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Manifeste pour le Congo

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Academic year: 2022

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Manifeste pour le Congo

En 1956, le gouvernement belge, le gouvernement-général du Congo- belge, les institutions financières touchant d’énormes dividendes au Congo ainsi que les actionnaires et les dirigeants des holdings comme le Comité Spécial du Katanga, célèbrent avec faste le 50e anniversaire des sociétés, garants du capitalisme colonial. L’Union Minière du Haut Katanga en est le fleuron. Au ministre des affaires étrangères, Paul Spaak, qui s’apprête à se rendre au Congo à cette occasion—il annulera son voyage—les étudiants congolais de Belgique

dressent un tableau moins idyllique que celui dépeint par la presse belge. Cette prospérité économique est en trompe-l’œil. Les Européens (1% de la population) détiennent 95% du capital investi et 88% de l’épargne. Ils représentent 45% de la masse salariale. C’est au milieu de cette euphorie que contredisent les réalités d’oppression, d’exploitation et de mépris colonial que retentit une vigoureuse expression intellectuelle congolaise dans les manifestes de Conscience Africaine et de l’Abako. Le Manifeste que publient aujourd’hui des

intellectuels congolais, rejoints par ceux d’autres pays, renoue avec cette tradition de résistance à l’oppression. Un pays qui veut se reconstruire sur des fondamentaux culturels, économiques, politiques et éthiques ne peut se passer du concours d’une élite intellectuelle clairvoyante. Tel est le sens profond de la démarche des intellectuels signataires du présent Manifeste qui, dans son préambule, explique d’abord la crise électorale et post-électorale qui frappe aujourd’hui le Congo.

Le 28 novembre 2011, les Congolais sont allés aux urnes pour élire la personne qui allait devenir leur Président pour les cinq prochaines années. Ils ont également voté pour

renouveler les membres du parlement. Le 9 décembre 2011, la CENI a rendu son verdict en déclarant le candidat Joseph Kabila « vainqueur » des élections présidentielles. Cette décision est, cependant, toujours contestée par les candidats et partis de l’opposition, dont la plupart supportent Mr. Etienne Tshisekedi wa Mulumba. Messieurs Kabila et Tshisekedi ont respectivement prêté serment et chacun d’eux revendique être le Président de la République. Les signataires de ce Manifeste, professeurs d’université, chercheurs, et

activistes et membres de la société civile, apportent à la connaissance du peuple congolais et de la communauté internationale des faits importants relatifs à l’organisation générale des élections et aux périodes pré-électorale, électorale, et post- électorale. Nous émettons également plusieurs suggestions dans le but de promouvoir la paix, la justice et la vérité dans une situation qui change dangereusement de jour en jour depuis le 28 novembre 2011.

Comme de nombreux observateurs l’ont souligné, les élections ont été marquées par un manque d’organisation, des irrégularités, la violence, des intimidations, la corruption, le bourrage des urnes, et dans plusieurs cas la mort d’électeurs. Le Centre Carter, la Mission des observateurs de l’Union Européenne, l’Eglise Catholique, et de nombreuses organisations non-gouvernementales telles que ASHADO, APRODEC, Human Rights Watch, ont tous fait état de ces abus. Plusieurs médias qui ont couvert les élections au Congo ont eux aussi souligné de « sérieuses irrégularités ». A ce jour, de nombreux témoins oculaires parlent de campagnes d’intimidations post-électorales, l’utilisation d’armements de guerre, y compris

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des chars de combat, des enlèvements nocturnes, des assassinats de jeunes gens à Kinshasa, Mbuji-Mayi, Lubumbashi, et dans d’autres villes du pays. On semble se diriger vers une autre fraude quand le gouvernement invite des experts internationaux à venir l’assister au

dépouillement du seul scrutin législatif, sanctionnant ainsi l’idée insupportable que les résultats de l’élection présidentielle sont fiables malgré les fraudes. Déparier ainsi les élections présidentielle et législatives revient à cautionner la fraude et à faire affront aux millions de Congolais qui ont voté le même jour et dans le même bureau pour élire leur président et leurs membres du parlement.

1. Nous nous insurgeons contre les violences de toutes sortes et venant de tous bords qui ont émaillé le déroulement et le dénouement des élections et demandons le respect de la vie des citoyens congolais et citoyennes congolaises où qu’ils ou qu’elles se trouvent sur le territoire congolais et dans la diaspora.

