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1ÈRE Année - N° 001 du 27 Sept 2017 - Hebdomadaire d’Informations Générales - Editrice : Belise OKONDA (081 0000 377 - 099 164 5353) - Directeur de Publication: Lolo LUASU B. (099 99 32 655) - E-mail : lanalyste@investglobalmedia.net - PRIX UNIQUE : 2000 FC

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Pour une sortie de crise en République Démocratique du Congo, les Nations-Unies ont tranché pour une organisation rapide des élections. En ce qui concerne le proche avenir po- litique en Rdc, le décor s’est dessiné apparemment au cours de la réunion de haut niveau sur la crise politique en Rdc, tenue le mardi 19 sep- tembre en marge de l’Assem- blée Générale de l’ONU à New- York. Une réunion à laquelle avait pris part outre les délé- gués du Gouvernement con- golais, le Secrétaire Général Adjoint de l’Onu, les représen- tants de l’Union européenne, de l’Union africaine, de la SADC, de la CIRGL, de la CEEAC, de la France, de la Belgique, du Royaume-Uni, de la Suède, et des Etats-Unis.

De cette rencontre, est sortie notamment la décision de dé- pêcher auprès de la Centrale électorale congolaise (CENI), des experts de toutes ces or- ganisations régionales et sous régionales pour l’aider dans la poursuite du processus élec- toral, ainsi qu’une invitation pour la Ceni, de publier au plus vite un calendrier électo- ral anticipé.

Cette prise de position de la communauté internationale a été perçue comme une re- connaissance du travail abattu par la Ceni qui a déjà enregis- tré près de 42 millions d’élec- teurs sur les 44 millions atten- dus, et qui s’est engagée à publier un calendrier électoral

complet dans les semaines qui viennent. Mais c’est aussi une reconnaissance de facto de la place centrale qu’occupe le Chef de l’Etat congolais Jo- seph Kabila dans la solution de la crise politique actuelle, comme le démontrent les féli- citations adressées au terme

de la rencontre au Gouverne- ment congolais pour son en- gagement à tenir des élections démocratiques. Cette prise de position est aussi et surtout un camouflet vis-à-vis de la nou- velle posture de l’opposition à Joseph Kabila, qui venait d’in- troduire un mémo aux Nations- Unies, dans lequel elle exigeait une Transition de six mois,

« dirigée par des personnali- tés éminentes consensuel- les ». Une proposition qui ne semble n’avoir recueillis aucun écho dans l’enceinte des Na- tions-Unies, sauf peut-être auprès du Ministre belge des Affaires étrangères Didier Reynders, qui s’est improvisé en chaperon de l’opposition congolaise dans les couloirs de l’Onu.

De nombreux observateurs prédisaient un séjour new-

yorkais quelque peu chahuté pour le Chef de l’Etat congo- lais accusé de tirer en longueur les échéances électorales, de vouloir se maintenir indéfini- ment au pouvoir, ou encore de brimer ses opposants politi- ques par une instrumentalisation de la jus-

tice de son pays. Ses oppo- sants, qui l’avaient précédé en nombre à New-York, voyaient déjà leur proposition d’une

« Transition sans Kabila » em- porter les suffrages des puis- sances occidentales long- temps acquises à sa thèse.

Mais apparemment, ils avaient manqué de lire les signes du temps et les mutations diplo- matiques en gestation au sein de la géopolitique mondiale.

Avec l’arrivée de nouvelles Administrations au pouvoir à Washington et en France, on constate comme une sorte de lassitude de la communauté internationale vis-à-vis des in- terminables querelles politi- ques en Rdc.

Le nouvel homme fort de Washington Donald Trump, semble plus préoccupé par la mise au pas de la Corée du

Nord et de l’Iran, que des cri- ses africaines, même si, pour faire bonne figure, il a décidé d’envoyer à Kinshasa dans les prochains jours, son Ambassa- deur aux Nations-Unies Nikki Haley, preuve que la crise con- golaise n’est même pas à l’agenda du Secrétariat d’Etat

américain, mais plutôt relé- guée au niveau multilatéral des Nations-Unies, où chacun des pays du monde a son mot à dire. Par ailleurs, on cons- tate aussi, de manière subtile mais réelle, une certaine dis- tance entre Bruxelles et Paris dans leur approche respective du problème congolais. Là où le Gouvernement belge sem- ble être à hue et à dia vis-à- vis du pouvoir en place à Kins- hasa, Paris semble avoir adopté une attitude plus prag- matique et prudente, comme si la France elle, voyait plus la coopération que la mise à l’in- dex de tout un régime.

Mais au-delà de toutes ces considérations, il faut souligner le fait qu’avant de s’envoler pour le siège de l’Onu, Joseph Kabila avait mis toutes les chances de son côté. Il s’était

assuré au préalable du soutien de ses pairs des organisations sous-régionales comme la SADC, la CIRGL, la CEEAC, ou l’Union africaine, des organisa- tions que l’opposition congo- laises accuse d’être de vulgai- res syndicats des Chefs d’Etat pour la défense de leurs inté- rêts respectifs, en oubliant au passage que se sont ces mê- mes Chefs d’Etat qui siègent avec leurs homologues occi- dentaux, quand il s’agit de dé- battre des crises africaines comme en Rdc. Difficile dès lors, que les thèses de l’oppo- sition prévalent dans une ren- contre comme celle de New- York, à laquelle d’ailleurs les opposants congolais ont été les grands absents, personne n’ayant songé à les inviter.

Sur le plan interne, le Chef de l’Etat congolais est aussi arrivé blindé. A New-York, il est apparu comme un homme doté d’une forte capacité de résilience, qui a tenu tête à la fois à ses opposants qui ne lui ont rien épargné, qui a survécu aux pires campagnes médiati- ques et à la crise du Kasaï, et qui se dit déterminé à emme- ner son pays aux élections même si c’est à son propre rythme. Et enfin, un homme qui est resté constant dans sa démarche comme dans sa lo- gique, alors que ses oppo- sants eux, restent divisés et donnent l’impression de chan- ger de schémas au gré des semaines et des mois.

LOLO LUASU B.

