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L Personne n’a intérêtà replonger le paysdans le chaos Le pasteur Ntumi a manqué deprendre ses nouvelles fonctions

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N° 2726 du Mardi 11 Septembre 2007 - 55

ème

Année - Siège Social: Bd Lyautey - Brazzaville - B.P. 2080 CONGO: 500 F CFA - FRANCE: 1,5 Euro -Tel: (242) 678.76.94 / 582.27.60 / 666.39.69 - E-mail: lasemaineafricaine@yahoo.fr

BI-HEBDOMADAIRE D'INFORMATION ET D'ACTION SOCIALE PARAISSANT AU CONGO-BRAZZAVILLE

55

ème

Année

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CpourToi

Editorial

L e pasteur Ntumi se rend à Brazzaville, le 10 septem- bre, pour prendre ses fonctions. Telle est la nouvelle diffusée par les médias, le week-end dernier. Le fait annoncé paraissait normal et laissait même espérer, comme on le souhaite d’ailleurs, la fin définitive du cycle des vio- lences armées qui a affecté le pays, d’une manière géné- rale, et, particulièrement, le département du Pool, durant les dix dernières années. En réalité, le problème est bien plus préoccupant. Le président du C.n.r, Frédéric Bintsamou, ne pouvait faire œuvre utile, en se rendant à Brazzaville prendre ses nouvelles fonctions, au moment où le président de la République qui l’a nommé, ne s’y trouve pas. Par ailleurs, le fait d’avoir mobilisé plus de trois mille de ses partisans, notamment les ninjas-nsiloulou, pour assister à sa cérémonie de prise de fonction a donné l’impression de se servir d’eux comme bouclier humain.

Les populations des quartiers Sud de la capitale ont craint pour leur sécurité, traumatisées qu’elles sont par les dra- mes vécus, précédemment. On ne le dira jamais assez, per- sonne n’a intérêt à remettre en cause la paix, si chèrement acquise, ou à replonger le pays dans le chaos et faire souf- frir les populations innocentes. Le président du C.n.r a, sans doute, intérêt à mettre de l’humilité dans sa démar- che, quand on sait que beaucoup de compatriotes ont perdu, inutilement, leur vie, à cause de ces luttes pour le pouvoir.

Les pouvoirs publics et, particulièrement, les services de sécurité ont travaillé avec beaucoup d’habileté, pour con- tenir l’éruption de l’arrivée des partisans du pasteur Ntumi à Brazzaville. Quand on sait que des scènes de provoca- tion contre les paisibles populations et contre les agents de la force publique commençaient, déjà, à se produire, dans certains endroits, on pouvait craindre une sorte de remake des pages noires vécues par les habitants des deux premiers arrondissements de Brazzaville. Aux dernières nouvelles, avant notre bouclage, le président du C.n.r se serait retiré à Goma-Tsétsé, le lundi 10 septembre même, en fin d’après-midi.

Mais, un grand problème reste, il est, sans doute, d’ordre humanitaire, avant que les mécanismes de réinsertion des ex-combattants ne prennent le relais: la prise en charge des ex-combattants ninjas venus à Brazzaville. Le règle- ment de cette question permettra, assurément, de retirer la dernière épine qui endolorit encore le Pool.

Joachim MBANZA

Personne n’a intérêt à replonger le pays

dans le chaos

Présidence de la République

Le pasteur Ntumi a manqué de prendre ses nouvelles fonctions

Le gouvernement avait apprêté un programme pour l’arrivée et la prise de fonction du ministre Fréderic Bintsamou à Brazzaville, mais la cérémonie

n’a pas pu avoir lieu. (Page 3)

R.d.d (Rassemblement pour la démocratie et le développement)

Jacques

Joachim Yhombi- Opango reprend

les commandes de son parti

(P.5)

Remise Officielle de la Maison : Promo «Gagner. Une maison»

L’heureuse gagnante a reçu sa maison

Mlle Ntenyann

Eboll (P.14)

Archidiocèse de Brazzaville

Diplôme de jubilé de noces de diamant

à Louise Lemba et Edouard Mougani

François Ibovi, premier vice- président de l’assemblée nationale

Du gouvernement à l’assemblée:

promotion ou refuge?

(P.5)

Musique

Clotaire Kimbolo Douley, toujours en attente d’un soutien

(P.13) Coopération Banque mondiale - Congo

Don de dix milliards de francs Cfa au Congo,

pour l’agriculture. (P.7)

Le couple Mougani exhibant le diplôme qui lui a été

décerné par Mgr Milandou. (P.8)

(2)

ANNONCES

Le Department of Homeland Security (Département de la Sécurité Intérieure) a décerné à Cotecna un Cer- tificat de Désignation relevant de la SAFETY Act, pour ses services de Validation de Tierces Parties au C- TPAT. Jay Cohen, Sous-Secrétaire à la Sécurité Inté- rieure pour la Science et la Technologie, a conféré cette désignation le 28 août 2007. Cette désignation identifie les services de Validation de Tierces Parties au C-TPAT comme «Technologie Anti-Terrorisme Ha- bilitée».

La SAFETY Act (Support Anti-Terrorism by Fostering Effective Technologies Act) (loi soutenant la lutte con- tre le terrorisme, en promouvant des technologies efficaces) confère des protections en matière de res- ponsabilité aux prestataires de Technologies Anti-Ter- rorisme Habilitées - qu’il s’agisse de produits ou de services. La SAFETY Act a pour but d’encourager le développement et le déploiement de produits et ser- vices anti-terrorisme nouveaux et novateurs, en ap- portant des protections quant à la responsabilité.

Les services de Cotecna couverts par cette Désigna-

COMMUNIQUE DE PRESSE

Genève, 31 août 2007

Cotecna a obtenu la Désignation relevant de la Safety Act américaine

tion, comprennent la validation de la conformité des activités de la chaîne d’approvisionnement aux exigen- ces du C-TPAT. Aux termes des principes directeurs du Programme Pilote de Validation de Tierces Parties au C-TPAT, établi par le Customs and Border Protection des Etats-Unis (CBP) (service des douanes et de la pro- tection des frontières), Cotecna travaillera en concerta- tion avec les importateurs américains, pour valider la conformité au C-TPAT des sociétés manufacturières et de transport, en Chine, où le CBP a été dans l’impossi- bilité de mener ces opérations.

Daine Eisold, Vice Président Sécurité de la Chaîne d’Ap- provisionnement, a déclaré: «Cotecna est un leader in- conditionnel et fiable des services de sécurité et de facilitation des échanges commerciaux, depuis de nom- breuses années. Cette désignation relevant de la SAFETY Act reconnaît notre engagement à soutenir d’importantes initiatives, en matière de sécurité dans l’industrie, ainsi que notre capacité à fournir, efficace- ment, ces services dans le monde entier.»

