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Le Chef deLe Chef deLe Chef deLe Chef deLe Chef del’Etal’Etal’Etal’Etal’Etat intert intert intert intert interpellépellépellépellépellé

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Hebdomadaire d'informations générales, d'opinions et d'actualités.E-mail :

letelegrammeducongo@yahoo.fr, Adresse : Concession PROCOKI, Q /GB, Kinshasa/Kintambo-Tél. 085 1105 561 -Prix

: 2000Fc, Année 2014, n°038, 07 Janvier

SOMMAIRE SOMMAIRE SOMMAIRE SOMMAIRE SOMMAIRE

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D DANS CE ANS CE ANS CE ANS CE ANS CE NUMERO NUMERO NUMERO NUMERO NUMERO

Les grands secrets Les grands secrets Les grands secrets Les grands secrets Les grands secrets

de l’engrenage de l’engrenage de l’engrenage de l’engrenage de l’engrenage

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à Kinshasa à Kinshasa à Kinshasa à Kinshasa à Kinshasa

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Au-delà de nobles tâches qu’elles accomplissent

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Afrique P.6

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LE

LE TELEGRAMME DU CONGO N°038 DU 07 TELEGRAMME DU CONGO N°038 DU 07 A A U 14 J U 14 J ANVIER 2014 ANVIER 2014

Au-delà de nobles tâches qu’elles accomplissent

Les ONG ne sont pas à l’abri des soupçons Les ONG ne sont pas à l’abri des soupçons Les ONG ne sont pas à l’abri des soupçons Les ONG ne sont pas à l’abri des soupçons Les ONG ne sont pas à l’abri des soupçons

Par B. Kanda Mujangi

2 LE BILLET DE LA SEMAINE

Adresse 1 Avenue de l’OUA, Concession PROCOKI,

Q /GB, Kinshasa/Kintambo- Editeur directeur général

Antoine Nguidjol

085 1105 561 Email

letelegrammeducongo@yahoo.fr Directeur de publication

B. KANDA MUJANGI Tél.: 0813779660

REDACTION : AARON MAYELE

PRINCE MIZA ZENGA NTU

DE BANZY A. MBUNGA-NA-TOKO

JOSEPH KIKUNI Assistante marketing

BELINDA LUZOLO JACOB NZAM MARKETING LOGISTI- QUE ET DISTRIBUTION

ROMAIN MAKIESE POINTS DE VENTE DU

TÉLÉGRAMME DU CONGO : Concession Procoki, Contact : Chrys Daya : Tél. 08 44 699 151

- commerciaux : 0822255541 Conception et Mise en

page Joseph Lounda

0812381281

L

es organisations non

gouvernementales (ONG) opèrent, depuis plusieurs années, dans divers coins de la République démocratique du Congo. Elles exercent dans presque tous les secteurs de la vie nationale et, par

endroits, certaines ont comblé le vide créé par abandonn par l’Etat, des responsabilités qui sont les siennes en tant que dépositaire

permanent du pouvoir.

Les ONG veillent au respect des Droits de l’Homme, assistent des populations vulnérables par des aides alimentaires et soins de santé, créent , financent et animent quelques structures d’éducation de base pour les jeunes dits abandonnés, organisent les femmes qu’elles alphabétisent pour leur ouvrir l’accès progressif à leurs droits encore méconnus bien que proclamés par la Constitution…

Les ONG contribuent

largement à la consolidation de la démocratie naissante en République démocratique du Congo par la tenue des séminaires qui s’adressent aux opérateurs politiques (du pouvoir et de l’opposition) et aux agents chargés du maintien de l’ordre public (policiers et agents dits spéciaux).

Pour couvrir assez d’espace et étendre davantage leurs activités jusqu’aux populations civiles, certaines ONG ont créé des structures locales, qui jouent le rôle de véritables relais là où elles sont installées.

De leur comportement suspect

Les ONG, nous l’avons démontré, accomplissent des tâches nobles, parfois au prix des sacrifices suprêmes pour leurs collaborateurs et agents locaux déployés dans les zones de conflits armés.

Elles méritent d’être saluées pour cette marque de solidarité à l’égard des personnes en danger et difficilement accessibles.

Mais, au regard de certaines informations crédibles obtenues des sources contradictoires dignes de foi, toutes les ONG n’ont droit au certificat de bonne conduite

en République démocratique du Congo.

En effet, pour se déployer facilement dans la zone opérationnelle et avoir accès aux populations- cible, les ONG recrutent quelques experts congolais, qui ont la connaissance parfaite du milieu. Ces experts ont, entre autres tâches, de fournir des renseignements précis sur la zone opérationnelle. Ces renseignements, selon nos sources, porteraient sur la population, notamment son histoire, sa sociologie, son organisation politique et économique, ses groupes tribalo-ethniques, les groupes en conflit et les principales causes de tensions sociopolitiques…

Nos sources précisent que ces renseignements sont rédigés sous forme de rapports confidentiels destinés aux sièges établis à l’étranger.

Comble de cynisme, les experts congolais en question sont strictement interdits de parler de la politique de leur pays, au risque d’être renvoyés. Pour protéger l’emploi, qui paie bien dans un pays où les universitaires au chômage se comptent par des milliers, les experts congolais exerçant dans les

ONG ont choisi de renoncer à leur rationalité.

A la lumière de ce qui précède, que peut-on en déduire ? La question reste posée.

Autre cas de suspicion Certaines ONG déployées à l’Est de la RDC, au plus fort de la rébellion à répétition, se sont illustrées, à plusieurs reprises, par des accusations portées surtout contre les soldats des FARDC, qu’elles chargeaient des atrocités perpétrées contre les civils, chaque fois que l’armée régulière réoccupait une zone abandonnée par les rebelles. Sans vouloir sanctuariser les FARDC, nous estimons, sur base des informations recoupées émanant des sources indépendantes crédibles, que certaines ONG auraient travaillé, pendant longtemps, pour Paul Kagame, président rwandais. Ce travail de sape aurait été grassement payé par Kigali à travers les circuits très difficiles à soupçonner.

En tout cas, un tel travail, à haut risque, ne pouvait être réalisé que par des flics confirmés, qui

savent utiliser, sans éveiller la moindre attention, les techniques de la collecte des renseignements confidentiels. Il s’agirait ici d’espions déguisés, circulant comme de paisibles fonctionnaires internationaux et prenant des contacts avec les deux camps en conflit armé, sans être suspectés, côté congolais.

Sur le nombre de victimes de viol Toujours d’après les sources indépendantes crédibles, certaines ONG ont excellé dans l’annonce du nombre de victimes.

Ces sources affirment qu’il y aurait eu des femmes p s y c h o l o g i q u e m e n t conditionnées pour se présenter comme victimes du viol. Celles-ci avaient le rôle de grossir le nombre de femmes violées.

C’était peut-être une astuce pour les ONG d’obtenir davantage de financement et de pérenniser leur présence sur le terrain.