Le nouveau président élu de l’Angola João Lourenço a pris officiellement fonction ce mardi. C’était au cours d’une cérémonie officielle de pres- tation de serment qui a vu la participation de plusieurs offi- ciels, responsables politique et de son prédécesseur, José Eduardo dos Santos. Parmi les invités de marque présents à ces grandioses assises, la République démocratique du Congo est valablement repré- sentée par son premier ci-

toyen, en la personne de Jo- seph Kabila Kabange.

Le Président de la Républi- que, Joseph Kabila Kabange séjourne depuis ce mardi 26 septembre à Luanda, en An- gola. Le chef de l’Etat RD con- golais est l’invité de marque au mémorial Agostino Neto, où il est appelé à prendre part à la cérémonie d’investiture du nouveau président angolais élu, M. Joao Lourenço. Il a été salué à son arrivée à l’aéro- port du 4 février de Luanda

par le ministre angolais des Affaires étrangères, George Chikoti et de l’ambassadeur de la République démocratique du Congo en Angola, Gustave Béa Siku qu’entouraient tous les membres de l’Ambassade.

Dans la suite du Chef de l’Etat on a noté la présence du ministre des Affaires étrangè- res, Léonard She Okitundu et du Directeur de cabinet du Chef de l’Etat, Néhémie Mwilanya Wilondja.

Digitalcongo.net/L’Analyste

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Le nouveau président angolais, João Lourenço De G-à-D : Le Sg de l’ONU, A. Guiteres ; le président de la RDC, J. Kabila et le président des Etats-

Unis d’Amérique, D. Trump

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Au premier abord, l’homme est d’apparence réfléchi et impa- vide. Mais derrière ce masque ce masque de sérénité, se cache peut-être un dur à cuire du régime au pouvoir à Kinshasa. Emma- nuel Ramazani Shadary, Vice- Premier ministre en charge de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières, est aujourd’hui au centre de tous les projecteurs.

Ses détracteurs au sein de l’op- position et de l’opinion internatio- nale, ne sont pas loin de le con- sidérer comme un des principaux exécuteurs des basses œuvres du régime Kabila, au point d’avoir applaudi des deux mains son apparition sur la liste sur la liste noire des personnalités congolai- ses sanctionnées par l’Union européenne pour leurs velléités supposées d’entrave au proces- sus politique en cours dans le pays.

Mais au-delà de toutes ces allégations justifiées ou non, l’homme présente en lui-même d’autres aspects beaucoup plus intéressants. Son arrivée au Gou- vernement a coïncidé avec la montée en flèche des poches d’insécurité à travers le pays, avec notamment des tueries quasi- quotidiennes dans le Nord- Kivu, des conflits intercommunautaires dans le Tan- ganyika, et la brusque flambée de violences dans l’espace Grand Kasaï qui a braqué les projecteurs du monde entier sur la Rdc, à la suite des conséquences drama-

tiques de cette tragédie, notam- ment l’assassinat sauvage des deux experts des Nations-Unies dans le territoire de Tshimbulu.

Par ailleurs, l’application chahu- tée par une bonne partie de l’Ac- cord politique du 31 décembre, a eu entre autres conséquences, une fronde quasi-générale des Assemblées provinciales à travers les provinces du pays, emportant

au passage, quelques Gouver- neurs de Province, pourtant con- sidérés jusque-là comme des caciques du parti présidentiel.

Au plus fort de l’incendie qui ravageait le Grand Kasaï, Ramazani Shadary s’est tout de suite amené sur le terrain, par- courant les secteurs dévastés, multipliant les initiatives de paix et mettant au point le dispositif sécuritaire dans la région, jus- qu’au moment où les conditions d’un retour au calme progressif dans cette partie du territoire na- tional. Mais l’homme n’est pas sorti indemne de cette épopée.

Les détracteurs du régime Kabila ont vite vu en lui un des obsta- cles à leurs objectifs, et l’ont placé sur leur liste rouge, l’accu- sant entre autres d’être l’auteur intellectuel des massacres et d’avoir rempli cette région du pays de fosses communes par un usage disproportionné de la force publique. Pour endiguer les mo- tions de défiance qui commen- çaient à décimer la faune des Gouverneurs de provinces, il n’a pas non plus hésité à utiliser les grands moyens, en convoquant par exemple les bureaux des As- semblées provinciales à Kisan- gani pour leur faire une leçon de morale, au point de s’attirer la fou- dre des opposants qui l’accu- saient de se mêler de ce qui ne le regardait pas. Mais l’homme a tenu bon, et une relative accal-

mie s’est peu à peu installée au sein des entités provinciales.

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Mais apparemment, il était écrit que Ramazazani Shadary, entré au Gouvernement dans une période trouble de la vie politique nationale, n’était pas destiné à exercer un mandat de tout repos.

Cette fois-ci, c’est à Kinshasa qu’il va connaître de nouvelles épreuves de feu, avec les mar- ches dites « pacifiques » de l’op- position mais qui se terminent en vastes dévastation des infrastruc- tures et en morts d’hommes, l’ex- portation dans la capitale des colonnes des « Kamwina Nsapu », les coups de force ré- pétés contre les installations car- cérales, et les hordes fétichistes des partisans de « Bdk ». Là aussi, de manière ferme et intran- sigeante, il continue à faire front, sans apparemment se préoccu- per outre mesure de l’épée de Damoclès suspendu sur sa tête par tous ceux qui vouent aux gé- monies le régime en place à Kins- hasa.

Mais le pire reste peut-être à venir pour cet homme à l’appa- rence calme et avare de déclara- tions va-t-en guerre. En tant que Ministre en charge de l’Intérieur, il lui reviendra le moment venu, d’avoir à sa charge la sécurisation des élections avant, pendant et après le vote. Dans un pays où les acteurs politiques considèrent l’obtention d’un man- dat électif comme une question de vie ou de mort, et où aucun politicien n’accepte la défaite, il ne fait aucun doute qu’il a encore devant lui des journées et des nuits agitées.

