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Les concertations nationales convoquées par le Chef de l’Etat connaîtront la participation de toutes les composantes de la nation et tiendront compte de l’essentiel, a-t-il insisté

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POLITIQUE

-Un mémorandum de la Société civile remis au président de l’Assemblée nationale

-Le ministre de l’Intérieur informé de la nouvelle stratégie de l’Organisation internationale de migration SOCIETE – CULTURE & SANTE

-Tenue à Kinshasa d’une session de formation en technique informatique pour les enseignants -Des malades mentaux infestent le marché de Kananga

PROVINCES

-Ouverture à Lubumbashi des travaux de la commission mixte Katanga-deux provinces tanzaniennes -Boma se prépare à accueillir le nouveau gouverneur de province

ECONOMIE

-La Banque mondiale pour le cadrage macro-économique au Kasaï Occidental INTERNATIONAL

-Mali : environ une vingtaine d’islamistes « neutralisés »

-Poursuite de consultations pour la formation d’un nouveau cabinet tunisien SPORTS

-Don Bosco depuis lundi en Afrique du Sud pour son match retour de la Coupe de la confédération

Un mémorandum de la Société civile remis au président de l’Assemblée nationale

Kinshasa, 27/02 (ACP).- Le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku, a reçu mardi, un mémorandum de la Société civile, en expliquant aux membres de cette composante qu’il recevait pour la seconde fois, l’approche réelle des concertations nationales initiées par le Chef de l’Etat, au cours d’un échange à l’hôtel du Fleuve.

Le mémorandum reprend des propositions entre autres sur le nombre des participants, la taille de la représentation de la Société civile et le lieu de la tenue des concertations. Le président de l’Assemblée nationale a saisi cette occasion pour rappeler les dispositions de l’article 69 de la Constitution de la RDC, qui confère au Chef de l’Etat le rôle d’arbitre pour le bon fonctionnement des institutions de la République. A ce titre, a-t-il noté, il demeure dans ses prérogatives de convoquer toute réunion concernant la vie de la nation et d’en proposer les thèmes après avoir récolté les avis des uns et des autres dans le cadre des concertations envisagées.

Tout en retenant la durée de 45 jours proposée par la Société civile et la République Démocratique du Congo pour abriter ces assises, Aubin Minaku a invité, par ailleurs, la Société civile au pragmatisme et à adopter une attitude positive pour une meilleure tenue des concertations, qui seront différentes du Dialogue inter- congolais de Sun-City ou autres forums déjà organisés au pays, étant donné que la République Démocratique du Congo dispose des institutions issues des élections démocratiques.

Les concertations nationales convoquées par le Chef de l’Etat connaîtront la participation de toutes les composantes de la nation et tiendront compte de l’essentiel, a-t-il insisté. La composante Société civile était conduite par sa coordinatrice, Mme Kasusula.

Le ministre de l’Intérieur informé de la nouvelle stratégie de l’organisation internationale de Migration

Kinshasa, 27/2 (ACP)- Le ministre de l’Intérieur, sécurité, décentralisation et Affaires coutumières, Richard Muyej Mangeze a été informé de la nouvelle stratégie élaborée par l’Organisation Internationale de Migration (OIM) pour les cinq prochaines années en République démocratique du Congo, a déclaré le chef de mission de l’OIM auprès de la RDC, Laurent M.J. DE BOECK, à l’issue de l’audience lui accordée mardi, à Kinshasa. Le chef de mission de l’OIM auprès de la RDC a souligné le caractère fructueux des échanges qu’il a eus avec le ministre Richard Muyej, lesquels ont porté essentiellement sur les priorités de gestion de crise migratoire, de l’assistance à apporter aux familles d’accueil ainsi qu’au soutien aux déplacés.

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Toutes ces questions sont au cœur de la nouvelle stratégie que l’Organisation internationale de Migration a mis en place pour les années avenir.

Il a, par ailleurs, salué les encouragements du ministre de l’Intérieur, dont les efforts viennent accompagner la politique du gouvernement qui fait face à une crise humanitaire due au déplacement massif des populations à cause de l’insécurité récurrente occasionnée par les groupes armés dans l’Est du pays.

Ouverture de l’atelier de pré-validation du Guide de l’agent territorial en RDC

Kinshasa, 27/02(ACP)- Le vice-ministre chargé de la Décentralisation et Affaires coutumières, Egide Ngokoso, a ouvert mardi, au Centre de promotion et d’Actions sociales(CEPAS), l’atelier de pré-validation du Guide de l’agent territorial en République démocratique du Congo.

Dans son mot d’ouverture, le vice-ministre a souligné l’importance du Guide de l’agent territorial qui va donner à l’animateur de cette entité, un support qui puisse le permettre de remplir les tâches quotidiennes et de mieux être au service de la population. Il a relevé que les participants qui passent en une relecture du Guide de l’agent territorial, vont examiner l’état des lieux de l’appareil territorial qui doit s’inscrire dans la nouvelle vision du Chef de l’Etat qui prône la modernisation de l’administration territoriale en particulier et de l’administration publique en général.

Le Guide de l’agent territorial a intégré les innovations telles que la clarification des missions et rôle des animateurs au niveau de la province et des Entités territoriales décentralisées, en passant par le gouverneur de province, en tant que premier animateur de la territoriale en province, et par l’administrateur du territoire jusqu’ au chef du village. Il a réaffirmé que le Guide de l’Agent Territorial reste un outil de gestion de l’agent dans la réforme territoriale basée sur la décentralisation ainsi qu’en matière de transfert des compétences et des ressources humaines, financières, techniques et patrimoniales du pouvoir central vers les provinces et des provinces vers les Entités Territoriales décentralisées. L’élaboration du Guide de l’Agent territorial a bénéficié de la consultation des provinces pour y intégrer leurs amendements avant sa validation par le ministère de l’Intérieur, sécurité, décentralisation et Affaires coutumières.

Une délégation de la mairie de Brazzaville en mission de travail à Kinshasa

Kinshasa, 27/02 (ACP).- Une forte délégation de la mairie de Brazzaville, en République du Congo, composée des experts de la Commission spéciale de coopération entre la ville de Brazzaville et la ville de Kinshasa (COSPECO), est arrivée mardi, à Kinshasa, pour prendre part du 27 au 28 février 2013, à la 12ème assemblée générale ordinaire de la COSPECO.

Ces experts qui ont précédé le président de la commission, député-maire de Brazzaville et président en exercice de la COSPECO, M. Hugues Ngouelondele, vont s’atteler avec la partie kinoise, aux travaux préparatoires de cette 12ème assemblée générale ordinaire de la COSPECO.

Au cours de la 11ème assemblée générale tenue du 23 au 24 février 2012, à Brazzaville, les experts de la COSPECO avaient examiné plusieurs sujets liés aux relations entre Kinshasa et Brazzaville. Il s’agit notamment des questions liées à la normalisation du trafic fluvial, la promotion des activités économiques entre les deux capitales, l’organisation des activités culturelles, ainsi que la gestion des bateaux de la COSPECO faisant le trafic entre Kinshasa et Brazzaville.

Créée en 2003, à la suite des travaux des experts de deux capitales, la COSPECO vise plusieurs objectifs dont la consolidation des liens de consanguinité entre les Kinois et les Brazzavillois, et la facilitation des échanges entre les deux villes. Elle est composée de trois organes, à savoir une assemblée générale qui se réunit deux fois par an, un bureau exécutif et un commissariat aux comptes.

Situation confuse à Rutshuru après un affrontement armé au sein du M23

Kinshasa, 27/02 (ACP) – La situation demeure toujours confuse à Rutshuru, fief de la rébellion du M23 au Nord-Kivu (Est de la RDC), après un affrontement à l’arme lourde et légère, dans la nuit de dimanche à lundi, entre deux factions de ce mouvement, faisant 10 morts dont 8 civils et 2 militaires, selon des sources anonymes proches de la société civile de Rutshuru.

Au nombre des civils tués figure une femme journaliste, Tatiana Kahashi, travaillant pour la radio locale « La Colombe » et qui collaborait également à une chaine de télévision locale.

L’une des factions est proche du colonel Sultani Makenga, chef militaire du mouvement, recherché par la justice internationale, tandis que l’autre est constituée d’éléments fidèles à l’adjoint de Makenga, le colonel Baudouin Ngaruye, présenté comme disciple de Bosco Ntaganda, un autre officier rebelle recherché par la Cour PSénale Internationale.

