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Pour un organismerestructuré et renforcé

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(1)

LA SEMAINE AFRICAINE N° 2754 du Vendredi 21 Décembre 2007- PAGE 1

N°2754 du Vendredi 21 Décembre 2007 - 55

ème

Année - Siège Social: Bd Lyautey - Brazzaville - B.P: 2080

CONGO: 500 F CFA - FRANCE: 1,5 Euro -Tel: (242) 500.77.94 / 582.27.60 / 666.39.69 - E-mail: lasemaineafricaine@yahoo.fr

BI-HEBDOMADAIRE D'INFORMATION ET D'ACTION SOCIALE PARAISSANT AU CONGO-BRAZZAVILLE

ww w.la sem ain eaf rica ine .co m

55

èm e

Année

Le Réseau Unique.

S’agrandit.

Voir en page 16

Rester en contact dans 12 pays en Afrique

Emissions publiques de R.f.i-Afrique à Brazzaville

Le public a donné du fil à retordre aux membres

du gouvernement

Juan Gomez, Alain Foka et Amobé Mévégué, à Brazzaville. (P.4)

Fête de la Nativité du Seigneur

Ouvrons nos coeurs à la grâce de Noël qui est proche

La Semaine

Africaine souhaite Joyeux Noël à ses lecteurs et les informe que la

prochaine édition paraîtra vendredi 28 Décembre 2007.

(Page 9)

15

ème

Journée internationale de la personne handicapée

Le Colaphaco a offert des auxiliaires

de mobilité aux

personnes handicapées

(P.10)

Assemblée générale ordinaire du C.s.s.a à Brazzaville

Pour un organisme

restructuré et renforcé

(P.15)

Vie politique nationale

Un nouveau groupement

politique: le Rassemblement

pour la majorité présidentielle

(P.3)

C.s.l.c (Conseil supérieur de la liberté de la communication)

Le journal Talassa

suspendu de parution, pour une durée de deux mois

(P.3)

L’A.p.t.s dénonce les violations flagrantes du droit à la santé au Congo

(P.11)

59

ème

anniversaire de l’adoption de la Déclaration universelle des droits

de l’homme

A Radio-Congo, le couperet

est tombé sur trois journalistes!

(P.4)

Coup d’oeil en biais Diocèse de Nkayi: paroisse

Saint- Michel de Madingou Mgr Daniel

Mizonzo a béni la nouvelle grotte mariale

et ordonné quatre diacres

(P.9)

Isidore Mvouba signant la déclaration.

(2)

MTN

Contexte et missions:

MTN Congo, société de téléphonie mo- bile en pleine croissance et couvrant, aujourd’hui, plus d’une soixantaine de localités, par un réseau de qualité, mais aussi des produits et services à forte valeur ajoutée, recherche, pour son siège social à Brazzaville, un Supervi- seur Sécurité dont la mission principale est de concevoir, définir, mettre en place et animer la politique de l’entre- prise, en matière de sécurité, entendue au sens de sécurité et santé au tra- vail, protection de l’environnement et protection des biens et des personnes.

A ce titre, le Superviseur Sécurité sera chargé, notamment, de:

* Déployer la politique de sécurité sur l’ensemble des sites que compte l’entreprise, en veillant à une stricte ap- plication de la réglementation et des procédures internes ;

* Etablir et mettre à jour les docu- ments uniques d’évaluation des ris- ques pour l’ensemble des sites : ana- lyse des risques, établissement, mise en œuvre et suivi des plans d’action associés ;

* Elaborer, mettre en place et exé- cuter le plan d’évacuation du person- nel et de protection de l’ensemble des sites administratifs et techniques, en cas de sinistres ou d’évènements les mettant en danger;

* Veiller à la conformité réglemen- taire des installations;

* Améliorer la sécurité des instal- lations et assurer la conformité des ins- tallations;

AVIS DE VACANCE DE POSTE

* Etablir des programmes de pré- vention, afin de réduire le nombre d’in- cidents et leur coût;

* Identifier, évaluer et maîtriser tous les risques professionnels: conditions de travail, de sécurité des personnes et du matériel ou protection de l’environ- nement;

* Initier des actions de prévention (exercices incendie, vérifications des équipements…), des contrôles (respect des normes de sécurité…), des études et autres diagnostics portant sur l’éva- luation et l’anticipation des risques….;

* Proposer toutes mesures utiles pour éviter les risques professionnels, en collaboration avec différents servi- ces (DRH, CHSCT, Sapeurs pompiers, Po- lice, etc.);

* Servir d’interface et assurer le suivi des relations avec les personnes ressources (fournisseurs d’outils de prévention, médecin du travail, expert en sécurité, etc.) et les organismes publics et privés chargés de la prévention des risques professionnels;

* Analyser les conditions de travail et proposer toutes mesures utiles ten- dant à l’amélioration de l’environnement de travail;

* Veiller à la bonne application des prescriptions légales et règlementaires, en matière de sécurité et de santé au tra- vail.

Environnement du poste:

Le Superviseur Sécurité aura un statut de cadre, avec une rémunération nette conséquente, en sus de nombreux avan- tages tant sociaux qu’en nature. Il évo-

luera directement sous la responsabi- lité du Manager Administration et ser- vices généraux et au sein d’une équipe jeune et dynamique.

