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La Presse

(2)

. La Presse. 1859-09-10.

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(3)

B*tM'Bs,

.sa-secetS

-â<B sep~M~brc.

BULï.ETMDUJOtJR.

<*

De

plusieurs

jours

nous

n'aurons

à

parier

que

de

l'article

du. ~/o?tt'~ettr.

Au-jourd'hui, en attendant

les

Tn)pf<'SstODëd~ la

presse étrangère, nous devons Noter

celtes f!e& journaux de

Paris; elles sont

très variées.

Plusieurs

feuilles, parmi

les-queUes

le

Pa~s,

l'n:

de

~c~a'tott, te C'out'rter de.~etfts,

app)audissentavec

em-]

pressement.

Le VoMrnaJdes Dc6a~s

pense

qu'il

faut « voir dans

cette

déctal'ation ce »

dernier

mot du

gouvernementfrançais

» que le

prince

de

Metternich

est allé

de-?

mander dans sa

récente

visite

a

l'empe-.?

reur.

j)

Résumant

l'article,

le

Journée des..0e6a<s dit

La

Yénétie

serait

donc une

espace

»

d'otage entre les

mains de

l'empereur

)) d'Autriche,

et

elle

aurait

ou

non

-desjn-K

st'tutions nationales

et

libérales,

selon ))

que

les

archiducs rentreraient

ou non

» dans

leurs

Etats. )) C'est

bien

ce)a,

mais

ce

n'est

pas

tout, et

ce

n'est

pas

la

Véné-tie

seule

qui

souSrira

si les

archiducs

ne

rentrent

pas. Entre la

Vénétie

autrichien-ne

et

l'Italie,

il

y

aura

la

même

incompa-tibilité

d'humeur d'où

est

sortie

la

der-nière

guerre.

Aussi le ~fon~eura-t-il

ajou-té fort justement «

Inquiété

par

de~

dé-?

mpnstrations

hostiles

sur

la

rive

droite

))

du Pô, il

(l'empereur

d'Autriche)

se

N

maintiendra

en

état

de

guerre sur

la

rive

))

gauche,

et,

au lieu d'une

politique

de

))

conciHationet

de

paix,

on

verra

renaî-))

tre une

politique

de

devance

et

de haine

»

qui

amènera

de

nouveaux troubles

et

» de nouveaux malheurs;

et

des malheurs

))

l'Italie

ne

pourrait

plus

compter sur

))

l'assistance

des

armes

françaises.

» Car

K

la

France

a accompli-sa tâche.

))

-Cettedernière

phrase,

qui

est la

con-clusion

du~oH:'<etf?',

a

une

valeur absolue

qui

paraît

avoir échappé

au

~ec~,

le-qtLeI; en

général,

semble se faire

quelque

illusion

sur

la

portée

de

l'article

ofnciel.

Pourtant

« cet

art!c)èBst très

clair,))

com-me

dit

le C'ourrt'er de jPart's. « Sans doute,

))'dit le Siècle, la

France est

la seule

na-?)

tion

qui

combatte pour

utte t'cMe mais

»

elle

n'abandonne

l'idée

que

lorsqu'elte

B.âété

réaiisée.))

Or,

tout

le

raisonne-ment

du~ont'!eMr tend

précisément a

dé-montRer que

le

gouvernement français

a.

fait tout

ce qui

était

en

son pouvoir

pour

la

réalisation de

l'idée.

que le

reste

in-combe

à ~Italie, et

que l'idée

sera

com-plètement réatisée

si

les

archiducs

ren-trent

dans

leurs territoires

en donnant des

institutions

libérâtes,

dont

l'empereur

d'Autriche

étendra ensuite égatcmeht

!e

bienfait

aux

populations

de

la

Vënétie. Si

les

choses

nese

passent

pas

ainsi,

tant

pis pourl'italie,~

ta

France

sac~'ompli

sa

))

tâche.

)) Le~ec~e veut croire,

il

est vrai,

«

que

l'empereur

d'Autriche,

sagement

)) conseillé,

ne

voudra

pas

rendre

»

Vénétie responsable du déplaisir qu'a

)) pu lui

causer l'attitude

des

popula-))

tiens de

i'Itdie

centrale,

et qu'il se

rési-)) gnera aux

faits

accomplisen Toscane. ))

C'est une

espérance

que le journal officiel

ne

partage

pomt K Une

partie

descon-B .dirions de la

paix

de ViHâfranca"n'étant

))

pas

exécutée, l'empereur

d'Autriche se

» trouvera délié

de tous les engagements

?

pris

en

faveur de

laVénétie. ))

Ce sont

les

événements

qu~monireront

si

l'empe-reur

d'Autriche

préfère

léssuggestions

du

~ec~e à

lala~tude

que

lui

reconnaît

le

J~ont'feur.

Une

dépêche

de

Londres nous apprend

que

l'article

du

~M~Mf

est

l'objet

des commentaires de tous les journaux mais

elle

ne dit

pas

de quelle

nature sent

ces

commentaires.

