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14/12/13/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE SAMEDI (CongoForum)

Parmi les sujets traités, notamment, A moins de considérer comme un événement de première grandeur l’arrivée de Joseph Kabila, en tournée de propagande ,à Mbuji-Mayi, on ne peut signaler, parmi les articles parus dans la presse congolaise ce week-end, qu’un long, médiocre et malhonnête article sur Kampala et le M23.

M23

Le Potentiel titre « Le M23 sur les traces du RCD et du CNDP ? ».

Ce quotidien de l’avenue Bas-Congo estime que l’Afdl a donné naissance au RCD ; le RCD a engendré le CNDP ; le CNDP a accouché du M23. Pour lui, douter de cette filiation c’est se moquer du peuple congolais. Car, du grand-père à l’arrière petit-fils qu’est le M23, il y a ce cordon ombilical qu’est le cahier des charges unique qui survit aux générations et fait ressortir leur arbre généalogique.

A l’instar du grand-père, le M23 trouvera à redire dans ce que Kinshasa lui a concédé. Au besoin, comme l’avaient fait ses aïeux en son temps, il va jeter les bâtons dans les roues de Kinshasa, glisser sous ses pieds des peaux de banane jusqu’à ce que celui-ci craque et crie : y en a marre ! Alors là, le M23 soutenu par les éternels parrains ougando-rwandais va brandir le non respect des engagements de la part de Kinshasa et trouver ainsi des prétextes pour reprendre les armes.

Fruit des entrailles de l’Afdl, rappelle Le Potentiel, le RCD s’est dressé comme un mouvement rebelle après avoir dirigé toutes les institutions de la RDC. Cette attitude lui a accordé toutes les faveurs à l’occasion du Dialogue intercongolais avant de faire partie de la formule 1+4. La suite des événements a montré que cela n’a pas suffi pour renoncer à la lutte armée. Et ce fut la création du CNDP. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, le M23 aura beau se muer en parti politique, voire, faire partie de la majorité présidentielle, il ne sera jamais satisfait par rapport à son agenda caché dont il est d’ailleurs un simple sous-traitant, prédit Le Potentiel.

(Avancer ce genre d’élucubrations, c’est cela, et non l’inverse, qui est se moquer du peuple congolais. Premièrement, la guerre de l’Est n’a pas commencé en 1996 mais bien en 1990 en même temps que la guerre civile rwandaise. Ensuite, la « Guerre de l’AFDL », contrairement à tous les autre événements partis des marches de l’Est n’est pas resté collée à la frontière ougando-rwandaise parce que ce n’était pas un simple prétexte à intervention mais une véritable lutte de libération. Présenter les choses comme le fait cet article, c’est occulter qu’avant le « génocide » de 1994, Kagame avait déjà commencé une guerre civile pour s’emparer du pouvoir alors même qu’un dialogue inter- rwandais – qu’il continue à refuser – était en cours. C’est occulter également qu’à l’époque Mobutu était toujours en place et qu’il fallait bien recourir à la force pour le déloger, puisqu’il avait réussi à bloquer le processus de démocratisation de la CNS.

Nelson Mandela, que ‘on avait traité de « terroriste » parce qu’il avait compris que la lutte révolutionnaire armée est légitime et indispensable, même si l’on espère ne pas avoir à pousser cette violence jusqu’au bout, l’avait bien compris et a appuyé Laurent Kabila. NdlR)

JKK en tournée

Radio Okapi nous informe sur l’arrivée le vendredi 13 décembre à Mbuji-Mayi au Kasaï- Oriental de Joseph Kabila. C’est sa première visite dans cette ville depuis l’élection présidentielle de 2011. Il a été accueilli par les autorités provinciales et des habitants de Mbuji-Mayi, qui étaient déjà amassés à l’aéroport de Bipemba et le long de l’avenue que doit emprunter le cortège présidentiel.

Après sa descente d’avion, Joseph Kabila s’est rendu à pied à sa résidence officielle située en Ville-Miba. Il a ensuite inauguré le bâtiment administratif du gouvernement provincial. Dans son discours, le gouverneur Ngoyi Kasanji a présenté les besoins de sa

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province.

