N°2785 du Vendredi 18 Avril 2008 - 56
èmeAnnée - Siège Social: Bd Lyautey - Brazzaville - B.P: 2080
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èmeèmeèmeèmeèmeAnnée Année Année Année Année
D.g.g.t
Premier congrès ordinaire de l’U.d.r-Mwinda
Guy-Romain Kinfoussia
succède à André Milongo, à la tête
du parti
Décès d’Aimé Césaire
L’écrivain
martiniquais a tiré sa révérence
à 94 ans
Législatives italiennes
Jean-Léonard Touadi, premier député noir élu
au parlement italien
Nkayi (département de la Bouenza)
Des travailleurs de Saris Congo
décorés
Aimé Emmanuel Yoka, à propos de l’affaire des disparus du beach de Brazzaville
«Cette affaire est un acharnement médiatico-judiciaire
sur fond de lutte politique»
(P.3)
Presse
Suspension
du journal «Amicale» (P.4)
Voyage apostolique du Pape Benoît XVI aux Etats-Unis d’Amérique
Un accueil mémorable et chaleureux pour le souverain pontife
Programmation des Navires au Port Autonome
de Pointe-Noire en avril 2008 (P.14)
Neuf mois après le décès d’André Milongo, l’Udr-Mwinda s’est enfin trouvé un président. (P.3)
Le père de la Négritude aura droit à des obsèques nationales en France.
(P.13) Le Pape Benoît XVI et sa délégation dans l’avion. (P.9)
Le député italien d’origine
congolaise
(P.5)
Le P.d.g de Saris Congo, Nycephore Fylla Saint-Eudes (à d.),
était parmi les récipiendaires . (P.7)
Profil du Consultant
- Au moins Bac+4
- Expérience de 10 ans au moins, en matière nautique (Cons- truction, Pilotage, motorisation…)
- Au moins BAC + 4, en matière informatique et réseaux;
- Expérience de 5 ans au moins, en matière de gestion de projets informatiques et réseaux
- Technicien radiophonique (Bac + 3 au moins);
- Expérience de 10 ans au moins, en matière de radiophoni- que
- Bac + 4 au moins
- Expérience dans un centre semencier
- Bac technique au moins en électricité; - Expérience de 5 ans au moins, en matière de montage et gestion de groupes électrogènes
Au moins Bac+5 en Economie, Finances publiques, Planifi- cation…;
10 ans d’expérience, en matière de gestion de finances pu- bliques, planification budgétaire, passation de marchés pu- blics, suivi-évaluation des programmes
- Bac+5 au moins en Travaux publics et Génie civil;
- 10 ans d’expérience en matière de Travaux publics et Génie civil TP
- Bac+4 au moins en Economie, Finances publiques, Planifi- cation…
- 5 ans d’expérience au moins, en matière de gestion de projets communautaires
ANNONCE ANNONCE ANNONCE ANNONCE ANNONCE
1. Le Gouvernement de la République du Congo a obtenu auprès de l’Association Internationale de Développement (IDA) un Don pour l’exécution du Projet de Développement Agricole et de Réhabilitation des Pistes Rurales (PDARP) et a l’intention d’utiliser une partie du montant de ce financement, pour les services de consultants indiqués ci-après:
2. Le Gouvernement souhaite recruter 08 (huit) consultants individuels qui devront assister, sur une période de 15 à 30 jours, l’Unité de Coordination du Projet dans l’élaboration des termes de référence et ou spécifications techniques des activités suivantes, inscrites dans le Plan de Passation de Marchés de 2008:
MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DE L’ELEVAGE / CABINET
UNITE DE COORDINATION DU PROJET / N°0000282 MAE-CAB/PDARP-UCP
A A A
A AV V V V VIS DE SOLLICIT IS DE SOLLICIT IS DE SOLLICIT IS DE SOLLICIT IS DE SOLLICITA A A ATION DE M A TION DE M TION DE M TION DE M TION DE MA A A A ANIFES NIFES NIFES NIFEST NIFES T T TA T A A A ATION D’INTERÊT TION D’INTERÊT TION D’INTERÊT TION D’INTERÊT TION D’INTERÊT POUR LE RECRUTEMENT DE CONSUL
POUR LE RECRUTEMENT DE CONSUL POUR LE RECRUTEMENT DE CONSUL POUR LE RECRUTEMENT DE CONSUL
POUR LE RECRUTEMENT DE CONSULT T T TA T A A A ANTS INDI NTS INDI NTS INDI NTS INDI NTS INDIV V V V VIDUEL IDUEL IDUEL IDUELS IDUEL S S S S
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Activité
Définition détaillée des caractéristiques techniques et évaluation du coût de 2 (deux) vedettes nautiques pour:
1. l’inspection des côtes maritimes congolaises, pour le Ministère de la Pêche Mari- time, Continentale et de l’Aquaculture;
2. l’inspection des eaux fluviales pour le Ministère de la Pêche Maritime, Continentale et de l’Aquaculture
Définition détaillée des caractéristiques techniques et évaluation de coût pour:
1. des matériels informatique et logistique à acquérir pour MAE et UCP Lot 1: Ordinateur PC et portables
Lot 2: Imprimantes et scanners Lot 3: Photocopieurs
Lot 4: Mobilier de bureau
Lot 5: Fourniture et petits matériels de bureau 2. Etude préalable pour Liaison VSAT
3. Etude du réseau filaire du PDARP
Définition détaillée et évaluation des matériels de radio dans le cadre de la réhabilita- tion des radios rurales;
Définition détaillée et évaluation des coûts de kits, matériels agricoles et laboratoire pour les centres semenciers;
Définition détaillée de la capacité d’un groupe électrogène pour UCP/PDARP et éva- luation de coût;
Définition des termes de référence pour:
- l’Etude diagnostique des capacités opérationnelles et budgétaires du MAE et assis- tance à la mise en œuvre du plan d’action: programmation, planification et Suivi- Evaluation des sous programmes sectoriels;
- Diagnostic de situation et mise en place d’un cadre fiduciaire au MAEP (Gestion financière et comptable; Passation de Marchés)
- Définition des termes de référence des consultants devant réaliser les Etudes de faisabilité pour: - Centres de semenciers; - Centres de stockage;
- Marchés; - Siège du PDARP et antennes départementales.