Une

dépèche

de

Turin,

eh

date

d'hier

9

septembre, annonce qu'une députation

FEUILLETON DE

LA

PRESSE

PU SAMEDI SOfR 10 SEPMMRE 18S9.

RMUË'

scmTtpr~E.

Z'ourbrë~ore~e et ~es teM~apAes

e~c<rt-guM.–JSMtp!otdu

curare

dans

tra!

<emen< du M.~nos o6sert}a(to?ts de'~f. Fe~s.

a.

7"Mrm. Z)tscussM~

a

~ccn~etMte

des.cMnct.ssHf

~e

du curare dans

7e ~-atÏMt<~ t/M

~tan<?s.VoM~e<-tns-<rMm6n<

pour

~e~snMM du ~ri/na?. ~M~i

rt.<t~sa~'o?tdes

c~M~s

da~s

ra~ri'cu!-~~0

–C'ommMMca~'tMtSen~e

fO?/M-~eMrs e<

~s

conducteurs de t'aMSsur~cs

j

e/te~t'nsdc/er..

Il

n'est

arrivé

à FAcadémiedes Sciences ~aucune descripUon

locah

digne

d'intérêt.

de

l'aurore boréale du

29 août,

qui's'est

montrée

dans

un grand nombre

de points

de

l'Europe.

Mais"si ce

phénomène

mé-_téorique

n'a pas sérieusement occupé

les

sociétés savantes;

il

a

fait; en

revanche,

beaucoup

parler

de lui .d'une autre,

ma-jlière.

Les

perturbations extraordinaires

qui

se sont

manifestées dans les lignes

~égraphiques

de

la

France

et

d'une

bon-ne

partie de l'Angleterre,

dans

les

pre-jniërs

jours

de ce

mois,,

n'avaient pas,

eu

effet,

d'autre cause qu'une prodigieuse

accumulation d'électricité,

qui

était

eHe-.même

la

conséquence de

la

grande

au-rore

borénJe

du 29 août.

Personne n'ignore

que

dans les

ré~~

polaires, où

les

aurores boréales sont

fré

quentes,

et

dans

nos olimat~ où elles

sont

toscane, ayant

en tête M. le

marquis

de

Lajatico, doit

se

rendre incontinent

au-prèsde

S.

M.Tempereur

des

Français;

mais

nous ne

savons

encore

s'il faut voir

crans

cette

nouveUe démarche un

en'et

de

!'artic!e

du ~7bH:<CHt\ qui apu

être

connu

J~t~r~ahaiie~

grâce

~.1a raprdué d~es

communicationstéiégraphiques..

L'Assemblée de Parme a

entendu la

lec-ture d'une proposition prononçant

la

dé-chéance

de la

maison

de Bourbon. Nous

apprendrons

sans

doute

!e

vote

demain.

L'Assembtée

de Botogne

a on'ert de

con-tribuer

pour une somme

d'argent

au

ra-chat

de Venise. Ce vote a un

caractère

touchant

que

personne

ne

songera

à

oon-tester..

La

visite

du roi des

Belges

a

l'empereur

des Français, nxée

d'abord

au')

de ce mois, est

remise maintenant

au 1.i-.

La. GaseMe o/~c;'e~e du duché de

Mo-dène

déc~are

queies

originaux des

lettres

du duc

peuvent être

examinés dans

les

bureaux

de

la

commission

du

dépouiDe-ment

des

archives du

duché,

et

que des

copies

en fac s:'mt7c seront

délivrées

a qui

eh. fera

la demande. 1

1..

Une

dépêche

nous-apprend

que

le

gou-vernement autrichien vient

de

régler

L'é-tat

des

protestants

de

la

Hongrie,

et

ré-g!era

probablement

ce~i

des

protestants

des

autres pays

de la

monarchie.

A..NEFFTZEE.

~'N'gMëie BëFva~~iHi~r nous

transmet

f

les dépêches

suivantes

w Turin, Oseptembre.

Une députatioh, composée du marquis

de

Lajatico, du chevalier Peruzzi et du

profes-seur~{atteucci, doit partir dans un brefdélai

pour Paris, avec une'missiondu

gouverne–

ment toscan.

Le professeur Matteucci a quitté aujour-d'hui Turin; il .va rejoindre, ses collègues à Paris.

Le présidentde l'Assemblée de Bologne a

proposé une adresseau-roi Victor-Emmanuel et à Napoléon III, pour recommanderles po-pulations des Marches et de l'Ombne, en dé-clarant

que

tes

peuples des Romagnes sont

disposés à concourir au paiement d'une

som-me pour le rachat de Venise.~

« Londres,1Q septembre.

? Le Tt'mM dit que la commission de

dé-fense continuera probablement ses travaux

plus longtemps qu'on ne supposait,

et

que Pîle

ainsi

que

le

port de Portiand serontfbrtiSés encore plus que Gibraltar

et

Maite.

x L'article du Mo)M'(et</r d'hier est l'objet des.

