Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France
La Presse
. La Presse. 1859-09-10.
1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des
reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public
provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le
cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 :
- La réutilisation non commerciale de ces contenus ou dans le cadre
d’une publication académique ou scientifique est libre et gratuite
dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien
de la mention de source des contenus telle que précisée ci-après : «
Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France » ou « Source
gallica.bnf.fr / BnF ».
- La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait
l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la
revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de
fourniture de service ou toute autre réutilisation des contenus
générant directement des revenus : publication vendue (à l’exception
des ouvrages académiques ou scientifiques), une exposition, une
production audiovisuelle, un service ou un produit payant, un support
à vocation promotionnelle etc.
CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE
2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de
l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes
publiques.
3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation
particulier. Il s'agit :
- des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur
appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés,
sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du
titulaire des droits.
- des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques
ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la
mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou
autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces
bibliothèques de leurs conditions de réutilisation.
4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le
producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code
de la propriété intellectuelle.
5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont
régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre
pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de
son projet avec le droit de ce pays.
6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions
d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière
de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions,
il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet
1978.
7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter
utilisation.commerciale@bnf.fr.
B*tM'Bs,
.sa-secetS
-â<B sep~M~brc.BULï.ETMDUJOtJR.
<*
De
plusieurs
jours
nous
n'aurons
à
parier
quede
l'article
du. ~/o?tt'~ettr.Au-jourd'hui, en attendant
les
Tn)pf<'SstODëd~ lapresse étrangère, nous devons Noter
celtes f!e& journaux de
Paris; elles sont
très variées.
Plusieurs
feuilles, parmiles-queUes
le
Pa~s,
l'n:
de
~c~a'tott, te C'out'rter de.~etfts,app)audissentavec
em-]pressement.
Le VoMrnaJdes Dc6a~spense
qu'il
faut « voir danscette
déctal'ation ce »dernier
mot dugouvernementfrançais
» que leprince
deMetternich
est alléde-?
mander dans sa
récente
visite
al'empe-.?
reur.
j)
Résumant
l'article,
le
Journée des..0e6a<s ditLa
Yénétieserait
donc une
espace
»
d'otage entre les
mains del'empereur
)) d'Autriche,
et
elleaurait
ounon
-desjn-K
st'tutions nationales
et
libérales,
selon ))que
les
archiducs rentreraient
ou non» dans
leurs
Etats. )) C'estbien
ce)a,mais
ce
n'est
pastout, et
cen'est
pas
la
Véné-tie
seulequi
souSrira
si lesarchiducs
ne
rentrent
pas. Entre la
Vénétieautrichien-ne
etl'Italie,
ily
aura
la
mêmeincompa-tibilité
d'humeur d'où
estsortie
lader-nière
guerre.
Aussi le ~fon~eura-t-ilajou-té fort justement «
Inquiété
par
de~dé-?
mpnstrations
hostilessur
larive
droite))
du Pô, il(l'empereur
d'Autriche)
seN
maintiendra
enétat
deguerre sur
la
rive
))
gauche,et,
au lieu d'une
politique
de))
conciHationet
depaix,
onverra
renaî-))
tre unepolitique
dedevance
et
de haine»
quiamènera
de
nouveaux troubles
et» de nouveaux malheurs;
et
des malheurs))
oùl'Italie
nepourrait
pluscompter sur
))
l'assistance
des
armesfrançaises.
» CarK
la
France
a accompli-sa tâche.))
-Cettedernière
phrase,
qui
est la
con-clusion
du~oH:'<etf?',a
unevaleur absolue
qui
paraît
avoir échappé
au~ec~,
le-qtLeI; en
général,
semble se fairequelque
illusion
sur
laportée
del'article
ofnciel.Pourtant
« cetart!c)èBst très
clair,))com-me
dit
le C'ourrt'er de jPart's. « Sans doute,))'dit le Siècle, la
France est
la seulena-?)
tion
quicombatte pour
utte t'cMe mais»
elle
n'abandonnel'idée
quelorsqu'elte
B.âété
réaiisée.))
Or,
tout
leraisonne-ment
du~ont'!eMr tendprécisément a
dé-montRer quele
gouvernement françaisa.
fait tout
ce quiétait
enson pouvoir
pour
la
réalisation del'idée.
que lereste
in-combe
à ~Italie, etque l'idée
sera
com-plètement réatisée
siles
archiducs
ren-trent
dansleurs territoires
en donnant desinstitutions
libérâtes,
dontl'empereur
d'Autricheétendra ensuite égatcmeht
!e
bienfait
auxpopulations
dela
Vënétie. Siles
chosesnese
passent
pas
ainsi,
tant
pis pourl'italie,~
ta
France
sac~'omplisa
))
tâche.