Définition des termes de référence des consultants devant assurer l’encadrement et la formation des OP et Communauté de base en matière de micro-projets
Lieu de la mission
Pointe-Noire, Kouilou, Mossaka
Brazzaville,
Pointe-Noire, Nkayi, Djambala
Plateaux, Bouenza
Brazzaville
Brazzaville
Brazzaville
Brazzaville
3. L’Unité de Coordination du Projet (UCP) invite donc les candidats intéressés à manifester leur intérêt à fournir les services décrits ci-dessus. Les person- nes intéressées doivent fournir les informations in- diquant leurs capacités techniques à exécuter les- dits services, notamment: CV indiquant avec détails l’exécution de travaux analogues (Pays, année, client…);
N.B. Tout consultant intéressé ne peut postuler que pour une seule activité (indiquer l’activité retenue). Le choix de plusieurs activités est éliminatoire.
4. Sur cette base, un consultant individuel sera sélec- tionné, conformément aux dispositions du Chapitre II des Directives de la Banque «Sélection et Emploi des Consultants par les Emprunteurs de la Banque Mon- diale, révisée en mai 2004»; Le consultant classé Pre- mier sera retenu pour la réalisation de la mission.
5. Les intéressés peuvent obtenir des informations supplémentaires, à l’adresse ci-dessous, les jours ouvrables, de 8h00 à 14h00.
6. Les manifestations d’intérêt doivent être déposées sous pli fermé ou en version électronique, à l’adresse
ci-dessous, au plus tard, le 09 mai 2008, à 12h00, à:
PROJET DE DEVELOPPEMENT AGRICOLE ET DE REHABILITATION DES PISTES RURALES (PDARP) UNITE DE COORDINATION DU PROJET
Ex-Caisse de Stabilisation des Produits Agricoles B.P: 2456, Brazzaville, République du Congo, Tel: 538 55 62; E-mail: pdarp_maep@yahoo.fr
Brazzaville, le 14 Avril 2008 Le Coordonnateur du Projet
Pierre-Claver
OBOUKANGONGO
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S
elon le ministre d’Etat Aimé Emmanuel Yoka, il n’est pas question de refaire un procès sur l’affaire des disparus du beach de Brazzaville, ni de dire une autre vérité que celle révélée par la cour criminelle de Braz- zaville, le 17 août 2005. «Je n’ai pas envie de contredire les décisions de justice. Mais, je voudrais contribuer à éclair- cir ces espèces de trémolo autour de cette affaire qui devait se traiter en dehors de notre territoire».En somme, le ministre d’Etat Yoka a bâti son argumentation en parlant du rôle de la justi- ce qui a «une fonction réga- lienne dans chaque Etat» et qui «est un élément névralgi-
que de la souveraineté natio- nale».
«Nous sommes majeurs, de- puis 1960. A ce titre, il n’est pas permis, même par la pen- sée, même en raison, qu’un Etat vienne dire dans un tel autre, que c’est moi qui déci- de», a-t-il dit comme pour ex- primer sa désapprobation de ce que la justice française était mêlée à cette affaire.
Raison pour laquelle, il a ap- pelé ses compatriotes à dé- fendre la souveraineté de leur pays. «En toutes circons- tances, vous et moi devons défendre la souveraineté na- tionale, quoiqu’il nous en coûte et, en particulier, en ma- tière de justice», a-t-il décla- ré.
N
euf mois après le dé- cès de son président- fon-dateur, l’U.d.r- Mwinda a tenu, comme an- noncé plusieurs semaines avant, son premier congrès ordinaire. C’est pour la pre- mière fois, en effet, que ce parti, né au lendemain de la Conférence nationale souve- raine de 1991, tient son con- grès, comme le prévoient ses textes fondamentaux. Ce congrès a connu la participa- tion de 556 délégués venus de tous les départements du pays.Les militants se sont mobili- sés pour cet événement et beaucoup d’entre eux por- taient des tee-shirts frappés de l’effigie d’André Milongo, sur lesquels on pouvait lire:
«Ya Milos, ta lampe ne s’étein- dra jamais». Dans une salle animée par Mme Sophie et le groupe tradi-moderne «Obé-
Aimé Emmanuel Yoka, à propos de l’affaire des disparus du beach de Brazzaville
« Cette affaire est un acharnement médiatico-judiciaire sur fond
de lutte politique»
L’affaire des disparus du beach de Brazzaville était au centre d’une conférence de presse don- née par Me Aimé Emmanuel Yoka, ministre d’Etat, garde des sceaux, ministre de la justice et des droits humains. C’était samedi 12 avril 2008, à l’hô- tel Olympique Palace, à Brazzaville. Le ministre de la justice réagissait ainsi à la décision de la cour française de cassation qui a rejeté le pour- voi formé par plusieurs parties civiles en France, mettant ainsi fin aux poursuites contre le direc- teur général de la police nationale, le général de brigade Jean-François Ndenguet. Aimé Emmanuel Yoka pense que «cette affaire a été définitivement close par la justice congolaise. Ce qui se passe, aujourd’hui, à Paris, est un acharnement médiatico- judiciaire sur fond de lutte politique».
