• No results found

VVVVVital Kital Kital Kital Kital Kamerheamerheamerheamerheamerheenfenfenfenfenfonce le conce le conce le conce le conce le clouloulouloulou

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Share "VVVVVital Kital Kital Kital Kital Kamerheamerheamerheamerheamerheenfenfenfenfenfonce le conce le conce le conce le conce le clouloulouloulou"

Copied!
16
0
0

Bezig met laden.... (Bekijk nu de volledige tekst)

Hele tekst

(1)

JUSTICE/MINOVA AU SUD-KIVU

Procès des soldats présumés coupables

du viol

Le verdict a été décevant

RDC-Tanzanie

Le président Jakaya Mrisho Kikwete à Kinshasa

Cette visite marque une étape dans la stabilisation de la RDC

En perspective de la révision constitutionnelle

Le référendum

s’annonce imminent

Hebdomadaire d'informations générales, d'opinions et d'actualités.E-mail :

letelegrammeducongo@yahoo.fr, Adresse : Concession PROCOKI, Q /GB, Kinshasa/Kintambo-Tél. 085 1105 561 -Prix

: 2000Fc, Année 2014, n°056, 13 Mai

SOMMAIRE SOMMAIRE SOMMAIRE SOMMAIRE SOMMAIRE

17 mai 1997 – 17 mai 2014

Dix-sept ans après la chute de Mobutu

P.10

P.11

○ ○ ○ ○

D D D

D DANS CE ANS CE ANS CE ANS CE ANS CE NUMERO NUMERO NUMERO NUMERO NUMERO

P.12 P.9

Les mains sales du « faiseur de Les mains sales du « faiseur de Les mains sales du « faiseur de Les mains sales du « faiseur de Les mains sales du « faiseur de

paix » de l’Afrique de l’Ouest paix » de l’Afrique de l’Ouest paix » de l’Afrique de l’Ouest

paix » de l’Afrique de l’Ouest paix » de l’Afrique de l’Ouest P.2

○ ○ ○ ○

P.5 RDC – MAROC : la RDC – MAROC : la RDC – MAROC : la RDC – MAROC : la RDC – MAROC : la

société civile société civile société civile société civile société civile s’eng

s’eng s’eng

s’eng s’enga a a a ag g g g ge à r e à r e à r e à r e à rele ele ele ele elev v v ver v er er er er le défi

le défi le défi le défi le défi

Commune de la N’Sele

P P P

P Pour 2.000 Fc our 2.000 Fc our 2.000 Fc our 2.000 Fc our 2.000 Fc,,,,, une femme frôle une femme frôle une femme frôle une femme frôle une femme frôle

la mor la mor la mor la mor la mort au t au t au t au t au

quar quar quar quar quartier tier tier tier tier

« Misioni »

« Misioni » « Misioni »

« Misioni » « Misioni »

Opération " Jeudi sinistre

" du 08 mai 2014

La Sonas a La Sonas a La Sonas a La Sonas a La Sonas a indemnisé 98 indemnisé 98 indemnisé 98 indemnisé 98 indemnisé 98

victimes victimes victimes victimes victimes

P.4 V

V V V

Viiiiiv v v ve Sa v e Sa e Sa e Satan ! e Sa tan ! tan ! tan ! tan !

Les Expulsés de Les Expulsés de Les Expulsés de Les Expulsés de Les Expulsés de Brazzaville vivent Brazzaville vivent Brazzaville vivent Brazzaville vivent Brazzaville vivent

dans les dans les dans les dans les dans les conditions conditions conditions conditions conditions inhumaines inhumaines inhumaines inhumaines inhumaines P.16

○ ○ ○ ○

○ ○ ○ ○

P. 14

Adhérant à la position de John Kerry

V V V

V Vital K ital K ital K ital Kamerhe ital K amerhe amerhe amerhe amerhe enf

enf enf

enf enfonce le c once le c once le c once le clou once le c lou lou lou lou

P.3

P.6

○ ○ ○ ○

Football en RDC/Si on nous avait écoutés…

Il y a eu des Il y a eu des Il y a eu des Il y a eu des Il y a eu des mor

mor mor mor

morts au stade ts au stade ts au stade ts au stade ts au stade T

T T T

Ta a a a ata R ta R ta R ta R ta Ra a a a aphaël à phaël à phaël à phaël à phaël à Kinshasa Kinshasa Kinshasa Kinshasa Kinshasa

P.3

○ ○ ○ ○

P.16

P.7

P.3

(2)

de personnes, quitte, pour cela, à transiger sur les idées, alors que Hugo est prêt à tout détruire pour ses idées. Sankara n’était pas Hoederer, mais Hugo.

Mais incontestablement – dusse l’analyse des restes de Thomas Sankara ne pas avoir lieu – dans cette affaire, Hoederer, c’est l’actuel président du Burkina-Faso. Mais cela souligne d’autant plus le peu de place réservé aux valeurs en politique. Car Hugo, comme Sankara, sont jetés dans le monde ; incapables de démêler le sens de son existence et l’état de son pays pour l’un (la cause du prolétariat pour l’autre) ils pensent, dans un esprit de sérieux, que les valeurs sont transcendantes et pré- existent à l’homme. C’est sans doute ce que les juges burkinabè ont refusé d’attester.

Les mains sales du « faiseur de paix » Les mains sales du « faiseur de paix » Les mains sales du « faiseur de paix » Les mains sales du « faiseur de paix » Les mains sales du « faiseur de paix »

de l’Afrique de l’Ouest de l’Afrique de l’Ouest de l’Afrique de l’Ouest de l’Afrique de l’Ouest de l’Afrique de l’Ouest

Par Antoine Nguidjol

2 LE BILLET DE LA SEMAINE

justice de Ouagadougou.

Nous l’avons évoquée dans notre édition du 3 avril dernier. Il est évident que si la justice avait accepté l’exhumation, cela aurait inévitablement ouvert une boîte de Pandore aux c o n s é q u e n c e s imprévisibles. Toutefois, en refusant, comme c’est le cas, la manifestation de la vérité, elle conforte certaines rumeurs qui circulent depuis toujours, à savoir, pour les uns, que Thomas Sankara et ses compagnons d’infortune ne reposent pas à Dagnoën et, pour les autres, que leurs corps ont été mutilés.En fin de compte, le régime du camarade Blaise Compaoré, grand ami et probable instigateur de l’assassinat de Thomas Sankara, a préféré les conjectures aller bon train. C’est pour lui le moindre risque. Il est évident que dans un contexte sociopolitique déjà surchauffé par le débat sur la modification de l’article 37 et le référendum, la vérité sur l’état du corps de l’ancien président du Burkina- Faso aurait ouvert un autre front et précipité la chute de son régime.Faut-il, comme le pensent certains, se résoudre à faire le deuil de cette affaire jusqu’à ce que le régime ne soit plus en place ?Certes, le Burkina-Faso n’est pas l’Illyrie. Mais dans les Mains Sales de Jean-

Paul Sartre, il est question de guerre, d’opportunisme, de trahison et d’assassinat.

Hugo, le secrétaire personnel de Hoederer, le chef du parti communiste, a noué avec ce dernier une relation forte. Pourtant, c’est lui qui sera chargé de l’assassiner. Et il le fera, sans transiger. La tragédie qui s’est jouée un certain 15 octobre 1987, concernait deux amis, deux frères d’armes, et deux camarades partageant, comme la pièce du philosophe français, l’idéologie communiste.

