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La crise fi nancière internationale et la RDCEau et assainissement : Journées portes ouvertes à KinshasaFLASH sur la province du SUD KIVU BELTRADEBELTRADE

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BELTRADE BELTRADE

Le bulletin d’actualité

économique de la RDC N° 18 Mars/Avril 2009 www.beltrade-congo.be

info info

La crise fi nancière

internationale et la RDC

Eau et assainissement : Journées portes ouvertes à Kinshasa

FLASH sur la province du SUD KIVU

Jardins théicoles de Mbayo, Sud Kivu. Photo : Jean Kristine

Borne fontaine à Ngina dans la banlieue Est de Kinshasa

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Sommaire

Conjoncture macroéconomique et climat des affaires

Conjoncture macroéconomique

La crise fi nancière internationale et la RDC 5 Coopération structurelle avec les institutions de

Bretton Woods: Petite histoire 7

Climat des affaires

Appui de la Société fi nancière internationale (SFI)

aux PME de la RDC 8

Adhésion de la RDC à l’OHADA 10

CTC : Hausse des recettes et simplifi cation des formalités douanières Actualité des secteurs de production 12

Coopération bilatérale et multilatérale

RDC-Belgique

Politique 13

Coopération 13

Transport 14

Sécurité 14

Wallonie 15

RDC-France

Visite du Président Nicolas Sarkozy en RDC 16 Uranium 17

Francophonie 18

RDC-Turquie

Projets d’investissements en RDC 20

Projets réalisés en 2009 20

RDC-Chine

Santé 21

Transports ferroviaire et routier 21

Zongo II 22

RDC-Etats-Unis

700 millions d’USD en 2009 23

RDC-Allemagne

Paix à l’Est de la RDC : 50 millions d’euros 23

RDC-Japon

5 projets à 19 millions d’USD 24

RDC-Banque Mondiale

Revue du portefeuille 25

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BELTRADE BELTRADE

le bulletin d’actualité économique de la RDC

N°18 Mars/Avril 2009 www.beltrade-con

go.be

info info

La crise fi nancière internationale et la RDC

Eau et assainissement : Journées porte s

Jardins théicoles de Mbay o, Sud Kivu. Photo : Jean Kristine

RDC-Union Européenne

Environnement : 30 millions d’euros 28

Elections locales, Aide humanitaire 29

Actualité des secteurs de production

EAU ET ASSAINISSEMENT

Journées portes ouvertes sur le secteur à Kinshasa 30 Services d’Alimentation en eau potable (AEP) 32

MINES

Evolution des cours miniers 33

Investissements étrangers 34

Atelier technique - Pro Mines du 18 au 23 mars 2009 35

TRANSPORTS

Transport aérien 37

Transport ferroviaire 38

Echos des provinces

Kinshasa

Voirie urbaine 39

Assainissement 39

Agriculture 40

Province Orientale

Transport ferroviaire 42

Bandundu et Nord-Kivu

Les chefs de mission diplomatique de l’UE en RDC visitent les Provinces du Bandundu et du Nord-Kivu 43

FLASH sur la province du SUD-KIVU

Histoire, Économie, Industries 46

Agriculture, Transport 47

Energie, Santé, Tourisme 48

Appels d’offres

Appel à propositions pour la subvention d’initiatives de développement local en RDC – ANE 50 Marché de transport de manuels scolaires

en RDC - BTC-CTB 50

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nederlands

Accueil Appels d'offre Actualités Contact Liens

Bienvenue sur beltrade-congo

Chers visiteurs, soyez les bienvenus sur le site internet de la Représentation économique et commerciale des trois Régions du Royaume de Belgique à Kinshasa en République Démocratique du Congo : Bruxelles Capitale (Bruxelles export), Flandre (Flanders Investment & Trade) et Wallonie (Agence wallonne à l'exportation).

Présentation des trois régions. Ses bureaux sont situés à l'Ambassade de Belgique à Kinshasa. La Représentation a pour vocation d'aider les entreprises belges et congolaises à nouer des relations d'affaires.

Jérôme ROUX Conseiller économique et commercial beltrade@ic.cd 00243 81 504 8271

Ambassade de Belgique Place du 27 octobre Kinshasa - RDC 00243 81 504 8271

Dernières nouvelles de l'AEC 2009-03-26

N EW ! Téléchargez la 17ème édition de Beltrade-Info Beltrade-Info n°17 / Janvier-Février 2009 est à votre disposition : Téléchargez la 17ème édition de Beltrade-Info 2008-09-20

Mission "construction et infrastructures" du 21 au 28 septembre 2008 en Belgique Téléchargez ici le programme de la mission ainsi que le Beltrade- Contact (partie 1 - partie 2 - partie 3) relatif à cette mission.

www. beltrade-congo.be

infos missions contacts

Retrouvez BELTRADE en ligne

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Conjoncture macroéconomique et climat des affaires

Conjoncture macroéconomique La crise fi nancière

internationale et la RDC

La situation économique de la RDC a continué de se détériorer durant les trois premiers mois de 2009. Elle reste marquée par la réapparition de l’inflation monétaire depuis le second semestre 2008 et le recul de l’activité de production, surtout dans le secteur minier, de la manufacture et de la construction.

L’économie congolaise repose essentiellement sur les mines, les ressources forestières, les télé- coms et les sociétés brassicoles. La diminution des exportations minières et forrestières a eu des effets sur le reste de l’économie et a considérablement ralenti l’activité ; ce qui a poussé le chô- mage à la hausse et affaibli la balance des paiements, créant d’autant plus de tensions sur le taux de change.

En 2008, le volume des investissements dans le secteur minier était estimé à 3 milliards de dollars, le gouvernement de Kinshasa tablait sur des recettes fiscales pouvant aller jusqu’à 689 millions de dollars, contre 27 millions en 2005, et le FMI prévoyait une croissance qui dépassait les 11% en 2009. La tonne de cuivre s’échangeait à 8 000 dollars et les plus grandes compagnies internation- ales avaient placé la RDC au cœur de leur priorité rappelle Jeune Afrique dans sa livraison du 19 au 25 avril 2009. Depuis, continue la source, la tonne de cuivre est tombée, à 3 000 dollars, avant de se stabiliser autour des 4 000 dollars actuellement. L’industrie minière, principalement dans la provicne du Katanga, est quasiment à l’arrêt. Plusieurs projets d’investissements sont suspendus.

En tout, plus de 100 000 emplois ont été supprimés et ce chiffre ne comprend pas les « creuseurs

», qui risquent leur vie pour quelques sacs de minerai brut vendus dans des comptoirs clandestins.

L’onde de choc va jusqu’à Kinshasa. Le FMI a corrigé ses prévisions avec un taux de croissance ramené à 4,4% en 2009. La BAD avance, elle, l’hypothèse d’une récession.

Croissance économique

La croissance économique s’est maintenue en 2008 autour de 6% alors que les projections l’avaient fixé à 8%. Le cadrage macroéconomique révisé indique un taux de crossance du PIB réel de 2,7%

en 2009 contre une prévision initiale de 4,4% et une croissance projetée de 3,4% pour la zone Afrique, présente la Note de conjoncture de la Banque Centrale du Congo publiée au mois de mars 2009.

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Conjoncture macroéconomique et climat des affaires

Pays 2007 2008 2009

Afrique du Sud 5,1 3,1 1,1

Algérie 4,6 3,3 0,2

Cameroun 3,5 4,1 3,1

RD Congo 6,3 5,7 -0,6

Côte d’Ivoire 1,6 2,3 2,8

Nigeria 5,9 6,1 4,0

Maroc 2,7 5,7 5,4

Tunisie 6,3 5,1 4,1

Taux d’Infl ation – Objectifs révisé à fi n 2008 : 24,8%

L’inflation a atteint un sommet en février du fait de l’impact des dérapages budgétaires de la fin 2008 sur la demande intérieure et le taux de change. Son taux en 2008 s’est situé à 28% en décembre 2008 contre un objectif de 23,6% du fait du creusement du déficit du secteur public au dernier trimestre de l’année. L’inflation s’est accélérée pendant les 3 premiers mois de 2009 : 22% à fin mars 2009 contre 15% une année auparavant. Il convient de relever une forte corrélation entre la dépréciation du taux de change et la hausse du niveau général des prix. Le réajustement des prix des produits pétroliers opéré le 04 avril 2009, lequel a procédé principalement de la dépréciation du taux de change, risque de conso- lider l’inflation.

