COMMUNIQUE DE L’ADDE EN RAPPORT AVEC LE CLIMAT PERMANENT D’INSECURITE A L’EST DE LA
RDC
Tenant compte du calvaire vécu par les enfants congolais, l’Association pour la Défense des Droits de l’Enfant ADDE en sigle est vivement préoccupée par le climat permanent d’insécurité qui prévaut à l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC).
En effet, nonobstant le succès du processus démocratique en cours vécu à travers la tenue des élections présidentielle et législatives en 2006, une bonne partie de la population de l’Est de la RDC est privée des acquis de ce mode de désignation des dirigeants. Elle continue à supporter les affres des affrontements entre les différentes milices et rebellions contre ses Forces Armées de la RDC. Ces affrontements armés ne permettent point aux enfants de l’Est du Congo d’être nourris, soignés, scolarisés en un mot, de jouir de leurs droits les plus élémentaires.
Maintenant que le monde est à une croisée de chemins, l’ADDE a des craintes fondées de voir la RDC devenir le champ de bataille de plusieurs lobbies cherchant à élargir ou à s’assurer d’une zone d’influence en Afrique centrale.
Partant, l’ADDE exhorte les pays à tradition démocratique (France, Allemagne, Belgique, Etats-Unis, Grande Bretagne…) et l’Union Africaine à résoudre la crise dans la région des grands lacs africains en général et en RDC en particulier par le dialogue en vue de préserver la vie et la sécurité des populations civiles dont les enfants.
Si elles perdurent, les frustrations vécues par les populations innocentes ne sont pas de nature à favoriser une paix durable dans la région.
Enfin, l’ADDE estime que les regroupements régionaux (Union Européenne, SADEC…) devraient assister les Nations Unies qui ont du mal à concrétiser la paix en RDC malgré l’effectif élevé des casques bleus présents et les armes dont ils disposent.
Patrick DJANGA KATAKALA
Secrétaire Général