Pour de plus amples informations:

Services de Validation de Tierces Parties au C-TPAT de Cotecna:

http://www.cotecna.com/COM/EN/C- TPAT-China.aspx

SAFETY Act: www.safetyact.gov C-PAT:http://www.cbp.gov/xp/cgov/

import/commercial_ enforcement/

ctpat/

Contact:

Cotecna Press Alison Bourgeois Vice-Président Corporate

Communications Genève +41 22 849 78 23

press@cotecna.ch

Fondé en 1974, le Groupe COTECNA offre, dans le cadre du commerce international, de nombreux ser- vices d’inspection de sécurité et de certification de standards de qualité. Cotecna est pionnier dans des domaines tels que la gestion du risque, l’inspection à destination et l’intégration de projets scanners.

Cotecna propose, également, des programmes de modernisation des douanes, l’assistance pour la vé- rification de la valeur douanière, des solutions pour la sécurité dans les échanges commerciaux, ainsi que des inspections commerciales. Pour une description détaillée de nos services, veuillez consulter notre site: www.cotecna.com. Le Groupe Cotecna compte environ 4OOO employés et agents spécialisés, répar- tis dans un réseau mondial de près de 100 bureaux, et gère 15 contrats d’inspection gouvernementaux.

Aux termes d’un acte reçu par Maître Hilaire EKEMI, Notaire à Brazza- ville, le douze juin deux mil sept, il a été constitué, conformément à l’Acte Uniforme portant Traité de l’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA), une Société A Responsabilité Limitée Unipersonnelle, dénommée: «TIANSHI CONGO B.», SARLU, en- registrée à Brazzaville, aux Domaines et timbres de Ouenzé, en date du 29 août 2007, Folio 151/4 n°589, déposé au Greffe du Tribunal de Com- merce de Brazzaville, le 31 août 2007.

La Société a pour objet, en République du Congo:

- Vente de Suppléments alimentaires et autres.

Et, plus généralement, toutes opérations économiques entrant dans l’objet social ou susceptibles d’en favoriser le développement.

Capital: 10.000.000 F. CFA

Siège: Avenue Félix EBOUE, à coté de L’Hôtel du Centre, centre-ville, Brazzaville.

Durée de la Société: 99 ans, à compter du 31 août 2007.

Gérant statutaire: Monsieur DENG YONG JUN.

Cette Société est immatriculée au Registre de Commerce et du Crédit Mobilier, sous le numéro CG-BZV-07 B 592, du 31 août 2007.

Maître Hilaire EKEMI Notaire Maître Hilaire EKEMI, Notaire

Avenue Paul DOUMER, face CNSS Centre Ville B.P: 14974; Tél.: 575 57 16, Brazzaville, République du Congo

TIANSHI CONGO B. En abrégé «TCB-SARLU»

AU CAPITAL de DIX MILLIONS (10.000.000) de F.CFA Siège social: Avenue Félix EBOUE, à côté de l’Hôtel du Centre,

centre-ville, Brazzaville République du Congo.

INSERTION LEGALE

Le Programme National de Désarme- ment, Démobilisation et Réinsertion (PNDDR) a reçu un don du MDRP et a l’intention d’utiliser une partie de ce don pour financer les activités de four- niture et installation du système de té- lécommunication à l’unité de gestion.

Dans ce cadre, le programme Natio- nal de Désarmement, Démobilisation et de Réinsertion (PNDDR) envisage la sélection d’une société spécialisée.

Les dossiers y relatifs doivent être déposés au 10ème étage de la Tour Nabemba, porte 17, au plus tard, le Lundi 24 Septembre 2007, à 12hOO.

A cet effet, le Programme National de Désarmement, Démobilisation et Réin- sertion (PNDDR) invite les sociétés intéressées par cet avis, et jouissant d’une expérience prouvée dans les prestations des services ci-dessus in- diquées et disposant d’un service après-vente, à manifester leur intérêt.

Pour ce faire, elles doivent avoir un système PABX de 12 postes télépho- niques sur 4 ports, pour la connexion des lignes extérieures dont les carac- téristiques téléphoniques et les réfé- rences sont citées ci-dessous:

- Alimentation très faible tension (nor-

PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE / CABINET DU CHEF DE L’ETAT HAUT-COMMISSARIAT A LA REINSERTION DES EX-COMBATTANTS UNITE DE GESTION DU PNDDR / DIRECTION DE LA PASSATION DES MARCHES

AVIS

DE MANIFESTATION D’INTERET

male et secours sous onduleur);

- Poste chef numérique et main libre;

- Pilotage des appels entrants et sortie rapide;

- Conversation amplifiée avec plusieurs postes en même temps(confection ou réunion);

- La fiabilité des équipements.

Option:

- Faire extension de plus de 10 postes supplémentaires;

- Ajout d’une carte pour les fonctions du standard automatique;

- Ajout d’un module PRIMICEL pour les Réseaux (GSM, CELTEL, MTN);

- Tout ce matériel doit avoir une garan- tie d’une (1) année.

La manifestation d’intérêt doit se faire par une correspondance adressée au Coordonnateur du PNDDR, en joignant les pièces justificatives des critères ci- dessus énoncés.

Fait à Brazzaville, le 7 Septembres 2007 Le Coordonnateur National

du PNDDR

Joseph MBOSSA

Brazzaville, le 10 septembre 2007

(3)

EVENEMENT

Une délégation d’experts du processus de Kimberley a sé- journé au Congo, du 4 au 6 septembre 2007. Conduite par le Canadien Denis Lagace, cette délégation a eu pour objectif de rencontrer les autorités congolaises et les acteurs artisa- naux dans le domaine de l’exploitation des diamants, en vue de la mise en place des instances de contrôle du processus de Kimberley. A la fin de son séjour, la délégation a reconnu que le Congo a fait des efforts qui vont lui permettre de réin- tégrer le processus de Kimberley.

Marché des diamants

Le Congo pourra bientôt réintégrer le processus de Kimberley

La délégation d’experts du processus de Kimber- ley a eu des séances de travail avec le premier mi- nistre Isidore Mvouba et le ministre des mines, de l’industrie minière et de la géologie, Pierre Oba. Les experts ont, pendant leur séjour, visité l’aéroport international Maya-Maya et le port fluvial de Braz- zaville qui sont deux prin- cipales portes de sortie et d’entrée des personnes et des biens, au Congo.