Taux de change

Le taux de change indicatif du Franc Congolais a poursuivi sa dépréciation passant de 639,3 FC le Dollar US à fin décembre 2008 à 822,19 FC le Dol- lar à fin mars 2009. Cette dépréciation a atteint suc- cessivement 10,0% en janvier ; 14,4% en février et de 22,4% à fin mars 2009.

Réserves internationales de la Banque Centrale du Congo

Le niveau des réserves internationales de la Banque Centrale du Congo s’est amélioré fin mars 2009 grâce notamment à un apport par le FMI d’un mon- tant de 195 millions d’USD au titre de Facilité de Protection Contre les Chocs Exogènes. Avec l’ap- port du FMI et des autres recettes, les réserves in- ternationales se situent à 237,3 millions d’USD. Ces reserves pourraient permettre de modérer, tant soit peu, les fluctuations du taux de change.

La BCC avait avant cela obtenu de la Banque mon- diale un montant de 20 millions USD comme pre- mière tranche d’un appui à la balance des paiements d’un ordre de 100 millions.

Toutefois, la trésorerie en devises de la BCC de- meure sous forte pression du fait des traites émises en monnaies étrangères et des échéances de la dette extérieure envers les créanciers multilatéraux et ce, malgré le moratoire obtenu des créanciers membres du Club de Paris.

Pays Avant Après

la crise la crise

Afrique du Sud 96,12 68,25

Algérie 84,42 43,62

Cameroun 4,75 4,09 RD Congo 7,23 4,33 Côte d’Ivoire 11,45 7,85

Nigeria 89,08 50,4

Maroc 21,52 17,11

Tunisie 22,02 16,99

Taux de croissance en Afrique en % par an Source : BAD – FMI - FAO

Les recettes d’exportations de marchandises prévues pour 2009 (en millions de dollars)

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A part le 195,5 millions USD apporté par FMI, et le 100 millions USD de la Banque mondiale, la Ban- que africaine de développement (BAD) apportera aussi 100 millions USD. Quant à l’Union européen- ne, elle a promis 50 millions d’euros. Toutes ces interventions vont permettre d’augmenter le niveau des réserves internationales de la Banque centrale du Congo.

Dette extérieure congolaise et contrats chinois

Le Fonds monétaire international est disposé à re- lancer les négociations pour un nouvel accord for- mel avec la RDC. Brian Ames, son chef de mission en RDC, l’a confirmé le 31 mars 2009 au cours d’une conférence de presse. A la fin avril, la RDC devait donc renouer avec le FMI par un Programme triennal (PEG II) sur la période 2009-2011. Mais, le chemin pour y arriver a été parsemé d’embûches dont les contrats chinois.

Le gouvernement a dû faire un choix : le PEG II contre des contrats chinois.

Conclus initialement pour neuf (9) milliards Usd, les contrats chinois ne représenteraient plus qu’environ trois (3) milliards Usd, plafond fixé par le FMI. Ce dernier serait donc prêt à engager des discussions sur un nouveau programme économique triennal qui permettrait à la RDC d’atteindre le point d’achève- ment de l’initiative PPTE, permettant ainsi un allè- gement substantiel de la dette extérieure congolaise, estimée à environ 14 milliards Usd.

Coopération structurelle avec les institutions de Bretton Woods: petite histoire

Entre mai 2001 et mars 2002, c’est dans le cadre du Programme intérimaire renforcé (PIR) que la RDC a subi la première vague de réformes lui exigées du FMI. Ce fut la condition sine qua non pour une reprise effective de la coopération structurelle avec les institutions de Bretton Woods. Neuf mois après, le PIR se soldera par un succès, salué par divers partenaires, ouvrant la voie au premier Programme économique du gouvernement (PEG I), lancé en avril 2002. Prévu pour trois (ans), PEG I chavira en sa 5ème revue - l’avant-dernière - précipitant ce programme dans l’abîme jusqu’à son arrêt brutal en mars 2006. Le divorce entre la RDC et le FMI était donc consommé.

Le Programme consolidé de relance (PRC) – programme transitoire qui a succédé au PEG I dans le but de préparer la transition à un nouvel accord formel avec le FMI – échoua également à fin décembre 2006. C’est désormais dans le cadre d’un Programme, dit soutenu par les services du FMI (PSSF), que se négocieront en « informel » les rapports entre la RDC et le FMI, jusqu’au 30 mars 2009 lorsque le FMI annonce officiellement par son chef de division au département, Brian Ames, dépêché en RDC, son intention de renouer avec la RDC par voie d’un programme triennal (PEG II) pour la période 2009- 11.

Mais, du PIR au PEG II, que de réformes de tout genre, aussi bien structurelles que conjoncturelles, exigées de la RDC ! Décidément, avec le FMI, la RDC est loin d’en finir avec la série des réformes.

Et, il en sera ainsi aussi longtemps que pèsera sur lui le poids d’environ 14 milliards Usd de dette ex- térieure.

La Banque Centrale du Congo

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Conjoncture macroéconomique et climat des affaires

Climat des affaires

Appui de la Société fi nancière internationale

(SFI) aux PME de la RDC

La Société financière internationale (SFI en français, IFC en anglais), filiale de la Banque mondiale char- gée du secteur privé, a ouvert un bureau à Kinshasa en 2007. Depuis lors, elle apporte une assistance tech- nique et financière à la RDC. Son engagement en République Démocratique du Congo se situe sur le long terme rapporte l’Observateur du 17 avril 2009.

Sa stratégie en RDC s’articule autour de trois axes, à savoir :

● appui à l’amélioration du climat des affaires ;

● assistance aux PME à travers l’accès aux financements et

● la mobilisation des investissements pour les secteurs clés.

Depuis que la RDC est devenue membre en 1970, IFC a mobilisé plus de 225 millions de dollars d’inves- tissements et a offert une large gamme de services-conseil pour soutenir l’économie du pays.

Les activités récentes d’IFC dans le pays ont été conduites essentiellement à travers une initiative pour l’Afrique qui vise les économies qui émergent de conflits. L’initiative couvre la République Centrafricaine, la République Démocratique du Congo, le Libéria et le Sierra Leone.

Au cours de l’exercice budgétaire 2008, les engagements d’IFC dans des projets se sont élevés à 11,4 milliards de dollars pour son propre compte et l’institution a mobilisé 4,8 milliards de dollars à travers des syndications et des financements structurés. IFC a soutenu 372 projets dans 85 pays et a fourni des services- conseil dans 97 pays au cours du dernier exercice.

Quelques activités de la SFI en RDC

Assistance aux petites entreprises – 7 millions de dollars

Le 16 avril 2009 Rawbank à travers le Président de son Conseil d’administration, Mazhar Rawji a signé un accord de partenariat avec la Société Financière internationale, SFI. La cérémonie s’est déroulée au siège de Rawbank, en présence du Ministre des Finances, Athanase Matenda, et de son collègue des PME.

La SFI était représentée à un haut niveau par son Vice Président pour l’Afrique Subsaha- rienne, Thierry Tanoh.

Au terme de cet accord, la SFI mettra en place une ligne de crédit de 7 millions de dollars à la Rawbank dans le cadre d’un programme conçu pour stimuler les prêts aux petites et moyennes entreprises (PME). M. Tanoh s’est dit ravi de signer ce contrat car dans un pays qui vient de sortir de conflits comme la RDC, les PME sont sources de croissance et d’em- ploi.

En 2008, SFI a aidé à la création d’Advans Banque Congo, une nouvelle institution de mi- cro finance dont le but est d’atteindre les entrepreneurs qui n’avaient jusqu’alors pas accès

(9)

aux services financiers. IFC a investi 1,1 millions de dollars en actions dans la nouvelle ins- titution et à travers des services-conseil, aide à la mise en œuvre des meilleures pratiques de micro finance, à l’adhésion aux standards internationaux en matière environnementale et sociales, et de lutte contre le blanchiment d’argent, et à la formation du personnel local.