En effet, Blaise Compaoré et Thomas Sankara partageaient cette idéologie dans laquelle ils voyaient la clé des maux dont souffrait l’Afrique. Une idéologie qui s’est révélée, en fin de compte – de la Guinée- Bisau au Mozambique, en passant par le Niger, le Ghana, la Tanzanie, le Zimbabwe et l’Angola, comme la grande dévoreuse de ses propres enfants. Un drame à l’envers de la pièce de Sartre cependant. Car, Hoederer est un traître qui agit par opportunisme. Il est un effet un pragmatique, alors qu’Hugo est mû par ses idéaux politiques. Leur logique idéologique est frontalement opposée : Hoederer considère que la politique doit assurer le bien-être d’un maximum

Adresse

1 Avenue de l’OUA, Con- cession PROCOKI, Q /GB,

Kinshasa/Kintambo- Editeur directeur général Antoine Nguidjol

085 1105 561 Email

letelegrammeducongo@yahoo.fr Directeur de publication

B. KANDA MUJANGI Tél.: 0813779660

REDACTION : AARON MAYELE

ZENGA NTU DE BANZY A. MBUNGA-NA-TOKO

JOSEPH KIKUNI JOELLE MWABILA

JOSEPH LOUNDA JAMAL KHARDI JACQUES BOKWANGO

Photos Reporter ROLIX MILANDU

MARKETING LOGISTIQUE ET DISTRIBUTION ROMAIN MAKIESE

POINTS DE VENTE DU TÉLÉGRAMME DU

CONGO : Concession Procoki,

Contact : 0812381281 - commerciaux :

0813341847 Conception et Mise

en page Joseph Lounda

0812381281

E

n écrivant Les mains sales, Jean-Paul Sartre voulait démontrer qu’en politique, comme dans la vie, la

conscience est un facteur

d’affaiblissement.

Vivre, exister, c’est accepter d’avoir les mains sales. Mais, ce qu’il a oublié de dire, c’est que lorsqu’on a les mains sales, ça se voit et ça ne s’oublie pas. Inutile de prendre les gens, même réduits au simple statut

d’observateurs de l’histoire, pour des gogos. C’est ce qui arrive au régime

burkinabè, confronté à l’exhumation des restes de Thomas Sankara.

Le 15 octobre 1987, le capitaine Thomas Sankara et douze de ses camarades trouvèrent la mort dans les locaux du Conseil de l’Entente, à Ouagadougou, lors du coup d’Etat qui porta l’actuel Front populaire au pouvoir. Dans la nuit, les corps furent enterrés au cimetière de Dagnoën, pris d’assaut plusieurs jours après par une foule de partisans du président défunt. L’assassinat du numéro un du Conseil national de la révolution (CNR) ouvrait ainsi la voie à une saga politico- judiciaire à tiroirs. Après plusieurs plaintes contre

x dont aucune n’a porté de fruit jusque-là, la famille Sankara, par l’entremise de ses avocats, a formulé une assignation aux fins d’expertise d’une tombe présumée être celle de Thom-Sank. En clair, elle souhaite que la justice autorise des analyses scientifiques aux fins de savoir si c’est bien la dépouille de Thomas Sankara qui se trouve dans la tombe de Dagnoën. Une requête qui va tenir l’opinion publique en haleine plus de trois ans durant. Mais depuis le 30 avril 2014, le suspense est fini. On n’exhumera pas les restes du leader de la Révolution d’août 83 jusqu’à décision ultérieure d’une juridiction d’appel.En effet, le Tribunal de grande instance de Ouagadougou vient de se déclarer incompétent pour o r d o n n e r l’expertise. «Incompétent», un mot que beaucoup apprécient au sens large, c’est-à-dire comme synonyme d’incapacité, de couardise. Pour un grand nombre de gens, le tribunal vient se s’avouer incapable d’aller jusqu’au bout de sa mission qui est de dire la vérité.Certes, on ne saurait commenter une décision de justice. Il n’empêche, les magistrats n’ont pas eu le cran pour ordonner l’expertise attendue par la partie civile. Et en réalité, c’est une décision politique qui a été rendue le 30 avril dernier au Palais de

Leader dans la désinsectisation et la dératisation.

Adresse : 01, Av. OUA, Kinshasa / Ngaliema, Concession Procoki

E-mail : direction@rayonverts.com

Contact : 0844699147

(3)

Par Mbunga-Na-TokoNg.

POLITIQUE 3

Vital Kamerhe enfonce le clou

Par Bernard Kanda Mujangi

A

près le dernier séjour du

secrétaire d’Etat américain, John Kerry, à Kinshasa où il a tenu une conférence de presse à l’issue de sa rencontre avec le président Joseph Kabila, l’opposant Vital Kamerhe, président de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC), a donné sa position sur les propos de l’homme d’Etat américain.

Vital Kamerhe adhère à la position de John Kerry, qui souhaite que Joseph Kabila quitte le pouvoir en 2016, donc à la fin de son actuel mandat, le deuxième et le dernier conformément à l’article

220 de la Constitution.

Le président de l’UNC appuie le secrétaire d’Etat américain lorsque celui-ci insiste pour que les élections en RDC soient « libres, démocratiques et transparentes » et qu’elles se déroulent dans

« le respect de la Constitution. » C’est dans ces conditions que les Etats-Unis peuvent

apporter leur soutien aux élections en RDC, a fait remarquer John Kerry.

Cependant, Vital Kamerhe révèle que les partisans de la révision c o n s t i t u t i o n n e l l e disposent de « plusieurs tours » pour arriver à leur objectif. En retenant, par exemple, le scrutin indirect comme mode d’élection des députés provinciaux, a indiqué Vital Kamerhe,

cela ne peut se faire qu’en modifiant la Constitution. De là, le président de l’UNC s’est élevé contre la feuille de route de la CENI (Commission électorale nationale indépendante) qui comporterait les risques de la révision de la constitution.

Un autre exemple, la CENI propose les élections locales cette année, alors que les députés provinciaux et les sénateurs ont largement dépassé la durée de leurs mandats, a fait savoir Kamerhe. Il souhaite, pour sa part, qu’il faut continuer le cycle de 2006 et 2011, c’est-à-dire les élections p r é s i d e n t i e l l e , législatives, provinciales et sénatoriales, soulignant que les

élections locales doivent se faire après le renouvellement des gouverneurs de province.

Pour le respect de la constitution, Vital Kamerhe propose une feuille de route consensuelle, qui serait issue des concertations des forces en présence (partis politiques et société civile).

C’est dans ce contexte que l’Abbé Malumalu, président de la CENI, a été contraint de recevoir la pétition initiée par la plate- forme « Sauvons le Congo » lors d’une rencontre à la MONUSCO, à l’invitation de Kobler, patron de la mission de l’ONU en RDC, rencontre où étaient conviées également l’opposition et la société civile.

En perspective de la révision constitutionnelle

Le référendum s’annonce imminent

D

écriée par l’Opposition et la Société civile, contestée par la

communauté internationale, la révision de la Constitution en République démocratique du Congo aura finalement lieu.

Ainsi en a décidé le Bureau politique de la Majorité

présidentielle, qui joue le rôle

« d’organe de conception, d’orientation et de décision » de cette famille politique du Chef de l’Etat, Joseph Kabila Kabange.

Selon les sources concordantes proches de la Majorité présidentielle, le Bureau politique aurait pris la décision d’organiser le référendum au cours de sa réunion du 25 avril dernier tenue à Procoki, à Kinshasa.

L’objectif, à en croire ces sources, serait de « réviser les articles non verrouillés. » Il s’agirait, affirme-t- on, de « rendre la constitution plus dynamique et plus adaptée au contexte actuel. »

Si l’article 220 relatif au

« nombre et à la durée des mandats du Chef de l’Etat (article verrouillé), ne serait pas concerné par la révision de la Constitution, certaines dispositions seraient à réviser, relèvent les sources déjà citées. La

révision constitutionnelle viserait, entre autres, le mode d’élections des députés nationaux et provinciaux ainsi que celui de désignation des gouverneurs de province et de vice-gouverneurs.