)) Le~ec~e veut croire,il
est vrai,
«
que
l'empereur
d'Autriche,sagement
)) conseillé,
ne
voudra
pas
rendre
là
»Vénétie responsable du déplaisir qu'a
)) pu lui
causer l'attitude
despopula-))
tiens dei'Itdie
centrale,
et qu'il serési-)) gnera aux
faits
accomplisen Toscane. ))C'est une
espérance
que le journal officielne
partage
pomt K Unepartie
descon-B .dirions de la
paix
de ViHâfranca"n'étant))
pas
exécutée, l'empereur
d'Autriche se» trouvera délié
de tous les engagements?
pris
en
faveur delaVénétie. ))
Ce sontles
événementsqu~monireront
sil'empe-reur
d'Autrichepréfère
léssuggestions
du
~ec~e àlala~tude
quelui
reconnaîtle
J~ont'feur.Une
dépêche
deLondres nous apprend
que
l'article
du~M~Mf
estl'objet
des commentaires de tous les journaux maiselle
ne ditpas
de quellenature sent
ces
commentaires.
Une
dépèche
deTurin,
ehdate
d'hier
9
septembre, annonce qu'une députation
FEUILLETON DE
LA
PRESSE
PU SAMEDI SOfR 10 SEPMMRE 18S9.
RMUË'
scmTtpr~E.
Z'ourbrë~ore~e et ~es teM~apAes
e~c<rt-guM.–JSMtp!otdu
curare
danstra!
<emen< du M.~nos o6sert}a(to?ts de'~f. Fe~s.a.
7"Mrm. Z)tscussM~a
~ccn~etMtedes.cMnct.ssHf
~e
du curare dans7e ~-atÏMt<~ t/M
~tan<?s.VoM~e<-tns-<rMm6n<
pour
~e~snMM du ~ri/na?. ~M~irt.<t~sa~'o?tdes
c~M~s
da~sra~ri'cu!-~~0
–C'ommMMca~'tMtSen~efO?/M-~eMrs e<
~s
conducteurs de t'aMSsur~csj
e/te~t'nsdc/er..
Il
n'est
arrivé
à FAcadémiedes Sciences ~aucune descripUonlocah
digned'intérêt.
de
l'aurore boréale du
29 août,qui's'est
montrée
dansun grand nombre
de pointsde
l'Europe.
Mais"si cephénomène
mé-_téorique
n'a pas sérieusement occupé
les
sociétés savantes;
ila
fait; enrevanche,
beaucoup
parler
de lui .d'une autre,ma-jlière.
Lesperturbations extraordinaires
qui
se sont
manifestées dans les lignes~égraphiques
dela
France
etd'une
bon-ne
partie de l'Angleterre,
dansles
pre-jniërs
jours
de ce
mois,,n'avaient pas,
eu
effet,d'autre cause qu'une prodigieuse
accumulation d'électricité,
qui
était
eHe-.même
laconséquence de
la
grandeau-rore
borénJe
du 29 août.Personne n'ignore
que
dans lesré~~
polaires, où
lesaurores boréales sont
fré
quentes,
etdans
nos olimat~ où ellessont
toscane, ayant
en tête M. lemarquis
de
Lajatico, doit
serendre incontinent
au-prèsde
S.M.Tempereur
desFrançais;
mais
nous ne
savons
encore
s'il faut voircrans
cette
nouveUe démarche unen'et
de!'artic!e
du ~7bH:<CHt\ qui apuêtre
connuJ~t~r~ahaiie~
grâce
~.1a raprdué d~escommunicationstéiégraphiques..
L'Assemblée de Parme a
entendu la
lec-ture d'une proposition prononçant
ladé-chéance
de lamaison
de Bourbon. Nousapprendrons
sans
doute
!e
votedemain.
L'Assembtéede Botogne
a on'ert decon-tribuer
pour une sommed'argent
aura-chat
de Venise. Ce vote a uncaractère
touchant
quepersonne
ne
songera
àoon-tester..
Lavisite
du roi desBelges
al'empereur
des Français, nxée
d'abord
au')
de ce mois, estremise maintenant
au 1.i-.La. GaseMe o/~c;'e~e du duché de
Mo-dène
déc~arequeies
originaux deslettres
du ducpeuvent être
examinés dansles
bureaux
dela
commissiondu
dépouiDe-ment
desarchives du
duché,et
que descopies
en fac s:'mt7c serontdélivrées
a quieh. fera
la demande. 11..
Une
dépêche
nous-apprendque
legou-vernement autrichien vient
derégler
L'é-tat
desprotestants
dela
Hongrie,et
ré-g!era
probablement
ce~i
desprotestants
des
autres pays
de lamonarchie.
A..NEFFTZEE.
~'N'gMëie BëFva~~iHi~r nous
transmet
fles dépêches
suivantesw Turin, Oseptembre.