L’institution a été créée par Advans S.A. SICAR, une institution basée au Luxembourg et qui prend des participations au capital des institutions de micro finance à un stade précoce de création ou nouvellement créées dans les pays en voie de développement. La prise de participation d’IFC au capital de l’institution devrait être suivie d’un prêt de plus de 2 mil- lions de dollars pour soutenir la croissance du portefeuille d’Advans Banque Congo.

IFC a commencé l’appui en services-conseil aux PMEs à travers le programme “ Business Edge “ (une gamme complète de produits et de services de formation de gestion destinée à améliorer la performance des PMEs) lancé en Mars 2009.

Construction des Infrastructures de Telecoms

Avec seulement environ 2,6 millions d’utilisateurs de téléphone, la pénétration des télécoms sur le marché de la RDC est encore très faible. Assurer des communications efficientes et à un prix abordable est une priorité stratégique pour le pays. Pour soutenir cet objectif, IFC a investi 75 millions de dollars en 2007 dans Zain DRC pour assister à la modernisation et au développement de son réseau de téléphonie mobile dans le pays. Le financement permet d’améliorer considérablement la connectivité dans le pays.

Promotion du commerce

IFC travaille avec Rawbank, une des principales institutions financières de la RDC, pour soutenir les échanges commerciaux du pays. En 2007, Rawbank est devenue la première banque du pays à faire partie du programme global d’IFC pour le financement du commer- ce international. Le programme fournit à la banque des facilités à hauteur de 3 millions de dollars pour soutenir ses opérations de financement du commerce international. Habituel- lement, les banques en RDC doivent constituer des provisions auprès de leurs correspon- dants étrangers pour la couverture de leurs transactions liées au commerce international, et cela rend très coûteuses les transactions commerciales entre les sociétés locales et leurs partenaires à l’international. L’accord d’IFC avec la Rawbank réduit les coûts et les risques associés à ces transactions.

Soutien à l’industrie minière

Au regard de la richesse du pays en minerais, le secteur minier reste un des piliers de la croissance économique de la RDC. De concert avec les autres institutions du groupe de la Banque Mondiale, IFC travaille à développer le potentiel minier du pays et à s’assurer que les communautés locales bénéficient de l’activité minière. Dans la Province de Katanga, IFC a entrepris une étude visant à trouver les voies et moyens pour mieux incorporer les entreprises locales dans la chaîne d’approvisionnement des opérations minières, en amélio- rant la logistique et l’efficacité, en augmentant les revenus locaux et en créant des emplois.

En collaboration avec d’autres partenaires, IFC mettra bientôt en œuvre le programme à Lubumbashi.

Pour de plus amples informations, veuillez consulter le site www.ifc.org.

(10)

Conjoncture macroéconomique et climat des affaires

Adhésion de la RDC à l’OHADA

Lors des échanges entre les experts de l’IFC dépêchés à Kinshasa et les autorités congolaises, les deux parties ont insisté sur l’importance de col- laboration avec la représentation de la Banque mondiale en ce qui concerne l’adhésion de la RDC à l’OHADA.

Le gouvernement congolais a été appelé à poursui- vre et à clôturer le plus tôt possible le dossier de l’OHADA, a indique M. Thierry Tonah, tout en mettant l’accent sur la nécessité de développer les infrastructures, en utilisant comme levier, le secteur privé. Cette démarche, a-t-il fait savoir, pourra ac- croître la capacité du gouvernement grâce aux fonds privés et développer les infrastructures, notamment l’énergie électrique, le réseau routier et le transport aérien. Ceci permettra de générer de nouveaux em- plois et attirer en RDC davantage de capitaux étran- gers. Ces propos ont été recueuillis lors de l’entretien de la délégation de la SFI avec le Premier Ministre Adolphe Muzito rapporte l’Agence Congolaide de presse du 17 avril 2009.

Projet de loi d’approbation

La RDC a encore deux étapes à franchir pour la mise en œuvre effective des actes uniformes consa- crés par l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires. Il s’agit d’une part, de l’approbation parlementaire de l’acte d’adhésion tel qu’exprimé par le Président de la République depuis 2006, et d’autre part, de l’étape ultime d’opération- nalisation après un travail de convergence du droit congolais des affaires au droit Ohada.

C’est dans cette perspective que le Ministre de la Justice et garde des sceaux, Luzolo Bambilessa, a évoqué le 31 mars 2009, la nécessité pour la Répu- blique Démocratique du Congo (RDC) d’adhérer au traité de l’Organisation pour l’harmonisation Afri- que des droits des affaires (OHADA). Il a fait cette recommandation au cours d’un déjeuner débat or- ganisé au Grand Hôtel Kinshasa par la Chambre de commerce et d’industrie franco-congolaise (CCIFC) en partenariat avec la Fédération congolaise des en- treprises (FEC). Ce déjeuner-débat a tourné autour du thème : “ L’adhésion de la RDC à l’OHADA “.

Selon le Ministre Luzolo, le projet de loi d’appro- bation va être bientôt adopté par la commission des

lois et textes réglementaires du gouvernement. Dans une prochaine étape, le texte en question sera inces- samment envoyé au Parlement après son adoption par le Conseil des Ministres.

Par ailleurs le Président de la CCIFC, M.Nkongo Budina-Nzau avait émis le vœu de voir cette dé- marche s’accélérer, soulignant que l’une des re- vendications primordiales du monde économique consiste en l’amélioration de l’environnement des Affaires capable de rendre le pays attractif aux in- vestissements.

Quant au Président de la FEC, Albert Yuma, il a planché sur “ l’adhésion de la RDC à l’OHADA, une plus-value au climat des affaires “. Selon lui, si l’économie congolaise ne décolle pas c’est parce que le secteur privé ne se déploie pas comme il faut.

Et c’est suite aux contraintes notamment à l’insécu- rité juridique.

Ainsi, le défi principal du gouvernement est de re- lancer l’économie en reconstruisant par ricochet un Etat de droit fort, impartial, assis sur le socle de la bonne gouvernance, une administration de qualité,

… La bonne gouvernance va permettre de lutter contre la corruption et d’asseoir la confiance qui at- tirera les investisseurs.

Il a renchéri que dans le classement Doing Business, la RDC occupe encore la dernière place. Dans ce rapport de la Banque mondiale, 80 % des opéra- teurs économiques de la RDC interrogés estiment que le système judiciaire congolais n’inspire aucune confiance, c’est la conséquence de l’archaïsme ob- servé dans un système où de nombreux textes sont tombés en désuétude. Le droit des sociétés est en effet largement dépassé en RDC. Il faut donc un travail d’assainissement du climat des affaires qui passe par l’adhésion à l’OHADA.

Pour lui, l’adhésion à l’OHADA est un raccourci qu’il faut prendre pour donner un signal fort aux in- vestisseurs.

Et d’ajouter que cinq réformes sont nécessaires pour

(11)

Q’est-ce que l’OHADA ?

L’OHADA (l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires) est une organisation internationale, dotée de la personnalité juridique internationale. Elle jouit, sur le territoire de chaque Etat Partie au traité, d’immunités et de privilèges particuliers.

Etats membres

En avril 2005, 16 Etats sont parties à l’OHADA. Ces Etats sont principalement d’Afrique francophone :

Benin, Burdina Faso, Cameroun, Centrafrique, Comores, Congo, Côte d’ivoire, Gabon, Guinée, Gui- née Bissau, Guinée Equiatoriale, Mali, Niger, Sénégal, Tchad, Togo.

L’organisation est ouverte à tout Etat, membre ou non de l’Union Africaine (UA), qui voudrait y adhérer. Nombreux sont aujourd’hui les Etats africains qui manifestent un intérêt croissant pour le processus d’unification juridique et d’Etat de droit économique.

La République Démocratique du Congo a annoncé officiellement son adhésion à l’OHADA en février 2004 ; cette adhésion est en cours de matérialisation.