2. Une des responsabilités des Congolaises et des Congolais est de choisir librement les

dirigeants de leur pays et nous demandons que ce droit le plus légitime soit respecté afin de garantir la stabilité et le futur du Congo. Or, de nombreuses irrégularités ont entaché les élections présidentielle et parlementaires du 28 novembre, y compris l’absence de bulletins de votes dans certains bureaux, la destruction pure et simple de bulletins, les résultats de plus de 2 000 bureaux de vote dans des zones acquises à l’opposition non comptabilisés, des pourcentages de participation de 100% (alors que la moyenne nationale est de 59%) ou plus dans les bastions du président sortant au Katanga et ailleurs, intimidation par des hommes armés, etc. Nous partageons sans réserve l’avis de plusieurs institutions internationales, y compris le Centre Carter, la mission d’observation de l’Union Européenne et les 30 000 observateurs assermentés par l’Eglise Catholique du Congo, selon lequel il y a eu de nombreuses irrégularités qui compromettent la crédibilité et l’intégrité de l’ensemble des résultats des élections congolaises de 2011.

3. Nous déplorons le rôle partisan de la CENI qui s’est refusée, malgré les appels répétés de plusieurs organisations locales, des partis de l’opposition, et des organisations

internationales, à assurer la transparence électorale, à proclamer des résultats crédibles et fiables, bureau par bureau, à prendre en compte les bureaux de vote non comptabilisés, et à rectifier les nombreuses irrégularités et erreurs, que le président sortant a lui-même

reconnues. De même, nous déplorons le rôle partisan de la cour suprême qui a débouté l’opposition d’une requête légitime et tranché à la hâte pour le président sortant sans examiner avec rigueur et impartialité les plaintes déposées par les candidats de l’opposition.

4. Le Congo se débat encore dans les affres d’une guerre régionale, la plus meurtrière depuis la Seconde Guerre mondiale, qui a causé la mort de plus de 6 millions de civils depuis 1996.

Des centaines de milliers de cas de viols des femmes Congolaises ont été répertoriés par les Nations Unies et les organisations humanitaires présentes au Congo. Nous craignons les prodromes d’un conflit nouveau et la résurgence de cycles de violence qui risquent encore une fois de cibler les populations les plus vulnérables, femmes et enfants, et de créer une crise humanitaire d’ampleur effroyable dans une région déjà fragilisée.

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5. Nous déplorons la présence massive de plus de 20 000 soldats lourdement armés—y compris les troupes d’élite de la Garde Républicaine—dans les rues de Kinshasa et dans celles d’autres villes du pays. Nous dénonçons les tactiques violentes des forces de l’ordre, notamment les enlèvements, les détentions arbitraires, les exécutions sommaires, les jets de gaz toxiques sur les manifestants, l’interruption des messageries téléphoniques et, de

manière générale, le climat de terreur que le pouvoir fait régner dans les villes et dans les campagnes. Nous demandons que soient respectés la liberté d’expression des Congolais et leur droit de pouvoir manifester pacifiquement. Nous demandons que l’armée regagne ses casernes et ne soit plus tournée contre les populations civiles.

6. Nous prenons en compte les sérieuses réserves émises par les institutions nationales et internationales mentionnées ci-dessus au sujet des irrégularités qui ont émaillé les élections du 28 novembre 2011, et nous craignons que le Congo ne sombre dans un scénario

dyarchique à l’ivoirienne. Nous demandons que les résultats publiés par la CENI et entérinés par la Cour Suprême soient invalidés et que se tiennent de nouvelles élections avec l’aide de la communauté internationale et avec l’implication de tous les partis politiques (opposition et majorité présidentielle). Nous en appelons aux instances internationales, en premier lieu à l’ONU qui maintient en RDC la plus longue et importante mission depuis sa création et aux gouvernements étrangers, afin de mettre en place une commission ad hoc qui veillerait à l’organisation, au plus tard au mois de juin 2012, de nouvelles élections transparentes et contrôlées de bout en bout par la communauté internationale. Ces nouvelles élections doivent être fondées sur des critères démocratiques. Nous sommes convaincus que le pouvoir actuel à Kinshasa ne détient pas la légitimité des urnes et a perdu sa stature et sa crédibilité sur le plan international. Il ne peut, par conséquent, légitimement défendre les intérêts du Congo sur le plan international. Seules de nouvelles élections transparentes, co- organisées par les partis d’opposition et la majorité présidentielle avec le soutien de la communauté internationale, peuvent aider le Congo à sortir de cette grave crise de légitimité et jeter les bases d’une véritable relance économique dans la paix et dans la stabilité.

7. Nous enjoignons le peuple congolais, au Congo et dans la diaspora, de maintenir une vigilance extrême dans le calme et dans la civilité jusqu’à la résolution de cette grave crise électorale et la tenue d’un nouveau scrutin présidentiel et législatif. Nous demandons à l’opposition de ne pas contribuer à l’escalade de la violence jusqu’à ce que la crise électorale soit résolue dans la paix et l'unité nationale. Toute violence n’aura d’autre issue que d’attiser les haines et d’enclencher des cycles de vengeance et de répression qui ne peuvent

qu'embraser une situation déjà volatile.