Sauf que Ramazani Shadary a de qui tenir au regard de son parcours professionnel et politi- que. Au temps pas si lointain où il hantait les couloirs du siège national du PPRD à Kinshasa comme Secrétaire Exécutif Na- tional du parti présidentiel, per- sonne ne pouvait se douter que derrière la bonhommie habituelle de ce Monsieur tranquille et affa- ble, se cachait en fait un gant de velours sur une main de fer, au point que depuis son passage à l’Assemblée nationale et son rôle prépondérant dans les différentes négociations politiques, ses con- disciples l’ont surnommé

« l’homme des situations diffici- les ». Né dans la foulée de l’indé- pendance un certain 29 novem- bre 1960 dans la localité de

Kasongo, secteur de Bangubangu dans le territoire de Kabambare au Maniema, Emmanuel Ramazani Shadary avait déjà tracé son destin.

La sage-femme qui assistait sa mère à l’accouchement, avait prédit que l’enfant qui venait de naître serait « très éveillé et très intelligent ». Une prophétie qui sera confirmée plus tard pour cet homme qui aligna des distinc- tions successives durant son par- cours scolaire et académique : 84% à la fin de ses études pri- maires, 74% au terme de ses hu- manités pédagogiques, cinq dis- tinctions pendant ses années de licence en Sciences Sociales, Administratives et Politiques à l’Université de Lubumbashi, et la plus grande distinction au terme de son troisième cycle à l’Unikin en 1988. Un brillant cursus qui valut le surnom de « coup pour coup » auprès de ses amis de promotion.

Puis viendra un parcours pro- fessionnels tout aussi rempli. Au départ acteur de la Société civile au Maniema, il siège à ce titre à la Conférence Nationale Souve- raine. Vice-Gouverneur puis Gou- verneur du Maniema sous M’Zee Kabila, co-fondateur du PPRD EN 2002, il en devient le Secrétaire Exécutif national en charge du processus électoral et de la dis- cipline de 2005 à 2015. Elu dé- puté national de la circonscription de Kabambare successivement en 2006 et en 2011, il sera aussi le directeur de campagne du can- didat Joseph Kabila au Maniema.

A la Chambre basse, il sera Vice- Président de la Commission PAJ, et assumera ensuite les fonctions de Président du Groupe Parle- mentaire du PPRD et de Coordi- nateur de la Majorité présiden- tielle. Le 17 mai 2015, date sym- bolique s’il en est, il est élevé aux fonctions de Secrétaire Général- Adjoint du parti présidentiel, jus- qu’à son entrée au gouvernement Bruno Tshibala.

Entretemps, il a été de toutes les négociations et conciliabules politiques durant cette période agitée de la vie politique natio- nale, et rien ne semble indiquer qu’il en a fini avec la carrière poli- tique, ni avec son rôle-clé dans le dispositif politique de son Auto- rité morale. Aujourd’hui encore, on le voit au four et au moulin dans la pacification de l’espace kasaïen, avec la récente confé- rence sur la paix et la réconcilia- tion qui vient de s’y tenir.

LOLO LUASU B.

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Le pompier de la République Le pompier de la République Le pompier de la République Le pompier de la République Le pompier de la République

Le VPM Emmanuel Ramazani Shadary

C’est depuis lundi 25 septem- bre 2017 que s’est ouverte à Kins- hasa, la conférence annuelle du Forum des commissions électo- rales des pays de la Commu- nauté de développement d’Afrique australe (SADC) sous le thème :

«L’indépendance des organes de gestion des élections dans la ré- gion de la SADC- Meilleures pra- tiques et défis». Les experts d’une dizaine de pays membres de cette structure sous-régionale vont réfléchir pendant 6 jours, sur l’indépendance des commissions électorales et comment amélio- rer sa gestion pour la tenue des élections libres, justes et crédi- bles.

Par ailleurs, ce forum des commissions électorales de la SADC voudrait avoir au cours de cette conférence, une idée claire de cette indépendance sur le plan financier, administratif et vis-à-vis des institutions politiques dans la région.

Prennent part à cette confé- rence, les présidents des com- missions électorales du Botswana, de Lesotho, du Ma- lawi, de la Mozambique, de la Namibie et de l’Afrique du Sud.

Pour rappel, c’est depuis 2004 que la RDC a fait adhérer la Com- mission électorale nationale indé- pendante (CENI) dans ce Forum.

Djo Le Beau

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En 2006, le cycle électoral en Rdc avait coûté la bagatelle somme de 500 millions de dol- lars us, financés en majeure partie par une communauté internationale alors aux petits soins d’une démocratie nais- sante dans un pays aux dimen- sions d’un sous- continent, qui venait de frôler une implosion totale du fait d’une sanglante guerre civile pilotée par des puissances limitrophes agis- sants comme sous-traitants des multinationales étrangè- res.

Le résultat de la présiden- tielle, proclamé à cette époque à l’avantage du Président Jo- seph Kabila et ensuite certifié par la Cour Suprême d’alors, ne fût vraiment accepté qu’au terme d’un impitoyable combat de rue en pleine capitale, en- tre l’Armée régulière et les mi- lices armées de son concur- rent direct Jean-Pierre Bemba Gombo, qui s’estimait être le vainqueur légitime du scrutin.

Convoqué à la CPI quelques semaines plus tard pour ses œuvres passées en Républi- que centrafricaine, il n’est plus jamais retourné au pays pour poursuivre ses revendications, et tout le monde sait ce qu’il en est aujourd’hui de sa ma- chine politique le MLC.

En 2011, ces mêmes élec- tions, cette fois-ci estimées à 800 millions usd, s’étaient te- nues dans un climat de chaos et de suspicion généralisés, et avaient dû être financées en urgence par le seul Gouverne- ment congolais à hauteur de 90%, un Gouvernement qui pouvait encore se permettre ce luxe, grâce notamment à une embellie économique con- sécutive à l’atteinte du Point d’achèvement et à l’annulation à près de 90% de sa dette ex- térieure. Cette fois-là en effet, la communauté internationale s’était débinée de ses enga-

gements, n’ayant qu’une con- fiance plus que limitée dans l’impartialité du Président de la Ceni de l’époque, le très con- troversé Pasteur Daniel Ngoy Mulunda.

Au finish, le pays s’était re- trouvé au lendemain du scru- tin présidentiel et législatif avec une énorme gueule de bois et une déferlante de contesta- tions des résultats du sommet de l’Etat jusque dans les tra- vées de la Chambre basse.