S’agissant du jugement ren- du par la cour criminelle de Brazzaville qui a acquitté tous les quinze prévenus poursui- vis pour crime contre l’huma- nité dans cette affaire et du versement des droits aux ayants-droit des victimes re- connues par la justice congo- laise, il a indiqué qu’on ne pouvait pas condamner cer- tains et en acquitter d’autres,
«ça n’aurait pas de sens».
Pour lui, «c’est la qualité de la décision, le fondement des textes» qui comptent. «Les personnes poursuivies étant des préposés de l’Etat, celui- ci avait la responsabilité ci- vile de répondre de leurs ac-
tes et de réparer les préjudi- ces causés aux victimes. C’est un principe juridique univer- sel. L’Etat congolais a débour- sé, au total, deux milliards de francs Cfa, pour indemniser les ayants-droit des victimes.
Chaque famille des victimes enregistrées avait reçu 20 mil- lions de francs Cfa. C’était une obligation de justice», a-t-il expliqué.
Me Aimé Emmanuel Yoka a, par ailleurs, fait savoir «qu’il y a des ayants-droit des victi- mes qui ont, pourtant, perçu des indemnités mais qui, cu- rieusement, ont relancé l’af- faire en France, alors qu’ils sont conscients que la justice française ne peut organiser ce procès en France. La loi étant claire, une affaire jugée par une juridiction d’un Etat sou- verain ne peut être rejugée par un autre Etat. L’autorité de la chose jugée faisant foi».
«Il n’y aura pas un nouveau dédommagement des ayants- droit des victimes, ni une ar- restation d’un général ou d’un civil en France. Cette affaire a été définitivement classée par la justice congolaise. Ce qui se passe, aujourd’hui, à Paris, est un acharnement médiatico-judiciaire sur fond de lutte politique», a-t-il dit.
Alain Patrick MASSAMBA
Premier congrès ordinaire de l’U.d.r-Mwinda
Guy-Romain Kinfoussia succède à André Milongo à la tête du parti
L’U.d.r-Mwinda (Union pour la démocratie et la république), le parti créé, en 1992, par l’ancien premier ministre de transition et ancien président de l’assemblée nationale, décédé en juillet 2007, André Ntsatouabantou Milongo, a tenu son pre- mier congrès ordinaire, du 12 au 13 avril 2008, dans la salle de mariage de l’hôtel de ville de Brazzaville, sous le thème: «Ensemble, bâtissons un parti moderne tourné vers l’avenir, sur le socle de la pensée politique d’André Ntsatouabantou Milongo». Un nouveau président a été élu, en la personne de Guy-Romain Kinfoussia, officier su- périeur à la retraite, qui a réaffirmé l’ancrage de l’U.d.r-Mwinda à l’opposition. De nouvelles ins- tances ont été mises en place et l’U.d.r-Mwinda a opté pour l’idéologie de la social-démocratie, tout en poursuivant le combat politique d’André Milongo.
tan», un grand portrait d’An- dré Milongo était accroché au mur. A la tribune, deux lam- pes tempête, symbole du parti, étaient allumées et pla- cées de chaque côté. Dans la cour, des groupes folklori- ques assuraient l’animation, comme pour traduire la so- lennité de l’événement.
Le premier congrès ordinai- re de l’U.d.r-Mwinda, qui mar- que l’histoire de ce parti, a été un rendez-vous réussi. Non seulement il s’est déroulé sans incident, mais encore il a tenu ses promesses. Con- tre vents et marées, le ba- teau U.d.r-Mwinda est arrivé à bon port.
Mais, il faut, tout de même, avouer que ce congrès s’est tenu sur fond de crise. Il y a eu quelques remous avec l’annonce de la candidature de Stéphane Milongo, fils de feu président Milongo, à la
présidence du parti et les sanctions qui lui ont été infli- gées, à quelques jours du congrès, notamment sa ra- diation.
Qu’à cela ne tienne, le succès de ce congrès est perçu par certains militants comme la victoire d’un camp sur un autre. Cela a été démontré dans la salle où les gens lan- çaient des boutades du gen- re: «Ici, c’est bon!
Là-bas, ah!!».
Au cours de leurs travaux, les congressistes ont adopté, avec amendement, les docu- ments fondamentaux du par- ti. Un conseil national de 151 membres a été mis en place.
Outre le président, le bureau politique est composé de 5 vice-présidents que sont Do- minique Basseyla, Pascal Ngouanou, Isabelle Fila Lemi-
na, Maixent Miessassi et Jean-Baptiste Mabiala. Bref, pour l’essentiel, les figures qui forment le noyau dur de ce parti.