Signataires:

1. Tina Abreu, Université Agostinho Neto (Angola)

2. Said Abass Ahamed, Rouen Business school & Université Paris-1 (France) 3. Miriam Ahmed, Howard University, Washington, DC (USA)

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4. Clément Akassi, Howard University, Washington, DC (USA)

5. Séverine Awenengo Dalberto, Université Paris 1—Sorbonne (France) 6. Nicolas Bancel, Université de Lausanne (Switzerland)

7. Monique-Flora Batangouna, University of Water Com., St. Petersburg (Russia) 8. Florence Bernault, University of Wisconsin-Madison (USA)

9. Jean-Godefroy Bidima, Tulane University, New Orleans (USA) 10. Marius Billy, University of Kent at Canterbury (UK)

11. Peter Bloom, University of California-Santa Barbara (USA) 12. Josiane Bolenge Kamparås, University of Gothenburg (Sweden) 13. Etienne Bourel, Université Lyon 2 (France)

14. Evelyne Brener, Université Paris-VII (France)

15. Michel Buasa Mbadu, Université St Augustin, Kinshasa (DRC) 16. Fritz Calixte, Université Paris I-Panthéon-Sorbonne (France) 17. John F. Clark, Florida International University (USA)

18. COHOD, Comité des Droits de l’Homme et Développement, Kinshasa (DRC) 19. Josué Dahomey, Université Paris IV-Sorbonne (France)

20. Nicole C. D'Errico, New York University (USA) 21. Dianne Diakité, Emory University (USA)

22. Francis Didier, Freelance Management Consulting, Miami (USA) 23. Gilbert Doho, Case Western Reserve University (USA)

24. Daniel dos Santos, Université d'Ottawa (Canada) 25. Ernest Drucker, Columbia University, NYC (USA)

26. Maria Eriksson-Baaz The Nordic Africa Institute Uppsala (Sweden) 27. Irène Esambo, avocate, Kinshasa (DRC)

28. Nita Evele, Congo Global Action, Inc, Washington, DC (USA) 29. Emmanuel Fonkwa, chercheur, Paris (France)

30. Philippe Forêt, Stockholm University (Sweden) 31. Odile Goerg, Université Paris-VII (France)

32. Didier Gondola, Indiana University, Indianapolis (USA) 33. Nacira Guénif, Université Paris Nord/13 (France) 34. Abdoulaye Gueye, University of Ottawa (Canada) 35. Emmanuel Gusu-wo, ISE Mons (Belgium)

36. Nancy Rose Hunt, University of Michigan (USA)

37. Bogumil Jewsiewicki (Emeritus), Université Laval, Québec (Canada) 38. Papy Kabangu, Ituri (DRC)

39. Jeannette Kabiona Mbumba, Université Protestante au Congo, Kinshasa (DRC) 40. Ramcy Kabuya, Unilu/ UPVM (DRC & France)

41. Albert Kalala, Université Pontificale Urbanian, Rome (Italy) 42. Annie Kalonji, UNCC, Charlotte, North Carolina (USA) 43. Martin Kalulambi Pongo, University of Ottawa (Canada) 44. Emizet François Kisangani, Kansas State University (USA) 45. Bénédicte Kumbi Ndjoko, University of Geneva (Switzerland) 46. Ota de Leornadis, Università di Milano Bicocca (Italy)

47. Guillaume Lachenal, Université Paris-VII Diderot (France)

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48. Ann Laudati, Utah State University, Logan (USA)

49. Amandine Lauro, Université Libre de Bruxelles (Belgium)

50. René Lemarchand (Emeritus), University of Florida, Gainesville (USA) 51. Bin Li, Institut de Technologie de Harbin (China)

52. Tony Limbil, University of Illinois (USA)

53. Bovic Lola, End Time Trumpet Ministries, Indianapolis (USA) 54. José Lusende, Butler University, Indianapolis (USA)

55. Jean-Michel Mabeko Tali, Howard University, D.C. (USA)

56. Wyatt MacGaffey (Emeritus), Haverford College, Haverford PA (USA).

57. Crepin Marie Mahop, Howard University, Washington, DC (USA) 58. Jean-Bosco Malengu, Université Pontificale Salésienne, Rome (Italy) 59. Issiaka Mande, UQAM, Montréal (Canada)