Des sources concordantes locales ont affirmé qu’un groupe de militaires commandés par le colonel Sultani Makenga a tenté de neutraliser le président du M23 (Mouvement du 23 Mars 2009), le pasteur Jean-Marie Runiga, à sa résidence de Bunagana. La tentative a été mise en échec par l’autre faction dirigée discrètement par Bosco Ntaganda, sous le commandement du colonel Baudouin Ngaruye, lui aussi cité dans les rapports internationaux pour crime de guerre à l’Est de la RDCongo.

Les mêmes sources indiquent que Jean-Marie Runiga a été retiré de Bunagana pour s’installer à Rutshuru- Centre, chef-lieu du territoire du même nom, à environ 80 kilomètres de Goma, tandis que la majorité des hommes répondant aux ordres de Sultani Makenga se sont retirés de Rubare, Rutshuru-Centre, Ntamugenga, Nyongera et Mabenga, pour se positionner sur les collines stratégiques de Mbuzi, Runyonyi et Nyabitona, dans le groupement de Bweza. La prise de ces collines devrait permettre d’étouffer toute action militaire de Bosco Ntanganda, a déclaré un officier du M23 cité par des sources locales à Rutshuru, qui affirment, par ailleurs, que Baudouin Ngaruye est resté maître de Rutshuru-Centre, Nyongera, Kiwanja et Rubare, mais que ses combattants sont peu visibles dans la région.

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Cet affrontement au sein de la rébellion du M23 est intervenu au soir même de la signature de l’accord-cadre d’Addis-Abeba sur la paix et la sécurité en RDC et dans la région des Grands-Lacs, dont l’une des clauses est l’engagement des pays de la région, parmi lesquels le Rwanda et l’Ouganda, « à ne pas tolérer ni fournir une assistance ou un soutien quelconque à des groupes armés ».

Selon certains analystes politiques, cette scène a tout d’une stratégie du Rwanda visant à soustraire de la justice internationale Bosco Ntanganda et Sultani Makenga, en retirant discrètement le premier de la RDC et en amenant le second à pactiser avec le gouvernement de Kinshasa et à s’assurer de sa protection, sous le prétexte d’apporter une paix définitive dans le pays, comme ce fût le cas avec Laurent Nkunda et le même Bosco Ntaganda au sein du CNDP, fin 2008 début 2009.

Vital Kamerhe invite les Congolais à s’approprier de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba

Kinshasa, 27/02 (ACP).- Le président de l’Union pour la nation (UNC), Vital Kamerhe, a invité mardi, au cours d’un point de presse tenu à Kinshasa, les Congolais à s’approprier de l’Accord-cadre sur la paix, la sécurité et la reconstruction nationale signé dimanche dernier à Addis-Abeba, en Ethiopie.

Selon lui, cet accord renferme un certain nombre de principes qui, une fois bien maîtrisés, peuvent concourir à la bonne gouvernance dans ce pays. Il a exhorté les politiciens, notamment ceux de la Majorité à laisser tranquille le Chef de l’Etat, Joseph Kabila Kabange qui a apposé sa signature au bas du document précité et qui s’est déjà engagé dans la dynamique du dialogue national.

A ce sujet, M. Kamerhe a rassuré que l’opposition ira à ce forum, non pas pour le partage des postes, mais bien avec des propositions claires et un programme crédible comme des alternatives pour le redressement de la RDC. Par ailleurs, il a interpellé les politiciens à se regarder en face, s’humilier et se reconnaître mutuellement au lieu de continuer toujours à pointer leurs doigts accusateurs sur la communauté internationale pour tous les malheurs du Congo.

La CENI préside la réunion du comité exécutif des commissions électorales des pays membres de la SADC

Kinshasa, 27/2 (ACP).- Le Pasteur Daniel Ngoy Mulunda Nyanga, président de la Commission électorale nationale électorale indépendante (CENI), préside la réunion du Comité exécutif des Commissions électorales des pays membres de la SADC (Communauté de développement de l’Afrique australe) qui se tient à Dar Es Salaam, en Tanzanie, du 25 au 27 février 2013, en sa qualité de vice-président du Forum, rapporte un communiqué de la CENI parvenu mardi à l’ACP. Le pasteur Daniel Ngoy Mulunda, après les mots de bienvenue, lors de la cérémonie d’ouverture, de Sirs Justice Lubuva et Matthias Chikawe, respectivement président de la Commission électorale nationale de la Tanzanie et ministre de la Justice, a donné l’orientation des travaux aux Secrétaires exécutifs nationaux et aux experts présents aux travaux, se portant sur :

Les résolutions de la 14ème conférence générale annuelle qui s’est tenue au mois de septembre 2012, à Gaborone, au Botswana, et la préparation de la 15ème conférence générale annuelle ; Le fonctionnement du Secrétariat du Forum ; Le rapport de la sous commission relations extérieures ; L’obligation de chaque membre de cotiser annuellement ; La mise en œuvre des recommandations des Missions d’observations électorales du Forum ; Les relations avec le nouvel « Projet Manager », qui coordonnera le projet d’appui au Forum des commissions électorales financé par l’EU et PNUD.

Pour toutes ces questions essentielles pour le bon fonctionnement du Forum, « il est important qu’un regard sérieux et bienveillant soit porté sur les réformes des capacités pour la région et notre jeune démocratie », a souligné le pasteur Daniel Ngoy Mulunda

Manda Tchebwa ouvre un nouveau front de la recherche en musique, selon André Yoka Kinshasa, 27/02 (ACP).- Le professeur André Yoka Lye Mudaba a affirmé mardi, au Centre Wallonie- Bruxelles, lors de la présentation du livre’’ Musiques et danses de Cuba’’ de Manda Tchebwa Antoine, que ce dernier « ouvre un nouveau front de la recherche et de l’histoire de la musique congolaise ».

M. Yoka estime que l’auteur l’a fait en « jetant un regard rétrospectif et prospectif sur l’Amérique Latine, devenant ainsi, un pionnier, un pèlerin de la mémoire autant qu’un passeur dans l’espace et le temps, étant donné qu’il relie l’Afrique, l’Europe et les Amériques ».

Dans cet ouvrage de 341 pages, l’auteur relie également « le passé et le présent depuis les temps immémoriaux des traditions orales populaires jusqu’à l’époque contemporaine, en passant par l’histoire douloureuse de la Traite négrière et de ses mouvements de résistance ».

Le présentateur pense que, « Cuba c’est la résistance d’un peuple grâce à la créativité artistique et à la diversité culturelle des métissages et non des clichés tels que, cigare, canne à sucre, île repliée sur elle- même ». ‘’Musiques de danses de Cuba’’ est « une belle récolte de témoignages sur les hauts moments historiques et épiques des métissages, pour ne pas dire, la créolisation à travers les arts du spectacle et principalement la musique-rumba », a souligné Yoka qui a informé le public des démarches entreprises au niveau de l’UNESCO pour la protection de la rumba.

L’œuvre comprend trois parties. La première est consacrée à la colonisation avec la découverte de l’île par Christophe Colomb (1492) en passant par l’implantation des pionniers espagnols et la disparition brutale des peuples amérindiens.

Les villes de la Havane, de Santiago et de Matanzas sont historiquement considérées comme les pôles où se sont cristallisés progressivement le processus de métissage alors que la deuxième partie parle de l’investissement et de la maîtrise de l’espace musical par les gens de couleur.

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Par ailleurs, la dernière partie traite de l’émergence d’un nouveau visage de la musique cubaine autour d’un rythme dont « la Rumba est la matrice ». Manda y décrit la rumba comme un mode de vie.

Pour Manda Tchebwa, la rumba serait venue de la danse ‘’kumba’’ du Bas-Congo dite danse du nombril qui, par la déformation linguistique, prononçant R à la place de K, une lettre qui n’existe pas en langue cubaine.

Il a découvert lors de son voyage à Cuba, qu’il existe 17 formes de rumba. Paraphrasant le professeur Yoka, l’auteur a insisté sur la protection de la rumba comme patrimoine culturel congolais.

La déléguée de Wallonie-Bruxelles, Mme Kathryn Brahy a fait savoir que son institution organise ce cycle de conférence Manda Tchebwa autour de ses douze livres « en vue d’apprendre et d’échanger sur la musique congolaise ».