Qualifications minimales requises

Le candidat idéal devra avoir une for- mation Bac + 5 ans ou équivalent en sécurité, sécurité et santé au travail ou en prévention des risques. Il devra, en outre, justifier d’au moins 5 ans d’ex- périence dans le domaine, avoir une bonne connaissance des normes na- tionales et internationales en matière de sécurité, une parfaite maitrise de la réglementation en matière de sécurité au travail et des risques profession- nels. Outre une bonne maitrise de l’an- glais, le poste requiert un sens aigu de l’organisation, un esprit d’analyse et de travail en équipe. La capacité à travailler sous pression est un atout majeur.

Délais et dépôt de candidatures:

Les dossiers de candidature devront parvenir, au plus tard le 24 décembre 2007, à l’adresse suivante:

MTN Congo 22, rue Behagle;

BP. 1150

Fax: (+242) 81 44 16

Brazzaville - Congo

(3)

LA SEMAINE AFRICAINE N° 2754 du Vendredi 21 Décembre 2007- PAGE 3

NATIONAL

Journal édité par la Commis- sion épiscopale des moyens de communication sociale.

Président:

Mgr Jean GARDIN Préfet apostolique de la Likouala Vice-président:

Mgr Anatole MILANDOU, Archevêque de Brazzaville

Directeur de Publication:

Joachim MBANZA Secrétaire de rédaction Véran Carrhol YANGA Tel: (242) 668.24.72 Saisie&Montage (PAO):

Atelier La Semaine Africaine Service Commercial:

Brazzaville:

Tél. 666.39.69/500.77.76 Bd. Lyautey (en face du CHU)

B.P. 2080 - BRAZZAVILLE

Direction - Tel: (242) 668.24.72 / 678.76.94

LA SEMAINE AFRICAINE

Tarifs pour abonnement

Congo: retrait sur place 3 mois: 8.400 F Cfa 6 mois: 16.800 F Cfa 1 an : 33.600 FCfa Expédié par la Poste:

3 mois: 11.500 F Cfa 6 mois: 23.000 F Cfa 1 an: 46.000 F Cfa

France et Afrique francophone:

3 mois: 48 Euros 6 mois: 90 Euros

1 an: 180 euros Autres pays d’Europe

et d’Afrique:

3 mois: 52 Euros 6 mois: 95 Euros 1 an: 190 Euros

Asie et Amérique:

3 mois: 55 Euros 6 mois: 100 Euros 1 an: 200 Euros Nous acceptons les chèques français et les virements

à notre compte - CCP 9.991 85 B Paris e-mail: lasemaineafricaine@yahoo.fr Considérant que la non obser-

vation des principes régissant l’exercice du métier de la presse est incompatible avec les nor- mes juridiques, professionnel- les, éthiques et déontologi- ques, le conseil supérieur de la liberté de communication a dé- claré le journal Talassa «cou- pable des violations délibérées et répétées des normes juridi- ques, professionnelles, éthi- ques et déontologiques qui régissent l’exercice de la pro- fession de journaliste». Par conséquent, il a décidé de la suspension de ce journal «sous toutes ses formes», pour une durée de deux mois. Le C.s.l.c

«requiert tous officiers et agents de la Force Publique de prêter main forte à l’exécution de la présente délibération», précise la décision.

Le motif qui explique la délibé- ration du conseil est l’article intitulé: «Message sur l’état de la nation: M. Sassou vient de relancer son C.d des menson- ges», publié dans ce journal, en page 3, dans sa rubrique «in- solite», dans sa parution n°112 du 23 novembre 2007. Dans cet article, le journal a «qualifié Monsieur Denis Sassou Nguesso de patron de réseaux mafieux».

De ce fait, le conseil supérieur de la liberté de la communica- tion a usé de sa faculté d’auto- saisine que lui confère la loi organique n°4-2003 du 18 jan- vier 2003, en son article 4, pour prendre la décision de sanc- tionner le journal Talassa. «Considérant qu’il ressort de cet article des écrits du genre: «…sur les mêmes

promesses qu’il avait faites pendant la période électorale…d’un mensonge à l’autre sinon d’un disque rayé à un C.d usé, voilà qui caracté- rise les massages d’un chef qui amuse la galerie. Pourtant, le peuple n’est pas dupe»,

«…l’avenir se chargera de faire le tri entre toutes les magouilles politiques qui lui sont attri- buées de restituer tout leur sens aux multiples réseaux mafieux dont il serait pa- tron… ».

Pour le conseil supérieur de la liberté de la communication, ces écrits sont diffamatoires et portent atteinte à l’honneur et à la dignité de la per- sonne. «…Au terme de l’ana-

C.s.l.c (Conseil supérieur de la liberté de la communication)

Le journal Talassa suspendu de

parution, pour une durée de deux mois

Réuni en collège des membres, le vendredi 14 dé- cembre 2007, au palais du parlement, à Brazzaville, le Conseil supérieur de la liberté de la communi- cation a rendu coupable le journal Talassa «des vio- lations délibérées et répétées des normes juridiques, professionnelles, éthiques et déontologiques qui ré- gissent l’exercice de la profession de journaliste».

