmes poètes et des enfants qui ont pu participer à un atelier de peinture.

Dans les six territoires du Nord Katanga, les ballons ont pris le relais des cérémonies œcuméniques. Les parties de football ressemblaient presque à un jeu d’enfants, selon les dires des Observateurs Militaires des différents sites, tous associés pour l’occasion. Un jeu auquel se prêtaient les Maï Maï de Kongolo, Nyunzu et Pweto… face à des équipes des FARDC !

Des danseurs de Rap King Boys (Photo Marie Eve Saint Georges MONUC) Un groupe d’enfants de Kalemie présentent des

dessins qu’ils ont réalisés (Photo Marie Eve Saint Georges/MONUC) dont le public a grandement apprécié

la prestation. Mais parallèlement au football, d’autres activités ont aussi été menées. Cela a été le cas des spectacles de danses et d’acrobaties présentés par les fi lles de l’Ecole Primaire Bakita. Les élèves de l’Institut Emile Aiti ont de

leur côté déclamé des poèmes qu’ils ont composé pour l’occasion. Du haut de leurs sept ans, ils ont dénoncé viols et violences, « les fl éaux de l’Ituri ». D’autres écoles d’Aru ont présenté des équipes pour participer aux olympiades organisées par la

MONUC. A l’issue de ces jeux, des présents et de la documentation ont été remis aux lauréats par le chef de cité -venu représenter l’administrateur du territoire- et le chef du sous bureau par intérim de la MONUC d’Aru.

Kalemie :

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Katako, chef-lieu de la chefferie des

Bangengele située à une dizaine de kilomètres au nord de Kindu était devenue la capitale de la province du Maniema pour quelques heures ce jeudi 21 septembre 2006. Le gouverneur et ses collaborateurs, les responsables de l’armée, de la police, ceux de la MONUC et des agences des Nations Unies étaient présents à Katako, notamment au Stade de l’école primaire Niya Penda aux côtés de la population de cette localité pour célébrer la Journée Internationale de la Paix.

Deux activités étaient au programme:

la fi nale du tournoi de football pour la paix organisé par l’Association de football de Katako pour les six équipes de la chefferie et un concert de Hip Hop animé par les groupes Arc en Ciel et Hip Hop stars. Si la fi nale de football a été remportée par l’équipe de Katoko, le stade n’a pas du tout désempli. Les groupes Arc-en-Ciel et Hip Hop stars ont tenu en haleine et ce pendant trois heures un public enchanté, chantant et dansant au rythme de la musique congolaise.

Les exhortations comme “Allons tous aux élections dans la paix”, “Main dans la main, réussissons les élections”,

“Les élections, ce n’est pas la guerre”,

Musique, football et course à pieds au menu du jour

“Acceptons les résultats des urnes”

chantées en français, swahili et lingala, ont animé un concert hautement apprécié et qui restera à jamais gravé dans la mémoire des populations de Katako.

Avant le début du concert, le chef de la chefferie de Katako a prononcé son mot de bienvenue, tandis que le chef du bureau de la MONUC relayait le message de paix de Kofi Annan, Secrétaire général des Nations Unies.

Pour sa part, le gouverneur de la Pat Bilamekaso Tchagbele

Quelques 400 élèves venus de 22 écoles ont participé à une course à pieds (Photo Bilamekaso Tchagbele/MONUC)

Les groupes Arc-en-ciel et Hip Hop stars ont tenu en haleine pendant trois heures un public enchanté

(Photo Bilamekaso Tchagbele/MONUC)

Des présents ont été distribués aux enfants à la fi n de l’épreuve (Photo Henri Burgard/MONUC)

province qui a ouvert la manifestation a remercié et félicité la MONUC pour le choix signifi catif de Katako qui a connu comme d’autres localités les affres de la guerre. Il a ainsi appelé les populations à adopter un comportement de paix et à s’accepter mutuellement quelles que soient leurs appartenances politiques.

Le 22 septembre dans la commune d’Alunguli, sur la rive droite du fl euve Congo, quelques 400 élèves venus de 22 écoles ont participé à une course à

Kindu :

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Mbandaka, chef-lieu de la province

de l’Equateur, a vibré au rythme de la fête, le 21 septembre 2006. Une journée particulière pour la population, notamment la jeunesse, qui exprime ainsi son désir ardent de consolider la paix dans la perspective d’un second tour des élections présidentielles apaisé. La célébration de la Journée Internationale de la Paix marquée par un concert géant et par la fi nale des jeux de la paix, au terrain de la Bralima, est intervenue au moment où le débat politique se focalise sur la réussite du second tour des élections présidentielles.