(Il est significatif que ce soit sa première visite dans cette ville depuis l’élection présidentielle de 2011. Le Kasai Oriental est l’une des régions où le vote TSK (Tout sauf Kabila) était le plus fort. S’y rendre montre que l’on considère avoir définitivement à faire retomber l’agitation qui a suivi les élections du 28/11/11. Celles-ci ont été organisées, tout comme celles de 2006, en faisant voter un « corps électoral inconnu », faute de recensement préalable de la population. Ce fait à lui seul suffirait à en « plomber » gravement la crédibilité. Elles ont, par-dessus le marché, été entachées de fraudes et de manipulations à un point tel qu’elles ont donné des résultats qui, en réalité, sont encore inconnus1. Toute autorité prétendue ne relève plus que de la force, de l’intimidation, d’un coup d’état de fait. Le principal ressort de ce coup d’état consiste à progresser, comme si de rien n’était, dans les tâches qui suivent normalement une élection et à mettre le pays et le monde devant le fait accompli.

Un cadeau pour la route: Muepu Muamba et Nelson Mandela

(textes écrits par Muepu à une époque où l’Europe et l’Amérique tiraient profit de l’apartheid et “luttaient contre le terrorisme”... en Afrique du Sud)

La liberté est prisonnière à Robben Island

(Publié in Afrique Asie n° 389 – 16-28 décembre, Paris 1986, page 58).

à Aruina

Je vois Mandela plusieurs et un dans ses perspectives révolutionnaires

Je le vois multiple à Soweto et un à Robben Island Et je lui ai dit

Nos enfants ont refusé d’attendre tranquillement

l’histoire mains ballantes d’impuissante comme des esclaves ils se sont dressés vigoureusement à sa rencontre

pour lui exiger des comptes Et je lui ai dit

Nos enfants sont fatigués de crier leur infortune

a la face d’un démiurge toujours sourd et toujours muet ils ont décidé de déchirer eux-mêmes leur misère et de briser leurs chaînes

avec ces mains rugueuses et cette colère sans importance de châtrés du destin

Je sens Mandela plusieurs et un au centre de ses perspectives révolutionnaires

1 Les fraudes les plus importantes ayant eu lieu au niveau des centres de compilation, on ne pourrait se rapprocher de la « vérité des urnes » qu’en se référant aux PV des bureaux de vote, dernière opération publique et vérifiée par des témoins. Les chiffres de la CENI ne s’accompagnaient pas de ces PV, les chiffres publiés par l’UDPS, non plus. L’Eglise n’a jamais publié les résultats partiels constatés par ses observateurs. On n’a donc que des résultats dont la crédibilité est nulle. Les législatives ont été dignes de la présidentielle, sinon pires. Mais la CSJ a entériné les résultats de la présidentielle et des législatives. Le temps s’est écoulé, les résultats des élections demeureront à jamais inconnus.

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je le sens un en Namibie et multiple à Robben Island Et je lui ai dit

Nos enfants sont las de scruter indéfiniment un horizon démoniaque d’où aucune étoile ne signale la lumière d’une aube nouvelle

Et je lui ai dit

Le dialogue n’est pas possible entre le loup et l’agneau Et je lui ai dit

La rencontre n’est pas possible entre la liberté et l’esclavage Et je lui ai dit

L’entente n’est pas possible entre la mère et l’assassin de son enfant Et je lui ai dit

Le compromis n’est pas possible entre la baïonnette et la main nue de l’innocence

Et je lui ai dit

Les fusils qui ont fauché la bravoure de nos pauvres mômes à Soweto ne sont pas tous sortis des usines de Pretoria

La balle qui a tué Biko ne sera jamais rouillée de son sang sur lequel nous avons fait serment de notre

liberté

Et je lui ai dit

La corde qui a pendu Mahlangu étrangle toujours nos cœurs douloureux de deuil séculaire

Je sens Mandela plusieurs et un à Robben Island

Je le sens multiple dans ses rêves révolutionnaires et un au Cap Et je lui ai dit

Une certaine Afrique officielle a trahi l’alliance sacrée à Kinshasa on assassine avec Pretoria

au Caire on complote avec Pretoria à Bangui on réprime avec Pretoria à Libreville on torture avec Pretoria à Abidjan on pille avec Pretoria

à Rabat on massacre notre colère avec Pretoria Et je lui ai dit

Nos enfants ont définitivement crié haro sur les vœux pieux de tous les libéraux du monde

Et je lui ai dit

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Nos enfants ont définitivement refusé de continuer à être les paillassons de l’Histoire sur la terre même de leurs ancêtres

Et je lui ai dit

Nos mômes ont décidé de rompre eux-mêmes le joug que les autres ont déjà imposé à leur cou encore si fragile

Et je lui ai dit

L’assurance de Boers a peur au ventre

Je vois Mandela plusieurs à Pretoria comme une coulée de liberté qui s’enflamme

Et un à Robben Island comme une étoile du matin pour les voyageurs de la dignité

Je le vois multiple et un dans ses perspectives orageuses Et je lui ai dit

Fracassant comme un éclair sur fond rouge d’un ciel en furie.