Une députatioh, composée du marquis
de
Lajatico, du chevalier Peruzzi et duprofes-seur~{atteucci, doit partir dans un brefdélai
pour Paris, avec une'missiondu
gouverne–
ment toscan.Le professeur Matteucci a quitté aujour-d'hui Turin; il .va rejoindre, ses collègues à Paris.
Le présidentde l'Assemblée de Bologne a
proposé une adresseau-roi Victor-Emmanuel et à Napoléon III, pour recommanderles po-pulations des Marches et de l'Ombne, en dé-clarant
que
tes
peuples des Romagnes sontdisposés à concourir au paiement d'une
som-me pour le rachat de Venise.~
« Londres,1Q septembre.
? Le Tt'mM dit que la commission de
dé-fense continuera probablement ses travaux
plus longtemps qu'on ne supposait,
et
que Pîleainsi
quele
port de Portiand serontfbrtiSés encore plus que Gibraltaret
Maite.x L'article du Mo)M'(et</r d'hier est l'objet des.
.commentairesde tous les journaux,s
K Berlin, lOseptembre.
La Co~eMeo/~ct~Hs de Vienne publie
ce
matin uoe leH.re-pntcnie concernantl'arran-gpment. des aS'aires intérieures ~!es églises
protestantes de la'Hongrie,de )a Woywodinc,
de la Croatie,de la Slavonie et
des
frontières militaires.x
Un
article, dans la partie non officiellede
cette feuifle, promet aux protestants-de tou-tes les autres provinces de l'empired<-s con-cessions étendues. Dansle
consistoire de Vienne, on vient d'admettre un membre pro-testant.~a
KParme,9septembre. L'Assemblée a délibéré sur une adresse a
l'empereurNapoléonHt, et proposé la
confir-mation du pouvoirexécutit provisoire en la personne de M. Farini,:et la déchéancede la
dynastie des Bourbons demain doit avoir
lieuîadecision.t
p
7-'«
Berne,:<0~eptembre.Mercredi et jeudi, il ~n'y apoint eu de
conférence."
Hier, lesplénipotentiairessardes ont con-féré pendant deux heures avec M. de
Bour-queney.))
<!Trieste,9septembre.
s
Le navire français Ia.J~a!/eMnea ramenéhier 499 prisonniers autrichiens d'Algérie, x
((Triëste,~septembre..
ConstantiBOpte,3 septembre. ? Desrenforts de troupes ont
été
envoyésen Crête. Des arrestations ont été eSectuées.
beaucoupplus rares, on'observe,
ala suite
de ce
phénomène,
une
grave perturbation
dans
les mouvements del'aiguille
aiman-tée,
qui semet
a osciller d'une façonanor-male,
quidevient
/oMe,selon
l'expression~ desphysiciens.
Uneaiguille
aimantéen'é-tant
autre
chosequ'un corps électrisé
d'u-ne-manière
permanente,l'aurore
boréale
exerce,dans
ce cas,une
actionmarquée
sur
uncorps électrique.
Leréseau
desli-,
gnes de .télégraphie
électrique
quienserre
aujourd'hui
unepartie du
sol des deux mondes oNre,par
le
fait, unesérie
de
points
sillonnéspar
del'électricité
enmouvement.
Pour
la première fois,on
adonc
pu constater
sous notrelatitude
l'in-ûuence
del'aurore boréale sur
des corpséiectrisés autres
que l'aiguille de labous-sole. Si une
démonstration
nouvelle de lanature électrique
desaurores boréales
avait
éténécessaire,
elleaurait
étésura-bondamment
établiepar
laperturbation
qui a
été apportée,
pendant
un ou deuxjours,
aufonctionnement
des lignesté-légraphiques. Pendant cet intervalle,
il aété a
peu près
impossible, en France~ en BeJgique eten Angleterre, de
transmettre
et derecevoir
desdépèches.
Comme -iesjournaux nous
l'ont
appris, lesappareils
étaient
misspontanément en action;
i!sexerçaient,
a
din'érents intervalles, desmouvements' insolites et
bizarres.
Dansbeaucoup de
stations télégraphiques,
]esétincelles
électriques partaient
spontané-ment
desappareils,
etce
phénomènen'é-tai~mèi~e
pas
sans danger,car
on cite unemployé
destélégraphes
qui,par-l'eSet
d'une commotion
électrique
quil'a
frappé danscette
circonstance, a été atteint d'ur;"'ralysie
du
hra§.Srintéressant
qu'il
fuiau
point
aj
SCi~Eque;
il était tempsDes réfugies crétois &n Grècesont
les
promo-teurs de nouveaux,desordres. Les notabies crétois ont présenté un mémoire justiScatif.
ï' A E.rzeroum,
un
incendieet'
de
nouveauxtremblements de'terre ont eu )ieu.
t Le télégraphe de Smyrhe'fonctionne..
L~ Société nœsédetMvigaticn fait des
ex-péditions pour Kutaïs, Tiftis,Erivan, Tabriz.~
<( "Londres,9 septembre.