Par conséquent, il a décidé de sa suspension, sous toutes ses formes, pour une durée de deux mois.

L’annonce de cette sentence a été faite le mardi 18 décembre 2007, en présence de Jacques Banangandzala, président de ladite institution, chargée de réguler la liberté de l’information et de la communication, en République du Congo.

lyse de cet article, l’absence des extraits sur les promesses électoralistes ou les menson- ges à la base de l’analyse de l’auteur de l’article, pouvant permettre une lecture compa- rative entre la critique et le con- tenu réel du message passé au crible de la critique, constitue une faute déontologique ma- n i f e s t e » .

Dans sa délibération, le conseil supérieur de la liberté de la communication a fait savoir qu’il a auditionné, lundi 10 dé- cembre 2007, le directeur de publication du journal Talassa, Monsieur Ghys Fortuné Dombé Bemba. «Au terme de son audi- tion, Monsieur Fortuné Bemba a reconnu que les propos utili- sés dans son article sont outra- geants, de ce fait non-confor- mes ni aux lois et règlements de la République, ni à la charte des professionnels de l’infor- mation et de la communica- tion».

Rappelons que cette délibéra- tion, qui porte le numéro «001/

CSLC/CM», signée par huit membres, a été lue par la secré- taire comptable du C.s.l.c, Ma- rie Jeanne Kouloumbou.

Cyr Armel YABBAT-NGO (Lire la réaction du directeur de publication de Talassa en page 5) Jacques Banangandzala

La fédération U.r (Union pour la République), de Brazzaville a organisé une réception en l’honneur de Michel Bidimbou Pouela, pour sa brillante victoire aux élections législatives partielles du 7 décembre 2007, dans la circonscription unique de Kayes, dans le département de la Boueza. La cérémonie s’est déroulée dimanche 16 décembre dernier, au siège de l’U.r, dans le troisième arrondissement de Brazzaville. En pré- sence de Benjamin Bounkoulou, président national de l’U.r, Martin Bissila, premier vice-président, Anatole Milandou, pré- sident de la fédération U.r de Brazzaville, de Michel Bidimbou lui-même, député et secrétaire général de l’U.r. Ainsi que des cadres, militants et sympathisants de cette formation politi- que.

U.r (Union pour la République)

Michel Bidimbou Pouela honoré pour sa victoire aux législatives partielles

La cour constitutionnelle avait prononcé l’annulation des élections législatives 2007, dans quatre circons- criptions, dont celle de Kayes. Cette décision était froidement accueillie par les militants de l’U.r. D’aucuns pensaient à une manœuvre politicienne. Mais, Michel Bidimbou Pouela est reparti à la bataille et il a remporté une victoire incontestable.

D’où la joie des militants après la publication des ré- sultats des élections partiel- les, qui donnaient leur can- didat vainqueur. Cette récep- tion a été donc l’occasion toute indiquée pour les militants de ce parti de féliciter leur député.

Tout a commencé par le mot introductif du président de la fédération U.r de Brazzaville, Anatole Milandou, qui a fait un bref rappel historique de leur parti, avant de louer la cons- tance du combat que mène leur président, dans le cadre de la consolidation de la paix et de l’unité nationale dans notre pays. Il a, également, souligné que l’U.r ne cesse de s’affirmer comme un grand parti au Congo. Puis, il a remis au député élu, un cadeau en objet d’art.

En guise de remerciements, Michel Bidimbou Pouela a remer- cié les responsables de son parti et les militants pour cette marque de sympathie et de soutien dont il a bénéficié tout au long de sa campagne électorale. La victoire obtenue ne doit pas amener l’U.r à dormir sur ses lauriers. Il faut travailler davantage pour avoir beaucoup de conseillers départemen- taux, a-t-il dit en substance.

A l’issue de la cérémonie, le président Benjamin Bounkoulou a réagi en confiant à la presse ce qui suit: «Les gens ont voulu nous humilier, mais ils étaient confondus par Dieu. Parce que ce que Dieu a donné, personne d’autres ne peut le retirer.

Notre député a réédité l’exploit du 5 août dernier. Mais, cette fois-ci, ç’a été une victoire éclatante, avec 55%. J’étais, moi- même, dans le village de l’adversaire de notre candidat. Les gens m’ont rassuré en disant que: président, comme vous êtes venu ici, il n’y a pas match».

Pascal-AZAD DOKO

PAGE 16- LA SEMAINE AFRICAINE N° 2754 du Vendredi 21 Décembre 2007

Michel Bidimbou Les partis et associations de la plate-forme de la

majorité présidentielle vont créer un nouveau groupement politique dénommé: «Rassemblement pour la majorité présidentielle», en sigle R.m.p. L’an- nonce officielle de la naissance de ce nouveau groupement politique a été faite, jeudi 20 décem- bre 2007, lors d’une cérémonie de signature d’une déclaration conjointe, à l’hôtel Le Méridien de Braz- zaville, sous le patronage d’Isidore Mvouba, se- crétaire général par intérim du P.c.t et président de la coordination des partis membres de la plate- forme de la majorité présidentielle. Le nouveau groupement politique rassemble 58 partis et as- sociations proches de la majorité présidentielle.