60. Vuvu Manseka, The Coca Cola Company, Atlanta (USA) 61. Pierre Maréchaux, Université de Nantes (France)

62. Jean-Claude Mayima-Mbemba, Africa Human Voice International, AHVI (France)

63. Sylvain T. Mbumba, CERDAF (USA) & Université St. Augustin, Kinshasa (DRC) 64. Jill McGowan, Howard University, Washington, DC (USA)

65. Bénédicte Meiers, ULg, Université Catholique de Louvain (Belgium) 66. Teylama Miabey, Howard University, Washington, DC (USA)

67. Anicet Mobe Fansiama, chercheur en Sciences Sociales, Paris (France) 68. Nelly Mobula, George Mason University (USA)

69. Marissa Moorman, Indiana University-Bloomington (USA) 70. Lydie Moudileno, University of Pennsylvania (USA)

71. Mputu Mulenda, Chercheur, Paris (France)

72. Gérome Mutombo, Université Protestante au Congo, Kinshasa (DRC) 73. Christian Ndongala, Université Libre de Belgique (Belgium)

74. Honorio Ngandu Kabasele, Université de Kinshasa (DRC) 75. Jean-Pierre Ngiengele, Université St Augustin, Kinshasa (DRC) 76. Ulrich Ngoua, Université Paris-IV Sorbonne (France)

77. Alain Parfait Ngulungu, Université de Kinshasa (DRC) 78. John Nimis, University of Wisconsin, Madison (USA) 79. Mbala Nkanga, University of Michigan-Ann Arbor (USA)

80. Bruno Ntumba, Université Catholique au Congo, Kinshasa (DRC)

81. Constantin Ntumba Kabela Cici, CERDAF & Université St. Augustin, Kinshasa (DRC)

82. Georges Nzongola-Ntalaja, University of North Carolina, Chapel Hill (USA) 83. Florence Obafemi, Chicago State University (USA)

84. Jeseong Park, Korea Labor Institute (South Korea) 85. Mélanie Pétrémont, Geneva (Switzerland)

86. Pierre Prud’homme, Centre d'Étude des Mondes Africains-CEMAf, CNRS (France)

87. Jean Muteba Rahier, Florida International University, Miami (USA) 88. Julien Rajaoson, Sciences Po Grenoble (France)

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89. François Ramaroson, Howard University, Washington, DC (USA) 90. Augustin Ramazani B., University of Ottawa (Canada)

91. Filip Reyntjens, Université d'Anvers (Belgium)

92. Isabelle de Rezende, University of Michigan-Ann Arbor (USA) 93. Jeremy Rich, Middle Tennessee State University (USA)

94. Blair Rutherford, Carleton University, Ottawa (Canada) 95. Michael Schatzberg, University of Wisconsin-Madison (USA) 96. Ibra Sene, The College of Wooster (USA)

97. Robert Eugene Smith, Independent Scholar, Claremont (California, USA) 98. Aliko Songolo, University of Wisconsin, Madison (USA)

99. Anne Sundberg, Independent Scholar (Sweden) 100. Meredith Terretta, University of Ottawa (Canada) 101. Cheikh Thiam, Ohio State University (USA)

102. Ibrahima Thioub, Université Cheikh Anta Diop, Dakar (Senegal) 103. Dominic Thomas, UCLA (USA)

104. Ousmane Traoré, Lewis & Clark College, Portland (USA) 105. Jacques Tshibuabua, chercheur, Paris (France)

106. Charles Tshimanga, University of Nevada-Reno (USA) 107. Jean-Pierre Tshitumbu, CERDAF, Kinshasa (DRC) 108. Joseph Koffi N. Tsigbe, Université de Lomé (Togo) 109. Freddy Tsimba, plasticien (DRC)

110. Thomas Turner, Manassas Park, Virginia (USA)

111. John Ulimwengu, International Food Policy Research Institute, Washington, DC (USA)

112. Jan Vansina (Emeritus), University of Wisconsin-Madison (USA) 113. Gauthier de Villers, Université de Louvain-la-Neuve (Belgium) 114. Herbert F. Weiss, City University of New York (USA)

115. Bob W. White, Université de Montréal (Canada)

116. Amzat Boukari Yabara, Université de Montréal (Canada) 117. Anicet Yemweni Dangu, Université de Yaoundé 1 (Cameroon) 118. Patrice Yengo, IEA Nantes (France)

119. Marie-Valence Yimindu, CPAS Jette (Belgium)

120. Crawford Young (Emeritus), University of Wisconsin, Madison (USA) 121. Ana Maria Zahariade, UAUIA Bucarest (Romania)

122. Guy Evariste Zoungrana, GIZ, Ouagadougou (Burkina Faso) 123. Jean Lubiku Miankeba, Ingénieur en télécommunications (Paris)

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