Ils se sont, aussi, rendus sur les sites de produc- tion artisanale des dia-

mants bruts de Makabi, dans le département de la Likouala et dans la Sangha, au Nord Congo. Au cours des séances de travail avec les autorités congolaises, les discussions ont porté sur la mise en place dans le pays, des structures de contrôle du processus de Kimberley, afin de répondre aux exigences de cette institution internationale qui régit la certi- fication et le commerce des diamants dans le monde. La vi- site du port et de l’aéroport a permis à la délégation de discu- ter avec la police des frontières et le service des douanes, pour leur faire connaître et comprendre les mécanismes du processus de Kimberley qui seront mis en place. Dans la par- tie Nord du pays, les experts ont rencontré des artisans qui exploitent le diamant, pour s’enquérir de leurs besoins et leurs pratiques dans l’exportation de leur production. Tous ces con- tacts ont permis aux experts de donner un avis favorable, dans leur rapport, que le Congo peut réintégrer le groupe des pays membres du processus de Kimberley, a indiqué le chef de la délégation, Denis Lagace au terme du séjour congolais.

Les experts sont prêts à recommander au comité de participa- tion et au président du comité du processus de Kimberley la réintégration du Congo dans le processus, après la mise en place de quelques mesures, notamment la prise des textes d’application et de la pratique opérationnelle. Ces mesures sont exigées à tout pays qui désire adhérer au processus de Kimberley. L’espoir est permis du fait que le Congo a réalisé des études de géologie, afin de déterminer les capacités de production diamantifère. Le pays a, ainsi, élaboré une straté- gie, pour poursuivre l’évaluation de sa production des dia- mants, avec l’appui d’un bureau français de recherches géo- logiques et minières.

A la fin du séjour congolais de cette délégation d’experts, le ministre Pierre Oba a déclaré qu’ «il n’est nullement question que le Congo reste sur le bord de la route, pendant que le monde est en marche. Les instruments comme le processus de Kimberley sont mis en place pour réguler un certain nom- bre de choses. Cette mission a été une étape, car il faudra travailler, pour ne plus tomber dans les erreurs du passé. Le fait d’avoir été mis à l’écart nous a permis de nous rendre compte de nos insuffisances».

En effet, le Congo avait été exclu du processus de Kimberley, en septembre 2004, pour de nombreuses raisons dont le man- que de fiabilité des statistiques sur le diamant et de l’absence d’un système de contrôle interne des diamants. Satisfait de cette étape, le ministre des mines, de l’industrie minière et de la géologie, Pierre Oba, a signifié que le Congo a, encore, des conditions à remplir, pour réintégrer le processus de Kimber- ley. La prochaine réunion de l’assemblée plénière du proces- sus de Kimberley qui sera présidée par l’Union européenne, en novembre prochain, à Bruxelles, décidera du sort du Congo.

Philippe BANZ Article premier: Il est créé, près le président de la République,

une délégation générale chargée de la promotion des va- leurs de paix et de la réparation des séquelles de guerre.

Article 2: La Délégation générale chargée de la promotion des valeurs de paix et de la réparation des séquelles de guerre est placée sous l’autorité du président de la République. Elle est dirigée et animée par un délégué général nommé par dé- cret du président de la République.

Article 3: La délégation générale chargée de la promotion des valeurs de paix et de réparation des séquelles de guerre est chargée notamment, pour le compte du président de la République de:

- promouvoir et coordonner les initiatives individuelles et communautaires dans les domaines de la consolidation de la paix et de la réparation des séquelles de guerre;

- élaborer, proposer et appliquer la politique et les stratégies en matière de consolidation de la paix et de réparation des séquelles de guerre;

- étudier les modalités de financement, par l’Etat, et les bailleurs de fonds internationaux, ainsi que les partenaires au développement, de la politique dans les domaines de la consolidation de la paix et de la réparation des séquelles de guerre.

Article 4: Outre le cabinet du délégué général, le secrétariat de direction et le service administratif et financier, la déléga- tion générale comprend:

- un commissariat pour la promotion des valeurs de paix;

- un commissariat pour la réparation des séquelles de guerre;

- un commissariat pour le suivi et l’évaluation.

Extrait du décret portant création, at- tributions et organisation de la délé- gation générale chargée de la promo- tion des valeurs de paix et de la répa- ration des séquelles de guerre a été pris le 21 mai 2007.

F

rédéric Bintsamou était attendu au palais du peu- ple par Firmin Ayessa, ministre d’Etat, directeur de cabinet du chef de l’Etat. La presse était déjà mobilisée, pour mémoriser cet instant solennel. Mais, les choses n’étaient pas aussi simples.

D’abord, les milliers de parti- sans du président du C.n.r, arrivés à Brazzaville, ont créé une psychose d’insécurité qui a préoccupé les pouvoirs publics. Par ailleur s, lui- même, venait à pied, accom- pagné de centaines de parti- sans, sur la route nationale n°1, empêchant la circulation automobile sur cette route.

C’est à Madibou, à quelque six kilomètres, après le pont du Djoué, qu’il s’est arrêté. Des officiers de la force publique ont pris langue avec ses dé- légués, pour lui signifier que les conditions de sécurité n’étaient pas réunies, pour son entrée à Brazzaville. Des pourparlers se sont, alors, discrètement engagés, entre lui et la cellule de crise, diri- gée par le premier ministre Isidore Mvouba, secondé par le ministre d’Etat Firmin Ayes- sa, pour régler les détails de

la cérémonie de sa prise de fonction.

Le gouvernement a décidé de mettre à sa disposition un véhicule de fonction, notam- ment une Peugeot 607, et deux véhicules de liaison, et une garde de 30 militaires choisis par lui-même. Le pas- t eur Nt umi aurait posé d’autr es exigences, entr e autres le r ang de ministre d’Etat et la délocalisation de son bur eau dans un autr e endroit, car au palais du peu-

ple, sa sécurité ne serait pas garantie. Les pour parler s n’auraient pas abouti, à cau- se de ces nouvelles exigen- ces du président du C.n.r.

Pendant ce temps, au centre sport if de Makélékélé, les partisans du pasteur Ntumi avaient mis en place les ins- tallations et la sonorisation, pour le meeting qu’il envisa- geait d’y tenir. Selon le pro- gramme que les responsa- bles du C.n.r avaient distribué dans les médias, le pasteur Ntumi devrait se rendre, dès son arrivée, à la primature où il devrait conférer avec le pre- mier ministre, avant sa prise de fonction. Ensuite, il devrait tenir un meeting au centre sportif de Makélékélé. Le dé- cor était bel et bien planté et le public, constitué, majoritai- rement, de ses partisans, des adeptes de son église appe- lée «Boundani a boundou dia Kongo», dont des femmes regr oupées en un mouve- ment appelé «congrégation», et de quelques curieux, a pris d’assaut la place publique du centre sportif, dès 9h00. La longue att ente du past eur Ntumi a été agrémentée par l’orchestre «Union des stars- les anges adorables de Min- douli», composé, unique- ment, de ses adeptes.