"Le
Gt'eo~-Ea~t&n!a passé ce matin à onze heures devant Margate.« Munich,9 septembre.
n
fLe
nonce du pape, prince Çhigi, .a étéappelé à Rome
par
le télégraphe pour pren-dre part à des délibérations sur des réformes administratives importantes. Oh ignore s'it reviendra. x«Madrid,9 septembre.
)) L'anouveDe.de la présentation d'une note
du
cabinet anglais à notre gouvernement, ausujet
de Fanaire du ..Maroc, estdémentie.Le corps expéditionnairedestiné- pour l'Afriqueest
augmenté. Le général Echague est parti de Madrid pour activerl'embarquement
des troupes.))n511
COMMERCE.
L'administration
desdouanes vient
depublier
letableau général
du commercede
laFrance
pendant
l'année
1858. Lacrise
américaine
qui abouleversé
lecom-merce
detous
lespays
del'Europe
pen-dant
tes
premiers mois del'année demie-'
re,
n'a
pas
eu cependant,une
influenceaussi considérable
qu'onaurait
pule
pen-ser
sur
lesrésultats généraux
ducom-merce
français,
quiont
encore conservé
une supériorité
de H 0/0 sur lamoyenne
de
la période quinquennale.
Le
mouvement desimportations
et
ex-portations réunies s'est
élevé, en valeursofEcielies,à 4
milliards
477 millions, soitune diminution de
H6
minionssur
1857.Ha
été,
envaleurs actuelles,
de 4mil-liards
725 millions,soit
248 millions deplus
que lesvaleurs
officielles,et
603mil-lions
demoiss
que'les
valeurs actuelles
de'!§57..
A
l'importation,
les valeurs~ofuclellesn'ont atteint
que le chiS're'de 2 mHliards 35 millions, et lesvaleurs actuelies,
celui de 3 milliards ~64 miHionsc'est une
di-minution de
20!miUions
etde.535
mil-lions.La
sommetotale des valeurs
officieHesa
l'exportation-a dépassé
de 85 millionscelle de 1857.
Comparativement
a
la
moyenne
quinquennate,
l'augmentationest
de 37~'minions Envaleurs
actuetles,les
résultats de
1858sont,
aucontraire,
moins -avantageux que
ceux
del'année
précédente
2;56imil!ion:s,
au Heude
3,639minions;
.din'érenc~ en moins,' 78 mitHons.Envisagés~au
po!nt
devue
ducommer-ce
spécial,
les faits seprésentent
de
lamanière suivante peur-1858
Importations
et
exportations réunies,
3 milliards
-)'.6)
millions en valeursofii-cieHes, -et3.450 miliions en
vateurs
ac-tuelles, soit
7iinitiions
de plus en valeursofiieielles
et
289 millions: de moinsen
va-leurs
actuelles.
On voit
que,
dans tousces
chinres,.la
dépréciation porte surtout sur !es
valeurs actueUës, quiétaient
innuencéespar
t'état
de
crise
qui avaitdécidéla
plupart des né-gocLantsà
fairedes
sacrinces sur
les,prix
deleurs marchandises,
alin .deparvenir
àen
écouler
une partie.
Lesprix
se sont aussirapprochés
momentanément deceux
qui avaient été
nxés-en18x!6 commetype
desvaleurs.ofSciettes.'
Les
importations du
commercespécial
représentent
1 mitUard 384mitlions
de valeurs ofHcieIles',et
1milliard
563mil-lions'de
valeurs
actuelles. Les exporta-tions sontcomprises pour
1milliard
777millions,et
lesimportationspour')
milliard
887 millions.
Les
marchandises importées
temporai-que ce
phénomène
prît
6n. C'est ce qui estheureusement
arrivé
au deuxièmejour,
les
mouvementsanorjnaux
desap-pareils télégraphiques
ont
cessé,
et leservice télégraphique
apu
être repris
dans
ses
conditionshabituelles.
–L'événement
Intéressant
de
la
se-.maine scientifique a été la communication
faite
à
l'Académiedes
Sciencespar
M.Vella,
chirurgien
de Turin,relative
a,l'em-ploi ducurare pour combattre
le tétanos. Toutle
monde sait quelé'tétanos
est un 'accidentterrible et presque
constam-ment mortel, quise
manifeste
chezles
blessés~
les
divers muscles sontsai-sis,
sans causeapparente,
d'une
con-tractionpermanente
quidétermine
lamort
par
asphyxie quand cette
contrac-tionparvient
aux
muscles
dela
poi-trine.On
connaît,
d'unautre
côté,
le
curare,
ceterrible poison
en usage detemps
immémorial parmi lespeuplades
sauvages de
l'ancien
monde. Ceredouta-ble
toxique
oIH'e dans son actioncette
particularité
qu'il
n'agit sur l'économie
animale
que lorsqu'il
a étéabsorbé
par
lesang.