« Mentez, mentez, il en restera quelque chose. »

L

es attaques, apparemment synchronisées, des sites hautement

sécurisés à Kinshasa, le 30 décembre dernier, continuent à alimenter les conversations dans la capitale de la

République

démocratique du Congo, cultivant ici et là le doute que rien ne semble dissiper.

En effet, la facilité avec laquelle les assaillants ont accédé à la Radiotélévision nationale congolaise (RTNC), qui est passée pendant un temps sous leur contrôle, étonne et intrigue plus d’un observateur averti. Aussi,

Après la panique du 30 décembre 2013, à Kinshasa

L L L

L L’opinion s’inter ’opinion s’inter ’opinion s’inter ’opinion s’interrrrrro ’opinion s’inter o o og o g g ge g e e e e

Par B. Kanda Mujangi

nombreux sont ceux qui n’arrivent pas à comprendre comment quelques individus, dont on dit sommairement armés, ont-ils pu violer l’Etat- major général des FARDC ? Pire, au cours de cette aventure, ils ont tué un colonel, de surcroît secrétaire général de l’Etat-major général des FARDC.

Par extension, certains se demandent comment des individus mal équipés et en nombre insignifiant ont-ils osé attaquer l’Etat-major général des FARDC sans craindre l’intervention rapide et foudroyante de la garde républicaine basée au camp Tshatshi, juste à côté ?

Toujours à Kinshasa, l’attaque de l’aéroport international de Ndjili soulève quelques questions auxquelles on n’arrive pas à

répondre. Comment était planifiée la prise de l’aéroport international de Ndjili et les renforts devaient venir de quel coin, en cas de la victoire ?

Dans l’ensemble, toutes les informations actuellement disponibles ne permettent pas d’identifier clairement les assaillants, de connaître leur organisation (effectifs, équipements, logistique…) ou d’avoir une idée sur l’objectif final visé.

A ce flou, trois autres faits se sont ajoutés. Il s’agit de :

1. Attaque de Kindu, dans la province de Maniema. Officiellement, l’opération a été menée par quatre personnes, dont deux ont été tuées et deux autres capturées ;

2. Lubumbashi et

Kolwezi, au Katanga, ont été également attaqués, ce même 30 décembre2013 ;

3. Toutes les attaques, à Kinshasa et dans les deux provinces citées, ont été revendiquées par Joseph Mukungu Mbila, candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2006.

Cette sortie spectaculaire de Joseph Mukungu Mbila, face aux faits très graves, a surpris lorsqu’on sait que l’homme n’a pas été interpellé dans les heures qui ont suivi sa revendication.

Pour le moment, nous n’avons aucune nouvelle sur son sort.

En attendant l’issue des enquêtes en cours, les événements du 30 décembre 2013 gardent encore leurs secrets.

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LE

LE LE TELEGRAMME DU CONGO N°038 DU 07 TELEGRAMME DU CONGO N°038 DU 07 TELEGRAMME DU CONGO N°038 DU 07 TELEGRAMME DU CONGO N°038 DU 07 A A A AU 14 J U 14 J U 14 J U 14 JANVIER 2014 ANVIER 2014 ANVIER 2014 ANVIER 2014

Museveni. Pour la signature du document sanctionnant ces pourparlers, les deux parties se sont retrouvées à Nairobi, au Kenya, pays qui, de l’avis des observateurs, n’était pas associé aux négociations de Kinshasa avec les rebelles du M23. Les Congolais voudraient en savoir quelque chose sur cette délocalisation qui n’était ni préalablement annoncée, ni attendue.

Ils voudraient surtout connaître exactement le sort réservé aux membres civils et militaires du M23 par rapport aux intérêts du peuple congolais, par rapport, plus particulièrement, aux victimes du mouvement rebelle durant son aventure politico-militaire au Nord-Kivu.

Pour les événements du 30 décembre 2013 (voir : Après la panique du 30 décembre 2013, à Kinshasa, L’opinion

s’interroge) en page 2.

POLITIQUE 3

A l’occasion de son message de vœux à la nation A l’occasion de son message de vœux à la nation A l’occasion de son message de vœux à la nation A l’occasion de son message de vœux à la nation A l’occasion de son message de vœux à la nation

Le Chef Le Chef Le Chef

Le Chef Le Chef de l’Eta de l’Eta de l’Eta de l’Etat inter de l’Eta t inter t inter t interpellé t inter pellé pellé pellé pellé

D ans le cadre de ses

prérogatives constitutionnelles, le président de la

République, Chef de l’Etat, adresse, à la fin de chaque année, un message de vœux à la nation congolaise.

Dans son dernier message, qui porte essentiellement sur les vœux d’usage, le

président de la république, chef de l’Etat, a rappelé les efforts accomplis et sacrifices consentis, indiquant, pour

couronner le tout, les perspectives nouvelles qui s’ouvrent devant la nation.

Pour cette fin d’année 2013, les observateurs estiment que le message du président Joseph Kabila devrait être la réponse à l’interpellation de ses compatriotes, qui nagent dans le doute entretenu et alimenté par les folles rumeurs de plus en plus persistantes.

Les Congolais attendaient de leur président les raisons qui retardent la mise en place du gouvernement de cohésion nationale, dont le chef de l’Etat lui-même avait annoncé l’imminente formation dans son discours de clôture des Concertations nationales, le 23 octobre 2013, au Palais du Peuple, devant le parlement réuni en Congrès. Les Congolais attendaient d’être fixés, une fois pour toutes et par leur président, sur la fin des pourparlers de Kampala et surtout sur les évènements du 30 décembre.

Sur le gouvernement de cohésion nationale

Annoncé le 23 octobre

2013 par le chef de l’Etat, au moment où il clôturait officiellement les concertations nationales, le gouvernement de cohésion nationale tarde à venir et, au fil du temps, l’attente suscite des interrogations et ouvre la voie aux rumeurs de plus en plus persistantes et de plus en plus folles.

En effet, faute d’informations officielles sur la sortie du gouvernement de

cohésion nationale, les rumeurs indiquent que le président de la république serait confronté au problème de choix, notamment au niveau de l’opposition où le refus de l’UDPS et de l’UNC ne permettrait pas une solution de rechange crédible.

Toujours d’après les rumeurs, le chef de l’Etat serait en face de deux Sociétés civiles d i a m é t r a l e m e n t

opposées, ce qui poserait le problème d’en retenir une, la vraie, qui serait appelée à présenter les membres devant entrer dans le prochain gouvernement.

Les rumeurs signalent, enfin, que le président de la République serait soumis à de fortes pressions internationales qui le contraindraient à nommer quelques membres du M23 (civils) à des postes ministériels stratégiques.