Les résultats de la présiden- tielle, proclamés cette fois en- core en faveur du Président Joseph Kabila et toujours cer- tifiés par la même Cour Su- prême de Justice, ne furent pas non plus acceptés par son concurrent de l’époque feu Etienne Tshisekedi. Etranglé par la suite par l’effort finan- cier qu’il venait de réaliser, le Gouvernement fût incapable de dégager des moyens pour la tenue des élections provin- ciales, donnant ainsi l’occa- sion aux Assemblées provin- ciales issues du scrutin de 2006 et qui n’attendaient que ça, de se succéder à elles- mêmes et de se taper un man- dat supplémentaire aux frais de la République.

Un cycle électoral à 1,2 milliards usd tous les cinq

ans

En 2016, et pour diverses raisons largement commen- tées, les élections n’ont pas pu se tenir. Et cette-fois-ci en- core, les prévisions budgétai- res de la Ceni ont crevé le pla- fond : 1,2 milliards usd. Pro- blème : le pays n’a pratique- ment plus un sou dans ses caisses, au point d’avoir dé- sormais du mal à assurer jus- qu’aux dépenses sociales les plus impératives comme les salaires des fonctionnaires et agents de l’Etat ou les frais de fonctionnement des institu-

tions. Pour parachever le pro- cessus du renouvellement du fichier électoral dans les Ka- saï par exemple, la Ceni atten-

dait, et attend peut-être tou- jours, une enveloppe de 150 millions usd que l’Etat peine à lui fournir, au point que cette opération qui devait démarrer le 4 septembre dernier, a dû être reportée au 19 septem- bre, et cela sans garantie aucune. Et cette fois encore, la communauté internationale qui pousse à la tenue des scrutins dans les délais pres- crits par l’Accord du 31 décem- bre 2016, n’émet aucun signe de vouloir mettre la main à la poche, et se limite jusqu’ici à une simple litanie de bonnes intentions.

Au jour d’aujourd’hui, bien malin donc celui qui saurait prédire la date exacte de la tenue des élections en Rdc.

L’opposition la réclame nuit et jour et sur tous les tons pour au plus tard le 31 décembre prochain. La Majorité au pou- voir proclame la main sur le cœur son intention de voir le scrutin se tenir le plus vite pos- sible à une « date réaliste », tandis que la Ceni de son côté promet pour imminent la publi- cation d’un « calendrier réa-

liste ». La classe politique en est là aujourd’hui à se faire ce genre d’amabilité, sans que le processus lui, ne donne le

moindre signe d’avancement.

Alors, des questions fonda- mentales commencent à venir à l’esprit des observateurs.

D’abord, si la RDC, au regard de ses dimensions territoriales et de la propension de ses éli- tes à embrasser tous la car- rière politique, a intérêt à per- sévérer avec un système élec- toral qui à deux reprises déjà, a largement démontré ses li- mites. Ensuite, faut-il nécessai- rement maintenir en place l’in- flation actuelle des assem- blées électives, dont la vertu première est de constituer des niches lucratives pour des po- liticiens. Pour la bonne marche de la démocratie en Rdc, faut- il nécessairement une Assem- blée nationale de 500 dépu- tés, un Sénat de 120 « Sa- ges », et 28 Assemblées pro- vinciales avec une moyenne de 30 députés pour chacune ? Entre autres maux qui ron- gent aujourd’hui la Rdc, il y a notamment cette prolifération rampante des institutions, dont celles dites « citoyennes », mais qui en réalité, ne servent qu’à assurer une rente confor-

table à des acteurs politiques qui n’ont pas trouvé mieux ailleurs. Le CSAC institué avec des objectifs nobles, n’existe plus que par la loi organique qui l’a instituée. Privé de frais de fonctionnement depuis jan- vier 2017, son bailleur lui a coupé l’eau et l’électrice et menacé de déguerpissement.

Le CNDH lui est depuis quel- ques mois sous le coup d’un déguerpissement forcé de son siège toujours pour non- paie- ment de loyer, alors que la Commission Economique et Social (CES), privé de moyens matériels et financiers depuis son installations, ne semble faire que de la figuration pro- tocolaire. Pendant ce temps, les gouvernements et les as- semblées provinciales, long- temps sevrés de la rétroces- sion du Gouvernement cen- tral, ne survivent pour la plu- part que grâce à l’ingéniosité de leurs responsables, ce qui d’ailleurs, les met à la merci des motions de censure intem- pestives de certains députés provinciaux en délicatesse avec leurs estomacs.

La question aujourd’hui est de savoir s’il faut continuer avec ce système qui semble aller tout droit à une impasse pour le pays. Parce qu’au-delà de toute allégeance politique, une vérité paraît évidente aux yeux de tout analyste : la Rdc n’est plus en mesure dans l’état actuel de ses ressources propres, à continuer de se payer le luxe d’un processus électoral à 1,2 milliards usd tous les cinq ans. Un proces- sus qui par ailleurs, dans les rares cas où il est arrivé à son terme, débouche sur des con- testations généralisées et sur des compromis politiques ban- cals négociés à la va-vite, et qui le plus souvent, s’effon- drent quelques semaines après leur signature en tam- bours et trompettes.

LOLO LUASU B.

Le retrait de la proposition de loi organique portant institution, organisation et fonctionnement du Conseil national de suivi de l’ac- cord (CNSA) du 31 décembre 2016, par le député Grégoire Mirindi a suscité plusieurs com- mentaires de la part des honora- bles députés.

Pour certains élus du peuple membres de la Majorité présiden- tielle (MP), cette attitude risque de retarder davantage le proces-

sus électoral en RDC. Ils accu- sent à cet effet leur collègue Mirindi de faire le jeu de l’opposi- tion afin de remettre en cause les efforts tendant à conduire le pays à l’organisation des élections dans un délai raisonnable.

D’autres qualifient la décision du député Mirindi de politique, par le fait que son initiateur est de l’UNC (Union pour la nation congolaise) et que cette forma- tion politique visait le poste de

président du CNSA. Et comme ils ne l’ont pas obtenu, ils ont pris cette décision.

« C’est leur technique et leur moyen politique de vouloir retirer cette proposition pour mettre un frein au fonctionnement du CNSA.

Le peuple n’a qu’à constater que beaucoup d’animateurs politiques ne veulent pas aller aux élec- tions», a constaté un autre dé- puté membre de la MP.