Ma lheur e us eme nt , j us qu’ à 17h00, on n’a même pas vu l’ombre du pasteur Ntumi au

Présidence de la République

Le pasteur Ntumi a manqué de prendre ses nouvelles fonctions

Le président du C.n.r (Conseil national des répu- blicains), Frédéric Bintsamou, alias pasteur Ntumi, a voulu se rendre à Brazzaville, lundi 10 septem- bre 2007, pour prendre ses nouvelles fonctions de délégué général auprès du président de la Ré- publique, chargé de la promotion des valeurs de paix et de la réparation des séquelles de guerre.

Pour cela, il a mobilisé les ex-combattants qui lui sont encore fidèles, pour le précéder à Brazzaville où ceux-ci commençaient à arriver, à partir de mer- credi 5 septembre. La présence massive d’ex- ninjas dans la capitale a provoqué une grande in- quiétude auprès des populations des quartiers Sud de la capitale et la fameuse cérémonie de prise de fonction n’a pas eu lieu. Le pasteur Ntumi, qui était arrivé à Madibou, en banlieue Sud de Brazzaville, s’est retiré à Goma-Tsétsé, un village sur le Che- min de fer Congo-Océan.

lieu du meeting. Il se serait retiré à Goma-Tsétsé, après l’échec de ses pourparlers avec le gouvernement.

Selon certaines sources, ce meeting n’a plus eu lieu, par- ce que quelques membres de son staff, qui étaient en concertation avec le gouver- nement, n’ont pas pu obtenir de celui-ci, la permission de le tenir au centre sportif. Car, pour le gouvernement, Ntumi rentrait dans la ville-capitale, juste pour prendre ses fonc- tions, conformément au dé- cret présidentiel qui le nom- me.

Quant à son meeting, il ne pouvait avoir lieu qu’après

avis favorable d’une corres- pondance dûment adressée au préfet de Brazzaville.

Il a fallu, toutefois, l’interven- tion d’un membre du staff du pasteur Ntumi annonçant le report du meeting, pour que le public qui était venu, nom- breux, écouter Frédéric Bint- samou se disperse. Signa- lons que, depuis l’arrivée des ninjas nsilulu à Brazzaville, les populations déplor ent des actes posés par certains d’entre eux, notamment le vol de téléphones portables et le non paiement des denrées alimentaires. A cela, il faut ajouter la mendicité éhontée dont ils font montre à tous égards, dérangeant, ainsi, les paisibles populations qui n’hésitent pas à leur répon- dre vertement. Par ailleurs, les boutiques situées tout au tour du marché Total n’ont pas ouvert les portes, craignant un éventuel débordement de la situation. Le pasteur Ntumi prendra-t -il ses fonctions dans les t out pr ochains jours? En tout cas, la ques- tion reste posée, tant cet épi- sode a démontré que tout ne semble pas encore au point, pour l’installation de l’ex-re- belle à Brazzaville, avec les deux ou trois milliers d’ex- combattants qui lui sont en- core fidèles.

J. NSONI et A.P. MASSAMBA Le pasteur Ntumi.

Quelques partisans de Frédéric Bintsamou...

...lors d’une manifestation, dans le Pool.

Pierre Oba.

(4)

Coup d’oeil en biais NATIONAL

Journal édité par la Commis- sion épiscopale des moyens de communication sociale.

Président:

Mgr Jean GARDIN Préfet apostolique de la Likouala Vice-président:

Mgr Anatole MILANDOU, Archevêque de Brazzaville Directeur de Publication:

Joachim MBANZA

Secrétaire de rédaction Véran Carrhol YANGA Tel: (242) 668.24.72 Saisie&Montage (PAO):

Atelier La Semaine Africaine Service Commercial:

Brazzaville:

Tél. 666.39.69/664.00.47 Pointe-Noire: Tél. 553.16.93 Impression:

Imprimerie Saint-Paul Bd. Lyautey (en face du CHU)

B.P. 2080 - BRAZZAVILLE Direction - Tel: (242) 668.24.72 / 678.76.94

CCP 9.991 85 B Paris

LA SEMAINE AFRICAINE

C

ette rencontre est in- tervenue deux semai- nes après la conféren- ce de presse donnée, le 23 août dernier, par Claude-Abra- ham Milandou, pour annoncer la création et la sortie officiel- le du F.j.m.p (Forum pour les jeunes de la majorité prési- dentielle), à Pointe-Noire.

Dans son allocution introduc- tive, le président du comité exécutif provisoire, Claude- Abraham Milandou, a rappelé aux membres du forum, dé- putés à l’assemblée nationa- le, la nécessité, pour eux, de garder le lien avec leurs ba- ses électorales respectives et aux membres qui n’ont pas pu être élus comme députés, de maintenir la flamme dans leurs différentes circonscrip- tions. Car, «ils ont fait mon- tre, pendant les élections lé- gislatives, d’une grande capa- cité de mobilisation. Tout ceci, afin de permettre la grande mobilisation méthodique et populaire de la jeunesse con- golaise, autour du président Denis Sassou Nguesso», a-t-il dit.

Le Forum pour les jeunes de la majorité présidentielle est, donc, un cadre qui va rassem- bler les jeunes acquis à la cau- se du président de la Répu- blique, afin de former un front commun pour sa réélection, dès le premier tour, en 2009.

Examinant l’ordre du jour, les participants présents à cette r éunion ont adopté, avec amendements, le projet des statuts et d’organisation du F.j.m.p.

Par ailleurs, ils ont publié la

F.j.m.p (Forum pour les jeunes de la majorité présidentielle)

La sortie officielle aura lieu, bientôt, à Pointe-Noire

Dans la perspective de la sortie officielle, à Pointe- Noire, du F.j.m.p (Forum pour les jeunes de la ma- jorité présidentielle), le comité exécutif provisoire de cette plate-forme, élargi aux coordinations dé- partementales provisoires, s’est réuni, samedi 8 septembre 2007, à l’hôtel Le Méridien, à Brazza- ville, sous la direction de Claude-Abraham Milandou, député (P.c.t) de la troisième circonscrip- tion de Loandjili, à Pointe-Noire. L’objectif était d’examiner et d’adopter les statuts et le projet d’or- ganisation de ce forum. Ainsi que la publication des coordinateurs des délégations départementales et du comité exécutif provisoires.

liste des membres du comi- té exécutif provisoire et celle des coordinateurs des délé- gations départ ementales provisoires. «Il y a 25 mem- bres du comité exécutif natio- nal provisoire. Les déléga- tions départementales ont, aussi, des membres: Brazza- ville (15 membres), Pointe- Noire (15 membres) et 5 mem- bres dans chaque autre dé- partement. La structuration du F.j.m.p est une structura- tion assez cohérente et typi- que qui tranche avec les tra- ditionnels tracés des autres organisations. De façon cohé- rente et plus solide, nous som- mes en train de donner corps à notre sortie officielle», a précisé Claude-Abraham Mi- landou.