Il
est,
aucontraire,
tout à faitinof-fensif
s'il
estingéré
par
le canal digestif.M.Voila,
physiologiste
etchirurgien
deTurin,
était instruit
du mode d'actionspé-cial
du
curare;
ilsavait
que ce toxique-agit
directementsur
lesystème
nerve.ux,sur les nerfs moteurs, et
détermine
un.-elâcbement absolu des contraction~
mus-culaires
qui sont sous ladépendance
de~es nerfs. L'emploi du
curare
était donciniquement
indiqué pour combattre
lesJTectIons consistant dans
une
contrac-.ton anormale
du
système musculairp ¡tels sont le
tétanos
et
l'empqtsonnement
#-rement
pour
recevoir
une transformationou un complément' de
main-d'œuvre ne
sont
comprisesni
l'importationni
al'ex-portai.ion-d&ns les comptes du commerce
spécial
Ettes
représentent,
en 1848, 43 mitHoHS dovaleurs
officielleset
37mit-lionsde
valeurs actuelles.
Lesproduits
réexportés après main-d'œuvre
se sontélevés 53 miiHons (valeurs of'ScieHes) et à 67 miHionsvaleurs actueUes).
I~résnite da
mouvement du commercedepuis ~8H-, que les exportationsqui,
jus-qu'à 1847, étaient toujours restées
infé-rieures
auximportations,
te&.ontconstam-ment
dépassées
depuiscette époque. La
révolution de 1848 a forcé le
producteur
français,
qui
nepouvait plus placer ses
produits
a Fin térieur, àchercher
desdé-bouchés au
dehors-H
estparvenu
ànouer
de nouvellesrelations
qui se sontmainte-nues
et
développées et qui ont faittour-ner la
balance
denotre
commerce enfa-veur des
exportations.
Voici les résultats,,diu'érentie1sdu
mou-vement
d'entrée
et de sortiedes
marchan-disespour
le commercespécial
depuis
18M.
Diffëroncoenpiu;
.puur
Importât. Exportât, les import –tesexport.
1844.
868 790 78 1845. 856 8-48 8 a 1846. 9M ~Sa68
M ~847. 976 89) 85 -J84S. So6 834 ~73 1849. 780 1,033!~M
~850.78t
l,i83').
34318o4'.
-1.
.1,M9458
dSS3..?6
1,233 ?u g47 1853. l,-t04 '1,363 M 259 1854. 1,158 1,361 M 103 1855. 1,366 1,443 ?76
1856.1,5~
1,637 » 106 1887. 1,480 1,640 190 ~a~< ~tR4'~T~
))
H M~LeLe
relevé
relevé
desdes réstrltats différentiels durésultats
différentiels du mouvementd'entrée
et
desortie
desmar-chandises depuis
1844 jusqu'à laun
de')858, donne pour
cesquinze années
un excédantde
8 milliards397 millions~quireprésentent
le solde denotre
commercea l'avantage .de
la
Fr-ance. D'unautre
côtéles
importations
denuméraire
et
delin-gots
d'~r et d'argent
ontdépassé
-lesex-portations
pendant
la mêmepériode
de 2milliards 144mi)Hons.Cette
dernière
som-me
paratt
représenter
l'augmentation
denotre circulation métallique depuis
quin-ze
ans.
t
est vrai quecette augmentation
se compose
entièrement d'or,
et quQ,surune
circulation del'argent que
l'onéva-luait jadis à
plus
d'e 2 milliards,il
nereste
tout au
plus
en France quepour
500mil-lions de ce
dernier
métal.
.Le mouvement des
deax
métauxpen-dant
l'année
1858 donneles
chiffres sui-..d~nle-.
,U.
=
Importations. Exportations. Or,lingots.253.550,734
1,365.130–numéraire.
30).690.377 65,094,003 Argent,lingots
15.~36,09397.779.876
numé~f45,098,546.
77,795,331Fratics 7')
4,875,750 343,034,330D'où'il
ressort
un solde de 473,84),530francs en faveur, de
l'exportation et
de la circulationgénérale des
deux métaux.Cette
partie dès-tableaux ofncieis.des
douanes
est
fortimportante
en cequ'file
semblerait indiquer
quela
circulation
desmétaux
précieux et
du numérairedépas-se
mamtenant.quatre milliards';
et que larichesse
du payss'est
accrue
de plusde 2 milliards
depuis
quinze ans,par
lesbénéficesprovenant
del'excédant
deses
exportations.Les deux modes
de
transportdes
mar-chandises du
.commerceextérieur
par
terre
etpar
mer ont étéemployés~
peu
prea
dans les mêmesproportions
queles
années précédentes;
28 et 720/0.
Hy
a,toutefois,
pour 858,une légère
augmen-tation en faveur de
la
voie maritime,com-par
la-noix
vomique
ou lastrychnine.