Sur les pourparlers de Kampala

Depuis plusieurs mois et en dépit des ratés, les pourparlers entre le gouvernement de Kinshasa et les délégués du M23, mouvement rebelle proche du Rwanda et de l’Ouganda, ont eu lieu à Kampala, capitale de ce dernier pays et sous la médiation de son président Yoweri Par B. Kanda Mujangi

Q

uoique la Rd Congo ne soit pas,

historiquement

parlant, son ancienne colonie, on reconnaît volontiers que la France accorde une importance capitale à ce pays quant à sa taille, sa situation géographique, sa place et son rôle dans l’espace francophone mondial. C’est ainsi qu’elle suit de très près l’évolution de la situation politique dans notre pays et n’hésite à aucun instant de proposer des résolutions au Conseil de sécurité de l’ONU chaque fois que besoin et urgence

Pr Pr Pr

Pr Proposition soumise à F oposition soumise à F oposition soumise à F oposition soumise à Frrrrrançois Hollande pour une paix dur oposition soumise à F ançois Hollande pour une paix dur ançois Hollande pour une paix dur ançois Hollande pour une paix dur ançois Hollande pour une paix dura a a a ab b b b ble à l’Est : le à l’Est : le à l’Est : le à l’Est : le à l’Est :

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Inter Interna na na national pour la RD Cong na tional pour la RD Cong tional pour la RD Cong tional pour la RD Congo tional pour la RD Cong o o o o

Par Kikuni Joseph

l’imposent. C’est à son actif, par exemple, qu’on peut mettre la décision du

déploiement d’une brigade d’intervention de l’ONU dans le Nord- Kivu dont l’engagement a été déterminant dans la débâcle du M23.

D’autre part, ce sont les fortes pressions exercées par Paris et Washington

qui ont contraint le pouvoir de Kinshasa à signer un Accord final avec le M23 à Nairobi, le 12 décembre 2013, à la stupéfaction générale des Congolais.

Malgré tous ces e n g a g e m e n t s diplomatiques téméraires, la patrie de Napoléon Bonaparte reste consciente que la paix durable et définitive est loin d’être instaurée

efficacement à l’Est de la RD Congo. Cette partie du territoire national demeure un volcan en sommeil dont l’éruption s’avère imprévisible à moyen et à long termes. Il faut donc explorer toutes les pistes susceptibles de garantir la paix et d’éviter la déflagration générale.

C’est dans cet ordre d’idées précis que le président français, François Hollande, a reçu le mardi 24 décembre 2013 à l’Elysée, Mr. Henry Mbuyi et sa délégation.

Pour votre information, Henri Mbuyi est l’ancien président de l’Association des Avocats pour le Tribunal Pénal International (TPI) d’Arusha ( Tanzanie) chargé de juger les crimes Suite en page 7

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LE

LE TELEGRAMME DU CONGO N°038 DU 07 TELEGRAMME DU CONGO N°038 DU 07 A A U 14 J U 14 J ANVIER 2014 ANVIER 2014

4 NATION

C

es propos, que nous reprenons à notre compte et qui nous servent de titre, appartiennent à un homme d’Etat français dont nous ignorons malheureusement aujourd’hui l’identité.

Si « l’histoire s’éloigne », c’est par rapport à l’époque où elle se situe et dans le contexte précis des événements qu’elle couvre par rapport à l’évolution de la société dont elle conserve les moments marquants de la vie collective.

Ainsi, le 4 janvier 1959, dont nous avons célébré le premier samedi de cette année 2014 le cinquante- cinquième anniversaire, s’apparente bel et bien à l’histoire qui s’éloigne, tout en demeurant plus proche de nous puisque partie intégrante de notre vie en tant que peuple. Car, la révolte des Congolais ce jour-là contre l’autorité coloniale, qu’ils avaient prise de court, est intimement liée à la noble lutte pour la libération nationale.

Unis par le sort, nos compatriotes de Léopoldville, Kinshasa aujourd’hui, avaient bravé l’armée coloniale déterminée à les écraser pour finalement parvenir, grâce à leur bravoure, à contraindre la Belgique à accepter, la mort dans l’âme, de négocier sur les revendications formulées par les Congolais sur l’indépendance de leur pays.

Dans cet article, nous sommes tenus à rappeler sommairement quelques faits qui ont précédé le 4 janvier 1959 et qui, à notre avis, ont contribué à accélérer l’évolution politique au Congo ex belge.

Nous prenons, pour ce faire, 1958 comme référence, sans pour autant négliger d’autres époques de notre glorieuse histoire.

En effet, en 1958, le Congo belge était dans « la fièvre des élections

4 janvier 1959 – 4 janvier 2014 : 55 ans déjà

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« L « L’histoir ’histoir ’histoir ’histoire s’éloigne… » ’histoir e s’éloigne… » e s’éloigne… » e s’éloigne… » e s’éloigne… »

Par B. Kanda Mujangi

communales et territoriales », dont Léopoldville avait tenté et réussi l’expérience en 1957.

En 1958, la Belgique organise l’Exposition universelle de Bruxelles où sont invités les membres de l’élite congolaise. Ces Congolais ressortissants de six provinces de la colonie, ont eu l’occasion de se rencontrer pour la première fois et de se partager les soucis qu’ils avaient sur l’avenir de leur pays commun.

Du 5 au 13 décembre 1958, quelques membres de l’élite congolaise, dont Patrice-Emery Lumumba, assistent, sur invitation de Kwamé N’Krumah, à la conférence d’Accra, essentiellement consacrée à la décolonisation de l’Afrique. A cette même époque, la France propose à ses colonies le choix entre la communauté franco- africaine et l’indépendance.

Dans le cadre de ce processus politique, le Général De Gaulle vient en 1958 à Brazzaville, sans que cette démarche vers la décolonisation en Afrique française puisse alerter les plus avisés des Belges de l’Administration générale à Léopoldville, juste à la rive gauche du fleuve Congo.

Les premiers partis politiques sont nés en 1958.

C’est au courant de cette année, que le gouvernement belge, en retard sur son époque, institua un « groupe de

travail».

Salon Ndaywel, il s’agit de « représentants de trois formations politiques belges (De Schryver : social-chrétien ; Buisseret : libéral et ancien ministre des colonies ; Housiaux : socialiste) et de quelques experts, parmi les plus avertis en matière de questions coloniales (notamment Pétillon, l’ancien gouverneur général). » (Histoire générale du Congo…). Et Ndaywel de relever : « On ne pensa pas à y intégrer des représentants des p o p u l a t i o n s autochtones,… »

Choqués, seize des évolués adressèrent une pétition au ministre des Colonies Léon Pétillon,

« déplorant vivement l’absence des Congolais du groupe de travail et émettant d’avance des réserves quant aux conclusions qui s’en dégageraient », ajoute Ndaywel.

A la fin de ses consultations, le groupe de travail conclura que « le courant indépendantiste était irréversible » et une décision dans ce sens fut prise le 24 décembre 1958.

Jusque-là, le gouvernement belge demeura en dehors des réalités et refusa à s’engager résolument dans la voie d’émancipation, usant des subterfuges pour gagner du temps.

Imprudemment, il projeta d’annoncer la décision sur l’émancipation

du Congo belge le 13 janvier au cours d’une cérémonie solennelle qu’il se proposait d’organiser.