Enfin, les participants ont con- firmé la sortie officielle du F.j.m.p, dans un bref délai, à Pointe-Noire, et défini les mo- dalités pratiques y relatives.

Justifiant le choix de la capi- tale économique, pour ac- cueillir cette cérémonie de sortie officielle, Claude-Abra- ham Milandou avait indiqué, au cours de sa conférence de presse du 23 août 2007, que c’est parce que cette ville abri- te le siège du forum. «Il n’y a pas de raison subjectives.

L’action du forum sera menée sur toute l’étendue du territoi- re national. Nous irons pour parler du président de la Ré- publique, de La Nouvelle es- pérance, afin de rassembler les jeunes autour du président de la République», avait-il dé- claré.

Rappelons que le F.j.m.p réu-

nit des individualités, notam- ment des députés jeunes de la majorité, les jeunes candi- dats aux élections législati- ves, mais qui n’ont pas pu être élus et les jeunes mem-

bres des mouvements de jeunesse liés à la majorité présidentielle et plurielle.

Cyr Armel YABBAT-NGO Claude-

Abraham Milandou

IN MEMORIAM

8 septembre 2003 – 8 septembre 2007 Voici déjà 4 ans, de- puis que

M. Pascal BASSOUEKA

«Batteux»

a été rappelé à Dieu, à Brazzaville.

Ce dévot de Marie, bienfaiteur attitré de la paroisse Notre- Dame du Rosaire de Bacongo, avait été arraché à notre af- fection, par un lâche assassinat.

Que son souvenir demeure, pour toujours, gravé dans le cœur de ceux qui l’ont connu et aimé!

«Donne-lui, Seigneur, le repos éternel et que brille sur lui la lumière sans déclin».

Séraphin MOUTOU Secrétaire paroisse N.D.R.

A Poto-Poto, un jeune militaire a été tué par le train 

Le chemin de fer n’est pas un endroit de repos ou de distrac- tion. Paolo, 27 ans, caporal-chef des F.a.c (Forces armées con- golaises), et son ami, Gaëtan, l’ont appris à leurs dépens. Mer- credi 5 septembre 2007, après avoir, comme d’habitude, con- sommé, abondamment, de la bière et de la drogue, pendant toute la journée, ils ont pris leurs chaises pour s’asseoir à proximité des rails du C.f.c.o, vers le passage à niveau de la rue Mfoa, à Poto-Poto, dans le 3ème arrondissement de Brazza- ville. Ivres qu’ils étaient, les deux amis se sont endormis. Vers 2 heures du matin, les deux jeunes drogués, que les coups de klaxon incessants du conducteur n’ont pu tirer de leur pro- fond sommeil, ont été fauchés par un train marchandises, en provenance de Pointe-Noire. Paulo est mort sur-le-champ. Sa dépouille mortelle a été, aussitôt, déposée à la morgue munici- pale de Brazzaville. Gaëtan, lui, a eu plus de chance. Il s’en est tiré juste avec des blessures à l’épaule et à la tête. Aux derniè- res nouvelles, Gaëtan est sorti du C.h.u (Centre hospitalier et universitaire) de Brazzaville, où il avait été transporté d’urgence.

Ce coup du destin va-t-il l’amener à changer de comporte- ment?

Un véhicule taxi termine sa course dans un caniveau à Brazzaville

Un stupide accident de la circulation s’est produit, dans la nuit du samedi 8 au dimanche 9 septembre 2007, à Brazzaville. En effet, un véhicule taxi a terminé sa course dans un caniveau, sur la route de l’U.a (Union africaine), vers le rond-point de l’ex-U.a.p.t, à Bacongo, le deuxième arrondissement de la capi- tale. Cet accident pouvait être évité, si le chauffeur ne roulait pas à tombeau ouvert et s’il avait respecté le panneau signa- lant l’exécution des travaux le long de cette avenue. Il y a eu des blessés. Le chauffeur a pris la poudre d’escampette, aban- donnant là son véhicule, qui est, maintenant, hors d’usage.

On ne le dira jamais assez, il y a trop de chauffards sur la voie publique. Les agents de la compagnie de la circulation rou- tière devraient ouvrir un peu plus les yeux, même la nuit. Des chauffeurs se donnent trop de liberté au volant de leurs véhi- cules, la nuit, en appuyant trop sur le champignon.

Il y a encore des têtus parmi les ex-combattants ninjas

Avant l’arrivée à Brazzaville de leur leader Frédéric Bintsamou, alias pasteur Ntumi, l’ex-chef de rébellion, lundi 10 septembre 2007, des centaines d’ex-combattants ninjas ont commencé à gagner la capitale, mardi 4 septembre, en provenance du dé- partement du Pool. Leur retour massif provoque, depuis mer- credi 5 septembre, la psychose, au sein de la population de la banlieue et des quartiers Sud de Brazzaville. Celles-ci crai- gnent la reprise des exactions contre les civils. Ces ex-rebelles sont cantonnés, les uns au Centre sportif de Makélékélé, les autres, dans l’enceinte de l’ex-usine textile du Congo, située à Kinsoundi, un autre quartier de Makélékélé, le premier arron- dissement de Brazzaville. On ne voulait pas le croire, mais il y a bien des éléments de l’ex-chef de rébellion qui traînent les pieds, incapables de renoncer à leurs vieilles habitudes. Aux heures tardives de la nuit, ils sortent de leur lieu de regroupe- ment et se livrent à des exactions sur les populations. Ils ont commencé à commettre des actes délictueux: ravir des télé- phones portables, des bijoux et divers objets précieux sur des passants. Dans une déclaration diffusée dans les médias d’Etat, le ministre de la communication, Alain Akoualat-Atipault, a invité les populations à garder le calme et à vaquer à leurs occupations. Mais, à Bacongo et à Makélékélé, les popula- tions ont le cœur en haleine et scrutent l’horizon. Certaines personnes, craignant la dégradation de la situation, ont même commencé à se diriger vers les quartiers centre et nord de la capitale.