Dakar 1979

Terre Marronne

Publié in Jeune Afrique N° 1296 du 6. Novembre 1985, Paris, page 86 ; in Peuples Noirs – Peuples Africains, 9ème année N°51 mai-juin 1986, Rouen, p.110-111.

à Nelson Mandela

Peuples du „monde libre“

peuples de „droit“

savez-vous que quelque part là-bas

contrées lointaines

contrées pestiférées

contrées si éloignées des terres humaines

savez-vous que là-bas

chaque jour qui passe les femmes sont rendues

veuves

chaque jours qui passe les enfants sont rendus

orphelins

chaque jour les mères n’ont plus que le deuil

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pour habiller les matins

la mort là-bas est toujours à la portée de main

submergeant le sol du sang de la liberté

terre marronne

terre rebelle d’Azanie

la bêtise baveuse

veut détruire ta semence

jusqu’à ton nom

même

ton ombre a été décrétée chose illégale

Peuples d’occident

peuples « justes »

savez-vous que quelque part là-bas

terres des antipodes

espaces d’indigences

contrées de la lie du monde

savez-vous que là-bas

chaque jour qui naît est inondé de

larmes

savez-vous que

c’est en votre nom

au nom de l’amour chrétien

savez-vous que

c’est au nom de vos sacrés intérêts

que le meurtre triomphe sous vos yeux

bien nourris

Peuples du « monde libre »

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peuples « civilisés »

puis-je vous interpeller en ces jours du règne des

croque-morts

car

n’est-ce pas au nom de votre liberté

mise en péril par l’ogre bolchévique

que le recours au crime est élevé au

rang de la morale?

Paris, le 24 août 1985

Presse et documents internationaux

Le gouvernement signe un pacte national anticorruption Xinhua - 09/12/13

Le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) a signé lundi un pacte anticorruption entre le secteur public, le secteur privé et la société civile pour la croissance économique et le progrès du pays. La signature de cet engagement est intervenue le 9 décembre, alors que le monde entier célèbre la Journée internationale de lutte contre la corruption. "La signature du pacte anticorruption entre le secteur public, le secteur privé et la société civile est certes symbolique, elle marque un début de réalisation des efforts conjoints contre le mal qui est la corruption", a déclaré Matata Ponyo, Premier ministre rd-congolais. "La corruption a longtemps fragilisé nos institutions, gangren é la société toute entière et a constitué un obstacle à la croissance économique et au progrès de notre pays", a-t-il ajouté. D'après le Premier ministre, avec la pacification du pays, la lutte contre la corruption représente pour le gouvernement un processus irréversible qui devra accompagner la trajectoire du pays vers son émergence.

Plusieurs diplomates et les membres du gouvernement centrale ont pris part à cette cérémonie solennelle. "Ce pacte est l'aboutissement d'un processus débuté depuis 2009 avec la contribution du Royaume-Uni", a poursuivi Diane Corner, ambassadrice de la Grande-Bretagne en RDC, tout en fé licitant le secteur public, le secteur privé et la société civile de la RDC qui ont eu la décision de se réunir ce jour pour lutter ensemble contre le fléau de la corruption. "Nous les encourageons à saisir la chance historique que repré sente ce pacte pour l'avenir de ce pays", a-t-elle poursuivi.

"Nous sommes particulièrement satisfaits de voir repris dans ce pacte national les quatre valeurs telles que reprises dans le code de conduite pour le secteur privé qui sont l'intégrité, la bonne gouvernance, le respect et la transparence", a ajouté Mme Marie Chantale Kanyinda, présidente de l'Initiation anti- corruption dans les établissements privé.

Paul Madidi : à la CPI, "le procès Bemba se déroule dans de bonnes conditions"

Jeune Afrique - 09/12/13

De passage à Paris, Paul Madidi, porte-parole de la Cour pénale internationale (CPI) en RDC, a confié à "Jeune Afrique" que le procès de Jean-Pierre Bemba, ancien chef militaire

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du Mouvement pour la libération du Congo (MLC, ex-groupe rebelle), se déroulait dans