De retour d’Accra, Lumumba tint, le dimanche 28 décembre 1958, un important meeting à Léopoldville, sur la place communale de Kalamu. Il fit la restitution des travaux d’Accra à ses partisans, travaux qui avaient pour but de mettre sur pied « une stratégie adaptée » pour la libération totale de toute l’Afrique.

Il déclara publiquement que « l’indépendance, loin d‘être un cadeau, était un droit fondamental, naturel et sacré et qu’il fallait rejeter l’autonomie-cadeau que prépare et promet le gouvernement colonial », rapporte Ndaywel.

Cette sortie fulgurante marqua les esprits et l’indépendance devint et s’imposa comme la principale revendication des Congolais auprès du gouvernement belge. Après le succès remporté par Lumumba et son parti, le MNC, Kasa-Vubu et l’ABAKO, son parti, avaient tout intérêt de se manifester sur le terrain pour ne pas se laisser éliminer de la compétition qui s’annonçait.

L’ABAKO prit donc la décision d’organiser le meeting pour écouter le rapport de Pinzi, sur son séjour à Bruxelles. Le meeting devait avoir lieu à YMCA, dans la commune

de Kalamu. Dès les premières heures de ce dimanche 4 janiver 1959, la place protestante YMCA est envahie par les partisans de l’ABAKO. Le meeting est annulé par l’autorité coloniale par sa réponse négative à la demande d’autorisation introduite par la section ABAKO/Kalamu. Cette réponse négative arrivée le samedi 3 janvier 1959, n’offrait pas de temps aux organisateurs du meeting d’informer les partisans d’un quelconque report.

Déjà rassemblés sur la place YMCA, les intéressés refusèrent de se disperser et toutes les tentatives de la part des responsables de l’ABAKO échouèrent et même Kasa-Vubu, qui descendit personnellement sur le lieu, vers 15 heures, ne réussit pas à convaincre les partisans.

Vers 17 heures, les partisans se dispersèrent et pour marquer leurs colère, ils se mirent à piller à Foncobel, le quartier commercial de Grecs et Portugais, et un autre groupe descendit à Kalina (Gombe) pour punir les Colons. La répression ne se fit pas attendre. Il y eut des morts et blessés du côté des Congolais.

Kasa-Vubu et ses principaux collaborateurs de l’ABAKO sont arrêtés et ce parti dissout. Ils seront jugés et condamnés, plus tard libérés et l’ABAKO dissoute réhabilitée

Acculé, le gouvernement belge fit sa fameuse « déclaration » dite gouvernementale dans laquelle il annonça « la mise en place d’une démocratie, apte à exercer les prérogatives de la souveraineté et à décider de son indépendance ».

Plus direct, le roi Baudouin de Belgique déclara : « Notre révolution est aujourd’hui de conduire, sans atermoiements funestes mais sans précipitation inconsidéréé, les populations congolaises à l’indépendance dans la prospérité et la paix. »

C’est là, sous forme réduite, le prix des sacrifices consentis le 4 janvier 1959.

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LE LE TELEGRAMME DU CONGO N°038 DU 07 TELEGRAMME DU CONGO N°038 DU 07 TELEGRAMME DU CONGO N°038 DU 07 TELEGRAMME DU CONGO N°038 DU 07 A A A AU 14 J U 14 J U 14 J U 14 JANVIER 2014 ANVIER 2014 ANVIER 2014 ANVIER 2014

5 NATION

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c cy y y yc y c c clique des « solutions politiques » c lique des « solutions politiques » lique des « solutions politiques » lique des « solutions politiques » lique des « solutions politiques »

D écidément,

notre

pays est devenu

un vaste champ d’expérimentation d’une nouvelle forme d’occupation et de partition en douceur d’un Etat souverain par la communauté internationale. Le rouleau compresseur avait été déjà déployé en 1996 mais stoppé net par le Président Laurent-Désiré Kabila en 1997 quand il avait chassé les alliés qui l’avaient porté au pouvoir et rejeté publiquement les accords secrets de Lemera.

Cet acte d’une rare témérité sera considéré comme une « haute trahison » par ses parrains et lui coûtera la vie le 16 janvier 2001 dans des conditions non élucidées jusqu’à ce jour. Depuis ce drame, la c o m m u n a u t é internationale a remis ses batteries en marche en vue de la réalisation de son plan macabre. Tout observateur averti, inspiré par l’expérience vécue au fil des ans, conviendra honnêtement que toutes les rébellions qui naissent à l’Est de la Rd Congo depuis la mort du Président-dictateur Mobutu présentent incontestablement la même caractéristiques : elles naissent par la volonté, la seule volonté i n d é c r o t t a b l e , implacable, inoxydable du Président rwandais Paul Kagame.

Et pour imprimer à ces insurrections cycliques une connotation et une

Par Kikuni Joseph

coloration nationales, on les maquille superbement en mettant en avant-plan des Congolais avides du lucre et du luxe et manipulés comme des jouets de la foire.

Chaque fois que cette campagne est amorcée, la communauté internationale, à l’unanimité, se garde bien de parler d’une

« guerre d’agression » même si des preuves accablantes et irréfutables attestent la présence massive des soldats de l’armée régulière rwandaise dans les rangs et aux postes de commandement des troupes « rebelles ».

Point n’est besoin d’être devin pour (s’)

‘expliquer la cause de cette conspiration générale du silence concertée en catimini. Et pour prouver leur cynisme impitoyable à notre égard, les puissances occidentales ont élaboré un stratagème coriace standardisé pour la résolution des crises successives nées des

« pseudo-rebellions » (les agressions avérées juridiquement mais d i s s i m u l é e s pudiquement) à l’Est de

la Rd Congo même si celui-ci n’a jamais donné les résultats escomptés depuis des décennies.

Elles nous imposent invariablement « la résolution politique » comme panacée.

Excepté l’AFDL qui avait accédé au pouvoir en chassant le dictateur Mobutu avec les armes, les autres mouvements

« insurrectionnels » l’ont fait grâce et /ou à cause de cette formule magique. Il en a été ainsi avec le RCD / Goma, le CNDP et récemment le M23 qui, pour la circonstance, se sont ensuite mués par la suite en partis politiques affiliés à la Majorité Présidentielle.

Détail important aux retombées incalculables et imprévisibles pour l’avenir : chaque

« rébellion » de l’Est s’accompagne d’un déversement massif des Tutsis rwandais sur le sol congolais.

La vague, inaugurée à l’entrée de l’AFDL en 1996, poursuit son bonhomme de chemin sans coup férir. Et elle ne s’arrêtera pas certainement si tôt malgré « la domestication » du M23.

Car, ayons toujours présent à l’esprit une

évidence : c’est l’aile Sultani Makenga du M23 qui vient de signer l’Accord de Nairobi du 12 décembre dernier. Celle de Jean-Marie Runiga est en réserve stratégique au Rwanda en attendant sa réactivation, sous une nouvelle étiquette, avant, pendant ou après les échéances électorales de 2016.

