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Aimé Emmanuel Yokaappelle les magistratsau respect de la loi

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MTN a offert à vingt abonnés l’occasion de participer à l’ouverture de la MTN Coupe d’Afrique des Nations Ghana 2008

(P.2)

N°2764 du Vendredi 1er Février 2008 - 56

ème

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Vibrer. Au rythme de l’amour.

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Spéciale St Valentin

Anguios Nganguia-Engambé,

La République Mâ-Dzalalababouakassi s’exprime:

Politique et politesse:

nouvel an, nouvel élan pour la République du Congo

Ministère de la justice et des droits humains

Aimé Emmanuel Yoka appelle les magistrats

au respect de la loi

Journée internationale de la femme à Pointe-Noire

Gaétan Nkodia a

lancé un tournoi inter-quartiers

de nzango moderne

(P.5)

26

ème

édition de la Coupe d’Afrique des Nations de football, Ghana 2008

Fédération de Brazzaville de l’U.d.r-Mwinda

Pascal Ngouanou rappelle Stéphane

Milongo à l’ordre et à la discipline

Voeux à la Fédération des Mucodec

Concilier le rôle

social avec la pérennité de

l’entreprise

(P.9)

everywhere you go

22ème congrès de la C.i.b

(Conférence internationale des barreaux)

A Brazzaville, les avocats parlent de la

paix par le droit

Me Jean Petro (P.3)

Aimé Emmanuel Yoka

(P.5)

(P.6)

Pascal Ngouanou (P.5)

(2)

MTN MTN MTN MTN MTN

I ls étaient persévé- rants et ils ont gagné le voyage au Ghana, pays qui abrite, du 20 janvier au 10 février 2008, la 26ème Coupe d’Afrique des Nations de football. Un événe- ment qui fait vibrer le continent et qui consti- tue un rendez-vous sportif très médiatisé.

MTN, le groupe de télé- phonie mobile qui a toujours partagé sa passion pour le football et qui est le premier partenaire en Afrique, dans ce domaine, n’a pas dérogé à la règle.

Elle ne pouvait pas res- ter en marge de cet évé- nement footballistique continental. Au Congo, sa filiale a organisé une promotion, pour per- mettre à vingt abonnés de vivre l’événement.

Et, fidèle à ses engage- ments, MTN Congo a tenu parole, en réali- sant ce qu’elle avait promis aux heureux gagnants de la promo

«Allez au Ghana».

Pendant trois semai- nes, l’Afrique du foot- ball est sous les feux de la rampe. Seize nations qualifiées se rencon- trent en des joutes spectaculaires, pour une place au soleil. Les seize équipes ont été reparties dans quatre stades retenus par le comité d’organisation et homologués par la Caf (Confédération afri- caine de football). Il s’agit des stades des villes d’Accra, Kumasi, Sekondi et Tamale.

La Can a démarré di- manche 20 janvier, à

MTN a offert à vingt abonnés l’occasion de participer à l’ouverture de la MTN Coupe d’Afrique des Nations Ghana 2008. Dans le cadre de la promo «Allez au Ghana», MTN Congo a permis à vingt abonnés ayant ga- gné, d’assister à la cérémonie d’ouverture de la 26ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations de football, Ghana 2008. Cette promo s’est déroulée du 1er août au 30 sep- tembre 2007. Pour prétendre gagner le voyage du Ghana, il fallait s’abonner, re- charger son téléphone avec une carte de crédit de 10.000 F Cfa au moins, par mois.

Au total, il y a eu 20 gagnants qui sont allés au Ghana, grâce à MTN Congo.

Accra, par le match oppo- sant Ghanéens des Black stars et Guinéens du Syli nationale. Ils ont ouvert le bal de cette 26ème édition dans un match qui s’est soldé par la victoire des Ghanéens, 2 buts à 1.

A défaut de la présence des Congolais des Dia- bles-Rouges, à cette Can, le Congo est représenté par une forte délégation composée des personnes qui ont gagné à la promo

«Allez au Ghana». Le pre- mier groupe de la déléga- tion congolaise, compre- nant dix gagnants, et con- duit par Mlle Prisca Poaty, Manager marketing et communication à MTN Congo, a quitté Brazza- ville, jeudi 17 janvier 2008, pour Accra et a regagné Brazzaville le 23 janvier dernier. Quant au deuxième groupe qui compte aussi dix ga- gnants, celui-ci quittera Brazzaville le 8 février, en vue d’assister aux mat- ches des demi-finales, de

classement et de la finale.

Peu avant de s’envoler pour le Ghana, les ga- gnants du premier groupe ont été reçus par le Direc- teur commercial de MTN Congo, Roger Kwama.

Celui-ci n’a pas manqué de les féliciter, pour le courage dont-ils ont fait montre, en participant à la promo, aux prix de mille efforts. Il les a exhortés à faire preuve de discipline et de sens de responsabi-

lité, tout en respectant les biens d’autrui en terre ghanéenne. «Vous êtes les dignes représentants du Congo en terre gha- néenne. Les Diables-Rou- ges, notre équipe natio- nale n’a pas pu décrocher son ticket à cette phase fi- nale et donc vous deve- nez les ambassadeurs va- lables dans ce pays frère, pavoisé aux couleurs de MTN», leur a-t-il dit.

Mais, en pareilles circons- tances, les impressions ne manquent pas chez les uns et les autres. Voici ce qu’ils ont déclaré:

- Yves Roger Engoueté (Brazzaville): «Je vais au Ghana pour assister aux matches de la Can qui se jouera du 20 janvier au 10 février. C’est grâce à MTN Congo qui a organisé la promo «Allez au Ghana» du 1er août au 30 septembre 2007. Ce qui m’a permis de gagner un prix. Un grand merci à MTN».

- Jean Gérard Olandzobo

Pina (Brazzaville): «Je remercie MTN Congo qui m’a donné cette possibilité d’aller au Ghana, pour assister aux matches de la Can.

Cela me réjoui énormé- ment, d’autan plus que MTN Congo est un ré- seau extraordinaire et performant. Quelles que soient les circons- tances, je ne quitterai jamais ce réseau qui me permet, aujour-

d’hui, d’aller découvrir un pays étranger. C’est une fierté pour moi».