"de bonnes conditions". Et ce, malgré la récente arrestation de certains proches, dont son avocat, poursuivis pour subornation des témoins. L'affaire Jean-Pierre Bemba a connu fin novembre un nouveau rebondissement. La Cour pénale internationale (CPI), qui poursuit l'ancien vice-président congolais depuis cinq ans pour crimes contre l'humanité, a arrêté quatre de ses proches, notamment son avocat, Me Kilolo, et le secrétaire général adjoint de son parti, Fidèle Babala, soupçonnés de subornation des témoins. Pour Paul Madidi, porte-parole de la CPI en RDC, contrairement à ce qui se raconte dans les rues de Kinshasa, "le procès de Jean-Pierre Bemba se déroule dans de bonnes conditions". Après la présentation des moyens de défense et l'audition du témoin de juges, "les déclarations finales" vont suivre, avant le prononcé du verdict. "Dans l'affaire Bemba, il n'y a pas eu beaucoup de problèmes comme dans celle de Thomas Lubanga [ancien chef milicien de l'Ituri, dans le nord-est de la RDC, NDRL] qui a connu plusieurs suspensions. À deux reprises, on a vu même des juges demander la libération pure et simple du suspect", renchérit Paul Madidi.

Mais après l'arrestation du député Fidèle Babala le 25 novembre à Kinshasa et sa remise à la CPI, les voix s'élèvent de nouveau dans la capitale congolaise pour dénoncer un

"procès politique" à l'encontre de Jean-Pierre Bemba, candidat malheureux au second tour de la présidentielle en 2006. Son parti, le Mouvement de libération du Congo (MLC) reproche notamment aux autorités congolaises de s'être "empressées" pour exécuter le mandat d'arrêt contre un proche de Jean-Pierre Bemba alors qu'elles avaient longtemps tergiversé dans le cas du "général" Bosco Ntanganda, recherché par la CPI pour des crimes commis en Ituri. Le MLC y voit une volonté de Kinshasa d'"acculer son leader pour ne pas lui permettre de revenir de sitôt sur la scène politique", tempête un cadre du parti.

Paul Madidi, lui, refuse de rentrer dans ce débat. "Oui ou non, les crimes se sont commis en République centrafricaine [entre octobre 2002 et mars 2003.] ? Oui ou non, les troupes de Jean-Pierre Bemba [alors chef rebelle] auraient commis ces crimes ? Si on répond par l'affirmatif, le procès a donc toutes les raisons de se tenir", avance le porte- parole de la CPI en RDC, rappelant que "dans cette affaire, la Cour avait été saisie par la Centrafrique". En attendant, l'affaire se poursuit à La Haye. Pour garantir les droits de la défense, une liste d'avocats a été soumise à Jean-Pierre Bemba. Il devra y piocher son futur conseil, en remplacement de Me Aimé Kilolo qui a désormais maille à partir avec la justice internationale. Le chairman [surnom du leader du MLC] y réfléchit encore...

Flambée de violences à Bangui : Plus de 45.000 réfugiés centrafricains en RDC KongoTimes - 09/12/13

La République centrafricaine (RCA) a annoncé jeudi 05 décembre 2013 la fermeture de sa frontière avec la République démocratique du Congo (RDC) « jusqu’à nouvel ordre après une nouvelle flambée de violences à Bangui ». « En raison de la situation sécuritaire due à l'attaque de la ville de Bangui, le ministre de la Sécurité publique décide de la fermeture de la frontière entre la RDC et la République centrafricaine jusqu'à nouvel ordre », selon un communiqué du ministère. Le contingent français, autorisé par le Conseil de sécurité de l’ONU et déployé dans la capitale centrafricaine dans le cadre de l'opération Sangaris (du nom d'un papillon rouge) pour rétablir la sécurité en RCA en appui à une force africaine, va passer de 650 hommes déjà sur place à 1.200 hommes dans les prochains jours. Ils sont chargés notamment de sécuriser l'aéroport de Bangui et les principaux axes routiers. En RDC, le Haut Commissariat aux réfugiés de l'ONU (HCR) a fait part de l'arrivée de réfugiés centrafricains en dépit de la fermeture de la frontière. Plus de 45.000 réfugiés centrafricains en RDC. Le HCR, par le biais de sa porte- parole du HCR Céline Schmitt, a indiqué jeudi à l’AFP avoir « enregistré 670 nouveaux réfugiés de (République centrafricaine) dans la zone de Zongo en RDC aujourd'hui ».

« Les nouveaux venus ont été installés temporairement dans un ancien centre de transit du HCR que nous avions offert aux autorités pour héberger une école (lorsque l'afflux

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massif plus tôt dans l'année s'était ralenti) », a-t-elle ajouté. La ville de Zongo, dans la province de l'Equateur (Nord-Ouest de la RDC), fait face à Bangui sur la rive gauche de l'Oubangui, affluent du fleuve Congo. « Il y a actuellement plus de 45.000 réfugiés centrafricains en RDC, dont plus de 18.000 dans quatre camps de réfugiés, les autres étant logés par des familles d'accueil », selon le HCR.