Le secrétariat exécutif natio- nal compte 13 membres et il est dirigé par Paul Dihoulou, en qualité de secrétaire gé- néral chargé de la coordina- tion du secrétariat exécutif national, de l’administration et de la permanence du parti.
Parmi les membres du secré- tariat exécutif national, on re- trouve Gabriel Anki comme secrétaire exécutif chargé de l’organisation et de la vie du parti et Abel Massengo, com- me secrétaire exécutif, char- gé de l’environnement et de la consommation.
Il y a une commission natio- nale de 7 membres, présidée par Hebert Kakoula Kady qui est secondé par Albert Oka- belé, comme premier vice- président.
Le congrès a pris une réso- lution sur la clarification de son idéologie basée sur la social-démocratie et quatre recommandations ont été adoptées sur:
- l’amélioration des condi- tions sociales des citoyens congolais;
- la généralisation de l’amnis- tie à tous les exilés politiques;
- la création d’un cadre natio- nal de concertation politique et d’un code des partis politi- ques;
- et sur l’éradication des foyers de tension dans le dé- partement du Pool.
Deux motions ont été adop-
(Suite en page 5) Guy-Romain Kinfoussia
Etats-Unis
Le duel des primaires continue chez les démocrates
entre Clinton et Obama
Me Aimé-Emmanuel Yoka.
Hillary Clinton Barak Obama
Alors que chez les républicains, John Mac Cain a remporté son ticket, pour son investiture comme candidat du Parti ré- publicain à l’élection présidentielle américaine, de novembre 2008, chez les démocrates, le duel continue entre Hillary Clinton et Barack Obama. Pour l’instant, l’Afro-américain, avec 1.633 délégués, a un léger avantage sur Clinton qui en
compte 1.502. Pour gagner l’investiture, un candidat démo- crate a besoin d’avoir au moins 2.025 des 4.049 délégués qui se réuniront à la convention démocrate (chez nous, on dirait congrès), à Denver, capitale de l’Etat du Colorado, du 25 au 28 août prochain.
La convention des républicains, quant à elle, se tiendra du 1er au 4 septembre à Minneapolis-Saint-Paul (dans l’Etat du Min- nesota) et John Mac Cain a déjà obtenu la majorité des délé- gués qui lui est nécessaire pour être investi candidat du Parti républicain à l’élection présidentielle.
Cette semaine, a démarré le processus des primaires de Penn- sylvanie, qui auront lieu le 22 avril prochain.
Mercredi 16 avril, les deux candidats ont eu un débat télévisé de deux heures. Cette fois, contrairement aux débats précé- dents, il y a eu de la courtoisie entre les deux challengers.
Mais, Barack Obama était acculé sur ses propos, lorsqu’une semaine auparavant, il
avait déclaré à des journalistes que «les cols bleus des peti- tes villes américaines étaient tentés de se raccrocher aux ar- mes à feu, à la religion ou à la xénophobie», parce qu’ils ont perdu tout espoir. «Mes déclarations ont été mal commentées et je m’en suis excusé», s’est-il défendu en substance, en relevant que son adversaire avait la mauvaise habitude de vouloir y revenir. De même, son adversaire n’a pas manqué de condamner, une nouvelle fois, les propos fort déplacés de son pasteur, Jeremiah Wright, qui, dans un sermon, au mois de mars, avait souhaité que les Noirs américains disent: «Que Dieu maudisse l’Amérique», au lieu de: «Que Dieu bénisse l’Amérique», tout en justifiant les attentats du 11 septembre 2001, par l’hégémonisme américain. Là aussi, Barack Obama s’est efforcé de rappeler qu’il avait condamné ces propos et pris ses distances vis-à-vis de ce pasteur à qui il reproche
«une vision déformée» des Etats-Unis, par le prisme du ra- cisme. Bref, Barack Obama était comme sur la défense, mais il a su bien jouer par ses déclarations courtoises, empreintes de cordialité, en se focalisant sur la différence entre eux, les dé- mocrates, et les républicains dont le mandat de George Bush est une catastrophe pour les Américains, soutient-il.
Il faut dire que les élections primaires, longues et coûteuses (elles ont commencé il y a quinze mois) constituent la spécifi- cité de la démocratie américaine. Les candidats à l’investiture des deux principaux partis qui dominent la vie politique amé- ricaine sont obligés de parcourir ce vaste pays, qui est, en réalité, un continent constitué de 50 Etats fédérés, pour obte- nir le plus grand nombre de délégués votés par les membres du parti. Il faut de l’endurance, une bonne stratégie électoraliste, une campagne qui attire les militants, un tact à éviter les déclarations déplacées ou qui fâchent, une capacité d’anticipation et de surveillance de l’adversaire, etc., pour te- nir la route. C’est autant dire que les équipes de campagne sont mises à rude épreuve. Car, dans ce pays où la démocratie repose sur des valeurs d’essence religieuse, la vie des candi- dats est passée au peigne fin, leurs faits et gestes sont étroi- tement suivis, comme ceux de leurs entourages et le moindre écart fait la une des puissants médias qui, s’ils peuvent vous élever, peuvent aussi vous descendre, sans pitié, et mettre fin à votre carrière politique. Dans un tel contexte, les journalis- tes sont alors abordés avec beaucoup d’amabilité par les can- didats. Bref, on a l’impression que c’est un «agneau sans tâche» qui doit arriver à la «Maison blanche» qui porte bien son nom. C’est la démocratie américaine vieille de plus de deux cents ans.