- Euloge Solange Nguimbi (Pointe- Noire): «Je suis l’heu- reuse gagnante de la promo «Allez au Ghana», organisée par MTN Congo. Il suffisait, pour cela, de charger 10.000Fcfa de crédit le mois, pour prétendre gagner. Vraiment, je suis très contente de me retrouver parmi les gagnants et d’aller dans ce pays frère, pour la première fois.

C’est un voyage mérité et je souhaite longue vie à MTN Congo, afin qu’elle prospère davan- tage pour le bien des populations».

- Joseph Landou (Pointe-Noire): «Que MTN Congo prospère dans ces actions et continue de sponsori- ser le football africain».

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Journal édité par la Commis- sion épiscopale des moyens de communication sociale.

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Joachim MBANZA Secrétaire de rédaction Véran Carrhol YANGA Tel: (242) 668.24.72 Saisie&Montage (PAO):

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M. Simon Obanda, ancien Directeur du CERDAF, en Suisse, et famille remer- cient, humblement, la com- munauté paroissiale de Saint-Jean Baptiste de Talangaï, les amis et con- naissances, pour leur sou- tien moral, matériel et fi- nancier, après le décès, le 19 janvier 2008, à Brazza- ville, de leur mère et tante, Joséphine BABOUNDA.

Que son âme repose dans la paix du Seigneur!

REMERCIEMENTS

Roger Kwama entouré des gagnants de la promo «Allez au Ghana».

26 ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations de football, Ghana 2008

MTN a offert à vingt abonnés l’occasion

de participer à l’ouverture de la MTN

Coupe d’Afrique des Nations Ghana 2008

(3)

N N N

N NA A A A ATION TION TION TIONAL TION AL AL AL AL

Pour marquer le lancement officiel de son nouveau-né, «Si- gnes du temps», un magazine bimestriel d’information gé- nérale, Mfumu Fylla Saint-Eudes a tenu un point de presse, jeudi 31 janvier 2008, à l’hôtel Laïco Maya-Maya (ex-hôtel Le Méridien), à Brazzaville. Devant des confrères et consoeurs, le directeur général éditeur de ce journal a présenté son nou- veau produit, qui «vient combler une partie des lacunes ob- servées dans la presse congolaise».

Un nouveau-né dans la presse congolaise

«Signes du temps», un journal magazine lancé par Mfumu Fylla

Saint-Eudes

Journaliste chevronné, intransigeant sur l’exigence profes- sionnelle, Mfumu Fylla Saint-Eudes a placé son nouveau jour- nal dans le traitement approfondi des sujets qui seront abor- dés, et le développement du débat citoyen, pour sortir la presse congolaise du nombrilisme et du griotisme. «Car, ce qui nous tue, au Congo, dans la presse, ce n’est pas la cen- sure, mais l’auto-censure». Imprimé en quadrichromie, à Brazzaville, le magazine «Signes du temps» est vendu au prix de 1000 francs Cfa, alors que son coût de fabrication, par exemplaire, s’élève à 2000 francs Cfa. Le gap est com- blé par la publicité, a précisé l’éditeur.

Cette rencontre a permis aussi à Mfumu Fylla Saint-Eudes de faire le plaidoyer de la presse écrite, devant les pouvoirs publics qui regardent ce secteur avec négligence. Nous re- prenons, ici, un large extrait de son propos. «Depuis la Con- férence nationale, le Congo n’a plus de Ministère de la com- munication. Le Congo a, simplement, un ministère de la ra- dio et la télévision d’Etat. La presse écrite, héroïque et re- doutable, est laissée pour compte. C’est grâce à l’héroïsme des gens comme Gislain Ongouya, et tant d’autres jeunes gens, que nous avons une presse écrite dans ce pays, avec ses défauts, mais elle a le mérite d’exister. Malheureusement, pour nous journalistes, l’Etat ou les hommes au pouvoir se servent, justement, de l’exubérance de cette presse, pour dire qu’il y a démocratie au Congo. Je dis qu’il n’y a pas démocratie. Si la démocratie devait se résumer à l’existence d’une presse plurielle mais non porteuse de pluralisme, ça pose problème. En fait, il ne peut pas y avoir de démocratie et de presse libre, quand la presse est condamnée à survi- vre, à parasiter. Cette situation de dépendance semble sa- tisfaire ceux qui nous gouvernent depuis la Conférence na- tionale. Dans d’autres pays, souvent moins nantis que le Congo: le Burkina Faso, le Bénin, le Sénégal, même le Mali;

dans le budget de l’Etat, 250 à 300 millions de francs sont annuellement alloués à la presse et notamment à la presse écrite, pour lui permettre de vivre. Chez nous, depuis l’émer- gence de cette nouvelle presse écrite, rien n’a été fait, hor- mis le don du chef de l’Etat après les assises de l’Union de la presse francophone, où des broutilles nous ont été don- nées. Mais, à cheval donné on ne regarde pas la dent pour- rie, ce don du chef de l’Etat nous a comblés et a permis à certains de disposer d’un petit matériel de travail. Mais, l’élan a été brisé et depuis, plus rien. Moi, je profite de cette occa- sion, pour saluer mes confrères de la presse écrite qui, tou- tes les semaines, nous sortent leurs canards. Je vous le dis, en parlant en connaissance de cause, ce n’est pas évident de sortir un journal toutes les semaines, sans ressources publicitaires et sans subvention d’Etat. L’histoire récente de la presse nous dit que si l’Etat n’était pas intervenu, il y a une quinzaine d’années, Le Monde, le journal français, aurait mis la clé sous le paillasson».

Par ce plaidoyer, Mfumu Fylla Saint-Eudes mesure bien les difficultés de la presse écrite. Raison pour laquelle il faut souhaiter longue vie à «Signes du temps», le magazine qui, à côté de «Vision Pour Demain», également édité par le Groupe Beau’D Pro, s’engage dans «une information pros- pective pour notre temps», comme le souligne son éditoria- liste.

J.M.

Mfumu Fylla Saint-Eudes, à gauche.

* Colonel, Radio France inter- national venait de parler des intimidations dont seraient victime le directeur exécutif de l’O.c.d.h, confirmez-vous ces faits?