Toujours selon les sources proches

de la Majorité présidentielle, aucune date n’est prévue pour le référendum envisagé.

Sur ce sujet, beaucoup craignent que les opérations à mener ne puissent aller jusqu’au- delà de 2016, date de l’expiration du

mandat, constitutionnellement le dernier, du président Kabila, qui bénéficierait ainsi d’un « report technique », d’une prolongation.

Car, pour organiser le référendum, il faut au préalable le recensement de la population pour réunir les données démographiques nécessaires au découpage du pays en circonscriptions électorales conformes aux réalités du terrain.

Il faut des matériels électoraux appropriés pour le référendum, des agents à déployer dans les circonscriptions électorales pour l’exécution de diverses tâches relevant des opérations du terrain.

Ces agents, comme ceux chargés du recensement, doivent être formés et motivés. Il faut donc de l’argent pendant qu’on en cherche pour les élections locales, de plus en plus problématiques.

P

armi une dizaine de soldats des FARDC

poursuivis pour viol par le tribunal spécial militaire, deux des accusés ont été légèrement condamnés.

Parmi les condamnés, aucun officier alors que les soldats accusés

JUSTICE/MINOVA AU SUD-KIVU

Procès des soldats présumés coupables du viol

Le verdict a été décevant

Par Mbunga-Na-TokoNg. ont agi pendant qu’ils étaient en opérations, sous le commandement de leurs chefs, dont la responsabilité était engagée. Les victimes, c’est-à- dire les femmes violées, ont été les premières à contester le verdict du tribunal militaire. Elles réclament la révision du procès pour que la justice leur soit rendue et que les responsables militaires à l’époque des faits, soient poursuivis et

condamnés à la hauteur de leur responsabilité.

La société civile du Sud-Kivu et la MONUSCO ont également contesté avec la dernière énergie le verdict du tribunal spécial militaire.

La reprise du procès sera-t-elle possible ?

C’est la grande question que l’on se pose sans pouvoir y répondre.

(4)

Opération Mbata ya Mokolo

Les Expulsés de Br Les Expulsés de Br Les Expulsés de Br

Les Expulsés de Br Les Expulsés de Brazza azza azza azza azzaville vi ville vi ville vi ville viv ville vi v v vent dans v ent dans ent dans ent dans ent dans les conditions inhumaines

les conditions inhumaines les conditions inhumaines les conditions inhumaines les conditions inhumaines

4 NATION

Par Jacques Bokwango

P

lus de 70.000 Congolais de Kinshasa expulsés de Congo- Brazzaville passent la nuit au stade Cardinal Malula (ex 24

novembre) dans des conditions difficiles.

Exposés au soleil et sous les pluies, ils ne savent pas à quel saint se vouer.

Ça fait déjà deux semaines depuis que Congo-Brazzaville a déclenché l’opération

« Mbata ya mokolo »

visant l’expulsion des réssortissants de la R é p u b l i q u e Démocratique du Congo vivant au Congo-Brazza.

Des ressortissants de la

RDC expulsés sont regroupés au stade Cardinal Malula en attendant leur retour dans leurs provinces d’origine.

Pour trouver la solution

à ce problème, les autorités urbaines de deux villes, les plus rapprochées du monde, ont convenu d’augmenter les rotations des bateaux qui rapatrient les Congolais expulsés de Brazzaville afin de réduire le délai d’attente dans les sites de transit.

« Nous avons organisé un site de transit décent au Beach de Brazzaville pour accueillir les populations en partance. C’est l’ancien hôtel Cosmos qui a été identifié pour cela. L’idée c’est en fait de mettre ces personnes frappées par la mesure d’expulsion à l’abri du soleil, de la pluie », a déclaré André Kimbuta, gouverneur de la ville de Kinshasa.

Conscient des mauvaises conditions dans lesquelles ces expulsés vivent à Kinshasa, le Bureau de l ’ O r g a n i s a t i o n Internationale pour la Migration (O.I.M) à Kinshasa a soumis au siège de cette organisation un projet d’assistance d’urgence en faveur des expulsés.

Florian Morier, chargé des projets, a estimé que cette assistance pourrait permettre de répondre à certains besoins au centre de transit de Kinshasa où ces expulsés sont regroupés. Au nombre de ces besoins prioritaires,

on note : la nourriture, les soins médicaux et l’enregistrement.

« C’est très difficile d’enregistrer 5000 personnes qui arrivent chaque jour souvent sans papiers. Nous voyons également des besoins en termes de santé d’urgence, c’est-à-dire des gens qui arrivent et qui doivent directement être acheminés à l’hôpital au lieu de passer par le centre de transit », a expliqué Florian Morier.

« Mais l’enveloppe sera mince », a-t-il ajouté.

Le chargé des projets de l’O.I.M a précisé que son organisation espère également trouver des tentes et des bâches pour les expulsés qui attendent de rentrer dans leurs provinces d’origine.

L’opération « Mbata ya mokolo » a connu des dérapages. C’est ainsi que le 28 avril dernier, le maire de Brazzaville a présenté des excuses aux Kinois. « Il n’était pas correct de ramener nos frères à la frontière dans des conditions qui ne sont pas prévues par la loi ou les textes. Je profite aussi pour dire à tous nos frères réfoulés de Brazza dans des conditions difficiles que le maire de la capitale, et au nom de tous les habitants de Brazzaville, compatit avec eux et dit sollennellement que les choses ne se feront plus comme cela », a-t-il fait savoir.

Pour apaiser les Kinois, André Kimbuta, le gouverneur de Kinshasa et Hugues Ngouelendele, maire de Brazzaville, ont annoncé le 07 mai de cette année que des mesures sont prises pour améliorer les conditions d’hébergement et de rapatriement des ressortissants de la RDC regroupés dans le centre de transit à Brazzaville avant leur expulsion à Kinshasa.

(5)

RELIGION 5

V V V

V Viiiiiv v v ve Sa v e Sa e Sa e Satan ! e Sa tan ! tan ! tan ! tan !

Par Zenga Ntu

L

es sectessataniquesseraient-ils réellement un danger pour la société humaine, se demanderait-on. Le journaliste Fabien Trécourt, titulaire d’un master de philosophie et auteur de l’ouvrage

« Sectes sataniques : un vrai danger » publié dans un hors-série du journal « Le Monde des religions » a répondu à cette interrogation.

Enfin, dans le lead, Fabien Trécourt écrit :

« Loin des clichés

véhiculés par les médias et par les partisans de la théorie du complot, les adeptes du satanisme ne représenteraient pas une réelle menace pour la société».

En effet, les adorateurs de Satan ont, de leur manière, l’habitude de fêter la naissance du fils du diable. Ils célèbrent ainsi un avènement remarquable qui est celui du règne infernal, le retour du Démon sur terre, représenté par ce qu’ils appellent la naissance du fils du diable, en réalité, un bébé qu’ils ont kidnappé, explique notre confrère du journal « Le Monde des religions » (Réf. : Film

« Rosemary’s baby, de Roman Polanski).

Les sectes satanistes tirent les ficelles dans

l’ombre

Le monde est créé par Dieu, sait-on. Et, l’Eternel Créateur en est le Maître absolu. Il sait tout, il voit tout et dirige sans partage

l’Univers, nous enseigne la Sainte Bible.

Cependant, lorsque l’auteur précité emploie le vocable « sataniste », il fait savoir que celui-ci, en enfer, est un nom générique pour les reptiliens, Illuminari et autres membres supposés d’un nouvel ordre mondial, d’une élite malfaisante qui dirigerait le monde en secret. Fabien Trécourt cite les hommes de pouvoir notamment les politiques, chefs d’entreprises voire les journalistes et autres seraient au service du règne du diable à Bilderberg, un centre de conférences privées qui serait « le quartier général de Satan ».