De son côté, l’honorable

Mirindi a dans sa lettre adressée au bureau de la chambre basse du Parlementà quelques heures de la plénière, expliqué qu’il n’est plus opportun d’instituer une ins- titution appelée à disparaître dans moins de trois mois.

Il motive également sa déci- sion par le fait que cette proposi- tion de loi était introduite depuis le mois d’avril pour être examinée en urgence au cours de la ses- sion de mars dernier.« Examiner

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une telle proposition à trois mois de l’expiration d’un processus qui devrait prendre une année seule- ment serait une manière de don- ner au CNSA le pouvoir de repor- ter les élections. Ce qui n’est pas possible en ce moment, puisque le CNSA n’a jusque-là pas de base juridique », a notamment dit le député Grégoire Mirindi.

Djo Le Beau

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Corneille Nangaa, président de la CENI

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L’UDPS, le parti phare de l’op- position, est très avancé dans les discussions avec la Majorité Pré- sidentielle dans la perspective d’une transition. A New-York, des ténors de la MP et de l’Udps ont échangé en catimini sur la faisa- bilité d’une transition de deux années avec Joseph Kabila à la tête et Félix Tshisekedi comme

Premier-ministre.

Ce schéma se peaufine en- core à New-York, le temps qu’il soit soumis aux différents prota- gonistes et à la communauté in- ternationale qui tient à une ges- tion consensuelle du Rassemble- ment dirigé par Félix Tshisekedi et la MP. Selon certaines indis- crétions, l’Udps n’a pas rechigné au schéma. Le parti d’Etienne Tshisekedi aurait demandé aux décideurs de lui donner une marge de manœuvre, le temps pour lui de convaincre ses parte- naires du Rassemblement, le G7 et l’AR, deux plateformes soute- nant la candidature deMoise

Katumbi, très détesté par le ré- gime et qui s’oppose à son re- tour au pays.Sur ce, une rencon- tre est en perspective entre Katumbi et Félix Tshisekedi pour discuter sur ce schéma que la communauté internationale qua- lifie de remède pour résorber la crise qui sévit en Rd-Congo.

Ce qui reste à Félix

Tshisekedi c’est de persuader Moise Katumbi, son allié, qui, jus- que-là, selon son entourage, est sceptique du fait qu’il n’est tou- jours pas fixé sur sort et de ses proches, détenus à Makala. Pour parvenir à ce schéma de sortie de crise, la MP travaille à bras le corps des proches de Tshisekedi, parmi lesquels Maman Marthe, la mère de Félix Tshisekedi, afin que ce dernier s’isole de Katumbi, d’après notre source.

Des ténors du Rassemble- ment sont au parfum de ce qui se trame. Personne ne veut piper mot en attendant que Félix Tshisekedi et Katumbi s’accor-

dent. Des initiés jugent mal la démarche de la MP de résorber la crise sans Katumbi. Si la MP demeurait sur cette position, la Rd-Congo ne sera pas sortie de l’auberge, donc la crise politique multisectorielle qu’elle connait, née du fait de la non organisation des élections, va demeurer, ana- lyse un vieux briscard de la politi- que rd-congolaise.A l’Udps, l’in- formation est gérée à un niveau, bien que ce parti fasse fi à un éventuel troisième dialogue comme le dit son plan de sortie de crise déposé à New-York, lors du 72ème Assemblée générale des Nations unies.

Ce plan de sortie propose une courte transition de six mois sans Joseph Kabila, une transition di- rigée par une personnalité con- sensuelle avec un Premier minis- tre qui sera issu de l’UDPS. A la MP, le plan de sortie de crise est un prétexte pour monter les en- chères politiques. Nonobstant cela, tout est discutable, à en croire un ténor de la MP, sous couvert de l’anonymat. De confir- mer que l’Udps est très avancée avec la Kabilie pour une transi- tion consensuelle.

Xavier Perez Xavier Perez Xavier Perez Xavier Perez Xavier Perez

Un tête-à-tête est prévu entre Joseph Kabila est le Pré- sident sortant, José Eduardo sous peu. Avant de regagner Kinshasa, Joseph Kabila sera de passage à Luanda sur in- vitation de son homologue an- golais José Eduardo. La crise politique qui sévit en Rd- Congo sera au menu des dis- cussions entre les deux chefs d’Etat africains.

Eduardo, qui demeure un allié de taille du pouvoir, dis- cutera avec Joseph Kabila sur une sortie de crise en rapport avec la situation politique qui sévit en Rd-Congo.Selon des indiscrétions, Eduardo aurait déjà échangé avec des lea- ders politiques rd-congolais via téléphone dans la perspective de résorber la crise. Avec Jo- seph Kabila, Eduardo en fera le compte rendu, question de

voir dans quelle mesure met- tre autour d’une même table les différents protagonistes. Le président congolais, Sassou Nguesso, travaille déjà sur cet objectif de concilier les politi- ques rd-congolais sur une ta- ble pour une gestion consen- suelle d’ici le 31 décembre.

C’est la raison de ses vas- et-viens entre Luanda et Kins- hasa. Avant de rencontrer Kabila à Brazzaville, Sassou avait échangé avec Eduardo sur la crise rd-congolaise et avait fait rapport de ses discus- sions à Joseph Kabila. Sassou aurait promis à Kabila pendant leur entrevue d’échanger les opposants rd-congolais afin de remédier à la crise congo- laise laquelle inquiète plusieurs Etats de la sous-région de l’Afrique centrale.

Xaviez Perez

Le ministre du Plan, Mo- deste Bahati Lukwebo, est en pourparlers secrets avec le camp de Moïse Katumbi Chapwe en vue de mettre en place un tandem, pour battre

Aubin Minaku, le candidat de Joseph Kabila, à la prochaine élection présidentielle. Ce tan- dem, Bahati le suggère à Katumbi, dans l’optique où ce dernier n’arrivait pas à rentrer au pays. Pour Bahati, Minaku qui est de l’Ouest ne sera ja- mais élu à l’Est de la Républi- que. Il se fonde également sur

le fait que Kabila, ayant été vomi par l’ensemble de la po- pulation de l’Est, son candidat non plus ne passera dans les provinces de l’Est. «Il sera dif- ficile au candidat de Kabila de

se faire élire à l’Est», a-t-il ar- gumenté; allusion faite juste- ment à Minaku, l’actuel prési- dent de l’Assemblée natio- nale.