Les jeunes de Mbandaka, membres de l’ONG « Univers Jeunes », ont donné l’exemple en optant pour un brassage par le sport et la musique. A travers ces manifestations, ils ont fait passer leurs messages axés comme il fallait s’y attendre sur la paix, la tolérance. Leur leitmotiv : « évitons d’être manipulés

», « prenons conscience des enjeux du développement qui passent par la paix

», « la jeunesse dans son ensemble est pour les élections sans violence », « Il faut accepter le verdict des urnes ».

En prélude à cette journée, qui a débuté dès le 3 septembre, 12 matchs de football, 12 de basket-ball et un marathon ont été organisés dans les différents quartiers de Mbandaka.

« La RDC doit relever plusieurs défi s de développement post-électoraux.

Pour atteindre cet objectif, la jeunesse doit s’impliquer dans la réussite du second tour des élections qui constituent pour nous la clé du développement. C’est pourquoi, nous avons demandé aux jeunes de ne pas se laisser manipuler par les politiciens adeptes de la violence. Notre seul souci est que les gens acceptent le verdict des urnes. C’est le fair- play». Cette déclaration est du coordonnateur de

Les jeunes ont définitivement opté pour la paix

l’ONG Univers Jeunes, Malco Matadi, qui a été félicité par un tonnerre d’applaudissements des spectateurs venus assister au concert et à la fi nale de football de la paix qui a consacré la victoire de l’équipe Bongondjo contre Mambenza par 4 buts à 2 après la séance de tirs au but.

Le No 1 de la MONUC/Equateur a saisi cette occasion pour rappeler la charte des Nations Unies qui, dans son préambule indique qu’un des objectifs des Nations Unies est de permettre aux Etats d’unir leurs forces pour le maintien de la paix et de la sécurité internationale. Delacroix Bakoniarivo, tout en insistant sur la nécessité de la réussite des élections par le soutien de la jeunesse, a demandé à la population d’observer une minute de silence conformément au message du Secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan, pour toutes les personnes ayant trouvé la mort alors qu’elles étaient au service de la paix.

Dans son adresse, le vice-gouverneur de la province de l’Equateur chargé des Finances et du Développement, Ernest Bokula, s’est réjoui de l’organisation des manifestations par la MONUC en partenariat avec les jeunes de Mbandaka qui, selon lui, sont d’un apport considérable pour la consolidation de la paix. Il s’est en revanche insurgé contre les manipulations politiciennes qui débouchent généralement sur la violence. «Dans le contexte actuel de notre pays, l’invitation à la paix est l’apanage de tout le monde afi n de bien terminer le processus électoral qui est la fi n théorique de la transition que nous avons connue. Je vous invite à cultiver la paix, à bannir la haine, la rancune et l’esprit séparatiste qui ne sont guère des moteurs du développement. En agissant en faveur de la paix, privons- nous de toutes manipulations politiques qui engendreraient l’insécurité et troubleraient l’ordre public », a déclaré le vice-gouverneur.

Par Samy Passalet

La célébration de la Journée Internationale de la paix à Mbandaka a été marquée par un concert géant

(Photo Michel Bayanga/MONUC)

Mbandaka :

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Cette Journée

Internationale de la Paix a aussi été marquée par la remise des présents aux jeunes de Mbandaka.

276 vareuses de football et de basket-ball, 15 survêtements pour l’équipe fi naliste, 100 paquets de cahiers, 12 paquets de bics, des ballons de basket-ball et de football et des tee- shirts portant la mention

« jeux de la paix » ont été offerts aux participants.

Plusieurs spectateurs ont assisté à la fi nale de football de la paix qui a opposé l’équipe Bongondjo à celle de Mambenza

(Photo Michel Bayanga/MONUC)

Gemena:

La Journée Internationale de la Paix est fêtée pour la première fois

Par Gabriela Steinemann

Les habitants de Gemena ont célébré pour la première fois la JIP (Photo Gabriela Steinemann/MONUC)

Au Nord de l’Equateur, les activités organisées pour célébrer la Journée Internationale de la Paix 2006 ont été nombreuses. La sensibilisation dans les écoles qui s’est faite à travers différents jeux-concours, a été au cœur du programme réalisé par la MONUC dans cette localité.