Diplômé d’études supérieures au Canada et à la Chair UNESCO de l’Université de Kinshasa, Manda Tchebwa a défendu en 2009, une thèse de doctorat dont tous ces ouvrages en sont la résultante. Il a écrit notamment,

‘’Préjugés et déni d’humanité’’, L’Afrique en Musiques’’ en quatre tomes, ‘’résistance et quête des libertés’’,

‘’Les rencontres fondatrices à Cuba’’, etc.

Tenue à Kinshasa d’une session de formation en technique informatique pour les enseignants Kinshasa, 27/02 (ACP).-Une session de formation sur internet et en technique informatique en faveur d’une trentaine d’enseignants de Kinshasa se tient à la Maison des Savoirs dans la commune de Kasa-Vubu, a constaté mardi, l’ACP. Selon l’un des participants, M. Jean Mbungu, directeur des études à l’Institut Lodja à Kasa-Vubu, la formation s’étend du 25 février au 20 mars prochain. Les bénéficiaires sont répartis en deux groupes. Le premier, constitué des enseignants assis, apprend à naviguer rapidement sur internet tandis que le second, des enseignants débout, est formé sur l’utilisation de l’outil informatique. Le but de cette formation est l’ouverture prochaine dans plusieurs établissements scolaires des salles d’initiation à l’informatique.

L’eau potable de plus en plus chère à Kananga

Kananga, 27/02 (ACP).- Un bidon de vingt litres d’eau potable se négocie actuellement à cent francs congolais à Kananga, chef-lieu de la province du Kasaï Occidental, dans les bornes publiques et à cinquante, aux sources aménagées par des particuliers et les ONG, a constaté l’ACP. La plupart des Kanangais s’approvisionnent à des sources aménagées, se souciant peu, faute de mieux, de la qualité avec le risque de contracter des maladies d’origine hydrique. L’avènement du nouvel exécutif provincial, dirigé par le gouverneur Alex Kande Mupompa, estiment les habitants de Kananga, est porteur d’espoir, d’autant que cette question figure en bonne place dans son programme d’actions.

Difficultés d’évacuation des bacs à ordures dans la commune de Katoka à Kananga

Kananga, 27/02(ACP).- Les habitants de la commune de Katoka à Kananga, chef-lieu de la province du Kasaï Occidental, éprouvent d’énormes difficultés pour évacuer les immondices entassées dans des bacs à ordures dans différents quartiers de la commune de Katoka, à Kananga, a appris l’ACP. Cette situation contribue à l’insalubrité dans les avenues au point de compromettre l’effort des travaux d’assainissement du milieu en cette période des grandes pluies. L’odeur nauséabonde qui s’en dégage pollue l’air ambiant expose les habitants aux différentes maladies. Les populations réclament la mise en service des camions poubelles acquis récemment par l’Hôtel de ville de Kananga.

Renforcement des capacités sur les techniques de réunification des enfants en rupture familiale à Kananga

Kananga, 27/02(ACP).- Un atelier de renforcement des capacités sur les techniques de réunification des enfants en rupture familiale s’est tenu dernièrement à Kananga, chef-lieu de la province du Kasaï Occidental, à l’intention des membres de l’Eglise de Dieu au Congo (Church of God), a appris l’ACP de bonne source.

Pendant deux jours, les participants ont enrichi leurs connaissances sur la question, a-t-on indiqué, soulignant que cette catégorie d’enfants mérite une attention soutenue de la part des pouvoirs publics et autres organismes privés en vue de leur réintégration dans la société. Les participants affirment avoir acquis des nouvelles techniques susceptibles de combattre le phénomène, « enfants de la rue ».

Des malades mentaux infestent le marché de Kananga

Kananga, 27/02 (ACP).- Des femmes marchandes étalant au marché central de Kananga, au Kasaï Occidental, déplorent la présence quasi-permanente des malades mentaux en ce lieu de négoce.

Elles ont exprimé leurs craintes lors de la tenue lundi, dans cette ville de la tribune d’expression populaire organisée à l’initiative du Centre international pour la justice transitionnelle, dénonçant à cette occasion les collectes forcées des fonds et d’autres biens en nature de la part des enfants de la rue communément appelés « shégués ». Elles avaient décrié les multiples menaces et extorsion de la part des inciviques aux sources aménagées d’eau potable à la localité de Katuishi, au quartier urbain de Salongo Muimba, dans la commune de Nganza. Le groupe de plaidoyer s’est félicité de quelques initiatives prises par les autorités compétentes, ayant abouti à la diminution des violences, notamment, l’organisation des patrouilles diurnes

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et nocturnes par les éléments de la police de proximité(PDP).Cette activité d’une journée a connu par ailleurs, la participation des déléguées des femmes marchandes, des acteurs de la société civile et de la Police nationale congolaise (PNC).

Un diplôme d’excellence décerné au Pr Abbé Pierre Tshimbombo Mudiba à Kananga

Kananga, 27/02 (ACP).-Le comité de direction des clubs des journalistes facilitateurs pour le développement (CDJD) a décerné récemment un diplôme d’excellence au Pr. abbé Tshimbombo Mudiba, directeur général de l’ISP/Kananga .Cette distinction honorifique est consécutive aux résolutions adoptées par l’assemblée de cette structure, le plébiscitant comme le meilleur professeur de l’année 2012 dans ce milieu. L’abbé Tshimbombo, qui s’est estimé réconforté dans ses mérites, s’est engagé à mieux faire pour le rayonnement de l’Institut supérieur pédagogique de Kananga.

Il a annoncé, pour le besoin de la cause, l’organisation imminente d’un séminaire de pédagogie universitaire axé sur la gestion académique, pour combler les lacunes constatées dans le chef du personnel enseignant.

Le Pr Abbé Tshimbombo s’est, en outre, réjoui de l’aboutissement de sa démarche au profit du projet « Amani Yetu » pour le financement des travaux de construction d’une école d’application au bénéfice des produits en formation de l’ISP/Kananga.

Pour la réduction des émissions liées à la déforestation dans le district de Mai-Ndombe Kinshasa, 27/02 (ACP).- Un financement assuré par le Programme d’investissement pour la forêt (PIF), dans le district de Mai-Ndombe (province de Bandundu) , pour une enveloppe de près de 13 millions de dollars, mettra en place des processus de gouvernance locale des ressources naturelles qui permettent de concilier le développement local et la réduction des émissions liées à la déforestation et à la dégradation des forêts.

La mise à disponibilité de ce financement a été annoncée mardi par le ministre de l’Environnement, de la Conservation de la nature et du Tourisme, Bavon N’Sa Mputu Elima, dans son discours d’ouverture, à Kinshasa, de l’atelier de finalisation d’un programme de réduction d’émission (ER-PIN) pour cette future province qui comprendra les districts actuels des Plateaux et du Mai-Ndombe.

L’atelier, organisé par le Fonds mondial pour la nature (WWF), avec l’appui de l’Agence norvégienne de coopération, a regroupé plusieurs partenaires engagés dans le développement de ce programme dans la future province. C’est ainsi que le ministre Mputu a recommandé que ces assises examinent aussi le cadre des arrangements contractuels, dans lequel plusieurs partenaires et porteurs de projets, à l’échelle de ladite province, pourraient unifier leurs efforts.

Le ministre de l’Environnement a enfin souligné l’importance que le gouvernement attache aux résultats de cet atelier car, a-t-il dit, ceux-ci permettront de baliser la voie pour les premières négociations du pays dans le cadre d’un contrat-achat-vente des crédits carbone (CAVRE) avec le Fonds carbone géré par la Banque mondiale.

Constats et souhait de l’autorité provinciale du Bandundu

Le ministre provincial du Bandundu en charge de l’Environnement, Louis Ngouwo, présent à la cérémonie, a fait savoir, pour sa part, qu’avec ses 13.812.900 ha de forêts, cette province est classée parmi les trois provinces forestières de la RDC et que la future province du Mai-Ndombe, constituée des districts des Plateaux et du Mai-Ndombe, qui font l’objet de ces assises, regorge un total de 9.209.200 ha de forêts d’une biodiversité extraordinaire. Malheureusement, a-t-il dit, toutes ces ressources sont l’objet d’une exploitation qui contraste avec le cadre de vie des populations riveraines.

WWF : lourde tâche

Le directeur national du WWF/RDC, Raymond Lumbwenamo, a indiqué, de son côté, que « nous avons la lourde tâche de trouver une méthode qui permette de concilier le droit légitime du Congo et ses habitants en développement et les impératifs de la conservation des ressources qui leur incombe en tant que nation membre de l’humanité et citoyens de la seule terre ».