Il soutient, par la suite, qu’à l’époque moderne, les nobles étaient soupçonnés de pactiser avec le démon pour devenir riches et puissants. Au Moyen-âge,

les mauvaises récoltes ou les épidémies étaient attribuées aux assemblées nocturnes – les « sabbats » - de sorciers cachés dans les forêts.

Une jeunesse diabolisée

Progressant dans son article : « Sectes sataniques : un vrai danger ? », le journaliste- philosophe Fabien Trécourt révèle que des satanistes imaginaires se retrouvent dans plusieurs coins du globe. Ils sont dans le cinéma, le théâtre, la littérature, la bande dessinée, le jeux-vidéo, les séries de télé… sans oublier la musique en citant, en tête, Marilyn Manson, un antéchrist proclamé qui passe pour l’ambassadeur de forces obscures, à l’instar du groupe ACDC lors

de la sortie de l’album

« Highway to Hell » (« Autoroute pour l’enfer ») en 1979. Car, à la sortie de ce chef-d’œuvre musical, souligne l’auteur, les évangélistes s’affolèrent et scandèrent « Vade retro satanas » devant les salles de concerts. Et de poursuivre : « Les fanatiques, de leur part, surenchérirent en exhibant leurs pentagrammes et leurs croix renversées en jubilant. Certains se réunirent pour des séances de spiritisme et tentèrent d’invoquer le diable, avec trois bougies et un paquet de tarot». Toutefois, l’auteur fait noter que ce jeu de rôle les amuse rarement au-delà de 16 ans.

La Bible satanique

De là, nous recourons à l’analyse du sociologue Nicolas Walzer, auteur de

« Satan profane » - portrait d’une jeunesse enténébrée.

Le sociologue révèle que l’Eglise de Satan », est créée aux Etats-Unis, en 1999 – « 666 », si on renverse le premier « 9 », par Anton Szandor Lavey – un personnage excentrique et haut en couleur. Celui-ci, déguisé en diablotin de série B, sur fond de chandelles noires et de crucifix renversés, ce « pape noir », comme on l’appelle, fait le signe de cornes à ses disciples en guise de bénédiction. Pendant les cérémonies de baptêmes, mariages, messes sataniques, prêches hédonistes et libertaires …, Lavey se donne en spectacle pour promouvoir sa nouvelle « religion ».

L’auteur note que derrière ce

credo de la provocation, c’est surtout une parodie de christianisme, portée par l’ambiance contestataire des années 1970. Toutefois, cette plaisanterie a connu un certain succès : plus de 600.000 exemplaires de son ouvrage « La bible satanique » ont été vendus à travers le monde.

Anton Szandor Lavey évoque, par ailleurs, que les membres de l’église de Satan sont des athées radicaux qui ne croient pas à l’existence du diable qu’ils qualifient d’un symbole de puissance, de vitalité… Loin d’être une entité physique, comme telle.

Anticonformistes et provocateurs, ces rebelles new age, nourris aux textes de Nietzsche ou de Michel Onfray et intrigués par l’occultisme d’un Aleister Crowley, ils défendent « une philosophie de la chair et de l’ego », basée pour l’essentiel sur l’épanouissement individuel.

Enfin, la Miviludes, principal organisme de lutte contre les sectes, a fait l’objet d’un rapport intitulé :

« Le satanisme, un risque de dérive sectaire », publié en 2011. Ce document indique que cette tendance aurait de quoi inquiéter tout en démontrant que s’il n’y a pas de risque spécifique au satanisme, il y aurait quand même un danger. En 2008, rappelle cependant l’auteur, la Miviludes a été vivement critiquée et le nombre de satanistes en France, chiffré à 25.000. Les chercheurs soupçonnent la Miviludes d’avoir amalgamé tous les jeunes portés sur le Black Metal, l’occultisme ou encore le maquillage gothique.

Le Lycée Français René- Descartes de Kinshasa Un établissement scolaire accueillant 740 élèves de

plusieurs nationalités

Contacts :

Primaire : 089 89 97 552, Secondaire : 089 89 97 554

Présent en RDC depuis 1964

(6)

6 COOPERATION

RDC – MAR RDC – MAR RDC – MAR

RDC – MAR RDC – MAROC : OC : OC : OC : la société ci OC : la société ci la société ci la société civile la société ci vile vile vile vile s’eng

s’eng s’eng

s’eng s’enga a a ag a g g ge à r g e à r e à r e à rele e à r ele ele elev ele v v ver le déf v er le déf er le déf er le défiiiii er le déf

Propos recueillis par Jamal Khardi

L

ongtemps enfouie dans son carcan, la société civile maroco-

congolaise en RDC est dorénavant dynamique malgré ses moyens limités et l’absence d’interlocuteur. Elle s’active désormais pour renforcer les passerelles socioéconomiques et dynamiser la diplomatie parallèle pour défendre les intérêts stratégiques des deux pays émergents

« Les avancées accomplies par le Maroc au niveau économique, politique et social, notamment à travers une stratégie intégrée pour le développement multisectoriel suscite notre vif intérêt à partager cette expérience avec notre pays frère le Maroc », nous a confié M. Kinkela Mandevo Jimmy, président de la Chambre de Commerce et d’Industrie Maroco-Congolaise (CCIMAC), avant de poursuivre que « les plans Maroc Export Plus, Projet d’Énergie Solaire, Vision 2015 pour l’Artisanat, Tourisme Vision

M. Kinkela Mandevo Jimmy, président de la Chambre de Commerce et d’Industrie Maroco-Congolaise (CCIMAC)

2020 , Maroc Numeric, Plan Émergence, Plans Halieutis et Ibhar, qui s’inscrivent dans une nouvelle dynamique de développement, lancée par le Roi du Maroc depuis son intronisation, nous interpellent pour jouer pleinement notre rôle, en tant que société civile de droit congolais, à l’égard d’un pays qui a pris l’engagement de faire de la coopération sud-sud son cheval de bataille »

« Nous avons suivi, certes, avec un grand intérêt la tournée royale dans les pays subsahariens soldée par la signature de contrats

structurants au grand bénéfice des pays hôtes et nous souhaitons que les passages récents et répétés de la Caravane Maroc-Export par Kinshasa puissent avoir également les mêmes effets économiques et amener les investisseurs marocains à être parmi les premiers bénéficiaires de la nette amélioration du climat des affaires en République Démocratique du Congo, notamment avec la simplification et la centralisation des procédures d’investissement au sein du Guichet Unique de création d’entreprise de

Kinshasa»

« La stratégie nationale de la RDC en matière de promotion des investissements n’est plus à démontrer et le climat des affaires est maintenant fort propice avec tout l’arsenal juridique conséquent mis au jour par les autorités gouvernementales chargées du dossier des investissements, il ne reste que l’implication des acteurs économiques marocains pour enrichir la sphère économique nationale et partager leur savoir-faire ».

M. Kinkela Mandevo Jimmy a clôturé cet entretien en réitérant ses « félicitations à l’égard de la toute jeune association « Union des Amis du Royaume du Maroc en RDC » tout en ajoutant

« Outre notre mission économique, nous avons le devoir en tant que citoyens de dynamiser la diplomatie parallèle et de défendre nos intérêts stratégiques nationaux, en l’occurrence la défense de l’intégrité territoriale de nos pays respectifs et essayer par tous les moyens de contrecarrer toute tentative de morcellement ou d’ingérence ».