D’ où l’importance et l’obli- gation de cohabiter avec Katumbi pour non seulement gagner à l’Est, mais aussi élargir à l’Ouest. Bahati es- L’ex-ADG de l’OGEFREM,

Anatole Kikwa, éjecté de l’OGEFREM pour mégestion, a comparu au Parquet général de la République, le lundi 25 septembre 2017, avec son conseil à la suite de la plainte déposée par le Conseiller spé- cial du chef de l’Etat contre la fraude et la corruption, Luzolo Bambi auprès du Procureur général de la République, Flory Kabange Numbi. Pen- dant son audition qui n’a duré que trente minutes, Kikwa a rejeté et balayé d’un revers de la main les accusations de dé- tournements dont il est accusé parLuzolo. L’ancien secrétaire particulier de Théophile Bemba et son conseilont fait remarquer aux magistrats ins- tructeurs que la Plainte de Luzolo était biaisée ; qu’elle ne

comporte pas assez d’éléments.Il apromis d’appor- ter des pièces à la prochaine comparution.

Au cas oùil serait disculpé dans cette affaire, Kikwa sug- gère de porter plainte contre Luzolopour usage de faux con- cernant la construction du bâ- timent de la Cour Constitution- nelle, selon un magistrat au Parquet général de la Répu- blique. Kikwa s’est présenté au Parquet général de la Répu- blique après moult pressions exercées sur lui par des ma- gistrats du Parquet Général de la République. Si ça ne dépen- dait que de lui, l’ancien ADG de l’Ogefrem n’allait pas se présenter devant un magistrat pour répondre des accusa- tions lui collées par Luzolo.

Xaviez Perez

time que Minaku ne pourra pas non plus avoir assez de voix à l’Ouest, pouvant lui permet- tre de gagner une élection pré- sidentielle. Ces discussions avec les Katumbistes sont très avancées.

Bahati tient à cette al- liance, surtout si jamais Katumbi ne parvenait à rega- gner le pays pour participer aux élections. C’est donc dans ce seul cas, qu’il espère au soutien de Katumbi, à sa candidature à l’élection prési- dentielle. Bahati a affirmé lors de ces contacts secrets, qu’il est capable de fédérer autour de lui les populations de l’Est et leurs leaders, puis ratisser large à l’Ouest de la Républi- que. Il a par ailleurs apporté son soutien total au Manifeste du Citoyen congolais. Il était d’ailleurs là à Paris, pour dire bonjour aux géniteurs de ce Manifeste, pendant les dis- cussions pour sa mise en œuvre. Il avait même rappelé qu’il était aussi de la société civile.

Xaviez Prez

Plaintes de Luzolo Bambi au PGR Plaintes de Luzolo Bambi au PGR Plaintes de Luzolo Bambi au PGR Plaintes de Luzolo Bambi au PGR Plaintes de Luzolo Bambi au PGR

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Minaku, Minaku, Minaku, Minaku,

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Du 11 au 14 septembre der- nier à Kinshasa, le Gouvernement congolais a fait le procès de son système fiscal. Un procès public et sans complaisance, avec des témoins à charge et à décharge, et au cours duquel aucun aspect du dossier n’a été laissé dans l’ombre. Le procès a eu donc lieu, et son verdict est tombé, sous forme d’une brochette de recom- mandations et d’une sévère con- damnation de tous les acteurs impliqués actuellement dans la chaîne fiscale du pays, qui se sont par ailleurs engagés à chan- ger de comportement et à tra- vailler à la mise en place d’un nouveau système fiscal plus transparent, plus souple vis-à-vis des assujettis, et plus rentable pour les Finances publiques. Pour en savoir plus sur les réformes attendues, Invest Magazine est

allé à la rencontre d’un des ex- perts qui ont activement participé à ce forum et qui, de par sa fonc- tion actuelle, est en prise directe avec cet épineux problème de la fiscalité. Il s’agit de Guy Matondo, Ministre provincial des Finances, de l’Economie, Commerce et Ipmea dans le Gouvernement pro- vincial de Kinshasa. Il nous livre ci-après ce que devrait, selon lui, les objectifs du futur système fis- cal congolais.

Pour Guy Matondo, la nouvelle fiscalité à mettre en place, devrait nécessairement viser l’éclosion des Pme et l’émergence d’une véritable classe moyenne dans le pays, suivant en cela une des principales recommandations du Président de la République au Gouvernement. Selon lui, la Rdc à l’avantage d’avoir une forte com- munauté à l’extérieur du pays,

dont une bonne partie a réussi dans les affaires et manifeste l’en- vie de revenir investir au pays.

Pour cette frange de la popula- tion dit-il il faut créer un cadre fis- cal propice pour lui faciliter dans sa volonté de créer des entrepri- ses au pays, et cela passe par une politique fiscale incitative.

La Rdc poursuit-il, ne bénéfi- cie pas actuellement des apports budgétaires extérieurs pour sou- tenir son économie et son bud- get. Et en plus, ses recettes d’ex- portations sont soumises aux caprices des cours des matières premières, principalement les res- sources minérales, sur lesquels le Gouvernement n’a aucune maî- trise. A cet effet, il cite l’exemple des négociants kasaïens qui à l’époque, vendaient des diamants bruts aux indiens à un prix déri- soire, tandis que ces derniers al-

laient revendre les mêmes dia- mants avec de grandes plus-va- lues, au point qu’aujourd’hui, ces indiens sont des hommes d’affai- res prospères alors que les né- gociants kasaïens se retrouvent sur la paille.

Guy Matondo, l’autre impéra- tif pour le futur système fiscal, c’est la revisitation de la loi sur la procédure fiscale, une loi qui se- lon lui, tue la fiscalité, en favori- sant le coulage des recettes.