C’est le 13 septembre que le duo de l’Information publique de la MONUC/

Gemena – Ascain Zigbia-Tayoro, journaliste à Radio Okapi et Gabriela Steinemann, chargée de l’Information publique – a débuté sa tournée de sensibilisation qui visait 13 écoles ( 4 du primaire et 9 du secondaire). Au menu de cette campagne : le mandat et le rôle de la Mission des Nations Unies en République Démocratique du Congo.

Cette présentation se modulait en fonction de l’âge et des connaissances

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préalables des élèves en face desquels

ces deux messagers se retrouvaient ; le cœur du message restant le même : la mission de la MONUC étant d’appuyer le processus de paix en RDC, à travers son engagement dans divers domaines dont les élections en cours.

Les élèves ont donc bien saisi cette équation selon laquelle le développement n’est pas possible sans

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la paix. Pour étayer ces propos, des

exemples ont été donnés, notamment ceux les plus près, telles que les actions entreprises depuis l’arrivée des premiers observateurs militaires à Gemena. Cela a considérablement aidé les élèves à apprécier les efforts de paix de la MONUC.

L’importance de la sensibilisation à Gemena, qui n’abrite un bureau de la MONUC que depuis juin 2006, s’est

révélée à travers le témoignage de cette jeune fi lle : « Nous sommes très contents que notre école ait été visitée par la MONUC. Nous ne savions pas exactement le genre de travail que faisait cette mission dans notre région.

Mais maintenant nous comprenons que les différentes sections implantées ici à Gemena sont très actives, notamment en ce qui concerne l’appui logistique et en expertise pour les élections. » « A ne pas oublier », a ajouté son camarade,

«la Radio Okapi, diffuse enfi n ici chez nous, cela faisait longtemps que nous attendions son arrivée, et nous la suivons aujourd’hui avec grand intérêt. L’accès gratuit aux médias que nous donne la Radio Okapi, les dédicaces que nous pouvons y passer, l’information objective et équilibrée qu’elle nous apporte de partout dans notre pays rehausse notre qualité de vie et nous facilite les études ». Réaction un peu étonnante, vu le manque de pluralité des médias à Gemena.

Il faut préciser que pour cette sensibilisation, une approche pédagogique a été adoptée à travers les jeux-concours, facilitant ainsi aux élèves la compréhension des

Les élèves de Gemena en savent désormais beaucoup plus sur le mandat et le rôle de la Mission des Nations Unies en République

Démocratique du Congo (Photo Gabriela Steinemann/MONUC)

La Journée a été clôturée par une projection de fi lms sur la MONUC dans un quartier populaire (Photo Gabriela Steinemann/MONUC)

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La Journée Internationale de la Paix

a été célébrée au stade Mamba.

La cérémonie, organisée par la Division de l’Information publique de la MONUC en collaboration avec l’ONG LIPADHO, a été ouverte par des danses traditionnelles congolaises accompagnées par l’orchestre « Mer ber wayiku tuwa » de Adingi et celui de Ridha & Palara de Mokambo.

Après la lecture du message du Secrétaire général des Nations Unies et l’observation d’une minute de silence au nom de la paix, les autorités locales ont pris la parole pour les allocutions de circonstance :

« Nous croyons fermement qu’avec un objectif noble comme l’organisation des élections et l’installation d’une paix stable et durable, la MONUC aidera le peuple congolais à sortir du

bourbier », a indiqué dans son discours l ’ a d m i n i s t r a t e u r du territoire de Mahagi, remerciant la MONUC pour les progrès importants réalisés en faveur de la paix dans le territoire de l’Ituri.

Dans l’après-midi un match amical de football a opposé l’équipe de Mahagi (Mwinda) à celle de Ndrele (Mabanga).

Le match s’est soldé par un score d’un but à zéro, marqué à la dernière minute par l’équipe invitée venue de Ndrele.