M. Lumbwenamo a souligné que « ce qui nous réconforte au WWF, c’est qu’au-delà du carbone, le processus de REDD+intégré laisse des marques profondes car, il nous aura appris une nouvelle manière d’approcher la production agricole, la gestion, l’aménagement du territoire, l’utilisation des terres et l’accès aux ressources de manière durable et surtout, il aura installé le paysan dans son autorité sur le terroir ».

Lancement du processus de la stratégie nationale de développement durable de la RDC Kinshasa, 27/02 (ACP).- Le ministre de l’Environnement, de la Conservation de la nature et du Tourisme, Bavon N’Sa Mputu Elima, a lancé lundi, au cours d’un atelier ouvert à cette fin à Kinshasa, le processus d’élaboration de la stratégie nationale de développement durable de la RDC, en présence d’un représentant de l’Institut de la francophonie pour le développement durable (IFDD).

M. N’Sa Mputu a indiqué, à cette occasion, que l’élaboration des stratégies nationales du développement durable est l’un des engagements pris par les Etats à la Conférence des Nations Unies sur le développement durable tenue en 2002 à Johannesburg, en Afrique du Sud et renouvelé lors du 14ème Sommet de la Francophonie en octobre 2012 à Kinshasa (RDC).

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Il a relevé que la RDC n’a, certes, connu qu’un début d’exécution de cet engagement, partant de la définition, en 2012, des indicateurs de développement durable, avec l’appui de la Coopération allemande (GIZ) et tout récemment, celui de l’IFDD pour le lancement de ce processus.

Selon le ministre de l’Environnement, une stratégie nationale de développement durable consiste en un processus de planification stratégique participatif et récurrent destiné à atteindre, de manière équilibrée et intégrée à tous les niveaux, national et local, des objectifs économiques, sociaux et environnementaux. Elle s’applique en priorité à la politique gouvernementale et se veut de susciter la participation de l’ensemble des acteurs économiques et sociaux dans celle-ci.

Cette stratégie devra être conçue comme un processus à même de renforcer la cohérence des processus stratégiques majeurs existant dans le pays, de définir et de mettre en œuvre des synergies, de repérer des opportunités, des forces et des lacunes et de mettre en place un dispositif de suivi et évaluation unique.

Elle devra, au-delà des questions institutionnelles et stratégiques, assortir des plans d’actions pragmatiques fondés sur le Document de la stratégie de croissance et de réduction de la pauvreté (DSCRP), aidant le gouvernement dans les orientations de sa politique de développement durable, a ajouté le ministre.

M. N’Sa Mputu a, par ailleurs, noté que considérant les trois piliers du développement durable, dont l’économie, le social et l’écologique, la RDC s’est employée à mettre en œuvre l’agenda 21 adopté en 1992 à Rio de Janeiro, au Brésil.

Le délégué à la Francophonie/RDC, Didier Mwewa, a souligné, dans ce cadre, l’importance que son organisme attache au développement stable et sécuritaire de ce pays ainsi que le rôle que pourrait jouer un outil comme la Stratégie nationale de développement durable (SNDD).

Il a rappelé que l’élaboration et la mise en œuvre d’une SNDD constituent un engagement du 14ème Sommet de la Francophonie.

L’atelier a été organisé avec l’appui financier et technique de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), à travers l’organe subsidiaire de cette organisation, l’IFDD, et son bureau régional Afrique centrale et Océan indien, et avec la participation des acteurs de la société civile et des secteurs public et privé. L’OIF a mis pour la circonstance, à la disposition de la RDC, cinq experts francophones venus de la Belgique, de la République du Congo, de la France et du Gabon.

Adoption de la feuille de route pour le développement durable de la RDC

Kinshasa, 27/02 (ACP). Les experts en développement durable qui se sont réunis les 25 et 26 avril à Kinshasa, dans le cadre de l’atelier de lancement du processus d’élaboration de la Stratégie nationale du développement durable de la RDC(SNDD), ont adopté la feuille de route de ladite stratégie. Le secrétaire général du ministère de l’Environnement et de la conservation de la nature, Vincent Kasulu Seya, qui clôturait ces assises, a rappelé l’objectif de l’atelier qui a porté sur l’élaboration de cet outil devant permettre à la RDC de se doter de sa stratégie en la matière. La feuille de route qui partira de 2013 à 2014, exige la mise en place d’un comité national de développement durable qui s’attèlera à sa finalisation et à l’élaboration d’un premier draft assorti d’un plan d’action comportant des actions, des indicateurs et un budget. La feuille de route, a annoncé le secrétaire général, sera validé lors d’un autre atelier qui procédera à l’élaboration d’un second draft. Ce dernier débouchera sur la concertation de toutes les parties concernées dans les 11 provinces du pays, en vue de son adoption une fois le travail final exécuté.

Ouverture à Lubumbashi des travaux de la commission mixte Katanga-deux provinces tanzaniennes

Lubumbashi, 27/02 (ACPO)-. Le vice-gouverneur du Katanga,Yav Tshibal, a ouvert lundi à Lubumbashi les travaux de la commission mixte entre le Katanga et deux provinces tanzaniennes de Kigoma et Katavi,frontalières. M. Yav Tshibal a, à cette occasion, souligné l’importance de cette rencontre qui, selon lui, s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations entre les trois provinces voisines en vue de favoriser la cohabitation pacifique entre les peuples tanzanien et congolais. Cette commission mixte, a-t-il indiqué, va traiter les problèmes politiques, économiques, sociaux et sécuritaires des populations congolaises et tanzaniennes riveraines du lac Tanganyika, installées le long de la frontière entre les trois provinces. Pour sa part, M. Issa Machibya, gouverneur de la province de Kigoma, a remercié les autorités du Katanga pour l’hospitalité accordée à la délégation qu’il conduit avant d’insister sur le renforcement de la sécurité des peuples vivant le long de la frontière.

Boma se prépare à accueillir le nouveau gouverneur de province

Boma, 27/02 (ACP)-La ville de Boma se prépare pour accueillir le nouveau gouverneur de province, Jacques Mbadu Nsitu. A cet effet,le maire de Boma, Marie Josée Niongo Nsuami a réuni à Boma les communautés de base, les ONG et les services de l’Etat pour les sensibiliser à réserver un accueil digne au gouverneur de province. Mme Niongo a fait savoir à ses interlocuteurs que l’arrivée à Boma du chef de l’exécutif provincial sera une occasion pour la population de suivre son message, d’être édifié sur son programme d’action et de l’appliquer afin de l’aider à réussir son mandat à la tête du Bas-Congo.

« Tout ce qui se fait sous le soleil se trouve dans le plan de Dieu et l’élection de Jacques Mbadu comme gouverneur de province, a-t-elle souligné, se trouve aussi dans ce plan. Le gouverneur a été bien reçu dans

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les districts des Cataractes et de la Lukaya jusqu’à Matadi, chef -lieu de la province. « Boma doit faire mieux », a-t-elle recommandé lors de ses rencontres avec les couches de la population. Boma est le fief de Jacques Mbadu où le nouveau gouverneur a été élu député national lors des élections législatives de novembre 2011.

Ouverture prochaine du tribunal de commerce à Matadi

Matadi, 27/02(ACP)- Une délégation du comité de pilotage de réforme des entreprises publiques (COPIREP), conduite par M. Albert Liyeke, responsable de la cellule de communication, a été reçue en audience par le gouverneur du Bas-Congo, Jacques Mbadu Nsitu à qui elle a informé de l’ouverture prochaine du tribunal de commerce de Matadi. L’autorité de province a félicité ses hôtes pour les efforts consentis pour la finalisation de ce projet d’implantation d’un tribunal de commerce à Matadi qui, selon lui, va à coup sûr, permettre de soutenir l’action du gouvernement congolais visant à améliorer le climat des affaires en RDC. « Vous avez le soutien du gouvernement provincial qui s’engage à vous accompagner dans la réalisation des missions dévolues au tribunal de commerce», a notamment commenté le gouverneur Jacques Mbadu.