Joachim MBANZA
A Washington (Etats-Unis).
Expulsion controversée, vers Kinshasa, de plus d’une vingtaine de personnes!
Selon notre confrère, le journal «Tam-Tam d’Afrique», le commissariat de police de l’arrondissement 4 Moungali, à Brazzaville, a procédé, le 16 mars dernier, à l’expulsion vers Kinshasa, la capitale de la Répu- blique Démocratique du Congo, de quelque 25 personnes. Il leur est reproché une conduite désinvolte et, surtout, de séjourner irrégulière- ment à Brazzaville.
Mais, la plupart des expulsés ont affirmé n’avoir pas été informés du motif de leur renvoi dans leur pays d’origine. L’ambassade de la République Démocratique du Congo, à Brazzaville, a dit n’avoir pas été mise au courant de cette opération d’expulsion des ressortissants de la RDC. Les autorités de la police congolaise ont indiqué n’avoir pas donné l’ordre de lancer une telle opération. On s’interroge, finalement, comment un commissariat de police a pu prendre une telle mesure qui relève du gouvernement, au mépris des conventions et traités internationaux.
Les cellules de veille: une réponse pour maîtriser les violences en milieux scolaires
Le général Jean François Ndenguet, directeur général de la police nationale, a publié, récemment, une note de service à l’attention des directeurs départementaux de la police nationale. Il leur a demandé de bien vouloir mettre en place des cellules de veille dans les établis- sements scolaires à risques, à titre exceptionnel. Ces cellules ont pour mission principale l’organisation collective d’une réponse rapide et efficace à l’angoisse et aux tentatives de violences dans les établisse- ments scolaires. Cette décision est inspirée par le climat d’insécurité créé par des élèves et des jeunes délinquants aux alentours et au sein du Lycée commercial du 1er Mai, à Brazzaville.
Ces brigands sont organisés en écurie, les plus redoutables ayant pour noms: «Evolution», «Sénat» et «Cemac». Ils détiendraient des armes à feu et autres instruments susceptibles de blesser. Ils agres- sent sans retenue des passants et des élèves, tentent de violer les filles et extorquent leurs collègues de classe. Selon la directrice de ce lycée, les victimes ont peur de revenir à l’école. Neuf élèves ont été interpellés, le 13 mars 2008, par les autorités policières et de la gen- darmerie. Ils ont été relâchés, une semaine après, en attendant l’abou- tissement de l’enquête, a-t-on appris des sources de leur établisse- ment. Présentement, les enquêtes de police se poursuivent avec l’audi- tion des victimes. La réponse de la police serait la bienvenue, pour mettre hors d’état de nuire ces groupes de bandits.
Dix-sept blessés dans un accident de circulation au village Taba, dans le Pool
Dimanche 13 avril 2008, dans l’après-midi, un véhicule, lourdement chargé de passagers et de marchandises, s’est renversé, près du village Taba, dans le département du Pool, sur la route nationale n°1.
Des passagers se seraient débattus sous les marchandises. Il semble qu’il n’y a pas eu de morts.
Mais, on a enregistré 17 blessés dont certains se trouvant dans un état grave. Leurs noms sont affichés à l’hôpital de Makélékélé, dans le premier arrondissement de Brazzaville, où ils ont été conduits d’ur- gence. Le camion était parti de la capitale congolaise et se dirigeait vers Kinkala, chef-lieu du département du Pool. Des témoins affirment que le véhicule roulait à vive allure. Il faut dire qu’on roule, désormais, bien sur la route Brazzaville-Kinkala, en pleine reconstruction. Les chauffeurs des camions lourds, des minibus et de taxis ont donc ten- dance à appuyer sur le champignon, oubliant le revers de la médaille.
Alors, automobilistes, un peu de retenue, sinon la chaussée boira, encore, et malheureusement, beaucoup du sang des innocents.
Des bulldozers sont passés sur la bande du littoral, à Pointe-Noire
La lutte contre l’occupation anarchique du domaine portuaire, à Pointe- Noire, a atteint sa phase d’exécution. Le délai accordé aux personnes qui y ont bâti, étant dépassé, des bulldozers ont commencé à réduire en gravats les maisons construites dans la zone de la Coraf (Congo- laise de raffinerie) Cette opération, qui fait suite à la décision qu’il avait annoncée, s’est déroulée en présence d’une forte délégation conduite par Lamyr Nguelé, ministre chargé de la réforme foncière et de la préservation du domaine public. Des baraques se sont, donc, effon- drées comme des châteaux de cartes, sous la puissance de ces bulldozers. Lamyr Nguelé a reprécisé que cette opération se poursui- vra au village Matombi et au Bas-Kouilou. Néanmoins, un délai sup- plémentaire d’un mois a été accordé aux personnes ayant occupé, anarchiquement, des parcelles de terrain dans ces deux dernières zones, pour déguerpir. En tout cas, la rigueur de la loi sera appliquée, a promis le ministre Lamyr Nguelé.
A Brazzaville, l’école primaire Auguste Bitsindou en ruine!
Il faisait la fierté de l’arrondissement 1 Makélékélé, à Brazzaville. Mais, aujourd’hui, l’école primaire Auguste Bitsindou, construite en 1963, est presque en ruine. Ses trois bâtiments se trouvent dans un état d’aban- don total. Un bâtiment est inexploitable, parce que les murs présentent des larges fissures. Les deux autres bâtiments ne sont pas mieux lotis.