Son objectif principal est de soutenir la réélection,

«dès le premier tour», du président Denis Sassou Nguesso, en 2009. Partant, le nouveau groupement politique entend créer une synergie des partis de la majorité aux élections locales prévues le 20 jan- vier 2008, par des listes uniques, appelées «listes d’union». La «déclaration du groupement des forces politiques de la plate-forme électorale de la majorité présidentielle» a été signée par les présidents des partis et associations membres. En voici l’intégra- lité:

Déclaration du Groupement des forces

politiques de la plate- forme électorale de la majorité présidentielle

Nous, For ces politiques, membres de la plate-forme électorale de la Majorité pré- sidentielle, signataires de la présente:

- oeuvrant pour relever les défis multiformes auxquels sont confrontés notre pays et notre peuple;

- conscients de ce que la pro- lifér ation des partis politi-

Vie politique nationale

Un nouveau groupement politique: le Rassemblement pour la majorité présidentielle

jet de société, en vue de la visibilité de ses actions;

- conscients des enjeux élec- toraux de 2008 et 2009 et res- pectueux des dispositions pertinentes de la loi régissant les partis politiques en Répu- blique du Congo, notamment en ses articles 3 et 11, alinéas 2 et 3;

- considérant qu’au stade ac- tuel, et en attendant la créa- tion d’un grand parti, chaque force politique de la plate-for- me présidentielle garde son autonomie organisationnelle et fonctionnelle;

Sur l’honneur, déclarons ce qui suit:

1- les forces politiques, réu- nies au sein de la plate-for- me électorale de la majorité présidentielle, conviennent de la création d’un groupe- ment politique dénommé Rassemblement pour la ma- jorité présidentielle, en sigle

«R.m.p»;

2- le Rassemblement pour la major ité président ielle est une alliance politique, basée sur la confiance mutuelle et la sincérité entre ses mem- bres, en vue de se présenter unis aux élections locales et sénatoriales de 2008, dans le strict respect des lois et rè- glements de la République;

3- le Rassemblement pour la majorité présidentielle pour- suit les objectifs suivants:

a- créer les conditions de la réélection du président Denis Sassou Nguesso, dès le premier tour en 2009;

b- définir et défendre

«une str at égie élect or ale ques, manifestement à carac-

tère ethnocentrique, consti- tue un frein à l’émergence d’une démocratie pluraliste moderne et apaisée au Con- go;

- réaffirmant la volonté et la nécessité de l’unité des for- ces qui soutiennent le projet de société du président de la République, La Nouvelle Espé- rance, volonté exprimée dans la plate-forme électorale de la major ité pr ésidentielle, en août 2007, à Brazzaville;

- guidés .par la volonté com- mune de soutenir le prési- dent de la République, dans la mise en œuvre de son pro-

commune;

c- créer une synergie, en vue des campagnes élec- torales apaisées;

d- soutenir le prési- dent de la République dans la mise en oeuvre de son pro- gramme de gouvernement;

e- mettre en place des mécanismes de concertation permanente;

f- créer les conditions pour l’émergence d’un grand parti;

4- chaque signatair e de la présente déclaration garde son autonomie organisation- nelle et fonctionnelle jusqu’à la création du grand parti et s’engage à respecter l’esprit et la lettre de la présente dé- claration, notamment:

- soutenir la candidature uni- que du président Denis Sas- sou Nguesso à la présiden- tielle de 2009;

- constituer des candidatures et listes d’union du RMP aux élections locales et sénato- riales de 2008;

- œuvr er pour l’ obtent ion d’une majorité conf ortable aux élections locales et séna- toriales de 2008;

- respecter et défendre les clauses de la présente décla- ration;

5- le Rassemblement pour la major ité président ielle est ouvert à toutes les for ces politiques favorables au pré- sident Denis Sassou Ngues- so.

Fait à Brazzaville, le 20 décembre 2007

(4)

Coup d’oeil en biais NATIONAL

A

lain Akoualat Atipault, ministre de la commu- nication, s’en est plus ou moins bien tiré à l’émis- sion Médias d’Afrique, sur la liberté de la presse au Con- go. De temps à autres applau- di par ses militants de l’As- sociation Force citoyenne, il a ramassé, malgré tout, quel- ques hués. Jacques Banan- ganzala, président du conseil supér ieur de la liber té de communication, quant à lui, y a laissé pas mal de plumes.

Le public a tellement poussé des cris de désapprobation, durant ses int er vent ions, pour vouloir expliquer la liber- té de la presse au Congo.

Jean-Richard Bruno Itoua était à la pr emière émission de Juan Gomez, pour parler de la gestion des recettes pétro- lières. Il avait comme contra- dicteur, Luamba Moké, prési- dent de la coalition nationale

«Publiez ce que vous payez».