« NSM » désignée pour l’implantation de nouvelles cabines électriques à Matadi

Matadi, 27/02(ACP).- L’assainissement du réseau électrique de la ville de Matadi par l’implantation de nouvelles cabines électriques confiée (implantation) à l’entreprise de génie civil « NSM » était au centre de l’entrevue entre le vice-gouverneur de province, Atou Matubuana Nkuluki et le responsable de cette entreprise, Jean-Michel Ghonda. Ce dernier qui a présenté le cahier des charges de son entreprise, a promis d’installer ses bureaux dans la commune de Mvuzi à Matadi d’où partira l’expérience d’assainissement.

Il a annoncé que son organisme travaillera en étroite collaboration avec la Société nationale d’électricité (SNEL) dans l’accomplissement de son travail. Auparavant, le vice-gouverneur avait invité son interlocuteur à améliorer la desserte en courant électrique à Matadi et résoudre tant que soit peu les différents problèmes auxquels la population est confrontée.

Bon déroulement des épreuves préliminaires de l’examen d’Etat édition 2013 en provinces Lubumbashi, 27/02 (ACP).-Les épreuves préliminaires de l’examen d’Etat édition 2013, organisées à l’intention des candidats autodidactes, se sont déroulées normalement dimanche en provinces, a constaté l’ACP.

A Lubumbashi, l’Institut Uwezo (complexe Kiwele), dans la commune de Lubumbashi, a servi de cadre à cette épreuve qui s’est bien déroulée à la satisfaction générale des organisateurs et des participants. M. Nicolas Kayembe Nyange, inspecteur principal provincial de l’EPSP/Katanga 3, a indiqué que les élèves de 13 écoles fonctionnant seulement avec la classe de sixième année des humanités à Kasumbalesa, ont participé à l’épreuve préliminaire de l’examen d’Etat en qualité de candidats autodidactes de l’édition 2012-2013.

A Boma,

396 candidats autodidactes ont pris part aux épreuves préliminaires de l’examen d’Etat dimanche à Boma, a indiqué lundi au terme de ces épreuves, le chef de division sous- provinciale, Yvon Mbote mu Nzila. Pour M.

Mbote, les épreuves se sont déroulées sans incident majeur, en dépit d’un grand nombre de candidats reçus au centre par rapport au nombre attendu (270) suite à une erreur technique dans la transmission des listes des candidats. La division sous provinciale a ainsi dû dupliquer les cahiers des questionnaires supplémentaires afin de satisfaire tous les candidats. Le chef de division sous- provincial a profité de ces épreuves pour exhorter les élèves, candidats à la prochaine session ordinaire de l’examen d’Etat, à se fier aux études en se préparant convenablement pour obtenir valablement son diplôme et d’éviter la tricherie.

600 tôles pour la réhabilitation du centre de santé Kyembe à Kambove

Lubumbashi, 27/02 (ACP).- Le ministre provincial de l’Environnement, Dr Audax Sompwe, assumant l’intérim de son collègue des Infrastructures, a remis samedi aux autorités du territoire de Kambove, dans le district du Haut-Katanga, un lot de 600 tôles destinées à la réhabilitation du centre de santé Kyembe et de quelques écoles de cette entité. La cérémonie de remise s’est déroulée au ministère provincial des Sports, en présence du ministre provincial du Genre, famille et enfant, Thérèse Lukenge Kapibwe et de la députée Mujinga, élue de la circonscription de Kambove et du représentant de la Société civile de cette municipalité.

L’administrateur du territoire adjoint de Kambove qui a réceptionné ces tôles, a loué ce geste du gouvernement provincial du Katanga avant de promettre leur utilisation rationnelle et une répartition équitable.

Organisation à Kalemie d’un séminaire de formation sur la décentralisation

Kalemie, 27/02(ACP).- 58 chefs coutumiers et receveurs comptables venus de tous les six territoires du district de Tanganyika, ont suivi dernièrement un séminaire de formation sur la décentralisation à Kalemie.

Ce séminaire qui a eu pour cadre le foyer Katambua, avait pour objectif la formation des participants sur l’élaboration et l’exécution des budgets 2013 au sein des entités décentralisées. Dans son mot de clôture, le commissaire de district du Tanganyika, Maurice Kyonio Ngoie, a invité les participants à jouer le rôle d’agents de développement dans leurs entités respectives.

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Fin du stage des étudiants de l’UNILU à l’auditorat militaire de Lubumbashi

Lubumbashi, 27/02 (ACP).- Cent étudiants de la faculté de Droit de l’Université de Lubumbashi, ont achevé un stage professionnel de 30 jours à l’auditorat militaire de la garnison de Lubumbashi. Sous l’encadrement du 1er substitut de l’auditeur de la garnison militaire de Lubumbashi, le capitaine magistrat Kangela Bernard, les étudiants ont été initiés aux méthodes de gestion et au fonctionnement d’un secrétariat de parquet, à l’élaboration des différents procès-verbaux, à l’organisation d’une enquête judiciaire etc. Ils on également assisté aux instructions préparatoires jusqu’à la saisine et à l’élaboration des notes de clôture d’instruction. L’auditeur de la garnison militaire de Lubumbashi, le major magistrat Yves Bosco Tumbuka, les a encouragés avant de leur souhaiter plein succès dans leurs études et de leur remettre une somme d’argent à titre de contribution aux frais d’élaboration du rapport de stage. Après avoir apprécié la compétence, la simplicité, l’humilité et la sagesse dont ont fait montre leurs encadreurs durant le stage, ces étudiants ont, par l’intermédiaire de leur porte parole, Paul Olondo, exprimé leur gratitude aux autorités de cette juridiction.

Vers la bancarisation de la paie des militaires à Boma

Boma, 27/02 (ACP).- Une mission des FARDC (Forces Armées de la République Démocratique du Congo), conduite par le colonel François Tsasa Kumbu, est à pied d’œuvre depuis lundi à Boma pour amorcer le processus de bancarisation de la paie des militaires dans cette ville de la province du Bas- Congo. Le colonel Tsasa, qui a été reçu lundi par le maire de Boma, Marie- Josée Niongo Nsuami, peu avant le début de sa mission, a indiqué à l’issue de l’entretien que ce processus de bancarisation des salaires des militaires commence par un recensement afin d’avoir le nombre exact des hommes en uniforme payés par l’Etat congolais. Le colonel Isai, commandant en place, aura la mission d’encadrer cette mission pour la réussite de la politique du gouvernement central qui veut que la paie de tous les agents et fonctionnaires de l’Etat, hommes en uniforme, payés par le trésor public, passe par la banque. D’autres missions sont prévues en avril et mai prochains pour la mise en œuvre du processus de bancarisation des salaires des hommes en uniforme, dans le district du Bas-Fleuve et du territoire de Muanda, a précisé le colonel Tsasa.

Mise sur pied d’une structure dénommée ‘’Conscience pour le Kasaï Central’’

Kinshasa, 27/02(ACP)-Des intellectuels et notables du Kasaï Occidental réunis récemment à Kinshasa à l’initiative de l’Asbl ‘’Union culturelle Lulua et Frères (UCLF), ont mis sur pied une structure dénommée

« Conscience pour le Kasaï Central ». Celle-ci, souligne-t-on de bonne source, se situe dans la perspective de la décentralisation du pays dont la loi sur la limitation des 26 provinces est déjà votée par le parlement et soumise à la promulgation du Chef de l’Etat. La source précise que « Conscience pour le Kasaï Central » (CKC) constitue un cadre de concertation visant la préparation et l’organisation de la nouvelle province en vue d’une meilleure prise en charge de ses composantes dans différents secteurs de la vie. Il sied de noter que l’actuel province du Kasaï Occidental compte deux districts (Kasaï et Lulua) lesquels deviennent respectivement provinces du Kasaï et du Kasaï Central. La nouvelle structure a pour mission d’inventorier le patrimoine de la nouvelle province, ses ressources humaines, naturelles et financières disponibles, renforcer l’unité et la cohésion de la population de différents groupes ethniques et promouvoir les valeurs culturelles si riches et si variées. La coordination de la CKC est confiée à l’ancien gouverneur Trésor Kapuku Ngoy ; tandis que le président national de l’UCLF, Betukumesu Didier en est le conseiller avec MM. Kadima wa Kadima Luse et Jean Pierre Mukenge. Chacun des cinq territoires composant le Kasaï Central est représenté par deux membres au sein de la CKC.