« Après des violences à Bangui mercredi et jeudi, le Conseil de sécurité de l'ONU a donné mandat aux forces françaises pour intervenir en République centrafricaine afin de rétablir la sécurité », a rapporté samedi 07 décembre 2013 Le Point.fr qui fait un « retour sur les événements de mercredi et jeudi ». 19 h 20. Le président français François Hollande annonce une action militaire « immédiate » de la France en Centrafrique. « Le gouvernement fournira toutes les explications au Parlement dès la semaine prochaine », a précisé le chef de l'État, disant que l'intervention française sera « rapide » et « n'a pas vocation à durer », insiste Hollande. 18 h 16. Londres propose une « aide logistique limitée » à la France qui a reçu mandat jeudi du Conseil de sécurité de l'ONU pour intervenir en République centrafricaine (RCA), a annoncé le ministère britannique de la Défense. 17 h 45. La Centrafrique a fermé jeudi « jusqu'à nouvel ordre » sa frontière avec la République démocratique du Congo (RDC) après une nouvelle flambée de violences à Bangui, a-t-on appris de source officielle. 17 h 38. L'Union européenne examine le soutien, essentiellement financier, qu'elle prévoit d'apporter à l'intervention des troupes africaines et françaises en Centrafrique après le feu vert du Conseil de sécurité de l'ONU, a-t-on appris jeudi de sources diplomatiques. Décidée à « assister cette mission », l'UE examine « plusieurs options », qui sont « essentiellement d'ordre financier », a indiqué Michael Mann, le porte-parole du service diplomatique. L'aide consacrée au fonctionnement de la Misca devrait être « substantielle », probablement de plusieurs dizaines de millions d'euros, selon des sources diplomatiques. 16 h 10. Le Conseil de sécurité de l'ONU a donné jeudi mandat aux forces françaises pour intervenir en République centrafricaine (RCA) afin de rétablir la sécurité, en appui à une force panafricaine. Ce vote unanime des 15 membres du Conseil intervient alors que des violences meurtrières ont éclaté à Bangui, sous couvre-feu, et que 250 soldats français se sont déployés dans la capitale. 15 h 40. Près de 80 cadavres gisaient jeudi dans une mosquée de Bangui et au bord de rues de la ville après les violences de la matinée, ont constaté des journalistes de l'AFP. A la mosquée du quartier PK5, dans le centre de la capitale, 54 cadavres étaient alignés dans la salle de prière et la cour intérieure, portant des marques de blessures à l'arme blanche et par balles. Dans les rues voisines, les journalistes ont comptabilisé 25 cadavres abandonnés sur le bas-côté. 13 h 51. Le président centrafricain de transition, Michel Djotodia, a annoncé jeudi l'extension immédiate de quatre heures du couvre-feu, imposé désormais de 18 heures à 6 heures (locales), face aux tirs et violences meurtrières qui ont éclaté avant l'aube. Appelant la population terrorisée « à garder son calme » dans une allocution radiotélévisée, Michel Djotodia a ajouté que « l'armée française est une amie de la Centrafrique », quelques heures avant le vote par le Conseil de sécurité de l'ONU d'une résolution autorisant la France à intervenir militairement aux côtés d'une force africaine pour rétablir la sécurité dans le pays. 13 h 30. MSF dresse un premier bilan de 8 morts et 65 blessés dans l'un des hôpitaux de Bangui, après les tirs et violences qui ont commencé avant l'aube dans la capitale centrafricaine, a annoncé la mission en Centrafrique de Médecins sans frontières (MSF). « Hôpital communautaire : 65 blessés, 8 morts », indique un bref message transmis par MSF, qui a dépêché dans cet établissement une équipe médicale et chirurgicale. 12 h 13. Le Premier ministre centrafricain, Nicolas Tiangaye, a appelé jeudi au déploiement des soldats français « immédiatement » après le vote de la résolution de l'ONU jeudi, qui doit autoriser une intervention française pour rétablir l'ordre en Centrafrique en soutien à la force africaine déjà présente. « Vu l'urgence, mon souhait est que l'intervention se fasse dans les meilleurs délais, immédiatement après la résolution », a déclaré Nicolas Tiangaye, qui se trouve à Paris pour le sommet de l'Élysée sur la paix et la sécurité en Afrique. 11 h 10. Les tirs à l'arme automatique de jeudi matin à Bangui ont fait « plusieurs morts et des blessés », a déclaré le chef de la mission de Médecins sans frontières (MSF) en Centrafrique, Sylvain Groulx. « Il y a des morts et des

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blessés », qui ont été conduits à l'hôpital communautaire de Bangui, où MSF a dépêché une équipe médicale et chirurgicale, a-t-il indiqué, disant ne pas pouvoir donner de bilan précis dans l'immédiat. 10 h 13. Des tirs ont retenti jeudi matin dans plusieurs quartiers de Bangui, à quelques heures du feu vert attendu de l'ONU à une intervention française.