.commentairesde tous les journaux,s

K Berlin, lOseptembre.

La Co~eMeo/~ct~Hs de Vienne publie

ce

matin uoe leH.re-pntcnie concernant

l'arran-gpment. des aS'aires intérieures ~!es églises

protestantes de la'Hongrie,de )a Woywodinc,

de la Croatie,de la Slavonie et

des

frontières militaires.

x

Un

article, dans la partie non officielle

de

cette feuifle, promet aux protestants-de

tou-tes les autres provinces de l'empired<-s con-cessions étendues. Dans

le

consistoire de Vienne, on vient d'admettre un membre pro-testant.~

a

KParme,9septembre. L'Assemblée a délibéré sur une adresse a

l'empereurNapoléonHt, et proposé la

confir-mation du pouvoirexécutit provisoire en la personne de M. Farini,:et la déchéancede la

dynastie des Bourbons demain doit avoir

lieuîadecision.t

p

7-'«

Berne,:<0~eptembre.

Mercredi et jeudi, il ~n'y apoint eu de

conférence."

Hier, lesplénipotentiairessardes ont con-féré pendant deux heures avec M. de

Bour-queney.))

<!Trieste,9septembre.

s

Le navire français Ia.J~a!/eMnea ramené

hier 499 prisonniers autrichiens d'Algérie, x

((Triëste,~septembre..

ConstantiBOpte,3 septembre. ? Desrenforts de troupes ont

été

envoyés

en Crête. Des arrestations ont été eSectuées.

beaucoupplus rares, on'observe,

a

la suite

de ce

phénomène,

une

grave perturbation

dans

les mouvements de

l'aiguille

aiman-tée,

qui se

met

a osciller d'une façon

anor-male,

qui

devient

/oMe,

selon

l'expression~ des

physiciens.

Une

aiguille

aimantée

n'é-tant

autre

chose

qu'un corps électrisé

d'u-ne-manière

permanente,l'aurore

boréale

exerce,dans

ce cas,

une

action

marquée

sur

un

corps électrique.

Le

réseau

des

li-,

gnes de .télégraphie

électrique

qui

enserre

aujourd'hui

une

partie du

sol des deux mondes oNre,

par

le

fait, une

série

de

points

sillonnés

par

de

l'électricité

en

mouvement.

Pour

la première fois,

on

a

donc

pu constater

sous notre

latitude

l'in-ûuence

de

l'aurore boréale sur

des corps

éiectrisés autres

que l'aiguille de la

bous-sole. Si une

démonstration

nouvelle de la

nature électrique

des

aurores boréales

avait

été

nécessaire,

elle

aurait

été

sura-bondamment

établie

par

la

perturbation

qui a

été apportée,

pendant

un ou deux

jours,

au

fonctionnement

des lignes

té-légraphiques. Pendant cet intervalle,

il a

été a

peu près

impossible, en France~ en BeJgique et

en Angleterre, de

transmettre

et de

recevoir

des

dépèches.

Comme -ies

journaux nous

l'ont

appris, les

appareils

étaient

mis

spontanément en action;

i!s

exerçaient,

a

din'érents intervalles, des

mouvements' insolites et

bizarres.

Dans

beaucoup de

stations télégraphiques,

]es

étincelles

électriques partaient

spontané-ment

des

appareils,

et

ce

phénomènen'é-tai~mèi~e

pas

sans danger,

car

on cite un

employé

des

télégraphes

qui,

par-l'eSet

d'une commotion

électrique

qui

l'a

frappé dans

cette

circonstance, a été atteint d'ur;"

'ralysie

du

hra§.

Srintéressant

qu'il

fui

au

point

aj

SCi~Eque;

il était temps

Des réfugies crétois &n Grècesont

les

promo-teurs de nouveaux,desordres. Les notabies crétois ont présenté un mémoire justiScatif.

ï' A E.rzeroum,

un

incendie

et'

de

nouveaux

tremblements de'terre ont eu )ieu.

t Le télégraphe de Smyrhe'fonctionne..

L~ Société nœsédetMvigaticn fait des

ex-péditions pour Kutaïs, Tiftis,Erivan, Tabriz.~

<( "Londres,9 septembre.

"Le

Gt'eo~-Ea~t&n!a passé ce matin à onze heures devant Margate.

« Munich,9 septembre.

n

fLe

nonce du pape, prince Çhigi, .a été

appelé à Rome

par

le télégraphe pour pren-dre part à des délibérations sur des réformes administratives importantes. Oh ignore s'it reviendra. x

«Madrid,9 septembre.

)) L'anouveDe.de la présentation d'une note

du

cabinet anglais à notre gouvernement, au

sujet

de Fanaire du ..Maroc, estdémentie.Le corps expéditionnairedestiné- pour l'Afrique

est

augmenté. Le général Echague est parti de Madrid pour activer

l'embarquement

des troupes.))n

511

COMMERCE.