La manifestation s’est clôturée par

Un Trophée de la paix réalisé par des élèves

Par Piergiorgio Paglialonga messages. Pendant que les élèves du primaire ont eu la diffi cile tâche de réaliser des dessins sur la paix, les jeunes du secondaire ont répondu à un questionnaire sur la MONUC et les Nations Unies que le Bureau de l’Information publique à Gemena avait préparé à cet effet, dans le but d’éveiller leur conscience et d’apporter un atout essentiel à leur culture générale. Après cela, chaque école a envoyé deux de ses meilleurs élèves aux «génies en herbes » organisés quelques jours plus tard. Cet évènement a été suivi par un grand nombre de leurs camarades ainsi que les enseignants venus nombreux les encourager.

Le jour « J », c’est à dire le 21 septembre, la journée a démarré par un défi lé des écoliers à travers Gemena.

C’est avec grande fi erté que les élèves, des plus petits aux plus grands, ont représenté leurs institutions à ce défi lé.

Sur les lieux de la cérémonie, près de 2000 personnes, élèves et enseignants, les autorités de la place, le personnel des agences onusiennes et celui de la MONUC/Gemena, étaient présents.

Tous, ont suivi attentivement le message de paix du Secrétaire général des Nations Unies, Kofi Annan.

Celui-ci sera suivi d’une projection de fi lms sur la MONUC dont le but est d’inspirer à l’assistance un comportement plus étroitement tourné vers la paix ; de nombreux sketches et poèmes sur le thème de la journée ont également été présentés, notamment par quelques élèves et un groupe de jeunes orphelins. Les gagnants des différents concours ont reçu des mains des représentants de la MONUC des cadeaux constitués de matériel scolaire et autres. Des matelas ont été remis aux jeunes orphelins.

La première Journée Internationale

de la Paix célébrée à Gemena a été une réussite, car elle a rapproché la MONUC de ses habitants et a suscité une réfl exion approfondie sur la notion de paix et sur ce qui reste à développer ou même à changer pour y arriver. La journée a été clôturée par une projection de fi lms dans un quartier populaire, sur des thèmes qui intéressent un grand nombre de Congolais et Congolaises, à savoir les mines antipersonnelles, le VIH/SIDA ou bien les violences sexuelles contre les femmes.

Cette manifestation audiovisuelle, tenue à la tombée de la nuit, a attiré de nombreuses personnes, démontrant ainsi la forte puissance des images, lesquelles surtout dans un endroit comme Gemena où les postes de télévision ne sont pas encore dans les foyers, parlent plus que les mots les plus éloquents.

Mahagi :

Un match amical de football a opposé l’équipe de Mahagi à celle de Ndrele (Photo Piergiorgio Paglialonga/MONUC)

la remise de présents à tous les participants et l’attribution d’un aimable trophée fait à la main par les enfants des écoles primaires de Mahagi.

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Transcender la violence par la culture

Les rideaux sont tombés sur la 25ème édition de la Journée Internationale de la Paix.

A Bunia, l’évènement célébré avec faste, a été clôturé le 23 septembre dernier par une soirée culturelle, précédée d’un tournoi de football

Des pièces de théâtre et de la comédie prônant la paix et la non-violence en Ituri ont été au menu de la manifestation... (Photo Codjo Houegniglo/MONUC)

Par Codjo Houegniglo

Bunia:

...sans oublier la musique et le football (Photos Codjo Houegniglo/MONUC)

remporté par l’équipe civile de la MONUC. Le 21 septembre, jour de la célébration, il y avait foule à la tribune sur l’avenue de la Libération à Bunia, où le message de paix du Secrétaire Général des Nations Unies a été lu au public, après que l’historique de la

journée ait été présenté par le chef de la section Information Publique de la MONUC. Musique, poèmes, théâtre, et comédies prônant la paix et la non- violence en Ituri ont été au menu de la manifestation.

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Arrivé à Bunia dans la matinée,

en provenance de Goma, M. Ross Mountain a directement mis le cap sur Gety, localitée située à une soixantaine de km du chef-lieu de l’Ituri. Gety abrite aujourd’hui l’un des camps de déplacés le plus vaste et le plus peuplé de la RDC : environ 55.000 réfugiés.

Ross Mountain a commencé sa visite à Géty par le centre de santé, pillé et détruit pendant la guerre et aujourd’hui partiellement rénové par les ONG Medair et Médecins Sans Frontières qui s’occupent actuellement de la prise en charge médicale gratuite des déplacés.

Pendant le briefi ng, le personnel médical a fait savoir au coordonateur humanitaire que «Ce centre ne dispose que de 45 lits et du matériel médical encore en deçà des besoins immédiats.

