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M Les congolais ont voté dans le calme

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Academic year: 2022

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Lettre d’information de la MONUC sur le processus électoral en République Démocratique du Congo

KINSHASA

Les congolais ont voté dans le calme

M

algré la pluie torentielle qui s’est abattue sur la ville de Kinshasa aux premières heures de la journée du 29 octobre 2006, et qui a continué dans la journée, les Kinois se sont rendus nombreux aux urnes pour élire le futur président de la République ainsi que les députés provinciaux.

Photos Kevin Jordan

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A

u Sud Kivu, à part quelques incidents mineurs isolés, le vote s’est déroulé dans le calme. L’affluence était importante. Les électeurs étaient moins nombreux que lors des scrutins du 30 juillet, dès l’ouverture des bureaux de vote, à 6 heures. Mais les files étaient encore longues, en particulier

à l’intérieur de la province, en milieu d’après midi.

A 17 heures, la majorité des bureaux de Bukavu et d’Uvira ont fermé. Seul incident notable à signaler, dimanche, en fin d’après midi, dans la province du Sud Kivu : une présidente d’un centre de vote d’un quartier de Bukavu

a dû être momentanément évacuée par la police, dans la matinée, après que les électeurs s’en soient pris aux agents de son bureau, les accusant d’avoir manipulé le vote d’une électrice de 80 ans, qui s’était plainte n’avoir pas pu voter pour le candidat de son choix.

BUKAVU

Photos Sylvie van den Wildenberg

Peu d’engouement aux urnes

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C

omme au premier tour de la présidentielle et des législatives, les populations du Maniema ont encore prouvé leur détermination à aller de l’avant dans le processus démocratique, en allant voter dans la paix et la tranquillité, pour choisir leurs représentants provinciaux et leur Président de la République.

Dès 6 heures locales déjà, la plupart des bureaux de vote à travers la province avaient ouvert leurs portes, et recevaient les premiers électeurs parmi les 629 894 attendus dans les 1278 bureaux de vote, répartis en 461 centres.

Le premier constat, aux premières heures de la journée, était le taux de participation faible, par rapport au premier tour, qui pourrait s’expliquer par le fait que beaucoup des congolais se sont démotivés d’aller aux urnes, une seconde fois, en si peu de temps.

Dans l’ensemble, donc, tout s’est encore bien déroulé au Maniema, dont les populations sont, d’ores et déjà, dans l’attente des résultats du scrutin.

Texte et photos de Abou Mouhilou SEIDOU

KINDU

Maniema : scrutin sans heurts

Photos Bil TCHAGBELE

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L

a participation a été importante, mais moins enthousiaste qu’au premier tour dans les 786 bureaux de vote que totalisent les territoires d’Uvira (251 823 électeurs) et de Fizi (152 245 électeurs). Les électeurs ont retenu la leçon du premier tour. Ils ne se sont pas tous rendus au bureau de vote á six heures pour devoir patienter d’interminables heures. Ils sont venus de manière plus espacée, ce qui a nettement facilité le travail des agents et permis de faire l’économie des encombrements observés lors du premier tour. D’une manière générale, les bureaux étaient beaucoup mieux organisés qu’au premier tour.

Même si le taux de participation semble en baisse par rapport au premier tour à Uvira centre, il reste relativement élevé au nord du territoire où l’on relevait un taux de participation variant entre 64%

(Mutarule) et 83% (Sange) a 15 heures.

UVIRA

Photos M. Thierry KRANZER

Une participation importante...

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P

articipation en baisse au scrutin de ce dimanche 29 octobre. Si les bureaux de vote à Aru de la cité d’Aru ont tous ouvert leurs portes entre 6h et 17 heures, heure de l’Est, les chefs de centre et présidents de bureau notent que les électeurs se sont déplacés moins nombreux qu’au scrutin du 30 juillet. Tous confirment que pour le premier tour des présidentielles et les législatives nationales, la population était très mobilisée. Dès 10 heures, le constat est fait. Dans les

ARU

Les électeurs moins nombreux

5 centres de vote de la cité d’Aru, qui regroupent 17.000 électeurs, on vote une participation timide.

Christine Anvadri, chef du centre de vote Paco, qui compte 2068 électeurs, suppose alors que les électeurs iront voter après le culte. Mais force est de constater, à la clôture, que seuls 66.6 % des inscrits du centre ont rempli leur devoir civique.

Dans la soirée, les premiers résultats de participation sont tombés. 68.38%

pour la cité d’Aru. L’affluence n’est décidément pas comparable à celle du 30 juillet, où la circonscription d’Aru avait connu un taux de participation s’élevant à plus de 83 % des inscrits.

Bernardus, le seul observateur international présent dans le territoire d’Aru, s’est déplacé pour faire le suivi de 9 centres de vote, dans trois collectivités différentes. Il déclare :

« Dans l’ensemble, j’ai trouvé que le scrutin s’est très bien déroulé, dans le calme’’.

Photos Henri Burgard

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EQUATEUR

Le second tour de l’élection présidentielle organisée sous tension

C

e dimanche 29 août

2006, près de 3 millions d’électeurs de l’Equateur ont été appelés aux urnes pour choisir librement leur futur

Président de la République et leurs députés provinciaux. Une journée électorale marquée par plusieurs cas de violences à Bumba où une personne a trouvé la mort et une autre blessée

; des centres de vote, la radio Boboto du PPRD de cette ville, le domicile du président du PPRD/Bumba ont été saccagés.

A Basankusu, la tension est également montée d’un cran : la directrice de campagne du PPRD a eu la vie sauve grâce à la protection de la MONUC.