L'administration

des

douanes vient

de

publier

le

tableau général

du commerce

de

la

France

pendant

l'année

1858. La

crise

américaine

qui a

bouleversé

le

com-merce

de

tous

les

pays

de

l'Europe

pen-dant

tes

premiers mois de

l'année demie-'

re,

n'a

pas

eu cependant,

une

influence

aussi considérable

qu'on

aurait

pu

le

pen-ser

sur

les

résultats généraux

du

com-merce

français,

qui

ont

encore conservé

une supériorité

de H 0/0 sur la

moyenne

de

la période quinquennale.

Le

mouvement des

importations

et

ex-portations réunies s'est

élevé, en valeurs

ofEcielies,à 4

milliards

477 millions, soit

une diminution de

H6

minions

sur

1857.

Ha

été,

en

valeurs actuelles,

de 4

mil-liards

725 millions,

soit

248 millions de

plus

que les

valeurs

officielles,

et

603

mil-lions

de

moiss

que

'les

valeurs actuelles

de'!§57..

A

l'importation,

les valeurs~ofuclelles

n'ont atteint

que le chiS're'de 2 mHliards 35 millions, et les

valeurs actuelies,

celui de 3 milliards ~64 miHions

c'est une

di-minution de

20!miUions

et

de.535

mil-lions.

La

somme

totale des valeurs

officieHes

a

l'exportation-a dépassé

de 85 millions

celle de 1857.

Comparativement

a

la

moyenne

quinquennate,

l'augmentation

est

de 37~'minions En

valeurs

actuetles,

les

résultats de

1858

sont,

au

contraire,

moins -avantageux que

ceux

de

l'année

précédente

2;56imil!ion:s,

au Heu

de

3,639

minions;

.din'érenc~ en moins,' 78 mitHons.

Envisagés~au

po!nt

de

vue

du

commer-ce

spécial,

les faits se

présentent

de

la

manière suivante peur-1858

Importations

et

exportations réunies,

3 milliards

-)'.6)

millions en valeurs

ofii-cieHes, -et3.450 miliions en

vateurs

ac-tuelles, soit

7i

initiions

de plus en valeurs

ofiieielles

et

289 millions: de moins

en

va-leurs

actuelles.

On voit

que,

dans tous

ces

chinres,

.la

dépréciation porte surtout sur !es

valeurs actueUës, qui

étaient

innuencées

par

t'état

de

crise

qui avait

décidéla

plupart des né-gocLants

à

faire

des

sacrinces sur

les,

prix

de

leurs marchandises,

alin .de

parvenir

à

en

écouler

une partie.

Les

prix

se sont aussi

rapprochés

momentanément de

ceux

qui avaient été

nxés-en18x!6 comme

type

des

valeurs.ofSciettes.'

Les

importations du

commerce

spécial

représentent

1 mitUard 384

mitlions

de valeurs ofHcieIles',

et

1

milliard

563

mil-lions'de

valeurs

actuelles. Les exporta-tions sont

comprises pour

1

milliard

777

millions,et

les

importationspour')

milliard

887 millions.

Les

marchandises importées

temporai-que ce

phénomène

prît

6n. C'est ce qui est

heureusement

arrivé

au deuxième

jour,

les

mouvements

anorjnaux

des

ap-pareils télégraphiques

ont

cessé,

et le

service télégraphique

a

pu

être repris

dans

ses

conditions

habituelles.

–L'événement

Intéressant

de

la

se-.maine scientifique a été la communication

faite

à

l'Académie

des

Sciences

par

M.

Vella,

chirurgien

de Turin,

relative

a,l'em-ploi du

curare pour combattre

le tétanos. Tout

le

monde sait que

lé'tétanos

est un 'accident

terrible et presque

constam-ment mortel, qui

se

manifeste

chez

les

blessés~

les

divers muscles sont

sai-sis,

sans cause

apparente,

d'une

con-traction

permanente

qui

détermine

la

mort

par

asphyxie quand cette

contrac-tion

parvient

aux

muscles

de

la

poi-trine.

On

connaît,

d'unautre

côté,

le

curare,

ce

terrible poison

en usage de

temps

immémorial parmi les

peuplades

sauvages de

l'ancien

monde. Ce

redouta-ble

toxique

oIH'e dans son action

cette

particularité

qu'il

n'agit sur l'économie

animale

que lorsqu'il

a été

absorbé

par

le

sang.

Il

est,

au

contraire,

tout à fait

inof-fensif

s'il

est

ingéré

par

le canal digestif.

M.Voila,

physiologiste

et

chirurgien

de

Turin,

était instruit

du mode d'action

spé-cial

du

curare;

il

savait

que ce toxique

-agit

directementsur

le

système

nerve.ux,

sur les nerfs moteurs, et

détermine

un

.-elâcbement absolu des contraction~

mus-culaires

qui sont sous la

dépendance

de

~es nerfs. L'emploi du

curare

était donc

iniquement

indiqué pour combattre

les

JTectIons consistant dans

une

contrac-.ton anormale

du

système musculairp ¡

tels sont le

tétanos

et

l'empqtsonnement

#-rement

pour

recevoir

une transformation

ou un complément' de

main-d'œuvre ne

sont

comprises

ni

l'importation

ni

a

l'ex-portai.ion-d&ns les comptes du commerce

spécial

Ettes

représentent,

en 1848, 43 mitHoHS do

valeurs

officielles

et

37

mit-lionsde

valeurs actuelles.

