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ACTIONS D ’ ACCOMPAGNEMENT SELON L ’ OBJET DU CONTACT

In document A CTION' 21/22 'DU' P LAN' C ANCER ' (pagina 128-134)

Nastasia Servais, Annelies Verachtert, Darius Razavi

2.2. ACTIONS D ’ ACCOMPAGNEMENT SELON L ’ OBJET DU CONTACT

Tableau 2a. Nombre d’actions d’accompagnement selon l’objet de la prise de contact avec les coordinateurs et collaborateurs des projets francophones

Projets A

coordinateurs et collaborateurs des projets néerlandophones coordinateurs et collaborateurs des projets néerlandophones et francophones

Projets A action d’accompagnement sur 2 (51%) aborde, de manière isolée, la question des outils d’évaluation.

Tandis que le contenu du projet n’est que rarement abordé sans référence aux outils d’évaluation (7%).

À ce propos, une franche différence doit être soulevée entre les projets francophones et les projets néerlandophones. En effet, dans la partie francophone, le contenu n’a jamais été évoqué de manière isolée. Tandis que cela a été le cas pour 15 % des actions d’accompagnement auprès des coordinateurs et collaborateurs néerlandophones. Nous pouvons observer qu’en moyenne ce sont les Projets B qui ont bénéficié du plus d’actions d’accompagnement concernant les outils d’évaluation (57%). Et que ces mêmes types de projets ont eu le moins d’accompagnement en termes de contenu (2%).

119# collaborateurs des projetsfrancophones et néerlandophones

Projets A collaborateurs des projets issus de l’Action 21/22 du Plan Cancer est de 5 heures 02 par projet durant la période d’octobre 2012 à juillet 2013. Nous pouvons néanmoins noter que la durée totale passée avec les projets néerlandophones a été plus longue qu’avec les projets francophones. De manière générale, les Projets B ont bénéficié de plus de temps d’accompagnement (6 heures 46). Les Projets C, quant à eux, ont bénéficiés du moins de temps d’accompagnement (soit 3 heures 25). Cette tendance s’observe, de la même manière, de part et d’autre du pays. Les réunions étaient néanmoins moins longues auprès des coordinateurs et collaborateurs de Projets A francophones que chez leurs homologues néerlandophones.

Tableau 4a. Nombre de réunion selon le format de la rencontre avec les coordinateurs et collaborateurs des projets néerlandophones et francophones

Projets A avec les coordinateurs et collaborateurs d’un seul projet. 32 % des réunions se sont donc déroulées en groupe, et donc en présence de coordinateurs et collaborateurs de différents projets. A ce propos, il est intéressant d’observer une nette différence entre les projets francophones et néerlandophones. En effet, près d’une réunion sur deux (45%) s’est effectuée en groupe du côté francophone à l’opposé d’une sur dix (14%) pour le coté néerlandophone. Les tableaux 4 nous permettent de visualiser que ce sont les Projets B qui ont bénéficié du plus de réunion « groupées ».

3. D ISCUSSION

Les tableaux 1, 2, 3 et 4 illustrent les actions des neuf premiers mois d’accompagnement (entre le 29 octobre 2012 et le 29 juillet 2013), période durant laquelle les coordinateurs et collaborateurs entamaient le lancement de leurs projets respectifs. Il est à noter qu’une certaine résistance s’est manifestée auprès de certains coordinateurs et collaborateurs, en ce qui concerne les démarches administratives inhérentes à l’outil d’évaluation BenEval. Celle-ci peut être expliquée par la simultanéité des démarches à introduire pour leur propre projet et pour le projet BenEval. Cette

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davantage associer ces derniers à une forme d’évaluation qu’à un accompagnement en termes de contenu de leur projet. Nous pouvons observer dans les tableaux 2 que 91% des actions d’accompagnement ont eu pour objet, au moins, les outils d’évaluation.

Pour l’interprétation des résultats, il est utile de préciser que l’équipe d’accompagnement a planifié une réunion spécifique « en groupe » pour les projets de type B. L’objectif de ces réunions était de proposer un espace d’échange et de réunion entre les coordinateurs et collaborateurs travaillant dans les Espaces-Enfants mais également de réfléchir à l’applicabilité de l’outil d’évaluation BenEval, ce qui explique qu’un nombre plus important de réunions soit encodé pour ce type de projet dans les tableaux 1. De plus, nous pouvons voir dans les tableaux 4, qu’il s’agit du type de projet qui bénéficie du plus de réunions en groupe, pour cette même raison. Nous pouvons également expliquer la différence de « réunions en groupe » entre les projets francophones et néerlandophones des tableaux 4a et 4b par le fait que de nombreux projets francophones font partie du même hôpital. Tant que possible, il était proposé aux coordinateurs et collaborateurs des projets issus d’un même hôpital de s’accorder pour organiser une réunion. Ainsi les réunions rassemblant plusieurs projets ont été favorisées dans la partie francophone.

C ONCLUSION

Le présent rapport présente les actions d’accompagnement proposées aux coordinateurs et collaborateurs lors de la première année d’activité des projets 2012-2015 de l’Action 21/22.

Quels sont les constats qui peuvent être formulés par rapport à cette analyse? Premièrement, un accompagnement individualisé a été mis en place afin de familiariser les coordinateurs et les collaborateurs aux outils externes d’évaluation de leur projet. Deuxièmement, les actions d’accompagnement individualisées sont systématiquement menées au sein même des hôpitaux accueillant les projets. Troisièmement, il est constaté que les coordinateurs et collaborateurs des projets sont en demande d’un accompagnement de groupe (particulièrement les Projets B) afin de permettre un partage d’expériences cliniques par la création de réunions d’intervisions spécialisées.

Quatrièmement, il est constaté, durant cette première année d’accompagnement, que beaucoup de projets manifestent d’importantes difficultés concernant la mise en place de leur projet, ce qui nécessite un soutien approprié.

Quelles sont les implications de ces différents constats ? La première année d’accompagnement a permis de soulever les éléments de discussion suivants. Premièrement, la diversité des projets (contenu, groupe cibles, objectifs, etc.) n’est pas adaptée à l’introduction d’un outil unique d’évaluation externe. Deuxièmement, les coordinateurs et collaborateurs ont besoin de soutien et de formations spécialisées dans leurs domaines. Troisièmement, il semble nécessaire de poursuivre pour les prochaines années l’accompagnement tel qu’il est actuellement conçu. Quatrièmement, nous devons nous assurer que les projets disposent des «équipements » suffisants pour entamer leurs projets.

Sur base de ces constats, quelles recommandations pouvons-nous formuler ? Premièrement, l’évaluation des projets devrait être considérée et incluse par les coordinateurs de chaque projet.

Deuxièmement, les coordinateurs des futurs projets devraient s’assurer que leurs collaborateurs sont formés pour participer à leur projet. Les centres de formations peuvent offrir ces formations.

Troisièmement, les projets devraient être supervisés de façon adéquate en regard de leurs objectifs.

ou par l’équipe scientifique. Quatrièmement, les coordinateurs devraient bénéficier d’un soutien qui leur assure le succès de leur projet sur le terrain.

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2.2. RAPPORT DE LA DEUXIÈME ANNÉE D ACCOMPAGNEMENT DES

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