** II est fortement regrettable que, dans notre pays, certains citoyens, en leur qualité d’ac- teurs de la société civile, se saisissent de telles opportuni- tés, pour vouloir se donner une notoriété. Nous sommes un service de police en char- ge de la protection des per- sonnes, des biens et des ins- titutions. Nous avons l’obliga- tion républicaine d’interpeller, pour des besoins de savoir ou de comprendre n’importe quel citoyen, sans l’intimider, sans le brutaliser, sans même lui proférer la moindre menace, si nous estimons qu’il y’a un in- térêt, pour nous, de l’entendre.

Les locaux de la police ne sont pas une prison. Ce n’est ni plus ni moins que l’endroit où nous travaillons, donc nos bu- reaux.

Il est, cependant, important, de rappeler que nos jeunes, particulièrement ceux qui se font appeler, aujourd’hui, «dé- fenseurs des droits de l’hom- me», ne comprennent pas que les droits qu’ils disent défen- dre n’ont de valeur que lors- que les devoirs qui y sont at- tachés sont observés et res- pectés. La police n’est pas là pour réprimer simplement, mais elle a, aussi, le devoir d’éduquer le citoyen. C’est, en cela, qu’elle est au centre des choses, pour reprendre les

écrits d’Albert Camus.

Je pense que ce jeune hom- me de l’O.c.d.h est, simple- ment, imbu de lui. Il pense qu’il n’a plus rien à apprendre.

C’est bien dommage! En mal de publicité, son passage dans nos bureaux a été, pour lui, une belle opportunité de se faire connaître. Ne trouvez- vous pas cela regrettable?

* Quel type de rapports la po- lice entretient-elle avec les O.n.gs de défense des droits de l’homme?

** Le travail accompli par les uns et les autres devrait, à mon avis, être complémentai- re. La police ne peut pas être considéré comme une entité ennemie des O.n.gs de défen- se des droits de l’homme.

Nous apprécions vivement le rôle que jouent ces organisa- tions dans notre pays. Leur travail permet non seulement à nos citoyens de connaître et de comprendre leurs droits, mais aussi à la police, par exemple, d’agir selon la règle de l’art. De toute manière, el- les sont toujours prêtes à dé- noncer le moindre dérapage et c’est très bien.

Seulement, s’il est normal pour elles de nous contrôler et de dénoncer nos actions comme elles savent le faire, elles doivent comprendre qu’il est également juste, pour nous, la police, de les contrô- ler et de veiller à ce qu’elles ne s’éloignent pas de leurs devoirs citoyens. Si elles dé- fendent les droits, nous défen-

dons les droits et les devoirs.

Donc, les rapports entre nous ne devraient, en aucun cas, être du type conflictuel. Je demande simplement à ces jeunes défenseurs des droits de l’homme, en dépit de leur efficacité sur le terrain, de fai- re montre souvent d’honnête- té intellectuelle. Nul homme n’est infaillible. Mais, quand tu as failli, il faut humblement le reconnaître. En ce qui nous concerne, lorsque nous appe- lons à l’ordre, il n’est pas né- cessaire d’aller monter sur les toits et crier à l’intimidation;

c’est trop malhonnête.

* Quel acte le directeur exécu- tif de l’O.c.d.h a-t-il bien pu poser, pour être entendu par vos services?

** La société civile est un ins- trument qui se situe entre la politique et le social. Lors- qu’une organisation de la so- ciété civile se fait passer pour la voix d’une partie ou de tou- te la population, ses revendi- cations sont essentiellement d’ordre social. C’est ce qui nous permet d’ailleurs, à vous et à nous, d’établir les limites entre la société politique et la société civile.

Quand, par contre, une orga- nisation de la société civile veut se spécialiser dans la re- vendication politique, comme c’est le cas pour l’O.c.d.h, aujourd’hui, il y a, véritable- ment, problème. On se deman- de si elle voudrait se transfor- mer ou non en partie politique.

De ces points de vue, chacun est libre de son choix.

Mais, il est inadmissible de vouloir faire de la politique, en se servant du label de la so- ciété civile. Car, quand il en est ainsi, il y a risque d’instrumen- talisation; et nous savons fort bien ce que cela peut avoir comme conséquences. C’est pourquoi, devant de tels com- portements, il est de notre de- voir, d’interpeller ceux qui en sont les auteurs, dans l’espoir

de leur faire saisir le danger que cela peut représenter, pour nos populations.

N’est-ce pas le travail de la police que de veiller à la paix et la sécurité des citoyens?

* Un dernier mot, colonel?

** Merci de m’avoir donné l’oc- casion de m’exprimer dans votre journal. Cela m’a permis de montrer à l’opinion natio- nale et internationale, que par- mi ceux qui se disent défen- seurs des droits de l’homme, il y en a, malheureusement, qui sont excessifs, à l’instar de ce directeur exécutif de l’O.c.d.h. C’est bien de cher- cher la célébrité, mais il faut la chercher dans le mérite et non dans la ruse.

Je dits, simplement, que son adresse à R.f.i a été abusive.

Il n’a pas été intimidé. Il faut faire la nuance. La transparen- ce n’est pas exclusivement l’affaire du gouvernement, elle est indispensable pour tous, à tous les niveaux de la vie sociale. Ou vous êtes une or- ganisation de la société civi- le, ou vous en êtes une de la société politique. C’est cela, je pense, avoir une identité clai- re et transparente, n’est-ce pas?

Ni de rétention, ni de garde à vue et ce n’est d’ailleurs pas la première fois qu’il rende vi- site dans nos locaux et nous pensons également que ce ne sera pas la dernière fois. Il n’a pas été entendu, c’est abusif puisqu’il n’a signé aucun pro- cès verbal. Il a été invité au téléphone et s’est présenté de lui-même, il n’a fait l’objet d’aucune mesure.

L’entretien s’est passé, de no- tre point de vue, dans un es- prit de responsabilité et d’échanges où la discussion a eu lieu en intellectuels. Main- tenant, si la police devra s’ex- pliquer pour chaque acte posé au nom de la préservation de

Gaétan Victor Oborabassi, directeur de cabinet à la direction générale de la police nationale

«Il est inadmissible de vouloir faire de la politi- que, en se servant du label de la société civile»

Après les déclarations publiées par l’O.c.d.h (Observa- toire congolais des droits de l’homme) faisant état des menaces dont son directeur exécutif, Roger Bouka Owoko, aurait fait l’objet et après les propos de ce der- nier sur R.f.i (Radio France internationale), le colonel Gaétan Victor Oborabassi, directeur de cabinet à la di- rection générale de la police nationale, dans le bureau de qui l’entretien avec le directeur exécutif de l’O.c.d.h avait eu lieu, réagit, pour rétablir les faits. Pour lui, Ro- ger Bouka Owoko n’a pas fait l’objet de menace lors de son passage dans leurs locaux.