Dès le début de l’émission, ce dernier a posé une colle: le paysan congolais ne voit pas l’impact des recettes pétro- lières dans sa vie quotidien- ne. Et pour cause: pas d’eau, pas d’électricité, pas de mé- dicaments dans les dispen- saires, etc. Le ministre Jean- Bruno Richard Itoua s’est lan- cé dans des explications tech- niques sur le budget de l’Etat, constitué essent iellement des recettes pétrolières. Il a dû ramer, pour se faire par- fois comprendre, tant le pu- blic criait. Le pauvre ministre s’est gouré, en par lant du processus de Kimberley dont le Congo était exclu mais qu’il pourr ait rejoindr e l’ année prochaine. Jacasserie dans le public, pour corriger la bour- de: le Congo venait d’ être réintégré au processus de Kimberley et la nouvelle est passée dans tous les médias nationaux. Comme quoi, cer- tains ministr es ne suivent pas l’actualité de leur propre pays.

Le lendemain mercredi 19 décembre, le public était venu encore plus nombreux, pour assister aux trois émissions de la radio française interna- tionale. Cette fois, les partis

Emissions publiques de R.f.i-Afrique à Brazzaville

Le public a donné du fil à retordre aux membres du gouvernement

Les émissions de R.f.i, (Appels sur l’actualité de Juan Gomez, Médias d’Afrique d’Alain Foka et Plein Sud d’Amobé Mévégué et Eva Hendrickx) enregis- trées, en public, mardi 18 et mercredi 19 décem- bre 2007, à l’esplanade de la mairie de Brazzaville, étaient un véritable parcours du combattant pour les ministres et autres représentants des pouvoirs publics invités. Ambiance!

de la majorité semblaient avoir mobilisé leurs militants, pour ne plus se faire avoir par un public hostile au gouver- nement. L’ambiance était très chaude. Trop chaude sans doute, pour ne pas risquer de faire péter les nerfs au doux et talentueux confrère Juan Gomez. Il avait repéré sa bête noire dans le public: l’homme à la chemise rouge. Et pour la troisième fois, il a interrom- pu l’émission, dans un brou- haha total. «Vous arrêtez, vous, avec la chemise rouge! Sinon je demande à ce que vous sor- tiez d’ici; vous arrêtez pas de… Il me fatigue! Vous me fatiguez Monsieur; vous me fatiguez. Monsieur avec la chemise rouge, vous êtes venu là pour faire quoi, Monsieur?

Monsieur avec la chemise rouge, voulez-vous sortir, s’il vous plaît? Ça fait trois fois qu’on arrête à cause de vous, hein»!

Sacré Juan. S’il savait que le rouge a été quelque chose de bien dramatique dans ce pays en matière de liberté de pres- se…

A cette émission, Juan Go- mez s’est aussi r et rouvé avec un «pugilat verbal», tou- jours sur fond de brouhaha, entre le ministre des travaux publics, Flor ent Tsiba, et

«l’enfant terrible de l’opposi- tion congolaise», le député Joseph Kignoumbi Kia Mboungou. «Je crois que vous

avez entendu les jeunes huer sur les ministres quand ils ra- contaient des histoires. C’est pour dire que le bilan est to- talement négatif», a-t-il dé- marré, en parlant du bilan de

«La Nouvelle Espérance», le programme du président Sa- sou Nguesso. Son interven- tion lui a valu d’être hué. «Ho- norable Kignoumbi, je crois vous avoir dit à l’assemblée que opposition ne signifie par hors-position» (crie de joie du public) Et le ministre de pour- suivre: «Lorsque vous vous mettez en hors-position, vous vous mettez dans une position où vous ne voyez qu’en mono- chromie et non en polychro- mie», lui répond Florent Tsi- ba, dans le langage très «gro- mologique» qu’on lui connaît, sous les cris du public. Et de- vant la dispute qui s’engage entre les deux hommes poli- tiques, Juan Gomez tranche:

«On n’est pas à l’assemblée nationale. C’est sympathique, non attendez, on va passer la parole à d’aut res audi- teurs…».

Ouf, que c’était chaud, l’émis- sion publique de Juan Gomez à Brazzaville. En tout cas, ce n’est pas Henri Ossébi, minis-

tre de l’enseignement supé- rieur, qui nous contredira. Lui aussi a dû ramer fort contre le public, pour se faire com- prendre. «Je suis particuliè- rement à l’aise et vous le sa- vez! En cinq ans de présence à la tête de ce département, c’est-à-dire en cinq ans d’ap- plication de La Nouvelle Es- pérance, nous avons payé, en 60 mois, 54 mois de bourse, vous le savez. Ça n’a jamais été fait dans ce pays. La se- maine prochaine, la bourse vous sera payée», a-t-il lancé, à un public criant ou applau- dissant, dans lequel il y avait, on a compris, beaucoup d’étudiants.

En somme, le passage de R.f.i à Brazzaville a été une dure épreuve pour nos bra- ves ministres, arrachés à la quiétude de leur quotidien souvent éloigné des médias, et au conformisme que leur garant issent les médias audiovisuels nationaux. Il a fallu R.f.i, pour les soumettre à un tel exercice. C’est cela, le quatrième pouvoir, mais en tout cas, tout est bien qui fi- nit bien.

Joël NSONI

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Les ministres à l’émission Appel sur l’actualité de Juan Gomez

Le public pendant l’émission.

Eva Hendrickx.

A Radio-Congo, le couperet est tombé sur trois journalistes!