APPR APPR APPR

APPR APPROCHEZ-MOI OCHEZ-MOI OCHEZ-MOI OCHEZ-MOI OCHEZ-MOI

V V V V

VO O O OTRE P O TRE P TRE P TRE P TRE PAR AR AR ARTEN AR TEN TEN TENAIRE IMMOBILIER TEN AIRE IMMOBILIER AIRE IMMOBILIER AIRE IMMOBILIER AIRE IMMOBILIER A A A AU MAR A U MAR U MAR U MAR U MAROC ET EN EUR OC ET EN EUR OC ET EN EUR OC ET EN EUR OC ET EN EUROPE OPE OPE OPE OPE

Pour vos investissements ou création d’une nouvelle entreprise, nous vous proposons : appartements, villas, immobilier commercial,

terrains, usines, … sur tout le Maroc et plus particulièrement sur Casablanca. Nous sommes également présents sur la France et sur le sud de

l’Espagne (Marbella). Si nous n’avons pas encore le bien dans notre base de données, nous

pouvons vous le trouver rapidement.

Une seule et unique adresse de confiance : http://www.approchezmoi.com

approchezmoi@gmail.com

É+212522853826

È+212676479702

(7)

mais ces derniers ne lui ont pas prêté oreille. C’est ainsi qu’effrayée, elle a commencé à pousser des cris d’alerte à l’endroit des habitants du quartier.

Cette alerte a été relayée par un quinquagénaire grâce à laquelle plusieurs hommes ont accourus sur le lieu du drame.

Kinshasa

L L L

L L’eau pota ’eau pota ’eau pota ’eau potab ’eau pota b b ble b le le le le,,,,, toujour toujour toujour toujour toujours denrée r s denrée r s denrée r s denrée r s denrée rar ar ar are dans ar e dans e dans e dans e dans cer

cer cer

cer certains quar tains quar tains quar tains quartier tains quar tier tier tier tiers périphériques de la ca s périphériques de la ca s périphériques de la ca s périphériques de la capitale s périphériques de la ca pitale pitale pitale pitale

ECHOS DES PROVINCES 7

Par Mbunga-Na-Toko Ng.

Par Mb. N. T.

E

l’existence de lan dépit de Régideso, implantée tant à

Kinshasa que dans les province de la RDC, voire la création par le Ministère de

l’Agriculture et du Développement rural, du Service National des Hydrocarbures Rural (SNHR) qui a la mission de fournir, en relais, de l’eau potable dans les milieux urbano-ruraux et dans les contrées

rurales situées dans l’arrière-pays,

s’approvisionner en eau potable reste, dans ce siècle millénaire, une difficulté non encore résolue pour les populations congolaises.

L’eau potable est toujours une denrée rare dans certains quartiers périphériques de la capitale de la République

Démocratique du Congo.

Le gouvernement central qui a du mal – pour ne pas dire n’arrive pas – à bien nourrir les 60 millions de bouches disséminées à travers le pays, ne dispose pas jusqu’à preuve du contraire, d’une politique alimentaire adéquate qui puisse permettre à la classe moyenne de vivre à l’abri de la faim, est aussi confronté, à travers les services appropriés, aux difficultés de procurer aux Congolaises et Congolais de l’eau potable.

A titre exemplatif, dans la ville-province de Kinshasa, les habitants de certains quartiers périphériques à fortes agglomérations vivent fatalement dans la pénurie permanente, ou pendant de plusieurs mois, d’eau potable. On signale, à cet effet, dans le quartier Sanga Mamba, dans la commune de Ngaliema, il fait aujourd’hui près de deux ans que la population, qui ne cesse de dévoiler son ras-le-bol à chaque occasion, ne peut

s’abreuver d’une moindre goûte d’eau depuis 2011, en dépit malheureusement, des passages successifs de différentes autorités dans ce quartier infortuné.

Certaines femmes habitant ce milieu démuni d’eau, dévoilent, non sans amertume, qu’elles sont forcées de s’adonner, en masse avec différents récipients sur la tête comme des esclaves corvéables, au dur exercice quotidien (trois fois par jour) consistant à surmonter la montagne de Ngomba- Kisuka, pour aller s’approvisionner à une source d’eau située à 3 Km.

Une scène navrante quant on observe enfants, jeunes et vieux prendre leurs jambes au cou, dès la levée du jour, en vue d’y arriver et se servir parmi les tout premiers. Qu’à cela ne tienne, des travaux ménagers (vaisselles, lessive et tant d’autres exigences) se tiennent sur place compte tenue de la longue distance séparant

cet endroit de leur domicile.

Un calvaire incommensurable !

Des familles qui ne peuvent pas franchir cette distance, se voient obligées de confier au couvent de sœurs approximatif où elles achètent de l’eau à 250 CFA (sic !) à raison d’un récipient de 20 litres. La station d’eau de la Regideso (secteur Binza UPN) installée dans ce quartier ne peut fonctionner au-delà de 3 heures par jour (24 heures), entraînant ainsi une forte réduction de la pression d’eau. La population de Sanga Mamba attend impatiemment que la Régideso puisse mettre fin à cette misérable situation dans laquelle elle vit, conformément à la promesse faite par cette entreprise de l’Etat de procéder à l’agrandissement de la conduite d’eau, en doublant la capacité de tuyaux en combinant les anciens et nouveaux.

U

ne scènerocambolesque s’est passée dans la nuit du dimanche 4 mai 2014 au quartier « Misioni », dans la commune de la Nsele où une femme, d’une vingtaine d’années, a été attaquées par les bandits.

La misérable femme,

Commune de la N’Sele

P P P P

Pour 2.000 Fc our 2.000 Fc our 2.000 Fc our 2.000 Fc our 2.000 Fc,,,,, une f une f une f une femme frôle la mor une f emme frôle la mor emme frôle la mor emme frôle la mort au quar emme frôle la mor t au quar t au quar t au quar t au quartier « Misioni » tier « Misioni » tier « Misioni » tier « Misioni » tier « Misioni »

qui s’est vue poignardée sur la poitrine par ses agresseurs, a effleuré la mort. Car, à l’approche des habitants venus à son secours après avoir entendu ses cris de détresse, ces inciviques ont vite fait de prendre la poudre d’escampette, laissant leur victime allongée au sol, se tordant

de douleur et évanouie.

Elle a été conduite illico à un dispensaire le plus proche pour recevoir les premiers soins.

La femme attaquée, après une visite à ses membres de famille résidant au quartier Makanza, rentrait chez- elle. Chemin faisant et dans l’obscurité, deux

gangsters non autrement identifiés, l’ont interceptée au niveau du terrain « Misioni » avant de rejoindre la route Kengo. Ces bandits lui ont demandé une somme de 2.000 Fc et tenté de la violer. La femme a essayé de suppléer ces voyous pour la laisser partir,

L

e cercle des femmes leaders du Maniema ont

organisé le week-end une campagne de

sensibilisation pour une meilleure prise en charge scolaire des filles. Sous le thème : « Femme, face aux écoles buissonnières

», l’objectif de cette action est d’éviter les

Kindu Sensibilisa

Sensibilisa Sensibilisa Sensibilisa

Sensibilisation pour une meilleur tion pour une meilleur tion pour une meilleur tion pour une meilleur tion pour une meilleure prise en c e prise en c e prise en c e prise en char e prise en c har har har harg g g g ge scolair e scolair e scolair e scolaire des f e scolair e des f e des f e des f e des filles illes illes illes illes

LTC/RO conséquences des écoles buissonnières pour les jeunes filles, dont la débauche. Cette activité s’inscrit dans le cadre du programme de bonne gouvernance mise en œuvre par l’agence américaine USAID.

La campagne est organisée à travers des radios communautaires locales.

Selon le Cercle des femmes leaders du Maniema, ces assises ont été motivées par un constat : la majorité des enfants, et surtout les filles, pratiquent l’école buissonnière.

Plusieurs parmi elles se livrent à toute sorte d’activités dont la débauche, et se retrouvent très souvent avec des grossesses indésirables.

Les responsabilités de cette situation sont

partagées, à en croire cette structure qui indexe d’abord les parents des enfants.