Entre août et septembre, il y a eu 69 accouchements dont 9 césariennes et 106 cas de choléra dont 4 décès. Le centre a aussi enregistré 54 cas de viols de femmes, tous âges confondus entre juin et septembre, imputés aux éléments des FARDC et aux miliciens». Pendant la visite du camp, Ross Mountain a eu un entretien avec le chef de collectivité

Ross Mountain en Ituri pour s’enquérir de la situation humanitaire

Le Représentant Spécial Adjoint du Secrétaire Général des Nations Unies en RDC, Coordonnateur des affaires humanitaires a passé la journée du mercredi 20 Septembre 2006 en Ituri. Cette visite l’a conduit successivement à Gety et à Aveba où il est allé s’informer du vécu quotidien des milliers de déplacés, puis à Bunia où il a rencontré le personnel civil et militaire de la MONUC.

de Gety et a constaté les efforts consentis par les ONG internationales dans l’assistance aux déplacés.

En dehors des vivres et autres que distribuent ces ONG, plus de 500 enfants dans ce camp viennent de débuter leur année scolaire. Trois salles de classes construites par l’UNICEF et SOLIDARITES ont été mises à leur disposition. Mais ici, beaucoup reste encore à faire, notamment en matière de fournitures scolaires et d’uniformes, d’outils didactiques et de matériel de bureau pour les enseignants, lesquels font toujours défaut. Ross Mountain a déploré la situation sécuritaire encore critique dans cette localité, caractérisée surtout par les violences sexuelles contre sur les femmes.

En fi n de matinée, M. Mountain s’est rendu à Aveba, une localité voisine qui abrite aussi des déplacés, mais en partie sécurisée depuis juillet par le contingent bangladais qui poursuit ses patrouilles de jour comme de nuit, en appui aux FARDC. Une présentation sur le dispositif sécuritaire en vigueur actuellement dans la zone a été faite au Par Codjo Houegniglo

Ross Mountain lors de sa visite sur le terrain (G) et lors d’une séance de travail avec le personnel de la MONUC (Photos Codjo Houegniglo/MONUC)

Représentant spécial adjoint de Kofi Annan.

De retour à Bunia dans la soirée, M.

Ross Mountain a eu des échanges avec les responsables des ONG, avant de rencontrer dans la soirée le personnel civil et militaire de la MONUC. A ceux-ci, il a adressé les félicitations des Nations Unies pour le travail effectué pendant les élections du 30 juillet dernier. Il a annoncé qu’une stratégie post-électorale destinée à la MONUC et aux agences spécialisées de l’ONU sera mise sur pieds pour un soutien au gouvernement qui sera mis en place après le 2ème tour.

«Ce pays a encore besoin d’aides énormes pour la promotion de l’Etat de droit, la consolidation de la sécurité, la gestion saine des ressources, la lutte contre les violences sexuelles et l‘impunité», a déclaré M. Mountain qui n’a pas manqué d’annoncer que la MONUC a encore au moins 3 ans de mission devant elle, pour aider ce pays à retrouver sa stabilitié et amorcer le développement qui lui est nécessaire.

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Dans un communiqué de presse

publié aussitôt après l’installation de l’Assemblée nationale nouvellement élue, la MONUC a félicité le peuple congolais en général, et les membres élus de l’Assemblée nationale en particulier, pour cette oeuvre remarquable. A l’occasion de cette profonde mutation note le communiqué, la MONUC voudrait relever le rôle essentiel de l’Assemblée nationale qui consiste, entre autres, à assurer le contrepoids des institutions du pays et à contrôler les affaires de la nation. Les parlementaires nouvellement installés, qui doivent leurs sièges à l’électorat, ont aussi un rôle clé à jouer dans l’orientation de leur pays vers la stabilisation et la relance économique, par la mise en oeuvre des réformes politiques, économiques, sociales et sécuritaires ajoute le communiqué. C’est pourquoi

Les Nations Unies assurent le nouveau parlement de leur soutien

Le rêve des Congolais est en train de se réaliser. Avec l’installation de la nouvelle Assemblée nationale le 22 septembre dernier dans la capitale Kinshasa, un pas de plus vient d’être fait vers la mise en place progressive des institutions démocratiquement élues, posant ainsi un nouveau jalon dans la transition historique vers la paix et la démocratie en RDC.