Des bourses d’études seront payées aux étudiants de 1er et 2ème cycle de l’UNIKIS

Kisangani, 27/02 (ACP).- Le ministre de l’Enseignement supérieur, universitaire et recherches scientifiques (ESURES), le Pr Bonaventure Tchelo Lotsima, a annoncé l’octroie de la bourse d’études aux étudiants finalistes des 1er et 2ème cycle pendant l’année académique en cours, à l’issue de l’audience que lui a accordée mardi à Kisangani le gouverneur de province, Jean Saidi Bamanisa. Pour le ministre, ces bourses d’études ne concernent que les institutions de l’ESURS ayant déposé la liste de leurs étudiants. . M.Tchelo a, en outre ,indiqué que sa présence à Kisangani consiste à véhiculer le message du Président Joseph Kabila Kabange, celui de sensibiliser la jeunesse de la province orientale à travers celle de la ville de Kisangani, à s’enrôler dans l’armée et dans la police nationale congolaise pour la défense de la patrie. Après Kisangani, le ministre s’est rendu à Isiro (Haut-Uélé) et à Bunia (Ituri) pour une mission analogue.

Les Yira et Bana Aru prêts à soutenir le gouvernement provincial dans la maximisation de recettes de l’Etat

Kisangani, 27/02 (ACP) Les communautés Yira (Nande) et Bana Aru ont exprimé leur volonté de soutenir le gouvernement provincial dans ses efforts de maximisation des recettes du trésor public, au cours de l’audience que le gouverneur Jean Bamanisa Saidi leur a accordée mardi à Kisangani. Ces deux communautés, constituées en grande partie des opérateurs économiques, ont émis le souhait de voir l’autorité provinciale créer des conditions favorables de sécurité pour l’exercice de leurs activités dans cette partie du pays.

Séjour à isiro d’une mission d’identification des agents de la Fonction publique

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Isiro, 27/02 (ACP).- Une délégation du secrétariat général de la Fonction publique, chargée des retraités et rentiers, conduite par M. Atol Kipaty, a séjourné dernièrement à Isiro, en mission d’identification des agents et fonctionnaires de la Fonction publique. La délégation procédera aussi à la vérification des dossiers administratifs et la collecte des données nécessaires à la mise à jour du fichier du personnel de la division provinciale de la Fonction publique chargé des retraités et rentiers en province Orientale. Cette mission avait également évalué l’enveloppe salariale mensuelle de la paie des salaires des agents de ladite division.

Plusieurs projets réalisés par l’ACET/ Tshopo durant l’année 2012 à Kisangani

Kisangani, 27/02 (ACP) L’Association des Cultivateurs et éleveurs de la Tshopo (ACET) a effectué plusieurs réalisations en 2012, a révélé son président, François Koimo.M. Koimo qui s’exprimait au cours de l’assemblée générale ordinaire, dimanche à Kisangani, a épinglé notamment la culture d’importantes étendues de champs maraichère, l’élevage de porcs, de chèvres et de volailles ainsi que l’érection des puits d’eau potable. Il a souligné que les projets non réalisés seront exécutés au cour de cette année. Il sied de noter que l’ACET a bénéficié d’un appui matériel et financier de la part de la FAO pour la réalisation de ce projet durant l’année 2012.

Présentation à l’autorité provinciale du programme de l’UNICEF zone/Est

Kisangani, 27/02 (ACP). Le coordonnateur de l’UNICEF ( Fonds des nations unies pour l’enfance), Jean Ludovic Metenier, a informé le gouverneur de la province orientale, Jean Bamanisa Saidi, du programme quinquennal 2013 – 2017. Ce programme vise entre autres la reconstruction des services sanitaires, l’enregistrement des enfants à l’état – civil, l’éducation et la lutte contre la violence sexuelle faite à la femme et aux jeunes filles. Pour se faire, a-t-il dit, l’UNICEF a sollicité l’appui de l’autorité provinciale pour la réussite de cette mission en province Orientale. De son côté, le chef de l’exécutif provincial a promis son appui audit programme tout en soulignant qu’il s’attend pour sa part à des résultats palpables dans les jours avenirs, dans la mesure où ce programme quinquennal est un programme ambitieux qui vise le bien-être des enfants de la province Orientale en particulier et de la RDC en général.

La Bralima/Kisangani dénonce la concurrence déloyale dont elle est victime en Ituri

Kisangani, 27/02 (ACP).- La Bralima /Kisangani dénoncé la concurrence déloyale dont elle est victime dans le district de l’Ituri, selon son directeur de siège à Kisangani, Simon Mambo. M. Mambo a fait cette dénonciation, à l’issue de l’audience que le gouverneur de la province Orientale, Jean Bamanisa Saidi, lui a accordée mardi à Kisangani. Pour le directeur Mambo, la vétusté des ponts et l’état de délabrement de la route nationale n°4 (RN4) handicapent en premier lieu l’évacuation des produits Bralima vers Bunia, Aru, Ariwara et Mahagi avant d’affirmer que le prix réduit fixé par les importateurs des produits brassicoles étrangers, laisse croire qu’il existe bel et bien fraude et corruption à grande échelle à l’entrée de ces produits. Il a, en outre, souligné que cette seule usine qui tourne encore à Kisangani, risque de fermer si les autorités compétentes ne font pas attention. Réagissant à la préoccupation de la Bralima/Kisangani, le directeur Jean-Baptiste Kongolo Kabila de la Direction Générale de Douane et Accise (DGDA), a reconnu cet état de choses et a recommandé la politique de proximité aux responsables de ladite entreprise vis-à-vis des consommateurs. Il a également sollicité l’apport de la Bralima/Kisangani afin de dénicher les principaux fraudeurs. De son côté, le chef de division provinciale de commerce extérieur, Michel Fimbo a souligné que le problème de distance et du délabrement de la route nationale no 4 font en sorte que les produits Bralima connaissent d’énormes difficultés en faveur des produits importés. Il a recommandé la prise en compte par l’autorité provinciale de la réfection de la route nationale no4 reliant Kisangani à Bunia.

Une pluie diluvienne fait mort d’homme à la cité d’Isiro

Isiro, 27/02 (ACP).- Une pluie diluvienne accompagnée d’un vent violant, qui s’est abattu dernièrement sur toute l’étendue de la cité d’Isiro, a causé de perte en vie humaine et de gaves dégâts matériels au quartier

« Tomeka, » un mur en brique en dobe est tombé sur un enfant âgé de quatre 4 ans. Acheminé à la ‘’clinique de l’Est’’ pour des soins appropriés, l’enfant a succombé quelques heures après. Plusieurs maisons ont vu leurs toits emportés par le vent.

L’ouverture des travaux de la 12ème Assemblée générale de la COSPECO renvoyée à mercredi Kinshasa, 27/02 (ACP).- L’ouverture des travaux de la douzième Assemblée générale de la commission spéciale de coopération entre les villes de Kinshasa et de Brazzaville prévue pour mardi dans la capitale de la RDC, est renvoyée à ce mercredi devant le bâtiment administratif abritant l’hôtel de ville, a appris l’ACP mardi des organisateurs.

Selon la source, ce report se justifie notamment par le mauvais temps qui a empêché le Député – Maire de Brazzaville, M. Hugues Ngouelondele, président en exercice de la COSPECO, de traverser le fleuve Congo.

Néanmoins, les experts de ces deux capitales, les plus rapprochées du monde se sont retrouvés à l’hôtel Memling pour mettre la dernière main sur le programme arrêté pour la circonstance.

Parmi les activités prévues à l’occasion de la tenue de cette 12ème Assemblée générale de la COSPECO, figure en bonne place, un séminaire de formation à l’intention des maires de sept arrondissements de la ville de Brazzaville, et de bourgmestres des 24 communes de Kinshasa.

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La COSPECO, est une structure qui organise annuellement, depuis sa création, par rotation entre les deux capitales, une assemblée générale au cours de laquelle sont examinées des questions liées au raffermissement des liens d’amitié entre les deux villes. Des aspects touchant à la sécurité des personnes et de biens aux échanges socio – culturels et commerciaux, ont souvent occupées la une des discussions entre les experts de deux côtés.

Reprise de l’opération de reboisement des artères principales à Kintambo

Kinshasa, 27/02 (ACP) – Le bourgmestre de la commune de Kintambo, M. Didier Tenge Litho, a repris lundi sur les avenues Bangala et Bandundu, l’opération de reboisement des artères principales de cette entité qu’il a lancée en novembre 2012, a constaté l’ACP. Les alentours de la maternité de Kintambo, et du lycée Bolingani, concernés par le projet d’embellissement des sites phares de la commune, ont bénéficié de la plantation des « palmiers domestiques » pour plus d’esthétique. Associée à l’opération, la brigade communale chargée de la salubrité publique, a procédé à la plantation d’Acacia à certains endroits pour renforcer le sol et purifier l’oxygène au profit de la population.