Objectifs

Signé à Port-Louis (Ile Maurice), le 17 octobre 1993, le traité d’OHADA a pour objectifs de favori- ser au plan économique, le développement et l’intégration régionale ainsi que la sécurité juridique et judiciaire et en particulier de :

● doter les Etats parties d’un même droit des affaires simple, moderne et adapté à la situation de leurs économies,

● promouvoir l’arbitrage comme instrument de règlement des différends contractuels,

● Concourir à la formation et assurer la spécialisation des magistrats et des auxiliaires de justice.

améliorer le classement de la RDC dans le rapport Doing Business (assainissement du cadre règlemen- taire et institutionnel des affaires dont l’adhésion à l’OHADA, la simplification et la modernisation de la fiscalité, la poursuite de la réforme des entreprises publiques, la réforme du commerce extérieur,…).

Etapes déjà franchies par le Gouvernement

Le Ministre de la Justice a rappelé des actes déjà posés par le gouvernement à ce jour :

1. Accord de principe pour l’adhésion à l’OHADA le 10 février 2006 ;

2. la lettre d’intention du Président de la République adressé à son homologue du Sénégal, avec copie au secrétaire permanent de l’OHADA.

Le Ministre de la Justice a en outre précisé qu’après l’approbation par le parlement du processus d’adhé- sion, il y aura trois étapes, primo, la promulgation de la loi de ratification et la signature de l’ordonnance portant l’adhésion par le Président de la République.

Secundo, la publication au Journal Officiel de la loi de ratification, du Traité et des actes uniformes de l’OHADA. Tertio, le dépôt des instruments d’adhé- sion auprès du pays dépositaire du traité à savoir : le Sénégal.

A en croire Luzolo Bambi, en attendant l’adhésion de la RDC après la procédure parlementaire, le Mi- nistre de la Justice va attribuer des compétences à la Commission permanente de la réforme du droit congolais pour vulgariser le traité de l’OHADA, préparer l’opinion à l’adhésion et assurer la confor- mité des textes.

Pour plus information consulter le site : www.ohada.com

(12)

Conjoncture macroéconomique et climat des affaires

L’appui de CTC Customs and Tax Consultancy (CTC), auprès de l’Ofida est d’une grande importance pour la maximisation des recettes de l’Etat, mais aussi pour la relance de l’économie nationale, a relevé le chef de mission du département Afrique du FMI pour la RDC, Brian Ames, en visite de travail à Kinshasa lors de la réunion technique que la délégation du FMI a tenue avec les responsables de Customs and Tax Consultancy (CTC). Cela en présence du Comité technique des réformes (CTR) du Ministère des Finances dirigé par M. Essimbo Manu a indiqué Le Potentiel du 30 mars 2009.

CTC, est une entreprise américaine enregistrée dans l’Etat du Delaware et spécialisée dans le domaine de l’assistance aux gouvernements des pays en voie de développement pour la mise en œuvre des programmes de réforme et de modernisation des administrations douanières et fiscales.

Un contrat d’assistance a été signé le 5 juin 2008 entre l’Etat congolais et la Société Customs and Tax Consultancy (CTC).

Cette entreprise a pour mission de moderniser la douane notamment en ce qui concerne les ressources humaines, le domaine de la communication et technique ainsi que les domaines des opérations, l’audit post douanier, des enquêtes et renseignements.

Le CTC qui a déjà fait ses preuves en Angola et au Mozambique, a signé le 5 juin 2008 avec le gouverne- ment central de la RDC un contrat d’une durée de cinq ans pour la réforme et la modernisation de l’admi- nistration douanière congolaise.

Un plan d’activités commun a été élaboré, basé sur les recommandations du FMI. Les objectifs financiers de la période couvrant août à décembre 2008 ont été atteints, voire surpassés.

Les efforts conjoints de l’Office des douanes et accises (Ofida) et de CTC ont eu pour effet de multiplier par quatre le nombre de procès-verbaux émis suite à la détection des irrégularités. Des réalisations sont éga- lement enregistrées dans les procédures douanières, la facilitation commerciale par la mise en place d’un bulletin unique au lieu de trois. Ce bulletin unique, encore en phase de test, va s’appliquer dans les autres Provinces à partir du 1er avril 2009.

CTC est actuellement déployé à Kinshasa (Kin-Aéro et Kin-Est) et dans les Provinces du Bas-Congo et de Katanga.

CTC : Hausse des recettes et

simplifi cation des formalités

douanières

(13)

Coopération bilatérale et multilatérale

RDC-Belgique

la gestion forestière durable dans le cadre du parte- nariat technique et finalement, réduire la pression anthropique sur les aires protégées du Bas-Congo.

M. Alain Gallez, Attaché de Coopération à l’Am- bassade de Belgique, a par ailleurs, souligné que la Belgique continuera à appuyer le SYGIAP les pro- chaines années dans le cadre d’une coopération ré- gionale incluant cette fois-ci la biosphère de Luki, de Yangambi (Province Orientale) et de Dimoka (Congo-Brazzaville), pour un montant de huit cent mille euros.

L’administrateur-délégué général de l’Institut congolais de conservation de la nature (ICCN), COSMA Wilungula, a indiqué pour sa part, que l’ini- tiation du SYGIAP a pour objectif de rassembler et d’intégrer tous les documents cartographiques et les connaissances écologiques et socio-économiques nécessaires à un suivi et à une gestion durable des cinq sites naturels du patrimoine mondial en RDC.

Il s’agit de la Réserve de faune à Okapi (RFO) et des Parcs nationaux de la Salonga (PNS), de la Garam- ba (PNG), des Virunga (PNVI) et de Kahuzi-Biega (PNKB) ainsi que des zones-tampon.

POLITIQUE

Henri Mova Sakanyi agréé comme Ambassadeur de la RDC à Bruxelles

COOPERATION

Bois et forêt :

2 millions d’euros pour la gestion durable des écosystèmes forestiers

Le Royaume de Belgique intervient dans le dévelop- pement de la foresterie communautaire en Républi- que Démocratique du Congo, par le biais de la FAO, avec un financement de deux millions d’euros, note l’ACP du 17 mars 2009. Cet appui s’inscrit dans l’actif de la coopération entre Bruxelles et Kins- hasa, a déclaré A. Gallez de la coopération belge lors d’un atelier sur le patrimoine mondial organisé par l’Institut Congolais pour la conservation de la nature (ICCN).

Cette action implique la conduite des tests-pilote dans les Provinces de l’Equateur (Lisala), du Katan- ga (Lubumbashi) et du Bas-Congo (Luki). La Bel- gique a dans cette perspective apporté un finance- ment d’un million sept-cent-cinquante mille euros à l’ONG internationale « WWF » pour appuyer tech- niquement la mise en place de la nouvelle politique forestière de la RDC, assister la mise en œuvre de

Dans le cadre de la poursuite de la normalisation des relations belgocongolaises, le nouvel Ambassadeur de la République Démocratique du Congo en Belgique, Henri Mova Sakanyi, vient d’être agréé et il prendra donc ses fonctions vers la mi-avril. C’est ce qu’a indiqué le Ministre congolais des Affaires étrangères Alexis Thambwe, le 23 mars 2009 à Bruxelles lors d’un déjeuner de travail avec le Vice-Premier Ministre et Ministre des Affaires étrangères belge, Karel De Gucht. Le Consulat général de la RDC à Anvers sera réouvert, a-t-il ajouté. “Du côté belge, le travail se poursuit pour la réouverture des Consulats généraux de

Lubumbashi et Bukavu. Beltrade Info/RTL

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Coopération bilatérale et multilatérale

Selon l’administrateur-délégué général Wilungu- la, une équipe pluridisciplinaire des chercheurs de l’Université de Gand (UGENT) a développé avec l’ICCN un cadre de gestion des informations géo- graphiques et a réalisé sa mise en œuvre à travers la formation du personnel et la production de cartes de référence pour les cinq sites. Il a souligné que ces données constituent une référence unique pour les aires protégées de la RDC et forment l’ossature du SYGIAP de l’ICCN, à laquelle se greffent progres- sivement les données de LEM (Lieu enforcement monitoring) et celles des inventaires fauniques et floristiques.