Aujourd’hui par exemple, le con- tentieux de toutes les Régies fi- nancières ne sont pas informati- sés, mais surtout, ce sont leurs Directeurs Généraux qui seuls, décident de ce que les assujettis doivent réellement payer, sans pour cela se référer au Ministre de tutelle, en l’occurrence, le Mi- nistre des Finances, pourtant seul responsable des Finances du pays devant le Parlement. Le Mi- nistre Matondo plaide aussi pour la réhabilitation du Comptable public et pour une limitation des pouvoirs du Receveur qui n’est qu’un agent administratif. Enfin selon lui, il faut impérativement restaurer l’acquis libératoire par la mise en place d’un Certificat DE Paiement Informatisé (CPI), un acte qui confirme que le paie- ment est réellement encaissé dans le compte de l’Etat.

Le Ministre Guy Matondo est par ailleurs convaincu de l’abou- tissement heureux de la nouvelle réforme, du fait que cette fois-ci, le Gouvernement a pris soin d’as- socier aux discussions tous les autres partenaires nationaux, bi- latéraux et multilatéraux comme la Banque Mondiale, ou la FEC, qui, espère-t-il, pourront être as- sociés à la mise en œuvre du pro- cessus de réforme fiscale. Mais pour Guy Matondo, la réforme projetée ne pourra avoir de sens que si elle est accompagnée d’une réelle prise de conscience du congolais à l’égard du civisme fiscal. Selon lui, le peuple congo- lais à toute une histoire face au fisc. Avant l’indépendance, c’était l’époque de la résistance à l’im- pôt, face aux brimades de l’ad- ministration coloniale. Sous le Régime Mobutu, ce fût l’heure du laisser-aller, du fait que le pays vivait confortablement des reve- nus générés par la Gecamines, qui permettait aux congolais de vivre sous une forme de gratuité d’impôts.

Puis sont arrivés les pillages des années 90 qui ont détruit tout l’appareil productif du pays, ne laissant à l’Etat que la seule pos- sibilité de ne vivre que de l’impôt,

le pays s’étant retrouvé brusque- ment sans production intérieure.

On s’était alors retourné vers la fiscalité interne avec la création de la DGI (Direction Générale des Contributions). Aujourd’hui con- clut-il, les congolais sont tous vic- times de ces politiques succes- sives de défiance vis-à-vis des prélèvements obligatoires exi- gées par l’Etat, des prélèvements pourtant indispensables au fonc- tionnement normal d’un pays sans production nationale notoire.

Il appartient donc à l’Etat, d’édu- quer progressivement les congo- lais à devenir maîtres de leur es- pace national. Et ce, en payant cet espace à travers les impôts et taxes à l’Etat, qui en retour, leur garantit la jouissance et la tranquillité dans le même es- pace.

Tant que l’économie congo- laise ne sera pas basée sur la production, le pays ne pourra compter que sur sa fiscalité, ce qui signifie que les congolais s’ha- bituent à mettre la main à la po- che. En ce qui concerne le cas particulier de sa propre juridiction la Ville-Province de Kinshasa, Guy Matondo estime que les kinois sont un peuple très exi- geants, mais ont une vie essen- tiellement tournée vers trois vo- lets : l’Eglise, où ils attendent quelque chose de Dieu, les amis ou les parents de qui ils atten- dent un dépannage, et l’Etat, de qui ils attendent de mettre la pro- preté jusque devant leurs portes.

Et tout cela sans une quelcon- que contrepartie de leur part. En fait, ils exigent le beurre et l’ar- gent du beurre. Pour le Ministre provincial des Finances, il est quasiment impossible à la Ville- Province de Kinshasa de faire des projections budgétaires par rap- port aux taxes, du fait que cel- les-ci, contrairement à l’impôt, ne sont pas des prélèvements obli- gatoires, et sont donc soumis à des fluctuations liées à la de- mande des assujettis. Par con- tre, l’impôt lui, est imposable à tous, mais les kinois rechignent à le payer. Guy Matondo cite en exemple l’impôt sur le revenu lo- catif et l’impôt foncier, qui s’ils étaient vraiment payés, devraient permettre à la ville de réaliser des recettes de 3 à 4 millions usd par mois. Mais personne ou presque ne paie ces deux impôts. Pen- dant ce temps, les kinois produi- sent chaque jour près de 14 mil- lions de tonnes de déchets qu’il faut évacuer.

LOLO LUASU et BELISE OKONDA La campagne régionale

transfrontalière sur les ressources pélagiques et les écosystèmes dans les eaux maritimes du Gabon, du Congo, de la RDC, de l’Angola, de la Namibie et de l’Afrique du Sud a débuté depuis jeudi 21 septem- bre 2017 à Pointe Noire et va se

terminer le 17 décembre 2017.

En effet, l’Organisation des Na- tions Unies pour l’Agriculture (FAO) organise périodiquement des campagnes de recherche sur les ressources halieutiques et des écosystèmes dans les eaux mari- times des pays à façade maritime en Afrique, pour évaluer les stocks de poissons et fournir des recom- mandations pour leur gestion.

Pour cette année 2017, la FAO a prévu une campagne régionale transfrontalière sur les ressources pélagiques (les espèces qui vivent en pleine mer) et les écosystèmes.

Débuté à Casablanca au Maroc le 8 mai 2017, cette campagne pren- dra fin le 17 décembre au Cap en Afrique du Sud. Ainsi, la campagne en Afrique Centre-Ouest est prévue du 21 septembre au 17 décembre 2017 dans les eaux maritimes du Gabon, du Congo, de la RDC, de l’Angola, de la Namibie et de l’Afrique du Sud.

Cette cam- pagne scientifi- que est organi- sée avec le tout nouveau navire de recherche Dr Fridtjtof Nansen dans le cadre du plan de travail 2017 du Pro- gramme EAF- Nansen : «Ap- puyer la mise en œuvre de l’ap- proche écosystémique de la ges- tion des pêches en tenant compte des impacts du climat et de la pollution», financé par la Norvège et mis en œuvre par la FAO avec la participation scientifique de l’Insti- tut de recherche marine (IMR) de Bergen, pour une campagne scien- tifique régionale sur les ressour- ces pélagiques et l’écosystème dans les eaux nationales des pays précités.

L’objectif est d’une part, d’as- surer la couverture synoptique des principaux stocks pélagiques et leur écologie, et d’autre part, d’effectuer

des études écologiques des espè- ces pélagiques par différents types d’observations.