Selon un officier de la force africaine déjà présente en Centrafrique, les tirs ont commencé après que d'ex-rebelles Séléka, intégrés dans les nouvelles forces de sécurité, eurent détecté des « infiltrations » de milices hostiles au régime près de l'aéroport.Ils se sont ensuite étendus à d'autres quartiers, tandis qu'une partie des habitants cherchaient refuge dans une église et que d'autres se terraient chez eux. On ignorait si ces tirs avaient fait des victimes.

Funérailles nationales pour Tabu Ley Rochereau, roi de la rumba Afp - 09/12/13

La République démocratique du Congo a organisé lundi des funérailles nationales à Pascal Tabu Ley, "roi de la rumba congolaise" décédé le 30 novembre à Bruxelles, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Le président de la république, Joseph Kabila, a déposé une gerbe de fleurs devant le cercueil en bois blanc de "Seigneur Rochereau" couvert du drapeau national et exposé depuis samedi soir sous un dais blanc dans le grand hall du Palais du Peuple, le Parlement à Kinshasa. Le chef de l'Etat a salué les qualités d'"innovateur" et d'"ambassadeur de la musique moderne" de Tabu Ley Rochereau, auteur prolifique (il a composé près de 2.000 chansons) qui fut le premier musicien africain à se produire sur la scène parisienne à l'Olympia, en 1970 avec ses "Rocherettes", à l'heure où Claude François faisait danser la France avec ses Claudettes. Le gouverneur de la ville-province de Kinshasa, André Kimbuta, qui a décrété férié ce lundi pour les obsèques du chanteur, a annoncé que l'avenue Tombalbaye, dans le nord de la capitale, s'appellerait désormais l'avenue Tabu-Ley. Au cours de l'hommage au défunt avant la cérémonie religieuse, un des fils du chanteur, Péguy Tabu, a interprété plusieurs succès de son père, comme

"Adios tete". La messe a été célébré "dans un Palais du Peuple qui devient un sanctuaire", selon les mots de Mgr Joachim Mbadu, évêque émérite de Boma (Ouest de la RDC), qui présidait l'office. Devant de nombreux représentants des autorités - parmi lesquels les présidents de l'Assemblée nationale et du Sénat, Aubin Minaku et Léon Kengo, et de la scène musicale congolaise, l'abbé Jean-Paul a fait référence dans son homélie aux chansons inoubliables écrites par Tabu Ley à partir de l'expérience du quotidien de tout un chacun.

"Tabu Ley savait tirer de l'éternel du transitoire", a-t-il dit. Ses paroles "touchaient toutes les franges de la société" sans distinction, a déclaré le rappeur français Youssoupha, autre fils du défunt saluant le talent de son père "qui avait su faire chanter en lingala (l'une des langues nationales)=", de Kinshasa à Cuba, en passant par la Côte d'Ivoire.

Koffi Olomide, autre étoile de la musique congolaise, a demandé aux autorités, aux noms de tous les musiciens du pays, de faire du 30 novembre, date de la mort de Tabu Ley, la

"Journée de la rumba congolaise". Peu avant 13h00 (12h00 GMT), le cercueil de

"Seigneur Rochereau" porté par des hommes de la police nationale quittait le Parlement, autour duquel s'étaient massés des milliers de Kinois, pour se diriger vers sa dernière demeure, la nécropole "entre ciel et terre" de la N'Sele, à la périphérie de Kinshasa.

Dernier hommage au roi de la rumba, Tabu Ley Rochereau RFI - 09 décembre 2013

La République démocratique du Congo rend, ce lundi 9 décembre 2013, un dernier hommage à Tabu Ley Rochereau. L’occasion de saluer une nouvelle fois l'un un des rois de la «rumba congolaise». Une inhumation à Kinshasa pleine d’émotion, en présence de nombreux officiels et musiciens du pays et du Congo voisin. Le président Joseph Kabila est arrivé plus tôt que prévu pour s’incliner devant le cercueil de Tabu Ley Rochereau au

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Palais du Peuple, le Parlement de la RDC. Il a ensuite déposé une couronne de fleurs. A ses côtés, le Premier ministre et toute son équipe étaient aussi présents. C’est vers dix heures qu’a commencé la cérémonie officielle, avec les adieux du maire de Kinshasa dans le hall du Palais où a été érigée la chapelle ardente. André Kimbuta a célébré le Seigneur Rochereau et sa brillante carrière.