(Suite en page 5)

M

e Jean Pétro, qu’en touraient Me Jean- Prosper Mabassi, vice-président de ladite com- mission, secrétaire général de l’ordre et bâtonnier de Brazza- ville, Me Jean-Claude Coehlo, bâtonnier du barreau de Poin- te-Noire, président de la com- mission scientifique du con- grès et Me Andrée Brigitte Nzingoula, avocat à la cour, membre de la commission, a, tout d’abord, fait la présenta- tion de la C.i.b, ses missions et les attentes des barreaux re- latives à cet événement «Nous commençons l’année avec un événement important dans la profession, c’est la tenue du 22ème congrès de la confé- rence internationale des bar- reaux de tradition juridique commune. D’une manière sim- ple, ce sont des retrouvailles des barreaux francophones

dans le cadre de la C.i.b. La C.i.b est une association créée le 29 novembre 1985, à Paris, au cours d’une réunion qui regroupait quelques bâton- niers francophones, présidée par Guy Dianet (décédé). Ce dernier avait une particularité, c’est qu’il a été le patron de stage de l’actuel président de la République française, Nico- las Sarkozy. Cela s’est passé en 1985, à Paris», a-t-il rappe- lé.

Me Pétro a, par ailleurs, souli- gné que la C.i.b est un lieu d’échange entre barreaux, dans l’espace francophone, mais pas les barreaux unique- ment, mais tout ce qu’on peut appeler associations d’avo- cats ayant les caractéristiques suivantes: la maîtrise du ta- bleau; la liberté d’exercice et surtout la désignation, de ma- nière démocratique, de leurs

22ème congrès de la C.i.b (Conférence internationale des barreaux)

A Brazzaville, les avocats parlent de la paix par le droit

Brazzaville abrite, du 31 janvier au 3 février 2008, le 22ème congrès de la C.i.b (Conférence internationale des bar- reaux), sous le thème: «La paix par le droit». Pour sensi- biliser l’opinion nationale et internationale sur cet évé- nement majeur, en matière de droit, le président de la commission d’organisation dudit congrès, Me Jean Pétro, bâtonnier national de l’ordre des avocats du Congo, a animé une conférence de presse, samedi 26 janvier dernier, à l’hôtel Laïco Maya-Maya (ex-Le Méri- dien), à Brazzaville, sur l’importance de cet événement.

instances dirigeantes.

Il a aussi relevé que le Congo n’est pas parmi les barreaux fondateurs de la C.i.b, en 1985.

Car, les barreaux congolais étaient régis par les magistrats et les procureurs généraux, à l’époque. Grâce à l’ouverture démocratique en 1991, «nous avons eu un texte qui a con- sacré l’exercice libéral et indé- pendant de la profession, en 1992». C’est donc au cours de cette année-là que le barreau congolais a adhéré à la C.i.b.

Me Pétro a également souli- gné que la C.i.b est non seu- lement un espace d’échange

mais un espace de solidarité, parce qu’elle aide les autres barreaux à s’organiser, à se créer et aussi elle aide, indivi- duellement, les avocats à exercer leur profession, dans les conditions qui garantis- sent l’efficacité.

Le bâtonnier congolais a, en outre, fait savoir que le thème général du congrès fait l’objet de sous-thèmes, en relation avec les événements tragi- ques que notre pays a connus.

Mais, il est aussi abordé les si- tuations du Kosovo, du Dar- four, de la R.d.c. Le congrès se penche de même sur la si- tuation des jeunes avocats dans les barreaux.

Près de quatre cents partici- pants sont en principe atten- dus. Signalons que la cérémo- nie d’ouverture a été patron- née par Aimé Emmanuel Yoka, ministre d’Etat garde des sceaux, ministre de la justice et des droits humains, en lieu et place du président de la République. Me Mario Stasi, secrétaire général de la C.i.b y a également prononcé une allocution. A la fin, des diplô- mes d’honneur ont été décer- nés à des magistrats et des avocats qui ont marqué la pro- fession.

Me Jean Pétro

Pascal-AZAD DOKO

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Coup d’oeil en biais Coup d’oeil en biais Coup d’oeil en biais Coup d’oeil en biais

Coup d’oeil en biais N N NA N N A A A ATION TION TION TIONAL TION AL AL AL AL

L

a cérémonie d’ouverture s’est déroulée à l’hôtel Sawa, sous la direction de M. André Mama Fouda, mi- nistre camerounais de la san- té publique, en présence de Bernard Atebede, préfet du Wouri Littoral-Douala, Faï Yen- go Francis, gouverneur de la province du Littoral, Fritz Nto- né Ntoné, délégué du gouver- neur Littoral-Douala, Jean Jacques Moka, secrétaire gé- néral de l’O.c.e.a.c, Mambu- ma-Disu, représentante de l’O.m.s au Cameroun, etc.

Cette deuxième rencontre des responsables des ressources humaines,qui a, également, connu la participation des Doyens des Facultés de Méde- cine des pays de la Cemac et des partenaires au développe- ment tels que: l’O.m.s, la pla- te-forme africaine sur les res- sources humaines en santé, l’alliance mondiale pour le dé- veloppement des ressources humaines, l’observatoire ré- gional sur les ressources hu- maines en santé et Fibiom, in- tervient après celle organisée à Brazzaville, en décembre 2006. Celle-ci avait permis de faire une analyse assez appro- fondie de la situation des res- sources humaines en santé en Afrique centrale.

A Douala, les participants ont été informés de l’évolution de cette situation dans la sous- région et sur les pistes de so- lution identifiées par la plate- forme africaine et par les mi- nistres de la santé, lors de leur réunion tenue en juin 2007, à Douala, au Cameroun.