Par contre, les bouliviers sont préférés pour l’ombrage et la protection d’une meilleure aération de l’environnement, a indiqué M. Eric Kitombodi, ingénieur en environnement. Responsable de l’ONG « Environnement sain », cet homme qui dirige la brigade communale de la salubrité, a salué l’initiative de l’autorité communale, souhaitant que celle – ci aille jusqu’au bout. Emerveillé par cette idée, un comédien local, communément appelé « Sai- Sai », a promis de s’y impliquer par une mobilisation de la masse en vue de combattre le réchauffement climatique. Outre cette opération, le bourgmestre a inspecté certaines avenues pour se rendre personnellement compte de leur état de salubrité.

L’EJCSDJ décerne 86 brevets aux séminaristes formés sur l’autonomie.

Kinshasa, 27/02 (ACP) - Le Service d’Aide à l’Emploi de l’Eglise de Jésus Christ des Saints des Derniers Jours (EJCSDJ) dans sa branche « Interweave Solution », a procédé le weekend dernier dans la commune de Masina , à la remise de brevets d’aptitude professionnelle aux 86 lauréats qui ont suivi une formation des trois mois sur l’autonomie, a annoncé mardi à l’ACP M. Olivier Tshimanga, membre de la branche organisatrice.

Parlant des objectifs poursuivis par cette formation, M. Tshimanga, a fait savoir qu’elle consiste surtout à lutter contre la pauvreté en vue de garantir le bien-être et la réussite pour tout le monde.

« Nous misons, a-t-il dit, sur l’autosuffisance, comme l’un des points culminants des trois Cercles de la réussite qui sont Affaires, Famille et Communauté ».

A cette occasion, le responsable (Pieu) de l’EJCSDJ de Masina, Thierry Mutomboute, a présenté brièvement cette église, avant de s’attarder sur son historique. A en croire ce responsable, la création de l’église remonte au 6 Avril 1830, suite à une première vision attribuée au prophète Joseph Smith.

Pour M. Mutomboute, l’EJCSDJ, tient au strict respect des trois premiers principes de l’Evangile qui sont : la foi en Jésus Christ, la Repentance pour la Rémission du péché et le baptême. « Interweave Solution », est un programme d’autosuffisance lancé par l’EJCDJ, afin d’aider les membres à être indépendants par la création d’une activité lucrative, signale-t- on.

La Banque Mondiale pour le cadrage macro-économique au Kasaï-Occidental

Kananga, 27/02 (ACP).- Une délégation de la Banque mondiale, conduite par son expert Ives Birere a préconisé, au cours d’un entretien avec l’autorité provinciale, la mise en place des structures du cadrage macro-économique et des dépenses à moyen terme. L’expert de la Banque mondiale a indiqué que les deux structures permettront à la province d’inventorier les ressources mobilisables devant contribuer à l’élaboration d’un budget réaliste de la province. Pour sa part, le Gouverneur ALEX Kande Mupompa a exprimé sa disponibilité à œuvrer dans le sens souhaité par la Banque mondiale dès la formation de son gouvernement.

Le directeur provincial de la DGDA au Kasaï-Occidental pour un recrutement d’un personnel local

Kananga, 27/02 (ACP).- Le directeur provincial de la Direction des Douanes et assises (DGDA) au Kasaï- Occidental, Guy Esengola, s’est prononcé pour le recrutement sur place de nouvelles unités dans le cadre du renforcement du personnel et de l’augmentation des recettes dues au Trésor public.

M.Guy Esongola qui s’est confié à la presse, a estimé à ce sujet que son souhait se justifie par le fait que les candidats recrutés dans d’autres villes du pays n’acceptent pas d’aller prester au Kasaï-Occidental au motif que cette province accuse un niveau bas des activités douanières, suite à son enclavement et aux difficultés que connait actuellement la Société des chemins de fer du Congo(SNCC) dans le transport des biens et des personnes entre les deux Kasaï et la province du Katanga. Le recrutement local, a-t-il souligné, est une nécessité pour contourner la difficulté de la carence en personnel et en appelle à la hiérarchie de la DGDA de prendre en compte la solution locale

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Lancement à Lubumbashi de la perception de la taxe de stationnement des véhicules Lubumbashi, 27/02 (ACP) – Le maire de Lubumbashi, Jean Oscar Sanguza Mutunda, a procédé lundi, à l’Hôtel de ville, au lancement de la perception de la taxe de stationnement des véhicules des privés et des

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sociétés sur toute l’étendue de sa juridiction pour l’exercice 2013. Prêchant par l’exemple, le maire de Lubumbashi et ses proches collaborateurs se sont acquittés de cette obligation civique en payant cette taxe chacun pour son véhicule personnel respectif.

Le taux de perception de la taxe est de 20.000 FC pour les nouvelles voitures et de 40.000 Fc pour les anciennes, tandis que pour les véhicules appartenant à des entreprises, la taxe varie entre 25.000 Fc et 50.000 Fc selon l’état de chaque véhicule. La perception de la taxe pour les jeeps va de 30.000 FC à 60.000 FC. Le maire de la ville de Lubumbashi a lancé un appel aux propriétaires des véhicules automobiles de s’acquitter de leurs obligations avant le contrôle qui sera déclenché incessamment. Ceux qui n’auront pas encore payé la taxe de stationnement pour l’exercice 2012, seront frappés des pénalités, a-t-il prévenu.

Interdiction à Lubumbashi des activités commerciales sur l’emprise de la voie ferrée Lubumbashi, 27/02 (ACP)- Le maire de Lubumbashi, Jean Oscar Sanguza Mutunda a, au cours d’une réunion qu’il a présidée lundi à l’Hôtel de ville à l’intention des bourgmestres de Kamalondo, de Kampemba et de Lubumbashi, interdit toute activité commerciale et autres sur l’emprise de la voie ferrée. Les personnes concernées par la mesure, a souligné le maire, sont sommées de vider le lieu et les autorités municipales ainsi que le comité de marché de négoce Njanja ont été instruits d’en assurer l’exécution.

L’autorité urbaine a, en outre, insisté sur la propreté des marchés par l’évacuation des immondices et l’interdit l’étalage des denrées alimentaires à même le sol pour éviter le choléra. Cette mesure, a-t-il indiqué, concerne également des immondices transportées par des chariots et déversées de manière anarchique à l’entrée de la ville sur la route de l’aéroport ainsi que des garages installés au niveau du parc Salama dans la commune de Lubumbashi.

Mali: environ une vingtaine d'islamistes "neutralisés"

Kinshasa, 27/02 (ACP).-Une vingtaine d'islamistes armés ont été "neutralisés", après une semaine de combats par les forces françaises, tchadiennes et maliennes dans la région de Tessalit dans le Nord-Est du Mali, a indiqué mardi le ministère français de la Défense cité par l’AFP. "Au sol et depuis le 18 février les forces françaises, maliennes et tchadiennes sont engagées dans la région de Tessalit où elles poursuivent leurs opérations offensives qui visent à désorganiser les groupes terroristes et à démanteler leurs sanctuaires", écrit l'état-major des armées dans un point de situation. "L'engagement combiné de nos forces a permis de détruire trois véhicules et de neutraliser", c'est-à-dire de tuer voire blesser, "une vingtaine de terroristes", poursuit-il. Le ministre Jean-Yves Le Drian a indiqué pour sa part mardi matin que les combats se poursuivent entre les forces françaises et les groupes islamistes, notamment dans le nord-est, et font

"beaucoup, beaucoup de morts jihadistes". Il s'est refusé à plus de précisions, soulignant simplement que le nombre des victimes était "significatif". Selon l'état-major, les frappes aériennes se sont par ailleurs poursuivies ces derniers jours, en particulier dans la région de Tessalit, et "une dizaine de dépôts logistiques et une dizaine de véhicules" ont été détruits. Le nombre de victimes provoquées par ces frappes est difficile à évaluer. L'état-major tchadien avait annoncé de son côté dimanche que les combats dans le massif des Ifoghas (nord-est) avaient fait vendredi 23 morts dans les rangs de l'armée tchadienne et 93 dans ceux des islamistes armés.