Les

produits

réexportés après main-d'œuvre

se sont

élevés 53 miiHons (valeurs of'ScieHes) et à 67 miHionsvaleurs actueUes).

I~résnite da

mouvement du commerce

depuis ~8H-, que les exportationsqui,

jus-qu'à 1847, étaient toujours restées

infé-rieures

aux

importations,

te&.ont

constam-ment

dépassées

depuis

cette époque. La

révolution de 1848 a forcé le

producteur

français,

qui

ne

pouvait plus placer ses

produits

a Fin térieur, à

chercher

des

dé-bouchés au

dehors-H

est

parvenu

à

nouer

de nouvelles

relations

qui se sont

mainte-nues

et

développées et qui ont fait

tour-ner la

balance

de

notre

commerce en

fa-veur des

exportations.

Voici les résultats,,diu'érentie1sdu

mou-vement

d'entrée

et de sortie

des

marchan-dises

pour

le commerce

spécial

depuis

18M.

Diffëroncoenpiu;

.puur

Importât. Exportât, les import –tesexport.

1844.

868 790 78 1845. 856 8-48 8 a 1846. 9M ~Sa

68

M ~847. 976 89) 85 -J84S. So6 834 ~73 1849. 780 1,033!

~M

~850.

78t

l,i83

').

343

18o4'.

-1.

.1,M9

458

dSS3..?6

1,233 ?u g47 1853. l,-t04 '1,363 M 259 1854. 1,158 1,361 M 103 1855. 1,366 1,443 ?

76

1856.

1,5~

1,637 » 106 1887. 1,480 1,640 190 ~a~< ~tR4

'~T~

))

H M~

LeLe

relevé

relevé

desdes réstrltats différentiels du

résultats

différentiels du mouvement

d'entrée

et

de

sortie

des

mar-chandises depuis

1844 jusqu'à la

un

de

')858, donne pour

ces

quinze années

un excédant

de

8 milliards397 millions~qui

représentent

le solde de

notre

commerce

a l'avantage .de

la

Fr-ance. D'un

autre

côté

les

importations

de

numéraire

et

de

lin-gots

d'~r et d'argent

ont

dépassé

-les

ex-portations

pendant

la même

période

de 2

milliards 144mi)Hons.Cette

dernière

som-me

paratt

représenter

l'augmentation

de

notre circulation métallique depuis

quin-ze

ans.

t

est vrai que

cette augmentation

se compose

entièrement d'or,

et quQ,sur

une

circulation de

l'argent que

l'on

éva-luait jadis à

plus

d'e 2 milliards,

il

ne

reste

tout au

plus

en France que

pour

500

mil-lions de ce

dernier

métal.

.Le mouvement des

deax

métaux

pen-dant

l'année

1858 donne

les

chiffres sui-.

.d~nle-.

,U.

=

Importations. Exportations. Or,

lingots.253.550,734

1,365.130

–numéraire.

30).690.377 65,094,003 Argent,

lingots

15.~36,093

97.779.876

numé~f45,098,546.

77,795,331

Fratics 7')

4,875,750 343,034,330

D'où'il

ressort

un solde de 473,84),530

francs en faveur, de

l'exportation et

de la circulation

générale des

deux métaux.

Cette

partie dès-tableaux ofncieis.des

douanes

est

fort

importante

en ce

qu'file

semblerait indiquer

que

la

circulation

des

métaux

précieux et

du numéraire

dépas-se

mamtenant.quatre milliards';

et que la

richesse

du pays

s'est

accrue

de plus

de 2 milliards

depuis

quinze ans,

par

les

bénéficesprovenant

de

l'excédant

de

ses

exportations.

Les deux modes

de

transportdes

mar-chandises du

.commerce

extérieur

par

terre

et

par

mer ont été

employés~

peu

prea

dans les mêmes

proportions

que

les

années précédentes;

28 et 72

0/0.

H

y

a,

toutefois,

pour 858,

une légère

augmen-tation en faveur de

la

voie maritime,

com-par

la-noix

vomique

ou la

strychnine.

L'action

physiologique

du

curare sur

le système nerveux

étant

directementanta-goniste

à

l'état

pathologique ~qui

caracté-rise

le

tétanos,

il était

parfaitement

ration-nel

de-tenter

cette

médication.

L'occasion

défaire

cet essai

s'est

pré-sentée

récemment

dans

l'hôpital militaire

français de

Turin,-dans. lequel M.Vella

est charge de

la

première

division des

blessés.