Un beau bébé a été abandonné dans une clinique à Brazzaville

Aussi paradoxal que cela peut paraître, une femme qui a porté, neuf mois durant, un bébé dans ses entrailles, l’a abandonné, après l’accouchement. Pourtant, mardi 4 septembre 2007, cette femme s’est bien rendue dans une clinique, à Talangaï, le sixième arrondissement de Brazzaville, pour accoucher. Seulement, après, la jeune maman a eu la force de s’enfuir, abandonnant le bébé aux mains des sages-femmes. Jusqu’aujourd’hui, elle n’a pas, encore, été retrouvée, malgré les appels diffusés par une chaîne privée de télévision. La police a ouvert une enquête.

Qu’est-ce qui peut bien conduire une maman ayant donné la vie à un tel comportement immoral? Une question qui reste posée, tant qu’on n’a pas retrouvé la maman ou quelqu’un de sa famille.

Vers la construction d’une infrastructure touristique à l’Ile Mbamou

Un important groupe d’investisseurs sud-africains envisage de créer, prochainement, une infrastructure touristique à l’Ile Mbamou, sur le fleuve Congo. Ce groupe avait pris langue avec les experts sud-africains et congolais, le 17 août dernier, à l’occasion d’une réunion, prélude à la première session de la commission mixte de coopération entre les deux pays, prévue courant premier trimestre 2008, en Afrique du Sud. C’est au cours de cette réunion que ces investisseurs sud-africains ont exprimé leur volonté de mettre en valeur le site de l’Ile Mbamou.

Si ce projet aboutit, l’Ile Mbamou deviendrait, à coup sûr, un

pôle d’attraction et un site touristique générateur d’importants

revenus, alors que pendant des décennies, il n’a été que le lieu

des campements des pêcheurs.

(5)

NATIONAL

Cinq mois après son arrivée au Congo-Brazzaville, l’ambassa- deur d’Italie au Congo, le Dr Angelo Travaglini, a dressé le bilan de son action diplomatique et s’est dit satisfait de la coopération bilatérale entre son pays et le Congo. C’était au cours d’un entretien avec la presse, mardi 4 septembre 2007, à sa résidence, à Brazzaville, peu avant de s’envoler pour l’Italie, pour des raisons d’Etat. Le diplomate Italien a exprimé sa pleine volonté de relancer la coopération bilatérale entre l’Italie et le Congo, dans les domaines comme la santé et l’appui aux peti- tes et moyennes entreprises.

Coopération Congo - Italie

L’ambassadeur italien décidé à renforcer la coopération

dans plusieurs domaines

Pour le Dr Angelo Travaglini, à travers la coopération, on peut créer des canaux de communication qui permettraient des échanges plus approfondis entre les deux pays dans plusieurs domaines. L’ambassadeur italien entend mettre un accent par- ticulier sur la coopération économique, en prenant en charge la formation professionnelle, surtout celle des jeunes, en vue d’absorber le chômage qui a atteint des proportions inquié- tantes au Congo. Il a déclaré que le domaine sur lequel son pays pourrait investir, n’est autre que le domaine social. Il a, pour cela cité l’exemple de la société pétrolière italienne, Eni, qui s’est engagée, en partenariat avec le Ministère congolais de la santé, dans un projet de vaccination de deux mille en- fants contre la tuberculose et contre d’autres pathologies.

C’est un programme qui va s’échelonner sur une période de quatre ans, à compter du mois de juillet 2008. D’une valeur de huit millions de dollars, ce projet concerne tous les départe- ments du Congo, soit trente centres sanitaires et dix unités médicales mobiles. Par ailleurs, ce projet vise l’amélioration des conditions d’accès au C.h.u (Centre hospitalier et univer- sitaire) de Brazzaville et à l’hôpital de base de Talangaï.

Concernant le domaine économique, le diplomate italien n’a pas manqué d’exprimer sa pleine volonté à s’investir davan- tage dans le secteur agro-alimentaire. «Je préfère donner une impulsion à une coopération qui soit économique, notamment dans le domaine des petites et moyennes entreprises, de pré- férence dans le secteur agro-alimentaire. Notre souhait serait de mettre en valeur la formation des jeunes pour développer les capacités de travail et surmonter les obstacles qui empê- chent l’éclosion des potentialités productives du Congo», a indiqué Angelo Travaglini, avant d’annoncer l’arrivée très pro- chaine d’une délégation d’hommes d’affaires Italiens au Congo, qui œuvrent dans le secteur des P.m.e (Petites et moyen- nes entreprises).

Rappelons que l’arrivée de la délégation italienne, au Congo, est le résultat de la visite effectuée, tout récemment, en Italie, par le ministre des petites et moyennes entreprises, chargé de l’artisanat, Martin Parfait Aimé Coussoud Mavoungou.

Concernant l’aide au développement, le gouvernement Italien mettra à la disposition des pays d’Afrique subsahariens, un montant de cinq millions de dollars, en vue de financer d’im- portants projets sociaux qui intègrent les domaines d’eau et d’assainissement. «Des contacts ont été pris avec les autori- tés congolaises, pour que le pays puisse bénéficier d’une par- tie de ce financement», a souligné Angelo Travaglini.

Quant à la position de son pays vis-à-vis de la dette du Congo, le diplomate Italien a indiqué que son pays a déjà signé, avec le Congo, lors de son accession au point de décision de l’ini- tiative P.p.t.e (Pays pauvres très endettés), des accords d’an- nulation partielle de sa dette, en partenariat avec le F.m.i (Fonds monétaire international) et la Banque mondiale. Mais, ce point d’achèvement devrait amener à l’amélioration des conditions de vie des populations. Cependant, il n’a pas manqué de rap- peler que les questions d’éducation demeurent la préoccupa- tion première d’Italie. Puisque 126 étudiants congolais sur 373 qui ont appris la langue Italienne, ont bénéficié de bourses et poursuivent leurs études dans les universités Italiennes. Il faut signaler que l’Italie est le deuxième partenaire économi- que du Congo, après la France.

Pascal BIOZI KIMINOU   Dr Angelo

Travaglini

R.d.d (Rassemblement pour la démocratie et le développement)

L

a session extra- ordinaire du comité di- recteur du R.d.d. qui s’est tenue le samedi 8 sep- tembre dernier, au C.i.o (Cen- tre int er diocésain des œuvres), à Brazzaville, a por- té Jacques Joachim Yhombi Opango aux commandes du R.d.d, Saturnin Okabé, qui a di- rigé le parti, pendant toute cette période, a été élu vice- président. Poste qui n’existait pas dans les statuts du R.d.d, mais qui a été créé, pour les besoins de la cause, afin de sauvegarder l’unité et la co- hésion du parti, tel que son président-fondateur l’a mani- festé. Quant à Martial-Mathieu Kani, il a été maintenu au pos- te de secrétaire général du part i, tout comme Eugène Sama, au poste de secrétaire national chargé de l’organisa- tion et mobilisation, tandis que le doyen François Itoua, en assure les fonctions de secrétaire national à la com- munication, porte-parole du parti.