Les enfants sont mal nourris et affamés, à cause de la pauvreté des parents et celles qui vont à l’école ne parviennent pas à être assidus aux cours. Elles se laissent alors attirer par d’autres voies pour trouver leur survie.

Les femmes leaders parlent aussi du manque de motivation des enseignants

et des chefs d’établissement comme cause de la dégradation de la qualité de l’enseignement au Maniema.

Pour cette structure, les enseignants sèchent les cours à la recherche du bien être et les chefs d’établissements n’ont pas de rigueur ni de suivi de la qualité des cours.

Tous ces maux évoqués sont à la base de la baisse du niveau intellectuel des élèves.

(8)

L

e breuvage ayant tué 80 personnes depuis lundi au Kenya était du méthanol fortement concentré, parfois pur, un alcool toxique, et qui était produit par une entreprise opérant légalement, a annoncé jeudi le ministère de la Santé.

«Nous avons testé des échantillons de quelques bouteilles saisies dans les points de vente d’Embu et Makueni (. . . ) nous avons trouvé un fort pourcentage de méthanol (. . . ) c’était 70% à Embu et 100% à Makueni», respectivement à 130 km au nord-est et 180 km au sud-est de Nairobi, a déclaré le ministre de la Santé James Macharia.

«Le pourcentage de méthanol dans l’alcool (. . . ) devrait être de zéro», selon la loi kényane, a-t-il rappelé.

Le Centre national de gestion des catastrophes (NDOC) avait évoqué mercredi un bilan de plus de 80 morts depuis lundi, le ministère de l’Intérieur indiquant que plus de 180 personnes restaient hospitalisées.

Deux marques, commercialisées par l’entreprise Comrades Investments, enregistrée légalement au Kenya, sont en cause, selon le ministère de la Santé qui a annoncé dans un communiqué la «fermeture»

de l’entreprise.

Ces intoxications mortelles ont été recensées depuis lundi matin dans divers cantons au nord, à l’est et au sud-est de Nairobi, séparés d’une centaine de kilomètres l’un de l’autre. Outre les cantons d’Embu et de Makueni, des victimes ont été enregistrées dans ceux de Kiambu, à une quinzaine de kilomètres au nord de Nairobi et de Kitui, à 180 km à l’est de la capitale, selon le NDOC.

Le méthanol est un alcool très toxique, parfois issu de la fermentation, mais surtout synthétisé de façon industrielle pour être utilisé notamment comme solvant dans les peintures et vernis ou comme antigel. Son absorption peut entraîner la cécité, le coma ou la mort.

8 AFRIQUE NEWS

L

’ANC, au pouvoir en Afrique du Sud, confirme sa victoire aux législatives de mercredi avec 62,5% des voix, tandis que le populiste Julius Malema crée la surprise en recueillant plus d’un million de voix, selon des résultats portant sur 95% des bureaux de vote.

A 07H30 (05H30 GMT) vendredi, l’ANC du président Jacob Zuma était donné largement victorieux avec 62,5% des voix, en recul toutefois par rapport à son score des élections de 2009 (65,9%).

Derrière l’ANC, le principal parti d’opposition, l’Alliance démocratique (DA, libérale) récoltait vendredi 22% des voix, contre 16,7% en 2009, un score en-deçà de ses espérances mais conforme, comme celui de l’ANC, aux prévisions des sondages.

En revanche, les Combattants pour la liberté économique (EFF), le nouveau parti radical du jeune tribun populiste Julius Malema, fait beaucoup mieux que prévu avec 6,1%, dépassant la barre symbolique du million de suffrages. Les sondages avaient prévu qu’il ne dépasserait pas 5%.

En quatrième position, on trouve le Parti Inkatha de la liberté (IFP) du leader zoulou Mangosuthu Buthelezi, avec 2,45%.

Parmi les grands perdants du scrutin figure Cope, un parti issu d’une scission de l’ANC qui avait remporté 7,4% des voix en 2009 et n’en a plus désormais que 0,7%, épuisé par des luttes intestines.

La très médiatique intellectuelle Mamphela Ramphele, qui avait voulu incarner une alternative libérale noire à l’ANC, n’atteint pas les 0,3%. Elle pourrait cependant arracher un siège à l’Assemblée nationale, le système de représentation proportionnelle ne prévoyant pas de seuil d’éligibilité en Afrique du Sud.

Le taux de participation est de 73,1%, selon un chiffre provisoire de la commission électorale. Les résultats définitifs étaient attendus plus tard dans la journée.

1 Afrique du Sud: Afrique du Sud: Afrique du Sud: Afrique du Sud: Afrique du Sud: victoir victoir victoir victoir victoire de l’ANC e de l’ANC e de l’ANC e de l’ANC e de l’ANC,,,,, le populiste Malema perce le populiste Malema perce le populiste Malema perce le populiste Malema perce le populiste Malema perce

2

Nigeria: pour M. Jonathan, l’enlèvement desNigeria: pour M. Jonathan, l’enlèvement desNigeria: pour M. Jonathan, l’enlèvement desNigeria: pour M. Jonathan, l’enlèvement desNigeria: pour M. Jonathan, l’enlèvement des lllllyyyycéennes augurycéennes augurcéennes augurcéennes augurcéennes augure «la fe «la fe «la fe «la fin du tere «la fin du terin du terin du terrrrrrorisme»in du ter orisme»orisme»orisme»orisme»

3 K K Ken K K en en en eny y y y ya: a: a: a: a: l’alcool a l’alcool a l’alcool a l’alcool a l’alcool ay y y yant tué 80 per y ant tué 80 per ant tué 80 per ant tué 80 per ant tué 80 personnes sonnes sonnes sonnes sonnes était du méthanol parfois pur

était du méthanol parfois pur était du méthanol parfois pur était du méthanol parfois pur était du méthanol parfois pur

L

’enlèvement sans précédent de plus de 200 lycéennes au Nigeria par le groupe Boko Haram, qui choque et mobilise la communauté internationale, marque un tournant vers «la fin du terrorisme»

islamiste, a affirmé jeudi le président Goodluck Jonathan.

La première session plénière du «Forum économique pour l’Afrique»

a démarré en matinée à Abuja par une minute de silence en soutien aux familles des lycéennes enlevées.

«Je crois que l’enlèvement de ces jeunes filles marque le début de la fin du terrorisme au Nigeria», a ensuite déclaré M. Jonathan, remerciant la Grande-Bretagne, la Chine, la France et les Etats-Unis, qui ont promis d’envoyer des experts pour aider à retrouver les adolescentes, enlevées mi-avril dans leur lycée de Chibok, dans l’Etat de Borno (nord-est).

Le président américain Barack Obama avait tenu des propos similaires cette semaine.

Dans un entretien à la chaîne américaine ABC, il avait estimé que cet enlèvement de masse «pourrait être l’événement qui aide à mobiliser la communauté internationale toute entière afin de faire enfin quelque chose contre une organisation aussi abjecte».

Le Vatican a exprimé jeudi son «horreur» et sa «compassion», réclamant la libération des captives. Au Niger, des associations de femmes ont fait de même, exigant «le respect de leur dignité».

M. Jonathan espérait que le «Forum économique pour l’Afrique» serait une belle vitrine pour le Nigeria, récemment devenu la première puissance économique du continent, devant l’Afrique du Sud, après un changement du mode de calcul du produit intérieur brut.

Mais ce «Davos africain» a été éclipsé par la flambée de violence de Boko Haram, qui a revendiqué l’enlèvement de 276 adolescentes à Chibok le 14 avril et tué plusieurs centaines de personnes lundi lors d’une attaque d’une autre ville du Nord-Est.

M. Jonathan a remercié le millier de délégués représentant 70 pays d’avoir fait le déplacement dans la capitale nigériane, placée sous sécurité maximale après deux attentats récents qui avaient fait plus de 90 morts en moins de trois semaines.