Le navire sur les eaux de la RDC La campagne 2017 appuie la mise en œuvre du Plan scientifique du Programme, qui a été discuté avec les autorités nationales com- pétentes de la RDC. L’action de la FAO s’inscrit dans la continuité de son initiative en faveur de « la Crois- sance bleue» et de la Conférence des Nations Unies convoquée au Siège de l’ONU à New York en juin 2017 dernier, pour soutenir la mise en œuvre de l’Objectif de Dévelop- pement Durable (ODD) 14 à savoir,

‘‘Conserver et exploiter de manière durable, les océans, les mers et les ressources marines aux fins du développement durable’’.

Le Bureau Pays de la FAO a saisi les autorités gouvernemen- tales de la RDC pour obtenir tou- tes les autorisations et garanties nécessaires de sécurité, pour per- mettre à ce navire de recherche scientifique, d’effectuer cette cam- pagne dans les eaux maritimes relevant de la juridiction de la RDC.

C’est ainsi que le Programme de Coopération a été signé le 31 août 2017 entre la FAO et le Gouverne- ment de la RDC, portant sur l’ac- cord du programme «Appuyer la mise en œuvre de l’approche écosystémique de la gestion des pêches en tenant compte des im- pacts du climat et de la pollution».

Djo Le Beau

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Cela paraît incroyable mais pourtant vrai. Depuis la sup- pression de la quittance et son remplacement par le timbre fis- cal supprimé à son tour à l’épo- que de l’Afdl, la République Démocratique du Congo ne dispose plus à ce jour d’un document officiel faisant office de preuve de paiement pour les assujettis à l’impôt et aux taxes. A l’heure où le Gouver- nement congolais est à la re- cherche des voies et moyens pour renflouer les caisses vi- des du trésor public en tentant par tous les moyens à éradi- quer les circuits de fraude fis- cale et de coulage de recettes publiques, cette situation pa- raît à peine imaginable. Mais les faits sont là. Selon les spécialistes du secteur, près de 60% des taxes et impôts collectés en faveur de l’Etat ou des entités décentralisées, n’atterrissent pas dans les caisses du Trésor public.

La suppression successive de la quittance et du timbre fis- cal a en effet laissé un vide total dont profitent largement aujourd’hui les agents et fonc- tionnaires des régies financiè- res, de la Dgda et des servi- ces d’assiette disséminés dans

toutes les administrations pu- bliques, aussi bien au sein de l’administration centrale que provinciale. En effet les seu- les preuves de paiement lar- gement admises aujourd’hui, sont essentiellement la note de perception que délivrent les fonctionnaires et agents des administrations fiscales aux assujettis, ainsi que les borde- reaux de paiement que les mêmes assujettis obtiennent aux guichets des banques pour attester de leur paiement de l’impôt ou d’une quelcon- que taxe. Des documents sou- vent falsifiés par des fonction- naires peu scrupuleux et des agents des banques avec qui les premiers travaillent sou- vent en complicité. Des docu- ments aussi que les uns et les autres peuvent facilement se procurer au premier cybercafé du quartier. Cette situation déplorable fait que lorsqu’on confronte les bordereaux de versement produits par les banques et les sommes réel- lement encaissées par le tré- sor public, l’écart est souvent abyssal au détriment des re- cettes publiques.

La volatilisation des recet- tes fiscales et parafiscales du

Gouvernement central que des entités décentralisées a pris une telle ampleur au fil des années, que certaines admi- nistrations du pays ont décidé de prendre les taureaux par les cornes pour y mettre fin, face aux défis de plus en plus grands auxquels ils doivent faire face dans la gestion de leurs entités. C’est le cas de la ville-Province de Kinshasa, dont les dirigeants sont cha- que jour confrontés à d’épi- neux problèmes de la gestion d’une mégalopole de plus de 10 millions d’habitants épar- pillés parfois au mépris de toute norme urbanistique sur des espaces pas toujours constructibles, avec ce que cela entraîne comme inonda- tions, évacuation des immon- dices, mobilité et sécurisation de la population.

Sans tapage ni déclara- tions démagogiques, le Gou- vernement provincial de la ville de Kinshasa que dirige le Gou- verneur André Kimbuta Yango a pris la juste mesure du pro- blème qui se pose à lui, sur- tout en ce moment de vache maigre pour l’économie natio- nale où les frais de rétroces- sion du Gouvernement central

aux provinces n’arrivent plus que de manière aléatoire, pour ne pas dire au compte-goutte.

Loin de tout regard pour plus d’efficacité, le Gouverneur de la ville a instruit son gouver- nement à étudier un méca- nisme susceptible de canaliser les recettes propres de la ville dans les caisses, sans que celles-ci ne subissent des ponctions en cours de route.

Depuis deux ans, cette déli- cate tâche avait été confiée au Ministre provincial des Finan- ces, Economie et Pme Guy Matondo. Les cogitations me- nées depuis lors produisent déjà aujourd’hui. Depuis six mois à peu près, la Ville-Pro- vince de Kinshasa peut s’enor- gueillir d’être la première pro- vince du pays à disposer d’un document infalsifiable qui lui sert de preuve de paiement : le Certificat de Paiement Informatisé (CPI). Un docu- ment informatisé qui sert dé- sormais d’acquis libératoire pour le paiement des impôts et taxes dus à la Ville-Province.

Un travail de longue haleine

Le CPI se présente comme le maillon ultime de la chaîne

de perception des taxes, qui part du taxateur en passant par l’ordonnateur, jusqu’au guichet de la banque. C’est aussi l’aboutissement de tout un projet, le I- Recettes, institué par le Mi- nistre provincial des Finances, Economie, Commerce et Ipmea Guy Matondo Kingolo, et piloté par un Coordonnateur du Projet, le Conseiller Désiré Ilunga Tshimbela, secondé par un Coordonnateur Adjoint Serge Matondo. Un corps de 43 encodeurs ont été recrutés et formés au logiciel I- Recettes et déployés ensuite dans toutes les Divisions ur- baines auprès de différents services d’assiette, plus préci- sément auprès des taxateurs, pour pallier dans un premier temps aux carences de ces fonctionnaires de l’administra- tion dans la maîtrise de l’outil informatique.

En pratique, les choses se déroulent désormais de la manière ci-après : l’assujetti se présente devant le taxateur et précise la nature de la taxe qu’il veut payer. Le fonction- naire lui précise le montant, et

Maximisation des recettes publiques

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