Ayant

eu

à traiter

dans

son

ser-vice

plusieurs

cas

de

tétanos

qu'il avait

inutilement

combattus par

les

moyens

or-dinairas.c'est

a direpar

l'opium,

le chlo-roforme,

l'éther,

etc., M. Vetia

eut l'Idée

d'essayer

le

curare'dans

le

traitement

de

cette

affection

redoutable.

Les

premiers

essais

furent

faits

sur

deuxblessés

en proie au

tétanos,-l'un

de-puis quatre,

l'autre depuis cinq

jours;

iis~

se trouvaient dans

un

état

de

demi-~as-phyxie,et,par conséquent/dans

des

con-ditions tout à fait

désespérées.

L'admi-nistration

du curare produisit

chez eux

un calme et un

retâchement musculaire

très

appréciable;

cependant

j!s

Ënirent

par succomber.

Mais, dans un

troisième

cas, la tentative a été

couronnée

d'un

suc-cès complet,

et

le

malade entièrement

guéri.

.Le

sujet

de cettë~

observation était

un

sergent

au 4)" de

.ligne,

nommé Alexis

Tilomss~ âgé de 35 ans,

atteint,

à

!a

ba-taille de Magenta,

d'une

bâtie

au pied

drd.tt. Après son

entrée

à l'hôpital, on Ht

('extraction

de

laba~e.

LemafaJeparais-sai!. dans de bonnes conditions,

lorsque,

trois jours

après l'opération,

il

éprouva

les

premiers symptômes

de

contractions

musculaires

anormales

qui

prirent

bien-tôt. beaucoup de

grayité~

e~

unirent

par

parativement

!a

moyenne (~ùinquen-1

hate. Voiciic.rei&t'é de ce mouvement

par.

moj:tedotransporten')858:

:Va).eurs

Valeurs .officieites. aot~cttes

\J

.tmUions,: mi)ti6ns;

Importations

pa!'met\

1,386

1,485

parterre.

639 679

Exportations par

mer. ~),8't8 '),907

parterre:

(?4

654

La

part

du pavillon

français

dans les

transports

par

mer

a

été

de

47 0/0;

c'est

a

peu près

le même chiffre qu'en

')857.

Les

pays

de provenance

se

présentent

dans

l'ordre

suivant.,

d'après

le rang

que

leur

assigne le

chinre

des

valeurs

otnciei-les

des produits

exportés

Millions, COMMERCESPÉCtAL. Minions.

Angteterre.

2t6 Dimin.de90/0surl8ë7.

Et~s-Unis.

189 Augm.

-[40/0

Suisse.

3S Ch!f!'reéga[. Associationattem. 7i Dimin. de

0/0

Betgique.M4

M.

130/0

Et.!)ts

sardes.

90 Augm. 81C/0

Turquie.

64 Dimin.

18f'/0

Indes

angiaises.

79 Id. S 0/0

Russie.

85 A'ugm. 70/0

Espagne.

46 Dimin. 330/0

Les pays se

classent

de la

manière

sui-vante

pour

les

exportations

1-COMMERCE SPÉCIAL.

Millions.

Angleterre.

371 Augm.de27 0/0 sur. 1857.

Etats-Unis.

IM Dimm. 88/0

Suisse.

S6

Augm.

"24.0/0

Betgique.

158

'H:.

90/0

Espagne.<ia

".H'.

iOO/0

AssociationaUem.~6 Ïd. 130/0 Etats

sardes.

82 Id. 100/0

Turquie.

M Dimm.

80/0

BresiL.

45 Id. ~10/0

Deux-Siciles.

36 Augm.'

350/0

Les

produits

de l'Algérie

livrés

au

mar-ché

intérieur

de

lamétpopole

se

sont

éle-vés

a 34 miHions de

valeurs

of6ciel!es

contre

3) miilions en ~857,

et l'ensemble

des expéditions

pour

l'Atgérie

a

été de

133 millions

contre

119millions en 1857.

Le poids total des

marchandises

de toute

nature

qui sont

entrées

dans ies

en-trepôts

de

l'Europe,

en 1858,

a été de

16,374,390quintaux

métriques,

représen-tant, en

valeurs

ofucieHes, 820 millions. En 1857, les

produits

introduits

dans ces

établissements, 'formaient

un

poids

de 18,537,543.quintaux,

valant

ensemble 870 millions

il

y a eu.

par

conséquent,,dimi-nution

de 3,353,153 quintaux

et

de 50

mil-lions

de

francs. Si l'on

prend

les

valeurs

actueHes,

pour base

de comparaison, 1~

diminution de 1858

sur

1857

s'élève

h 233

mi'.tions; elle

porte principalement sur

tes

céréales,

les laines en masse, les grai-nes oléagineuses, les

denrées coloniales

,et.)e

riz.