«Vous nous apportez votre soutien pour que nous remportions la guerre que nous menons contre le terrorisme», a-t-il ajouté. «Si vous aviez refusé de venir par peur, c’est le terrorisme qui aurait gagné».

- Le monde au secours du Nigeria -

En marge du Forum, a indiqué la présidence, M. Jonathan a notamment rencontré l’ambassadeur américain au Nigeria, ainsi que les présidents

ghanéen et tanzanien, et s’est entretenu par téléphone avec le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon qui l’assurait de son soutien.

Le président et son gouvernement, très critiqués pour leur incapacité à juguler l’insurrection islamiste qui a fait plusieurs milliers de morts en cinq ans (plus de 1. 500 depuis début 2014), ont souvent refusé la coopération sécuritaire des puissances occidentales par le passé.

Les responsables américains ont reconnu que leur armée avait peu de liens avec Abuja. Contrairement à de nombreux autres pays africains, le Nigeria a toujours rechigné à suivre des programmes internationaux de formation.

«Les Nigérians ont souvent refusé l’aide américaine par le passé, notamment dans le domaine de la sécurité», a déclaré John Campbell, ancien ambassadeur des Etats-Unis au Nigeria.

Certains espèrent que cette nouvelle collaboration dans la recherche des otages, qui «devrait être très technique», selon M. Campbell, permettra au Nigeria de lutter plus efficacement contre Boko Haram par la suite.

Selon des responsables américains, l’équipe envoyée par Washington au Nigeria comporte moins de 10 militaires, des spécialistes du département américain de la Justice et des membres du FBI.

La France a proposé de mobiliser une équipe de spécialistes, la Grande-Bretagne a dit envoyer une équipe d’experts en planification et coordination, et la Chine a déclaré être prête à partager «toute information utile recueillie par ses satellites et ses services de renseignements».

Les Etats-Unis et des responsables locaux, à Chibok, se sont inquiétés d’un possible transfert des 223 adolescentes toujours captives vers le Tchad et le Cameroun voisins pour y être vendues.

Abubakar Shekau, le chef de Boko Haram, a d’ailleurs affirmé, dans une vidéo, avoir l’intention de «vendre» les jeunes filles en «esclaves».

L’émotion dans le monde entier, largement répercutée sur les réseaux sociaux, n’empêche pas les islamistes de continuer à mener des attaques dans le nord-est du Nigeria.

Selon plusieurs sources locales, dont un sénateur, 300 personnes ont été ainsi tuées lundi dans l’attaque de Gamboru Ngala, une ville proche de la frontière camerounaise.

Avec la SOCODA, les droits d’auteurs des artistes congolais refont surface.

Siège : 4 Avenue de l’OMS, Kinshasa / Gombe

(9)

CULTURE 9

Les 15 ans du jazz congolais à Kinshasa Les 15 ans du jazz congolais à Kinshasa Les 15 ans du jazz congolais à Kinshasa Les 15 ans du jazz congolais à Kinshasa Les 15 ans du jazz congolais à Kinshasa

Par Zenga ntu

C

entre Wallonie- Bruxelles (CWB) a dernièrement abrité une conférence de presse sur la musique Jazz en RDC sous les auspices de

l’association « Jazz ya Congo » qui s’est donné la mission d’encourager les talents congolais dans ce domaine.

Après avoir organisé, le mercredi 30 avril 2014, une « journée porte ouverte » sur le Jazz au profit des enfants venus nombreux à cette activité au CWB découvrir les notions du Jazz, il est prévu très bientôt, dans la capitale congolaise, une série de plusieurs activités musicales. Plusieurs explications sur les instruments musicaux et l’histoire du Jazz en RDC ont été fournies aux enfants

qui ont assisté à cette

« Journée porte ouverte », clôturée par un concert dans la soirée du même jour dans la salle Brel du même CWB.

« Jazz ya Congo » compte valoriser la musique Jazz en RDC

Le 16 mai prochain, les Kinois sont invités à participer à une agréable soirée de remise des Trophées aux meilleurs artistes de Jazz. C’est une

première grande fête de la musique Jazz en République démocratique du Congo qui, fait-on savoir, sera rehaussée de la participation de nombreux musiciens du pays et des responsables des centres culturels de Kinshasa. Car,

« Jazz ya Congo », une association culturelle pilotée par Serge Botsho, Paul le Perc surnommé J’Affroz, Gabriel Wadisila, Habacuc et maître

Tshamala, a de la ferme ambition de valoriser la musique Jazz à travers le territoire national.

Il sied de noter, comme l’a évoqué Serge Botsho dans son intervention au CWB, l’histoire du jazz, d’origine afro américaine, a débuté en RDC, en 1999, qu’il spécifie dans le cadre de « Jazz ya Congo », comme un mélange de la réalité et du mythe. Cette musique avait déjà été utilisée, souvent en levée des rideaux des concerts de nos orchestres modernes, par des grands noms de la musique congolaise notamment Joseph Kabasele, Nico Kasanda, Ye Bondo Bovic, Gérard Madiata, Mbuta Mashakado et tant d’autres.

Les Kinois et le

« Jazzkiff »…

Le Jazz kinois est né comme une conception des travaux culturels initiée

par le CWB, a affirmé Serge. Tandis qu’un autre concept sur le Jazz verra, quelque temps après, le jour à Kinshasa, sous l’appelation « Jazzkiff », une création sur l’initiative de Paul Ngoie, le batteur de rumba congolais très populaire, surnommé J’Affroz et ses compagnons. Ces derniers initieront, par la suite, le concept « Jazz ya Congo » dans l’optique du rythme Jazz en RDC, dont de nombreux noms importants de la musique Jazz font partie. Considérée comme une science occulte, le Jazz est désormais une nouvelle génération comparable à une église de réveil, a soutenu Serge. Toutefois, il y a lieu de noter, quoique moins connu de la majorité des Congolais, le Jazz serait une ancienne musique reconnue mondialement.

RDC-Tanzanie

Le président Jakaya Mrisho Kikwete à Kinshasa

Cette visite marque une étape dans la stabilisation de la RDC

ACTUALITE

L

e président

tanzanien Jakaya Mrisho Kikwete a effectué, du vendredi 9 au samedi 10 mai dernier, une visite de 24 heures à Kinshasa.

Cette visite en RDC, la première de l’homme d’Etat tanzanien au pouvoir dans son pays depuis 2005, mérite que l’on s’y retarde pour tenter d’en dégager les raisons.

En effet, la Tanzanie assure le commandement de la Brigade d’Intervention rapide chargée de servir d’appui avec la MONUSCO aux FARDC dans la traque des groupes armés et autres forces négatives à éradiquer à l’Est de la RDC.

Par B. Kanda Mujangi

Il faut ensuite souligner que depuis que Paul Kagame s’est révélé le principal instigateur de la rébellion permanente à l’Est de la RDC, les Etats-

Unis s’appuient désormais sur le président tanzanien pour la stabilité et la sécurité dans la région des Grands Lacs.

L

e porte-parole du gouvernement, Lambert Mende Omalanga, a annoncé, au courant de la dernière semaine, le décès

respectivement de deux rebelles congolais redoutés, dont on ne parlait presque plus. Il s’agit du colonel Jules Mutebusi et de Udjani Mangbama.

Le premier est mort au Rwanda, des suites d’une maladie, alors que le second a été abattu à Owando, au Nord du Congo-Brazza où il résidait après sa défaite à l’Equateur où il était à la tête des rebelles Enyele.