Transport aérien :

partenariat Lac-Brussels airlines

L’Ambassadeur du Royaume de Belgique en RDC M. Dominique Struye a conduit auprès du Ministre congolais des Transports et Voies de Communica- tion Matthieu Mpita, une forte délégation de Brus- sels airlines avec sa tête, le Directeur manager M.

Michel Meyfroidt le 06 mars 2009 renseigne La Prospérité du 11 mars 2009.

Au menu de leurs entretiens, la normalisation de principe d’accord qui devra être engagé entre Lac, Lignes aériennes congolaises et Brussels airlines qui dessert la ligne Bruxelles Kinshasa Bruxelles.

Transport ferroviaire urbain : 7 millions d’euros

Sept millions d’euros destinés à la réhabilitation de la voie ferrée de Kinshasa, c’est le montant consen- ti par le Royaume de Belgique dans le cadre de la coopération avec la RDC indique Le Potentiel du 05 mars 2009. Ce financement touche particulièrement aux équipements du chemin de fer à Kinshasa. La libération de ce financement se fera de manière pro- gressive suivant les besoins.

Selon le nouvel Ambassadeur de Belgique en RDC, Dominique Struye de Sweilande, son pays compte mettre sur pied plusieurs projets dans le cadre du partenariat public-privé pour le désenclavement de la ville de Kinshasa.

Le Conseiller ferroviaire du Ministre Mpita, Yav a fait savoir que ces 7 millions d’euros vont servir sous l’impulsion du Ministère des Transports et voies de Communication, à l’achat de 4 têtes de locomotives et 40 voitures voyageurs.

Au total, 43 millions de dollars américains sont à re-

chercher pour réhabiliter totalement la voie ferrée, a révélé M. Yav. Et ce, avant d’ajouter que la gestion du chemin de fer urbain sera confiée à un service spécialisé, rattaché à l’Hôtel de ville de Kinshasa.

SECURITE

Renforcement de

la coopération militaire

Les Ministres belge et congolais de la Défense, Pie- ter De Crem et Charles Mwando Nsimba, ont signé une déclaration d’intention en vue de la poursuite de la coopération militaire entre les deux pays à l’issue d’une rencontre le 27 mars 2009 au Mont Ngaliema (Kinshasa).

Cette déclaration constitue la base d’un accord de collaboration technique et militaire qui sera concré- tisé par la signature prochaine à Bruxelles, fin avril 2009, à l’occasion d’une visite que le Ministre congolais de la Défense, Charles Mwando Nsimba, effectuera prochainement. Cet accord concernera la formation des cadres des Forces armées de la Répu- blique démocratique du Congo (FARDC) en RDC par des militaires belges ainsi que quelques forma- tions spécifiques qui seront dispensées en Belgique.

En outre, l’entraînement et le coaching des troupes d’intervention rapide en RDC seront poursuivis.

Une attention particulière sera également réservée aux capacités des FARDC dans les domaines de la formation, de l’entraînement, de la discipline et du respect des droits humains fondamentaux “. Les deux matières étant le plus souvent bafouées, dans leur application, par les hommes en uniforme.

Arrivé à Kinshasa le 23 mars, Pieter De Crem a ef- fectué une tournée d’évaluation successivement à Kananga (Kasaï Occidental), Lubumbashi (Katan- ga) et à Kindu (Maniema) en compagnie du Vice- Ministre de la Défense et des Anciens combattants, Oscar Massamba.

Il a salué, le 25 mars à l’étape de Kananga, le « suc- cès » de la formation « vraiment très utile au rôle des forces armées congolaises » assurée par des ins- tructeurs belges à 400 jeunes militaires du premier bataillon commando de la Force de réaction rapide et celle du génie militaire.

La délégation belge a visité le bâtiment de l’Aca- démie militaire de Kananga (ex-EFO) et les diffé- rents sites de formation des commandos à Katende,

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à 35 km de Kananga. M. Peter De Crem a salué la construction de l’Ecole primaire Kibambula, dans la commune de Nganza, réalisée dans le cadre de la coopération militaire belge.

Le Ministre belge de la Défense a par ailleurs indi- qué que son pays prendra en charge la formation, en RDC même, des hommes de troupes et en Belgique, celle des officiers, notamment à l’Ecole royale mili- taire ainsi que dans d’autres grandes écoles militai- res pour les techniciens d’état-major et les brevetés d’état-major. Cette politique, adoptée par le gouver- nement, s’effectue sous le contrôle de la Chambre et du Sénat belges, a précisé M. De Crem.

Il a en outre déclaré que la Belgique a décidé de ren- forcer l’action de la MONUC (Mission de l’ONU au Congo) en mettant à sa disposition un appareil de transport C-130. Il en sera de même de l’EUSEC (Mission d’assistance et de conseil de l’Union eupéenne en matière de sécurité en République Dé- mocratique du Congo) qui bénéficiera de l’expertise belge en matière de formation des services congo- lais de sécurité et de police.

Réhabilitation du camp militaire Loama à Kindu : 125.000 dollars

Le Royaume de Belgique vient d’accorder 125.000 dollars américains pour réhabiliter le camp militaire de Loama, près de Kindu (Maniema). Une équipe de génie militaire belge, dont une partie se trouve déjà sur place à Kindu, débutera incessamment les travaux de réhabilitation des infrastructures en dé- gradation avancée et la construction des logements destinés à accueillir 600 familles de militaires.

Au sujet de l’inquiétude exprimée par l’autorité pro- vinciale du Maniema sur la présence à Kindu des éléments commandos formés par les coopérants belges à Kananga, le Ministre De Crem a rassuré l’autorité provinciale que toutes les dispositions né- cessaires sont envisagées pour l’encadrement de ces militaires, en vue d’épargner la population des tra- casseries des hommes en uniforme.

La Belgique va travailler avec la RDC pour le ren- forcement des capacités des militaires congolais, en assurant la réforme de l’armée congolaise. Il s’agit de poursuivre le programme de partenariat militaire (PPM) belgo congolais mis sur pied en 2004 pour aider la RDC à se doter d’une nouvelle armée “na- tionale, intégrée et républicaine”.

WALLONIE

Evolution des exportations wallonnes au cours des trois premiers trimestres 2008

D’une manière générale, selon les dernières statis- tiques publiées par la Banque Nationale de Belgique, le montant des exportations wallonnes s’élève à 34,3 milliards d’euros au cours des 3 premiers trimestres 2008, ce qui représente une solide progression de 14,9% par rapport à la période correspondante de 2007.

Pour ce qui concerne l’Afrique subsaharienne, les exportations vers l’Afrique du Sud régressent très nettement (-32,3%), ainsi que vers le Nigéria (-37,1%) et le Ghana (-26,6%). Parmi les autres marchés d’Afrique subsaharienne, les exportations wallonnes inscrivent des progressions spectaculai- res en Ouganda (+87,8%) et au Sénégal (+54,3%), tandis qu’elles augmentent plus modestement en République démocratique du Congo (+9,8%).

AWEX - Direction de l’Evaluation et de la Stratégie

La visite en RDC du Ministre- Président de la Région wallonne, Rudy Demotte.

Le Ministre-Président de la Région wallonne de Bel- gique, Rudy Demotte, a informé le 31 mars 2009 le Ministre des Affaires étrangères, Alexis Thambwe Mwamba, de la volonté affirmée des hommes d’af- faires belges de la Communauté française de Belgi- que et de la Wallonie d’investir dans le domaine de l’agro-industrie en RDC indique l’Agence Congo- laise de Presse du 01 avril 2009.

Il a dit à ce sujet que la Communauté française de Belgique a, depuis peu, mis en œuvre des projets avec des fermes pilotes dans la périphérie de Kins- hasa où l’on élève notamment des porcs, grâce à une ingénierie génétique nouvelle. M. Demotte a égale- ment évoqué avec son hôte le dossier relatif à la for- mation professionnelle et technique des Congolais, au développement socio-économique et à l’écolo- gie, mettant l’accent sur le maintien des forêts tro- picales et des moyens financiers nécessaires pour y parvenir.