Par Myriam abedi

la MONUC en appelle aux membres de l’Assemblée nationale, à adopter le plus rapidement possible les lois essentielles pour la stabilité, la relance économique et le développement durable de la RDC.

Les Nations Unies, poursuit le communiqué, voudraient assurer l’Assemblée nationale de son engagement à fournir tout appui nécessaire au peuple congolais pour le déroulement des élections présidentielle et provinciales du 29 octobre et pour la période post-électorale.

L’Assemblée nationale est composée de 500 députés élus. Sa première session extraordinaire a été marquée par l’élection d’un nouveau bureau provisoire. Ce bureau sera présidé par le député le plus âgé, secondé par deux de ses collègues les moins âgés. Aussitôt

après l’élaboration du Règlement Intérieur, un bureau défi nitif sera mis en place. Conformément à l’article 111 de la constitution, le bureau sera composé d’un président et d’un vice-président, d’un deuxième vice- président, d’un rapporteur, d’un rapporteur adjoint, d’un questeur et de son adjoint.

En dehors de l’élection du bureau, il y a bien entendu la constitution des tendances au sein de l’Assemblée nationale pour disposer de la majorité parlementaire. Ces blocs permettront, d’une part, de proposer les noms des candidats au poste de Premier ministre et de l’autre, de désigner le chef de l’opposition qui bénéfi ciera d’un statut spécial conformément aux dispositions légales.

Les membres élus de la nouvelle Assemblée nationale de la RDC (Photo Serge Bango Bango/MONUC)

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Son objectif, a dit le leader du groupe Eldorado, Trésor Kasia, est d’amener les jeunes de ce district, réputés pour être à la base de la plupart des soulèvements dans la capitale, à résister aux manipulations politiciennes incitant à la violence et à adopter des comportements responsables.

Devant durer deux mois et atteindre environ 6.000 leaders de jeunes, et partant plusieurs milliers des jeunes de ce district, l’opération va se dérouler d’abord par des ateliers de concertation des jeunes leaders et ensuite par la constitution de 15 clubs amis des élections à travers le district.

A cet effet, la MONUC, le groupe Eldorado, l’autorité municipale de la commune de Masina et plusieurs leaders

La MONUC appuie l’« Opération Ouragan » à Kinshasa/Tshangu

Initiée par le groupe Eldorado et soutenue par la MONUC, l’« Opération Ouragan » est en marche depuis le samedi 16 septembre 2006. C’est une campagne de sensibilisation des jeunes du district de la Tshangu, particulièrement ceux des communes de Masina, N’djili et Kimbanseke sur le processus électoral en cours.

des jeunes de cette sous- région se sont donnés rendez- vous à la salle paroissiale catholique du Cœur Immaculé le samedi 16 septembre.

Du côté de la MONUC, Eliana Nabaa, directeur adjoint de l’Information publique, Crispin Nlanda de l’Information publique, deux Casques bleus, le major Victorien Sinha et le capitaine Bernardo Gonzalez Lazaro de la Brigade de l’Ouest ont fait le déplacement de la commune de Masina.

A tour de rôle, ils ont expliqué à l’assistance le pourquoi de la présence de la MONUC au pays, son but, l’origine de son budget, le travail des Par Jean-René Bompolonga

Casques bleus, et ont répondu à quelques questions de l’assistance.

Intervenant lors de cette rencontre, le bourgmestre de la commune de Masina, Toussaint Kaputu, a demandé à la jeunesse de refuser son instrumentalisation par les politiciens et de s’inscrire dans tout ce qui doit amener à la démocratisation du pays.

« La nation congolaise après les élections : défi s et enjeux de la démocratie », un exposé de Arthur Désiré Nkoy, a clôturé la rencontre.

En effet, à 19h12 ce jour, des policiers indiens commandés par l’inspecteur Pegu, bien installés dans un des blindés de la MONUC et un camion de transport de troupes quittent le Quartier général en direction du boulevard du 30 juin. Puis le petit convoi s’engage sur l’avenue des Huileries avant d’entrer au camp Lufungula, dans la commune de Lingwala.

Ils y étaient attendus par des policiers de l’Unité de Police Intégrée (UPI) de la PNC, dirigée par le commissaire adjoint Ngoyi Kabala. l’EUPOL, représentée par le capitaine Mariko Seydou, conseiller technique était aussi là, prête pour la patrouille.