Compositeur de chanson dès l’âge de 12 ans, il fait entendre son travail à 14 ans à Grand Kallé avant d’intégrer en 1959 l’orchestre Jazz Africain. En 1970, c’est la consécration avec son passage à L’Olympia, salle mythique parisienne. Il a d’ailleurs été le premier musicien africain à se produire dans ce music-hall. L’allocution du maire de Kinshasa a été entrecoupée par des extraits de chansons de Tabu Ley Rochereau interprétés par l’un de ses enfants, Péguy Tabu, qui ambitionne comme certains de ses frères de faire lui aussi carrière dans la musique. Une belle voix qui rappelle celle de son géniteur dans sa jeunesse. Dans la foule immense rassemblée au Palais du Peuple, de nombreux musiciens étaient venus de Brazzaville. Une délégation conduite par Jean-Claude Ngakosso, le ministre de la Culture. Le président du Congo-Brazzaville avait eu un geste bienveillant envers Tabu Ley Rochereau lors de sa maladie.

Artistiquement, Rochereau ne mourra jamais (...) Il faudra peut-être cent ans pour que le Congo ait un autre Rochereau. Mamie Ilela, animatrice d'une émission à la télévision nationale congolaise intitulée Karibou Variétés, rend hommage à l'œuvre musicale de Tabu Leye Rochereau.

Un Norvégien inculpé pour le meurtre de son codétenu AFP / 10/12/13

Un Anglo-Norvégien dont le codétenu était mort dans des circonstances mystérieuses dans une prison de la République démocratique du Congo a été inculpé dans ce pays pour meurtre, ont annoncé sa famille et les autorités norvégiennes. Joshua French partageait sa cellule dans la prison militaire de Ndolo, à Kinshasa, avec le Norvégien Tjostolv Moland, qui y a été retrouvé mort le 18 août. "Aujourd'hui (lundi), l'armée a inculpé Joshua", a annoncé sur son blog lundi soir la mère du prévenu, Kari Hilde French.

"Il est soupçonné d'avoir tué son ami". Interrogé par l'AFP, un porte-parole du ministère norvégien des Affaires étrangères, Svein Atle Michelsen, a fait part mardi de

"l'incompréhension" des autorités norvégiennes. Il a indiqué qu'elles avaient dépêché un envoyé spécial à Kinshasa pour faire la lumière sur les éléments ayant permis cette inculpation. Le porte-parole a rappelé qu'une enquête conjointe des polices congolaise et norvégienne avait conclu à l'absence d'éléments pointant vers un homicide. L'autopsie de Tjostolv Moland, pratiquée avec le concours d'experts médico-légaux norvégiens, avait déterminé que le corps ne présentait pas de traces de violences. Les deux hommes avaient été condamnés à la peine de mort en juin 2010 pour le meurtre en mai 2009 du chauffeur congolais d'un véhicule qu'ils avaient loué dans l'est du pays. Ils ont toujours nié. Aucune exécution n'a eu lieu en RDC depuis 2001, les peines capitales étant systématiquement commuées en peines de perpétuité. Vétustes, insalubres, surpeuplés et violents, les centres pénitentiaires du pays connaissent une mortalité relativement importante, avec 101 morts en 2012 d'après l'ONU.

Les économies africaines restent élastiques en 2013 malgré la crise mondiale Xinhua - 12/12/2013

Le continent africain a maintenu une croissance économique relativement forte en 2013, malgré les effets inévitables du marasme en Europe et aux États-Unis. La croissance économique, particulièrement en Afrique subsaharienne, a relativement bien rebondi

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depuis 2009, lorsque la croissance mondiale était significativement réduite. Le Fonds monétaire international (FMI ) avait prédit que l'économie de la région augmenterait d'environ 5% cette année et de 6% l'an prochain . "Nous assisterions alors au retour de niveaux de croissance très élevés dans la région, comme avant la crise mondiale", a déclaré Antoinette Sayeh, directrice du Département de l'Afrique du FMI, dans une interview récente accordée à Xinhua. Scott Firsing, directeur de l'Ecole internationale d'Amérique du Nord (North American International School, NAIS), basée à Pretoria, a indiqué que les "anciens et nouveaux" pays d'Afrique riches en ressources ont particulièrement dominé la croissance économique du continent. "Les anciens" pays comprennent l'Afrique du Sud, l'Algérie, l'Angola, la Guinée équatoriale, le Gabon et le Nigeria, tandis que le Ghana, le Kenya et la Tanzanie figurent parmi les "nouveaux".