En clair, il s’est agi, au cours de cette deuxième réunion, de faire un état des lieux, au ni- veau sous-régional et conti- nental, de l’évolution de la si- tuation des ressources humai- nes en santé; de présenter les activités de l’observatoire ré- gional des ressources humai- nes en santé; de dresser un aperçu des besoins prioritai- res, en formation pour les pays d’Afrique centrale; de réfléchir sur les opportunités que peuvent offrir le Ciespac (Centre inter-Etats d’enseigne- ment supérieur de santé pu- blique en Afrique centrale), les écoles de santé publique de la sous-région et les partenaires;

d’élaborer et finaliser une stra- tégie de développement des ressources humaines en san- té.

Au regard des différents expo- sés présentés par les partenai- res au développement et les responsables des ressources humaines en santé, sur l’éva- luation des besoins en forma- tion dans leurs pays respec- tifs, il est ressorti le constat suivant:

-les besoins en formation des ressources humaines en san- té des pays de l’Afrique cen- trale est un problème com- mun;

-la nécessité d’harmoniser les programmes de ces forma- tions et de susciter une syner- gie entre structures de forma- tion des ressources humaines en santé, en vue de la création des pôles d’excellence et de l’établissement des échanges pour une solidarité dans la sous-région, etc.

Par ailleurs, les participants ont accueilli favorablement la proposition de l’O.c.e.a.c de procéder à l’ouverture officiel- le, le 15 octobre 2008, du Cies- pac, qui a constitué un des points forts de cette réunion.

Ainsi, pour édifier l’assistan- ce sur l’évolution de ce dos- sier, une présentation de cet- te école communautaire basée à Brazzaville a été faite par le Pr. Charles Gombé Mbalawa, coordonnateur du projet de relance des activités du Cies- pac.

Pour plus d’assurance, l’O.c.e.a.c s’est engagée à rendre les bâtiments de cette école fonctionnels d’ici le 31 mai 2008. Il s’agira, donc, d’une réouverture progressi- ve: la première année sera consacrée aux formations continues et les années sui- vantes à l’installation du sys- tème L.m.d (Licence, master, doctorat). Dans son allocution d’ouverture, le ministre Came- rounais de la santé publique, André Mama Fouda, a rappelé que ces assises de Douala qui constituent le prolongement des travaux de Brazzaville,

«devraient permettre de dis- poser d’une stratégie pour une feuille de développement de ressources humaines en santé de la sous-région», a-t- il dit.

Clôturant les travaux de cette deuxième réunion, le secrétai- re général de l’O.c.e.a.c, Jean Jacques Moka qui, à l’ouver- ture de celle-ci, avait mis un accent sur l’importance des ressources humaines en san- té caractérisées par un déficit et une formation insuffisante en personnel, a précisé que :

«Douala nous a donné la pis- te de résolution d’un des pro- blèmes: la formation. Il nous, faut aussi, s’engager sur les

2ème réunion des responsables des ressources humaines en santé d’Afrique centrale

Le Ciespac va rouvrir ses portes dès le mois d’octobre prochain

En partenariat avec le bureau régional de l’O.m.s, Afrique et la plate-forme africaine sur les ressources humaines en santé, l’O.c.e.a.c (Organisation de coor- dination pour la lutte contre les endémies en Afrique centrale) a organisé, du 22 au 23 janvier 2008, à Douala, au Cameroun, la deuxième réunion des res- ponsables des ressources humaines près les minis- tères de la santé des pays de l’Afrique centrale. Pour déterminer les besoins en formation de ses pays qui peuvent être satisfaits par les opportunités qu’offrent la coopération internationale et les institutions de formation en santé publique de la sous-région. A cette réunion, il a été décidé de la réouverture du Ciespac, dès le mois d’octobre 2008.

autres pistes, sur les ressour- ces humaines, tout en ayant à l’esprit que c’est un processus et que nous ne sommes qu’au début».

Nous reviendrons sur les con-

clusions de la réunion de Douala, dans notre prochai- ne édition.

Cyr Armel YABBAT-NGO

Suivant acte reçu par Me Yvon GNALI-GOMES, No- taire à Pointe-Noire, le 13 décembre 2007, soumis à la formalité de l’enregistre- ment le 20 décembre 2007, F°224/14, n°1992,

II a été constitué une so- ciété à responsabilité limi- tée présentant les caracté- ristiques suivantes:

Dénomination sociale:

«VALENTE & THIERRY»

Capital social: Un Million (1.000.000) de francs Cfa, divisé en cent (100) parts sociales de dix mille (10.000) francs Cfa de va- leur nominale, numéro- tées de 00l à 100, entière- ment libérées et attribuées à l’associé unique, en re- présentation de son ap- port.

Siège social: Zone por- tuaire (immeuble ex- MULTICOM), B.P: 945, Pointe-Noire.

Objet social: La société a pour objet, directement ou

Etude GNALI-GOMES

Société Civile Professionnelle de Notaires B.P: 1754 – Tél.: (242) 94-13-31 – Fax: (242) 94-18-76

2ème étage Tour Mayombe, Bd. Gl. De GAULLE Pointe-Noire - CONGO

INSERTION LEGALE

indirectement, au Congo et dans tous pays: le com- merce de gros et de détail de produits et denrées de tous genres; le menu ouvrage dans le bâtiment et les travaux publics; di- verses prestations de ser- vice dans le gardiennage et l’entretien des édifices tant publics que privés; la mise à disposition de per- sonnel; le courtage; les opérations de commis- sion dans les activités précitées.

Durée: Quatre-vingt-dix- neuf (99) années, à comp- ter de l’immatriculation au Registre du Commerce et du Crédit Mobilier.

Gérance: La société a pour gérant Mlle Valente Frozine AMBENDET NGUESSO

Immatriculation au R.C.C.M: Le 18 janvier 2008, sous le n°08 B 016

Pour avis

André Mama Fouda ( au milieu), ministre Camerounais de la santé publique pendant l’ouverture de la réunion.

Vue des responsables des ressources humaines en santé de l’Afri- que centrale, autour du ministre camerounais de la santé.

Jean Jacques Moka

Simple pick-pocket ou phénomène d’escroquerie mystique au marché Total?

