Pour Novacel sprl Contacts : Robert Bury et associés
Dries 50 à 1170 Bruxelles 32474980202 etbury@buryconsult.com
Communiqué de presse du 2 mars 2009
Le Congo à la pointe de la lutte contre le réchauffement climatique Au sein d’un vaste programme de développement rural intégré, une entreprise familiale congolaise d’avant-garde vend 500.000 T
de crédits carbone sur le marché volontaire à Orbeo.
Grande première en Afrique pour les nouveaux outils destinés à lutter contre le réchauffement climatique issus des accords de Kyoto : la société congolaise Novacel et la société française Orbeo ont signé ce lundi à Paris un accord portant sur une première vente de 500.000 tonnes de crédits carbone CER (Certified Emission Reduction) sur le marché volontaire (Voluntary Carbon Standard).
Ces crédits sont le fruit économique de la séquestration de CO2,permis par la plantation et la croissance de millions d’arbres sur une savane herbeuse.
Jérôme Malka (Orbeo) et Olivier Mushiete (Novacel) signent le premier contrat d’achat des crédits carbone Ibi Batéké. Paris, le 2 mars 2009
Pour Olivier Mushiete, directeur général du projet : « Cette vente d’un premier lot (d’autres suivront rapidement), démontre qu’en Afrique aussi il est possible d’activer des opportunités émergentes de la crise climatique et de les transformer en réalités concrètes ».
Les acteurs
La société Novacel sprl gère le puits de carbone forestier Ibi-Batéké (PCI-B), vaste programme agroforestier de stockage de CO2et de valorisation des productions primaires de manioc et d’autres produits forestiers non ligneux (www.ibi-village.cd) sur le plateau des Batéké au sud-est de Kinshasa en République démocratique du Congo.
La société Novacel est accompagnée dans son développement par les expertises d’UMICORE et de Tractebel – SUEZ, 2 géants de l’industrie européenne et du cabinet juridique LINKLATERS basé à Londres.
Orbeo, co-entreprise détenue à parité par la banque Société Générale (France) et par le groupe de chimie de spécialités Rhodia, a été créée en juillet 2006. Première entreprise du genre, Orbeo combine l’expérience de Société Générale en matière de finance et gestion du risque, et les compétences industrielles de Rhodia en termes de réduction d’émissions de gaz à effet de serre. Orbeo a pour objectif de proposer à ses clients une large gamme de solutions pour optimiser leur exposition aux marchés des émissions.
Le développement durable
Issu d’une réflexion menée par ses promoteurs depuis 1988, le PCI-B met en œuvre une stratégie de développement rural intégré qui combine de manière précise les trois piliers du développement durable : l’économie, l’environnement et le social.
La plantation et la gestion à long terme de nombreuses espèces forestières exotiques et autochtones offrent déjà de nombreux emplois directs. A ces bénéfices socio-économiques s’ajoutent d’autres avantages concrets : centre de santé, école, distribution d’eau potable, amélioration de l’habitat et formations professionnelles appliquées, fixation des terres et des populations.
L’investissement permet une production forestière gérée durablement selon des cycles de rentabilité de différentes amplitudes : 2 ans, 7 ans et 30 ans. Au cours des quinze premières années, les coupes d’acacias et d’eucalyptus produiront du charbon de bois et du bois de feu pour le marché de Kinshasa. Cette production d’énergie à partir d’une source renouvelable ralentira la dynamique de déforestation des galeries forestières autour de la capitale. Pendant la phase de mise en œuvre, le revenu généré par les crédits carbone complétera les recettes des ventes de charbon. Dans un second temps, les pins et espèces locales répondront, en tant que bois de service et bois d’œuvre, à une demande régionale qui augmente considérablement.
Pour Novacel sprl Contacts : Robert Bury et associés
Dries 50 à 1170 Bruxelles 32474980202 etbury@buryconsult.com
Avec ses 4500 premiers hectares de forêt, le PCI-B crée un vaste refuge pour la faune sauvage qui y trouvera la sécurité et les réserves alimentaires nécessaires à sa reproduction.
La réalité opérationnelle
En moins d’une année, le premier groupe de pionniers d’Ibi-Village est passé d’une poignée d’ouvriers agricoles à une structure organisée de plus de 230 planteurs, pépiniéristes, agronomes, tractoristes, instituteurs, animateurs sociaux, magasiniers, etc.
Chaque semaine, depuis le mois d’octobre, 30.000 arbres sont plantés ainsi que 15 hectares de champs agricoles.
Aujourd’hui, c’est à perte de vue, que les flancs de la vallée d’Ibi se peuplent d’arbres à croissance rapide et de manioc. La savane herbeuse se mue en un riche massif forestier qui chaque jour emmagasine des tonnes supplémentaires de CO2. Olivier Mushiete voit plus loin encore : « Des perspectives plus novatrices s’ouvrent à partir des années 2020. Dans les pays industriels, les débouchés de la biomasse sont en croissance constante. Ainsi, les terres peu propices à l’agriculture sont de plus en plus recherchées sur la planète pour leur conversion en plantations forestières. De nouvelles bioénergies, maîtrisables et abondantes, sont également en développement. Le patrimoine forestier diversifié mis en place à partir de l’expérience acquise à Ibi-Village pourra vite répondre à la demande mondiale pour les biocarburants ou encore à la demande de fibres pour la pâte à papier ou la cellulose ».
Du Gabon à l’Angola, le plateau des Batéké s’étend sur des millions d’hectares. Sur le domaine d’Ibi village, niche écologique représentative de ce plateau, la conversion d’une savane peu productive en une source de biomasse renouvelable est aujourd’hui un savoir-faire unique de Novacel. La possibilité d’étendre cette expérience à l’échelle du Bassin du Congo présentera un intérêt significatif pour les grands opérateurs transnationaux.