Outre l’agriculture, le gouvernement wallon et la communauté française de Belgique entend coopérer

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Coopération bilatérale et multilatérale

Parmi les membres de la délégation citons le Pré- sident-délégué du Consul français des investisseurs en Afrique, Anthony Bonthelier, le Président di- recteur général d’Aéroport de Paris, Pierre Graff, le directeur Afrique adjoint d’EADS international, Jean-Philippe Gouyet, la Présidente du directoire de AREVA, groupe spécialisé dans l’exploration et l’exploitation de l’uranium, Mme Anne Lauvergeon, le directeur exécutif international Afrique, Moyen- Orient, et Asie de France Télécom, Marc Rennard indique l’Observateur du 01 avril 2009.

avec la RDC dans les domaines de la santé, de l’en- vironnement, des transports et du tourisme ainsi que dans la promotion de la culture et des arts.

Beltrade Info

Retombées économiques de la visite du Président Nicolas Sarkozy à Kins- hasa

La visite du Président Nicolas Sarkozy en Républi- que démocratique du Congo, le jeudi 26 mars 2009 a permis de relancer la coopération économique, bila- térale entre les deux plus grands pays francophones du monde après 25 ans qu’un chef d’Etat français ait foulé la terre de la RDC.

RDC-France

Arrivé le 30 mars 2009 à Kinshasa, le Ministre Rudy Demotte a visité le 31 mars 2009 la Ferme Sebo du groupe Orgaman située sur la route de Kimwenza, dans la commune de Mont-Ngafula.

Cette ferme travaille en partenariat avec l’Institut vétérinaire tropical de l’université de Liège et le Cen- tre agricole et vétérinaire tropical de Kinshasa pour l’amélioration génétique de ses porcs « Pietrains » stress négatif.

Les présidents Sarkozy et Kabila au Palais du Peuple

Président français Nicolas Sarkozy honore les couleurs natio- nales congolaises.

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De sources diplomatiques, on apprend que dans le cadre de cet accord, un groupe d’experts et de scientifiques d’Areva effectuera dans les prochaines semaines une visite en RDC pour finaliser et maté- rialiser cet accord avant d’entreprendre des études d’exploitation des sites d’uranium dans la Province du Katanga. Plusieurs autres projets d’entreprises françaises ont été présentés.

Le gouvernement congolais s’est engagé à créer les conditions favorables pour l’implantation de France Télécom.

Ces experts sont également attendus au pays dans les prochains jours. Le Ministre congolais du Porte- feuille, Mme Jeanine Mabunda Lioko a, de son côté, annoncé que Vinci a gagné l’appel d’offre pour la réhabilitation de la piste de l’aéroport international de N’djili, soit un montant de 37 millions d’euros.

Il y a aussi l’ouverture de plusieurs autres opéra- teurs économiques français qui a été mise en avant.

Lafarge, groupe spécialisé dans le ciment, Alstom pour la réhabilitation des turbines d’Inga II, Suez et

AREVA et l’uranium de la RDC

A l’issue de cette visite, un accord de coopération entre le Ministère des Mines et le Groupe Areva a été signé. Cet accord qui prévoit un partenariat entre la Gécamines et AREVA pour l’exploration Urani- fère sur l’ensemble du territoire a été signé par Mme Anne Lauvergeon, Présidente du directoire d’Areva et le Ministre congolais des Mines, Martin Kabwe- lulu Labilo.

En vertu dudit accord, AREVA peut explorer les gi- sements d’uranium sur toute l’étendue du territoire congolais. “ Grâce à cet accord, nous allons inves- tir dans l’exploration et l’exploitation de réserves d’uranium congolais, une réserve qui est tout à fait importante. Je dois préciser qu’ AREVA exploite l’uranium à des fins pacifiques. Cet accord conclu avec la RDC est un signe de la redynamisation de la coopération économique entre la France et la Répu- blique démocratique du Congo “, a déclaré la direc- trice d’Areva Anne Lauvergeon.

L’accord ouvre une brèche dans le monopole théori- que que la société d’Etat Gécamines exerçait sur le secteur. Négocié en secret depuis deux ans, il efface un contrat, un temps annoncé entre l’Etat congolais et Brinkley Africa, filiale du groupe britannique Brinkley Mining, rompu en septembre 2007. Il pré- voyait la reprise de l’exploitation de l’énorme mine de Shinkolobwe, officiellement fermée mais soumi- se à une exploitation sauvage précise Le Monde du 28 mars 2009.

Au sein de l’exécutif congolais, la bataille pour l’at- tribution des concessions, renouvelées depuis l’arri- vée de Joseph Kabila au pouvoir en 2001, fait l’ob- jet de joutes homériques sur fond de soupçons de corruption. Mme Lauvergeon affirme qu’en Afrique comme ailleurs, Areva s’interdit ce genre de prati- ques. “Nous sommes perçus comme un exploitant sérieux, sans caisse noire, qui investit, utilise des techniques sophistiquées et fait profiter les popula- tions locales, explique-t-elle.

Veolia dans les secteurs de l’eau, de l’électricité et de l’environnement.

Avant de franchir le fleuve Congo pour une visite d’amitié à Denis Sassou-Nguesso, à Brazzaville dans l’autre Congo -, Nicolas Sarkozy a signé un ac- cord de protection des investissements.

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Coopération bilatérale et multilatérale

La France et l’uranium

Après vingt ans de sous-investissement, la renaissance du nucléaire relance la chasse aux gisements, et les tensions s’exacerbent sur le marché de l’uranium. Les stocks militaires recyclés en combustible pour centrales dans le cadre des politiques de désarmement s’épuisent en effet au moment où les pays émergents (Chine, Inde, Russie...) développent leur parc électro-nucléaire. Y a-t-il pénurie en vue ?

“ S’interroge Le Monde. Au rythme actuel de la consommation, les ressources identifiées peuvent approvisionner l’industrie pendant un siècle”, répond l’Agence pour l’énergie nucléaire, qui dépend de l’Organisation de coopération et de développement économiques. Un optimisme dénoncé par les anti-nucléaires, qui jugent que les ressources, largement surestimées, s’épuiseront vers 2030.

L’uranium est une ressource stratégique pour la France plus que pour tout autre pays. D’autant que le chef de l’Etat a confirmé le choix de l’énergie nucléaire en annonçant, le 6 février, la construction d’un second EPR, le réacteur de troisième génération, sur le site de Penly (Seine-Maritime). Il souhaite même que la France, qui affiche actuellement un déficit commercial record, exporte plus de courant grâce au développement de son parc nucléaire.

Avec ce minerai, c’est l’approvisionnement d’EDF, et donc la sécurité énergétique, qui est en jeu.

Areva lui fournit encore 40 % à 50 % de son uranium naturel, l’autre moitié étant livrée par d’autres géants miniers (BHP Billiton, Rio Tinto, Cameco...). “Nous avons une couverture à long terme qui nous amène en 2020, explique Sylvain Granger, directeur adjoint de la division combustible nucléaire d’EDF. Par chance, il y a une plus grande diversité de sources que dans le pétrole et le gaz.” Et les grands gisements se trouvent dans des pays politiquement sûrs, comme l’Australie ou le Canada. Pour s’assurer l’accès à ce minerai à long terme, EDF négocie avec des groupes miniers pour co-investir dans l’exploitation de gisements en échange d’un droit d’enlèvement de l’uranium à bon prix.

Il est également vital pour Areva de diversifier ses sources d’approvisionnement. Exploitant des mines dans trois pays (Canada, Niger et Kazakhstan), le groupe détient de 20 % à 25 % du marché de l’ura- nium naturel. Il prospecte en Mongolie, en Libye, en Jordanie. Sa stratégie de groupe intégré sur toute la chaîne nucléaire le pousse à proposer des réacteurs, le combustible et son retraitement. Il a ainsi vendu deux EPR à la compagnie d’électricité chinoise CGNPC, mais aussi 49 % du canadien UraMin (racheté un an plus tôt), qui possède des droits d’exploitation en Afrique du Sud, en Namibie et en Centrafrique. Ce modèle intégré semble faire des émules : les fabricants de réacteurs Toshiba-Westin- ghouse et General Electric-Hitachi s’intéressent désormais aux mines d’uranium.