Les principaux contributeurs à la croissance économique de l'Afrique jouissent d'une situation politique relativement stable, d'une croissance du commerce international, notamment du commerce avec les marchés émergents, et d'une tendance à la diversification économique. "La Chine est devenue (...) le partenaire commercial le plus important de l'Afrique subsaharienne et elle l'a beaucoup aidée au cours de ces dernières années" en fournissant un marché robuste pour les exportations africaines, a indiqué Mme Sayeh. Mohamed Barrada, professeur d'économie à l'Université de Nouakchott en Mauritanie a déclaré: "la Chine est le moteur de la croissance de l'Afrique". Les pays les plus touchés par la crise mondiale au cours des dernières années sont les pays à revenu intermédiaire qui ont été pleinement intégrés à l'économie mondiale et au marché financier international. Ces pays ont connu une baisse considérable de leur taux de croissance. L'Afrique du Sud, par exemple, est parmi ceux qui ne se développent pas aussi solidement que le reste du continent. "Ainsi, nous ne voulons pas donner l'impression que l'Afrique est à l'abri de l'évolution mondiale", a déclaré Mme Sayeh. "Au contraire, l'Afrique est très influencée par ce qui s'est passé dans les marchés émergents et l'économie mondiale dans son ensemble".

Faisant référence au développement économique futur de l'Afrique, M. Barrada a indiqué que le continent a ses propres avantages, y compris une main-d'½uvre jeune et mieux formée, une classe moyenne grandissante et des ressources riches.

La classe moyenne en pleine croissance comprend des consommateurs potentiels et est un marché en expansion, et les dividendes de la démographie "peuvent également être un contributeur majeur à la croissance si elles sont gérées correctement", a déclaré Mme Sayeh.

Pour parvenir à un développement durable, une plus grande attention doit être accordée aux secteurs domestiques et au commerce intra-africain. Le secteur dominant de l'agriculture peut aider à réduire la pauvreté et conduire à la croissance dans d'autres domaines tels que les services, et le commerce de gros et de détail.

"La bonne production agricole est primordiale en raison de l'importance cruciale du secteur pour tant d'économies africaines", a déclaré M. Firsing.

"Il doit y avoir des déclencheurs domestiques de croissance interne, qui sont généralement mis en valeur par une classe moyenne croissante. Nous voyons que c'est en train de se produire en Afrique", a-t-il dit.

D'autre part, l'Afrique a besoin d'améliorer le cadre politique pour attirer les investissements étrangers et locaux et les grands flux de capitaux, a ajouté M. Firsing.

Il est difficile de prévoir quels domaines pourront réaliser une croissance rapide en Afrique, car cela dépend des marchés mondiaux, y compris les marchés de la Chine, des États-Unis et de l'Europe, a-t-il expliqué.

"À long terme, l'objectif pour les dirigeants politiques et économiques africains est de créer des industries plus fiables et des emplois", a déclaré M. Firsing .

En ce qui concerne les défis auxquels l'Afrique fait face, Mme Sayeh a indiqué que la transformation de la croissance économique en une amélioration du niveau de vie est le plus grand défi pour la plupart des pays africains.

"L'un des défis auxquels la région doit faire face aujourd'hui est de continuer à maintenir les performances de croissance dans un monde incertain, comme l'incertitude globale

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peut atténuer ou réduire la croissance si les pays africains ne répondent pas de manière appropriée", a déclaré Mme Sayeh.

Selon M. Firsing, l'insuffisance des infrastructures, le manque de compétences, et le faible niveau d'éducation font partie des principaux obstacles qui entravent la croissance économique de l'Afrique. Il a appelé au développement et à la modernisation des infrastructures qui "restent essentiels pour la croissance économique future de l'Afrique".

Faisant écho à ces paroles, M. Barrada a indiqué :"parmi de nombreux obstacles, l'insuffisance des infrastructures est le plus évident, en particulier celle des transports".

"Ceci a conduit à l'absence d'un marché régional, qui est toutefois important pour la promotion du commerce entre les pays africains", a-t-il ajouté.

En outre, l'Afrique a besoin d'assistance pour améliorer son système d'éducation et son secteur de fabrication, selon M. Firsing.

© CongoForum, le samedi 14 décembre 2013

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