Ils accueillent, tant bien que mal, un effectif total de 770 élèves répartis dans deux vagues. Il y a un déficit criard de tables-bancs dans les salles de classes. Certains élèves s’asseyent par terre, dans un pays où le bois est la deuxième richesse nationale. La pluie, qui est tombée dans la capitale, la nuit du dimanche 13 au lundi 14 avril 2008, a aggravé, encore, la situation de cet établissement scolaire. En effet, elle a provoqué l’écroulement du mur du bâtiment de l’administration.
Les responsables de l’école ont transmis un rapport, faisant l’état des lieux, à la direction départementale de l’enseignement primaire et secondaire. L’école primaire Auguste Bitsindou sera-t-elle réhabilitée?
En tout cas, s’il faut la sauver, c’est maintenant que les pouvoirs publics doivent agir.
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C
e prêt de 2 milliards de Francs C.f.a va servir à la construction de trois écoles primaires, d’un hôpi- tal, d’un château d’eau et à la construction de la bibliothè- que de l’Université Marien Ngouabi. D’autres projets se- ront choisis, à l’avenir, par les deux parties. Ce prêt sera remboursé, sans intérêt, par le Congo, sur une période de dix ans, allant du 1er février 2018 au 31 janvier 2028, selon des modalités qui seront in- diquées par la C.c.a (Caisse congolaise d’amortissement) et la Banque de développe- ment de Chine.C’est l’ambassadeur de la République populaire de Chi- ne au Congo, Li Shuli qui a pa- raphé le document, pour le coté chinois, et Pacifique Is-
Coopération Congo-Chine
La Chine a accordé un prêt de
2 milliards de Francs C.f.a au Congo
La Chine a accordé un prêt de 2 milliards de Francs C.f.a au Congo, pour réaliser des projets à caractère social. La signature de cet appui fi- nancier, qui intervient dans le cadre de l’accord de coopération économique et technique, a eu lieu, dimanche 23 mars 2008, au siège du Minis- tère de l’économie, des finances et du budget, à Brazzaville.
soïbeka, ministre de l’écono- mie, des finances et du bud- get, pour le Congo. Cet ac- cord s’ajoute, donc, à tous les appuis que la Chine a, tou- jours, apportés au Congo.
Pour le ministre de l’écono- mie, des finances et du bud- get, Pacifique Issoibéka, «cet appui financier est l’une des solutions au difficile problè- me de financement de l’éco- nomie, à un moment où l’aide publique au développement se fait, de plus en plus, rare.
Depuis décembre 2004, le Con- go exécute un F.r.p.c (Pro- gramme de la facilité pour la réduction de la croissance).
Un programme qui lui permet de n’obtenir que des dons ou des prêts concessionnels». Ce nouvel accord que le gouver- nement a conclu est l’abou-
tissement des efforts entre- pris entre les deux pays, pour assainir la situation économi- que et financière du Congo, a poursuivi Pacifique Issoibé- ka. L’ambassadeur chinois a, pour sa part, affirmé que «la Chine tient à renforcer davan- tage, comme dans le passé, son assistance économique et technique avec les pays amis». Il a, en outre, laissé entendre que la Chine va aug- menter son assistance aux pays africains.
Signalons que l’année derniè- re, la Chine a signé un accord
avec le Congo qui portait sur l’annulation de toute la dette publique jusqu’à l’échéance de fin 2005. Une preuve que la coopération entre la Chine et le Congo est excellente. Et, c’est dans cette perspective que la République populaire de Chine encourage et sou- tient les entreprises chinoi- ses qui travaillent au Congo, pour accomplir et exécuter des grands travaux liés aux infrastructures pour un déve- loppement accéléré du Con-
go.
Philippe BANZ
A l’occasion du premier an- niversaire de la mort de leur père, frère, neveu, oncle et grand père, CAROMBO OKOUNOU, survenue le 15 avril 2007, la famille Carambo Okounou prie toutes les per- sonnes qui, par leur pré- sence, leurs messages, se sont associées à leur dou- leur, de bien vouloir trouver, ici, l’expression de leurs re- merciements émus.
Vos prières, pendant cette période commémorative,
IN MEMORIAM
Carombo Okounou (15 avril 2007 – 15 avril 2008)
nous sont d’un grand réconfort.
Que Dieu comble son âme de son amour infini!
Presse
Suspension du journal «Amicale»
Le journal «Amicale» a été suspendu, sous toutes ses formes, pendant une durée de trois mois allant du 12 avril au 12 juillet 2008, par le Con- seil supérieur de la liberté de la communication, réuni en collège des membres, ven- dredi 11 avril 2008, au Palais du Parlement, à Brazzaville.
Motif: dans ses parutions n°132, 133 et 134 des 12,19 et 26 février 2008, le journal
«Amicale» a, successive- ment, publié les articles sui- vants:
- «Il doit rester vivant pour payer»,
- «Les mensonges de la Nou- velles Espérance»,
- «Arrêtons la dictature», - «Le dictateur voleur», - «Il faut juger le Dictateur», - «La terreur dictatoriale au Congo»,
- «Les bavures du Dictateur», - «Le discours de Nicolas Sarkozy au Beach de Brazza- ville»,
- «L’agent double».