Francophonie en RDC

5 millions d’euros

Dans le domaine de la francophonie et de la coopé- ration dans le secteur éducatif, la France et la RDC ont réaffirmé leur détermination à soutenir la franco- phonie dans les deux pays. La République démocra- tique du Congo et la France sont les premiers pays de langue française du monde. Et c’est à juste titre que la RDC a été désignée pour abriter le sommet de la francophonie en 2012.

En outre, une convention de financement de 5 mil- lions d’euros a été signée par le Ministre de la Coo- pération internationale et régionale, Raymond Tshi- banda et le secrétaire d’Etat à la Coopération et la

francophonie, M. Alain Joyandet, pour développer le réseau des Alliances françaises et des Centres culturels français.

Enfin, il a également annoncé le lancement prochain des projets de l’agence française de développement en RDC dans le domaine de l’enseignement primaire et de la formation.

Ce projet porte sur un montant de 5 millions d’euros sur trois ans. Sa mise en œuvre associera une équipe de 24 experts de longue durée congolais et français.

Un centre de ressources et d’ingénierie pédagogi- que sera installé à Kinshasa. Il constituera le cœur

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et accroître leur rayonnement dans leur région tant auprès du système éducatif congolais que du milieu économique et de la société civile. Ainsi, dans le ca- dre de ce projet, un effort particulier est prévu pour que se développent de façon importante les ressour- ces pédagogiques nationales congolaises.

Beltrade Info/ACP d’un réseau de pôles régionaux installés dès 2009

à Lubumbashi, Bukavu et Kisangani. Ce réseau de centres d’excellence, qui s’appuie en particulier sur le réseau des alliances françaises, a vocation à être étendu à d’autres villes. Il est conçu pour mettre à la disposition des enseignants congolais un matériel pédagogique moderne de premier ordre et des for- mations leur permettant d’accéder, en particulier, aux Technologies de l’information et de la Commu- nication et de les utiliser dans leur travail quotidien.

Les écoles de langue des alliances françaises vont pouvoir améliorer et étendre leur offre de formation

Sortie de classe

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Coopération bilatérale et multilatérale

son gouvernement. La Turquie, 17ème puissance économique mondiale et 21ème pays exportateur dans le monde, est prête à offrir à la RDC son ex- pertise dans différents domaines.La République Démocratique du Congo et la République de la Tur- quie vont préparer un plan d’action de coopération dans tous les domaines au cours de la commission mixte prévue à Ankara au mois de mai 2009.

PROJETS REALISES EN 2009

En 2008, les projets d’assistance au développement réalisés par Ankara en RDC ont été évalués à plus d’un million de dollars américains. Les produits turcs sont de plus en plus en vue sur le marché congolais, notamment dans les secteurs du textile, de l’électroménager, de la construction, de l’ali- mentation et des pièces de rechange de véhicules.

Sur le plan culturel, outre des bourses d’études oc- troyées chaque année à la RDC, la Turquie a réalisé un projet de construction d’une école à Kinshasa, d’une valeur d’un million de dollars américains.

Elle a aussi financé la construction d’une maternité communautaire au Katanga (Sud-Est de la RDC) ainsi que la réhabilitation d’un centre de santé dans la commune de Matete à Kinshasa.La coopération de la Turquie a également porté, au cours des der- nières années, sur le soutien au processus électoral (100.000 dollars américains) et sur l’aide humanitai- re (500.000 USD) pour faire face à la lutte contre la famine et la sécheresse dans les zones de conflits.

PROJETS D’INVESTISSEMENTS EN RDC

Le sous-secrétaire d’Etat turc au Commerce exté- rieur M. Tuncer Kayalar vient d’effectuer du 9 au 11 avril en République Démocratique du Congo une visite de travail avec à la tête une forte délégation d’hommes d’affaires turcs représentant près de 500 entreprises.

M. Tuncer Kayalar, a annoncé le 12 avril 2009 à Kinshasa, à l’issue des entretiens avec le Premier Ministre de la République démocratique du Congo (RDC) Adolphe Muzito, que son pays va investir dans la culture et la transformation de la tomate de la RDC. Les unités de production et de transfor- mation seront montées en rapport avec ce projet.

Pour répondre à la préoccupation du Premier Minis- tre, M. Kayalar a affirmé que la Turquie va égale- ment renforcer sa présence dans le domaine culturel, principalement dans les secteurs de l’éducation et de la santé. Pour ce qui est de l’éducation, a-t-il ajouté, la Turquie envisage la construction d’une grande école, à côté de celle qui existe déjà à Kinshasa, dans la commune de la Gombe.Quant au volet santé, M.

Kayalar a annoncé la construction, dans les jours à venir, d’un hôpital de grande capacité à Kinshasa.

Le sous-secrétaire d’Etat turc a également souli- gné que la République Démocratique du Congo oc- cupe une place de choix dans le “ plan stratégique de la Turquie avec l’Afrique “, lancé en 2003 par

La présence turque en Afrique

Evoquant la présence de la Turquie en Afrique, l’homme d’Etat turc a laissé entendre que celle-ci est marquée par un accroissement des échanges commerciaux de l’ordre de 17 milliards de dollars améri- cains ainsi que par des investissements évalués à 24 milliards de dollars américains. Selon lui, l’objec- tif de la coopération turque en Afrique est d’atteindre dans trois ans 30 milliards de dollars en ce qui concerne les échanges commerciaux. Le sous-secrétaire d’Etat turc au Commerce effectue sa 42ème visite en Afrique, symbolisant le volume des affaires entre son pays et ce continent. Beltrade Info

RDC-Turquie

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RDC-Chine

SANTÉ

Réhabilitation d’ un centre hospita- lier par l’entreprise Synohydro

Le Gouverneur de la ville de Kinshasa, André Kim- buta Yango, a remis officiellement le 30 mars 2009 à Kinshasa le site IEM-FONAMES et “ Koweit “, don de la commune de Kasa-Vubu, à l’entreprise chinoise SYNOHYDRO qui y érigera un centre hospitalier d’une capacité de quatre cents lits, rap- porte l’ACP du 31 mars 2009.

Selon l’autorité urbaine, cette formation médicale, la plus grande de l’Afrique Centrale sera baptisée

“ Hôpital du cinquantenaire” indiquant que deux mille malades au moins pourront s’y faire consulter chaque jour. Le centre hospitalier, précise-t-on, sera doté d’appareils appropriés pour éviter aux Congo- lais des voyages à l’étranger pour certains soins mé- dicaux spécialisés.

TRANSPORTS FERROVIAIRE ET ROUTIER

La deuxième phase du programme Sino Congolais consistant à réhabiliter, à construire et à moderni- ser les infrastructures de base vise essentiellement la construction et la réhabilitation des voies ferrées, indique un document de l’Agence Congolaise des Grands Travaux (ACGT) remis à l’ACP. Sur l’en- semble du financement du programme Sino-Congo- lais évalué à 6,6 milliards de dollars américains il est prévu de mobiliser trois milliards USD pour la première phase étalée sur une période de quatre ans note l’ACP du 20 mars 2009.

Sur la tranche annuelle de 2009, 350 millions USD sont déjà débloqués par Exim Bank pour le finan- cement des projets ayant démarré. Il s’agit des pro- jets routiers qui consistent à réhabiliter les routes Beni-Niania (60 km), Lubumbashi-Kasomeno (137 km) et l’avenue du Tourisme dans la commune de

Ngaliema à Kinshasa. Ces travaux, poursuit la sour- ce, connaissent un avancement. La démolition des constructions anarchiques qui a eu lieu le week-end dernier va permettre à l’entreprise Sino-hydro de disposer du site.

Travaux du boulevard 30 Juin

Le représentant d’Exim Bank, une institution ban- caire de la République populaire de Chine à Paris, M. Sun a, au cours de la visite le 24 mars 2009 du chantier de réhabilitation et de modernisation du Boulevard du 30 juin, affirmé que sa banque œuvre pour la consolidation de la coopération entre Pékin et Kinshasa à travers le programme sino-congolais.