Des informations u l t r a c o n f i d e n t i e l l e s glanées dans les alcôves des services de r e n s e i g n e m e n t s occidentaux prouvent que derrière les mascarades et les parades de la c o m m u n a u t é internationale se tapit la main invisible de l’ITP, l’International Tutsi Power ( le Pouvoir International Tutsi en français).

Pour ceux qui ne le savent pas, ce sigle ITP, désigne un puissant réseau de lobby tutsi ( à l’instar du lobby juif) constitué de professeurs, médecins, journalistes, hommes d’affaires éparpillés dans le monde entier dont le noyau central est animé par des diplomates exerçant des professions pratiquement dans tous les organismes

régionaux et internationaux (CIRGL, CEEAC, UA, ONU, OMS, UNICEF, PNUD, FAO, OIT, UE…).

Ce réseau, en toute discrétion, a soumis à l’ONU un document sulfureux qui propose

« la solution finale et idéale » pour l’éradication définitive des soubresauts qui s e c o u e n t périodiquement l’Est de la Rd Congo du fait de

« la persécution permanente » dont sont victimes les membres de la « minorité tutsi ». Ce plan prévoit d’abord la facilitation par l’ONU de l ’ i n o n d a t i o n démographique dans cette partie du pays pour créer le surnombre par rapport aux autochtones.

Ensuite, il faut créer des rébellions de façade pour prouver au monde entier que la coexistence pacifique est absolument impossible entre les communautés au Kivu.

Enfin, détacher une partie du Nord et du Sud- Kivu de la tutelle de Kinshasa afin de proclamer l’autonomie d’un nouvel Etat peuplé uniquement de cette ethnie et relevant de l’autorité tout azimuts du Rwanda. Les Hutus seront cantonnés dans le Sud-Kivu tandis que les Tutsis occuperont le Nord-Kivu, province extrêmement riche, au sol fertile, aux montagnes verdoyantes immenses pour le pâturage et au sous-sol gâté par la nature (coltan, pétrole, gaz méthane, nobium, pyrochlore…)

Nous nous acheminons lentement mais sûrement vers la concrétisation de ce plan savamment élaboré.

Devons-nous chanter le

requiem ?

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LE

LE TELEGRAMME DU CONGO N°038 DU 07 TELEGRAMME DU CONGO N°038 DU 07 A A U 14 J U 14 J ANVIER 2014 ANVIER 2014

6 DOSSIER DE LA SEMAINE

Suite en page 10

LTC

Lutte contr Lutte contr Lutte contr Lutte contr

Lutte contre la cor e la cor e la cor e la corrrrrruption en e la cor uption en uption en uption en uption en Afrique Afrique Afrique Afrique Afrique

A

ux XXIe siècle, aucune question n’est plus

complexe et ne demanderait à être traitée avec plus de précautions que celle qui porte sur les rapports entre la « lutte contre la corruption » proprement dite et le devenir

démocratique des

sociétés contemporaines.

Car, avec la corruption, on a affaire à un

phénomène d’une extraordinaire gravité et qui menace très

sérieusement la stabilité démocratique des Etats de la planète. Quand on évoque ou réfléchit sur ce phénomène, il faut éviter, d’emblée, de le

« culturaliser », car il s’agit d’un fléau qui ravage tous les pays du monde.

Disons-le clairement, les structures dédiées à la lutte contre la corruption

au sein des Etats africains, bien que budgétivores, restent, avant tout, de véritables entreprises de distraction

publique

Mais il se trouve qu’en Afrique, la corruption a tendance à devenir carrément un mode d’existence, une « technique sociétale », c’est-à-dire un savoir-faire spécialisé et rationnellement élaboré. Et, il suffit de constater combien le mot corruption s’embrume dès qu’on touche les domaines politique et économique.

Sur le continent africain,

le phénomène de la corruption est promu et cultivé dans les plus hautes sphères de l’Etat.

En Afrique, certains Etats affichent une « volonté politique » de lutte contre la corruption, en créant des

« structures publiques » dédiées à cet effet. Ce qui sous-entend que nombre de dirigeants africains ont compris que la corruption est à la fois manquement à la morale et à la bonne gouvernance.

Au Mali, le vérificateur général, Amadou Ousmane Touré, en poste depuis trois ans, vient de rendre public

« le rapport 2012 » de l’institution qu’il dirige . Et à sa lecture, tous les observateurs et fins connaisseurs du Mali reconnaissent que les conclusions de ce rapport, pour les autorités politiques maliennes, plus précisément celles qui ont eu à gérer la période de la transition, sont accablantes. Mais il convient de rappeler qu’avant l’actuel vérificateur, son prédécesseur, Sosso Diarra, un homme déterminé et imperturbable, avait régulièrement mis en lumière l’ampleur du phénomène de la corruption sous le régime

« d é m o c r a t i c o - paternaliste » de Amadou Toumani Touré (ATT). Il n’a jamais été entendu, et les nombreux scandales politico-financiers que son institution avait révélés n’ont jamais reçu de suites judiciaires.

Aujourd’hui, son successeur, lui aussi un homme de bonne volonté, un républicain dévoué, n’hésite pas à affirmer qu’au

Mali, « une véritable mafia financière est en train de se momifier ». Cet homme intègre appelle tous les citoyens maliens à se sentir concernés par ce phénomène. A travers le rapport 2012, le vérificateur général déconstruit, de manière courageuse et méthodique, les mécanismes ou procédés mafieux et frauduleux qui ont été établis par les élites dirigeantes au cœur même du fonctionnement de l’Etat malien. Face à ce désastre politico-moral, Amadou Touré se sent résigné, car il a l’impression que le système de la corruption est comme investi d’une puissance d’auto- perfectionnement.

En vérité, nombre de dirigeants africains, qui osent créer des structures dédiées à la lutte contre la corruption, finissent par craindre eux-mêmes d’en être prisonniers. Et c’est dans cette contradiction qu’il devra se résoudre à admettre qu’autour de la structure qu’il dirige, des aberrations politiques ne cesseront de se multiplier sans relâche. Au fond, les Etats de notre continent ne veulent pas du tout se faire kara kiri.

Au fait, pour ces Etats, la lutte contre la corruption garde une signification méprisante. C’est pourquoi en Afrique, nous ne sommes pas tout à fait au clair avec nous-mêmes sur ce que nous entendons par « lutte contre la corruption ». Ainsi, le phénomène de la corruption a fini par défigurer sur la scène internationale le visage même de certains pays tels

que le Nigeria et le Cameroun. Disons-le clairement, les structures dédiées à la lutte contre la corruption au sein des Etats africains, bien que budgétivores, restent, avant tout, de véritables entreprises de distraction publique.

Avant d’être politique, le remède reste moral. Car,

le phénomène de la corruption pose à tout un

chacun un problème de responsabilité morale

permanente

L’intrusion des Etats dans la lutte contre la corruption relève de la pure supercherie intellectuelle et morale.