Dans sa délibération, le Con-
seil supérieur de la liberté de la communication a déclaré que l’ensemble des articles incriminés démontre, mani- festement, les injures, l’appel à la violence, à la haine tribale et ethnique, l’incitation à la division, au soulèvement po- pulaire et la partition du pays, susceptibles de troubler l’or- dre public, la paix et la cohé- sion nationale. Pour cette dé- cision, le Conseil supérieur de la liberté de la communi- cation a fait référence aux dis- positions des articles 100 et 102 de la loi n° 8-2001 du 12 novembre 2001 et de la char- te des professionnels de l’in- formation et de communica- tion. Au regard des disposi- tions de la loi, le Conseil su- périeur de la Liberté de Com- munication a déclaré que le journal «Amicale» est coupa- ble des violations délibérées des normes juridiques,éthiques et déon- tologiques qui régissent l’exercice de la profession journaliste.
Li Shuli et Pacifique Issoibéka, lors de l’échange des parapheurs
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EMMANUEL ADOUKI Delphine Edith, pré- face du Professeur Mario BETTATI, L’Har- mattan, Collection Logiques juridiques, 2008, 256 p.
L’accession à l’indépendance, le 15 août 1960, du territoire français du Moyen Congo lui confère notamment la capacité juridique de conclure des traités et des accords in- ternationaux. Paradoxalement, il ressort que près d’un demi-siècle après cet événe- ment majeur, il n’est pas toujours aisé de déterminer la position de la République du Congo à l’égard des conventions interna- tionales.
Le présent ouvrage se propose de combler cette lacune.
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Vient de Paraître
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I
l s’agit d’impulser une dy- namique de cohérence, pour une meilleure gestion de l’information au niveau des institutions publiques. «Notre devoir est de rechercher la cohérence, pour une meilleu- re coordination et harmoni- sation de nos politiques et stratégies de communication dans les médias», a-t-elle dé- claré à l’assistance. Au cours de cette rencontre, le con- seiller à la communication du président de la République a expliqué que l’accès à une plus large audience répond non à une communication aux accents partisans, mais à une communication plutôt professionnelle, coordonnée et harmonisée, qui se dé- douane des pièges d’une trop grande uniformisation. Une communication qui allierait li- berté d’expression et res- pect de la déontologie.Claudia Lemboumba Sassou- Nguesso a estimé «qu’en- semble, nous pourrons mieux apprécier les transformations de l’espace public politique, en jugeant de l’impact de nos divers messages dans l’opi- nion».
S’appuyant sur les vertus car- dinales de la profession d’at- taché de presse des institu- tions publiques, le chef du département présidentiel de la communication et des re- lations publiques «entend se battre pour obtenir, au profit des communicants, des pro- grammes de formation ou de recyclage». Une option qui aiderait à développer des compétences requises. Dans les ministères où ils évo- luent, les attachés de presse ont, a-t-elle estimé, mission d’assurer l’information pour l’ensemble de l’opinion publi- que, de déterminer les objec- tifs d’une politique de com- munication devant s’insérer dans la politique globale de l’administration publique.
Celle-ci obéissant aux straté- gies, aux tactiques offrant le maximum de chances d’at- teindre les objectifs de défen- se et de réputation de l’ima-
ge du président de la Répu- blique et du pays.
Si Madame le conseiller à la communication du chef de l’Etat s’est plue à rappeler que
«le plus long voyage commen- ce toujours par le premier pas», cette première rencon- tre avec les attachés de pres- se a servi de fer de lance à l’élaboration d’une feuille de route ayant pour axes ma- jeurs, une communication étatique harmonisée, la valo- risation de la profession d’at- taché de presse, la recherche d’un cadre juridique à ladite profession, la formation et le recyclage des communica- teurs des services publics et certainement la création d’un
tées: l’une reconnaissant les mérites du fondateur de l’U.d.r-Mwinda resté fidèle aux idéaux du parti et l’autre pour exprimer le soutien aux membres du bureau exécutif national demeurés fidèles aux idéaux du parti.
Dans son discours d’ouvertu- re du congrès, le secrétaire général du parti et président de la commission préparatoi- re du congrès, Dominique Basseyla, s’en est pris à ceux qui ont voulu faire échouer ce congrès. «Aujourd’hui, 12 avril 2008, va demeurer une date historique non seulement pour l’aboutissement d’un long processus qui a com- mencé par le lancement des travaux préparatoires, en date du 11 février 2008, la prépara-
tion des documents par la commission nationale prépa- ratoire, un mois durant, l’adoption des documents en plénière, la réalisation des congrès fédéraux, mais éga- lement par la tenue que nous voulons victorieuses des as- sises du premier congrès or- dinaire. Ce, malgré l’agitation orchestrée par quelques mi- litants égarés, dont certains se sont révélés être les dé- positaires du pouvoir légitime de notre organisation. Cette poignée de militants inconsé- quents, environ une dizaine, se sont, subitement, vu re- connaître des vertus et une vision d’un parti qui n’existait, en fait, que dans leur esprit obscur», a-t-il dit.