A 19h50, la patrouille sort du camp Lufungula. Deux véhicules de l’UPI

Entente parfaite entre la FPU et la PNC dans les patrouilles nocturnes

La division de l’Information publique de la MONUC le dit assez souvent, et le mercredi 27 septembre, ses reporters ont pu palper du doigt cette réalité : entre les éléments de la FPU (Unité de Police Formée), une unité de terrain de la MONUC, et ceux de la PNC (Police Nationale Congolaise), c’est l’entente parfaite lors des patrouilles nocturnes.

Par Jean-René Bompolonga

menent la tête du convoi, suivis du blindé de la FPU, d’un véhicule d’EUPOL, d’un autre de l’UPI et d’un transport de troupes de la FPU. Le convoi sillonne une bonne partie de la ville, notamment plusieurs avenues des communes de la Gombe, Kintambo, Bandalungwa, Kasa-vubu, Lingwala, Kinshasa et Barumbu.

Après plus d’une heure de patrouille, et d’un commun accord, ce corps constitué de police s’arroge une pause d’une demi-heure, à quelques mètres de l’entrée du Palais du peuple, du côté de l’avenue des Huileries. Puis la patrouille repart de nouveau.

Durant quatre heures, le travail s’est

déroulé sans aucune anicroche. Et c’est en sortant du quartier Mont Fleury pour longer l’avenue Kasa-vubu, avant de prendre la direction du pont Lunda Bululu, que trois véhicules de particuliers s’intercalent entre ceux de l’UPI et de la FPU. Le représentant de l’EUPOL intervient pour réunir à nouveau le convoi qui regagne sa base au petit matin. Une mission bien accomplie donc !

La MONUC, par le biais de la FPU, assiste la PNC dans le maintien de l’ordre public. C’est dans ce cadre que s’organisent régulièrement ces patrouilles mixtes.

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L’Association Chrétienne pour le

Développement Communautaire (ACDC) est adepte de la philosophie selon laquelle le développement n’implique pas toujours des idées complexes. Un de ses derniers projets est la reprise de la culture du cacao dans la région de Kisangani.

En effet, au nord de Kisangani, les arbres de cacao poussent sauvagement. Il y a environ 650 hectares de plantations.

Productives et compétitives sur le marché international avant la guerre, ces plantations sont aujourd’hui laissées à l’abandon par leurs propriétaires.

L’ACDC qui a remarqué que tous les éléments pour une exploitation potentielle du cacao sont réunis (les planteurs, les plantations qui produisent déjà les cabosses de cacao, les routes de transport pour accéder aux marchés) veut aider à la réhabilitation de ces plantations. D’après une étude de la

Cacao : La MONUC et l’ACDC aident à réhabiliter les plantations dans le nord Kisangani

Fondation Mondiale du Cacao, on estime un rendement potentiel de 200 à 500 kilos de grains de cacao par hectare/

an. Reste maintenant à développer un programme de re-activation de ces plantations.

Le premier défi est donc la formation des planteurs locaux, ainsi que leur motivation jusqu’aux premières récoltes. Ensuite, la deuxième phase consiste à remplacer les vieilles plantes par une nouvelle variété qui donnera une production plus substantielle.

Les perspectives prometteuses du projet et l’enthousiasme des collaborateurs de l’ACDC ont convaincu les militaires canadiens de la MONUC à Kisangani, notamment le lieutenant-colonel Robert Hébert, le major Carolyn Beaulieu et le capitaine Roger Bolduc de fournir un appui en termes d’encadrement stratégique et fi nancier par l’entremise d’investissements personnels et ceux

provenant du Canada.

Pendant une visite aux plantations, le capitaine Roger Bolduc a expliqué que ce projet possède les attributs pour devenir autonome d’ici une année. « L’idée principale de notre appui est de s’assurer de l’encadrement de l’Association et de la présence des ingénieurs agronomes sur le terrain, d’où l’idée de l’achat d’une moto pour Steve Bonduende et Léon Masamba, qui rendent quotidiennement visite aux planteurs à environ 20 et 26 kilomètres de chez eux. »

Le travail de ces deux ingénieurs est primordial. Ils assistent les planteurs dans la reprise de la production de leurs arbres. Léon Massamba, un des ingénieurs explique que les techniques pour cultiver les graines de cacao évoluent avec le temps et qu’il est impératif que les planteurs soient informés sur les nouvelles méthodes pour produire des graines d’une bonne qualité. « Nous leurs montrons comment gérer leurs plantations avec les techniques alternatives, comment éviter et traiter les maladies tout en mettant au point le processus de fermentation», a souligné ce dernier.