M. Sun qui était conduit sur ce site par le directeur général de l’Agence Congolaise des Grands travaux (ACGT), Roger Busima-Kataala s’est déclaré satis- fait de la qualité de l’ouvrage réalisé par la société chinoise GREC.

Les travaux de cet ouvrage sont exécutés dans le cadre de deux programmes jumelés notamment le programme relais du gouvernement et celui Sino- Congolais. Ils consistent à l’élargissement du Bou- levard de 18 à 24m par la suppression de la Bern

Travaux routiers chinois

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Coopération bilatérale et multilatérale

Centrale, la stabilisation de la couche de base avec le ciment et au renouvellement de la couche de rou- lement de 7 cm de volume ainsi que la construction des ouvrages d’assainissement afin de mettre fin aux inondations constatées sur le boulevard lors des grosses pluies.

ENERGIE

Construction d’un nouveau bar- rage hydroélectrique Zongo II

Un protocole d’accord pour la construction d’un nouveau barrage hydroélectrique sur la ri- vière Inkisi à Zongo, dans la Province du Bas- Congo en République démocratique du Congo (RDC), a été signé le 05 avril 2009 entre le gou- vernement congolais, représenté par le Ministre de l’Energie Laurent Muzangisa et le directeur général de la société chinoise SINOHYDRO en RDC, Wang Anquan.

Le coût global des travaux, qui seront financés par le gouvernement chinois, est de 350 millions de dollars américains.

Le barrage de Zongo II, d’une capacité campa- gne de 150 mégawatts, va renforcer sur ce site le premier barrage construit par la Belgique et opérationnel depuis l’époque coloniale en vue d’augmenter la puissance et la desserte en éner- gie électrique de la ville de Kinshasa et de Pro- vince du Bas-Congo.

Selon la source, le début des travaux de construc- tion qui dureront de 3 à 4 ans est prévu pour la fin de l’année 2009.

Pour rappel, le barrage de Zongo avait été construit par la Belgique pour alimenter en énergie électrique la capitale de sa colonie Léopoldville, aujourd’hui Kinshasa, alors que Kinshasa n’était peuplée que d’environ 300.000 habitants.

Aujourd’hui avec une population de près de 7 millions d’habitants, la capitale congolaise a vu ses besoins en électricité augmenter considéra- blement.

La même source renseigne que la Snel, confron- tée à des difficultés, n’arrive plus à satisfaire les besoins tant industriels que domestiques de la ville où des quartiers entiers vivent encore dans l’obscurité, en dépit de la construction et de la mise en service, dès 1970, du grand barrage d’Inga I et II.

Grâce à des nouveaux investissements, avec le concours des partenaires bilatéraux et multila- téraux, la population congolaise peut espérer avoir accès aux ressources énergétiques.

Beltrade Info

Les chutes de Zongo, Bas-Congo

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50 millions d’Euros

La République fédérale d’Allemagne vient de dé- bloquer des fonds longtemps gelés de l’ordre de 50.000.000 (cinquante millions d’euros) au bénéfice de l’instauration de la paix dans l’Est de la RDC, a annoncé le Ministre de la Décentralisation et de l’aménagement du Territoire, Antipas Mbusa Nyam- wisi à son retour de sa mission à Berlin, capitale d’Allemagne renseigne l’ACP du 02 mars 2009.

Le groupe cible du programme est la population pauvre dans les régions les plus instables de la RDC.

Il s’agit notamment de l’Est de la République démo- cratique du Congo, en l’occurrence les Provinces du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et du Maniema et l’Ouest du pays à savoir Kinshasa et ses alentours. Les acti- vités appuieront la promotion de l’équité genre dans

ce sens que les femmes bénéficieront ainsi que les hommes des emplois, des revenus générés ainsi que des infrastructures.

M. Antipas Mbusa Nyamwisi a souligné que 15 mil- lions d’euros de ces fonds seront consacrés à la réha- bilitation de l’aéroport international de Goma, dont la piste avait été raccourcie par des laves de l’érup- tion volcanique du Nyiragongo en 2002.

Pour le Ministre, le reste de ce fonds sera focalisé sur l’eau, l’énergie, la santé, la décentralisation et le dé- veloppement. Il a invité les experts à évaluer les dif- férents axes d’interventions dans chaque domaine.

Par ailleurs, le gouvernement allemand a annoncé la tenue prochaine d’une conférence des bailleurs de fonds pour garantir l’investissement dans l’Est de la République Démocratique du Congo.

Beltrade Info

RDC-Etats-Unis

700 MILLIONS D’USD EN 2009

L’Ambassadeur des Etats-Unis en RDCongo, William J. Garvelink, a révélé le 03 mars 2009 à Kinshasa que son pays a arrêté en faveur de la RDCongo, un programme d’assistance évalué à 700 millions de dollars pour l’année 2009.

M. Garvelink a précisé que les secteurs concernés par cette assistance sont notamment l’éducation, la santé et l’aide alimentaire, avant de réaffirmer l’engagement des Etats-Unis auprès de la Banque mondiale pour aider la RDCongo à faire face à la crise finnacière internationale.

Le diplomate américain a déclaré par ailleurs que son pays a jugé positives les opérations conjointes menées par les militaires des armées rwandaise et congolaise, faisant savoir que les Etats-Unis tiennent à voir la RDCongo se doter d’une armée républicaine.

Les Américains vont apporter leur contribution en assurant la formation des éléments des Forces armées de la RDCongo (FARDC).

Beltrade Info/Xinhuanet

RDC-Allemagne

INSTAURATION DE LA PAIX À L’EST DE LA RDC

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Coopération bilatérale et multilatérale

w w w . b e l t r a d e - c o n g o . b e

P o u r p l u s d ’ i n f o r m a t i o n s , c o n s u l t e z l e s i t e :

en faveur de la population civile. Il se chiffre à 2 millions USD.

4. Le quatrième concerne l’appui pour l’intervention de l’eau potable et l’assainissement environne- mental et se chiffre à 3 millions USD. Il permettra d’assurer l’éducation à l’hygiène nutritionnelle et environnementale pour 16.500 élèves de 50 éco- les primaires dans les provinces de l’Equateur et du Bandundu.

5. Le dernier projet apportera une assistance aux ac- tivités de déminage dans les pays d’Afrique cen- trale et se chiffre à 3 millions USD. Il permettra de soutenir la vie des victimes de mines anti-per- sonnelles dans les provinces de l’Equateur, du Maniema et du Katanga.

Au sujet de cette coopération bilatérale, M.Kitazawa, l’Ambassadeur nippon en RDC, a indiqué que de- puis 2007 jusqu’à ce jour, le Japon a disponibilisé pour le gouvernement congolais 100 millions USD Il a ajouté que lors de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique tenue l’année dernière, le gouvernement nippon a lancé l’initiative de doubler son aide en Afrique pour at- teindre 2,8 milliards US.

Beltrade Info

5 projets à 19 million USD

Le gouvernement du Japon a décidé de mettre en oeuvre 5 projets multilatéraux d’une valeur de 19 millions de dollars américains, pour soutenir la re- construction et le développement de la République Démocratique du Congo, notamment dans l’Est du pays, conformément au plan de stabilité mis en pla- ce par le gouvernement congolais, selon un commu- niqué de l’Ambassade du japon à Kinshasa publié par l’ACP du 24 mars 2009.

Les 5 projets se présentent comme suit : 1. Le premier projet de 4 millions USD concerne

l’appui à la sauvegarde de la vie et de l’état nutri- tionnel des déplacés au Nord-Kivu et dans la Pro- vince Orientale. Il permettra de soulager la grave sous-alimentation des déplacés en leur distri- buant 2.772 tonnes de maïs et 400 tonnes d’huile végétale.

2. Le deuxième projet de 7 millions USD ; concer- ne l’appui au rapatriement et à la réintégration des réfugiés congolais dans l’Est de la RDC. Il porte sur les aides en plusieurs domaines tels que le logement, l’éducation, la santé et la formation professionnelle.

3. Le troisième projet porte sur l’appui à l’aména- gement des sources d’eau potable et de l’habitat

RDC-Japon

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