L'action
physiologique
ducurare sur
le système nerveuxétant
directementanta-goniste
à
l'état
pathologique ~quicaracté-rise
le
tétanos,
il étaitparfaitement
ration-nel
de-tenter
cettemédication.
L'occasion
défaire
cet essais'est
pré-sentée
récemment
dansl'hôpital militaire
français deTurin,-dans. lequel M.Vella
est charge de
la
première
division desblessés.
Ayanteu
à traiterdans
sonser-vice
plusieurs
cas
detétanos
qu'il avaitinutilement
combattus parles
moyensor-dinairas.c'est
a direparl'opium,
le chlo-roforme,l'éther,
etc., M. Vetiaeut l'Idée
d'essayer
lecurare'dans
le
traitementde
cette
affectionredoutable.
Les
premiers
essaisfurent
faitssur
deuxblessés
en proie autétanos,-l'un
de-puis quatre,
l'autre depuis cinq
jours;
iis~se trouvaient dans
un
état
dedemi-~as-phyxie,et,par conséquent/dans
descon-ditions tout à fait
désespérées.
L'admi-nistration
du curare produisit
chez euxun calme et un
retâchement musculaire
très
appréciable;
cependant
j!s
Ënirent
par succomber.
Mais, dans untroisième
cas, la tentative a été
couronnée
d'un suc-cès complet,et
lemalade entièrement
guéri..Le
sujet
de cettë~observation était
unsergent
au 4)" de.ligne,
nommé AlexisTilomss~ âgé de 35 ans,
atteint,
à!a
ba-taille de Magenta,
d'une
bâtieau pied
drd.tt. Après son
entrée
à l'hôpital, on Ht('extraction
delaba~e.
LemafaJeparais-sai!. dans de bonnes conditions,lorsque,
trois jours
après l'opération,
iléprouva
lespremiers symptômes
decontractions
musculairesanormales
quiprirent
bien-tôt. beaucoup degrayité~
e~unirent
par
parativement
!a
moyenne (~ùinquen-1hate. Voiciic.rei&t'é de ce mouvement
par.
moj:tedotransporten')858:
:Va).eurs
Valeurs .officieites. aot~cttes\J
.tmUions,: mi)ti6ns;Importations
pa!'met\
1,386
1,485parterre.
639 679Exportations par
mer. ~),8't8 '),907parterre:
(?4
654
La
part
du pavillonfrançais
dans lestransports
par
mer
a
étéde
47 0/0;c'est
apeu près
le même chiffre qu'en')857.
Les
pays
de provenance
seprésentent
dansl'ordre
suivant.,d'après
le rangque
leur
assigne lechinre
desvaleurs
otnciei-les
des produits
exportésMillions, COMMERCESPÉCtAL. Minions.
Angteterre.
2t6 Dimin.de90/0surl8ë7.Et~s-Unis.
189 Augm.-[40/0
Suisse.
3S Ch!f!'reéga[. Associationattem. 7i Dimin. de0/0
Betgique.M4
M.130/0
Et.!)ts
sardes.
90 Augm. 81C/0Turquie.
64 Dimin.18f'/0
Indes
angiaises.
79 Id. S 0/0Russie.
85 A'ugm. 70/0Espagne.
46 Dimin. 330/0Les pays se
classent
de lamanière
sui-vante
pour
lesexportations
1-COMMERCE SPÉCIAL.
Millions.
Angleterre.
371 Augm.de27 0/0 sur. 1857.Etats-Unis.
IM Dimm. 88/0Suisse.
S6
Augm."24.0/0
Betgique.
158
'H:.
90/0Espagne.<ia
".H'.iOO/0
AssociationaUem.~6 Ïd. 130/0 Etats
sardes.
82 Id. 100/0Turquie.
M Dimm.80/0
BresiL.
45 Id. ~10/0Deux-Siciles.
36 Augm.'350/0
Les
produits
de l'Algérielivrés
aumar-ché
intérieur
delamétpopole
se
sont
éle-vés
a 34 miHions devaleurs
of6ciel!escontre
3) miilions en ~857,et l'ensemble
des expéditionspour
l'Atgériea
été de133 millions
contre
119millions en 1857.Le poids total des
marchandises
de toutenature
qui sontentrées
dans iesen-trepôts
del'Europe,
en 1858,a été de
16,374,390quintauxmétriques,
représen-tant, en
valeurs
ofucieHes, 820 millions. En 1857, lesproduits
introduits
dans cesétablissements, 'formaient
unpoids
de 18,537,543.quintaux,valant
ensemble 870 millionsil
y a eu.par
conséquent,,dimi-nution
de 3,353,153 quintauxet
de 50mil-lions
de
francs. Si l'onprend
lesvaleurs
actueHes,
pour base
de comparaison, 1~diminution de 1858
sur
1857s'élève
h 233mi'.tions; elle
porte principalement sur
tes
céréales,
les laines en masse, les grai-nes oléagineuses, lesdenrées coloniales
,et.)e
riz.