Steve Bonduende pour sa part nous a emmené dans la plantation de Papa George qui gère, avec sa nombreuse famille, 7 hectares d’arbres de cacao.

Tous les enfants sont impliqués dans la production, surtout pendant la période de collecte des cabosses.

Généralement les cabosses sont transportées dans des paniers pour être déposées à un endroit où elles sont systématiquement brisées en vue de recueillir leurs graines dans une pirogue, qui sert de récipient Par Saskia Castelein

Tous les enfants sont impliqués dans la production, surtout pendant la période de collecte des cabosses (Photo Saskia Castelein/MONUC)

Que fait-on quand on découvre que des plantes de cacao poussent dans son jardin ? On commence à

rêver de chocolat. De chocolat congolais bien sûr, avec un petit goût canadien…

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Contact MONUC BULLETIN : Adèle LUKOKI

Graphiste : Jesus Nzambi Sublime Information Publique /MONUC

Tel: 00 243 818906836

001 212 963 0103 (extension 6836) E-mail: Lukokiikola@un.org

Kinshasa/République Démocratique du Congo pour la fermentation. Steve Bonduende

nous raconte que la plantation de Papa George est l’une des plus grandes de la région et que lui-même en connaît assez sur la production de cacao. « On lui rend visite au moins une fois par semaine pour l’encourager à continuer le travail, même si ses efforts ne lui procurent pas immédiatement des profi ts.»

La directrice de ce projet, Mme Rita Aweteke souligne pour sa part que le plus grand défi est de trouver un accès au marché national et international. « Dans cette région il y a 650 hectares qui attendent d’être cultivés. Il est estimé que la nouvelle variété nous donnera une récolte entre 1.000 et 1.500 kilos par hectare/an, ce qui est beaucoup. Mais avant que nous ne puissions conquérir les marchés, il faut arriver à une bonne qualité de graines de cacao.»

Les militaires canadiens de la MONUC à Kisangani, eux, croient que le développement de ces plantations renforcera, ils en sont convaincus, l’économie de la région et peut-être

même au-délà. Mais dans un avenir proche, il permettra surtout aux familles des planteurs d’avoir des revenus plus substantiels.

Le capitaine Roger Bolduc souligne pour sa part que l’appui canadien est un « fi let de sécurité » qui soutient les

efforts locaux. « On a contribué aux achats des outils de production, à l’approvisionnement en médicaments et à la formation des ouvriers de plantations. Mais il faut que les Congolais soient les propriétaires du projet et du processus ».

Les militaires canadiens de la MONUC à Kisangani croient que le développement de ces plantations de Cacao renforcera l’économie

de la région (Photo (Photo Saskia Castelein/MONUC)

Referenties

GERELATEERDE DOCUMENTEN

Siège social : 10, Avenue de la Poste, Commune d’Ibanda, Ville de Bukavu, Sud Kivu, RDCongo Personnalité civile : Arrêté ministériel N° 492/CAB/MIN/J&GS/2003 du 27 juin 2003.. Le

Ce programme a facilité une approche qui favorise le processus de transformation convenable à une reforme de police tout en permettant le développement du partenariat entre

Ce sont les militaires FARDC, les FDLR et d’autres hommes armés qui imposent des services de transports obligatoires des biens pillés par ces derniers jusque dans des

Pour le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies, Alan Doss, « la mise en œuvre du STAREC, et le lancement aujourd’hui du Fonds de Stabilisation et de

Tirant leçon de la conclusion du préambule de la loi N° 023/2002 du 18 Novembre 2002 portant Code Judiciaire Militaire, qui dit qu’en garantissant clairement le principe

Initiative Congolaise pour la Justice et la Paix ICJP en sigle, se sent déçu du sort que l’Assemblée provinciale a réservé à l’édit produit pour garantir la protection

Dans le cadre de notre politique d’appui à la réforme du secteur de sécurité, nous assisterons les autorités du pays s’il y a un recensement complémentaire ou un

Dans la matinée du jeudi 18 décembre 2008 aux environs de 10 heures, le corps de la fillette Lydie Kibambazi, poignardé, vidé de son sang et privé de parties