L'armée ivoirienne accusée de graves abus contre des partisans de Gbagbo

Kinshasa, 27/02 (ACP).-L'armée ivoirienne a commis des "violations graves" des droits de l'homme aux dépens de partisans avérés ou supposés de l'ex-Président Laurent Gbagbo en réaction à une vague d'attaques en 2012, affirme Amnesty International dans un rapport publié mardi et repris par l’AFP. Dans ce rapport intitulé "Côte d'Ivoire: la loi des vainqueurs", issu d'une enquête d'un mois en septembre et octobre 2012, l'ONG de défense des droits de l'Homme accuse les Forces républicaines (FRCI), l'armée mise en place par le Président Alassane Ouattara après la crise postélectorale de 2010-2011, d'avoir mené une "politique de répression" au nom de la "sécurité". "Sur des bases souvent ethniques et politiques, des dizaines de personnes" ont été victimes d'"arrestations arbitraires" et de "tortures" commises par l'armée et la "milice"

composée des chasseurs traditionnels "dozo", rapporte Amnesty. Deux personnes au moins sont mortes des suites d'actes de "torture", selon l'organisation. L'ONU, Amnesty et d'autres ONG internationales avaient déjà accusé les FRCI de graves violations des droits de l'Homme dans leur réponse à la vague d'attaques, souvent meurtrières, menées au second semestre 2012 par des groupes armés contre les forces de sécurité et des sites sensibles. Le gouvernement a imputé ces attaques à des fidèles de l'ancien régime, ce que le camp Gbagbo a récusé. La Côte d'Ivoire tente de tourner la page de la crise de décembre 2010-avril 2011 qui a fait quelque 3.000 morts après le refus de Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite à la présidentielle. L'ex-chef de l'Etat est soupçonné de crimes contre l'humanité par la Cour pénale internationale (CPI) et détenu à La Haye depuis fin 2011. Nombre de ses partisans sont détenus en Côte d'Ivoire. Des soutiens du Président Ouattara sont soupçonnés d'avoir commis aussi de graves crimes durant la crise de 2010-2011, mais aucun d'eux n'a été inquiété par la justice ivoirienne, pas plus que les militaires accusés d'avoir commis des exactions après les attaques armées de 2012. "La Côte d'Ivoire doit briser le cycle des abus et de l'impunité", a estimé Gaëtan Mootoo, chercheur à Amnesty, dénonçant "l'échec des autorités ivoiriennes à instaurer un Etat de droit" malgré les promesses.

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Poursuite de consultations pour la formation d’un nouveau cabinet tunisien

Kinshasa, 27/02 (ACP).- Le ministre tunisien de l'Intérieur Ali Larayedh a poursuivi mardi ses pourparlers pour former un nouveau gouvernement susceptible de sortir le pays de sa crise politique, rapporte l’AFP, ajoutant qu’il devait ensuite s'exprimer sur le meurtre de l'opposant Chokri Belaïd après l’annonce’ par de nombreuses sources de l'arrestation du tueur. M. Larayedh a reçu dans la matinée de mardi les dirigeants du parti républicain (opposition laïque) après avoir vu lundi soir Beji Caïd Essebsi, ex-Premier ministre post- révolutionnaire et chef du mouvement d'opposition Nidaa Tounes. Il devait s'exprimer ensuite sur l'enquête concernant l'assassinat début février de l'opposant anti-islamiste Chokri Belaïd, qui a précipité la Tunisie dans une profonde crise politique, a indiqué à l'AFP le ministère de l'Intérieur. Le ministère se refuse cependant à confirmer ou infirmer dans l'immédiat l'arrestation lundi du tueur et d'un complice présumés, une information donnée par des sources policières et par de nombreux médias tunisiens. Selon ces sources, les suspects appartiennent à la mouvance islamiste radicale salafiste. L'un d'entre eux serait actif au sein de la Ligue de protection de la révolution (LPR) une milice brutale pro-islamiste, au Kram, un quartier populaire voisin de Carthage.

L’Italie plonge dans l'impasse politique après les législatives

Kinshasa, 27/02 (ACP).-L'Italie s'est réveillée dans une impasse politique mardi en l'absence d'une majorité au Sénat, une situation qui a plongé l'Europe dans l'angoisse quant à un retour de la crise dans la zone euro, a constaté l’AFP. Le succès, aux législatives du week-end, du Mouvement Cinq Etoiles de l'ex- comique Beppe Grillo, a tant bouleversé les équilibres que la gauche l'emporte de justesse à la Chambre des députés (29,54 % contre 29,18 % à la coalition de droite de Silvio Berlusconi), mais n'a pas la majorité au Sénat. Les journaux faisaient leurs gros titres sur le "boom de Grillo" qui s'est adjugé un quart des suffrages dans les deux chambres. Pour le Corriere della Sera, c'est "la victoire d'une Italie eurosceptique face à la politique de rigueur" menée pendant 15 mois par le gouvernement technique de Mario Monti pour restaurer la crédibilité internationale de l'Italie. Même son de cloche de la part d'Arnaud Montebourg, ministre français du Redressement productif, pour qui, les Italiens ont rejeté "la politique imposée par les marchés" financiers et les plans d'austérité qui se sont succédé depuis la mi-2011.

"Le pays qui a le plus besoin de stabilité en Europe va avoir un gouvernement qui risque de ne pas durer plus que quelques mois", s'est inquiété James Walston, professeur de relations internationales à l'Université américaine de Rome. L'"ingouvernabilité" de la troisième économie de la zone euro (derrière Allemagne et France) a fait chuter les marchés financiers. Milan a perdu 5 % en début de séance, imitée par Paris (presque -3 %) et Francfort (-2 %). Les taux obligataires italiens se rapprochaient dangereusement des 5% (à 4,7 %) entraînant l'Espagne dans leur sillage et ravivant le spectre de la crise de la zone euro quand les taux italiens frisaient les 7 %. L'Italie en forte récession (-2,2 % pour le PIB en 2012) est appesantie par une dette colossale dépassant les 2.000 milliards d'euros.

Le ministre espagnol de l'Economie, Luis de Guindos, a reconnu l'effet de contagion, tout en se disant

"convaincu" que la volonté politique de sortir l'Europe de la crise "allait prévaloir".

L'Iran en négociations sur le programme nucléaire avec les grandes puissances à Almaty Kinshasa, 27/02 (ACP).- Les grandes puissances et l'Iran devaient chacun présenter mardi de nouvelles offres sur le programme nucléaire controversé de Téhéran au cours d'importantes négociations à Almaty, leurs divergences persistantes laissant cependant peu de place à l'optimisme. Selon l’AFP, le groupe 5+1 (les cinq membres du Conseil de sécurité de l'ONU -- Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie et Chine -- plus l'Allemagne) promet dans sa nouvelle offre "une baisse de certaines sanctions sur le commerce de l'or, celles concernant l'industrie pétrochimique et certaines sanctions bancaires", en échange de concessions de Téhéran, a déclaré une source du groupe 5+1 avant le début des pourparlers à Almaty, dans le sud-est du Kazakhstan. Cette offre renouvelle cependant la demande faite à l'Iran lors de la rencontre de Bagdad, début 2012, à savoir "l'arrêt de l'enrichissement à 20 %, la fermeture du site de Fordo (enfoui sous la montagne et difficile à détruire, ndlr) et l'envoi du stock d'uranium enrichi à 20%" à l'étranger, selon la même source.

De son côté, Téhéran a également annoncé qu'il allait faire une nouvelle offre aux grandes puissances, mais insisté sur le fait qu'il refuserait de céder sur la fermeture du site de Fordo et l'envoi à l'étranger de son stock d'uranium à 20 %, des positions n'incitant guère à l’optimisme pour les négociations d'Almaty. "Nous avons préparé notre propre offre avec plusieurs versions différentes. En fonction de l'offre qui nous sera faite par le 5+1 nous leur présenterons l'une ou l'autre de ces versions. Elle sera du même poids que leur offre", a déclaré une source proche de l'équipe de négociateurs iraniens. "Il n'est pas question de fermer le site de Fordo ou d'envoyer à l'étranger notre stock d'uranium à 20%", a souligné cette même source.

"En revanche, nous pouvons envisager l'arrêt de l'enrichissement à 20% contre la levée de toutes les sanctions internationales, notamment celles du Conseil de sécurité" de l'ONU, a-t-elle renchéri.

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