Quant à

l'importance relative

des

dif-férents entrepôts,

el!e est

restée

la même en ce qui

concerne

MarseiUe, Orléans, le

Havre, Bordeaux et Nantes,

qui

ont

con-servé,

sous le double

rapport

des

quan-tités

et

des

valeurs,

rang

qu'ils

occu-paient

en 1857. Ces

quatre

places

repré-sëntent~es

79/100"de

poidsetles 88/~00'

de

la

valeur des

marchandises

entrepo-sées.

Le commerce de

transit

a

donné'un

poids

de 1,583,534 quintaux contre

1,384,667quintaux

en

1857,

et

une

vateut-de 438 millions

contre

478 millions

(va-leurs

oinciettes), .448millions

contre

512

mimons

(valeurs actuelles). Les tissus de

soie ont

repris !e

premier

rang dans le

-commerce de

transit

avec unchiH'rede

103 millions (valeurs ofUcielies);

viennent

ensuite

les tissus de coton avec 83

mil-lions,

les

tissus de

laine

avec.40 millions, les soies grèges avec 30millions, le coton

en laine avec16

millions, l'horlogerie

(11il

mi!Hons), les

fontes

de

fer

et

acier

(11

millions),

etc.

Les

perceptions

de toute

natureôpérées

par

le service des

douanes

se

sontélevées

constituer un véritable

tétanos

général.

L'état du

malade était sigrave,

qu'il

sem-'btait

sur

le

point

de

succomber .à

l'as-phyxie. C'est dans

cette circonstance que

M. Vella se

décida

à

appliquer

le

curare

sur

la

plaie.

« La dose, dit ce chirurgien, fut d'abord de

10 centigrammessur 40 grammes d'eau; mais

je la portai, en l'augmentant successivement,

jusqu'à 1 grammesur80 grammes d'eau.

Après tr.ois quarts d'heure, et,

quand

la quantité du curare était plus forte, après une demi-heure, chaque application était suivie d'une diminution dans

la

rigidité tétanique, ensuite d'un relâchement musculairesi com-plet, que le malade pouvait immédiatement

boire,

prendre quelques soupes, s'asseoir sur son lit, etc.

» Quand l'action du curare était nnie, la

jambe droite (la blessée) était toujoursla

pre-mière a éprouver les secousses tétaniques, qui, dans le commencement, reparaissaient, avec toute leur violence. Dans les trois

pre-miersjours

de

ce

traitement,

l'absorption

par la plaie suffisait pour produire le relâ-chement musculaire et le calme général

dont je viens

de

parler. Après cette

épo-que,

je dus poser un premier vésicatoire

à la cuisse,et, le huitième jour, le répéter,

a-Hn d'avoir une large

surlace

absorbante.

s Pendant quatre jours, les passements

é-taiént renouvelés toutes les trois heures, en-suite toutesles cinqheures jusqu'audouzième

jour où je les réduisis a trois fois; et môme deux fois dans les

\ingt-quatre

heures.

J'ai remarquéque la blessure du pied

et

les plaies des vésicatoires ne souSraient nul-lement de l'application du curare; au

contrai-re, leur cicatrisationmarcha très

vite.

') Le curare, qm, pendantles premiers huit

jours, parvenait cunstatùment

a

éloigner les

accès en en diminuant progressivement

l'in-ensilé,

a Unipar les faire disparaître

entière-ment et

lelCJuittetlp

malade quittait

pn""

!aprennèrç fois le l~t sang

épro"

secousse coBvuigtve. aucune

~Le-~

u

sorht pendant une heure,et le

u23'8.M,2!6

fi-

eltes se

décomposer

.ainsi

qu'iisuit:

Di-oits

d'entrée.

'!8.i.,05~09'

Wolts

desortio.

3,'79~'83~~

Rrbits de

navigation.

3,79S:~

Droitsetproduitsaccessoires;

~,076%6,

Taxe de consommation

app'1'1-quée

au

se!

27.839.S58

32t-549.3)G. I! en

résutte, comparativement

au

chif-'re

total

des recettes

de 1857, unq

légère

augmentation de 353,006 francs.

Le nombre des

voyages

qui se

sont

ef-fectués sous tous pavillons et

par

navires

'charges,

soit

h voiies, soit à vapeur.

entre

la

France d'une part

et les colonies et

['é-tranger d'autre part,

ont été

de

M.043 en

;)858,

et

les

navires

qui

y

étaient

au'ectés

jaugeaient

ensemble 6,693,000 tonneaux. C'est,

comparativement

à '!857,

une

aug-mentation de 6 0/0sur le nombre

de.

voya-ges, et

une

diminution de ')

0/0

sur te

ton-nage.

Notre marine a

pris part

à ces

mou-vements

dansiaproportion

de 45 0/0. Les

pays étrangers

avec

lesquels

la

France

a

entretenu. 1e

plus

de relations maritimes. se

présentent dans'I'ordre

suivant

1TIr.1OJ"I.TIrln

"'n.

~~i~~AUE.lUlAJLt. 1857. 1858.' Angleterre avec 3,331,42.3tx. 3,486,633

tï.

Etats-Unis.

498,063 43.8.886

Espagne.