En vérité, on a affaire purement et simplement à des opérations politiciennes de manipulation et de trahison des idéaux démocratiques et républicains. C’est un certain état d’esprit concernant « le bien public » qui est la cause de la corruption. Seules « les sociétés civiles » peuvent mobiliser des forces susceptibles de s’opposer effectivement et de lutter efficacement contre ce fléau. Par exemple, en France et en Allemagne, avec les ONG « Sherpa » et

« T r a n s p a r e n c y international », face au phénomène de la corruption, la culture de la fatalité a été brisée. A travers leurs initiatives, ces ONG ont réussi à établir clairement, aux yeux des opinions publiques mondiales, en quoi la corruption est un péché contre la démocratie et

contre la vie elle-même. En Afrique, les plus monstrueux excès dont se sont rendus coupables plusieurs régimes du continent, apparaissent comme l’expression ultime de logiques politiques fondées sur la corruption.

Contrairement aux pays occidentaux, pays prospères, où les besoins sociaux fondamentaux des citoyens sont satisfaits,en Afrique, les peuples restent déguenillés, abandonnés à leur triste sort.

Mais en Afrique, comme partout ailleurs, il faut sortir de la niaise sentimentalité afin d’accorder à la lutte contre la corruption « une valeur proprement spirituelle ». Car, nos gouvernants ne sont pas des saints, et il existera toujours une catégorie d’individus pour laquelle, il faudra avoir

« le bras assez long » pour se procurer rapidement des avantages qu’elle ne saurait obtenir si elle était réduite à ses seules ressources. Or, celui qui veut tout obtenir de soi et tout de suite, ne parviendra jamais à la sagesse. Oui, reconnaissons-le, la difficile lutte contre la corruption reflète la situation spirituelle tragique des sociétés contemporaines. Avant d’être politique, le remède reste moral. Car, le phénomène de la corruption pose à tout un chacun un problème de responsabilité morale permanente. Et, l’amour du bien public ne s’incarne que dans la République, où l’on ne songe pas aux avantages matériels immédiats que peut rapporter l’exercice de toutes fonctions liées à l’Etat.

La Fondation Bibiche Oleko

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Par B. Kanda Mujangi

A l’initiative de Vivianne Bibiche Oleko et sous sa direction, la Fondation Bibiche a organisé, le 25

décembre 2013, le rassemblement des orphelins dans la commune de Ngaba.

Pour la circonstance, l’Eglise

« Torrent de Guérite » a servi de cadre à cette manifestation, qui regroupait

les orphelins dont l’âge varie entre deux et dix ans.

Le programme du jour comportait quatre points, à savoir :

- Déclamation de poèmes ; - Sketch : le bon Samaritain ;

- Partage des repas avec les orphelins par la promotrice Bibiche Oleko ;

- Mot de circonstance par la secrétaire générale, Vivianne Oleko (vision d’aider les orphelins sans but

lucratif);

- Remise des cadeaux venus des Etats-Unis aux orphelins (jouets, vêtements, chaussures...).

Par ce geste, intervenu le jour de Noël, donc le jour de fête des enfants, la promotrice Bibiche Oleko a redonné l’espoir de vivre aux orphelins, offrant par-là l’exemple d’aider les orphelins en quête d’assistance.

Commencée à 10 h 15’, la

cérémonie s’est terminée à 17 h00’.

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LE LE TELEGRAMME DU CONGO N°038 DU 07 TELEGRAMME DU CONGO N°038 DU 07 TELEGRAMME DU CONGO N°038 DU 07 TELEGRAMME DU CONGO N°038 DU 07 A A A AU 14 J U 14 J U 14 J U 14 JANVIER 2014 ANVIER 2014 ANVIER 2014 ANVIER 2014

Toutes les activités ont été paralysées dans ces ter- ritoires. Les commerces n’ont pas ouvert et le trans- port en commun invisible sur les routes.

Aucun minibus de trans- port en commun n’a quitté Kiwanja ce lundi pour Goma. Dans la ville de Goma, par contre, c’est ce lundi que les activités éco- nomiques reprennent après plus de trois jours de pertur- bation depuis l’assassinat du colonel Mamadou Ndala.

Un mouvement d’arrêt d’activités est également observé à Bukavu, capitale provinciale du Sud-Kivu, pour les mêmes raisons.

L’appel du maire à la popu- lation pour qu’elle vaque à ses occupations n’a pas été suivi. Les rares élèves qui se rendaient à l’école ont dû rebroussé chemin. Ce mou- vement a atteint même le Sud-Kivu profond notam- ment les territoires de Walungu et Uvira.

Pour la société civile et les organisations des droits de l’Homme, le colonel Mamadou Ndala mérite une reconnaissance de la nation à cause de son patriotisme et de sa bravoure. Dans le cadre de l’enquête sur son assassinat, deux suspects ont été arrêtes à Beni.

7

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Kinshasa : Kinshasa : der der der der dernier nier nier nier niers homma s homma s homma s homma s hommag g g g ges es es es es au colonel Mamadou Ndala au colonel Mamadou Ndala au colonel Mamadou Ndala au colonel Mamadou Ndala au colonel Mamadou Ndala

ECHOS DES PROVINCES

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Suite de la page 3

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commis au Rwanda en 1994 après la mort du Président Juvénal Habyrimana, élément déclencheur du génocide.

Ce juriste de renommée mondiale était venu soumettre au successeur de Nicolas Sarkozy un document fort apprécié dans lequel il propose la création d’un Tribunal Pénal International pour la Rd Congo.

Avant de rencontrer le locataire de l’Elysée, il avait effectué la même démarche auprès du

Président du Conseil de Sécurité de l’ONU qui avait salué le projet en des termes élogieux.

Avec la précision d’une horloge suisse, l’ancien Président de l’Association des Avocats pour le TPI /Arusha a avancé les raisons fondamentales suivantes qui justifient le bien-fondé de son engagement :

- Depuis l’instauration du TPI d’Arusha en Tanzanie, le Rwanda vit dans la paix totale ;

- Le TPI pour la RD Congo aura pour tâche de traquer et de traduire en

justice tous ceux qui ont commis des crimes de guerre ( viol, meurtre et pillage) et crimes contre l’humanité (viol et meurtre) dans notre pays depuis 1994, date de l’installation des réfugiés hutus à l’Est et amorce de l’instabilité chronique dans la région.

Les criminels identifiés depuis lors sont passés par les blanchisseries de l’AFDL, du RCD / Goma, du CNDP, du M23, du MLC, du RCD / K-ML, du RCD /N… avant d’atterrir royalement dans les institutions de la République afin de

réactiver d’autres mouvements rebelles infiniment ;

- Malgré son effectif pharaonique et son budget faramineux, la MONUSCO ne parvient pas à rétablir la paix à l’Est après plus d’une décennie ; seul un TPI peut lui faciliter la tâche pour nettoyer l’écurie ;

- Tant que les auteurs des crimes ignobles commis hier et aujourd’hui sur le sol congolais seront libres et impunis, les violences, les massacres, les pillages ne prendront jamais fin et se multiplieront paisiblement.