Depuis un bon bout de temps, un phénomène assez curieux scan- dalise les gens, au marché Total de Bacongo, dans le deuxième arrondissement de Brazzaville. Il s’agit de la disparition, mystiquement, de l’argent que posséderaient des personnes qui longent les bords de l’avenue goudronnée qui traverse ce grand marché de la capitale, pourvu qu’ils soient interpellés par quelqu’un.

En effet, on soupçonne des jeunes gens, notamment ceux vendant des produits pharmaceutiques, appelés «médicaments de rue», d’user de malice pour détrousser, mystiquement, les passants. Et, il semblerait que ça marche bien. Ces jeunes simuleraient une con- versation avec leurs futures victimes qui, si elles ont de l’argent sur elles, sont détroussées. Mais, elles ne s’en rendraient compte qu’en cours de route. Simple pick-pocket ou fait mystique? Un confrère a affirmé avoir perdu la somme de 95.000 francs Cfa, sans rien com- prendre à ce qui lui était arrivé. La liste des victimes s’allongerait, chaque jour qui passe. Qui pourrait mettre fin à ce phénomène?

C’est la question que tout le monde se pose.

Assassinat odieux d’une femme au village Makana 2, dans le Pool

Des bandits continuent de sévir dans certains villages du départe- ment du Pool. Mardi 29 janvier 2008, Agathe Mizélé, âgée de 50 ans, mère de 6 enfants et habitant Makana 2, un village situé à une vingtaine de kilomètres environ de Brazzaville, sur la route natio- nale n°1, a été retrouvée morte dans une fosse. Cette femme a été assassinée à coups de couteau, car son corps, mutilé, portait des blessures profondes. La victime se rendait à son verger. Mais, en cours de chemin, elle s’est retrouvée nez à nez avec ses assas- sins, cinq personnes qui lui auraient reproché, de tout temps, de les empêcher de cueillir ses safous. Ces derniers l’auraient violée avant de l’achever. L’époux de la victime, un certain Alphonse Nkéoua, était venu à Brazzaville, pour percevoir sa pension de re- traite. Il avait persuadé, en vain, sa femme de l’accompagner dans la capitale. Informés de cet assassinat odieux, les policiers du poste de Nganga-Lingolo sont partis à la recherche des auteurs présu- més de ce meurtre. Ils n’ont pas mis longtemps à mener une en- quête, car pris de remord, l’un des malfaiteurs s’est rendu à la po- lice, puis a dénoncé ses complices. Ils s’appelleraient: Dominique

«Danger», chef de bloc d’un quartier du village Makana 2, Kimbembe, Oscar, Bakabadio, Gildas et Jean. Tous auraient été arrêtés et transférés au commissariat de police de Makélékélé. Il est désolant de constater, malgré les appels répétés des popula- tions, que dans certaines zones pourtant peuplées du département du Pool, il n’y a ni policiers, ni gendarmes.

Assassinat crapuleux d’un autre quinquagénaire à Kimandou

On signale, également, un acte crapuleux perpétré sur une per- sonne quinquagénaire, le sieur Norbert Bakala. La scène s’est passée lundi 21 janvier 2008, à Kimandou, un village situé à 52 km de Sibiti, dans le département de la Lékoumou. Les bourreaux ne sont autres que ses trois neveux qui le sommaient de les conduire à l’endroit où se cachait son frère aîné, accusé de sorcellerie. Après de recherches vaines, les neveux ont froidement abattu Norbert Bakala, avant de se livrer à un barbarisme inouï, en crevant les yeux de la victime. Le phénomène de violence sur les personnes âgées persiste dans le pays. Les institutions (police, gendarmerie et justice) semblent dépassées par ce phénomène. Peut-être fau- drait-il, pour réduire le taux de criminalité, augmenter les effectifs de gendarmes et de policiers, dans les coins les plus reculés du pays.

Une remorque s’est renversée dans un domicile à Massissia

C’était mardi 29 janvier 2008, vers 5h00 du matin. Tracté par un véhicule appartenant à une société chinoise de travaux publics, la remorque, chargée de caillasse, s’est détachée, vers «La Cave», à Massissia, un quartier de Makélékélé, le premier arrondissement de Brazzaville. Elle s’est renversée dans une parcelle de terrain bâtie, située en contrebas de la route du Djoué, et a failli s’échouer dans une maison. Un arbre fruitier a arrêté sa folle course. Heureu- sement! On ne déplore aucune victime. L’insolite dans tout ça: le chauffeur du véhicule qui tractait la remorque ignorait tout de l’acci- dent. Il a poursuivi son chemin comme si rien ne s’était passé.

Finalement, il ne s’en est rendu compte qu’en arrivant vers Bifouiti, à quelque 4 kilomètres du lieu de la mésaventure. Il faut dire que les camions tractant une remorque chargée constituent un danger de circulation automobile!

Brazzaville n’en finit pas de compter les cas d’infanticides!

Un couple de conjoints ressortissants de la R.d.c et ayant, depuis quelques années, élu domicile à Mikalou, un quartier de Talangaï, le sixième arrondissement de Brazzaville, s’est rendu coupable d’in- fanticide sur leur bébé. Le couple a déjà deux enfants en bas âge.

Et la grossesse de sept mois que la femme portait en elle, leur aurait octroyé le troisième enfant. Mais, au lieu de cela, les con- joints ont pensé que cet enfant à naître serait de trop. Ainsi, depuis, la conception jusque dans la nuit du vendredi 25 janvier 2008, ils se sont évertués à obtenir une I.v.g (Interruption volontaire de gros- sesse). Évidemment, le bébé est venu au monde sous la pression parentale, par on ne sait quelle méthode. À en croire la déposition de l’épouse, Rose, faite devant la gendarmerie locale, le nouveau- né dont on ne connaît pas encore le sexe, a pleuré cette nuit-là.

Sitôt, le mari, Bienvenu, s’est saisi de lui, et l’a emporté dans une

direction inconnue où il lui a donné la mort, avant de disparaître

dans la nature. Au réveil, les colocataires se sont étonnés de cons-

tater que Rose n’était plus enceinte. C’est alors qu’a commencé le

feuilleton visant à rétablir les faits. Au moment où nous mettons

sous presse, la femme et ses deux enfants sont placés en garde à

vue à la gendarmerie de Talangaï, en attendant que la police mette

la main sur le mari fugitif.