Mutebusi et Udjani Mangbama Disparition de deux célèbres

rebelles africains

Ces deux rebelles redoutés sont morts

Par B. Kanda Mujangi

Jules Mutebusi Udjani Mangbama

(10)

10 OPINION & DEBAT

K K K K

Ker er er er errrrrry et Li K y et Li K y et Li K y et Li Keqiang en y et Li K eqiang en eqiang en eqiang en eqiang en Afrique : Afrique : Afrique : Afrique : L Afrique : L L L’Aig L ’Aig ’Aig ’Aigle s’en ’Aig le s’en le s’en le s’en le s’env v v v vole ole ole ole ole,,,,, le Dr le Dr le Dr le Dra le Dr a a a ag g g gon a g on a on a on a on atter tter tter tterrit tter rit rit rit rit

Par De Banzy

E

lle rappelle à bien des égards une jeune fille courtisée de toutes parts pour ses charmes. Elle, c’est l’Afrique qui, depuis quelques années maintenant, est le lieu des rivalités économiques et commerciales entre les grandes puissances.Comme elle le fut au milieu du 19e siècle entre nations industrielles européennes à la recherche de matières premières et de débouchés commerciaux.

Pouvait-il en être autrement à l’heure de la mondialisation où le continent noir constitue le pôle de croissance le plus dynamique de la planète de surcroît adossé à des ressources naturelles aussi abondantes que variées ? Bien sûr que non !D’où ce véritable chassé-croisé entre les puissances quand elles ne se rencontrent pas au même moment sur le terrain africain.

Dernier exemple en date de cet attrait pour l’eldorado africain, le voyage du Premier ministre chinois, Li Keqiang, qui, hasard de calendrier ou simple coïncidence, a débuté en Ethiopie (Il se rendra ensuite au Nigeria, en Angola et au Kenya) au moment où le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, achevait une tournée qui l’a conduit en Ethiopie, en RDC et en Angola.

Mister John s’en va, le Camarade Li atterrit…

Feu Omar Bongo avait cette maxime assassine : « on n’organise pas des élections pour les perdre ». Alors «goodbye m i s t e r » J o h n , « h u à n y i n g nin» (1) Li. L’Aigle s’envole, et le Dragon atterrit ! Ainsi peut-on s’exclamer dans les capitales éthiopienne et angolaise où, en l’espace d’une semaine, on aura accueilli deux hautes personnalités américaine et chinoise, chacune venue «se pencher sur le berceau de l’humanité» dans le secret espoir de s’assurer ses faveurs.Cependant, force est de reconnaître que même si l’objectif est le même, l’approche diffère entre l’Aigle américain et le Dragon chinois. En effet, les Américains, eux, n’hésitent pas à s’inviter dans le politique en exigeant, entre autres, le respect

des droits de l’homme, de la liberté d’expression et des règles démocratiques, au risque, parfois, de froisser la susceptibilité de leurs hôtes.

Sans nul doute que l’écho de l’appel de Kinshasa résonnera forcément dans les oreilles de dirigeants touchés par l’épidémie de « tripatouillite » aigüe à l’image de ceux du Rwanda, du Congo Brazzaville, du Burundi ou du Burkina Faso.

L’on imagine que dans leurs palais, construits aux normes

« anti-alternance », ils doivent bien se sentir morveux, même s’ils ne veulent pas se moucher bruyamment. Même si d’aucuns arguent qu’il s’agit là d’une intrusion dans les affaires intérieures d’un Etat qui se veut souverain, beaucoup ont certainement jubilé, prenant John Kerry pour l’homme providentiel, la voix officielle, que dire, la voix du maître, qui a eu le courage de prévenir qu’il y a une ligne rouge à ne pas franchir.Mais il n’est cependant pas sûr que du reste tous ceux qui sont adeptes de la philosophie de la

« tripatouillite », obtempèrent à l’injonction américaine.

Cependant, il convient de relever que cette sortie John Kerry trahit un paradoxe typiquement américain. Car ceux-là mêmes - à commencer par les Etats Unis - qui prônent la démocratie à tout vent, ici, sont les mêmes qui font là-bas copain-coquin avec les dictateurs de tous poils. Dans une espèce de pragmatisme et de cynisme politique, ils savent souvent s’asseoir sur leurs

principes quand leurs intérêts sont en jeu.

Deux poids, deux mesures ?

Après avoir « critiqué » le président Kabila, n’est-ce pas le même secrétaire d’Etat américain, qui avait enfilé la tunique du parangon de l’alternance en RDC, qui est allé souper en Angola avec son président, Edouardo Dos Santo ? Ce dernier est aux affaires depuis «seulement» 35 ans, pour emprunter la célèbre formule de l’ancien président togolais Etienne Gnassingbé Eyadéma. Comble de paradoxe des « Yankees », pendant que son messager était à Luanda, Barack Obama recevait, à la Maison-Blanche, Ismaël Omar Guelleh, l’homme fort de Djibouti.

Au pouvoir depuis 1999, ce dernier, toujours élu avec des scores nord-coréens, est lui aussi passé par la case réforme constitutionnelle en 2010 pour briguer un troisième mandat…

Mais son pays abritant une base militaire américaine, il peut autant fouler le tapis rouge de la Maison- Blanche que fouler aux pieds les principes démocratiques. Reste à savoir s’il quittera le pouvoir à l’issue de ce mandat en cours, comme il l’a promis il y a quelques semaines dans Jeune Afrique.

Quant aux Chinois, fidèles à leur principe de non-ingérence dans les affaires intérieures d’un ami, ils s’en tapent de nos préoccupations domestiques.

L’Empire du milieu a, au moins, le mérite d’être sincère sur ses intentions réelles et donc se garde de s’embarquer dans des considérations politiques qu’il ne maîtrise pas toujours. Le bois, le pétrole, l’or, le diamant et autres fruits des entrailles africaines n’ont pas d’odeur politique pour un Dragon à la recherche de pitance. Et ce n’est certainement pas à Pékin qu’un opposant en manque d’alternance ira se plaindre. Nos infortunes politiques ne sauraient émouvoir des hommes qui ont connu peut- être pire, comme la dictature de Mao, la chape de plomb de la Révolution culturelle ou la sanglante répression de Tiananmen. Un réalisme cynique qui opère auprès de bien de nos roitelets qu’arrange l’indifférence du Dragon. C’est dire que les injonctions de ces Occidentaux valent ce qu’elles valent, eux qui savent suivre le cours de leurs intérêts, même s’ils doivent pactiser avec le diable.

L’alternance et la démocratie réelle peuvent toujours attendre.

Les meilleurs alliés du Zaïre (du temps de Mobutu) et de l’Irak (de l’ère Saddam Hussein) ont été les Américains. Quand les liens sont rompus, l’ange devient monstre.

Referenties

GERELATEERDE DOCUMENTEN

B La France devrait faire beaucoup plus d’efforts pour sauvegarder la position de la langue française dans le monde. C La France ne devrait pas s’opposer à la domination de

De Raad heeft aan alle regionale netbeheerders van gastransportnetten in Nederland via een informatieverzoek gevraagd om de maandelijkse reconciliatieresultaten zoals deze zijn

La MONUC s’est associée aux agences du système des Nations Unies, aux ONG et autres structures œuvrant en faveur du respect et de la promotion des droits des enfants

Dans le même ordre d’idées, les services perçus comme les plus importants dans la provision de la justice sont ceux qui sont proches de la population, à savoir les

N u valt voor deze opzet misschien veel te zeggen, indien ze consequent wordt toegepast. Maar zoals gezegd geldt de curveprijs slechts voor de

L’auteur s’inscrit en faux contre cette opinion: On doit admet­ tre, il est vrai, qu’il existe une relation entre la nature de l’activité de la société

Dans ce cadre, nous parlerons d'abord des systèmes résidentiels ayant comme objectif le maintien de la solidarité familiale ; ensuite, nous aborderons les différents modes

La vision de Michel Houellebecq telle qu’il la déplie dans ce roman semble suivre les diffé- rentes étapes de la philosophie du XX e siècle dans son exploration de la