Mais, au début de la session, le secrétaire général, Martial- Mathieu Kani, qui a dirigé la

Jacques Joachim Yhombi-Opango reprend les commandes de son parti

session, a présenté au pré- sident-fondateur l’ ét at du parti. «En Votre absence, vos compagnons restés au pays se sont ingéniés, sans relâche, à souffler sur la braise, pour que le feu ne s’éteigne. Main- tenant, comme vous êtes reve- nu, nous sommes heureux de vous présenter l’instrument qui a survécu à tant d’épreu- ves. Il est là, devant vous, vous

pouvez le toucher, le palper et réaliser qu’il peut encore vibrer, voler haut, très haut, pourvu qu’on lui administre quelques légers massages d’huile fortifiante dont le nom est connu de vous et de vous seul. Au nom de la direction politique de notre parti, j’ai le plaisir de vous remettre, so- lennellement, aujourd’hui, les commandes du R.d.d», a-t-il indiqué.

Jacques Joachim Yhombi- Opango, accompagné de son épouse, Marie Noëlle, qui est, également, membre du comi- té directeur, s’est hissé au dessus de la mêlée, en privi- légiant l’unité du parti, devant les tendances qui y régnaient.

«Mes premiers mots seront notre reconnaissance à tous ceux qui, malgré les difficul- tés, contre vents et marées,

Rentré au bercail, il y a près d’un mois, à la faveur

de l’amnistie accordée par le président de la Ré- publique, Denis Sassou Nguesso, l’ancien chef de l’Etat, Jacques-Joachim Yhombi-Opango, qui a pris une part active aux festivités marquant le 47ème anniversaire de l’indépendance nationale, à Owando, dans le département de la Cuvette, a été réinstallé dans ses fonctions de président du R.d.d.

(Rassemblement pour la démocratie et le dévelop- pement), après dix ans d’absence due à l’exil, en Afrique de l’Ouest, puis en France.

(Suite en page 7)

pour parler comme l’autre, ont su préserver la flamme. Nos remerciements les plus pro- fonds vont, donc, particuliè- rement, à tous ceux qui, autour du président Saturnin Okabé, n’ont pas failli. Avec et grâce à leur ténacité, le R.d.d reste debout et ils méritent nos ap- plaudissements», a dit le pré- sident-fondateur du R.d.d., dans l’allocution qu’il a pro- noncée, à la fin de cette ses- sion.

Faisant preuve de sagesse et de perspicacité, l’ancien pré- sident de la République a pri- vilégié l’unité des compa- gnons, c’est-à-dire les mem- bres de son parti. «Nous ne perdons rien, lorsque nous avons commis des fautes, de

M

ême s’il n’a pas dé- missionné, au préala ble, désor mais, les choses semblent clair es.

François Ibovi a quitté son super Ministère de l’adminis- tration du territoire et de la décentralisation, où il était arrivé en janvier 2005, après avoir été ministre de la com- munication, pendant la tran- sition flexible (1997-2002) et dans le premier gouverne- ment de la Nouvelle espéran- ce (2002-2005).

A la tête du Ministère de l’ad- ministration du territoire et de la décentralisation, il a eu en charge la municipalisation accélérée, avec son budget colossal, lorsque ce pro- gramme fut décidé par le pré- sident de la République. Mais, après le Kouilou et la Likoua- la, les critiques de l’opposi- tion étant devenues intenses, la gestion de ce programme lui fut retirée, pour être con- fiée au premier ministre, Isi- dore Mvouba, secondé par le ministre d’Etat Pierre Mous- sa et une équipe de minis- tres dont il faisait partie. L’opi-

nion n’était pas au fait de ce changement qui démontrait, déjà, que François Ibovi, l’un des ministres du clan, avait perdu une bataille politique importante.

Vinrent les élections législa- tives. Un dossier sensible, mais qu’il entreprend de gé- rer, «avec maestria», en s’ap- puyant, uniquement, sur les lois de la République, se dé- fend-il. François Ibovi monte au créneau et tient en haleine une opposition qui réclame, à cor et à cri, l’institution d’une commission électorale indé- pendante. A travers des con- férences de presse, il rassu- re l’opinion nationale sur la bonne préparation des élec- tions et tourne en dérision les journalistes qui émettent des doutes sur le respect du ca- lendrier électoral ou le man- que de mobilisation des po- pulations à l’opération de révision des listes électora- les. Bref, l’homme d’Etat est sûr de lui. Il envoie promener l’opposition, malgré les me- naces de celle-ci de boycot- ter le processus électoral, si

une «commission électorale véritablement indépendante»

n’est pas mise en place.

François Ibovi réussit à affai- blir le front de l’opposition, puisque certains partis et pas des moindr es, comme l’U.pa.d.s, l’U.d.r-mwinda et même le R.d.d, décident de participer, tout de même, aux élections législatives. Le mi- nistre de l’administration du territoire gagne, en fin de compte, le bras de fer avec l’opposition, puisque les par- tis qui boycottent n’ont pas une enver gure impor tante dans l’opinion nationale.

Mais, François Ibovi fait face à une tornade de critiques, même dans son propr e camp, après les dysfonction- nements et les irrégularités qui entachent le premier tour des élections législatives, le 24 juin. Une partie de l’opinion réclame, déjà, son départ du gouvernement. La sanction prise contre Armand Babouti- la, ex-préfet directeur géné- ral des affaires électorales, et Daniel Lambert Ossér é, calme, à peine, les esprits. La Conel (Commission nationa- le des élections) promet de tout arranger, pour que le deuxième tour connaisse une meilleure organisation.

Finalement, les mêmes er- reurs se reproduisent, quoi- qu’à une moindre importan- ce, mais suffisantes pour que les critiques se déchaînent, de nouveau. Dans ce contex- te, Il était, politiquement, dif- ficile, pour le président Sas-

sou Nguesso, de sauver sa tête au gouvernement. La for- me choisie pour son départ de l’exécutif donne l’impres- sion de ne rien à voir avec ce qui s’est passé dans l’orga- nisation des élections légis- latives et elle s’ appar ente même à une promotion poli- tique. Mais, les gens ne sont pas dupes. Tout le monde a compris que François Ibovi ne pouvait plus rester au gou- vernement et surtout pas à son portefeuille, pour l’élec- tion présidentielle de 2009.

Pr emier vice-président de l’assemblée nationale, l’an- cien ministre de l’administra- tion du territoire et de la dé- centralisation n’aura plus un agenda char gé comme au gouvernement. Il remplacera, de temps à autre, le président, dans la conduite des ses- sions de l’assemblée natio- nale, mais, le ministre de l’ad- ministration du territoire et de la décentralisation pouvait- il envier une telle fonction?