(5)

N N N

N NA A A A ATION TION TION TIONAL TION AL AL AL AL

A

imé Emmanuel Yoka n’est pas allé par qua- tre chemins, dans sa volonté de remettre de l’ordre dans la maison justice. «Il faut instaurer une justice de quali- té au Congo qui est une preu- ve de civilisation d’une socié- té et de progrès culturel et in- tellectuel d’une nation. En res- pectant la loi et toujours res- pecter la loi», a-t-il déclaré.

Avant lui, son directeur de ca- binet, Alphonse Dinard Mou- bangat Moukonzi, a rappelé les grands chantiers lancés par le Ministère, l’année écou- lée, avant de définir les axes de travail en 2008. «Au cours de l’année écoulée, le minis- tre d’Etat a su donner, avec le mérite qui lui est reconnu, une âme à la politique de son dé- partement, en définissant les grands chantiers de la moder- nisation de la justice congo- laise. Le tout premier chantier est celui de la formation intel- lectuelle, car, aucun résultat ne peut être obtenu si le pro- fessionnalisme est absent, si l’éthique et la déontologie font défaut et si la connaissance manque», a-t-il dit.

Pour cette année 2008, a pré- cisé le directeur de cabinet,

trois grands chantiers sont retenus. Il s’agit de la forma- tion des corps des métiers, de la modernisation de l’outil de travail, avec la misse en con- formité du droit national avec le droit Ohada, les projets d’appui à la réforme judiciaire et de la réhabilitation des infrastructures. La construc- tion des sièges du Ministère de la justice et de la Cour su- prême, du palais de justice d’Owando, des tribunaux de grande instance d’Oyo, de Mossaka et de Kindamba, du tribunal d’instance de Poto- Poto, de la Maison d’arrêt de Brazzaville et de celle d’Owan- do; la réhabilitation des cours d’appel d’Owando, du palais de justice de Pointe-Noire;

l’achèvement des tribunaux de grande instance de Gambo- ma et de Kinkala, des tribu- naux d’instance d’Ignié et de Ngabé, des maisons d’arrêt de Ouesso, Pointe-Noire et de Sibiti sont au nombre des chantiers qui seront réalisés cette année 2008.

Le but de cette modernisation, a-t-il souligné, est de construi- re une justice à visage humain où l’homme est au centre d’in- térêt; une justice adaptée aux

Ministère de la justice et des droits humains

Aimé Emmanuel Yoka appelle les magistrats au respect de la loi

Il y a eu une innovation, dans le monde de la justice.

La présentation de vœux au ministre de la justice, garde des sceaux, a, cette année, concerné aussi bien les personnels des structures relevant de ce Minis- tère que ceux appartenant au pouvoir judiciaire (tri- bunaux, cours d’appel et cour suprême). Trois allo- cutions ont marqué cette cérémonie regroupée entre le Ministère de la justice et la cour suprême, vendredi 25 janvier 2008, au palais de justice, à Brazzaville.

Celles du président de la cour suprême, Placide Lenga, du directeur de cabinet au Ministère de la jus- tice, Dinard Moubangat Moukonzi, et celle du minis- tre d’Etat Aimé Emmanuel Yoka. Celui-ci a appelé les magistrats au respect des lois en vigueur dans la République.

évolutions modernes de la société, mais également à l’environnement dans lequel elle est appliquée. Pour la pre- mière fois, la modernisation de la justice sera consignée dans une loi programmatique d’investissement, pendant trois ans. A l’issue de cette période, le Congo sera doté d’une nouvelle carte judiciai- re dont la loi est en examen devant le sénat, a expliqué M.

Moubangat Moukonzi.

Cependant, pour réussir cette modernisation de l’appareil judiciaire et pénitentiaire ; il faut que les corps de métiers de justice «abandonnent le vice pour acquérir la vertu».

Le ministre d’Etat Aimé Em- manuel Yoka a, dans une brè- ve allocution, très profonde et riche d’enseignements, décla- ré que pour que notre justice soit respectée ainsi que ses acteurs, trois conseils prati- quent s’imposent: «C’est de respecter la loi, c’est encore de respecter la loi, c’est de toujours respecter la loi. Ceci pour rendre justice avec intel-

ligence, souveraineté d’esprit et conscience professionnel- le. Et cette justice de qualité s’accomplira sans autre effort que celui qui consiste à tou- jours, en toutes circonstan- ces, respecter la loi. Rien de grand ne peut se construire sans l’ordre et la discipline», a-t-il déclaré.

Quant à Placide Lenga, dont l’allocution a été publiée en intégralité dans notre précé- dente édition, il est revenu sur les différents corps de métiers de la justice, en expliquant leur rôle respectif. Il s’est ape- senti sur le conseil supérieur de la magistrature, qui permet- tra de remettre de l’ordre dans la maison justice. Et pour cela, il compte sur le ministre d’Etat Yoka. En tout cas, les années passent et on ne cesse de par- ler du conseil supérieur de la magistrature. Pourvu que cet- te année, cette institution se mette enfin à fonctionner.

Alain Patrick MASSAMBA Aimé Emmanuel Yoka Placide Lenga

la paix et de la sécurité socia- les, nous craignons qu’on ne prenne les libertés d’expres- sion pour libertinage au nom duquel certains citoyens se croient permis de violer les lois de la République.

Nous comprenons que Mon- sieur Owoko a le devoir de jus- tifier sa bourse, en prêtant sa bouche à ceux qui ont intérêt à voir le Congo toujours en branle. Rassurez-vous, nous connaissons la source de sa bourse. En tout état de cause, il est quand même curieux que quelqu’un qu’on menace, on l’accompagne au perron et on lui remet dix mille francs, pour son déplacement, qu’il accep- te, volontiers, mais omet, tout de même, de le dire dans sa déclaration fracassante.

Nous voulons, simplement, dire que la Police nationale a choisi d’aller au devant des événements, par la prévention pro-activité, afin d’éviter la ré- pression. Mais, nous ne don-

nerons pas l’occasion à qui que ce soit de perturber la paix publique chèrement acquise.

Pour finir, je voudrais vous informer, par exemple, que l’organisation qui finance les salaires des membres de l’O.c.d.h est connue. Notre préoccupation ne se situe nul- lement sur le fait que cette or- ganisation ait des contacts avec cet organisme, mais sur la nature des rapports qui les lient. Direz-vous que la police nationale n’a pas le droit de s’intéresser à ce type de ques- tions?