Jean-Richard Mouyéni, animateur de l’émission «Noblesse antenne», et deux autres collègues, en l’occurrence Firmin Lopes Mbouta et Nicaise Essouli, tous journalistes à Radio- Congo, sont frappés de sanctions prises à leur encontre par la direction générale de leur média. Ils sont interdits d’an- tenne, jusqu’à nouvel ordre. La note de service, les suspen- dant, a été signée et publiée, lundi 17 décembre 2007, par Sylvère Sandi-Ibambo, directeur général par intérim de Ra- dio-Congo. Jean-Richard Mouyéni aurait été sanctionné à la suite des «propos grossiers» qu’il a tenus, sous forme de plaisanterie, pour saluer une collègue, mais qui passaient à l’antenne sans qu’il ne le sache. Quant aux deux autres con- frères, ils auraient commenté, maladroitement, en pleine an- tenne, l’empressement des sociétés nationales à sponsoriser les émissions publiques de R.f.i (Radio France internationale), réalisée sur l’esplanade de la mairie de Brazzaville, alors que, selon eux, ces sociétés ne le font pas lorsqu’il s’agit des médias audiovisuels nationaux. Ces sanctions ont été prises avec l’approbation d’Alain Akouala-Atipault, le ministre de la com- munication, qui s’était lui-même rendu dans les locaux de Radio-Congo, pour signifier leur suspension aux collègues, auteurs de ces indélicatesses.

À Oyo, le lycée technique cherche des enseignants

Le lycée technique d’Oyo, localité située à 420km, au Nord de Brazzaville, fonctionne avec un effectif déficient d’enseignants, notamment dans les séries industrielles. Au niveau de la série F4 (Génie civil), il n’y a que deux enseignants, tandis que la série F1 (mécanique) a été supprimée, faute d’enseignants. La situation s’est aggravée par le manque de motivation des en- seignants recrutés dans la localité et qui s’estiment mal rému- nérés. Il faut signaler, également, que les élèves ne peuvent utiliser le matériel informatique pour les travaux dirigés et les cours du soir, faute d’électricité, alors que les machines sont disponibles depuis 2004 et 2006. En tout cas, le lycée techni- que d’Oyo fait face à d’énormes difficultés. L’exemple d’Oyo illustre bien la situation de l’école congolaise qui éprouve d’énormes difficultés de fonctionnement.

Les populations de Makélékélé réclament un lycée d’enseignement général

Des sept arrondissements de Brazzaville, deux, au moins, ne sont pas dotés de lycée d’enseignement général: Moungali et Makélékélé. La semaine dernière, l’administrateur maire de Makélékélé, Maurice Maurel Kiwounzou, dit «Ya Momo», s’est fait le véritable porte-parole de ses administrés. Il est monté au créneau pour réclamer la construction, dans le cadre de la municipalisation accélérée de la ville de Brazzaville, d’un lycée d’enseignement général dans sa zone administrative. Il a avancé comme argument, l’étendue trop vaste de son arron- dissement et, surtout, le problème récurrent de transport en commun auquel les lycéens qui y vivent sont confrontés quotidiennement. Certains élèves, issus de familles modes- tes, sont obligés de parcourir de longues distances, à pieds, pour se rendre dans leurs établissements scolaires, au Lycée Savorgnan de Brazza ou d’autres lycées de la capitale. En tout cas, ils sont comme pénalisés et cela rejaillit sur leurs résul- tats, en fin d’année scolaire. Il faut signaler, aussi, qu’il y a des collèges qui ferment ou sont en état d’abandon, en raison du désistement des enseignants affectés, dans les quartiers éloi- gnés, au-delà du pont du Djoué. Si les parlementaires et le gouvernement pouvaient suivre le plaidoyer de l’administra- teur maire de Makélékélé, cela soulagerait la population scola- risée de cet arrondissement.

Ces N.s.t, N.f.t et N.e.t qui tirent le système éducatif congolais vers le bas!

Les N.s.t, N.f.t et N.e.t ne sont autres que les sigles respectifs de: «Notes sexuellement transmises», «Notes financièrement transmises» et «Notes esthétiquement transmises». Depuis quelques années, en effet, le système éducatif congolais est gangrené par ces trois phénomènes de distribution de notes.

Du cycle primaire à l’Université, la réussite scolaire et acadé- mique de plusieurs élèves et étudiants est, hélas, facilitée ou conditionnée par ces trois maux. Au point où, pour certains, le succès est au bout du sexe, de l’argent et de la beauté physique. Contredisant pour ainsi dire, le président Denis Sassou Nguesso qui disait, nous citons: «Dans ce monde où rien n’est donné, où le succès est au bout de l’effort, et de l’effort persévérant». Les évaluations à tous les niveaux, de- viennent des passoires formalistes. À l’oral du baccalauréat, le phénomène est ahurissant. Même des élèves de familles pauvres, sont entraînés dans ce phénomène où il faut dé- bourser de l’argent pour avancer, à l’issue des épreuves du second tour du bac. Ne parlons pas de ce genre de trafic à l’université. C’est la voie que suit tout le monde ou presque.

Au final, des élèves et étudiants au quotient intellectuel fai- ble, sont détenteurs des diplômes d’État. Faut-il que les en- seignants prêtent serment comme les médecins, avant d’exer- cer leur noble profession? Les familles s’y mêlent beaucoup et les élèves et étudiants en sont inexcusables! Il faut de fortes thérapeutiques pour venir à bout de tels maux qui mi- nent le système éducatif national.