408,34.1 398,305

Etats

s~-ck.s.

266.'4S9~ 318.603

Russ'e.

'841.S61

8~,046

Turquie.

340,'713

ao8.031

Deux-SiciIes. 869,023 253,593

Toscane.

135,674

146,908

Norwége.

169.503 141,511

Suède.

118,190 110,317

Pays-Bas.

83,191 98.090 Indes angL. 117,)84 87.683.

B:-ési[.

99.333 83,509

Autriche.

103,573

78,371

Ces

quatorze puissances absorbent

les

87

centièmes

du tonnage total des

navires

qui ont été

aneetes,

en

't858,

a la

naviga-tion

internationale

de

concurrence.

ALP,LADVRAY.. NOUVELLES DE 'L'EXTÉRIEUR,

Espagne.

(CorrespondanceparticulièredeiaP~~g.)

? Madrid, 3&eptembro.

N Lesmesquinesrécriminations .de parus et

de coteries politiques, les rancunes

et

les

haines d'antichambresou dé camariita,les

in-trigues de patais ou de ministères, tout ce!a s'est eu'acé comme par enchantement 'devant

1.

les graves nouvelles arrivées des côtes d'Afri-que. Ainsi que je vous l'ai annoncé dans une dernière correspondance, l'insutte faite

par

)es Maures au pavition espagnol,sous lesmurs

de Ceuta, n'a pas été plus tôt connueà

Ma-drid, qu'a l'instanthommes d'Etat,

journaux

et personnages

de

toutes les couleurs ont donné le signa) de l'indignationuniverseue (~ provoqué, sur tous les points de la Péniasulë,

('explosiond'un enthousiasme réellement

pa-triotique..

» Le ministère O'DonneU a commencé

par

envoyerdes forces respectables au

comman-dant

de la place de Ceuta et ila formé à San-Roque, près de Gibraltar, un camp de douze ou quinzemi!!e hommes, qui devront s'embar-quer à la première alerte avec un nombre

as-sez important de fusils et de canons rayes.

La

prudence et la diplomatie

Mont

fait un

de-voir d'éviterles emportementsguerners

au~

quels le poussaientles organes de t'opposi~oQ

modérée,

et

il s'est' cru obh'gé de négocier

avec~e gouvernement marocain

'.es

satisfac-tions qu'il a droit d'en

atter~re,

avant de je- `

ter sur les côtes d'Afriqueune armée de 60 à

80,000 hommes. Ce n'~st

plus,

cette fois, la

France, mais bien t'Àngtetene qui tempère l'humeur belliqueusede l'Espagne, et

on

com-prendfacilementque telle soitFattitude de la

maîtresse de Gibraltar en faveur de l'empire

du_Maroc.

))S'il

s'agissait uniquement de châtier les

piratesdu Riff, les incorrigibles brigands des

85iî quitta l'hôpital; se rendant en

France

complètementguéri. s

L'observation

qui

précède

paru,

à

la

plupart

des

médecins

et

des

chirurgiens

de l'Académie, sufnsamment

démonstra-tive de l'efncacité

du curare contre

le

té-tanos des

blessés.

MM.

Serres,

Jobert

(de

Lamballe),

Rayer,

Cloquet ne

l'ont

pasmis

en doute. Seul, M. Veipeau a fait

d'asse~

graves

réserves sur

les

conséquences

tirer

de

l'observation

du chirurgien

de

Turin.

Le curare

est

un agent

si actif,

un

poison si dangereux, que,

selon

M.

Vel-peau, avant de

l'accepter

comme

remède,

il importe

d'en

avoir

b'~n

constaté

l'efS~

cacité.Ce sont,a

a~uté

M. Veipeau,

quel-,

ques cas de

gu~Ison

spontanée

et excep-tionnelle qm ont

toujours

fait

jusqu'ici

ia vogue des nombreux moyens que Fom w

a vantés

tour

à

tour

comme

remède

e~

ficace du

tétanos,

et qui,

nna'ement,

n'ont

`

pas

empêché cette

maladie

de

rester

pres-que

constamment mortelle. En

thérapeu-

`'

tique, un

seul fait

ne permet

jamais

de

conclure,

et comme ce seul fait

paraît

M. Veipeau

entouré

de

causes d'erreur

variées,

ce chirurgien pense, qu'avant

d'en

donner l'explication

et

d'en tirer des

con-séquences,

il

serait prudent

d'en attendre

.la conGrrnation.

M. Ctoquet,

répondant

a

ces

critiques

de M, Veipeau, a

présenté

des remarques

qui

ont

de

l'importance

dans la

question.

M. Ctoquet a

employé.ou-vu employer

presque

tous les

moyens préconisés

con-tre le

tétanos,

et

su'-p~g

de

cinquante cas

qu'd

a ob~ryes,

il

n'a

pas constaté

un.

~eut

exemple

de guérison. Chaque

a-gent

thérapeutique

en a

d'autres

qui

modinent

ou

neutralisent

son action

il

Referenties

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