Ne perdez pas de vue que ces organisations agissent au nom et pour le compte des populations congolaises, et nous avons, nous, le devoir républicain, j’allais dire l’impé- rieuse obligation, de savoir ce qui se passe pour l’intérêt de notre pays et de notre nation.

Nous protégeons les intérêts de l’Etat congolais. J’ai dit, je vous remercie.

Propos recueillis par Joël NSONI Dans une note circulaire publiée à Brazzaville, cette semaine, à l’intention des présidents de section de la Fédération U.d.r- Mwinda de Brazzaville, Pascal Ngouanou demande de «met- tre un terme aux activités» que mène Stéphane Milongo, fils du président fondateur de l’U.d.r-Mwinda, au nom de ce parti.

Voici ci-après l’intégralité de cette note circulaire.

«J’ai été informé de ce que M. Stéphane Milongo, militant de votre section, enregistré sous le 2197 F.B, en date du 20 octo- bre 2007, mène des activités au sein de la Fédération de Braz- zaville, dont l’objet n’a pas été signalé à la hiérarchie du parti.

Ce comportement, qui commence à heurter la compréhension des militants et de l’opinion publique, frise l’anarchie et gé- nère un certain désordre, dans la vie du parti à Brazzaville.

Je vous demande de prendre toutes les dispositions utiles, pour que l’intéressé mette un terme à ses activités, propres à entretenir une confusion susceptible de ternir l’image du parti et de son défunt président.

Il n’a, certainement, pas encore pris connaissance des textes qui régissent le parti. Prenez la peine de les lui déposer, sans oublier de lui demander de faire preuve d’humilité, de modes- tie, de retenue et de respect pour les autres, qui sont les ver- tus qui ont caractérisé la vie politique de son défunt père.

La direction du parti et l’ensemble des membres du parti s’attèlent aux travaux préparatoires du premier congrès ordi- naire du parti. Ce n’est, donc, pas le moment de laisser un membre du parti dont l’adhésion au parti date de trois mois, de venir détourner les militants et sympathisants du parti de cet objectif.

Plus grave, ses activités se mènent à l’insu des responsables hiérarchiques de la fédération. Le comité directeur du parti n’a pas, encore, fait appel aux candidatures à la présidence du parti, l’instance compétente pour apprécier et confirmer une candidature, le congrès étant compétent pour élire le pré- sident. Ceux ou celles qui rêvent ou nourrissent l’ambition de présider aux destinées du parti, doivent attendre les directi- ves de cette instance. La présente lettre revêt un caractère d’avertissement et ne doit souffrir d’aucune récidive. Militante compréhension».

Fédération de Brazzaville de l’U.d.r-Mwinda

Pascal Ngouanou

rappelle Stéphane Milongo à l’ordre et à la discipline

(Suite de la page 3)

L

a cérémonie de lance- ment du tournoi de nzongo moderne a eu lieu au stade Papa Loboko, en présence du directeur de cabinet de l’administrateur- maire de l’arrondissement et du directeur départemental des sports. C’est là une cau- tion morale que les autorités politiques et administratives locales ont manifesté à l’at- tention du député Gaétan Nkodia, marquant ainsi leur adhésion à cette initiative sportive.

Pour le député, l’organisa- tion de ce tournoi répond, entre autres, à sa volonté de contribuer au développe- ment du sport dans notre pays. «J’ai voulu, un tant soit peu, appuyer l’action du gouvernement, en matière

de sport. Car, le sport unit les peuples. C’est aussi une manière, pour moi, de sou- tenir le président Denis Sas- sou Nguesso qui réalise de grandes œuvres pour l’émancipation de la femme congolaise», a dit Gaétan Nkodia.

Le tournoi regroupe six équi- pes des comités de quartier de l’ensemble de la circons- cription électorale du dépu- té. Soit deux poules de trois équipes, qui s’affrontent en aller et retour. Habillées en uniforme de sport, don du député, les joueuses, envi- ron 25 dans chaque équipe, ont joyeusement défilé de- vant le public venu nom- breux assister à l’ouverture du tournoi. Le public est aussi venu marquer sa re-

connaissance vis-à-vis de son représentant à l’hémicy- cle, qui réalise, déjà, beau- coup d’œuvres en faveur des populations de la cir- conscription.

En effet, on se rappelle que le 7 janvier dernier, le dépu- té Gaétan Nkodia avait offert un don de vivres et divers à la paroisse Saint Jean- Bosco de Tié-Tié. C’était à l’occasion de la fête de l’Epi- phanie, comme à l’image

Journée internationale de la femme à Pointe-Noire

Gaétan Nkodia a lancé un tournoi inter-quartiers de nzango moderne

Pour la première fois dans l’histoire du sport tradition- nel à Pointe-Noire, il se déroule, dans cette ville océane, le premier tournoi inter-quartiers de nzango moderne.

C’est l’initiative du député Gaétan Nkodia. Cette première édition dénommée: «Challenge Gaétan Nkodia», lancée le 12 janvier 2008, connaîtra son épilogue le 8 mars 2008, à l’occasion de la journée internationale de la femme.

Une manière, pour l’élu de la première circonscription de l’arrondissement 3 Tié-tié, de faire honneur à la femme en général, et surtout de remercier en particulier les ma- mans qui lui avaient apporté leurs voix, lors des élec- tions législatives.

des rois mages venus ado- rer l’enfant Jésus, avec des cadeaux. De même, le 31 dé- cembre 2007, à l’occasion des fêtes de fin d’année, il avait offert des dons (vivres et divers), aux veuves et filles mères des comités de quar- tier de sa circonscription.

Environ 400 personnes en étaient bénéficiaires.

Rappelons, que le nzango moderne n’est autre que ce sport féminin traditionnelle-

ment connu et dont la prati- que et l’aire de jeu a été co- difiée par un règlement pré- cis, le rendant ainsi moder- ne. La finale de ce tournoi

interviendra le 8 mars 2008 et sera ponctuée par une re- mise de coupes offertes par Gaétan Nkodia.

Paul TCHIOMVO Gaétan Nkodia prononçant son allocution de circonstance.

Salutation des équipes.

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