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LA SEMAINE AFRICAINE N° 2754 du Vendredi 21 Décembre 2007- PAGE 5

A VENDRE

NATIONAL

Le député Jean-Marïe Tassoua, qui effectue une descente parlementaire dans sa circonscription électorale, sans ordre de service dûment signé par le président de l’assemblée na- tionale, a tenu, devant une foule clairsemée, un meeting à Dongou. Les sujets développés, à cette occasion, n’avaient aucun lien avec les affaires inscrites à l’ordre du jour de la dernière session de l’assemblée nationale.

Oubliant d’observer une minute de silence en mémoire de feu le président du sénat, Ambroise Edouard Noumazalay, le dé- puté Jean Marie Tassoua, dès le début de son discours, a accablé d’injures la communauté kaka qu’il a traitée de pyg- mée, lui manquant de considération et en lui exprimant, de cette manière, son mépris.

Abordant, sans transition, son thème préféré, c’est-à-dire la gestion des recettes du bois dans la Likouala, poussé par une haine inextinguible, le député Jean-Marie Tassoua s’en est pris, comme d’habitude, aux mêmes personnes: le minis- tre Henri Djombo et le préfet de la Likouala, Giblert Djombo Bomondjo, ainsi que le vénérable Alphonse Gonddzia qu’il a qualifié de menteur. Le président de la République, cette fois- ci, a été épargné du lot de son insolente diatribe. Cependant, Monsieur le député n’a dit aucun mot sur les actions enga- gées contre sa personne, concernant les coupes frauduleu- ses de bois et l’abattage de trois hippopotames (animaux intégralement protégés) dans la Libenga, sous sa responsa- bilité.

Monsieur le député a réservé la seconde partie de son dis- cours à de nouvelles promesses, concernant la construction des centres de santé intégrés dans tous les villages du dis- trict, la réhabilitation des routes de la ville de Dongou, les forages dans tous les villages, alors que les premières ne sont pas tenues.

Suite à ce discours irresponsable, la communauté kaka de Dongou, à l’appel du bureau de son association, s’est retrou- vée en assemblée extraordinaire, le jeudi 13 décembre 2007, et en un grand meeting, le dimanche 16 décembre 2007, pour manifester son mécontentement, face aux propos injurieux du député Jean Marie Tassoua, à son égard.

Aussi, les ressortissants de la communauté kaka demandent- ils, à toute personne guidée par cette culture de haine et de violence, de ne pas oser mettre pieds dans leurs localités respectives, afin d’éviter des réactions susceptibles d’engen- drer des situations regrettables dont la Likouala n’a pas be- soin.

En outre, après lecture et analyse de la «Lettre ouverte aux Likoualiens de Henri Djombo, les participants ont félicité son auteur, pour avoir exposé et dénoncé, avec clarté, les faits et les fauteurs de troubles, responsables de cette situation. Ils ont, également, exprimé leur soutien à cette lettre et encou- ragé Henri Djombo, ministre émérite de la République, qui fait honneur à la Likouala, sa région d’origine, à persévérer, dans l’effort de construction et de développement, dans la culture de paix, de réconciliation et d’unité de notre département.

La communauté kaka de Dongou condamne fermement la culture de violence introduite par certains cadres inconscients et aveuglés par la recherche du leadership. Elle condamne, enfin, le crime politique comme action politique ou mode de règlement de différends entre individus.

La communauté kaka de Dongou exhorte l’ensemble des for- ces vives à barrer la route aux spécialistes des intrigues qui rêvent émerger en politique sur les centres de la division.

La communauté kaka de Dongou exhorte les populations de la Likouala à maintenir la quiétude, la paix et l’unité du dépar- tement, dans le respect de leurs coutumes et traditions et honorer ainsi la mémoire du patriarche défunt, Ambroise Edouard Noumazalay, dont l’héritage devra être soigneuse- ment préservé par tous.

Vive le district de Dongou Uni;

Vive la Likouala!

Fait à Dongou le 16 décembre 2007

Les participants

Déclaration de la communauté kaka, suite au meeting du député

Jean-Marie Tassoua, tenu à Dongou, le 12 décembre 2007

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E

n tenue décontractée et lunet tes de star aux y eux, Ghy s Fort uné Dombé Bemba a débuté son point de presse par remer- cier le Seigneur Jésus-Christ et les collègues qui ont ré- pondu favorablement à son invitation. Car, Télé-Congo, la chaî ne nat ionale, a refusé d’envoyer une équipe de re- portage à son point de pres- se. Le conférencier a déclaré avoir suivi, avec déception, la communication faite par le conseil supérieur de la liber- té de communication, pro- nonçant la suspension de son journal, Talassa, pour «récidi- ves dans la violation des nor- mes légales, règlementaires et professionnelles en matière d’information et de communi- cation, et aussi pour avoir pu-

Après la suspension du journal Talassa

Ghys Fortuné Dombé Bemba estime être injustement sanctionné

Le directeur de publication du journal Talassa, Ghys Fortuné Dombé Bemba, a fait un point de presse, jeudi 20 décembre 2007, à l’hôtel Saphir, à Brazzaville. Pour réagir à la décision du conseil supérieur de la liberté de communication qui a suspendu la parution de son journal, pour une durée de deux mois, «pour récidives dans la viola- tion des normes légales, règlementaires et profes- sionnelles, en matière d’informations et de commu- nication». A toutes ses allégations, Ghys Fortuné Dombé Bemba a apporté un «démenti formel» et affirme être injustement sanctionné.

blié des écrits dans le jour- nal numéro 112 du 23 novem- bre 2007, qui aurait porté at- teinte à l’honneur et à la di- gnité du président de la Ré- publique. Pire, le C.s.l.c a, sans scrupule, affirmé que M.