Quant à
l'importance relative
desdif-férents entrepôts,
el!e estrestée
la même en ce quiconcerne
MarseiUe, Orléans, leHavre, Bordeaux et Nantes,
qui
ontcon-servé,
sous le doublerapport
des
quan-tités
et
desvaleurs,
iérang
qu'ilsoccu-paient
en 1857. Cesquatre
placesrepré-sëntent~es
79/100"depoidsetles 88/~00'
de
la
valeur desmarchandises
entrepo-sées.Le commerce de
transit
a
donné'un
poids
de 1,583,534 quintaux contre1,384,667quintaux
en
1857,et
unevateut-de 438 millions
contre
478 millions(va-leurs
oinciettes), .448millionscontre
512mimons
(valeurs actuelles). Les tissus desoie ont
repris !e
premier
rang dans le-commerce de
transit
avec unchiH'rede
103 millions (valeurs ofUcielies);
viennent
ensuite
les tissus de coton avec 83mil-lions,
les
tissus delaine
avec.40 millions, les soies grèges avec 30millions, le cotonen laine avec16
millions, l'horlogerie
(11ilmi!Hons), les
fontes
defer
et
acier
(11millions),
etc.
Les
perceptions
de toute
natureôpéréespar
le service desdouanes
sesontélevées
constituer un véritable
tétanos
général.
L'état du
malade était sigrave,qu'il
sem-'btaitsur
lepoint
desuccomber .à
l'as-phyxie. C'est dans
cette circonstance que
M. Vella se
décida
àappliquer
lecurare
sur
laplaie.
« La dose, dit ce chirurgien, fut d'abord de
10 centigrammessur 40 grammes d'eau; mais
je la portai, en l'augmentant successivement,
jusqu'à 1 grammesur80 grammes d'eau.
Après tr.ois quarts d'heure, et,
quand
la quantité du curare était plus forte, après une demi-heure, chaque application était suivie d'une diminution dansla
rigidité tétanique, ensuite d'un relâchement musculairesi com-plet, que le malade pouvait immédiatementboire,
prendre quelques soupes, s'asseoir sur son lit, etc.» Quand l'action du curare était nnie, la
jambe droite (la blessée) était toujoursla
pre-mière a éprouver les secousses tétaniques, qui, dans le commencement, reparaissaient, avec toute leur violence. Dans les trois
pre-miersjours
de
cetraitement,
l'absorptionpar la plaie suffisait pour produire le relâ-chement musculaire et le calme général
dont je viens
de
parler. Après cetteépo-que,
je dus poser un premier vésicatoireà la cuisse,et, le huitième jour, le répéter,
a-Hn d'avoir une large
surlace
absorbante.
s Pendant quatre jours, les passementsé-taiént renouvelés toutes les trois heures, en-suite toutesles cinqheures jusqu'audouzième
jour où je les réduisis a trois fois; et môme deux fois dans les
\ingt-quatre
heures.J'ai remarquéque la blessure du pied
et
les plaies des vésicatoires ne souSraient nul-lement de l'application du curare; au
contrai-re, leur cicatrisationmarcha très
vite.
') Le curare, qm, pendantles premiers huit
jours, parvenait cunstatùment
a
éloigner lesaccès en en diminuant progressivement
l'in-ensilé,
a Unipar les faire disparaître entière-ment etlelCJuittetlp
malade quittaitpn""
!aprennèrç fois le l~t sang
épro"
secousse coBvuigtve. aucune
~Le-~
u
sorht pendant une heure,et le
u23'8.M,2!6
fi-
eltes sedécomposer
.ainsi
qu'iisuit:
Di-oits
d'entrée.
'!8.i.,05~09'
Wolts
desortio.
3,'79~'83~~Rrbits de
navigation.
3,79S:~
Droitsetproduitsaccessoires;
~,076%6,
Taxe de consommation
app'1'1-quée
ause!
27.839.S5832t-549.3)G. I! en
résutte, comparativement
auchif-'re
totaldes recettes
de 1857, unqlégère
augmentation de 353,006 francs.
Le nombre des
voyages
qui sesont
ef-fectués sous tous pavillons et
par
navires
'charges,
soit
h voiies, soit à vapeur.entre
la
France d'une part
et les colonies et['é-tranger d'autre part,
ont étéde
M.043 en;)858,
et
lesnavires
quiy
étaient
au'ectésjaugeaient
ensemble 6,693,000 tonneaux. C'est,comparativement
à '!857,une
aug-mentation de 6 0/0sur le nombre
de.
voya-ges, et
une
diminution de ')0/0
sur teton-nage.
Notre marine apris part
à cesmou-vements
dansiaproportion
de 45 0/0. Lespays étrangers
aveclesquels
laFrance
aentretenu. 1e
plus
de relations maritimes. seprésentent dans'I'ordre
suivant1TIr.1OJ"I.TIrln
"'n.