Etant du clan, il fallait lui trou- ver une place qui, pour cer- tains, s’apparente à un refu- ge et laisse croire que Fran- çois Ibovi a payé, d’une cer- taine manière, les ratés de l’organisation des élections législatives de 2007. Son dé- part du gouvernement a don- né la pr euve à ceux qui y croient qu’il y aura, inévitable- ment, un remaniement minis- tériel.

Jules NGOMA

François Ibovi, premier vice-président de l’assemblée nationale

Du gouvernement à l’assemblée nationale: promotion ou refuge?

Les Congolais étaient surpris, le 4 septembre der- nier, lors de la session inaugurale de la 12ème législature, présidée par le doyen d’âge, Bernard Bakana Kolélas, de voir l’entrée de François Ibovi dans le bureau de l’assemblée nationale, comme premier vice-président, alors qu’il n’avait pas dé- missionné, auparavant, du gouvernement. Mais, est-ce pour lui une promotion ou un refuge, après ce qui s’est passé dans l’organisation des élections législatives?

Jacques-Joachim Yhombi-

Opango Saturnin Okabé

Martial-Mathieu Kani.

(6)

ANNONCES

DENOMINATION DU POSTE: Auditeur interne CLASSIFICATION/CATEGORIE: 10 (Poste d’en- cadrement)

DIRECTION: Générale MISSION GENERALE Effectuer les audits, selon le plan d’audit de la société et la méthodologie en place. Supervi- ser les opérations de contrôle des stocks, en vue de garantir la fiabilité des informations relatives à tous les stocks mis à la disposition des opérationnels, en veillant à l’application stricte des procédures de gestion des maga- sins et en organisant des inventaires tournants et annuels. Assister la direction de l’usine, dans le cadre des dossiers spécifiques, et cela en étroite coordination avec le responsable de l’audit.

ACTIVITES ESSENTIELLES

• Appliquer la politique de la direction, en ma- tière d’audit et contrôle de stocks;

• Réaliser les travaux d’audit assignés par le responsable de l’audit, selon le plan annuel et atteindre les objectifs fixés dans les délais prévus;

• Etudier les conditions de fonctionnement du système de contrôle interne et apprécier le niveau de maîtrise des risques attachés à cha- que activité;

• Proposer des recommandations adéquates, pour l’amélioration du contrôle interne de cha- que service (activité);

• Veiller au respect des règles et directives des Directions Opérationnelles et du Directeur Général;

BRASSERIES DU CONGO (BRASCO) OFFRE D’EMPLOI

• Venir en appui aux différents services de l’entreprise et aux missions d’audit externe;

• Coordonner les activités de contrôle des stocks.

QUALIFICATIONS/EXPERIENCE Être diplômé (e) Bac+3 ou 4, Ecole de com- merce ou Universités, filière Finance et comp- tabilité, entre 30 à 40 ans d’âge, justifier d’une expérience professionnelle en audit d’au moins 3 ans, dans une Grande société, avoir la nationalité congolaise (Brazzaville).

COMPETENCES/CONNAISSANCES

• Dynamique, courageux et disponible;

• Connaissances et compétences en audit opérationnel, financier et comptable;

• Aptitudes à travailler en équipe, à convain- cre et à susciter l’adhésion des audités à ses recommandations;

• Aptitudes à analyser les dispositifs de pilo- tage et de contrôle, à identifier les risques y relatifs et à définir les conditions d’améliora- tion;

• Aptitudes à préparer/organiser, exécuter des missions d’audit, et à suivre l’exécution des recommandations;

• Maîtrise de l’outil informatique (Word, Excel, Flow-chart, etc.);

• Capacité à communiquer;

• Maîtrise du Français et connaissance prati- que de l’anglais.

Les candidatures doivent être adressées, au plus tard, le 30 Septembre 2007, à BRASCO;

B.P: 105, BRAZZAVILLE (REPUBLIQUE DU CONGO); Tél.: (242) 81 10 71/81 10 72;

BrascoDRH@Heineken.com; CV (situation matrimoniale, photo); Tél. et E-mail.

Comptable Général(e) H/F

Ernst & Young recrute, pour le compte d’un de ses clients, filiale d’un groupe international, intervenant dans le do- maine des télécommunications, un(e) Comptable général(e).

Description:

Rattaché(e) au Responsable Financier et Comptable Afrique, vous serez en charge:

- Des opérations quotidiennes de comptabilité générale;

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- De l’établissement des déclarations fiscales;

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Profil recherché:

- De formation supérieure en compta- bilité (BTS, DUT ou DECF minimum), vous avez, au minimum, un an d’ex- périence professionnelle idéalement acquise à un poste similaire et maîtri- sez le logiciel Sage Comptabilité;

- Vous maîtrisez, parfaitement, l’an- glais, tant à l’écrit qu’à l’oral;

- Dynamique, autonome et rigoureux (se), vous êtes disponible, dans les

AVIS DE RECRUTEMENT

plus brefs délais, pour pourvoir ce poste, pour une durée indéterminée.

Conditions particulières:

- Etre de nationalité congolaise;

- Etre âgé de moins de 35 ans;

- Les dossiers de candidatures (CV + Lettre de motivation en anglais et en français) sont à adresser à ERNST &

YOUNG:

• Immeuble CFAO, 2ème étage Avenue Paul Doumer, Mpila

B.P: 84, Brazzaville Tél.: (242) 81 17 60 666 66 61/530 03 50 Fax: (242) 81 17 58 E-mail:ey.brazaville@cg.ey.com

Fax-Mail: 01 58 47 46 04

• Immeuble CNSS B.P: 59 74, Pointe-Noire 6ème étage apprt.310, Entrée C

Téléfax: (242) 94 43 94 Tél.: (242) 530 16 22/94 58 39 E-mail: ey.pointenoire@cg.ey.com

Fax/Mail:01 58 47 20 98

* La date limite de dépôt des candidatures est fixée au lundi 15 septembre 2007, à 12h00.

Brazzaville, le 3 septembre 2007

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Le cabinet FFA Juridique & Fiscal Congo, Membre du réseau Ernst & Young International, recrute, pour le compte d’une grande société de la place, un Comp- table bilingue, jeune, dynamique et autonome.

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Merci d’adresser vos Curriculum vitae et lettres de motivation, avant le 12 septembre 2007, par mail, à:

Madame Armelle Pulchérie Ollanghas

E-mail: armelle-pulchérie.ollanghas@cg.cg.ey.com Tél.: 679 89 59 /547 99 99

N.B. Les entretiens de sélection se dérouleront en anglais.

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