Ghys Fortuné Dombé Bemba, au cours de son audition du lundi 10 décembre dernier, a reconnu les propos outra- geants utilisés dans son arti- cle».

A cette dernière affirmation, le directeur de publication du journal Talassa a apporté un démenti formel, «à moins que le C.s.l.c me brandisse le procès-verbal d’audition si- gné par moi et reconnaissant de tels propos. En plus, le C.s.l.c qualifie mes écrits de diffamatoires, encore fau- drait-il rappeler qu’en matiè- re de diffamation, c’est à la personne diffamée qu’il re- vient de réagir», a-t-il préci- sé.

Au regard des faits qui lui sont incriminés, Ghys Fortu- né Dombé Bemba a estimé que son journal et lui-même

ont été «injustement sanction- nés, puisque dans l’article in- titulé: Message sur l’Etat de la Nation : M. Sassou vient de re- lancer son C.d de mensonges, on me reproche l’absence des extraits sur les promesses élec- torales ou les mensonges…, alors que j’ai longuement énu- méré de multiples promesses réitérées par M. le président de la République, à l’occasion de chaque discours à la nation. A moins que les membres du C.s.l.c soient aveuglés au point de ne pas lire l’article en ques- tion», a-t-il déclaré.

A son corps défendant, Ghys Fortuné Dombé Bemba a fait savoir que la ligne éditoriale de son journal n’est pas syno- nyme de contestation du régi- me en place, «mais plutôt, l’ex- pression d’une contribution à

l’effort de construction, de développement et de transpa- rence dans la gestion des af- faires publiques. Ne perdez pas, non plus, à l’esprit l’ada- ge qui dit: Qui aime bien châ- tie bien. J’aime mon pays, le Congo, j’aime aussi mes frè- res et mes sœurs du pays», a- t-il dit.

Ainsi, pour le directeur de pu- blication de Talassa, là où quelque chose semble dé- railler, il faut bien quelqu’un pour redresser, «de sor te qu’on aille de l’avant, surtout que l’intelligentsia, l’Eglise et autres qui devraient dénon- cer le mal, encour ager le bien, apporter la soupe, le savon pour parler comme William Booth, ne le font plus au profit de leurs intérêts.

Laissons, donc, la primeur à la presse qui représente la voix des sans voix, de dire la vérité sur certaines choses qui ont trait à la vie sociale, éco- nomique et culturelle», a-t-il dit.

A la demande du conseil de requér ir les off iciers et agents de la force publique de prêter main forte à l’exé- cution de sa délibér at ion, Ghys Fortuné Dombé Bemba a indiqué que «le C.s.l.c a oublié que seul le procureur de la République a le droit de mettre en mouvement l’action publique et donc requérir la force publique: C’est de l’abus et de la confusion totale», a- t-il conclu.

Cyr Armel YABBAT-NGO Ghys Fortuné Dombé Bemba

Berty coiffure et Ferly couture

Travaux publics Des entreprises som- mées de reprendre immédiatement les chantiers suspen- dus

Le ministre de l’équipe- ment et des travaux pu- blics, M. Florent Ntsiba, a sommé, le 17 décembre 2007, à Brazzaville, les en- treprises et P.m.e ayant reçu notification de leur mise en demeure, de démarrer ou de repren- dre, immédiatement, les différents chantiers sus- pendus dans le départe- ment du pays.

Au cours d’une rencontre avec les responsables de ces sociét és oeuvr ant dans le domaine des tra- vaux publics, M. Ntsiba s’est insurgé contre ces entreprises et P.m.e ayant perçu 1 milliard 8 millions 788.652 F.Cfa, au titre des avances de démarr age, pour des chantiers débu- tés et arrêtés sans raison apparente ou des chan- t iers qui n’ont j amais commencé.

Le ministre Florent Tsiba a accordé à ces entrepri- ses le délai d’un mois, à compter du 17 décembre 2007, pour, soit restituer le montant des sommes dues au Fonds routier, soit exécut er et achever les travaux, à concurrence du montant de la dette, dans les mêmes délais.

Selon M. Ntsiba, l’adminis- tration se réserve le droit de transmettre, dès le 18 janvier 2008, les dossiers de tous les récalcitrants à la justice, précisant que le procureur de la Républi- que, se basant sur le prin- cipe de l’indépendance de la justice, a la latitude de se saisir, dès à présent, des éléments ici déballés, pour ouvrir une informa- tion judiciaire sur chacun d’entre eux. (A.c.i)

DU NOU VEA U A BR AZZ AVI LLE

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