Au regard de la pertinence de cet argumentaire, de notre compatriote bien inspiré, tout Congolais animé par l’esprit patriotique et nationaliste doit encourager et souhaiter l’aboutissement heureux de son aspiration. On coupera ainsi l’herbe sous les pieds des criminels d’hier, d’aujourd’hui et de demain. Le hic c’est que les dirigeants d’autrefois et de ce jour risquent de passer par la trappe.

N’obstrueront-ils pas la concrétisation de ce plan ? Question pour mille champions.

D

e nombreuxmilitaires et civils ont rendu, lundi 6 janvier, un dernier hom- mage au commandant du 42è bataillon de l’Unité de réaction rapide des commandos des Forces armées de la RDC (FARDC), le colonel Mamadou Moustafa Ndala, tué avec ses deux gardes du corps, jeudi 2 janvier à Beni (Nord- Kivu). Aux côtés de ces trois corps sont exposés ceux de sept autres militaires tués lundi 30 décembre dernier lors des attaques des sites stratégiques à Kinshasa, Lubumbashi (Katanga), Kolwezi (Katanga) et Kindu (Maniema).

De nombreux Kinois se sont déplacés pour honorer le commandant militaire.

Simples curieux ou compa- gnons d’armes, beaucoup rendent un témoignage élo- gieux de la bravoure du co- lonel Ndala dont ils louent les capacités de comman- dement.

Né le 8 décembre 1978 dans le territoire de Wamba (Province Orientale), le co- lonel Mamadou Ndala a fait

ses études primaires dans la localité d’Ibambi, située à 65 km d’Isiro d’où est origi- naire sa mère.

Le jeune Ndala a pour- suivi ses études secondai- res à Isiro, à l’Institut les Aiglons, au quartier Tely, puis au complexe scolaire

«Petits Anges». Ses amis d’enfance affirment qu’il fut également un excellent foot- balleur. Il avait notamment évolué au sein d’Africa Sport, une équipe locale d’Isiro, dissoute il y a quel- ques années.

C’est en 1997 qu’il a in- tégré l’armée congolaise. Il a été promu au garde de co- lonel en 2011. Le public con- golais l’a connu l’année der- nière lors des opérations des FARDC contre la rébel- lion du M23. Pour nombre des Congolais, Mamadou Ndala reste le héros de la victoire militaire sur le M23.

Villes mortes à Rutshuru, Nyiragongo et

Bukavu

Répondant à l’appel de la société civile du Nord- Kivu, les habitants des ter- ritoires de Rutshuru et Nyirangingo ont observé lundi 6 janvier, une journée ville morte pour protester contre l’assassinat de Mamadou Ndala.

D

es étudiants de l’université de Lodja (Unilod) ont incendié 7 habitations à Lomela, dans le

Sankuru, au Kasaï- Oriental, après la mort par noyade de leur ca- marade. L’étudiant de 3e graduat avait péri dans le naufrage d’une piro- gue qui le transportait, ainsi que d’autres passa- gers et des marchandi- ses, sur la rivière Lomela. Des sources locales soupçonnent la surcharge de l’embarca- tion d’être à la base du sinistre.

Selon ces sources, la pirogue, qui venait de Lodja

pour Lomela, a chaviré dans la rivière du même nom suite au nombre impor- tant de passagers. Seul l’étudiant a péri dans ce drame.

En colère, ses parents et ses camarades d’univer- sité sont arrivés du groupe- ment de Shotshia, à 15 km de Lomela, pour venger sa mort.

Une altercation a éclaté avec les villageois, au cours de laquelle 7 habitations ont été incendiées le long du Beach de Lomela, dont deux appartenant au conducteur de la pirogue.

La Police de cette loca- lité a annoncé l’arrestation de deux suspects. Le com- missaire de district du Sankuru, lui, dit tout ignorer de cette affaire.

L

a provinceéducationnelle Ka tanga 3 compte augmenter le nombre d’inspecteurs qui doit passer de vingt à cent.

Quatre-vingt-dix candidats inspecteurs ont été dé- ployés, lundi 6 janvier, dans les écoles primaires et secondaires de Kalemie et Kongolo pour un stage de six mois, indique Laurent

Katanga : 90 candidats Katanga : 90 candidats Katanga : 90 candidats Katanga : 90 candidats Katanga : 90 candidats inspecteur

inspecteur inspecteur inspecteur

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LTC / RO Kibondo qui supervise la province éducationnelle Katanga 3.

Ces inspecteurs ont ter- miné la deuxième phase de leur formation qui a précédé ce stage, le 21 décembre dernier.

L’augmentation du nombre dinspecteurs dans le secteur vise à améliorer la qualité des enseignements dispensés au primaire et au secondaire. Elle répond au besoin exprimé plu- tôt par l’association de parents d’élèves du Congo.

(8)

LE

LE TELEGRAMME DU CONGO N°038 DU 07 TELEGRAMME DU CONGO N°038 DU 07 A A U 14 J U 14 J ANVIER 2014 ANVIER 2014

U

n mouvement au sein du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), grand allié du président Alassane Ouattara, s’est déclaré samedi à Abidjan opposé à une candidature unique de ce dernier pour la présidentielle de 2015.

Alassane Ouattara a été élu en 2010 sous la bannière du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP), qui rassemble son parti le Rassemblement des républicains (RDR), le PDCI dirigé par l’ex-président Henri Konan Bédié, et deux autres formations.

«Nous sommes surpris de voir nos parlementaires se prononcer pour une candidature unique au RHDP», a déploré, Paul Yao Konan, président du mouvement national PDCI «Ti Ye Adja», lors d’une conférence de presse.

«Une candidature unique signifierait la disparition du PDCI» a poursuivi M. Yao, dont le mouvement créé depuis 2008, revendique 500. 000 adhérents, implantés dans 80 localités du pays.

«Notre mouvement n’acceptera pas cela ni aujourd’hui, ni demain, ni après-demain», a-t-il martelé.

Vingt-cinq députés du RHDP dont certains issus du PDCI, avaient appelé en décembre 2013 à une candidature unique de M. Ouattara pour la présidentielle de 2015, y voyant «le meilleur moyen de conserver le pouvoir».

Toutefois, le mouvement se dit favorable pour que «chaque parti au sein du RHDP présente son candidat au premier tour», à l’issue duquel

«la coalition apporte son soutien au candidat le mieux placé au second tour».

La question du maintien d’un autre candidat aux côtés du chef de l’Etat divise la majorité, notamment au sein PDCI, ancien parti unique, qui a permis au RDR de M. Ouattara de gagner l’élection de 2010.

Début octobre, le président du PDCI, l’ex-chef de l’Etat Henri Konan Bédié, avait indiqué que son parti «ne pouvait pas ne pas avoir de candidat»

en 2015. Début décembre, Alassane Ouattara s’était à l’inverse déclaré favorable à une candidature unique de son camp.

La Côte d’Ivoire sort de deux décennies agitées, ponctuées par la grave crise électorale de 2010-2011, quand l’ex-président Laurent Gbagbo avait refusé de reconnaître la victoire de M. Ouattara. Les violences qui s’en étaient suivies avaient causé la mort de plus de 3. 000 personnes.