~~i~~AUE.lUlAJLt. 1857. 1858.' Angleterre avec 3,331,42.3tx. 3,486,633tï.
Etats-Unis.
498,063 43.8.886Espagne.
408,34.1 398,305Etats
s~-ck.s.
266.'4S9~ 318.603Russ'e.
'841.S61
8~,046Turquie.
340,'713ao8.031
Deux-SiciIes. 869,023 253,593Toscane.
135,674146,908
Norwége.
169.503 141,511Suède.
118,190 110,317Pays-Bas.
83,191 98.090 Indes angL. 117,)84 87.683.B:-ési[.
99.333 83,509Autriche.
103,57378,371
Ces
quatorze puissances absorbent
les
87
centièmes
du tonnage total desnavires
qui ont été
aneetes,
en't858,
a lanaviga-tion
internationale
deconcurrence.
ALP,LADVRAY.. NOUVELLES DE 'L'EXTÉRIEUR,
Espagne.
(CorrespondanceparticulièredeiaP~~g.)
? Madrid, 3&eptembro.
N Lesmesquinesrécriminations .de parus et
de coteries politiques, les rancunes
et
les
haines d'antichambresou dé camariita,les
in-trigues de patais ou de ministères, tout ce!a s'est eu'acé comme par enchantement 'devant
1.
les graves nouvelles arrivées des côtes d'Afri-que. Ainsi que je vous l'ai annoncé dans une dernière correspondance, l'insutte faite
par
)es Maures au pavition espagnol,sous lesmurs
de Ceuta, n'a pas été plus tôt connueà
Ma-drid, qu'a l'instanthommes d'Etat,
journaux
et personnages
de
toutes les couleurs ont donné le signa) de l'indignationuniverseue (~ provoqué, sur tous les points de la Péniasulë,('explosiond'un enthousiasme réellement
pa-triotique..
» Le ministère O'DonneU a commencé
par
envoyerdes forces respectables au
comman-dant
de la place de Ceuta et ila formé à San-Roque, près de Gibraltar, un camp de douze ou quinzemi!!e hommes, qui devront s'embar-quer à la première alerte avec un nombreas-sez important de fusils et de canons rayes.
La
prudence et la diplomatie
Mont
fait unde-voir d'éviterles emportementsguerners
au~
quels le poussaientles organes de t'opposi~oQmodérée,
et
il s'est' cru obh'gé de négocieravec~e gouvernement marocain
'.es
satisfac-tions qu'il a droit d'en
atter~re,
avant de je- `ter sur les côtes d'Afriqueune armée de 60 à
80,000 hommes. Ce n'~st
plus,
cette fois, laFrance, mais bien t'Àngtetene qui tempère l'humeur belliqueusede l'Espagne, et
on
com-prendfacilementque telle soitFattitude de la
maîtresse de Gibraltar en faveur de l'empire
du_Maroc.
))S'il
s'agissait uniquement de châtier lespiratesdu Riff, les incorrigibles brigands des
85iî quitta l'hôpital; se rendant en
France
complètementguéri. s
L'observation
quiprécède
paru,
àla
plupart
desmédecins
et
deschirurgiens
de l'Académie, sufnsamment
démonstra-tive de l'efncacité
du curare contre
le té-tanos desblessés.
MM.Serres,
Jobert
(deLamballe),
Rayer,
Cloquet nel'ont
pasmisen doute. Seul, M. Veipeau a fait
d'asse~
graves
réserves sur
lesconséquences
tirer
del'observation
du chirurgiende
Turin.
Le curare
estun agent
si actif,un
poison si dangereux, que,
selon
M.Vel-peau, avant de
l'accepter
commeremède,
il importe
d'en
avoirb'~n
constatél'efS~
cacité.Ce sont,a
a~uté
M. Veipeau,quel-,
ques cas de
gu~Ison
spontanée
et excep-tionnelle qm onttoujours
faitjusqu'ici
ia vogue des nombreux moyens que Fom w
a vantés
tour
à
tour
commeremède
e~
ficace du
tétanos,
et qui,nna'ement,
n'ont
`pas
empêché cettemaladie
derester
pres-que
constamment mortelle. Enthérapeu-
`'tique, un
seul faitne permet
jamaisde
conclure,et comme ce seul fait
paraît
M. Veipeau
entouré
decauses d'erreur
variées,
ce chirurgien pense, qu'avantd'en
donner l'explication
et
d'en tirer des
con-séquences,
ilserait prudent
d'en attendre
.la conGrrnation.M. Ctoquet,
répondant
a
ces
critiques
de M, Veipeau, a
présenté
des remarques
qui
ont
del'importance
dans laquestion.
M. Ctoquet aemployé.ou-vu employer
presque
tous lesmoyens préconisés
con-tre le