Pour sa part, le nouveau pré- sident de l’U.d.r-Mwinda, qui est un acteur politique enco-
re peu connu du grand public, entend conduire son parti vers la conquête démocrati- que du pouvoir. «Notre parti veut jouer un rôle majeur au sein de l’Alliance pour la nou- velle république, aux côtés de l’U.pa.d.s, du R.d.d et de tou- tes les autres forces du pro- grès, en s’opposant à la déri- ve du P.c.t et du R.m.p, en ges- tation. Notre parti réaffirme, haut et fort, son ancrage ré- solu dans l’opposition, une opposition responsable et respectueuse des idéaux de la République. Cependant, cet ancrage dans l’opposition ne peut constituer une fatali- té définitive. Notre parti en- tend, en effet, conquérir et exercer le pouvoir dans le respect scrupuleux du jeu démocratique et des règles qui fondent la République et
l’Etat», a-t-il déclaré.
Rappelons que plusieurs responsables politiques tant de l’opposition que de la ma- jorité étaient présents à la cérémonie d’ouverture. On peut citer, entre autres, Gil- bert Nitou, Jacques Mouanda- Mpassi, Gabriel Obongui et Emmanuel Boungouanza (U.pa.d.s); Mathieu Martial Kani et Eugène Sama (R.d.d), Bonaventure Mizidy
(M.i.s); Jean Kaba (U.p.r.n), Clément Mierassa
(P.s.d.c et président de l’A.r.d, une plateforme de l’opposi- tion aussi), Richard Mbissa (P.c.r), Matoko (P.s.v.r), Landry Kolélas (M.c.d.d.i), etc.
Pascal Azad DOKO (Suite de la page 3)
Impulser une nouvelle dynamique à la communication publique
Présidence de la République
Conseiller à la communication et aux relations publi- ques du chef de l’Etat, Mme Claudia Lemboumba Sassou-Nguesso a présidé une concertation avec les journalistes attachés de presse des institutions publiques, dans la salle des banquets de la présidence de la Répu- blique, le 7 avril 2008. L’objectif était de les sensibiliser sur la nécessité de la mise en place d’une veille sus- ceptible d’impulser l’action et mieux préparer l’opinion aux évolutions politiques du moment. Le chef du dé- partement présidentiel de la communication a souhaité créer une interface communicationnelle qui mettrait en réseaux l’ensemble des directions et services en charge de la communication des institutions publiques.
réseau des attachés de pres- se.
«Nous devons aller vers une cohérence des stratégies dans nos différents actes de com- munication», a-t-elle rappelé, montrant à quel point sa «dé- termination à mieux commu- niquer» demeure inébranla- ble, tout en affirmant son sou- ci à entretenir de bonnes re- lations avec l’ensemble de la presse, des hommes et fem-
mes des médias tant au plan interne qu’au plan extérieur.
En témoignent l’ambiance, la cordialité et l’enthousiasme qui entourent, désormais, les rencontres qu’elle organise à l’intention du monde de la communication ou des rela- tions publiques.
Driss SENDA
U
n député noir a été élu au parlement italien, pour la première fois, dans l’histoire du pays. Il s’agit de Jean-Léonard Toua- di, élu dans la région du Lazio (centre du pays) pour le Parti de l’Italie des valeurs, à l’is- sue des scrutins de diman- che 13 et lundi 14 avril 2008.Les élections politiques ont donné 47,2% à la coalition con- duite par Silvio Berlusconi, vainqueur des élections et prochain premier ministre et 37,86 à la coalition du Centre gauche de Walter Veltroni. Un italien d’origine congolaise.
Jean-Léonard Touadi (www.touadi.com), s’est pré- senté, dans la circonscription de Lazio 1 (Rome et sa Pro- vince). Par cette élection, il est, désormais, le premier député, ressortissant de l’Afrique au Sud du Sahara, à siéger au Parlement italien. A l’agence italienne, Adnkro- nos, il a déclaré, le 15 avril 2008, un jour après son élec- tion: ‘’Je suis honoré de pou-
voir assumer cette charge pour le pays dans lequel j’ai passé la plus grande partie de ma vie et où sont nés et sont en train de grandir mes en- fants». Avant de poursuivre:
‘’Je voudrais pouvoir resti- tuer à l’Italie ce qu’elle m’a donné, en termes d’accueil.
Je porte avec moi au Parle- ment, la valeur de la rencon- tre entre les cultures et l’at- tention aux thèmes de la lé- galité, de la coopération, de la jeunesse. Outre cela, naturel- lement, une partie de mon Afrique». La recette pour la légalité, pour le nouvel élu, se base sur l’inclusion: ‘’Une so- cieté qui offre intégration et droits, développe automati- quement la légalité et peut garantir la sécurité.
Notre combat, en tant qu’op- pisition, est celui d’assurer l’extension et l’application de ces droits et arrêter net les instincts xénophobes. Une Italie qui n’a pas peur des cou- leurs est une Italie riche’’.
Cette élection est aussi une
fierté et un honneur pour sa famille, pour sa mère Claire, ses frères et soeurs, pa- rents, amis et connaissances et pour le pays qui l’a vu naî- tre, le Congo...
La session inaugurale des deux Chambres est fixée, selon le decret du Président de la République, du 6 feb- braio 2008, n. 20, au 29 avril 2008. A l’ordre du jour de la première session de la Chambre des Députés, figu- reront: la constitution du Bu- reau Provisoire de la Prési- dence, la constitution de Commission pour les élec- tions provisoires et la procla- mation des Députés entrants et enfin l’élection du Président.
L’Honorable Jean-Léonard Touadi siègera, désormais, à «Palazzo Montecitorio», siè- ge du Parlement italien.