A Bikoro, deux bureaux de vote ont été pillés par des hommes armés non identifiés ; ce qui a obligé la CEI à envoyer des nouveaux kits.

A Mbandaka, les incidents et plusieurs cas d’irrégularités ont été constatés : le directeur de campagne de l’Union pour la Nation a influencé le président du centre 2 de Wangata à faire voter une centaine des voyageurs, contrairement à la loi électorale.

En plus, le Coordonnateur de la CEI/

Equateur a failli être lapidé à Ikongo Wassa au moment où il faisait le tour des centres de vote, son garde de corps a été blessé. Dans l’ensemble, les opérations électorales ont commencé très tôt entre 6 h et 7 h 30 avec un taux de participation appréciable dans 5342 bureaux de vote que compte la province dont 267 à Mbandaka ville.

Les observateurs nationaux et internationaux ont été présents pour constater, d’une part, le bon déroulement de vote et d’autre part, les irrégularités pouvant entacher l’élection.

Samy Passalet Frederic

Photos Susana Gouveia

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MBUJI-MAYI

Plus de votants qu’au premier tour

L

e double scrutin de ce 29 octobre a surpris plus d’un observateurs par son calme et l’intérêt de plus en plus affiché des électeurs à aller aux urnes.

Même si l’on ne dispose pas de chiffres, il est clair que le taux de participation sera plus élevé qu’au second tour et de très loin plus important que celui du referendum du 18 décembre 2005.

Au cours de ce double scrutin, les

électeurs sont sortis pour s’exprimer sans crainte ni gêne.

On a brisé le mythe, celui de ceux qui, de tout temps ont usé de la manipulation, de l’intimidation et de l’intoxication. « S’ils ont réussi à maintenir les populations dans une situation de peur, de crainte et d’ignorance ; cette fois-ci et de plus en plus les gens prennent conscience du fait qu’ils ont le devoir de s’exprimer, »

a indiqué un militant d’une ONG des droits de l’homme.

Certains observateurs estiment que cette forte participation s’explique par la proximité qui caractérise l’élection des députés provinciaux. Et pourtant, beaucoup de candidats étaient sceptiques au cours de la campagne électorale.

Saidou ABdou

Photos Saidou Abdou

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ITURI

29 octobre : Une journée historique en Ituri

A

près une campagne de sensibilisation qui a touché l’ensemble du District, les Ituriens et les Ituriennes se sont rendus aux urnes ce dimanche 29 octobre pour le deuxième round des présidentielles et des législatives. Avec la dignité et le civisme démontrés aussi lors du premier round, la population a renouvelé sa demande de démocratie, de paix et de développement. Le taux de participation est resté élevé avec une estimation autour de 60%. Aru a donné encore une fois un exemple de civisme avec le plus haut taux du District qui, selon les premières estimations se situe autour de 70%.

Du point de vue sécuritaire, les groupes armés ont respecté leur engagement de ne pas faire obstacle à la tenue des élections : toute la journée électorale s’est donc bien passées dans le calme. Seulement, un incident majeur à Fataki, où deux agents de la CEI ont été tués par un militaire des FARDC qui était censé les protéger.

Photos Carmine CAMERINI

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KALEMIE

Ambiance calme, le jour du scrutin

L

es 348 bureaux de vote de la circonscription de Kalémie, dans le Nord du Katanga, ont ouvert leurs portes sansretard en général.

Les observateurs étaient très nombreux à assister aux opérations jusqu’aus petites heures du matin du 30 octobre: la majorité des accréditations attribuées aux témoins des partis politiques (5 546), avec à leur côté une dizaine d’observateurs internationaux et nationaux (2 075).

Le déroulement des votes a été étonnant, pas du tout comparable à celui du premier tour, avec des électeurs qui affluaient par petites vagues successives mais pas massivement dès l’ouverture des bureaux de vote.

La périphérie de Kalémie voyait plus d’électeurs se presser malgré la trombe de pluie tombée brièvement tôt le matin. Au coeur de la ville qui borde le Tanganyika, les centres de vote importants affichaient - à la fin d’une journée qui s’est avérée caniculaire - entre 45 % et 70% de participation. Un électeur tout de blanc vêtu, juste après avoir accompli son devoir civique au centre Bakita, a déclaré : « Quand on vote, on a du travail et on a à manger.

Voter, c’est la santé ! » Photos Marie-Eve SAINT GEORGES

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L

e second tour de l’élection présidentielle couplé aux élections provinciales a démarré, tôt le 29 octobre à Kisangani et ses environs, dans le calme total. Dans la collectivité de Lubuya Bera, située à 15 Km au nord-est de Kisangani, les électeurs ont marché plus de 30 km pour atteindre les centres de vote. “J’ai parcouru sur 32Km, depuis 2 heu- res du matin, pour arriver au bureau de vote à 5 heures du matin’’, a affirmé Kombe Olivier, âgé de 62 ans. “Je suis très heureux. Je viens juste de voter et à présent je retourne dans mon village. Je demande au vainqueur et au perdant de ces élections historiques d’accepter le résultat du vote; nous ne voulons plus de la guerre mais l’éducation pour nos enfants, des routes en bon état pour notre pays’’, a déclaré ce père de 7 enfants rencontré sur le chemin de retour dans son village.

KISANGANI

Photos William Elachi

Calme total...

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Cap sur les élections est une publication de la Division de l’Information Publique de la MONUC en collaboration avec la Division Electorale

Conception et réalisation : Nana Rosine Ngangoue Contact : ngangoue@un.org

Téléphone : 0818906393

Graphiste : Jésus Nzambi Sublime

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