8 AFRIQUE NEWS

L

e Nigeria a commencé à rapatrier plus de 1. 620 de ses ressortissants à Bangui, fuyant les affrontements meurtriers qui secouent la Centrafrique, a annoncé dimanche le porte-parole de l’armée nigériane.

«Le gouvernement fédéral a organisé des vols charters afin de rapatrier plus de 1. 620 Nigérians réfugiés à l’ambassade du Nigeria à Bangui», a déclaré le général Chris Olukolade dans un communiqué.

L’opération d’évacuation, qui a commencé vendredi, a déjà permis de ramener plus de la moitié d’entre eux au Nigeria, a précisé l’armée.

Selon le communiqué, cette opération fait suite à une décision du président Goodluck Jonathan demandant l’évacuation immédiate de tous les ressortissants nigérians encore présents en Centrafrique.

Les récents affrontements religieux en Centrafrique auraient déjà fait plus de 1. 000 morts le mois dernier et des dizaines de milliers de déplacés.

La semaine dernière, le nombre de personnes cherchant refuge aux alentours de l’aéroport de la capitale centrafricaine à doublé, atteignant les 100. 000 personnes, selon le Haut commissariat aux réfugiés des Nations Unies.

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A

près deux ans de débats et de reports accompagnés de nombreuses tensions, d’une crise économiques et de l’assassinat de deux responsables de partis de gauche, le temps semble finalement s’accélérer en Tunisie. C’est un ouf de soulagement qui a accueilli l’adoption par les élus de l’Assemblée nationale constituante (ANC) du préambule et des 15 premiers articles de la Loi fondamentale, dans la nuit du 4 au 5 janvier. Malgré une assemblée majoritairement islamiste, la nature civile de l’État sera conservée et la charia ne sera pas source de droit. L’islam cependant demeure la religion officielle du pays.

Les élus ont donc rejetés deux amendements, l’un proposant l’islam et l’autre le Coran et la sunna (ensemble des paroles, des actions et des jugements du Prophète) comme « source principale de la législation ». Ils ont surtout approuvé l’article 2 - non-amendable comme le premier - qui instaure un « État à caractère civil, basé sur la citoyenneté, la volonté du peuple et la primauté du droit ».

Largement inspiré du préambule de la Constitution de 1959, celui du nouveau texte reprend la même formulation : « La Tunisie est un État libre, indépendant et souverain. L’islam est sa religion, l’arabe est sa langue et la république est son régime. Il n’est pas possible d’amender cet article

». Et conserve la même ambiguïté : la formulation ambiguë ne précise pas si l’Islam est la religion de la Tunisie ou de l’État ». Le texte fondateur affirme le caractère conservateur du pays en ancrant fortement la société autour du concept de famille et en marginalisant les minorités, comme les homosexuels.

En revanche, ce nouveau texte permet à la Tunisie de conserver une position progressiste au sein du monde arabe en devenant le premier pays à garantir la liberté de conscience.

Un consensus difficile à obtenir

Jusqu’au bout, les dissensions et les heurts politiques ont été tels qu’un consensus semblait difficile à obtenir. Mais depuis la signature des premiers articles, samedi, la Tunisie semble désormais bien partie pour se doter d’une Constitution le 14 janvier, soit trois ans, jour pour jour, après la chute de Ben Ali.

Il n’en demeure pas moins que l’ANC devra accomplir quelques autres tours de force pour conduire le pays aux élections. Outre la désignation d’une nouvelle Instance supérieure indépendante des élections (ISIE) et la préparation d’un code électoral, il lui faudra amender l’organisation provisoire des pouvoirs publics pour la période de transition pré-électorale.

Ce dernier point risque à nouveau d’être une source de désaccords entre les partis.

Certains souhaitent que l’ANC perde sa souveraineté et ne gère que les affaires courantes tandis que la majorité des députés entend continuer à faire des choix qui engagent le pays sur la durée.

C’est en tous cas à condition que la Constitution soit adoptée et que la commission électorale soit formée qu’Ali Laarayedh acceptera de laisser son siège de Premier ministre à celui qui a été désigné pour lui succéder, l’actuel ministre de l’Industrie, Mehdi Jomaâ.

Une fois le nouveau gouvernement en place, le pays devrait regagner une visibilité positive. Et sur cette lancée, les Tunisiens pourraient renouer avec la confiance.

L

e Sénégal veut saisir un navire russe qu’il a arraisonné pour pêche illégale dans ses eaux et lui réclamer une amende de 400 millions de FCFA (près de 610. 000 euros) pour récidive, a affirmé dimanche son ministre de la Pêche, Haïdar El-Ali.

«Le +Oleg Naydenov+, ce grand navire de pêche que vous voyez derrière moi, qui fait 120 m de long (. . . ) a pêché frauduleusement, sans aucune autorisation, sur les côtes sénégalaises», il est actuellement

«entre les mains du gouvernement sénégalais, sous la surveillance à la fois de la Marine nationale et de la gendarmerie nationale», a déclaré à la presse M. El-Ali lors d’une visite au quai de la Marine à Dakar où le bateau est arrivé dans la nuit de samedi à dimanche sous escorte militaire.

«Malheureusement pour nous, la sanction maximum que nous pouvons» lui infliger, «c’est la saisie de l’engin de pêche, la saisie de la cargaison et une amende maximum de 200 millions de FCFA (près de 305. 000 euros). En cas de récidive - et le +Oleg Naydenov+ est en multi- récidive (. . . ) - nous allons lui mettre un maximum de charges. Parce qu’en cas de récidive, nous pouvons doubler cette amende, nous allons la porter à 400 millions de FCFA», a-t-il affirmé.

Le Sénégal a également «la possibilité d’amener cette affaire en justice parce qu’il y a eu refus d’obtempérer» de la part du commandant du bateau lors de l’opération d’arraisonnement par la Marine, «cela ne fait qu’aggraver leur situation. (. . . ) Ce sont des bandits et nous allons lutter contre ces bandits», a-t-il ajouté, sans fournir de calendrier.

Lors de la visite du ministre, des militaires en armes étaient visibles sur le bateau et autour.

D’après des médias russes, lors de son arraisonnement, le navire avait à son bord environ 80 personnes - une soixantaine de Russes, une vingtaine de Bissau-Guinéens. Dimanche, trois Russes et plusieurs marins africains ont été vus par les journalistes, qui n’ont pas eu l’autorisation de leur parler ni de monter sur le bateau.

Reste aux politiques de s’attacher à un minimum de cohérence : 30 députés, sur 217, étaient absents de la première séance de lecture de la Constitution.

4 Côte d’Ivoire : opposition à la candidature Côte d’Ivoire : opposition à la candidature Côte d’Ivoire : opposition à la candidature Côte d’Ivoire : opposition à la candidature Côte d’Ivoire : opposition à la candidature unique de Ouattara en 2015

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